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 Script VF - 2X18 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb

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carine79
Inspectrice à N-Y
carine79

Série préférée : Lucifer

Script VF - 2X18 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Empty
MessageSujet: Script VF - 2X18 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 2X18 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeJeu 23 Juil - 16:40

Finch : On vous surveille. Le gouvernement possède un dispositif secret, une Machine, qui vous espionne jour et nuit, sans relâche. Je l’avais conçue pour prévenir des actes de terrorisme mais la Machine voit tout, tous les crimes impliquant des citoyens ordinaires. Le gouvernement juge ces crimes non pertinents, mais pas nous. Traqués par les autorités, nous travaillons dans l’ombre, jamais vous ne nous trouverez. Mais victime ou criminel, si votre numéro apparaît, nous vous trouverons.
 
SÉQUENCE – OuestCaméra n° 1019 heures 14 minutes 13 secondes
Leon Tao : C’est le plus beau jour de ma vie.
 
INTÉRIEUR – Dans une chambre d’hôtelSoirée
Leon se trouve dans un lit avec une fille qui se jette sur lui. Elle l’embrasse. Elle prend une paire de menottes et les met sur un barreau du lit.
Leon Tao : Candi, écoute, il faut que je te dise. (Elle lui met une autre paire de l’autre côté.) Je te trouve exceptionnelle. (Deux hommes font irruption dans la chambre.) Hey, mais, on frappe avant d’entrer.
Nigérian : Tu nous as piqués du fric, on vient le récupérer.
Leon Tao : Vous faites partie de la bande des Nigérians. Qu’est-ce qui me prouve que vous êtes vraiment des Nigérians.
Candi : Mes cinq cents dollars, tout de suite.
Leon Tao : Candi, tu t’es fichu de moi. (Elle s’en va.) Je croyais que c’était sérieux toi et moi. Bon, écoutez les gars, euh techniquement ce n’est pas un crime d’escroquer des escrocs.
Nigérian : (Prenant son couteau.) C’est un crime de découper les boyaux d’un homme pour lui en faire un chapeau.
Leon Tao : Euh, attendez, vous, vous avez l’intention de me tuer ?
Nigérian : Ça me paraît très clair.
Leon Tao : Attendez, ça ce n’est pas une bonne idée. Vous feriez mieux de vous en aller, vite avant qu’il ne soit trop tard. (John fait irruption dans la chambre avec Balou qui saute sur l’un des deux hommes et John s’en prend au deuxième. Balou saute sur le lit et lèche le visage de Leon.) Non, arrête, je n’aime pas ça.
Reese : Il faut qu’on arrête de se rencontrer comme ça.
Leon Tao : Moi, je suis toujours très content de te voir.
Reese : Écoute Leon, la prochaine fois, il se pourrait bien que je sois en vacances.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : (Prenant la photo de Leon sur la vitre.) J’en conclus que monsieur Tao est indemne.
Reese : (Au téléphone.) Il est sain et sauf.
Leon Tao : (Au téléphone.) Finchy.
 
INTÉRIEUR – Dans une chambre d’hôtelSoirée
Reese : (En enlevant les menottes de Leon.) Et à vrai dire, il n’a pas l’air si perturbé d’avoir frôlé la mort.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Leon Tao : (Au téléphone ; pendant qu’Harold met la photo de Leon à la poubelle.) Tu plaisantes, je suis effondré.
 
INTÉRIEUR – Dans une chambre d’hôtelSoirée
Leon Tao : (Sur le lit.) Cette femme m’a littéralement déchiré le cœur. Allons boire un verre, OK ? (En se levant.) J’ai besoin de… de me remettre de mes émotions.
Finch : (Au téléphone ; alors que John ouvre la porte.) Monsieur Reese, dites au revoir…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : (Accrochant une photo sur la vitre.)…à Leon le plus vite possible, on a reçu un nouveau numéro.
Reese : (Au téléphone.) Ah, c’est la meilleure nouvelle de la journée.
 
INTÉRIEUR – Dans une chambre d’hôtelSoirée
Finch : (Au téléphone ; pendant que John appelle Balou.) Il faut partir tout de suite…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : (S’asseyant à son poste de travail.)…il y a un peu de route à faire. Vous allez à Atlantic City.
 
SÉQUENCES – Sud-EstCaméra n° 1219 heures 19 minutes 28 secondes ; ToitCaméra D22 heures 02 minutes 14 secondes ; Section GCaméra n° 0422 heures 02 minutes 17 secondes
Deux fenêtres de chiffres s’affichent furtivement.
Reese : Ça y est, Finch, j’y suis.
 
INTÉRIEUR – Dans un casinoAtlantic CitySoirée
John donne le manteau à une dame.
Reese : Alors, parlez-moi de ce numéro.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : Il s’appelle Lou Mitchell, c’est un ancien horloger aujourd’hui à la retraite. (La photo s’affiche sur l’écran d’ordinateur.) Il est veuf sans enfant. (Un article sur sa femme apparaît sur l’écran.) Sa femme Marylin est morte d’un cancer il y a six mois.
 
