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 Script VF - 1X09 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb

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AuteurMessage
carine79
Inspectrice à N-Y
carine79

Série préférée : Lucifer

Script VF - 1X09 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Empty
MessageSujet: Script VF - 1X09 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 1X09 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeDim 19 Juil - 4:36

Finch : On vous surveille. Le gouvernement possède un dispositif secret : une Machine. Elle vous espionne jour et nuit, sans relâche. Je le sais parce que c’est moi qui l’aie créée. Je l’avais conçue pour prévenir des actes de terrorisme. Mais la Machine voit tout, tous les crimes impliquant des citoyens ordinaires, tels que vous. Des crimes dont le gouvernement se désintéresse. Alors, j’ai décidé d’agir à sa place. Mais il me fallait un associé, quelqu’un capable d’intervenir sur le terrain. Traqués par les autorités, nous travaillons dans l’ombre, jamais vous ne nous trouverez. Mais victime ou criminel, si votre numéro apparaît, nous, nous vous trouverons.
 
Une frise chronologique apparaît, passant de 2009 à 2004.
SÉQUENCE – Base d’opérations avancéeSécuritéBâtiment 28 heures 11 minutes 6 secondes
INTÉRIEUR – Dans une baseJournée
Un prisonnier, une cagoule sur la tête, arrive dans ce qui ressemble à une salle d’interrogatoire où se trouve un militaire assis à une table. Un autre militaire le fait assoir et lui enlève la cagoule.
 
Militaire 1 : Il est à vous.
Prisonnier : J’ai déjà dit aux autres Américains. Je suis livreur de fruits et de légumes.
Militaire 2 : Oui et aussi d’explosifs pour Al Quaeda. Ta cellule est responsable d’un attentat-suicide qui a tué trois soldats américains à Fallujah. Tu ferais bien de me dire où je trouve le reste de ces explosifs. (En se levant.) Dis-le-moi, sinon, tu vas avoir à faire à mon chef, et là, sincèrement, j’aimerais pas être à ta place. (Il commence à partir.) Bon, d’accord.
Le suspect inspire et souffle.

SÉQUENCE – Base d’opérations avancéeSécuritéInterrogatoire 688 heures 12 minutes 37 secondes ; Nom du suspect rédigé – Statut : Pertinent
Un autre militaire arrive, et dépose un porte-documents sur la table, le prisonnier le voit, alors qu’un carré rouge entoure sa tête. Le militaire n'est autre que Joss Carter.
Carter : Bonjour Yousef.
 
On repasse de 2004 à 2011
 
SÉQUENCES EN ACCÉLÉRÉE – WeatherCaméra D(Ouest)5 heures 24 minutes 40 secondes - 11 heures 16 minutes 55 secondes ; PontPoste 436-211 heures 52 minutes 48 secondes11 heures 53 minutes 18 secondes ; EntréeCaméra 212 heures 10 minutes 18 secondes ; Box 0412 heures 11 minutes 4 secondes
Carl Elias : (Au téléphone.) Ça suffit, ça devient trop dangereux, elle disparaît, aujourd’hui. Mais il faut que ce soit propre.
INTÉRIEUR – Dans le bureau de policeJournée
Policier : Vous ne pouvez pas continuer à venir comme ça. (À Carter qui arrive.) Lieutenant Carter, madame Kovach est venu ici pour payer la caution de son mari.
Carter : (En soufflant de dépis.) Ah, encore.
Policier : Vous voulez lui dire un mot.
Carter : Oui, merci.
Madame Kovach est assise, l’œil au beurre noir. Carter va la rejoindre.
Carter : Je suis de la criminelle, madame Kovach. C’est moi qui serais chargée de l’enquête le jour où votre mari finira par vous tuer. (S’asseyant à côté d’elle.) Écoutez, à chaque fois que vous dites que c’était un accident, vous renforcez les arguments dont il se servira pour sa défense, il dira que vous étiez maladroite, sujette aux accidents. Vous comprenez ?
Madame Kovach : Les escaliers. J’ai encore raté une marche, lieutenant.
Carter : (Prenant une carte à l’arrière de son pantalon.) Si par malheur il recommençait (la donnant à madame Kovach), appelez-moi.
Madame Kovach : (Voyant son mari lui faire un signe de la main.) Excusez-moi, il faut que je vous laisse.
Carter se lève et Fusco voit madame Kovach partir, il s’adresse à Joss tout en rejoignant le bureau de Carter.
Fusco : Je ne comprends pas pourquoi tu t’acharnes, tu ne peux pas toutes les sauver.
Carter : C’est un véritable homicide en puissance. J’essaie juste d’intervenir en amont pour changer.
Fusco : (Montrant un dossier.) L’ADN de l’homme que tu as blessé il y a deux semaines, (Carter prend le dossier et l’ouvre) celui qui t’a tirée dessus, il a des gènes qui correspondent à ceux de Marlene Elias (il montre la photo du doigt).
 
SÉQUENCE – Zone 97 – (Cour 15 Est)15 heures 53 minutes 28 secondes
Fusco : Les autres lui viennent de Don Moretti.
 
INTÉRIEUR – Dans une celluleJournée
Carter : (Montrant une photo d’Elias enfant.) Carl Elias, le fils illégitime dont vous vous êtes complètement désintéressé, après avoir assassiné sa mère (elle pose la photo sur celle d’Elias), il y a presque quarante ans. Votre maîtresse.
Don Moretti : Je vous l’ai déjà dit, chérie, je n’ai aucun enfant qui porte ce nom.
Carter : Ce n’est pas ce que révèle le test ADN. Vous correspondez parfaitement et regardez (elle montre la photo d’Elias adulte et la pose sur les deux autres), votre fils est devenu un homme. Voici quelques photos de ses plus récentes victimes : Bernie Sullivan (posant la photo sur la table), un lieutenant de police à la retraite et votre ancien bras droit, Vincent DeLuca. (Elle fait de même que pour les autres photos puis ferme le dossier.)
Don Moretti : Que voulez-vous que ça me fasse ? Je vais finir mes jours ici.
Carter : Peut-être plus tôt que vous ne le pensez. Vous avez tué sa mère et vous l’avez abandonné. Qu’est-ce qu’il vous réserve, à votre avis ? (Moretti bouge la photo de Carl Elias adulte.) À votre place, je ne m’attendrais pas à une carte des Fêtes des Pères. Si vous m’aidez, je peux vous offrir… une garde rapprochée.
Don Moretti : Vous savez à qui vous vous adresser ?
Carter : Vous ne comprenez pas. Quand Elias décide quelque chose, rien ne l’arrête. Il peut contacter un de vos proches, le dresser contre vous et la question n’est pas de savoir s’il le fera, mais quand il le fera.
Don Moretti : Vous dites qu’un ancien flic a été tué par ce type. Qu’il vous a tirée dessus parce que vous étiez trop curieuse, et vous êtes venue me prévenir moi ?
Carter : (En rangeant les photos et prenant le dossier.) Voyez ça comme une simple visite de courtoisie. (Elle se lève.)
Don Moretti : Il y a une équipe des forces spéciales à la recherche de cet homme ou vous êtes seule à lui courir après.
Carter : Qu’est-ce que vous insinuez ?
Don Moretti : Eh bien, vu de ce côté de la barrière, vous avez l’air très seule et je ne serais pas tellement surpris que sa prochaine proie soit vous.
Carter : Tsss.
La porte s’ouvre pour que Carter puisse sortir.

