Bon allez, c'est parti. Attention, ça risque d'être totalement le bordel.
Non mais quand même, vous avouerez... QUEL EPISODE DE FOLAÏE!!!!
Ce qu'il y a de bien dedans, c'est que tout le monde se fait balader. Tout le monde a tort ou presque. Et finalement, c'est le méchant qui s'en sort.
Tout commençait pourtant bien avec cette petite psy en danger de mort. (On remarquera à quel point le HR se distingue quand il s'agit de protéger les citoyens. Fuck you, Simmons, fuck you
VERY MUCH.) Une petite psy interprétée par Amy Acker... Tiens donc. Je peux parfois être très bouchée quand je refuse de voir un truc, mais là fallait pas exagérer quand même. Ouais, c'est pas comme si le titre de l'épisode était "Firewall" après tout, ce n'est pas comme si j'avais entendu scander le nom d'Amy Acker depuis le début, pas comme si j'avais remarqué le carré jaune sur Caroline Turing... même pas comme si j'avais tiqué sur le nom de Turing d'ailleurs, hein!
Ouais, ça frôlait l'indécence tellement c'était évident. J'avais remarqué tous les indices. Et je suis passée à côté.
Je n'ai aucune excuse, à part que quand je suis partie dans une interprétation je m'y tiens quoi qu'il arrive. Voyant qu'Amy Acker allait devenir régulière, je m'étais persuadée qu'elle était une gentille. Alors quand j'ai vu le carré jaune, je me suis bien dit qu'elle cachait un truc, mais à la manière de Finch par exemple, rien d'autre... Pis elle fait tellement bien l'innocente...
Faut dire que tout l'épisode était fait pour induire en erreur. Ouaouh, quand ils se réfugient dans cet hôtel, ça part en vrille un truc de malade. Le HR qui les pourchasse, le FBI qui s'en mêle, des téléspectatrices qui s'évanouissent à chaque fois que John fait un geste, toutes les issues bloquées et bien sûr la Team Machine qui croit être la seule à savoir ce qui se passe vraiment, alors que non pas du tout. Les voilà aspirés dans un engrenage dont on sait tout de suite qu'ils n'en sortiront pas sans dommages. Mais le résultat, c'est un huis-clos virevoltant, à couper le souffle, au suspens incroyablement efficace, sans conteste l'un des épisodes les plus réussis de la saison.
J'aime de plus en plus Donnelly. Il a toujours une tête de chien battu, et en plus ça pourrait être Tommy Lee Jones tellement on sent chez ce type l'obsession de coffrer l'homme en costume, le monstre, l'assassin. Avec un type comme ça à ses trousses, j'espère que John sera prudent. D'autant que si l'aide précieuse de Finch pour échapper aux flics un peu trop collants lui rend service dans cet épisode, elle ne fait malheureusement que l'enfoncer davantage aux yeux du FBI qui veut sa peau.
Non, ce n'est vraiment pas un amateur. C'est un danger public. Un danger qu'il faut analyser et arrêter au plus vite.
Ce qui m'amène à la scène monstrueuse où pour sauver la mise à John à la dernière seconde, Harold coupe toutes les lignes de téléphone, y compris les lignes terrestres. Ca, c'était badass.
J'ai adoré quand l'agent sort: "Toutes les lignes, sauf un numéro." puis Donnelly demande: "Quel numéro?" Et là, on voit Finch qui appelle Reese... Ca m'éclate. Il est tellement plein de ressources, celui-là, qu'il pourrait tromper Satan en personne. (On le lui souhaite.)
Quand Carter oriente John par sms dans les couloirs aussi, c'était très sympa. Sans parler, bien sûr, de la confrontation mémorable de Carter et Fusco dans les toilettes. Drôle, dramatique, excitant, génial. J'attendais ça depuis des lustres. Avec le petit "Bonjour, détetectives." de Harold quand Carter lui sort: "Vous avez des explications à faire, Finch!", c'était la cerise sur le gâteau.
Et puis la dernière fusillade, quand la cavalerie Carter et Fusco accourent à la rescousse de John. C'était beau, c'était badass, ça ressemblait à une vraie Team Machine, quoi. :)
On en arrive à la fin. Alicia Corwin qui braquait Finch dans sa voiture se fait soudain descendre d'une balle dans la tête.
Han, c'est dommage, je l'aimais bien moi! Son potentiel n'était peut-être aps énorme, mais bon... Alicia, je te regretterais. Un peu.
Et là, d'un coup d'un seul, à toi qui était tout content d'avoir à peu près capté que le danger viendrait du FBI et que John allait sans doute se faire arrêter, on te révèle que Turing n'est pas Turing. On te fait comprendre une fois de plus que tu as beau te croire un petit peu futé, tu n'es qu'une tanche décérébrée qui s'empresse de mordre à l'hameçon aussitôt qu'on t'agite sous le nez un vermisseau tout gringalet, alors que t'as un boa constrictor devant toi. Il y a de quoi fulminer, quand même.
Je ne vous cache pas que j'ai eu une petite angoisse en voyant Caroline Turing se pointer dans la voiture de Finch sous les traits de Root, pistolet braqué et petit sourire aux lèvres. Là, je me suis dit: "Eh merde. Je suis lesbienne."
En psy, ça ne m'avait pas marqué, mais dans la voiture, je l'ai trouvée vraiment très belle, Amy Acker. Sa Root a l'air mystérieuse, sans concessions, mais en même temps il se dégage d'elle une certaine espièglerie et une douceur presque surnaturelle. Je ne voyais pas Root comme ça, je l'imaginais plus dure, plus cruelle, moins "joyeuse de vivre". Mais elle me plait beaucoup cette version-là, elle est très convaincante.
Je suis tombée amoureuse d'elle pendant les trois minutes qu'il lui a fallu pour entrer dans la voiture et échanger deux trois phrases avec Finch, donc vous l'aurez compris, dès maintenant je risque de trouver le moindre battement de cils de Root fabuleux. C'est dit.
La dernière chose que je commenterai, mais non la moindre, c'est la fin fabuleuse avec cette musique parfaite, où l'histoire de chaque personnage de la saison touche à sa fin et où John ordonne à la Machine de l'aider à trouver Harold. Le téléphone sonne. John décroche, et... Fin! Laissant tous les téléspectateurs tout tremblants. C'était poignant, intense... c'était parfait. :10:
Mais je suis vraiment TRES contente de ne pas avoir à attendre 4 mois pour avoir la suite! :)
Edit: Seigneur Dieu, je viens de me rendre que j'ai fait vraiment très long. Promis, après ça je me calme.