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 Script VF - 1X05 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb

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carine79
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carine79

Série préférée : Lucifer

Script VF - 1X05 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Empty
MessageSujet: Script VF - 1X05 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 1X05 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeSam 18 Juil - 13:10

GÉNÉRIQUE
 
Finch : (En voix-off.) On vous surveille, le gouvernement possède un dispositif secret, une Machine. Elle vous espionne jour et nuit, sans relâche. Je le sais, parce que c'est moi qui l'ai créée. Je l'avais conçue pour prévenir des actes de terrorisme. Mais la Machine voit tout, tous les crimes impliquant des citoyens ordinaires, tels que vous, des crimes dont le gouvernement se désintéresse. Alors, j'ai décidé d'agir à sa place. Mais il me fallait un associé, quelqu'un capable d'intervenir sur le terrain. Traqués par les autorités, nous travaillons dans l'ombre, jamais vous ne nous trouverez. Mais victime ou criminel, si votre numéro apparaît, nous, nous vous trouverons.
 
Une mosaïque d'images apparaît jusqu'à ce qu'une vue d'une caméra de vidéosurveillance d'une entrée de parking soit montrée.
 
SÉQUENCE - Entrée - Caméra W - 23 heures 41 minutes 07 secondes ; Parking 1 - Caméra n°3 - 23 heures 41 minutes 09 secondes ; Parking 2 - Caméra n°5 - 23 heures 41 minutes 18 secondes
Un piéton, lisant un journal, se fait renverser par un véhicule dont la plaque d'immatriculation est agrandie ainsi que la victime.
Homme : (Au téléphone.) Ouais.
Koska : (Au téléphone, avec un accent russe.) On a un problème.
 
SÉQUENCE - Caméra n°3 - Angle 30ème et 9ème - Nord-Est - 06 heures 32 minutes 45 secondes ; Caméra de sécurité 02 A - 06 heures 34 minutes 23 secondes ; Caméra de sécurité 06 B - 06 heures 34 minutes 26 secondes
Harold se trouve dans un restaurant alors que, vue d'une caméra, un carré jaune est autour de lui. Pendant qu'il est en train de lire, John s'approche et s'assoit en face de lui.
Reese: Vous conseillez quoi ?
Finch : (Relevant la tête.) Ça ne prend pas, Mr Reese.
Reese : Quoi donc ?
Finch : Votre technique d'interrogatoire.
Reese : Quoi ? Qu'est-ce que j'ai dit ? C'était une question innocente.
Finch : Venant de vous, aucune question n'est innocente. Vous cherchez à savoir si je viens souvent ici et, à partir de ce détail, vous espérez trouver où j'habite.
Reese : Vous êtes paranoïaque, Finch.
Finch : Non sans raison. (Il sort un billet.)
Reese : Qui a-t-il d'étrange à ce qu'un gastronome demande l'avis d'un client régulier ?
Finch : (Montrant la carte des menus et prenant son livre pour s'en aller.) Bon appêtit, Mr Reese.
John sourit en voyant Harold partir puis ouvre la carte et voit la photo d'un homme.
Reese : (En voix-off.) Samuel Gates.
 
SÉQUENCE - Caméra d'entrée - 577 - 07 heures 54 minutes 25 secondes
Reese : (En voix-off.) Le prochain numéro sur la liste.
 
EXTÉRIEUR - Devant une maison - Matinée
Juge Gates : (Attendant son fils près de la porte.) Le bus est là.
Son fils sort en courant et descend les escaliers pendant que John est en train de les observer.
Reese : (Lisant un journal.) On a quoi sur lui ?
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Matinée
Finch : (Debout, il tape sur son clavier.) Il est originaire de Boston. Diplômé en droit à New York. (Au téléphone.) Il vit dans l'Upper West Side avec son fils, Sam.
 
EXTÉRIEUR - Près d'un escalier - Matinée
Alors qu'Harold donne les infos, les Gates père et fils sont en train de jouer en se tapant dans les mains.
Reese : (Les observant toujours.) Et où est sa femme ?
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Matinée
Finch : Elle est morte l'année dernière.
Reese : (Au téléphone.) Aucun lien entre Gates et la mort de sa femme ?
Finch : (Des photos ainsi que des articles sur Gates et sa femme sont montrées.) Non, à moins qu'il ait trouvé le moyen de lui donner le cancer. Elizabeth Gates a appris qu'elle souffrait d'une tumeur inopérable au cerveau en avril dernier.
 
EXTÉRIEUR - Près d'un escalier - Matinée
Finch : (Au téléphone.) Elle est décédée en novembre.
Reese : Donc, cet homme n'a plus que son fils.
Christina : Attends !
Juge Gates : (Parlant à son fils, il pointe son doigt vers l'entrée.) Tiens, ton déjeuner. (Christina descend vite les escaliers avec le sac du petit.)
Reese : (Voyant Christina.) Des détails sur la nourrice ?
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Journée
Finch : (Debout, il s'installe devant son poste de travail.) Christina Rojas. Gates...
 
EXTERIEUR - Devant la maison des Gates - Journée
Finch : (Au téléphone.) ...l'a engagée quand sa femme est tombée malade.
Reese : (Voyant Christina prendre dans ses bras le petit Sam.) Le gosse a l'air de bien l'aimer.
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Journée
Finch : Il passe beaucoup de temps ensemble. (Avec toujours les images et les articles sur l'ordinateur, il récupère un document.) Si j'en crois les heures qu'elle facture, Gates...
 
EXTÉRIEUR - Devant la maison des Gates - Journée
Finch : (Au téléphone ; la nourrice, avec à ses côtés le juge Gates, sourit en voyant le bus partir.) ...se consacre énormément à son travail.
Reese : (Pendant que Gates s'en va alors que Christina rentre dans la maison.) Il a perdu la femme qu'il aimait. Le travail est sans doute un exutoire à son chagrin. Où est son bureau ?
Le juge Gates, pendant que le chauffeur ouvre la porte arrière, s'assoit dans son véhicule.
Finch : (Au téléphone.) Ici à New York, au palais de justice.
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Journée
Finch : C'est peut-être pour ça que la Machine a indiqué son numéro.
 
SÉQUENCE - Marches du palais de justice - Caméra 21 - 9 heures 46 minutes 22 secondes
 
INTÉRIEUR - Salle du tribunal - Journée
Juge Gates : (Devant la salle, il préside un procès en cours, sous les yeux d'un avocat.) Absolument pas. C'est une preuve directe, correctement obtenue.
Reese : (Hors cadre ; celui-ci se trouve dans la partie de la salle dédiée au public.) De toute évidence, il sera plutôt la victime que l'auteur du crime.
Finch : (Au téléphone.) Les juges sont souvent menacés de mort.
Avocat Matthews : (Hors cadre ; une femme se trouve assise sur le banc des accusés, l'avocat argumente face au juge.) Elle ne répond pas aux critères de pondération, Votre Honneur. La pertinence de la preuve...
Juge Gates : Je sais très bien quelles sont ces critères.
Reese : (Hors cadre ; il se lève, quitte sa place et s'en va de la salle.) Gates est plus menacé que tout autre juge. Il a la réputation d'être personnellement en guerre contre le crime. Dur, inflexible, il a beaucoup d'ennemis.
Juge Gates : Si la vidéo que nous avons du crime ne peut-être considérée comme une preuve pertinente, (John installe une caméra sur le mur, sous la forme d'une alarme à incendie ; le juge continue vue de ladite caméra) peut-être faut-il carrément abandonner le concept des procès devant jury. (Hors cadre ; l'avocat se rassoit auprès de sa cliente.) La vidéo fait preuve.
 
INTÉRIEUR - Dans le bureau du juge Gates - Journée
John entre le bureau du juge.
Finch : (Hors cadre.) On a tous des ennemis. La Machine repère malveillance et intention de nuire. C'est à nous de faire le tri de ce qu'elle a vu et de ce qui est réel.
John regarde dans les tiroirs et récupère les fichiers sur l'ordinateur professionel du juge Gates.
Reese : (Hors cadre.) En attendant, la meilleure chose à faire est de veiller de près sur Gates, au cas où il se passerait quelque chose.
En fouillant dans un des tiroirs, il découvre tout un dossier où se trouvent des lettres de menaces.
Reese : (Hors cadre.) On dirait qu'il s'est fait une belle brochette d'ennemis, en effet.
 
EXTÉRIEUR - Devant un restaurant - Journée
John, assis sur un banc en face du restaurant, continue de surveiller le juge Gates. Harold demande des nouvelles.
Finch : (Au téléphone.) Mr Reese...
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Journée
Finch : (Au téléphone ; il marche, les dossiers à la main, dans un couloir de la bibliothèque.) ... pas de menaces à l'horizon ?
 
EXTÉRIEUR - Devant un restaurant - Journée
Reese : (Regardant le juge en train de manger.) Le cholestérol, ça compte ?
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Journée
Finch : (Au téléphone.) J'ai presque fini d'analyser les lettres de menaces. Il y en a neuf qui me résistent...
 
EXTÉRIEUR - Devant un restaurant - Journée
Pendant qu'Harold lui parle, John s'aperçoit que deux personnes ont l'air de surveiller la sortie du juge Gates.
Finch : (Au téléphone.) ... mais j'ai réussi à identifier six suspects possibles.
Reese : (Il se lève et quitte sa position.) Est-ce qu'il y aurait un type blanc au crâne rasé dans le lot ?
Le juge sort du restaurant.
Finch : (Au téléphone.) Non, pas que je sache.
Alors que John se rend vers le restaurant, un des deux types, un téléphone à la main, commence à suivre le juge. L'homme s'arrête près d'un passage piéton et envoie un message.
 
SÉQUENCE - Angle de la 27ème rue et de la 25 - Nord-Ouest - Caméra n°05 - 14 heures 21 minutes 47 secondes
Le juge traverse la rue sur le passage piéton suivi de l'homme. Ils sont tous les deux entourés d'un carré blanc.
 
EXTÉRIEUR - Dans la rue - Journée
John met sa main derrière la ceinture, prêt à prendre son arme.
 
SÉQUENCE - Vue de la caméra de la rue 2F - Trottoir - 14 heures 21 minutes 57 secondes
John continue de marcher sur le trottoir, et passant devant la caméra, il dispose d'un carré jaune.
 