SÉQUENCES – Zone 142(Interview O 4)16 heures 07 minutes 20 secondes ; Angle 55ème et 3ème ; Sud-OuestCaméra 040 heure 24 minutes 32 secondes ; Angle de Houston & 1 ; Caméra 11 heure 2 minutes 07 secondes
Policier : À toutes les unités, fusillade entre la 168ème et Audubon.
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueNuit
Des voitures de police sont stationnées à l’endroit où s’est situé le meurtre. Des hommes de la scientifique s’y attèlent pour protéger les lieux.
Carter : Je suis venue dès que j’ai entendu l’alerte radio.
Fusco : La victime est un jeune afro-américain, abattu en rentrant chez lui. Il y a plein de douilles de 9 mm dans le caniveau. Le tireur devait être en voiture.
Carter : Des témoins ont vu le véhicule ?
Fusco et Carter arrivent à l’endroit où se trouve la victime.
Fusco : Dans ce quartier ? Tu plaisantes ?
Carter : Oh, Ronnie Middleton.
Fusco : Tu le connaissais ?
Carter : Il a été témoin d’un homicide dans le Bronx, il y a environ six mois. Il a identifié le tireur, un mec du quartier, Hector Alvarez.
Fusco : C’était une balance.
Carter : Ouais, mais il a eu la trouille et finalement, il s’est rétracté. Le procureur a abandonné l’affaire.
Fusco : Et Hector s’est vengé.
Carter : Il ne va pas s’en tirer cette fois. Ronnie avait des choses sur lui ?
Fusco : Ouais, (enlevant un sachet de sa poche) il avait, euh, un téléphone et cette bouteille de soda.
Carter : (En s’abaissant, elle ramasse un bout de verre cassé au sol.) Mariquitas Cola ? C’est un soda mexicain.
Fusco : On n’en trouve pas partout.
(Elle regarde vers une épicerie où un homme est en train de ranger un étalage dans sa boutique.)
Carter : Je connais un endroit où on en vend. Mais je sais que quelqu’un a vu quelque chose.
Fusco : Faire parler ces gens, c’est une autre paire de manches.
Carter : (Se relevant.) Je suis sûre qu’ils ne résisteront pas à ton charme naturel, Fusco.
Fusco : (S’approchant vers Carter.) Carter, ça fait un bout de temps qu’on bosse ensemble, mes amis m’appellent Lionel et toi, tu as un prénom.
Carter : (Sur un ton ironique.) Bien sûr : lieutenant.
Fusco : (Il crie vers la foule.) Je suis le lieutenant Fusco, de la police de New York. (Brandissant des cartes de visite.) Si vous avez vu ou entendu quoi que ce soit ayant un rapport avec ce qui s’est passé ce soir, vous pouvez m’appeler au…
Reese : (Après que Lionel ait été surpris de le voir.) J’ai déjà ta carte, Lionel.
Fusco : Qu’est-ce que tu fais ici ?
Reese : J’observe, c’est tout. Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
Fusco : (Regardant vers la victime.) Une intoxication au plomb. Ça arrive souvent, surtout dans ce quartier.
 
EXTÉRIEUR – Près d’une épicerieNuit
Carter est partie rejoindre l’épicerie pour parler à l’épicier qui range ses étalages.
Carter : Police de New York. Monsieur… ?
Castillo : Castillo. Seulement là, je, je ferme.
Carter : Vous avez vu ce qu’il s’est passé ce soir, monsieur Castillo ?
Castillo : Ben non, j’étais occupé, je, je n’ai rien entendu, jusqu’à ce que la police arrive.
Carter : J’ai beaucoup de mal à vous croire, monsieur Castillo. (Brandissant un sachet contenant le bout de verre du soda.) Voyez-vous, ce jeune homme a acheté ce soda Mariquitas Cola dans votre épicerie. Et en sortant d’ici, il a été abattu comme un chien dans la rue.
Castillo : (Apeuré.) Il a payé le soda, il est sorti. J’ai entendu tirer mais je n’ai rien vu.
Carter : D’accord, vous avez entendu des coups de feu, et vous n’avez rien vu, pas de voiture, rien du tout ?
Castillo : Lieutenant, s’il vous plaît, (regardant vers un groupe.) pas ici.
Carter : Bon, écoutez, passez me voir dans mon bureau demain pour mettre tout ça à plat, tout ce que vous avez vu.
Castillo : D’accord, je viendrai demain, OK.
Carter s’en va pendant que Castillo rentre son étalage de fruits dans son épicerie. John regarde vers un homme de la scientifique bougeant le corps de Middleton.
Finch : (Au téléphone.) Monsieur Reese, où étiez-vous…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueNuit
Finch : …passé ? Nous avons un autre numéro.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueNuit
Reese : Si vous me dites Ronnie Middleton, c’est trop tard, Finch. Le gosse…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueNuit
Reese : (Au téléphone.) …est déjà mort.
Finch : Quoi ? Où êtes-vous ?
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueNuit
Reese : Sur les lieux d’un homicide. À me demander pourquoi la Machine voit certains crimes et pas d’autres.
Finch : (Au téléphone.) Je suis désolé, la Machine…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueNuit
Finch : (Il se rend vers une imprimante pour prendre un document) …détecte uniquement les actes prémédités. (Sortant une photo.) Et nous avons un gros problème avec celui qu’elle nous annonce.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueNuit
Reese : Quel numéro est sorti ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueNuit
Finch : (Regardant la photo de Carter.) Il s’agit de notre amie commune, le lieutenant Carter.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueNuit
John regarde de nouveau vers l’endroit où s’est déroulé le crime.
 
SÉQUENCES – Trafic autoroutierPoste 1275 C7 heures 10 minutes 26 secondes ; BKLN BR PRM AT CentreEastward 03 ; Entrée du fondCaméra 37 heures 19 minutes 13 secondes
INTÉRIEUR – Dans un restaurantMatinée
Carter : Je peux savoir où tu étais hier soir ?
Taylor : C’est drôle, j’allais te demander la même chose.
Carter : J’étais sur une nouvelle affaire.
Serveuse : Je vous ressert.
Carter : Merci. (À Taylor.) Et je suis adulte, je rentre quand je veux. Tu n’étais pas à la maison et ton portable était sur répondeur.
Taylor : J’ai été en retard d’une demi-heure.
Carter : Et c’est pour ça que tu vas chez ta grand-mère jusqu’à la fin de cette affaire.
Un groupe de filles arrive vers Taylor et sa mère.
Fille : (Agitant la main.) Salut Taylor. (Il lui sourit.)
Carter : (Se servant du lait.) Au fait, j’ai vu que ton lycée organise son bal de la rentrée samedi prochain, tu vas y aller ? (Taylor hausse les épaules.) Je sais que ce n’est pas facile d’être le petit nouveau, toutes les filles sortent déjà avec des garçons. (Elle boit sa tasse.)
Taylor : (Il se met à rigoler.) J’ai invité une copine.
Carter : (Surprise.) Vraiment.
Taylor : Ouais.
Carter : Il faut que tu me la présentes.
Taylor : (Pressé, il commence à prendre son sac et à partir.) Euh, je vais être en retard à l’école
Carter : Non, non, non, je vais te déposer, j’ai le temps, reste là. (Regardant son téléphone qui a redémarré.) Tiens, je croyais l’avoir rechargé.
Taylor : Après toi.
Carter : (En se levant.) Voilà un jeune homme bien élevé.
John, se trouvant derrière Carter, clone le téléphone de cette dernière.
Reese : (Après que Taylor et Joss soient partis, il met son index sur son oreillette pour l’activer.) Vous saviez qu’elle avait un fils ?
Finch : (Au téléphone.) Je ne pensais pas que ça vous intéressait.
Reese : Pas de père dans les parages depuis un moment.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Joss CarterJournée
Harold est en train de faire quelque chose dans la voiture de Carter.
Finch : Vous avez mené votre enquête personnelle, monsieur Reese. (Il sort de la voiture pour aller devant.)
Reese : (Au téléphone.) J’aime bien savoir à qui j’ai à faire.
 
INTÉRIEUR – Dans un restaurantJournée
Reese : (Se tournant vers Joss et Taylor.) Attention, ils sortent, dépêchez-vous.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Joss CarterJournée
Finch : J’ai presque fini.
 
INTÉRIEUR – Dans un restaurantJournée
Reese : Trop tard, laissez tomber. (Il s’en va.)
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Harold quitte la voiture et s’éloigne le plus possible pendant que Joss et Taylor vont vers leur véhicule.
Finch : On a une image ?
John, qui a rejoint sa moto, regarde sur le portable et voit qu’ils sont montés dans la voiture.
Reese : Et un traceur GPS. Joli travail, Harold.
Finch : Il faut la voir et l’entendre à tout moment, même à l’intérieur des bureaux de la police.
Pendant que la voiture se met en route, John quitte sa position à moto.
 
EXTÉRIEUR – Près du garage d’Hector AlvarezJournée
John continue de suivre Joss, sortie de son véhicule, en prenant des photos de cette dernière.
Reese : Finch, Carter va droit au garage d’Hector
Finch : (Au téléphone.) Suspect n°1 dans le meurtre de Ronnie Middleton.
 
