Bon, j'ai un peu zappé cet épisode parce qu'entre deux j'ai vu le 23 et que ça a remis plein de questions en perspective, mais je l'ai adoré pourtant. Je suis très contente qu'on ai parlé de la NSA, merde, on est dans Person of Interest.
La petite scène où John cherchait à tirer les vers du nez de Finch était assez marrante (très en forme vestimentairement parlant, Finch, d'ailleurs. J'ai failli perdre une cornée devant la couleur de son gilet.):
- Comment avez-vous eu son numéro?
- Je vous rappelle, John, qu'il y a cette Machiiiiiiiiiiine. (Avec la bonne tête qui va avec.)
(Et pour ceux que ça intéresse, John a fini
Stress fractures in Titanium, maintenant il est passé à
Crime et Châtiment, de Dostoïeski.)
Il était sympa, Peck. Le sosie de Saunders, en plus jusqu'auboutiste... 78 pages pour un simple excès de vitesse? Ne cherchez plus, j'ai trouvé mon maître! :master:
On apprend comment la Machine transmet ses infos. Et puis on s'en doutait déjà, mais on a la confirmation que les gens qui s'occupent de la Machine sont des grands malades. Avec eux, on n'essaie même pas de te calmer ou de te raconter quelques cracks, non, on te descend direct. :wtf:
Bref, les deux croisés sont bien ennuyés (surtout Harold!) et en profitent pour marcher très près l'un de l'autre... (J'ai des fois l'impression qu'ils en font exprès pour faire fantasmer les shippeurs Reese/Finch.
)
Plus ça continue et plus Peck a l'air cinglé. Canarder une voiture de police exprès pour se faire arrêter, c'est gonflé. Et puis oh mon Dieu, la scène où on le voit faire son monologue en salle d'interrogatoire, quand il réfléchit à voix haute et qu'il comprend pour la Machine, qu'il met tout bout à bout et qu'il tombe pile dans le mille... et là, la caméra tourne et on découvre que c'est à Fusco qu'il parle!
J'adore le petit regard furtif de Lionel à droite et à gauche quand Peck sort: "Ils nous observent en ce moment même!" Et il finit par lâcher: "Bon, vous voulez un soda, ou autre chose?" Ce qui nous a valu à Mini Dark et à moi une crise de fou rire assourdissante.
Et comme ça, c'est Nathan qui a créé la backdoor? Si ça se trouve en fait, toute cette idée de sauver les non pertinents en free lance vient de lui. Ca serait comme ça qu'il a été tué... Harold aurait été blessé dans le même truc, n'aurait pas pu le sauver et, rongé par le remord, aurait poursuivi la mission de Nathan sauf qu'il aurait engagé une personne plus compétente pour l'aider.
:?: :?: :?:
Grace, aussi. :) J'aime bien le portrait joliment dessiné qu'on fait d'elle, typiquement le genre de femme excentrique et créatrice qui peut capturer le coeur de Harold. Ca colle bien avec l'aperçu qu'on a de lui dans Identity Crisis, avec la femme qui n'était pas Jordan Hester et qui aimait les livres rares.
Leur lien devait être très fort, parce qu'elle parle encore de lui au présent... Si elle savait que pendant qu'elle raconte à John que son fiancé est mort, celui-ci est en fait juste de l'autre côté de la rue... Vous savez quoi? John et Harold étaient faits pour se rencontrer. A leurs heures perdues, ils ont largement de quoi se faire un bon concours de VDM.
En attendant, on a une confirmation pour la quête de Reese: il cherche, certes, mais il a très envie que Harold le sache. De la même manière qu'il a tenu à se pointer à son boulot dans Ghosts, là il tient à aller frapper à sa porte. C'est assez attendrissant, en un sens.
Pour finir, j'ai aimé toute la petite conversation entre Harold et Peck sur la Machine. (Je pourrais vous écrire une prose de soixante pages sur à quel point ce con est merveilleux avec son petit gilet jaune et sa bouille toute distinguée, là, pile à ce moment, assis à cette table avec Peck, mais je vais vous épargner cette torture parce que je suis trop gentille.) C'est là que j'ai remarqué que vous aviez raison pour les carrés. Peck devient jaune une fois qu'il sait pour la Machine!
Et après coup on se rend compte qu'Alicia Corwin écoutait... (Bon Dieu, il n'y a que des fouineurs dans cette série, c'est dingue!) Elizabeth Marvel est très bonne pour transmettre tout l'épuisement, la tension qui habite son personnage, sa personnalité qui semble toujours au bord du gouffre mais qui essaie de tenir bon.
Et je sais que j'avais dit que je ferai plus court pour mes messages suivants, mais là c'était pour rendre hommage à Henry Peck.