INTÉRIEUR – Dans un casinoAtlantic CitySoirée
Finch : (Au téléphone.) Je vous envoie tout ce que j’ai trouvé.
Reese : C’est un peu léger, Finch.
Finch : (Au téléphone.) Comme beaucoup de personnes de son âge, Lou n’a ni portable ni adresse mail, pratiquement pas d’empreinte numérique. Il va falloir utiliser une technique d’approche plus directe.
Reese : (Alors que Lou est à une table en train de jouer.) Ça y est, je viens de le repérer.
Lou Mitchell : Hey, hey, eh vous là, qu’est-ce qu’il faut faire pour avoir un cornet de pop-corn à cette table ?
Reese : La chance n’est pas avec lui. Il a l’air d’avoir perdu gros ce soir. (Il s’assoit à une table.)
Lou Mitchell : Alors montrez-moi où se trouvent les cuisines, que j’aille le faire moi-même.
Reese : Apparemment, son jeu favori est le baccara.
Finch : (Au téléphone.) Un grand classique des casinos.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : C’est un jeu très simple avec deux mains : joueur et banque. Le but est de parier sur celle qui s’approchera le plus d’un total de neuf points. (Pendant ce temps, sur son écran se joue une partie de baccara.)
Reese : (Au téléphone.) J’ai été espion international, Finch.
 
INTÉRIEUR – Dans un casinoAtlantic CitySoirée
Reese : Je sais jouer au baccara.
Croupière : Un neuf naturel, c’est la banque qui gagne.
Lou Mitchell : Vous me faites des bouffées d’arthrite. (Il se lève.)
Croupière : Désolée, Lou, ça ira mieux demain.
Reese : Lou a l’air d’être un client régulier.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : Et par conséquent, il a peut-être perdu trop d’argent dans cet établissement.
 
INTÉRIEUR – Dans un casinoAtlantic CitySoirée
Finch : On devrait vérifier ses finances. (Pendant qu’un vigile le voit partir, Lou se touche les mains. Alors qu’il s’en va, il se met à siffler et John le suit.)
 
SÉQUENCES – Section HCaméra n° 0222 heures 03 minutes 35 secondes ; Section JCaméra n° 0123 heures 18 minutes 45 secondes ; 15ème étageCaméra n° 057 heures 58 minutes 42 secondes ; EntréeCaméra n° 038 heures 02 minutes 02 secondes
INTÉRIEUR – Dans une pharmacieMatinée
Reese : (Alors qu’il suit Lou dans une pharmacie, des personnes âgées s’y trouvent également.) Deuxième jour, aucun signe de menace. Qui pourrait bien en vouloir à ce vieil homme ? Même s’il a fait des erreurs dans le passé, il est rangé maintenant.
Lou Mitchell : Alors, quoi ça vient, je commence à prendre racine, moi. (Le pharmacien le regarde.)
Reese : Vous avez accédé à son compte en banque ?
Finch : (Au téléphone.) Il n’a pas d’accès en ligne, il faut que je pirate directement la banque. (Le pharmacien sert Lou et ce dernier s’en va en faisant non de la tête par exaspération.) Ah, ça y est.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueMatinée
Finch : (Au téléphone.) On dirait que tous ces comptes sont quasiment vides.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Il a retiré presque tout son argent quand sa femme est morte. Depuis, il vit grâce au fond d’aide sociale.
 
INTÉRIEUR – Dans un barAtlantic City - Matinée
Reese : Si il joue au casino avec de l’argent qu’il n’a pas, il a peut-être des usuriers sur le dos. Un horloger sans montre et sans alliance. Il a peut-être dû mettre au clou tout ce qu’il avait.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Oui la source de ses problèmes pourrait être son addiction au jeu.
 
INTÉRIEUR – Dans un barAtlantic City - Matinée
Reese : (S’asseyant à côté de Lou.) Finch, j’ai déjà vu des mains comme les siennes. Cet homme a eu tous les doigts cassés. À mon avis, c’est arrivé ici à Atlantic City, il y a longtemps. Il a dû avoir un problème avec la Mafia.
Kelly : (S’approchant de Lou pour lui servir sa commande.) Salut, Lou.
Lou Mitchell : Hey, Kelly, tu veux que je me retourne dans ma tombe ou quoi ? Ton nouveau café là, il a un gout de chiotte.
Kelly : Attention, Lou, un de ces jours, je vais te jeter dehors si tu continues.
Lou Mitchell : Soit réaliste Kelly, tu m’as dans les pattes, mon fantôme viendra hanter ce bistrot jusqu’à ce qu’il tombe en poussière. (Voyant son regard.) Quoi, quoi, qu’est-ce qu’il y a ?
Kelly : Le propriétaire a eu une offre d’achat. C’est ce type, prétentieux, tu sais Makris le patron du casino. Il veut agrandir son parking.
Lou Mitchell : Oh, seigneur. Écoute dis-lui bien qu’il va avoir à faire à moi. Je vais lui montrer moi où garer ses fichues bagnoles.
Finch : (Au téléphone.) Je tiens peut-être quelque chose, monsieur Reese.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : (Apportant un grand livre où sont les journaux de l’époque de la jeunesse de Lou.) L’annonce du mariage de Lou dans une copie des archives du New York Journal. C’était en 1972.
Reese : (Au téléphone.) Des détails intéressants ?
Finch : C’est un ami de Marilyn qui l’a conduite à l’autel le jour de ses noces. Si Lou faisait partie de la Mafia…
 