INTÉRIEUR – Dans le garage d’Hector AlvarezJournée
Carter : Les affaires vont bien, Hector ?
Hector Alvarez est assis aux côtés de sa copine qui fait ses ongles.
Hector Alvarez : (Il se lève.) Comme si ça vous intéressait vraiment, lieutenant.
Carter : Non, ce qui m’intéresse, c’est où tu étais hier soir. Allez, invente une histoire, surprend moi.
Hector Alvarez : (Après avoir rejoint Carter.) Désolé, je suis un homme rangé, croyez-moi. J’étais chez moi avec ma nana, devant la télé. Demandez-lui.
Carter : Bien sûr, c’est toujours bien de paraître fidèle, hein. (Elle rejoint la petite amie d’Hector.) Vous savez Monica, il n’est pas mal mais vous pouvez trouver mieux.
Hector Alvarez : (Adossé à la portière d’une voiture.) Vous êtes culottée de venir ici toute seule, lieutenant.
Carter : Donc, impossible que ce soit ta voiture qu’on ait vu sur Washington Heights hier soir.
Hector Alvarez : Non, il paraît que c’est dangereux là-bas.
Carter : Hmm… Tu sais ce qui est arrivé au jeune Ronnie Middleton.
Hector Alvarez : Ouais, on raconte qu’il a mangé trop de fer.
Carter : (Regardant autour d’elle.) Joli garage, bien outillé. Les affaires ont l’air de marcher. Ça paie tant que ça de réparer de vieux tacots (elle prend des photos d’une voiture.).
Hector Alvarez : Avec le casier que j’ai, je suis obligé d’être à mon compte.
Carter : Très jolie caisse, ça t’embête que je jette un œil ?
Hector Alvarez : Énormément. Revenez avec un mandat.
Monica s’arrête de nettoyer ses ongles, elle écoute la conversation.
Carter : Tu as eu tord de liquider ce gosse.
Hector Alvarez : C’est triste qu’il se soit fait descendre. Même si ce n’était qu’une sale petite balance.
Carter : Tu ne vas pas t’en tirer, cette fois. Je trouverai le moyen de te faire plonger.
Hector Alvarez : Au revoir et bonne chance pour le mandat.
 
SÉQUENCE – SudCaméra 178 heures 34 minutes 22 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Harold est en train d’installer, avec l’aide d’une loupe, une caméra dans une figurine représentant un policier.
Reese : (Se trouvant face à la caméra, vu sur l’écran d’ordinateur.)Alors, comme ça vous aimez les poupées.
Finch : Comme vous le savez, je collectionne des livres rares, des disques vinyles de 180 grammes et certains ordinateurs des années 70. (La levant.) Cette figurine est pour le lieutenant Fusco.
Reese : Fusco aime les poupées ?
Finch : Il va bien falloir, si on veut pouvoir garder un œil sur le lieutenant Carter.
Reese : Je vais faire en sorte qu’elle atterrisse sur son bureau.
Finch : (Prenant son clavier, il commence à taper.) J’ai fait des recherches sur notre nouveau numéro. (Sur l’écran d’ordinateur apparaît une fiche signalétique de Joss Carter en tant que lieutenant de police, avec une photo.) Carter, lieutenant de police, officier supérieur et élite de la brigade criminelle. Mère célibataire a un fils adolescent, a servi dans l’armée comme interrogatrice.
Reese : Elle obtient un diplôme de droit en 2004 et retourne dans la police.
Finch : Son parcours est impressionnant.
Reese : Elle est impressionnante, intègre jusqu’aux bouts des ongles.
Finch : Ce qui veut dire qu’elle a de nombreux ennemis aussi bien parmi les criminels qu’au sein même de la police. J’ai dressé une liste de suspects potentiels d’un peu plus de 300 noms, malgré une sélection rigoureuse.
Reese : La triste réalité du métier qu’elle exerce. Des menaces récentes ?
Finch : (Se levant, il rejoint le tableau où sont apposées les photos des principaux suspects.) Hector Alvarez, inculpé d’homicide dans une affaire sur laquelle elle a travaillée il y a six mois, avant que le procureur laisse tomber. Edward Kovach, un truand récidiviste, en plus il bat sa femme que Carter cherche très gentiment à protéger. Et il y a Elias, bien sûr, tueur impitoyable, chef d’une organisation mafieuse, et il lui a déjà tirée dessus il y a peu de temps.
Reese : C’est une cible ambulante. Il va falloir que je garde un œil sur elle en permanence.
Finch : Soyez très prudent. Si jamais elle vous repère, elle pourrait vous arrêter.
Reese : C’est un risque à courir. (En s’asseyant.) Je ne vais pas la laisser se faire tirer dessus sous mes yeux.
Finch : Vous ferez quoi, si elle vous arrête ?
Reese : Oh, je suis certain que vous trouverez une solution, Harold.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Fusco Journée
Lionel arrive à son bureau et voit un paquet à son intention. Il l’ouvre et voit une figurine.
Fusco : C’est quoi ce truc ? (Il sourit face à la caméra. Son téléphone sonne, il pose la figurine sur la table, il s’assoit et le prend.)
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Fusco : (Face à la caméra diffusée sur l’écran d’ordinateur d’Harold.) Fusco, j’écoute.
Reese : Joyeux anniversaire, Lionel.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Fusco Journée
Fusco : C’est gentil mais c’est raté, ce n’est pas mon anniversaire et je ne vois pas trop où tu veux en venir.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Reese : Pose la figurine sur ton bureau, dirigée vers Carter.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Fusco Journée
Fusco : Pourquoi ?
Reese : (Au téléphone.) Parce qu’elle contient une caméra et qu’on veut pouvoir la surveiller. Fusco : (Regardant vers la figurine.) Il se passe quelque chose ? Elle a des ennuis.
Reese : À toi de me le dire.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Reese : Renseigne-toi auprès de tes copains ripoux…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Fusco Journée
Reese : (Au téléphone.) … que tu as dans la police.
Fusco : À quel sujet ? Tu cherches quoi ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Reese : Je veux savoir qui pourrai avoir intérêt…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Fusco Journée
Reese : (Au téléphone.) à supprimer Carter.
Fusco : Eh, une minute, je ne veux pas être mêlé à ce genre d’histoire.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Reese : Non, je sais. Contente-toi de tourner la caméra vers elle.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Fusco Journée
Lionel éteint son portable, le pose et prend la figurine. C’est à ce moment-là que Joss arrive, des dossiers à la main.
Carter : (Se rendant à son bureau.) Jolie figurine.
Fusco : (La posant sur le bureau, le policier tourné vers le bureau de Joss.) C’est mon, mon fils qui me l’a offerte. (Changeant de conversation.) Comment ça s’est passé avec le vieux Don à la prison ?
Carter : J’ai essayé de le faire parler, de voir ce qu’il savait à propos de son fils biologique.
Fusco : Elias, hein.
Carter : Le vieux Don n’a rien voulu me dire, il a l’air persuadé que tous les flics sont corrompus.
Fusco : (Se raclant la gorge, l’air gêné.) Ouais, à son époque peut-être.
Carter : Il est passé, Castillo, le type de l’épicerie ?
Fusco : Hmm. Pas que je sache, non.
Carter : (Prenant son arme de service.) Il faut que j’y retourne lui rendre visite. Tu m’accompagnes ?
Fusco : Euh, pas tout de suite, part devant, d’accord, j’ai, j’ai un truc à faire, je te rejoindrai.
Carter : (Elle range son arme dans sa poche puis s’en va.) D’accord.
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueJournée
La voiture de Joss s’arrête à l’angle d’une rue, la sirène qui hurle. La moto de John la suivant derrière. Joss sort de la voiture et va pour arrêter un homme qui semble être un SDF.
Pince de crabe : Eh là, doucement !
Carter : (Mettant l’homme sur le capot de la voiture.) Police.
Pince de crabe : Euh, eh, j’ai rien fait !
Carter : Mets les mains écartées. Des aiguilles sur toi, rien dans tes poches qui pourrait te blesser.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Harold suit l’arrestation depuis les images de la caméra de la voiture diffusées sur son ordinateur
Pince de crabe : C’est une violation de mes droits civiques !
Reese : Je n’aime pas ça, Finch.
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueJournée
John est descendu de moto, parti rejoindre Carter.
Pince de crabe : (Tentant de se débattre.) Lâche-moi, salope. Tu n’as pas le droit de faire ça.
Carter : (Mettant l’homme dans la voiture.) Descend et baisse la tête. (Elle rentre également dans la voiture.)
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de JossJournée
Pince de crabe : Et, oh, c’est cool d’avoir joué le jeu de l’arrestation, lieutenant. Je crois que vous m’avez foulé le poignet.
Carter : C’était un peu trop théâtral, Pince de crabe.
Pince de crabe : Ah.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : (Suivant les images sur son ordinateur.) Reese, attendez. Je crois qu’ils se connaissent.
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueJournée
Carter : (Hors cadre.) Ça fait un bail, dis-moi.
Reese : (Mettant son index dans l’oreillette.) Ouais, ils se connaissent, c’est sûrement un de ses indics.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de JossJournée
Pince de crabe : Ouais, parce que la dernière fois que je me suis fait prendre, j’en ai profité pour me défaire de mes habitudes.
Carter : Sans blague, tu as arrêté.
Pince de crabe : Ouais, sérieusement lieutenant.
Carter : (Parlant en même temps.) Allez, tu me fais marcher.
Pince de crabe : Mes veines sont redevenues étanches. Mais j’ai rien contre le poil à gratter, si vous voyez ce que je veux dire.
Carter : Je voudrais savoir ce que tu sais sur le nouveau patron, Elias.
Pince de crabe : Euh, ouais, on parle de lui, c’est sûr. Son nom est sur toutes les lèvres. Non, je ne l’ai jamais vu, mais j’ai entendu dire que ce type, ce n’était pas quelqu’un de très commode.
Carter : Et, tu n’as pas entendu parler de la fusillade d’hier soir, devant une épicerie sur Audubon ?
Pince de crabe : Des types à bord d’une voiture ? Je sais ce que tout le monde sait, rien de plus.
Carter : Tu as entendu le nom d’Hector Alvarez dans les conversations. (Montrant une photo.) Tu as vu sa voiture dans le quartier ?
Pince de crabe : Non, je n’ai pas vu cette caisse ni entendu parler de lui, mais je peux me renseigner, bien sûr.
Carter : Ouais, fais-le Pince de crabe. Et si tu m’apprends quelque chose sur Hector ou sur Elias, (donnant des billets) tu auras une bonne récompense.
Pince de crabe : (Les prenant.) Super.
 