EXTÉRIEUR - Dans la rue - Journée
L'homme suit toujours le juge Gates. Il met sa main dans sa poche gauche. Un piéton passe devant eux.
Homme 1 : (Au téléphone.) Je te rappelle dès que possible.
Femme 2 : (Hors cadre.) Très bien, merci beaucoup.
John continue de marcher, croisant le juge. Il est sur le point de sortir son arme, lorsque l'homme sort son portable et tape sur le clavier, écrivant un message.
Homme 2 : (Hors cadre.) Oui, ça me va.
John passe devant l'homme, celui-ci se tournant pour mettre le téléphone enveloppé dans une poubelle, puis s'en va suivi de l'autre homme.
Femme 2 : (Hors cadre.) Je viens juste de sortir.
John fait demi-tour et récupère le portable, pendant que le juge continue son chemin. Il allume puis lit le message "Audience en cours - la voie est libre - Sortie des classes, on y va".
Reese : (Au téléphone.) Finch, rappelez-moi le nom du gamin.
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Journée
Les photos de divers ennemis du juge Gates se trouvent sur différents écrans ; sur la glace, des articles ainsi que la photo du juge sont scotchés. Harold, répondant à John, accroche une page de menaces.
Finch : (Au téléphone.) Samuel Gates Junior. (Il se retourne.) Pourquoi ?
 
EXTÉRIEUR - Dans la rue - Journée
Reese : (Au téléphone.) Je crois que l'on surveille le mauvais Sam Gates.
 
SÉQUENCE - Caméra de l'entrée du n°577 - 14 heures 45 minutes 24 secondes ; 14 heures 45 minutes 27 secondes
Le jeune Samuel sort du bus et court vers les marches le menant vers sa maison.
 
INTÉRIEUR - Maison des Gates - Journée
Samuel : (Ouvrant la porte, il entre chez lui, commençant à parler fort vers sa nourrice.) Hey, Christina ! Tu ne voudras jamais me croire ce que Mark a dit à propos de mademoiselle Kizer.
Un homme se trouve derrière le petit, qui ne sachant pas ce qui se passe, se retourne mais l'inconnu, ainsi que deux autres hommes, l'enveloppent dans une couverture.
 
EXTÉRIEUR - Devant la maison des Gates - Journée
Une voiture arrive en trombe devant la maison du juge Gates. Les deux hommes descendent les marches rapidement et mettent le petit dans la voiture, l'un l'ayant pris par les pieds et l'autre par le bras, mais Samuel se débat comme il peut. Ils sont prêts à repartir lorsque John intervient à temps et une bagarre s'engage entre les trois. Malheureusement pour lui, l'un des deux a une arme et tire vers le lui, le faisant tomber au sol, blessé. Les ravisseurs arrivent à s'échapper. John se relève tant bien que mal.
 
SÉQUENCE - Mosaïque d'images ; Angle de la 38ème et de la 9ème - Caméra boulevard nord - 16 heures 13 minutes 50 secondes ; mosaïques d'images ; 5ème étage - Vue de la rue - 5N - 16 heures 35 minutes 33 secondes
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Journée
John, qui a réussi à soigner sa blessure par balles, est en train de remettre sa chemise. Mais il est un peu énervé de la tournure qu'ont pris les événements.
Reese : (En marchant.) S'il y a des erreurs dans les renseignements, je ne peux pas intervenir à temps.
Finch : (Rejoignant John, il tente de se justifier.) La Machine ne s'est pas trompée. (Il s'arrête de marcher en même temps que John.) Si elle dit que le juge est en danger, c'est qu'il l'est.
Reese : (Il reboutonne sa chemise.) Allez dire ça à son fils.
Finch : Bien sûr, il doit y avoir un lien. L'enlèvement n'est peut-être que la première étape d'un complot meurtrier contre le juge. On peut certainement empêcher tout ça. Mais il nous faut un plan.
Reese : (Reprenant sa veste posée sur le dossier d'un siège, il regarde vers Harold.) J'en ai un : retrouver Sam. (Pointant l'index vers la glace.) Notre homme vient de perdre sa femme, je ne vais pas le laisser perdre son fils. (Il prend son pistolet, enlève le cran de sûreté, puis s'en va sous les yeux inquiets d'Harold.)
 
EXTÉRIEUR - Près des marches du palais de justice - Fin d'après-midi
Le juge Gates sort de son travail lorsque son téléphone sonne. Il décroche.
Juge Gates : (Au téléphone.) J'écoute.
Samuel : (Au téléphone.) Papa.
Juge Gates : (Au téléphone.) Oui, Sam.
Samuel : (En pleurant.) Papa... (Quelqu'un prend le téléphone des mains du petit.)
Juge Gates : (Au téléphone, il commence à s'inquiéter.) Qu'est-ce qu'il y a ?
Koska : (Au téléphone ; avec un accent russe.) Tout va bien, Votre Honneur. Pour l'instant.
Juge Gates : (Au téléphone.) Qui êtes vous ? Où est mon fils ?
Koska : (Au téléphone.) Ni la police, ni le FBI.
 
SÉQUENCE - Marches du palais de Justice - Caméra n°12 - 17 heures 02 minutes 09 secondes
Koska : (Au téléphone ; sur un ton menaçant.) Si vous en parlez, il est mort. Restez tranquille, on vous contacte ce soir.
 
EXTÉRIEUR - Devant le palais de justice - Fin d'après-midi
Juge Gates : (Au téléphone, il commence à descendre les marches.) Attendez. Ecoutez, on peut régler ça là, euh, tout de suite. Dites-moi ce que vous voulez.
Il n'obtiendra aucune réponse puisque le ravisseur coupe la communication. Il tape le numéro du portable de son fils et l'appelle.
Samuel : (Messagerie vocale.) Salut, c'est Sam. Laissez-moi un message.
Sans pouvoir joindre son fils, le juge tape à nouveau sur le clavier téléphonique. Cette fois-ci, c'est la nourrice Christina qu'il tente de contacter, sans succès. Il laisse un message.
Juge Gates : (Au téléphone.) Allô, euh, Christina, c'est le juge Gates. S'il vous plaît, rappelez-moi. (À une mère de famille d'un des amis de Sam, sur un ton de plus en plus inquiet.) Bonjour, c'est le juge Gates. Est-ce… Est-ce que Sam est là, avec Daniel ?
Mère de Daniel : (Au téléphone.) Non. (S'inquiétant elle aussi.) Tout va bien, j'espère ?
Gates commence à se rendre compte de ce qu'il se passe, à la fois perdu et inquiet, il baisse sa main et coupe la communication.
Juge Gates : (Descendant doucement les marches.) Mon Dieu.
 
SÉQUENCE - Marches du palais de justice - Caméra n°24 - 17 heures 06 minutes 45 secondes
Gates s'assoit sur une des marches en lâchant sa sacoche, ne sachant quoi penser.
 
EXTÉRIEUR - Devant le palais de justice - Fin d'après-midi
Pendant que le juge regarde devant lui, John s'approche, s'assoit à ses côtés et commence à le réconforter.
Reese : Réfléchissons aux moyens de récupérer votre fils.
Le juge Gates se retourne, surpris de voir à ses côtés un inconnu.
Juge Gates : (Le scrutant.) Qui êtes-vous ?
Reese : Une personne de confiance.
Le juge s'énerve et tend sa main vers John, qui attrape le poignet à temps.
Juge Gates : Où est Sam ? Où est mon fils ?
Les deux se regardent les yeux dans les yeux.
Juge Gates : Vous êtes l'un d'eux, n'est-ce pas ? L'un des kidnappeurs ?
Reese : Non, j'ai tenté de défendre Sam. C'est bien que les ravisseurs aient pris contact. C'est bon signe. Ca veut dire qu'ils veulent négocier. Ils ne feront rien à votre fils tant qu'il a de la valeur pour eux.
Juge Gates : Vous dites que vous avez tenté de défendre Sam ? Vous êtiez là ?
Reese : Oui, j'étais là, mais juste un peu trop tard.
Juge Gates : (Commençant à s'interroger.) Comment saviez-vous qu'ils allaient le prendre ? (Paniquant.) Qui... qui êtes-vous à la fin ?
Reese : (Tentant de le calmer.) Vous n'avez que ces deux questions à l'esprit : "Qui êtes-vous ?" et "Où est mon fils ?" Laquelle est la plus importante pour vous ?
Tous les deux continuent de se regarder dans les yeux, le juge commençant à faire confiance à John.
 
SÉQUENCES - Island 268 - Caméra - Mulberry - 17 heures 24 minutes 35 secondes ; angle de la 48ème et Broadway - Sud-Ouest - Caméra n°2 - 17 heures 27 minutes 04 secondes ; vue de la caméra - Porte 578 - 17 heures 33 minutes 22 secondes
 
INTÉRIEUR - Dans la maison des Gates - Fin de journée
Le juge et John, entrant dans le salon, constatent que la maison a été mise à sac lié à l'enlèvement de Sam.
Juge Gates : (Surpris.) Ils sont entrés chez moi ? Pourtant, il y avait l'alarme.
Reese : (S'avançant, il se tourne vers le juge.) J'ai mis le téléphone sur écoute et (montrant une caméra) j'installe une caméra de vidéosurveillance sur la rue. (Faisant le tour du salon.) C'est la meilleure chance qu'on ait d'identifier les ravisseurs.
Juge Gates : Où est Christina ? (Voyant John se rendre vers la fenêtre.) Elle était censée être ici à son retour.
Reese : (Installant la caméra derrière un rideau.) Je ne l'ai pas vu. (il se retourne vers Gates.) Est-ce qu'elle pourrait être dans le coup ?
Juge Gates : (Ramassant un ballon de football américain posé au sol.) C'est impossible. Elle adore Sam.
Il ramasse également un sac et reprend un tabouret pour le mettre debout. Il met le ballon dans le sac puis s'assoit, encore perdu.
Reese : Monsieur le juge, vous avez reçu des menaces de kidnapping récemment ? Ou travaillé sur le procès d'un kidnappeur ?
Juge Gates : (Faisant non de la tête, encore sous le choc, il se tourne vers John.) J'ai environ 300 000 dollars à la banque. Alors, si, si c'est une question d'argent, je paierai.
Reese : Qu'il s'agisse ou non d'argent, je vais retrouver votre fils, et le ramener à la maison.
Restez ici (pointant l'index vers l'emplacement du téléphone) et attendez leur coup de fil.
Il commence à partir pendant que le juge le suit du regard.
Juge Gates : Mais ils ont dit ni flics, ni FBI.
Reese : (En souriant.) Ouais, mais ils n'ont rien dit sur moi.
Il s'en va laissant le juge perplexe.
 