INTÉRIEUR – Dans un barAtlantic City - Matinée
Finch : (Au téléphone.)…les parents devaient désapprouver ce mariage.
Reese : Je vais charger Carter de se renseigner.
Finch : (Au téléphone.) Et moi je vais essayer de savoir à quel point Lou est endetté.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Il est possible que son passé d’incorrigible joueur ait fini par le rattraper.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée
Bill Szymanski : (Ouvrant le dossier de Lou.) Lou Mitchell apparaît dans les fichiers du crime organisé du New Jersey dans les années 70. Ça ne lui a pas réussi. Dettes de jeu, arrestations, ennuis avec les malfrats.
Carter : (Recevant le dossier.) Tu sais si ces malfrats ont encore de l’influence là-bas ?
Bill Szymanski : Non, c’est de l’histoire ancienne. Maintenant, le ton s’est durci. Il y a gros un trafic de drogue autour du casino. D’ailleurs les stups surveillent de près le patron.
Carter : Merci Szymanski.
Bill Szymanski : Il n’y a pas de quoi.
Raymond Terney : (S’approchant de Joss.) Carter, hey j’ai reçu le rapport disciplinaire que tu voulais sur le lieutenant Stills. Encore un de tes habituels abus de pouvoir.
Carter : Hmm, merci Terney.
Raymond Terney : De rien.
Joss rejoint son bureau alors que Lionel se trouve au sien. Cal s’approche d’elle.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterJournée
Cal Beecher : Joss.
Carter : Lieutenant Beecher.
Cal Beecher : Salut. Je me disais que, vu que tu ne m’as pas tiré dessus à Owen Island…
Carter : (Le coupant.) Ouais, heu, viens par là tu veux. (Ils s’isolent dans une pièce à côté.) Cal Beecher : C’est peut-être une façon de me dire que je devrais t’inviter au restaurant. Une table en terrasse au l’Il Cuore ?
Carter : Je peux y réfléchir ?
Cal Beecher : Hmm, mais vite, j’ai déjà réservé pour vendredi soir.
Carter : Si t’as un peu de temps libre, tu peux me donner un coup de main sur cette affaire de casino. (Elle s’en va et il se met à sourire.)
 
SÉQUENCE – Machine à sous n° 238Caméra10 heures 40 minutes 22 secondes
Finch : (Via un micro.) Monsieur Reese…
 
INTÉRIEUR – Dans un casinoAtlantic CityMatinée
Finch : (Au téléphone.)…je vois que vous êtes au casino. Lou est à une table de jeux ? (Pendant que John regarde Lou prendre des jetons à la caisse.)
Reese : Il y sera bientôt.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Mais pour faire quoi, il n’a pas d’argent ?
 
INTÉRIEUR – Dans un casinoAtlantic CityMatinée
Caissière : Voilà, mille cinq cents dollars.
Reese : (Voyant Lou passer à côté de lui.) Il vient pourtant de tendre une grosse liasse de billets à la caissière. Il va encore aggraver ses dettes.
Finch : (Au téléphone.) Le casino suit les activités de ses clients réguliers via un système de carte de fidélité… (Dans le casino se trouvent des personnes âgées jouant aux tables de jeu et aux machines à sous.)
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Si je pouvais accéder à celle de Lou,…
 
INTÉRIEUR – Dans un casinoAtlantic CityMatinée
Finch : (Au téléphone.)…on aura l’historique complet de ses gains et de ses pertes.
Reese : (Marchant.) Vous allez réussir à pirater le système ?
Finch : (Au téléphone.) C’est ce que j’essaie de faire depuis hier.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Les casinos veillent jalousement sur leur sécurité. En général, leurs pare-feux sont très…
 
INTÉRIEUR – Dans un casinoAtlantic CityMatinée
Finch : (Au téléphone.)…élaborés. Mais ils ont tous un talon d’Achille, et le leur c’est l’appât du gain. Ils ont un jeu de blackjack en ligne pour faire perdre de l’argent aux internautes. (John y joue avec un ordinateur.)
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Je suis en train de jouer contre vous.
 
INTÉRIEUR – Dans un casinoAtlantic CityMatinée
Reese : Vous n’êtes pas très doué.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Le but n’est pas de gagner. Ils ont tellement envie de me laisser jouer que mon virus a pu s’installer comme une fleur.
 
INTÉRIEUR – Dans un casinoAtlantic CityMatinée
Reese : (Alors que l’écran de l’ordinateur se brouille, confirmant que le virus s’est installé. Il continue de jouer.) J’espère ne jamais vous contrarier, Finch.
Lou Mitchell : (Pendant que John le regarde.) Ne pariez pas sur moi, ça porte malheur. (Un homme se trouve à côté de lui.)
Darien Makris : Vous n’êtes pas encore sur la paille.
Reese : (Prenant une photo.) Je vous envoie quelqu’un à identifier. Il se comporte comme s’il était chez lui.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : (Voyant la photo.) C’est le cas, en effet. C’est Darien Makris. (Sur l’ordinateur se trouve un article sur lui.) Une sorte de vedette locale, le casino lui appartient. Le lieutenant Carter m’a dit de garder un œil sur lui. La police le soupçonne de diriger…
 
INTÉRIEUR – Dans un casinoAtlantic CityMatinée
Finch : (Au téléphone.)…un trafic de drogue mais il n’a jamais été inculpé.
Darien Markris : Oh, bon sang, désolé, je crois bien que votre chance a tourné. Vous avez essayé la machine à sous ? Je vous offre une partie, allez Eric va vous montrer où elles sont, d’accord.
Lou Mitchell : D’accord.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : (Regardant sur son écran une page concernant des informations sur le casino.) Je me suis octroyé un accès sécurisé.
 