SÉQUENCES – SécuritéTrottoir ouest11 heures 20 minutes 37 secondes ; Trafic autoroutierPoste 3376 A11 heures 44 minutes 36 secondes ; Toit 12 – 11 heures 44 minutes 52 secondes
EXTÉRIEUR – Sur un toitJournée
Lionel se trouve sur un toit où se trouve un de ses collègues.
Fusco : Salut Lynch.
Lynch : Content de te revoir, Fusco. Je croyais de ne jamais avoir l’honneur de ta visite, maintenant que tu bosses chez les gens parfumés des beaux quartiers. (Fusco se met à ricaner.) Comment un crétin comme toi a pu y arriver.
Fusco : À croire que les crétins sont plus utiles qu’on ne le croit, capitaine. Je fais équipe avec le lieutenant Carter. J’entends des rumeurs.
Lynch : Ouais, lesquelles ?
Fusco : Elle ne serait pas très appréciée de… certains éléments.
Lynch : Écoute, Lionel, les choses vont revenir à la normale.
Fusco : À la normale ?
Lynch : Ce qui est bien dans le crime organisé, c’est que c’est organisé, ça fonctionne. Le système a fait ses preuves. Le nouveau, il connaît les règles.
Fusco : Le nouveau. Tu veux dire Elias ?
Lynch : (Acquiesçant de la tête.) Il sait mener sa barque. Faire profil bas. Tout l’inverse de ces crétins de russes. Il sait à qui graisser la patte, jusqu’à la mairie s’il le faut. On est embourbé dans la crise économique. Le lieutenant Carter refuse de jouer le jeu. Elle compromet nos affaires.
Fusco : En faisant quoi ?
Lynch : Elle fouine un peu partout, elle enquête sur Elias. Elle est gênante.
Fusco : C’est délicat de se débarrasser d’un flic.
Lynch : C’est remonté par le réseau interne, jusqu’à celui qui commande. On a le feu vert, il faut juste que ça ait l’air… naturel.
Fusco : Naturel ? Comme un risque du métier ? (Lynch fait oui de la tête.) Je n’ai pas envie d’être au milieu de tout ça.
Lynch : (Voyant Lionel partir.) À ta place, je garderai mes distances.
 
SÉQUENCES – Toit 1211 heures 46 minutes 40 secondes ; Trottoir estSécurité 0111 heures 53 minutes 27 secondes ; CounterSecurité 0411 heures 53 minutes 30 secondes
INTÉRIEUR – Dans l’épicerieJournée
Carter : (Entrant dans l’épicerie pour parler à Castillo, qui range des bouteilles.) Vous aviez promis de me rendre visite et vous n’êtes pas venu, monsieur Castillo.
Castillo : J’étais tout seul à la boutique, (se relevant) je suis très occupé.
Carter : (Montrant une photo de la voiture.) Cette voiture, vous l’avez vu avant ou après les coups de feu ?
Castillo : Vous ne m’aviez pas dit que le jeune qu’ils ont tué avait été témoin dans une autre affaire.
Carter : Il s’était rétracté, finalement. Ça ne l’a pas sauvé.
Castillo : Si vous dites ça pour tenter de me convaincre, ça ne marche pas.
Carter : Le truc c’est que si Hector Alvarez croit que vous l’avez vu tirer sur quelqu’un, il viendra s’en prendre à vous.
Castillo : (Suppliant.) Pitié, j’ai une famille.
Carter : Alors, aidez-moi. Si vous acceptez, votre famille et vous serez protégés. Si vous refusez…
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueJournée
John écoute la conversation depuis l’extérieur de l’épicerie.
Carter :…il pourra venir à tout moment.
Reese : Quelles nouvelles, Lionel ?
 
INTÉRIEUR – Bureaux de la policeJournée
Fusco : J’ai tâté le terrain, ça ne sent pas très bon, Carter est visé. Elias veut qu’elle meurt, aujourd’hui.
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueJournée
Reese : C’est risqué de s’en prendre à un flic.
 
INTÉRIEUR – Bureaux de la policeJournée
Fusco : Ils ne veulent surtout pas être soupçonnés…
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueJournée
Fusco : (Au téléphone.) Ils vont s’en doute payer un suspect…
 
INTÉRIEUR – Bureaux de la policeJournée
Fusco : …s’en servir de bouc-émissaire. Tout ce que je sais, c’est qu’il peut y avoir un tueur derrière chaque porte qu’elle ouvrira.
 
INTÉRIEUR – Dans l’épicerieJournée
Carter : (Montrant la photo d’Alvarez.) Avez-vous vu cet homme dans votre magasin hier soir. S’il vous plaît, je ne vous demande rien d’autre.
Castillo : (Hésitant, il finit par répondre.) Je l’ai vu un peu avant, il vient de temps en temps pour acheter des capotes, de la bière. (Se mettant en colère.) Mais qu’est-ce que ça peut faire, je n’ai pas l’intention de témoigner de toute façon. Alors, maintenant, sortez de ma boutique.
Carter : D’accord, je vous laisse, merci.
 
EXTÉRIEUR – Dans une rue près de l’épicerieJournée
Hector Alvarez : (Se trouvant dans une voiture, il siffle en direction de Joss Carter, sous les yeux de John.) Oh, pardon lieutenant. De dos, je n’avais pas réalisé que c’était vous. Les rues sont pleines de jolies filles.
Carter : (L’épicier a rejoint l’entrée de son magasin.) Allez, bouge de là, Alvarez.
Hector Alvarez : Soyez prudente dans ce quartier. Il y a encore un jeune qui s’est fait buté hier soir. Au fait, vous avez des gosses ?
Voyant Carter approcher d’Alvarez, John prépare son arme.
Carter : (S’énervant.) Restez hors de ce quartier, si je revois une seule fois cette voiture dans les parages, je la fait envoyer à la casse.
Hector Alvarez : Je pense qu’on se reverra, monsieur Castillo. (Il imite le bruit d’un pistolet en brandissant sa main en direction de Castillo.)
Carter : (Se tournant vers Castillo, elle revient sur Alvarez.) Circulez !
Hector Alvarez : (En souriant.) Allez, roule.
La voiture s’en va et John comprend que Carter est toujours en danger et que cela pourrait être Alvarez.

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"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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Série préférée : Lucifer

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SÉQUENCES – Angle de la 4ème et BroadwayNord-EstCaméra 0313 heures 49 minutes 27 secondes ; Angle de la 31ème et 8èmeSud-OuestCaméra 0413 heures 56 minutes 39 secondes ; Angle de la 36ème et 2èmeSud-OuestCaméra 0514 heures 02 minutes 02 secondes ; BarCaméra F14 heures 02 minutes 53 secondes7
Reese : (Au téléphone.) Elias veut supprimer Carter. Il pourrait payer quelqu’un pour le faire.
INTÉRIEUR – Dans un barJournée
Reese : Un suspect dans une de ses affaires. (S’asseyant à une table, il voit Carter au bar.) Carter est au bar.
Finch : Je croyais qu’elle était en service.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : (Devant le tableau avec tous les suspects potentiels.) Avec tous les gens qui lui courent après, je comprends qu’elle ait envie de faire une pause.
 