SÉQUENCE - Mosaïque d'images - Appel entrant : 212-XXX-7707 - GPS : 36.645/176.993
Sur un écran apparaît l'enregistrement de la communication avec John.
Reese : (Au téléphone.) Ça y est, Finch. Vous devriez pouvoir écouter sa ligne téléphonique...
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Fin de journée
Harold, devant son poste de travail et le casque sur les oreilles, écoute ce que lui dit John.
Reese : (Au téléphone.) ... et recevoir les images de la caméra de surveillance.
Finch : (Les mains sur le clavier.) Je veux sauver ce gamin autant que vous, mais attention, monsieur Reese, on n'a pas besoin qu'un juge se renseigne sur qui nous sommes et sur ce que nous faisons.
 
INTÉRIEUR - Dans l'appartement de Christina - Fin de journée
Reese : (Un appareil photo à la main.) Cette affaire est trop urgente pour que je reste incognito. Tout ce qui me préoccupe pour l'instant, c'est de récupérer le gamin.
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Fin de journée
Harold est toujours à son poste de travail, scrutant ce qui se passe sur ses écrans.
Reese : (Au téléphone.) Du nouveau sur les ravisseurs ? Vous avez localisé l'appel ?
Finch : Non, je ne peux rien faire. C'était un appel vocal sur IP, anonymat garanti...
 
INTÉRIEUR - Dans l'appartement de Christina - Fin de journée
Finch : (Au téléphone.) ... à Internet.
Reese : (Trouvant une douille fichée dans un mur, et commence à la récupérer grâce à un canif.) Et l'autre téléphone, celui que l'autre guetteur a balancé à la poubelle ?
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Fin de journée
Finch : (Prenant dans sa main le téléphone, posé sur une enveloppe à bulle, et l'observe.) Rien de particulier. C'est un appareil jetable, pas grand chose sur la carte SIM, quelques numéros qui ne sont plus...
 
INTÉRIEUR - Dans l'appartement de Christina - Fin de journée
Finch : (Au téléphone.) attribués. Et des textos en langage codé, donc incompréhensible.
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Fin de journée
Finch : (Tapant sur le clavier.) Du coup, pour en savoir plus, j'essaie de pirater l'opérateur téléphonique. Mais leur pare-feu est impressionnant.
 
INTÉRIEUR - Dans l'appartement de Christina - Fin de journée
Reese : (Retirant la douille du mur.) Ne me dites pas qu'il vous résiste. Vous avez conçu une machine qui espionne le pays tout entier.
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Fin de journée
Finch : Quand on travaille pour le gouvernement, on accède à tout, il n'y a pas de problème, là c'est très différent. (À voix basse.) Mais je vais y arriver.
 
INTÉRIEUR - Dans l'appartement de Christina - Fin de journée
Reese : D'accord, mais faites vite. (Le corps de Christina se trouve sur le sol.) Les ravisseurs ont tué la nourrice. Ils ont dû lui extorquer le code de l'alarme de Gates.
Il prend le téléphone puis compose le numéro d'appel d'urgence, reposant ainsi le combiné sur la table et quitte la maison.
Opératrice : (Au téléphone.) Service des urgences, j'écoute. (N'obtenant aucune réponse.) Allô ?
 
SÉQUENCES - Caméra du toit - Nord-Ouest - 18 heures 14 minutes 27 secondes ; 5ème étage - Balcon - Caméra vue de la rue - Sud - 18 heures 16 minutes 54 secondes ; Bureau - Caméra n°04 - 18 heures 17 minutes 34 secondes
 
INTÉRIEUR - Commissariat de police - Fin de journée
Lionel arrive vers le bureau de Carter et voit un agent de police.
Fusco : (L'interpellant.) Tu as vu Carter ?
Ne voyant personne, il en profite pour fouiller son bureau, ouvrant le dossier concernant la traque de l'inconnu (John). Mais s'apercevant que Joss arrive, il remet tout en place et s'assoit à son bureau, remettant ses lunettes, et travaillant comme si de rien n'était.
Fusco : (Pendant que Carter se remet derrière son bureau.) Chère collègue.
Carter : Lieutenant. (Méfiante, elle remet le dossier droit, voyant que ce dernier est légèrement en biais. Elle s'avance vers Lionel, une boule en papier dans ses mains.) Tu viens du 51ème, n'est-ce pas Fusco ? (Jetant la boule dans une poubelle.)
Fusco : (Tapant sur le clavier tout en regardant son écran.) La crème du Bronx.
Carter : Alors qu'est-ce que tu fais ici ?
Fusco : Je voulais changer de décor.
Carter : C'était un choix ? Ou un ordre ?
Tous les deux se regardent, de plus en plus méfiants.
Fusco : (Irrité.) Tu as quelque chose à me dire ?
Carter : J'ai entendu des rumeurs déplaisantes sur toi.
Elle retourne vers son bureau pendant que Lionel enlève ses lunettes, se mettant à rigoler.
Carter : J'aime savoir à qui j'ai à faire.
Lionel reçoit un message sur son téléphone et regarde ce que c'est.
Fusco : (Changeant de conversation.) Tu es tellement sympa, (il commence à se lever) que je vais te chercher un café. (Il s'en va.)
Carter : (Élevant la voix.) Un crème, sans sucre.
Fusco : (Ouvrant la porte, il se tourne vers elle.) Ouais. (Il quitte la pièce.)
 
SÉQUENCES - Toit n°3 - Sud - 18 heures 22 minutes 05 secondes ; Union Square - Zone n°4 - Caméra n°6 - 18 heures 22 minutes 26 secondes ; Caméra de sécurité de la rue - Est de Thompson - 18 heures 22 minutes 41 secondes
 
EXTÉRIEUR - Devant le commissariat - Près d'un commerce ambulant - Fin de journée
Lionel fait la queue et attend son tour pour acheter un café. John arrive derrière lui.
Reese : Ah, il obéit comme un chien fidèle, bien. Si seulement il perdait l'habitude de vouloir me mordre.
Fusco : (Il ricane tout en retournant la tête.) Je vais devoir travailler longtemps ici ? Le trajet ne m'arrange pas.
Reese : Tu devrais être content, il y en a qui rêvent de faire partir d'un groupe d'intervention. (Lui et Lionel avancent.) Et en plus, je t'ai laissé vivre. (Regardant devant lui.) Carter, son enquête avance ?
Fusco : Pour l'instant, tout ce que je sais, c'est que cette femme est un fin limier. (Des véhicules circulent pendant que des clients entourent les deux hommes.) Elle est tenace et tu l'as vexée. C'est tout ?
Reese : (Il met sur l'épaule droite de Lionel un petit paquet contenant la douille retrouvée chez Christina.) Balistique. (Lionel le prend.) Et renseigne-toi sur les affaires d'enlèvement avec demande de rançon. Trois types blanc, dont un aux cheveux longs et deux au crâne rasé.
Fusco : (Deux personnes se trouvent devant Lionel, qui attend son tour.) S'il y avait quelque chose, je serais au courant.
Reese : Pas eu d'alerte enlèvement ?
Fusco : Un rapt d'enfant ? C'est là-dessus qu'on bosse ?
Reese : Non mais, tu rêves. (Il ricane.) On n'est pas coéquipiers.
Fusco : Il faut penser au gosse. (John s'en va pendant que Lionel parle toujours.) Je n'ai pas toujours été honnête mais je suis flic. Et si je peux t'aider, je le ferais. (N'obtenant aucune réponse.) Tu m'écoutes ?
Il se retourne mais évidemment John est déjà parti, regarde autour de lui, le faisant ainsi soupirer.
 
SÉQUENCE - Mosaïque d'images ; Entrée n°4 - Caméra de sécurité - 19 heures 25 minutes 05 secondes
Finch : (Au téléphone.) J'ai réussi à contourner le pare-feu de l'opérateur.
 
EXTÉRIEUR - Près d'une habitation - Sur le trottoir - Début de soirée
John, passant devant la caméra, a le carré jaune autour de lui.
Finch : (Au téléphone.) Le guetteur a acheté son téléphone sous un faux nom et l'a réglé en espèces. (Pendant ce temps, John s'arrête et aperçoit l'un des ravisseurs.) Alors, j'ai cherché à repérer où il dormait. La localisation indique que l'appareil se trouvait chaque soir au même endroit, sur la 14ème entre Franklin et Wythe.
Reese : (Voyant l'homme monter les marches vers son appartement.) Et bien, je vais aller le cueillir.
 
INTÉRIEUR - Près d'un appartement - Dans les escaliers - Fin de journée
L'homme monte les marches pour se rendre chez lui, lorsque John arrive par derrière et le bouscule vers le mur. Un combat s'engage jusqu'à ce que l'homme sorte un couteau, obligeant John à se défendre comme il peut. Il arrive à le blesser en brisant son bras, faisant hurler de douleur le ravisseur. Mais ce dernier essaie de faire chuter John dans les escaliers, mais c'est l'inverse qui se produit. L'homme chute, se retrouvant en bas, inconscient. Essoufflé, il regarde dans le portefeuille de l'inconnu, puis pose son doigt sur l'oreille pour avertir Harold.
Reese : Finch ?
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Fin de journée
Reese : (Au téléphone.) Je viens de trouver notre homme.
Finch : Qu'est-ce qu'il raconte ?
 
INTÉRIEUR - Près d'un escalier - Fin de journée
Reese : (Descendant les escaliers.) Euh, rien pour l'instant. (Lisant l'identité de l'inconnu.) Turski, Leo Josef, avec un F. (Il s'approche de l'homme toujours inconscient, s'asseyant sur une marche.) Attendez. (Il ouvre grand la chemise et voit un tatouage en forme d'animal mythologique.)
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Fin de journée
Reese : (Au téléphone.) Ah, je sais qui détient Sam.
Harold semble intrigué par ce que lui dit John.
 