INTÉRIEUR – Dans un casinoAtlantic CityMatinée
Finch : (Au téléphone.) Dès que Lou insérera sa carte, je pourrai voir à distance l’historique de ses paris. (En effet, Lou met sa carte dans la borne.)
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Le nom de Lou Mitchell se met à surbrillance pour montrer une autre fenêtre avec l’historique ainsi que la photo de Lou.
Finch : Monsieur Reese, Lou a perdu environ deux mille dollars par jour au cours des six derniers mois. En tout, ça dépasse 320 000 dollars. Comment quelqu’un qui a d’aussi faibles revenus, peut accumuler autant de dettes ?
Reese : (Au téléphone.) La vraie question pour commencer…
 
INTÉRIEUR – Dans un casinoAtlantic CityMatinée
Reese :…c’est de savoir où il a eu cet argent. (Lou se met à jouer à la machine.)
 
SÉQUENCE – Sud-EstCaméra n° 106 heures 00 minute 21 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Reese : (Alors que des photos de personnes âgées jouant au casino sont accrochées sur la vitre.) Lou doit emprunter de l’argent et jouer pour essayer d’éponger ses dettes. Et comme c’est l’homme le plus malchanceux que j’ai jamais vu, sa situation ne fait qu’empirer.
Finch : Mais qui lui prête cet argent ? Tachez de savoir si l’un de ses compagnons de jeu ne l’aiderait pas financièrement.
Reese : Et si en réalité, Lou n’était pas aussi innocent qu’il n’en a l’air ?
Finch : Une sorte de mafioso camouflé ? J’espère vraiment que ce n’est pas le cas. Je vais le surveiller de près.
Reese : (Le voyant partir.) Finch, il est peut-être dangereux.
Finch : (Se retournant.) Je refuse de croire que ce vieil homme soit capable de faire du mal à une mouche. Il a un sale caractère, d’accord, mais ce n’est pas un tueur.
 
SÉQUENCE – BoxCaméra n° 0913 heures 30 minutes 23 secondes
Une autre fenêtre avec des chiffres apparaît furtivement.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée
Policier : (Alors qu’ils font entrer Szymanski menotté dans les locaux de la police.) Ouvrez la salle d’interrogatoire 2 pour Szymanski. (Joss va voir ce qu’il se passe.)
Agent : Allons-y.
Carter : Szymanski.
Bill Szymanski : Carter, quelqu’un cherche à me piéger, on m’entoure de fausses preuves.
Carter : Quoi ?
Bill Szymanski : Des comptes off-shore, un appart de luxe à Miami et avec ça, les affaires internes ont trouvé ce fric planqué chez moi dans un coussin. (Sur un bureau se trouvent tout un sachet de billets.)
Agent : Cette affaire ne relève pas de votre service.
Carter : Lui, c’est un bon policier, alors c’est quoi cette histoire ?
Agent : On a eu une info de source sûre et elle s’est avérée exacte.
Carter : Une info qui venait d’où ?
Agent : D’un indic d’un collègue des stups. Allons-y Szymanski.
Carter : Mais.
Bill Szymanski : J’étais censé témoigner aujourd’hui, Carter. Ils essayent de me salir pour m’empêcher de le faire.
 
INTÉRIEUR – Dans un tribunalJournée
Melinda Wright : Votre honneur, Peter Yogorov dirige la Mafia russe, il est accusé de meurtre, il est clair qu’il a fait fabriquer de fausses preuves, il veut empêcher le témoin de parler. Je demande seulement un report d’audience, jusqu’à ce que Szymanski puisse témoigner.
Simmons : (À un policier.) Hey, je te le ramène dans une heure.
Policier : D’accord. (Il s’en va.)
Simmons : Monsieur Yogorov. On raconte que le procureur a perdu son témoin-clé, quelle chance.
Peter Yogorov : Vous êtes qui ?
Simmons : Allons faire un tour.
 
SÉQUENCE – Escaliers estCaméra n° 0113 heures 31 minutes 30 secondes
INTÉRIEUR – Dans l’appartement d’Alonzo QuinnJournée
Simmons fait assoir Yogorov sur une chaise alors qu’Alonzo Quinn, le chef de la DRH, arrive.
Alonzo Quinn : Monsieur Yogorov, je crois qu’on peut s’entraider.
Peter Yogorov : Vous êtes de la DRH, c’est ça ? J’ai entendu dire que vous étiez fini.
Simmons : Faut pas croire tout ce qu’on raconte.
Peter Yogorov : Il paraît que le grand patron se montre jamais.
Alonzo Quinn : Le lieutenant Szymanski est la clé de toute notre affaire. Il vous a arrêté, il a enquêté sur la scène de crime. Mais à présent le doute plane sur son intégrité. Et tout ce qu’il a fait est remis en question. On peut faire en sorte que votre frère et vous n’ayez plus jamais à remettre les pieds en prison ou dans une salle d’audience.
Peter Yogorov : En échange de quoi ?
Alonzo Quinn : Tirer des ficelles, ça a un prix. On a besoin d’argent, tout simplement.
Peter Yogorov : Faites nous rentrer chez nous et on fera affaire. (Quinn tend la main et Peter la prend pour la serrer en guise d’accord.)
 