INTÉRIEUR – Dans un barJournée
Carter : (Elle montre une photo de madame Kovach, l’œil au beurre noir, à Edward Kovach.) Dites-moi, Eddie. Faut être rudement dégénéré pour faire ça à sa femme.
Reese : (Hors cadre.) Carter est venue voir Kovach.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Pourquoi un officier de police criminelle intervient dans une affaire de violences conjugales ?
Reese : (Au téléphone.) Elle fait peut-être comme nous.
 
INTÉRIEUR – Dans un barJournée
Reese : Elle essaie d’éviter qu’un drame se produise
Edward Kovach : (Finissant son verre.) Ce qui se passe entre un mari et sa femme derrière des volets clos, ça ne vous regarde pas.
Carter : Je ne peux pas vous obliger à arrêter de boire. En revanche, si vous tabassez encore une fois votre femme, je viendrais vous coffrer.
Edward Kovach : (En se levant.) Essayez un peu et j’exercerai mon droit de citoyen à porter une arme. Et je vous préviens, (en ricanant) j’ai un gros calibre.
Carter : Ce n’est pas rare que les sales types aigris et complexés exhibent de gros calibres pour compenser. (Elle s’en va.)
Reese : (En souriant.) Sincèrement, elle m’épate, j’adore son style. (Se tournant vers Kovach.) En tout cas, on a un nouveau candidat.
 
FLASH-BACK

Carter : (Montrant les trois américains tués dans l’attentat-suicide.) Mark Thomson, Ricky Lopez, Joseph McNally. Ils ont tous été tués. (Montrant une photo d’une ceinture d’explosifs.) À cause d’une veste, comme celle-ci que vous avez aidée à transporter. Ils avaient des familles, un entourage qui les aimait.
Yousef : Je suis désolé pour ces soldats mais je suis livreur de légumes.
Carter : Je sais que vous travaillez pour Al Quaeda, Yousef, parce que j’ai des photos de vous en train de charger les vestes dans votre camion. (Passant en revue les images dans un dossier.) Alors, vous n’allez quand  même pas prétendre que toutes ces photos sont truquées ? Hmm. (Posant une carte sur la table.) Indiquez-moi où sont cachées les autres vestes. Montrez-moi où elles sont.
Yousef : (Soufflant de dépit.) Vous savez ce qu’ils me feront si jamais ils apprennent que je les ai trahis ? Ils tueront ma femme. Ils tueront mon fils. J’aime encore mieux mourir ici et maintenant.
La frise chronologique passe de 2004  à 2011.
 
SÉQUENCE – EntréeCaméra 02 – 15 heures 03 minutes 22 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de CarterJournée
Joss est en train de regarder des photos sur un portable lorsque Lionel arrive.
Fusco : C’est le portable de la victime, Ronnie Middleton ?
Carter : (Soufflant de dépit.) Sa mère n’est même pas allée à la morgue. Ce gamin était tout seul, il méritait mieux. Jusqu’à présent, (insistant sur les mots) je n’ai rien sur Hector. L’analyste du centre de vidéosurveillance a envoyé des images de plusieurs des caméras autour de l’épicerie la Nueva. (elle rejoint son poste de travail et regarde les images.)
Fusco : (Regardant vers l’ordinateur.) Vraiment ? Il y en a autant que ça ? (S’asseyant.)
Carter : Ouais, le maire en veut une à chaque coin de rue.
Fusco : Eh bien, pas étonnant que je me sente observé.
Carter : (Regardant vers une image diffusée sur l’ordinateur où l’on voit la circulation de nuit.) Je croyais qu’on verrait la voiture d’Hector passer à cette intersection, mais rien, que dalle.
Fusco : Peut-être qu’il n’était pas en voiture.
Carter : Castillo a dit qu’il était déjà venu plusieurs fois dans sa boutique, pour acheter de la bière et des préservatifs.
Fusco : Et alors ?
Carter : Sa copine vit dans le Bronx, comme lui. Pourquoi il irait à 25 pâtés de maison de chez lui pour acheter des capotes ?
Fusco : Parce qu’il doit avoir une maîtresse dans le coin.
Carter : (Réfléchissant.) Hector était à pied. Peut-être que l’épicerie est tout près de l’appartement de sa maîtresse.
Fusco : Et c’est là qu’Hector est tombé sur Ronnie.
Carter : Si on découvre qui est cette fille, on tiendra peut-être un nouveau témoin. Je vais passer quelques coups de fils.
Fusco : (Son portable se mettant à sonner, il se lève et s’en va.) Je te laisse, tu me remercieras plus tard.
Joss revient à son bureau et prend son combiné.
Fusco : Quoi encore ? Je te manque déjà ?
 
EXTÉRIEUR – Dans la ruePrès du garage d’Hector AlvarezJournée
Reese : (Il enlève son casque et descend de sa moto.) Navré, tu n’es pas mon genre, Lionel.
Fusco : (Au téléphone.) Tu te fais du mouron pour Carter, pas vrai ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée
Fusco : Tu vas faire quoi, la suivre comme un petit chien ?
Reese : (Au téléphone.) Non, c’est toi qui va la suivre.
 
EXTÉRIEUR – Dans la ruePrès du garage d’Hector AlvarezJournée
Reese : Il faut que je m’occupe de régler une affaire. Fais en sorte qu’elle n’est pas d’ennuis.
Fusco : (Au téléphone.) Elle t’a dans le collimateur.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Fusco - Journée
Fusco : Un jour où l’autre, elle t’arrêtera. Pourquoi tu cherches tellement à la protéger ?
Reese : (Au téléphone ; pendant que l’on voit Carter téléphoner.) C’est un bon flic.
 
EXTÉRIEUR – Dans la ruePrès du garage d’Hector AlvarezJournée
Reese : (Préparant son arme.) Quelqu’un de bien. Tu devrais essayer de prendre exemple sur elle.
Fusco : (Au téléphone.) Ouais merci…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Fusco - Journée
Fusco : Écoute, tout ce que je te dis, c’est que si elle n’était pas là, tu aurais eu sans doute moins de problème, pas vrai ?
 
EXTÉRIEUR – Dans la ruePrès du garage d’Hector AlvarezJournée
Reese : (Menaçant.) S’il jamais il lui arrive quoi que ce soit, je viens m’occuper de toi.
 
INTÉRIEUR – Garage d’Hector AlvarezJournée
Homme 1 : Celui-là, on va le planquer comme les autres. Sous la roue de secours.
 
EXTÉRIEUR – Dans la ruePrès du garage d’Hector AlvarezJournée
Reese prend son lance-grenades et tire vers la porte du garage d’Hector
 
INTÉRIEUR – Garage d’Hector AlvarezJournée
Les trois hommes sont surpris d’entendre un bruit sourd.
Homme 2 : C’était quoi ?
 
EXTÉRIEUR – Dans la ruePrès du garage d’Hector AlvarezJournée
La porte du garage explose. À l’intérieur, les trois hommes tentent de se protéger des débris.
 
INTÉRIEUR – Garage d’Hector AlvarezJournée
John rentre par la porte brisée et commence à tirer avec son fusil. Les trois hommes s’écroulent au sol, gémissant de douleurs.
Reese : Toc, toc. (Voyant une couverture pleine d’armes, il l’enroule.) Qu’est-ce que c’est que ça ? Je comprends qu’Hector soit occupé : il répare des voitures et fait du trafic d’armes.
Homme 3 : Et, t’es qui, mec ?
Reese : (Montant dans une voiture.) Dis à Hector que je suis celui qui l’a mis hors circuit. (Démarrant la voiture.) Et que si jamais je le revois, je le calme définitivement.
Il recule, sort du garage, va sur la route et emprunte une rue.