INTÉRIEUR - Dans les escaliers - Fin de journée
Reese : (En russe.) Szajka Pruszkeiw Dziewiec. Le SP-9. C'est... C'est un des pires gangs de l'Europe de l'Est.
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Fin de journée
Harold : Vous avez déjà eu à faire à eux par le passé ?
Reese : (Au téléphone.) Ils trafiquaient avec des guerriers Pashtun.
 
INTÉRIEUR - Dans les escaliers - Fin de journée
Reese : (Le poignet posé contre la rampe avec le portefeuille à la main.) Des armes contre de la drogue. Ils ont commis beaucoup de rapts à Varsovie. (Regardant vers l'homme au sol.) Et on dirait qu'ils viennent d'ouvrir une succursale à New York.
À la bibliothèque, Harold, toujours devant ses écrans, est de plus en plus pensif et inquiet.
Reese : (Prenant l'homme par la veste, il le relève.) Allez debout, je t'emmène en ballade.
 
INTÉRIEUR - Dans l'appartement de Christina - Fin de journée
Le corps de Christina se trouve dans un sac mortuaire, dont le médecin légiste le referme.
Médecin légiste : J'ai tout ce qu'il me faut, lieutenant.
Carter : (L'homme quitte la pièce pendant qu'elle rentre dans l'appartement.) Merci. (Regardant dans la pièce.) Lieutenant Carter, j'ai eu le message.
Olson : (Notant ses constatations sur son calepin.) Salut, moi c'est Olson. J'ai du nouveau pour toi. (Se tournant vers elle.) Au sujet d'un beau gosse blanc d'1 mètre 90 qui se trimballe en costume. (Carter s'avance dans la pièce.) Le concierge l'a vu sortir quand l'alerte a été donné.
Carter : (Hors cadre.) On a enregistré l'appel ?
Olson : Oh, peine perdue. Il n'a pas dit un mot. Le légiste dit qu'elle est morte depuis deux heures. (Pendant que Carter observe les affaires posées dans la pièce.) Tu crois que le beau gosse est le tueur ?
Carter : Non, je crois qu'il a appelé les secours.
Olson : (Pendant que Joss se rend vers le mur où se trouve l'impact de balle.) OK. La victime est une immigrée de Porto Rico. Pas de famille, pas de petit ami. Moi qui pensais que tu allais régler ça vite fait. (Il se met à ricaner.)
Carter : (Se rendant dans le couloir d'entrée.) Comment gagner-t-elle sa vie ?
Olson : (Vérifiant ses notes pendant que Carter continue son inspection.) Oh, elle était nourrice dans les beaux quartiers. Des agents interrogent ses clients. Alors, si ce type n'est pas le tueur, qu'est-ce qu'il faisait ici ?
Carter ne dit rien mais elle se pose exactement la question, voulant certainement avoir la réponse.
Juge Gates : (Hors cadre.) : Christina a été assassinée ?
 
INTÉRIEUR - Maison des Gates - Soirée
À l'entrée de sa maison, un des agents de police informe et interroge le juge au sujet de la mort de Christina.
Juge Gates : (Sous le choc.) Oh, Seigneur. C'est... Elle n'était pas là quand Sam est rentré.
Policier : Sam ?
Juge Gates : Mon fils. Elle n'était pas là... quand il est rentré de l'école, alors il m'a appelé et j'ai quitté mon bureau. Là, il joue dans sa chambre.
Policier : (Il hoche la tête en guise d'acquiescement.) Merci beaucoup, monsieur le Juge.
L'agent s'en va en rangeant son stylo dans sa poche. Gates referme la porte, puis une autre. Il s'avance et John se trouve à ses côtés, adossé au mur, les bras croisés.
Juge Gates : (Commençant à réaliser.) Christina était... (Sur le point de pleurer.) Elle était... Elle était là avec nous, la nuit où Elizabeth est morte. (En pleurant.) Elle était si gentille avec Sam. Elle était si jeune.
Reese : (Tentant de le réconforter.) Hey, il est en vie, d'accord ? Tant qu'ils auront besoin de lui, Sam restera en vie.
Juge Gates : (Sceptique.) Vous n'en savez rien.
Reese : (Se dirigeant vers Gates.) J'ai besoin de votre aide. Vous avez entendu parler du Szajka Pruszkeiw Dziewiec, le SP-9.
Juge Gates : (Se tournant vers John.) Qui êtes-vous ? Un ancien flic ? Du FBI ?
Reese : J'ai de l'expérience dans ce genre de situation. C'est tout ce que je peux vous dire.
Juge Gates : (Il n'est pas vraiment convaincu.) Ah oui ? Et qu'est-ce qui prouve que vous serez à la hauteur ? Je devrais peut-être rappeler ces agents de police et leur dire la vérité ?
Reese : Je sais me rendre invisible, je peux agir sans que l'on me repère. (Se rapprochant de plus en plus de Gates.) Et pour votre gouverne, je n'interviens pas pour de l'argent. (Sur un ton menaçant, il réitère sa question.) Alors maintenant, avez-vous entendu parler d'un gang appelé le SP-9 ?
Juge Gates : (Après une pause et à voix basse.) Non. Qui sont ces gens ?
Le téléphone du juge Gates se met à sonner, le faisant se retourner.
Reese : (Regardant vers le téléphone.) C'est eux.
Continuant de sonner, Gates et John se rapprochent et le juge décroche.
Juge Gates : Allô ? (John écoute la conversation en se mettant près de l'oreille gauche du juge.)
 
INTÉRIEUR - Dans un endroit inconnu - Soirée
Un homme, dont on ne voit qu'une partie du visage, est assis et parle avec un accent russe.
Koska : Vous êtes seul ?
Juge Gates : (Au téléphone.) Oui. Je veux avoir la preuve que mon fils est vivant.
 
INTÉRIEUR - Dans la maison des Gates - Soirée
Juge Gates : Passez-lui le téléphone.
Un bruit s'entend montrant que le ravisseur passe le téléphone à Samuel Gates Jr.
Samuel : (Au téléphone.) Papa ?
Juge Gates : Sam ? Tu n'es pas blessé ?
Samuel : (Effrayé.) Papa, je veux rentrer à la maison.
Le ravisseur reprend le téléphone à Samuel.
Juge Gates : (Ne l'entendant plus, il panique pendant que John écoute toujours attentivement.) Sam ? Sam ?
Koska : Je vous rassure, il va bien.
 
INTÉRIEUR - Dans un endroit inconnu - Soirée
Koska : (Son visage est complètement visible désormais.) C'est un garçon intelligent, comme son père. Qu'il a l'esprit vif.
 
INTÉRIEUR - Dans la maison des Gates - Soirée
Juge Gates : (Au téléphone.) Combien ? Je donnerais tout ce que j'ai.
 
INTÉRIEUR - Dans un endroit inconnu - Soirée
Koska : (Au téléphone.) Vous voyez ? L'esprit vif. Mais malheureusement pour vous, votre argent ne nous intéresse pas. Tout ce que l'on veut, c'est un léger coup de main.
 
INTÉRIEUR - Dans la maison des Gates - Soirée
Koska : (Au téléphone.) Vous présidez un procès ces jours-ci.
 
INTÉRIEUR - Dans un endroit inconnu - Soirée
Koska : Le ministère public contre Angela Markham. A l'issue du procès, elle doit être libre.
 
INTÉRIEUR - Dans la maison des Gates - Soirée
Juge Gates : (Surpris par la demande.) Quoi ?
Koska : (Au téléphone.) Si vous voulez revoir votre fils...
 
INTÉRIEUR - Dans un endroit inconnu - Soirée
Koska : Angela Markham doit être innocentée... (regardant vers Samuel) ou il meurt.
Le ravisseur coupe la communication.
 
INTÉRIEUR - Dans la maison des Gates - Soirée
Le juge raccroche le téléphone à son tour.
Juge Gates : (Ne comprenant pas très bien.) Angela Markham ? Elle a renversé un type dans un parking souterrain. C'est... (Se tournant vers John.) C'est un accident avec délit de fuite.
Reese : Eh bien maintenant, ça devient une piste qui peut nous mener à votre fils. (John s'en va.)
 
INTÉRIEUR - Dans un endroit inconnu - Soirée
L'homme repose le téléphone sur son bureau. Pendant ce temps, Samuel Gates Jr est assis sur un simple lit, près d'un radiateur, recroquevillé sur lui-même, le regard perdu et paniqué.

_________________
"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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MessageSujet: Re: Script VF - 1X05 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 1X05 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeSam 18 Juil - 13:12

SÉQUENCE - Mosaïque d'images ; Marches du palais de justice - Caméra n°7 - 8 heures 20 minutes 59 secondes
Juge Gates : (Hors cadre.) Angela Markham est cadre dans une société d'informatique...
 
EXTÉRIEUR - Près du palais de justice - Matinée
Angela Markham sort d'une voiture pour se rendre à son procès. Elle est accueillie par son avocat.
Avocat : Bonjour Angela.
Angela Markham : (Hochant la tête.) Bonjour.
Juge Gates : (Hors cadre.) ...située dans le centre d'affaires ? Il y a six semaines, elle est sortie ivre du pot de départ d'un collègue...
 
INTÉRIEUR - Dans un restaurant - Matinée
John et le juge se trouvent dos-à-dos, où Gates donne le dossier d'accusation sur Angela Markham.
Juge Gates : Et elle a renversé un expert-comptable. Elle est accusée de conduite en état d'ivresse et d'homicide involontaire. C'est un banal accident. Quel est le rapport entre cette femme et les ravisseurs de mon fils ?
Reese : Je n'en sais rien, mais il n'y a pas que la vie de Sam qui soit menacée. Ils prévoient de vous tuer, vous aussi.
Juge Gates : Comment le savez-vous ? D'où tenez-vous vos renseignements ?
Reese : D'une source qui ne se trompe jamais. Vous ne devez pas croire les ravisseurs. Ce sont des criminels. Si vous voulez qu'on sauve votre fils, il va falloir laisser une chance de les atteindre.
Juge Gates : L'audience reprend dans 30 minutes. Alors, qu'est-ce que je fais ?
Reese : Gagner du temps. Faites-leur croire que... que vous coopérez. J'ai besoin de temps. (Il quitte sa place.)
 