SÉQUENCES – Entrée principaleCaméra n° 0114 heures 11 minutes 13 secondes ; EntréeCaméra n° 0314 heures 30 minutes 05 secondes
INTÉRIEUR – Dans une pharmacieAtlantic CityJournée
Harold est en train de suivre Lou dans la pharmacie, il a un livre entre les mains pour se cacher.
Finch : Sincèrement, Lou n’est pas du tout difficile à suivre. J’aurais peut-être pu faire carrière dans l’espionnage, tout compte fait. Et vous votre mission ?
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Des hommes sont au sol ou sont près d’une barrière souffrant de coups.
Reese : Je viens de bavarder avec quelques-uns des plus importants truands du New Jersey. Selon eux tous les collègues gangsters de Lou sont morts.
 
INTÉRIEUR – Dans une pharmacieAtlantic CityJournée
Finch : De mort violente ?
Reese : (Au téléphone.) De mort naturelle.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : Lou est le seul survivant.
 
INTÉRIEUR – Dans une pharmacieAtlantic CityJournée
Finch : Et à propos de ses finances ? Est-ce qu’il a des dettes envers vos interlocuteurs ?
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Finch : (Au téléphone.) Ou d’autres personnes du milieu ?
Reese : Non, pas à leur connaissance.
 
INTÉRIEUR – Dans une pharmacieAtlantic CityJournée
Reese : (Au téléphone.) En fait, on n’est pas plus avancé.
Finch : (Regardant les autres personnes âgées dans l’officine.) Monsieur Reese, j’ai l’impression qu’il ne faut pas se fier aux apparences avec Lou. En fait, je crois qu’il en va de même pour bon nombre des joueurs qu’on a vu au casino.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : Pourquoi dites-vous ça ?
 
INTÉRIEUR – Dans une pharmacieAtlantic CityJournée
Finch : Plusieurs d’entre eux…
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Finch : (Au téléphone.)…sont ici à la pharmacie. Et je trouve étrange…
 
INTÉRIEUR – Dans une pharmacieAtlantic CityJournée
Finch :…que Lou passe chercher des médicaments sur ordonnance deux jours de suite. (Pendant que Lou s’apprête à quitter la pharmacie.) Je crois que je vais demander à un spécialiste de nous aider à creuser le sujet.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : Ah, je vais faire comme vous. (Il croise ses doigts et les avance devant lui.)
 
INTÉRIEUR – Dans un salon de massageJournée
Leon Tao : (Cherchant des informations sur son ordinateur.) La pharmacie appartient aux entreprises Lionwood.
 
INTÉRIEUR – Dans un barJournée
Harold est au bar en train d’écouter ce que lui dit Leon.
Leon Tao : (Au téléphone.) Une société-écran ou je ne m’y connais pas.
Finch : Bon, et qui est derrière ?
Leon Tao : Plusieurs dirigeants mais évidemment, ils sont tous injoignables. (Pendant que Lou regarde Harold.) J’ai regardé dans la paperasse fiscale,…
 
INTÉRIEUR – Dans un salon de massageJournée
Leon Tao :…il y a le nom d’un associé qui figure pas sur la liste officielle. Vous connaissez Darien Makris ?
 