FLASH-BACK

SÉQUENCES – Base d’opérations avancéesSécuritéBâtiment 2 – Sud12 heures 13 minutes 27 secondes ; Base d’opérations avancéesSécuritéSalle d’interrogatoire 6812 heures 10 minutes 54 secondes ; Nom du sujet rédigéStatut : Pertinent
Yousef a un carré rouge autour de sa tête. La carte est dépliée sur la table.
INTÉRIEUR – Dans une baseJournée
Carter : (Debout.) Si vous nous aider, votre famille et vous serez protégés. Je vous le promets.
Yousef : C’est juste une négociation pour vous. Vous ne vous souciez pas de moi ni de ma famille.
Carter : Votre fils a le même prénom que vous, il aura huit ans dans quatorze jours, n’est-ce pas ? Son sport favori, le football. Mais c’est trop dangereux de jouer dehors, près de vous. Votre seul frère, Naji, a été tué il y a neuf mois par une bombe artisanale. Vous allez tous les jours prié sur sa tombe. Alors, vous voyez, vous n’êtes pas juste une négociation. Pas pour moi.
Yousef : Vous avez des enfants ?
Carter : Un fils, Taylor.
Yousef : Vous confieriez sa vie à un parfait inconnu ?
Carter : Je sais que je ferais tout mon possible pour le protéger. Vous avez perdu votre frère, Yousef. Moi aussi, j’ai perdu quelqu’un qui m’était cher. Ça a tout changé. (S’asseyant.) Vous et moi, on n’est pas si différent. Non, on veut la même chose, que les enfants puissent jouer dans les rues en ayant peur de rien. (Voyant Yousef sur le point de pleurer.) Indiquez-moi où les explosifs sont cachés. (Elle met le doigt sur la carte dépliée.)
Yousef : L’endroit ne se trouve pas sur la carte.
Carter : Alors, vous allez nous y conduire. Pour nos enfants.
Yousef : (Répétant.) Pour nos enfants.
 
RETOUR EN 2011
Joss et Lionel sortent de leur véhicule pour aller voir « Prince de crabe ».
Carter : Salut Pince de crabe. La nouvelle copine d’Hector, ça te parle ? (Pince de crabe se tournant vers eux, est méfiant vis-à-vis de Lionel.) Détends-toi, Fusco est réglo.
Fusco : Ouais, du calme mollusque, je ne mords pas.
Pince de crabe : OK, mais faisons vite. J’ai vu la caisse d’Hector garée devant le Lookie-Loo. Cette ordure se tape une des danseuses, Mei Li. Si vous voulez mon avis, il en a marre de sa chica et il veut tester de nouveaux trucs.
Carter : (En souriant, elle prend des billets de sa poche et les donne à Pince de crabe.) Ah, je suis contente de toi.
Pince de crabe : (Semblant déçu.) Euh, bien, je croyais… vous aviez dit… enfin une vraie somme, quoi. Une vraie récompense.
Carter : Je vais voir. Si ça me permet de progresser, alors tu auras ta récompense. Je te retrouve ce soir, si tu veux, on ira dîner quelque part.
Pince de crabe : D’accord, c’est bien parce que c’est vous, hein. Vous avez toujours été gentil avec moi, Carter.
Carter : OK, fais attention.
Joss et Lionel s’en vont.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de CarterJournée
La petite amie d’Hector, assise se trouve au commissariat, interrogée par Carter qui est debout.
Monica : Oui, on a passé la soirée ensemble, on a regardé la télé et on est allé se coucher.
Carter : Il y avait quoi à la télé ?
Monica : Je ne sais pas, Hector change de chaîne sans arrêt.
Carter : (Sur un ton ironique.) Il a cette réputation. Il est du genre à zapper facilement, hein. (En rigolant.) Ce n’est pas étonnant qu’il soit infidèle.
Monica : (En ricanant.) Hmm, ah. Non, non, jamais il oserait me tromper. S’il essaie, je la lui coupe.
Carter : Ouch, d’accord. Venez voir, j’ai quelque chose à vous montrer. (Elle s’en va, suivie de Monica, qui reçoit un document.) C’est la facture du portable d’Hector, vous savez à qui est ce numéro, parce qu’il l’a appelé 32 fois.
Monica : J’en sais rien, c’est un de ses copains, je suppose, ils sont tous bavards comme des poules.
Carter : (Passant un téléphone portable à Monica.) Après tout, c’est assez facile de le savoir. Appelez, allez-y.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une salle d’interrogatoireJournée
La maîtresse d’Hector se trouve dans une salle d’interrogatoire, interrogée par Fusco sur l’emploi du temps d’Alvarez, joue avec son portable.
Fusco : Donc, la nuit dernière vous étiez avec lui ?
Mei Li : La nuit dernière, ce matin. Hector est plutôt du matin, c’est là qu’il est le plus câlin. (Son téléphone portable sonne, elle répond.) Allô ?
Monica : (Au téléphone ; Joss ouvre la porte de la salle d’interrogatoire.) Allô ?
Mei Li : (Voyant Monica.) Euh, c’est qui ça ?
Monica : (Elle regarde vers la salle d’interrogatoire.) Ah, non, non, attends une seconde. (Elle rejoint Mei Li.) Eh, t’es qui toi ?
Carter : (Tentant de s’interposer.) Doucement les filles, OK. On dirait que vous avez un tas de choses à vous dire, (reprenant le portable) alors mon collègue ici présent va s’occuper de vous.
Elle ferme la porte, entendant la conversation houleuse entre les deux jeunes femmes pendant que Lionel tente de les séparer.
Monica : Non, mais c’est pas vrai, c’est une blague.
Fusco : Eh, arrêtez-vous.
Elles continuent de se chamailler, Lionel n’arrivant toujours pas à les séparer.
Policier : Carter, vous n’êtes pas la seule à avoir une dent contre Hector Alvarez. Apparemment, un type s’est pointé dans son garage et a tout explosé. Les hommes d’Hector ont pu savourer ce qu’ils font d’habitude aux autres. Ils ont dit qu’il avait une mitraillette (en rigolant) rien que ça, et un lance-grenades aussi, vous vous rendez compte.
Carter : Le type était en costume ?
Policier : Non, un blouson de cuir, pourquoi ?
Carter : Je suppose qu’il est au nettoyage.
Policier : On cherche Hector aussi pour l’interroger, mais bien sûr, il a disparu.
Carter : (S’asseyant à son bureau.) J’ai un moyen de le retrouver.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Harold est en train de suivre la conversation grâce aux images de la caméra de la figurine diffusée sur son ordinateur.
Carter : Si j’arrive à lui mettre la main dessus, je le saluerai pour vous
Reese : (Prenant la photo d’Hector Alvarez, il la montre à Harold puis la pose sur la table.) Hector est en cavale, il ne risque plus de s’en prendre à Carter à présent.
Finch : Je n’en suis pas si sûr. Carter fera tout pour rendre justice à Ronnie. Elle ne lâchera rien avant de trouver où Hector se cache.
Reese : Il fait du trafic d’armes. (En soufflant.) Où qu’il soit, il est forcément armé.
Finch : Quand elle ira l’arrêter…
Reese : Il faudrait que j’y sois avant elle.
Finch : Tout va bien, monsieur Reese ?
Reese : (Se tournant vers Harold.) On fait tout ça pour éviter que de mauvaises choses arrivent à de braves gens. Et ça, c’est ce que fait Carter tous les jours. Elle n’est pas juste un autre numéro. (Il s’en va.) Elle fait partie de ceux que le monde ne peut pas se permettre de perdre.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une salle d’interrogatoireJournée
Les deux filles sont sagement assises l’une en face de l’autre.
Carter : L’une d’entre vous a quelque chose à nous apprendre ?
Mei Li : Ouais, j’ai un truc à vous dire. Hector Alvarez a eu tord de croire qu’il pouvait nous prendre pour des cruches. (Monica acquiesce en agitant l’index.) Ce salaud est venu chez moi mais il est sorti vers minuit.
Carter : Pour aller à l’épicerie ?
Mei Li : Il est rentré les mains vides mais j’avais bien remarqué qu’il avait changé de chemise.
Carter : Vous avez lavé cette chemise ?
Mei Li : (En rigolant.) Ah ça non. D’ailleurs, je vous la laisse ainsi que toutes ses affaires. (Elle reprend son portable.)
Carter : Alors, où se trouve Hector ?
Monica : Il a une planque dans le Queens, sur la 25ème. Je sais qu’il y va de temps en temps quand il attend un arrivage.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée
Carter : (Ouvrant la porte, elle s’en va en compagnie de Lionel.) Appelle l’unité d’intervention, qu’ils se tiennent prêts. (Prenant son portable qui est en train de sonner.) Je vais essayer d’avoir un mandat. (Répondant au téléphone.) Allô ?
Madame Kovach : (Au téléphone ; paniquée.) Il a une arme.
Carter : Euh, une minute, calmez-vous de quoi s’agit-il ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Harold qui est en train d’écouter la conversation. On entend le bruit de quelqu’un en train de frapper plusieurs fois dans une porte.
Madame Kovach : (Au téléphone.) Il a une arme. Ah, mon Dieu, au secours, il va me tuer, venez vite.
Carter : (Au téléphone.) Madame Kovach…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Carter - Journée
Carter : Où êtes-vous ?
Madame Kovach : Dans la salle de bains.
Edward Kovach : (Au téléphone ; essayant d’enfoncer la porte.) Ouvre-moi, salope.
Carter : J’arrive tout de suite, (la communication est coupée) surtout, restez où vous êtes. (Elle prend son arme de service dans le tiroir.) Allô ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Carter est en train de se rendre chez Kovach. Il est armé, il a l’air extrêmement agité. Reese. Où vous êtes ?
 