SÉQUENCE - Sud-Est - Caméra n°15 - 8 heures 43 minutes 26 secondes
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Matinée
Finch : (Assis derrière son bureau.) Ce n'est pas un simple gang, c'est une véritable multinationale.
Reese : (Debout, à côté d'Harold, il est pensif.) Hmm. (Harold tournant vers lui.)
Finch : (Regardant de nouveau son écran, les mains sur le clavier.) Le SP-9 est actif dans au moins 18 pays, en Europe, en Asie.
Reese : Quand Interpol a éliminé la mafia de Pruszkow, ils se sont méfiés. Ils ont caché leurs tatouages ou intégré la discipline, l'usage d'ordinateurs.
Finch : Ils ne laissent aucune empreinte numérique. Je n'ai rien qui puisse me mettre sur la piste du petit Sam.
Reese : Concentrez-vous sur elle. (Montrant la photo de Markham qui se trouve sur un des écrans, ainsi que sur l'un des articles sur le gang ; hors cadre.) Il y a forcément un lien entre cette fille et le gang. Et si vous voulez mon avis : (Harold reste attentif) le type avec qui elle couche est sûrement haut placé au SP-9. (Retour sur John.) Et peut-être même qu'il sait où se trouve Sam.
John commence à partir en prenant sa veste au passage.
Finch : Et pendant que je me penche sur la fille, qu'est-ce que vous allez faire ?
Reese : (Quittant la bibliothèque, il répond à Harold.) Je vais m'occcuper des autres.
 
SÉQUENCE - Parking zone F - Caméra n°4 - 8 heures 52 minutes 42 secondes
John, dont la caméra le montre avec un carré jaune, s'approche d'une voiture et commence à ouvrir le coffre.
EXTÉRIEUR - Sur un parking - Matinée
John ouvre le coffre de la voiture et s'y trouve l'un des ravisseurs, attaché et la bouche bâillonnée avec un morceau de scotch, tentant de se débattre.
Reese : (Tenant la porte du coffre, il discute avec l'homme.) Aucun des types que j'ai interrogé n'a résisté plus de seize heures. (L'homme tente de dire quelque chose, mais ne peut pas.) Ah, tu n'es pas de taille à battre le record. Tu veux discuter ? (Le ravisseur essaie encore mais impossible, John répond sur un un ton ironique.) Bon, c'est que tu dois être bien là-dedans. (Il ferme le coffre, laissant encore l'homme enfermé.
 
INTÉRIEUR - Dans le commissariat - Matinée
Joss se trouve assise à son bureau lorsque Lionel la rejoint.
Fusco : Une nouvelle affaire ?
La photo et le dossier sur la mort de Christina se trouve sur le bureau de Carter.
Carter : Apparemment. C'est notre ami en costard qui l'a signalée. (Se tournant vers Lionel.) La victime est une nourrice du Bronx, assassinée chez elle. 
Fusco : (Prenant le schéma de l'impact de balle.) Le tueur a récupéré les balles ?
Carter : Juste celle-ci. Et c'est peut-être quelqu'un d'autre que le tueur.
Le téléphone de Lionel se met à sonner.
 
SÉQUENCE  - Bureau - Caméra n°7 - 8 heures 56 minutes 34 secondes
Vu de la caméra du commissariat, Lionel et Joss ont tous les deux un carré blanc autour d'eux.
 
INTÉRIEUR - Dans le commissariat - Matinée
Lionel regarde son téléphone qui est toujours en train de sonner.
Fusco : (Donnant la mauvaise identité de l'interlocuteur, alors qu'en réalité c'est John.) C'est mon ex, une seconde. (Il s'en va sous le regard de Joss, puis prend la communication, à l'abri des regards.) Tu as vraiment l'art de m'appeler au mauvais moment.
Reese : (Au téléphone.) Le rapport balistique, lieutenant.
Fusco : (Jetant un regard vers Joss, puis reparle à John.) Que dalle. On n'a rien sur cette arme, mais je peux te dire que Carter s'intéresse à l'enquête. Dis, il y a un lien entre ce meurtre et le kidnapping ?
Reese : (Au téléphone ; pendant ce temps, Joss regarde à son tour vers Lionel.) J'appellerai si j'ai besoin d'autres choses.
Fusco : Hey, une seconde, tu as besoin d'aide sur ce coup-là. Si j'identifie qui a tué la nourrice, cela peut t'aider à retrouver le gosse, je me trompe ?
Reese : (Au téléphone.) Je vais te donner un moyen de me contacter. Tiens-moi au courant (Lionel surveille si quelqu'un arrive) et éloigne Carter de mon chemin.
Lionel raccroche son portable et rejoint le bureau de Joss.
Fusco : (Regardant les pièces sur la table.) Alors, qu'est-ce qu'on a ?
Carter : (Prenant une photo de l'impact de balle dans la main gauche et celle de la nourrice assassinée dans l'autre.) J'ai d'abord pensé à un crime passionnel, mais en général, il y a de la casse. Là, c'était propre, presque trop en fait.
Fusco : (Pointant l'index vers la photo des impacts de balle.) Regarde l'aspect des impacts. C'est rare qu'un type fou de rage utilise un silencieux. Crime passionnel, mon cul. Ton tueur, c'est un pro.
Carter : (Regardant vers Lionel.) Prends une chaise.
 
INTÉRIEUR - Tribunal - Dans une salle d'audience - Journée
Harold, assis dans l'espace réservé au public, appaire avec succès, le portable d'Angela Markham.
Huissier : (Hors cadre.) Veuillez vous lever. (Pendant que Markham regarde son portable, tout en se levant.) L'honorable juge Gates (toute l'assemblée se lève, y compris Harold), président de la cour.
Le juge arrive puis s'assoit dans son siège.
Huissier : Veuillez vous assoir. (Tout le monde se rassoit, même Angela Markham qui semble confiante.)
Le juge s'installe et prend la photo de son fils dans la main, inquiet.)
Juge Gates : Dans l'affaire du ministère public (Markham sourit) contre Angela Markham, l'audience est ouverte. (Il frappe avec le marteau de la justice.)
 
SÉQUENCES - Mosaïque d'images ; Rear Lot S - Sécurité H - 10 heures 23 minutes 04 secondes ; Lot U - Sécurité N - 10 heures 23 minutes 06 secondes
 
EXTÉRIEUR - Sur un terrain - Matinée
Le véhicule, où se trouve le ravisseur, est conduit par John. Ce dernier roule vite, tout en faisant des tours mêlés de dérapages. Il s'arrête puis ouvre à nouveau le coffre.
Reese : (L'homme a l'air d'être à la fois paniqué et en sueur.) Salut, Leon. Chouette ballade, hein ?
L'homme semble étouffer, John en profite pour lui enlever le scotch de la bouche.
Leon : (Reprenant son souffle.) Ah.
Reese : Bon alors, (montrant un sachet contenant à manger) soit tu dégustes ce bon hamburger, soit on retourne faire un petit tour. Tout ce que je veux, c'est que tu m'aides à retrouver un gosse apeuré.
Leon : Je ne sais vraiment pas où il est, je le jure.
Reese : Qui est Angela Markham ? Quel lien elle a avec le SP-9 ?
Leon : (Apeuré.) Je... je n'ai jamais entendu ce nom. Et le gosse, je... je ne sais pas ce qu'ils veulent en faire.
Reese : Bref, tu ne sais pas grand-chose.
Leon : C'est leur méthode. On travaille par petite équipe, des cellules.
Reese : Alors, qui est dans la tienne ? Les noms complets.
Leon : On utilise des pseudos bien sûr. Kalachnikov, Krakov, Sops, Ziom. Ecoute, on est quatre, c'est tout ce que je sais. (Devenant de plus en plus remuant, il parle sur un ton énervé.) Allez, maintenant, laisse-moi sortir.
Reese : (Commençant à fermer la porte du coffre.) Non, pas d'infos, pas de cadeau.
Leon : (Il cède.) Non, non, non, non, ferme pas, attends. (John relève la porte.) Je connais une adresse. (John s'impatiente.) C'est au 3185 Lorimer. C'est là qu'on paie.
Reese : (Lançant le sachet sur le corps de Leon, alors qu'il a toujours la bouteille d'eau dans la main.) Parfait. (Il referme entièrement le coffre de la voiture.)
Leon : (Hors cadre ; en criant.) Hey ! Comment je fais pour manger ?
Reese : Je te laisse imaginer.
 
INTÉRIEUR - Tribunal - Dans la salle d'audience - Matinée
Policier : (Dans le box des témoins.) J'ai remarqué un 4X4 blanc qui roulait vite et pas bien droit.
Dans le public, Harold écoute attentivement le témoignage, les mains posées sous son menton. Il jette un regard vers Angela Markham
Policier : (Hors cadre.) J'ai arrêté le véhicule pour contrôler le taux d'alcoolémie de la conductrice. (Markham écoute, mais pas à l'aise.)
Ramirez : (Hors cadre ; le juge Gates regarde aussi vers Markham.) Qu'avez-vous vu en approchant de la voiture ?
Policier : Du sang, sur l'aile avant-gauche.
Avocat de la défense : (Se levant.) Objection ! Ce n'est pas un élément de preuve. (L'avocate de l'accusation se retourne vers lui.)
Juge Gates : Objection retenue.
Un malaise commence à s'installer entre le juge et l'avocate, pendant que Markham semble de plus en plus confiante.
Ramirez : (Reformulant sa question, sous les yeux d'Harold qui regarde vers le juge.) Euh, dans quel état était le véhicule ?
Policier : (Hors cadre ; Markham bouge ses lèvres, contente mais ne le faisant pas trop montrer.) L'avant était abîmé, il y avait des traces rouges qui semblaient être du sang.
Avocat de la défense : (Se relevant.) Objection, Votre Honneur.
Juge Gates : Retenue.
Ramirez est surprise par cette décision, mais elle continue tout de même l'interrogatoire du témoin.
Ramirez : Et ensuite, qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Policier : (Hors cadre ; Markham est toujours dans la même position.) La conductrice est sortie du véhicule, elle paraissait ivre.
Avocat de la défense : (Il reste cette fois assis.) Objection !
Juge Gates : Retenue.
Ramirez : (Exaspérée.) Votre Honneur.
Juge Gates : (Enlevant ses lunettes.) Écoutez maître, (pas vraiment à l'aise) je vous accorde un délai supplémentaire, pour mieux préparer votre témoin. (Markham commence à douter.) On reprendra demain à 10 heures.
Pendant que le juge frappe la fin de la séance avec le marteau, Ramirez, dépitée, ne semble pas comprendre. Harold se lève.
 
