Sherlock

Quand Moffat et Gatiss décident de se lancer dans une version victorienne de « Sherlock », ils le font de manière intelligente… On appréciera donc la mise en situation de départ, qui rend cette plongée dans le passé carrément crédible.

Moi qui ai été bercée par la version Granada, j’ai particulièrement aimé le clin d’œil musical (à 6:21) au thème de la série… (Dans la série des hommages, il y avait également deux acteurs de la série de l’époque au casting de cet épisode).

Comme d’habitude Moffat et Gatiss entraînent le téléspectateur dans un scénario qui fait chauffer nos petites cellules grises…

Le duo Martin Freeman/Benedict Cumberbatch est toujours aussi performant, et je trouve leurs alter egos victoriens vraiment intéressants.

Quelques bémols cependant : le rôle de Mary Watson est un peu trop superficiel à mon goût, dans cet épisode (je suppose qu’il sera développé par la suite, mais pour l’instant, elle fait un peu trop « tapisserie »). De même, si la transition entre l’époque victorienne et moderne est bien rendue (tout comme les références au suicide de Moriarty qui « polluent » l’enquête d’antan), je trouve que tout l’aspect « overdose » est un peu trop gros. Les scènes dans l’avion auraient gagné à être allégées un peu. (Il faudra que je les regarde à nouveau, car j’ai peut-être raté quelque chose).

Mais sinon, en terme de qualité, on est proche de la saison 1 (et loin de la saison 3 qui reste assez décevante de mon point de vue).