INTÉRIEUR – Dans un barJournée
Leon Tao : (Au téléphone.) Ça vous dit quelque chose ?
Finch : (Pendant que Lou se lève et rejoint Harold.) Oui, en effet, merci monsieur Tao, vous m’aidez admirablement. (Il coupe la communication.)
Lou Mitchell : (Harold s’apprête à boire sa tasse.) Hey, si vous comptez me suivre partout, la moindre des choses c’est de vous présenter, pas vrai ? Allez, on y va. (Il prend son manteau.) Venez, asseyez-vous. (Il dépose le manteau sur le porte-manteau.) Là. C’est quoi votre nom ?
Finch : Harold Quail.
Lou Mitchell : Alors, Harold, vous voulez bien me dire pourquoi vous me suivez depuis que je suis sorti de chez moi ce matin ?
Finch : Je travaille pour le fisc, monsieur Mitchell, je fais une enquête sur le casino Venus. J’espérais vous poser quelques questions.
Lou Mitchell : Ben, je vais avoir des problèmes ?
Finch : Pas avec moi. Mais j’ai quelques raisons de penser que pour vous tout ne va pas si bien. Votre argent d’où provient-il ?
Lou Mitchell : Si vous voulez des réponses, il faut les gagner. Baccara, une réponse par main.
Finch : Si j’en crois ce que j’ai vu, vous n’êtes pas très chanceux.
Lou Mitchell : Bon et alors, tant mieux pour vous. Misez.
Finch : Joueur.
Lou Mitchell : (Mettant un deux de pique, un cinq de trèfle pour le joueur et un quatre de trèfle, un cinq de cœur pour la banque.) Sept au joueur, neuf à la banque, dommage. C’est vous qui me devez une réponse, n’est-ce pas ? Alors, qu’est-ce qui vous fait dire que ça ne va pas ?
Finch : Vous avez perdu 320 000 dollars au cours de ces dix derniers mois. J’imagine que vous avez de sérieuses dettes.
Lou Mitchell : (Voyant Harold voulant prendre les cartes.) Non, non, non, pas de ça ici. C’est moi qui donne.
Finch : Banque.
Lou Mitchell : (Donnant encore des cartes, Harold perd de nouveau.) Ah, pas de chance. Qu’est-ce qui vous fait croire que je n’ai pas une fortune personnelle ?
Finch : J’ai vu votre déclaration fiscale et votre relevé de compte. Joueur.
Lou Mitchell : (Mettant un deux de carreau et de pique ainsi qu’un quatre de cœur et un cinq de trèfle.) Ce n’est pas votre jour, Harold. Encore perdu. (Harold prend les mains de Lou pour voir s’il ne triche pas.) Mais enfin, quoi, vous me prenez pour un tricheur ? Ce n’est pas bien d’être mauvais perdant.
Finch : Monsieur Mitchell, je pense que vous courez un très grand danger. Laissez-moi vous protéger.
Lou Mitchell : Oui, c’est bien connu, quand ça ne va pas, on fait quoi, on téléphone au fisc. (Il prend son sachet de médicaments et s’en va ; haussant le ton, il prend sa casquette en même temps.) L’addition est pour monsieur.
Finch : (Se retournant.) Monsieur Mitchell, s’il vous plaît.
Kelly : (Déposant la note sur la table.) Et voilà, cher monsieur. (Elle s’en va.)
Finch : Merci.
Lou Mitchell : Vous aimez les fruits de mer ? (Il met les clés d’Harold dans l’aquarium.) Bonne pêche. (Harold regarde dans sa veste et dans les poches de son manteau mais ne trouve pas les clés. Il s’approche de l’aquarium pour tenter de les récupérer.)
 
SÉQUENCES – CheminCaméra n° 57C15 heures 38 minutes 30 secondes ; Table n° 27Caméra18 heures 03 minutes 10 secondes
Reese : J’ai un œil sur Lou, Finch.
 
INTÉRIEUR – Dans un casinoAtlantic CityJournée
Reese : (Surveillant Lou.) Et vous, vous êtes où ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : J’ai décidé de rentrer à la bibliothèque.
 
INTÉRIEUR – Dans un casinoAtlantic CityJournée
Reese : Décidé ? Lou vous a filé entre les doigts.
Finch : (Au téléphone.) Quand il a jeté …
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : (Mettant son manteau au porte-manteau.)…mes clés dans un vivier au milieu des crustacés, j’ai eu la nette impression qu’il n’appréciait pas…
 
INTÉRIEUR – Dans un casinoAtlantic CityJournée
Finch : (Au téléphone.)…d’être suivi. Ah au fait, Lou a beaucoup plus de chances au jeu quand il n’est pas au casino. (John garde un œil sur Lou.)
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Je crois qu’il fait exprès de perdre au Venus mais je n’arrive pas à comprendre ce qu’il le pousse à vouloir perdre son argent.
 
INTÉRIEUR – Dans un casinoAtlantic CityJournée
Darien Makris : (À Lou.) Vous n’aimez pas les machines à sous ?
Lou Mitchell : Ah non, vous savez c’est toujours la même chose avec les machines, je préfère jouer aux tables.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : (Regardant les fiches des différentes personnes qui jouent au casino.) Monsieur Reese, la dame avec un chignon…
 
INTÉRIEUR – Dans un casinoAtlantic CityJournée
Finch : (Au téléphone.)…elle perd de l’argent au même rythme que Lou.
Reese : Hmm.
Finch : Mais depuis plus longtemps.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Elle a perdu 405 000 dollars. Et celle qui met trop de fond de teint…
 
INTÉRIEUR – Dans un casinoAtlantic CityJournée
Finch : (Au téléphone.)…261 000 dollars.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Toutes les personnes qui gravitent autour de Lou ont perdu d’énormes sommes d’argent. (Il fait défiler les fiches.)
 
INTÉRIEUR – Dans un casinoAtlantic CityJournée
Finch : (Au téléphone.) Ça ne peut pas être une coïncidence. Il doit y avoir une raison à cela.
Reese : Vous croyez que tous ces gens font exprès de perdre ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Reese : (Au téléphone.) Pourquoi ?
Finch : (Remontrant l’article sur Makris.) On devrait poser la question à l’homme à qui appartiennent le casino et la pharmacie, Makris. S’il dirige vraiment un trafic de drogue comme le soupçonne la police, il a de l’argent à blanchir. Et il se sert de ce groupe de seniors pour…
 
INTÉRIEUR – Dans un casinoAtlantic CityJournée
Finch : (Au téléphone ; alors que Lou est toujours en train de jouer.)…le faire. Ils perdent de l’argent aux tables de jeu du casino chaque jour. La police ne s’intéresse pas aux personnes âgées qui perdent de l’argent au jeu.
Reese : (Voyant un homme mettre un tube dans une poubelle et récupère des billets.) Il y autre chose qui n’éveille pas les soupçons. Le fait que des personnes âgées fassent la queue dans une pharmacie. (John s’approche de la poubelle et voit une grande quantité de tubes.) Finch, la pharmacie livre l’argent. Makris s’est constitué un troupeau de mules pour transporter ses fonds. Ils n’ont pas le profil de trafiquant de drogue. Un pari sûr. Makris les oblige à faire ça.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Mais on a reçu un seul et unique numéro.
 