INTÉRIEUR - Dans le bureau du juge Gates - Matinée
Gates rentre dans son bureau et reste sur place, jusqu'à ce que son téléphone se mette à sonner. Il enlève sa robe de magistrat puis se rend d'un pas vif vers son bureau, et s'installe dans son fauteuil. Hésitant, il décide finalement à prendre l'appel.
Juge Gates : (Au téléphone.) Juge Gates.
 
INTÉRIEUR - Dans un endroit inconnu - Matinée
Koska : (Au téléphone.) Je suis très déçu, Votre Honneur.
 
INTÉRIEUR - Dans le bureau du juge Gates - Matinée
Juge Gates : (Au téléphone.) Qui vous a dit où me joindre ? C'est elle ? Et d'ailleurs, qui est Angela Markham pour vous ?
 
INTÉRIEUR - Dans un endroit inconnu - Matinée
Koska : (Au téléphone.) Vous ne tenez pas vraiment à revoir votre fils ?
 
INTÉRIEUR - Dans le bureau du juge Gates - Matinée
Juge Gates : (Au téléphone.) Passez-le moi.
Koska : (Au téléphone.) À condition...
 
INTÉRIEUR - Dans un endroit inconnu - Matinée
Koska : (Au téléphone.) ...que vous cessiez de nous faire perdre notre temps.
 
INTÉRIEUR - Dans le bureau du juge Gates - Matinée
Juge Gates : (Au téléphone.) Ecoutez, (après une pause) si je ne joue pas finement, l'accusation fera appel. Si vous voulez qu'elle soit libre, il faut mettre toutes les chances de son côté.
 
INTÉRIEUR - Dans un endroit inconnu - Matinée
Koska : (Au téléphone.) Faites-ça bien... et vite. Et surtout n'oubliez pas ce qui est en jeu.
 
INTÉRIEUR - Dans le bureau du juge Gates - Matinée
L'homme raccroche. Le juge pose le combiné sur son socle lorsque son portable fait des bips, annonçant l'arrivée d'un message. Il le prend dans sa main droite, et voit une photo de son fils, en vie mais menacé de mort à cause de l'arme posée sur une table à côté. Gates est triste en la voyant.
 
INTÉRIEUR - Tribunal - Dans un couloir - Matinée
Le portable d'Harold émet un bip également. En le regardant, il voit à son tour la photo de Samuel Gates Jr. Il se remet à marcher, ayant l'air déterminé.
 
EXTÉRIEUR - Dans la rue - Journée
Angela Markham se trouve sur le trottoir, suivi de près par Harold, marchant d'un pas rapide.
Finch : (Au téléphone avec John.) Le temps va nous manquer, Monsieur Reese.
Reese : (Au téléphone.) Vous avez trouvé quelque chose sur Angela ?
Finch : (Toujours en train de suivre Angela Markham.) Je suis en train de fouiller dans ses contacts et dans ses mails. Vous progressez avec le gang ?
Reese : (Au téléphone.) Leon Turski m'a donné une adresse. (Le portable de Markham se met à sonner. Elle continue de marcher alors qu'Harold s'est arrêté.) J'y serais bientôt.
Le portable d'Harold, que ce dernier tient dans la main, se met à sonner à son tour. Angela Markham se met à courir et décroche, Harold en faisant de même, écoutant la conversation.
Koska : (Au téléphone.) Voilà, c'est quasiment fait.
Angela Markham : (S'arrêtant et se tournant, elle parle sur un ton énervé.) Je t'en prie, je ne suis pas stupide. Rien n'est fait tant que je ne suis pas acquittée.
Koska : (Au téléphone.) C'est mauvais pour le business.
Harold, entendant les propos de Koska, semble être intrigué et inquiet.
 
INTÉRIEUR - Dans un endroit inconnu - Journée
Koska : (Au téléphone ; il est lui-même agacé.) Mes clients se posent des questions.
 
EXTÉRIEUR - Dans la rue - Journée
Angela Markham : (Au téléphone.) Ce n'est pas mon problème.
 
INTÉRIEUR - Dans un endroit inconnu - Journée
Koska : (Au téléphone ; il commence à s'énerver.) Non, c'est toi le problème.
 
EXTÉRIEUR - Dans la rue - Journée
Koska : (Au téléphone.) Toute l'opération est compromise parce que mademoiselle a trop picolé. Angela est gênée alors qu'Harold, écoutant toujours, s'arrête et se tourne, devenant de plus en plus inquiet à mesure que lui parviennent les informations.
Angela Markham : (Hors cadre ; au téléphone.) Comme personne ne peut me remplacer, notre marché tient toujours. (Retour sur Angela.) S'il y a une issue favorable au procès, alors tout reprend, le business comme d'habitude. (Elle raccroche le portable en coupant la communication.)
 
INTÉRIEUR - Dans un endroit inconnu - Journée
Koska éteint à son tour son portable mais de manière très irritée.
 
SÉQUENCES - Caméra de l'East River - 22 heures 8 minutes 12 secondes ; Caméra du toit - XF 13 - Sud - 22 heures 20 minutes 55 secondes ; 34ème étage - Balcon - Accès au toit - 22 heures 36 minutes 21 secondes
 
EXTÉRIEUR - Près d'un appartement - Soirée
John se rend à l'adresse indiquée par Leon Turski. Regardant autour de lui, il ouvre le portillon et descend des escaliers. Il casse le cadenas d'une grille. Il entre dans l'appartement, arme à la main par mesure de sécurité, puis avance dans le couloir. Un homme arrive juste derrrière lui, le voit et lui tire dessus une fois. John n'a pas le choix que de riposter, mais cette fois-ci à deux reprises. L'inconnu pousse un cri puis tombe au sol. John va le rejoindre et le relève, le plaque contre le mur, mais l'homme cri de douleur.
Reese : (Le tenant par la chemise, il est plutôt en colère.) Où est le gosse ?
Homme : (Ayant du mal à parler.) Je n'en sais rien.
John lui donne un coup de poing, l'assommant en le faisant tomber au sol. Il force la porte et entre dans une pièce, toujours l'arme à la main, et découvre l'emplacement du trafic. Il s'agit du blanchiment d'argent, d'où la présence de l'arsenal avec énormément de billets entreposés.
Reese : Finch. Je viens de trouver un moyen de les atteindre.
 
SÉQUENCE - Mosaïque d'images ; Appel entrant : 646-XXX-8832 - GPS : 35.196/168.224
Koska : (Au téléphone.) Elle a trouvé le fric et c'est lui qui l'a pris.
 
INTÉRIEUR - Dans un endroit inconnu - Soirée
Koska : (Au téléphone.) Il me manque deux hommes et un demi-million de dollars. (Le jeune Samuel a de plus en plus peur, alors que l'homme s'énerve de plus en plus.) Quelqu'un s'en prend à l'organisation, je veux savoir qui. (Il raccroche et parle avec ses associés, très en colère.) Contactez vos équipes ! Changement de plan.
Il balance le téléphone vers Samuel, qui se décale de justesse, l'appareil se cassant sur le mur et tombe au sol.
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Soirée
John déverse, sur le bureau d'Harold, qui se trouve assis, les billets qu'il a récupérés et mis dans un sac poubelle.
Finch : (Il prend un billet dans sa main droite, puis le repose.) Au moins, on sait pourquoi ils n'ont pas réclamé d'argent.
Reese : (Regardant vers Harold, puis pointant son bras sur le côté.) J'ai trouvé six sacs comme celui-ci. Ça peut servir de monnaie d'échange contre Sam.
Finch : (Regardant l'argent.) Oh, pour eux, ce n'est sûrement que de la menue monnaie. (Levant la tête pour trouver le regard de John.) Angela n'est pas la maîtresse du kidnapper, elle fait du business avec lui. (John s'assoit à côté de lui.) La société d'informatique, où elle travaille, est spécialisée dans les logiciels bancaires qui servent à lutter contre le blanchiment d'argent.
Reese : Et je viens de trouver une montagne de petites coupures.
Finch : J'ai consulté leurs archives. J'ai vu qu'elle avait supervisé, en 2009, l'installation d'un de ses logiciels à la "OneState Bank". Si elle a conservé un accès, il lui est très facile de couper le système de protection d'un simple clic.
Reese : (Comprenant la manœuvre.) Et le SP-9 en profite pour blanchir son argent (il se relève) auprès d'une très grande banque.
Finch : Ils ne laissent pas de trace numérique (levant la tête) parce qu'ils paient tout comme ça, tout : voitures, loyers, avocats et si on parvient (hors cadre ; vue d'un écran avec le site de la "OneState Bank") à accéder à ces comptes, on aura (retour sur Harold) bien plus qu'une monnaie d'échange, croyez-moi. On aura un moyen de retrouver Sam Junior.
 
SÉQUENCE : Marches du palais de justice - Caméra n°7 - 8 heures 43 minutes 24 secondes
John et le juge Gates montent les marches vers l'entrée du palais, discutant ensemble.
Juge Gates : Ils savent que je fais durer.
Reese : (Se retournant.) On y est presque. (Il se met à côté de Gates.) Alors, essayez de tenir encore un peu.
Juge Gates : Vous avez eu votre chance, je ne joue pas avec la vie de mon fils.
Reese : (Prenant le juge Gates par la manche, lui parlant en aparté.) Ils vous tueront tous les deux dès qu'ils auront eu ce qu'ils veulent. Je peux sauver votre fils, mais il faut que vous ayez confiance en moi.
Le juge va vers le palais de justice, laissant John seul, qui comprend qu'il a échoué.
 