SÉQUENCES – Caméra du pont 143 C18 heures 34 minutes 29 secondes ; Angle de la 34ème et 9èmeCaméra 0218 heures 36 minutes 11 secondes ; McGuinness / IndiaNord-OuestCaméra 0318 heures 37 minutes 04
Policier : À toutes les unités, alerte code 10. Coups de feu au 326 Greentree à Flushing
Carter : (Frappant à la porte.) Police, ouvrez !
 
INTÉRIEUR – Maison des KovachSoirée
Fusco : On devrait attendre les renforts, j’ai un mauvais pressentiment.
Ils rentrent dans la maison, une lampe torche et une arme à la main.
Carter : Monsieur Kovach, c’est la police, posez votre arme !
Ils font le tour de la maison, elle s’avance lorsqu’elle voit quelque chose suspendu au plafond.
Carter : (Surprise.) C’est quoi ça ? (Il s’agit de monsieur Kovach, les mains attachées au plafond.)
Fusco : Quelqu’un l’a emballé pour nous.
Carter : Ça devient une habitude, ces jours-ci. (Essayant de passer à côté du corps de Kovach.) Madame Kovach.
Fusco utilise sa lampe torche pour éclairer le visage de Kovach.
Carter : Madame Kovach ? (Voyant de la lumière, elle éteint sa lampe torche et range son arme. Elle arrive dans la salle de bains la porte défoncée, alors que madame Kovach est assise sur le bord de la baignoire, pleurant.) Madame Kovach, vous n’êtes pas blessé ?
Madame Kovach : Il voulait vraiment me tuer. (Se levant.) Si ce monsieur n’était pas intervenu… (Son téléphone sonne.)
Carter : Ce monsieur, à quoi il ressemble ?
Madame Kovach : (Répondant au téléphone.) Allô ? (Passant le téléphone à Carter.) C’est pour vous.
Carter : (Prenant le combiné.) C’est sans doute vous que je dois remercier. Comment vous faites pour savoir à l’avance…
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueSoirée
Carter : …ce qui va se passer.
Reese : (Caché derrière un van.) Vous êtes en danger, lieutenant.
Carter : (Sortant de la maison ; au téléphone.) Ce n’est pas moi qui me cache. Si vous continuez de jouer à ce petit jeu, tôt ou tard une innocente sera blessée et je ne peux pas prendre ce risque.
Reese : Je ne vous appelle pas pour qu’on parle de moi, votre vie est en danger.
Carter : Je suis un flic, ma vie est toujours en danger.
Reese : (Au téléphone.)Vous ne m’écoutez pas, pourtant c’est sérieux. Quelqu’un veut vous descendre.
Carter : (Après une pause.) Qui vous a dit ça ? De quel droit veillez-vous sur moi ? Qu’est-ce que vous me voulez ?
Reese : (Au téléphone.) Je veux que vous soyez…
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueSoirée
Reese : plus prudente, lieutenant. Par exemple, quand vous irez arrêter Hector Alvarez,
 
EXTÉRIEUR – Près de la maison des KovachSoirée
Reese : (Au téléphone.) Protégez-vous, c’est un trafiquant d’armes.
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueSoirée
Reese : Il a un véritable arsenal entre les mains.
 
EXTÉRIEUR – Près de la maison des KovachSoirée
Carter : Mais pourquoi vous faites ça pour moi ? Et comment est-ce que vous avez des renseignements aussi précis.
Reese : (Au téléphone.) Comme vous dites…
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueSoirée
Reese : J’ai toujours un peu d’avance. (Il raccroche et s’en va.)
Joss regarde autour lorsqu’on entend au loin une moto partir. Elle souffle.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Carter - Soirée
Carl Elias, caché derrière des chrysanthèmes, dépose un bouquet sur le bureau de Joss Carter. Il en profite pour regarder autour de lui et ouvre le dossier le concernant. Pendant ce temps, Carter et Fusco reviennent avec Edward Kovach.
Edward Kovach : Je n’ai pas vu son visage, il est arrivé de nulle part. Il m’a agressé, vous n’avez pas le droit de m’agresser.
Carter : Oh que si, votre femme a décidé de porter plainte. (À un officier de police pendant qu’elle rejoint son bureau.) On a reçu le mandat pour Hector Alvarez ?
Policier : Ouais, et les hommes sont prêts. (Pointant le doigt vers le bouquet.) Qui est mort ?
Carter : (Regardant la carte de visite.) Sincères regrets pour le décès du lieutenant Carter. (D’énervement, elle prend le bouquet et le jette à la poubelle. Elle regarde autour d’elle pour voir qui aurait pu transmettre ce message.)
 
SÉQUENCES – Zone de promenade 14 – Caméra 3 ; 21 heures 56 minutes 13 secondes ; Sécurité 04(Trottoir)21 heures 57 minutes 29 secondes ; Sécurité 16(Garage D)21 heures 57 minutes 30 secondes ; Sécurité 21Arrière entrée B21 heures 57 minutes 32 secondes ; Sécurité 26Allée ASud21 heures 57 minutes 36 secondes
Reese : (Au téléphone.) Finch, Carter a convoqué un groupe d’intervention. Ils sont dans la planque d’Hector dans le Queens. Ils s’apprêtent à y entrer en ce moment-même.
EXTÉRIEUR – Près de la planque d’Hector AlvarezSoirée
Joss Carter et Fusco arrivent à l’endroit où se trouve Hector Alvarez.
Policier 1 : Équipe 1, on y va. En position. Chacun à son poste. (Les hommes de l’équipe spéciale s’exécutent.)
Policier 2 : (À Carter et Fusco.) On lance l’opération. Restez ici, je vous préviendrai quand le suspect sera maîtrisé.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : Vous pouvez voir Carter ?
Reese : (Au téléphone.) Elle ne prend pas part à l’opération.
Finch : Si Hector oppose une résistance, cela peut être dangereux. Est-ce que vous êtes assez prêt pour la protéger ?
Reese : (Au téléphone.) Ah, je suis…
 
EXTÉRIEUR – Près de la planque d’Hector AlvarezSoirée
Reese : (Faisant partie de l’équipe d’intervention, il met sa cagoule en place.) …pas très loin.
Carter : Tout le secteur est bouclé.
Policier 2 : Absolument.
Policier 3 : À mon top, on y va. Tout le monde est prêt.
Policier 4 : Oui, chef.
 
SÉQUENCE – Sécurité 31Allée F Sud21 heures 58 minutes 05 secondes
Policier 3 : Tout le monde en place. Feu.
EXTÉRIEUR – Près de la planque d’Hector AlvarezSoirée
Les hommes entrent dans le bâtiment et tentent de maîtriser ceux qui se trouvent à l’intérieur. Des coups de feu se font entendre ce qui ne plaît pas au lieutenant Fusco.
Policier 3 : Allez, allez, allez, tout va sauter
Policier 4 : (Hors cadre.) À genoux, allez.
Fusco : Ça a l’air sérieux.
Policier 4 : (Hors cadre.) Toi, là, plus un geste.
Carter : (Entendant un bruit ; John regarde vers Carter.) Tu as entendu ce moteur ?
Fusco se retourne ainsi que John qui court vers eux. Une voiture a bien démarré et c’est Hector Alvarez qui conduit. Il roule en direction de Carter et lui tire dessus deux fois. Elle attend le bon moment puis tire vers Alvarez qui blessé, en perd le contrôle et s’encastre dans un muret.
Carter : (Elle va vers la voiture, suivie de Fusco. Elle ouvre la portière, faisant sortir Alvarez.) Sors de là, tout de suite. (John enlève son masque et sa cagoule.)
Fusco : Le suspect vient d’être appréhendé par le lieutenant Carter.
Hector Alvarez : (Joss lui passe les menottes.) Doucement, OK.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : Est-ce que tout va bien, monsieur Reese.
Reees : (Au téléphone.) Hector a de jolis bracelets autour des poignets.
 