INTÉRIEUR – Dans un casinoAtlantic CityJournée
Finch : (Au téléphone.) Pourquoi Lou est plus en danger que les autres ?
Reese : (Voyant Lou prendre un jeton et le mettre dans sa poche.) Parce qu’il prélève discrètement une commission. (Un agent de sécurité l’a vu et en parle à Makris.) Et si Makris l’a découvert, je parie qu’il tuera père et mère pour protéger son fric.

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"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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MessageSujet: Re: Script VF - 2X18 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 2X18 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeJeu 23 Juil - 16:41

SÉQUENCE – EntréeCaméra n° 0116 heures 47 minutes 14 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeSalle d’interrogatoireJournée
Agent : Lieutenant Szymanski, avez-vous parlé à Anthony Marconi (lui montrant la photo de ce dernier) avant-hier soir ?
Bill Szymanski : (Catégorique.) Non. Absolument pas.
Agent : À quand remonte votre dernière discussion ?
Bill Szymanski : La dernière fois que j’ai parlé à ce type-là, ces hommes m’ont tiré dessus.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une pièceJournée
Cal Beecher : C’est une salle affaire.
Carter : Cal, j’ai appris que le tuyau sur Szymanski était venu des stups. Tu sais de qui au juste ?
Agent : (Via un micro.) Vous prétendez qu’on vous a piégé parce que vous êtes le témoin clé dans un procès, pratique comme alibi.
Cal Beecher : (Après une longue pause.) Écoute, Joss.
Carter : (Surprise.) C’était toi ? (Elle met ses mains sur son front.) Ton indic, qui c’est ?
Cal Beecher : Je n’ai pas le droit de te le dire.
Carter : Ça c’est juste une excuse.
Cal Beecher : Tu crois que je suis content d’avoir arrêté un lieutenant de police ? Malheureusement, il y a des preuves.
Carter : Et bien dans ce cas, il n’y a rien d’autre à dire. (Elle s’en va.)
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée
Raymond Terner : (Arrivant dans les locaux.) Hey Carter.
Carter : Ouais.
Raymond Terner : J’ai appelé un gars à qui Stills avait parlé à la 51ème.
Carter : Excuse-moi, on peut voir ça plus tard.
Raymond Terner : Ouais.
Carter : Génial, merci. (À Lionel.) Il faut que je sache la vérité sur un truc.
Fusco : Le Père Noël n’existe pas.
Carter : (S’asseyant sur une chaise.) Je suis sérieuse Fusco. C’est à propos de Beecher. (Lionel enlève ses lunettes.) Est-ce que tu as entendu des choses à son sujet ?
Fusco : On n’a arrêté pas mal de flics pourris toi et moi. Mais tu peux me croire, il y en a encore, la DRH n’est pas morte. N’importe qui peut être dans le coup. En ce qui concerne Beecher, je n’en sais rien. Mais en remontant la piste du fric trouvé chez Szymanski, tu pourrais avoir des surprises. (Elle comprend en hochant la tête et rejoint son bureau.)
 
SÉQUENCES – BoxCaméra n° 1116 heures 51 minutes 16 secondes ; LandingCaméra n° 0117 heures 36 minutes 21 secondes ; Sortie n°12Caméra n° 0317 heures 36 minutes 24 secondes ; Sortie n° 12Caméra n° 0117 heures 36 minutes 27 secondes
Jen : Vos jetons ont vite fondu aujourd’hui, Lou.
Lou Mitchell : (Sortant du casino.) Vous me plumez, Jen, vous me plumez.
Jen : La chance vous sourira demain.
 