INTÉRIEUR - Tribunal - Dans une salle d'audience - Matinée
Juge Gates : (Rendant sa décision, alors que se trouve à côté de lui la vidéo de l'accident.) Après mûre réflexion, j'annule ma décision. Cette preuve n'est pas recevable.
Ramirez : (Stupéfaite, elle se lève, pendant que l'avocat de la défense prend des notes.) Votre Honneur.
Juge Gates : (Hors cadre.) Elle ne répond pas aux critères de pondération, maître. (Retour sur Gates.) Cette vidéo risquerait d'influencer le jury contre Mademoiselle Markham. (Cette dernière semble satisfaite.)
Ramirez : (Toujours debout.) Dans ce cas, je demande l'annulation du procès.
Juge Gates : Rejeté.
Ramirez : (Insistante.) Votre Honneur.
Juge Gates : Approchez !
Les avocats des deux parties s'approchent vers le juge.
Juge Gates : Il y a un problème, maître ?
Ramirez : Avec tout le respect que je vous dois, Votre Honneur, mais bon sang, qu'est-ce qu'il se passe ici ?
Juge Gates : (Se faisant menaçant.) Encore un mot et c'est un outrage à magistrat. (Elle est très surprise mais il continue.) Je n'hésiterais pas à vous mettre un blâme s'il le faut. Croyez-moi, maître Ramirez, sur ces questions, je suis intransigeant.
Ramirez : (Déçue et restant sans voix.) Rien à ajouter. L'accusation est terminée. (Elle regarde avec insistance l'avocat de la défense, retournant à sa place.)
Pendant que l'avocat de la défense retourne s'assoir, le juge regarde vers Angela. Celle-ci a le regard déterminé, et Gates baisse la tête, s'en voulant presque.
 
INTÉRIEUR - À la "OneState Bank" - Matinée
Harold passe un badge d'accès dans une borne, accèdant ainsi à la salle des serveurs.
 
SÉQUENCE - Salle des serveurs C - 10 heures 25 minutes 57 secondes
Harold, ayant un carré jaune autour de lui, pirate les serveurs afin d'accéder aux comptes.
 
INTÉRIEUR - À la "OneState Bank" - Matinée
Harold continue son travail lorsqu'un employé arrive.
Employé : (Plongé dans son dossier, il regarde vers Harold, surpris de le voir.) Hey, qu'est-ce que vous faites ? Ces données sont confidentielles.
Finch : (Continuant de taper sur le clavier.) Plus maintenant, on s'est fait pirater.
Employé : Quoi ? (Se penchant vers l'ordinateur.) Ils ont contourné le pare-feu ?
Finch : Il ne faut pas vous gêner.
Employé : (Oubliant de demander l'identité d'Harold, il se rattrape.) Euh, euh, vous êtes qui d'abord ?
Finch : (Sur un ton mécontent.) Étant donné qu'on m'a demandé de régler ce problème (relevant la tête, il jette un regard vers l'homme) à votre place, je dirais que je suis votre successeur. (Il se replonge sur son travail et continue de taper sur le clavier.)
 
EXTÉRIEUR - Sur un parking - Après-midi
John ouvre le coffre de la voiture et déverse de l'eau sur les deux hommes qu'il séquestre, se protégeant comme ils le peuvent.
Reese : Un petit tour à l'hôpital ne vous ferait pas de mal. Où est le gamin ?
Homme : (Vexé) Je n'en sais foutrement rien, je te l'ai déjà dit.
Reese : Et le nom de ton patron, tu t'en souviens ?
Homme : J'ai une femme et des gosses, toi aussi, tu comptes les butter. Eh bien, parce que lui, il le fera.
Reese : Tu as mis deux chats dans le même sac ?
Homme : Comment ça ?
Reese : (Regardant vers Leon.) Tu veux sortir ?
Leon lui fait un petit signe de la tête, acquiescant. John prend son canif et coupe le lien, lui détachant ainsi les mains.
Reese : (Pointant le canif vers l'homme.) Trouve-moi le nom de ton patron.
Leon relève sa main, tout en la secouant, il se met à frapper son compagnon d'infortune.
Homme : Hey, attend. (Il commence à souffrir pendant que John ferme le coffre.)
 
INTÉRIEUR - Dans le commissariat - Après-midi
Fusco : (Se trouvant à son bureau, il interpelle Carter.) Hey Carter, (faisant signe de la main), viens voir, j'ai quelque chose. (Joss quitte son bureau et va le rejoindre, Lionel regardant une image d'une caméra de vidéosurveillance sur son ordinateur.) En cherchant bien, j'ai trouvé une épicerie près de chez la nourrice, équipée d'une caméra sur la rue et regarde, (montrant l'image à Carter, datant du 20 octobre 2011, à 1 heure 19 minutes 15 secondes), elle est reliée au serveur de la police. Là, c'est à peu près l'heure du crime. (Pointant du doigt vers la voiture.) Qui voit-on ? Un type blanc aux cheveux longs avec des gants. Et c'est peut-être le tueur.
Carter : (Sceptique.) Ou juste quelqu'un qui porte des gants. Qu'est-ce qui te fait croire que ce type aux cheveux longs est notre homme ? (Lionel ne donne pas de réponse, elle se relève.) Tu as des détails que je n'ai pas ?
Fusco : J'ai eu une intuition. J'ai vérifié la plaque pour avoir un nom, (regardant vers Joss), mais j'ai eu celui d'une société. La Colfield Holdings. C'est à Brooklyn.
Carter : (Rejoignant sa place.) Eh bien, allons-y.
Lionel sort son téléphone de sa poche, se lève et commence à taper sur le clavier.
 
EXTÉRIEUR - Sur un parking - Après-midi
Leon est en train de manger son hamburger alors que John converse avec Harold.
Reese : (Au téléphone.) Finch, j'ai enfin un nom, Jarek Koska. À ce qui paraît, c'est le patron. (Remettant la bouteille d'eau dans le coffre et le ferme.)
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Après-midi
Finch : (Assis à son poste de travail.) Eh bien si c'est le cas, il est discret. Il n'a pas de compte à son nom. (La recherche qu'il a effectuée, vue sur son ordinateur, confirme ce qu'il vient de dire.) L'opération est titanesque. Tous les jours à 5 heures du matin, Angela déconnecte le logiciel de la banque pendant trois minutes.
 
EXTÉRIEUR - Sur un parking - Après-midi
Finch : (Au téléphone ; John mettant son doigt sur l'oreillette.) Des millions de dollars sont disposés en toute discrétion.
John regarde devant lui, comprenant l'ampleur du trafic.
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Après-midi
Finch : Le SP-9 ne blanchit pas uniquement son argent, ils ont aussi une centaine de clients. (Regardant la liste sur son écran.) Tous des criminels, c'est certain. Si Koska utilise une société-écran, il va me falloir des heures pour la trouver.
 
EXTÉRIEUR - Sur un parking - Après-midi
Le téléphone de John bipe, lui annonçant un message de Lionel, à 15 heures 32 minutes.
Reese : (En voix-off.) Le tueur de la nourrice est lié à la Colfied Holdings. (À Harold.) Finch, essayez Colfield.
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Après-midi
Harold fait une recherche en tapant le nom de "Colfield", et il trouve 34 résultats.
Finch : (A John.) Ils ont un très gros compte. Ils utilisent l'argent pour acheter... (après une pause) des avions, des bateaux, des biens immobiliers. La plupart ici même à New York.
 
EXTÉRIEUR - Sur un parking - Après-midi
Reese : C'est le SP-9. Faites la liste des propriétés. L'enfant est dans l'une d'elles.
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Après-midi
Finch : (Envoyant un message à John via l'ordinateur, grâce à une connexion cellulaire, qui est "413W. 83RD ST", avec la confirmation "Message envoyé".) Je vous envoie une adresse. Le bâtiment est à quelques pâtés de maisons de chez Gates. Ils ont acheté l'endroit tout juste deux jours avant l'ouverture du procès
Reese : (Au téléphone.) Si je retrouve Sam, le juge n'aura pas à se compromettre.
Finch : (Regardant les membres du jury arriver dans la salle d'audience, via la caméra installée sur place.) Alors, faites vite. Je crois que le jury va rendre son verdict.
 
SÉQUENCE - Parking B - Lot - Caméra 1 - 16 heures 14 minutes 24 secondes
 
EXTÉRIEUR - Près d'un bâtiment abandonné - Après-midi
Reese : (Marchant vers l'entrée du bâtiment.) Finch, si je n'ai pas appelé dans quatre minutes, alertez la police, (sortant son arme) envoyez-les ici et dites-leur pour Sam. (Il l'active.)
 
SÉQUENCE - Parking B - Lot - Caméra 1 - 16 heures 14 minutes 33 secondes
John continue de marcher alors que vue de la caméra, il a un carré jaune autour de lui.
 
INTERIEUR - Tribunal - Dans une salle d'audience - Après-midi
Harold s'assoit dans le public pour assister à l'épilogue du procès.
Juge Gates : (Hors cadre.) Veuillez vous le lever. (Les deux parties se lèvent.)
 
INTÉRIEUR - Dans le bâtiment - Après-midi
John arpente, arme à la main, les pièces du bâtiment à la recherche de Sam.
 
INTÉRIEUR - Tribunal - Dans une salle d'audience - Après-midi
Juge Gates : (À la présidente du jury.) Est-ce que le jury peut rendre son verdict ?
Présidente du jury : Oui, Votre Honneur.
Markham trépigne d'impatience.
 
INTÉRIEUR - Dans le bâtiment - Après-midi
John continue son inspection en étant toujours sur ses gardes, mais il ne trouve plus rien, si ce n'est qu'il ramasse une couverture. Il est arrivé trop tard, Sam n'est plus là.
 
INTÉRIEUR - Tribunal - Dans une salle d'audience - Après-midi
Juge Gates : (À la présidente du jury.) Nous vous écoutons.
Pendant ce temps, Harold reçoit le message de John disant qu'il n'a pas trouvé Sam. Il a le regard de plus en plus inquiet.
Présidente du jury : Nous déclarons l'accusé... (après une pause, pendant que Gates regarde vers Angela) non coupable pour tous les chefs d'accusation.
Angela Markham est soulagée à l'annonce du verdict, ce qui n'est pas vraiment le cas pour Ramirez, qui semble abattue. Markham remercie son avocat et se tourne vers le juge Gates, comprenant qu'il a fait une erreur.
 