EXTÉRIEUR – Près de la planque d’Hector AlvarezSoirée
Reese : Il ne devrait plus être une menace. (Il s’en va.)
Policier : (Hors cadre.) Allez, sortez d’ici, on remballe.
Carter : Ça, c’est pour Ronnie. Je t’avais dit que je t’aurais un jour.
 
SÉQUENCES – Haut du toitVue du parc23 heures 07 minutes 27 secondes ; 14ème & Union Square(L/N/Q/R/4/5/6)Sud-Est 2 – 23 heures 08 minutes 05 secondes ; Pedestrian Pathway23 heures 08 minutes 25 secondes
Carter : (Au téléphone ; passant devant une caméra de vidéosurveillance.) Coucou, Taylor chéri, je viens de finir ma journée. Je serais bientôt là.
EXTÉRIEUR – Dans une rueNuit
Reese : (Mettant l’index sur l’oreillette ; il surveille de loin Joss Carter.) On dirait que Carter va rentrer chez elle. Elle a survécu à cette journée. On a éliminé toutes les menaces ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : Kovach et Alvarez se sont neutralisés. (S’asseyant à son bureau.) Mais c’est une affaire compliqué. Pour être honnête, je n’en suis pas sûr… du tout.
Reese : (Au téléphone.) Finch, Carter habite dans les quartiers chics. Qu’est-ce qu’elle vient faire ici ?
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueNuit
Reese : (Ayant perdu de vue Carter, il regarde autour de lui.) Une minute. Où est-ce qu’elle est passée ? Je l’ai perdue.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Reese : (Au téléphone.) Localisez son téléphone.
 
EXTÉRIEUR – Dans une ruelleNuit
Carter arrive dans une ruelle pas très éclairée où elle va à la rencontre de Pince de crabe.
Pince de crabe : Ah, ben, quand même. Ça fait des plombes que je vous attends là pour aller dîner.
Carter : Je suis désolée, je suis en retard et en plus je dois faire une demande par écrit pour ta récompense. (Sortant des billets.) Mais, écoute, en attendant, je vais te donner ce que j’ai là.
Pince de crabe : (Semblant sur les nerfs.) Laissez tomber, vous n’êtes pas obligé de faire ça.
Carter : Non, non, non. Prends-le, c’est juste une petite avance, d’accord, je veux que tu aies déjà ça.
Pince de crabe : (Prenant les billets, il est de plus en plus nerveux.) Désolé, Carter, vous avez toujours été très sympa avec moi mais là, je n’ai pas le choix. (Le regard de Carter marque l’incompréhension de la situation.) Vous m’aviez demandé de trouver Elias.
Carter : Ouais.
Pince de crabe : Eh bien, je l’ai trouvé. (Il tire deux fois dans la poitrine de Carter qui s’écroule et souffre de douleurs.) Désolé. Il a dit que ce serait vous ou moi. (Pointant l’arme vers Carter.) Et ce ne sera pas moi. (Il est prêt à tirer lorsque John arrive et tire sur Pince de crabe, qui tombe. Carter est toujours en train de souffrir.
 
FLASH-BACK
2004
Un groupe de militaires va à la rencontre de Carter et un militaire jette un paquet d’explosifs dans les mains de Carter.
Militaire : Bon réflexe, Carter. C’est un souvenir de ce qu’on a trouvé à l’endroit où votre ami nous a conduits.
Carter : Vous avez trouvé les explosifs ?
Militaire : Et on les a fait sauter, oui. Je n’aurais jamais pu faire ce que vous avez fait, soutirer des infos à ce bougnoule.
Carter : Où est Yousef ?
Militaire : Ah, euh, il n’a pas eu de chances. Un accident, ça arrive.
Carter : Il me faisait confiance. Je lui avais donné ma parole, je, je lui avais promis qu’on ferait en sorte de le protéger.
Militaire : Ah, il ne faut pas faire promesses que vous ne pouvez pas tenir. Vous ne croyez tout de même pas qu’il était innocent.
Carter : Il avait une famille. Vous êtes donc insensible à ce qui peut lui arriver.
Militaire : Je ne suis pas payer pour ça.
Carter : (Elle s’énerve en s’en prenant au militaire mais un autre la pousse.) Mais qu’est-ce qui ne va pas chez vous ? Vous vous prenez pour Dieu ? (De plus en plus en colère.) Ce n’est pas à vous de choisir qui doit mourir et qui peut vivre.
Militaire : (En ricanant.) Vous voulez monter sur vos grands chevaux, allez-y. Mais vous n’aurez pas mon soutien ni de celui de mes hommes. C’est une longue guerre et vous êtes toute seule.
Les militaires s’en vont laissant Carter sur le point de pleurer.
 
RETOUR EN 2011
Carter ouvre sa veste et l’on voit qu’elle a mis un gilet par balles. John se trouve à côté d’elle mais elle ne peut pas le voir avec la pénombre.
Reese : Je suis heureux que vous ayez suivi mon conseil en portant ce gilet, lieutenant. Je sais que ça ne change rien. Que vous m’arrêterez si l’occasion se présente. Mais retenez bien ça, que vous ne m’appréciez ou non, Joss, vous n’êtes pas seule. (Il se relève puis s’en va, laissant Joss qui continue de souffrir.
SÉQUENCES – Entrée de serviceCaméra 223 heures 24 minutes 36 secondes ; Angle de la 35ème et 2èmeNord-OuestCaméra 0123 heures 26 minutes 13 secondes ; PlazaCaméra 0323 heures 27 minutes 07 secondes ; Poste 1432 ACaméra -  00 heure 05 minutes 01 seconde
Reese : (Au téléphone.) Elias a fait pression sur l’indic de Carter pour qu’il fasse la sale besogne à sa place.
Finch : (Au téléphone.) Elle est hors de danger.
Reese : (Au téléphone.) Pour l’instant, oui. Il est temps d’en finir, une fois pour toutes.
 
EXTÉRIEUR – Sur un toitNuit
Lynch est attaqué par John qui le menace de le faire chuter en haut du toit. L’homme se met à hurler.
Reese : Ce n’est pas joli un corps qui tombe de cette hauteur. Mais que ce soit propre ou pas, c’est le cadet de mes soucis. Contrairement à ton pote, Elias.
Lynch : Je ne sais pas qui vous êtes mais, vous menacez un capitaine de police. (John prend l’arme du capitaine la mettant sur sa poitrine.) Oui, d’accord, d’accord, d’accord.
Reese : Elias ne peut pas tuer un flic sans ma permission. Fais remonter l’info jusqu’en haut. La permission a été révoquée. Dit à Elias que s’il s’approche encore une fois du lieutenant Carter, je vous jetterai lui, toi et tous les autres en bas de l’immeuble. Est-ce que c’est clair ?
Lynch : (En hochant la tête.) Oui.
John parti, Lynch se relève choqué de l’épreuve qu’il vient de subir.
 
SÉQUENCES EN ACCÉLÉRÉE – 30ème étageBalcon S1 heure 11 minutes 51 secondes – 7 heures 55 minutes 16 secondes ; Trafic AutoroutierPoste 1275 C9 heures 3 minutes 14 secondes
INTÉRIEUR – Dans un restaurantJournée
Carter : Ta grand-mère a dit que tu étais encore rentré tard hier.
Taylor : Ah, je ne le crois pas, tu avais oublié ? J’étais à une soirée.
Carter : Elle est mignonne ? (Taylor sourit.) J’aimerai autant qu’elle soit intelligente. Mignonne et intelligente. (Prenant difficilement un bocal de sucre, ce qui inquiète Taylor.)
Taylor : Tu as mal quelque part ? Tu t’es coincée le dos ?
Carter : C’est rien, ça va guérir.
Taylor : Bon.
Carter : Désolée pour ta soirée.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Joss CarterJournée
Harold, qui enlève tout le matériel qu’il a installé, fait tomber une photo d’un militaire, le possible ex-mari de Joss.
Taylor : (Hors cadre.) Tu travailles trop. Tu devrais démissionner.
Carter : Je ne saurais même pas comment m’y prendre.
 
INTÉRIEUR – Dans un restaurantJournée
Taylor : Je n’aime pas ça. Te savoir en danger. Qui veille sur toi ?
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueJournée
John se trouve dans la rue en train de se préparer à partir à moto.
Carter : T’en fais pas mon chéri…
 
INTÉRIEUR – Dans un restaurantJournée
Carter : Je sais être prudente quand il le faut. Et puis, on veille l’un sur l’autre. De qui on aurait besoin ? (Tapant son poing sur celui de son fils mais cela lui fait souffrir. Elle voit partir John à bord de sa moto.)

_________________
"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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