EXTÉRIEUR - Sur les marches du palais de justice - Après-midi
Le juge Gates, après l'audience, quitte le palais de justice, en descendant les marches, et discute avec le ravisseur de son fils.
Koska : (Au téléphone.) Si vous voulez qu'on vous rende votre fils, venez seul, sans téléphone, sans GPS, sans arme. Si jamais je vois quelqu'un d'autre, je tue votre fils.
Il coupe la communication et Gates raccroche le téléphone. Ce dernier se retourne et voit Angela Markham et son avocat se féliciter pour la victoire.
Avocat : Tout est bien qui finit bien. (Serrant la main de Markham.) Allez célébrer ça. Je vous recontacterai.
Angela Markham : Allez, au revoir et encore une fois merci. C'était un plaisir.
Après les avoir vu, le juge se met à partir, inconscient du danger qui le guette.
Avocat : Je vous en prie.
Finch : (Arrivant juste derrière l'avocat et Markham, voyant qu'ils commencent à descendre les marches, et se séparer.) Donc, Angela Markham est libre et le juge, lui, va être exécuté. La Machine nous a donnés son numéro parce qu'elle savait que sa mort était prévue. Tout comme celle de son fils.
Reese : (Au téléphone.) La politique de la terre brûlée. Ils vont effacer leurs traces maintenant qu'ils ont eu ce qu'ils voulaient.
Finch : Il faut le prévenir.
Reese : (Au téléphone.) J'ai essayé, il ne m'a pas écouté.
Finch : Mais il faut qu'on fasse quelque chose.
Reese : (Au téléphone.) Bien sûr que oui.
John arrive alors que Markham s'apprêtait à partir.
Reese : (Mettant son arme à ses côtés pour qu'elle coopère.) Salut Angela. (Elle se retourne, sursautant de surprise.)
 
SÉQUENCE - Porte Marina Est - Caméra 3 - 18 heures 8 minutes 15 secondes
La voiture, où se trouve le juge Gates, arrive près de la rivière et s'arrête. Koska et ses hommes sont déjà présents. Gates en sort, s'avance alors que les ravisseurs en font de même.
Juge Gates : (Continuant à marcher, il se met à crier.) Je veux voir mon fils !
Koska : (Soupirant.) Hmm. (Il retourne à la voiture, ouvre la porte et fait descendre violemment Samuel Gates Jr, puis referme la porte, une arme à la main.)
Samuel : (Voyant son père, qui a un regard fermé.) Papa !
Juge Gates : Sam.
Koska en profite pour mettre l'arme sur la tête de Samuel, faisant hurler son père.
Juge Gates : Non !
Koska : Je vous laisse lui dire adieu.
Juge Gates : (Le suppliant.) Écoutez, je suis à vos pieds. J'ai suivi les consignes. (Koska maintinent le cou du petit Sam par le bras, prêt à tirer.) J'ai fait tout ce que vous attendiez de moi. (Sam regarde son père, complètement apeuré. Le juge tente de convaincre Koska.) Emmenez-moi mais, par pitié, épargnez mon fils.
Koska : (Chargeant l'arme.) Désolé. (S'apprêtant à exécuter Sam.) Votre Honneur.
Angela : (Interrompant la tentative d'assassinat) Arrêtez !
Le juge se retourne, deux des hommes de Koska visent vers John, qui arrive avec Angela, la menaçant avec l'arme.
Reese : Vous êtes Jarek Koska. (Hors cadre ; Koska est surpris pendant que le juge se retourne vers ce dernier.) Le numéro de votre compte bancaire est le 127-834-0102. (Continuant à avancer avec Markham.) L'an dernier, vous avez blanchi au moins 400 millions de dollars pour des cliens comme le MS-13, le cartel de Sinaloa et le gouvernement nord-coréen.
Koska : (Menaçant toujours le fils du juge.) Alors comme ça, vous avez cuisiné cette salope alcoolique. Dommage, vous ne le direz à personne d'autre. Ce n'est pas de chance pour vous.
Reese : Je ne suis pas seul.
Le portable de Koska se met à biper. Un message lui montre la liste de tous ses clients, dont les comptes ont été, théoriquement, vidés.
Reese : (Hors cadre.) Toutes les sommes ont été transférées sur un compte off-shore. (Retour sur John.) Faites exactement ce que je dis, et vous les récupérerez. (Koska ne semble pas content.) Mais si le juge et son fils ne s'en sortent pas en vie, chaque client figurant sur votre liste sera prévenu que vous avez perdu son pognon. Je n'aurais même pas à vous tuer, vos clients se battront pour le faire.
Le juge, puis Koska et enfin John continuent de s'observer, jusqu'à ce que le deuxième prenne une décision.
Koska : L'opération est cramée. (Relâchant le petit Sam, il parle à ses sbires.) Tuez-les tous.
Il s'en va pendant que John relâche Angela. Il tire sur les deux hommes, qui tombent au sol, criant de douleur. Samuel se met à courir puis est récupéré par John, ce dernier se tournant et tire sur un troisième qui chute à son tour. Des échanges de tir se font entre John et Koska, mais le premier arrive à le toucher, grimaçant de douleur. Le juge récupère son fils.
Samuel : (Content de retrouver son père.) Papa.
Tous les ravisseurs se retrouvent hors d'état de nuire.
Reese : (Gardant l'arme braqué sur les hommes, au cas où.) Monsieur le Juge, comment va-t-il ?
Juge Gates : (Tenant son fils.) Ça va.
Reese : Alors, rentrez chez vous.
Le juge et son fils commencent à courir vers la voiture. John s'approche de Koska, toujours au sol et blessé.
Reese : (À Koska.) C'est le temps idéal pour une ballade.
 
INTÉRIEUR - Tribunal - Dans une salle d'audience - Journée
Ramirez assiste à la fin de son audience, présidée par une magistrate. Elle se relève lorsqu'elle aperçoit un dossier portant le nom "Angela Markham", sur les comptes du SP-9, en lien avec Angela Markham. Derrière elle, Harold, qui est à l'origine de l'édition de ces documents, quitte la salle. L'avocate regarde autour d'elle, s'apercevant qu'elle peut enfin gagner ce procès, mais pour d'autres motifs plus graves cette fois-ci.
 
EXTÉRIEUR - Près de l'appartement où siégeait le trafic - Nuit
Une voiture de police arrive où en sortent Lionel et Joss.
Fusco : 3185 Lorimer. Ça appartient à la Coldfield. (Il sort son arme de service.)
Carter : (Sortant également la sienne, lorsqu'elle aperçoit un véhicule.) Et c'est la voiture du type aux cheveux longs.
 
INTÉRIEUR - Dans le bâtiment - Nuit
Ils entrent dans le bâtiment et Joss commence l'inspection, devançant Lionel.
Carter : C'est la police. Il y a quelqu'un ici ?
Elle ouvre la même porte où se trouvait l'argent blanchi, mais là, les deux policiers découvrent surpris Angela Markham, Jarek Koska et deux autres hommes, attachés et bâillonnés avec les preuves du trafic. Joss se retourne vers Lionel, n'y comprenant rien.
 
EXTÉRIEUR - Dans la rue - Nuit
Des voitures de police sont venues en renforts, gyrophares et sirènes mis en route, les policiers procèdent à l'arrestation des uns et des autres. John, se trouvant dans une voiture, regarde à travers le rétroviseur intérieur que cela s'est bien produit.
 
SÉQUENCE  - Section 4 - Caméra 3 - 12 heures 20 minutes 9 secondes
 
EXTÉRIEUR - Dans un parc - Le midi
Le juge et son fils jouent au football sous un soleil radieux.
Juge Gates : Allez, tire.
Le petit Samuel tire entre deux arbres et marque, sous les yeux ravis de son père.
Juge Gates et son fils : (Levant les bras.) But !
Samuel : Waouh !
Le juge court et va chercher le ballon et le pose sur sa tête.
Juge Gates : Whoo ! Ca fait 10 pour nous et 0 pour les arbres.
Samuel : (Il sourit.) Tu es vraiment bizarre.
Juge Gates : On continue ?
Samuel : (Tout content.) A fond !
Juge Gates : C'est parti !
Il lance le ballon avec son pied, son fils s'en va en courant le chercher. Pendant ce temps, John arrive à ses côtés, et Gates lui jette un regard.
Juge Gates : Je me demandais si je vous reverrais.
Reese : (En souriant.) Ah ça, je l’admets, garder le contact avec les gens, ce n'est pas mon fort.
Juge Gates : Comment vous remercier ?
Reese : (Se tournant vers le juge.) Vous n'êtes pas obligé de dire quoi que ce soit. (Le juge en fait de même.) Je préfère même que vous ne disiez rien.
Juge Gates : Ecoutez, je ne sais pas qui vous êtes au juste, ni pourquoi vous faites tout ça, mais je sais que si jamais on vous inquiétait, et ça finira par arriver, je ne pourrais rien faire pour vous protéger.
Reese : (Comprenant le sous-entendu.) Allez jouer avec votre fils. (Il s'en va.)
Le juge, voyant son fils s'amuser avec le ballon, se met à sourire.
 
SÉQUENCE - Section 4 - Caméra 2 - 12 heures 21 minutes 27 secondes
Pendant que le petit Samuel, qui a un carré blanc autour de lui, continue de jouer, John s'en va dans la direction opposée, avec un carré jaune.
 
INTÉRIEUR - Dans un restaurant - À midi
Harold est en train de lire, tout en prenant son déjeuner, lorsque John le rejoint et s'assoit en face de lui.
Finch : Que vous a-t-il dit ?
Reese : Qu’on n’avait pas à s'inquiéter. Que, au besoin, on pourrait compter sur lui.
Finch : (Toujours en train de lire.) J'ai écouté votre conversation, Mr Reese. (Il relève la tête vers John, puis se remet à lire.)
Reese : Et moi, j'ai lu entre les lignes.
Harold prend sa serviette et s'essuie la bouche. Il la pose sur la table, ferme son livre.
Finch : (Regardant vers John.) Je suppose que l'avenir nous dira lequel de nous deux a raison.
Reese : Merci.
Finch : (Surpris par la réponse de John.) Je vous demande pardon ?
Reese : De m'avoir donné ce travail.
Harold ne dit rien mais son regard montre que cette remarque le touche.
Serveuse : (Hors cadre.) La 10, c'était une demi-portion.
Finch : (Tapant sur la carte des menus, il la montre à John.) Je vous conseille les œufs Benedict, j'en commande très souvent.
Il se lève et quitte sa place, laissant John, ouvrant la carte des menus, et se met à sourire, pensant qu'il y aurait autre chose.

_________________
"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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