EXTÉRIEUR – Près du casinoJournée
Homme : (Voyant Lou.) Hey, grand-père. J’ai le pop-corn que tu voulais.
Lou Mitchell : Hors de mon chemin. (Il tente de passer.)
Homme : (Braquant son arme sur lui.) Désolé, vieux, faut pas voler le patron. (Lou pense que son heure est arrivée mais John arrive et s’en prend au garde du corps avant de frapper le deuxième homme.)
Reese : (Mettant les liens aux mains des deux hommes.) Il faut que vous partiez loin d’ici. Vous pouvez me faire confiance, je travaille avec…
Lou Mitchell : Harold. Ah, je m’en doutais. Alors, vous n’êtes pas vraiment des agents du fisc, hein ?
Reese : Ça se voit tant que ça ? Vous devez quelques explications à Harold je crois.
Lou Mitchell : Ouais.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldAtlantic City - Journée
Lou Mitchell : Vous voulez toujours pas me dire qui vous êtes ?
Finch : C’est sans importance. Mais quand je vous disais que je voulais vous aider, c’était vrai. Pourquoi vous travaillez pour Makris ?
Lou Mitchell : Ma Marylin a eu un cancer. Un stade avancé. Notre seul espoir reposait sur un traitement à base de cellules souches. On n’avait pas les fonds pour ça, il a fallu que j’improvise.
Finch : En jouant au casino. J’avais raison, n’est-ce pas ?
Lou Mitchell : (En souriant.) Vous étiez loin du compte quand vous m’avez soupçonné de tricher. Je suis le meilleur truqueur de cartes de tout Atlantic City.
Finch : Vous avez eu l’argent ?
Lou Mitchell : Oui et le traitement. Mais par moments, la chance vous fait faux bond. Quelques jours après la mort de Marylin, Makris a eu accès à une liste très ancienne de tricheurs avérés.
Finch : Il a vu votre nom sur la liste, il est venu vous réclamer son argent mais bien sûr vous ne l’aviez pas. Alors il a pris votre alliance et les bijoux de Marylin en caution et il vous a employé à blanchir de l’argent malhonnête.
Lou Mitchell : Ce n’était censé ne durer que quelques mois, j’ai l’impression que c’est un boulot à vie.
Finch : C’est pour ça que vous glissiez des jetons dans votre poche.
Lou Mitchell : Je perds tout ce qu’il me demande de perdre, je prélève juste un pourboire.
Finch : Je crains que Makris voie les choses autrement. Je vais faire en sorte qu’il vous laisse tranquille une fois pour toutes.
Lou Mitchell : Oui.
Finch : Mais en attendant, (donnant une enveloppe) il vaut mieux quitter la ville. Voici un billet et de l’argent pour votre séjour. Il y a un endroit charmant qui vous attend à Chicago.
Lou Mitchell : M’en aller loin de Marylin. Il y a un lopin de terre pour moi à côté d’elle, il y a mon nom dessus et tout ça.
Finch : Lou, je sais combien c’est difficile de partir en laissant un être cher derrière soi.
Lou Mitchell : Vous aussi vous avez perdu quelqu’un ?
Finch : Il a fallu que j’avance, c’est pareil pour vous.
Lou Mitchell : Il y a maintenant quarante ans, des sales types m’ont vu tricher. Ouais, ils m’ont roué de coups, ils m’ont brisé les doigts, ils m’ont laissé pour mort. Une serveuse m’a trouvé dans une benne à ordures derrière sa brasserie.
Finch : Marylin.
Lou Mitchell : J’allais baisser les bras. Mais elle m’a donné la volonté de m’accrocher. Grâce à elle, j’ai arrêté de faire n’importe quoi. J’ai utilisé mes mains pour réparer des montres. Elle m’a sauvé, Harold.
Finch : Et si elle était là, elle vous dirait de m’écouter.
Lou Mitchell : (Voyant le bus avec des gens à côté.) À Chicago, il doit faire froid. (Harold et Lou sortent de la voiture.)
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueAtlantic CityJournée
Harold prend la valise dans la voiture alors que Lou tient l’enveloppe.
 
SÉQUENCE – CourCaméra n° 0317 heures 48 minutes 25 secondes
Finch : Ne craignez rien, mon associé va veiller à ce que Makris vous croit mort.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueAtlantic CityJournée
Lou Mitchell : Et vous croyez que, que je pourrais revenir ?
Finch : Peut-être, dans quelques temps. (Il lui donne la valise.)
Lou Mitchell : À mon âge, vous savez, on ne fait plus trop de projets à long terme.
 
SÉQUENCES – SectionCaméra n° 0117 heures 48 minutes 45 secondes ; CourCaméra n° 0317 heures 48 minutes 49 secondes ; Sud-EstCaméra n° 1218 heures 55 minutes 14 secondes
Lou entre à l’intérieur du bus tandis qu’Harold s’en va. Et le bus quitte sa place à son tour. Une fenêtre avec des chiffres apparaît furtivement.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : Lou est à l’abri pour l’instant, mais Makris va vouloir le retrouver et il en sait beaucoup trop. Et on ne peut pas laisser Makris exercer des pressions sur toutes ces personnes âgées.
Reese : Est-ce qu’on a une preuve pour l’envoyer derrière les barreaux ?
Finch : Malheureusement non. (Retournant à son poste de travail.) Les blanchisseurs d’argent tiennent deux registres. Le registre officiel destiné au fisc et celui avec les vrais chiffres pour avoir une idée de leurs gains illégaux. Pour le moment, ces registres ne sont pas à ma portée.
Reese : Qu’est-ce qui pourrait nous aider à les mettre à votre portée ?
Finch : Une diversion.
 
SÉQUENCE – Entrée VIPCaméra n° 0221 heures 33 minutes 21 secondes
EXTÉRIEUR – Près du casinoAtlantic City - Soirée
Portier : (À Leon.) Si monsieur veut bien se donner la peine.
Leon Tao : Merci.
Portier : Ah, je vous en prie.
Leon Tao : Il y avait un bar à strip-tease dans cette chose, je me sens vaguement ému.
 
INTÉRIEUR – Dans le casinoAtlantic City - Soirée
Leon Tao : (Au téléphone.) Alors, ce type est le dealer du quartier.
Finch : (Activant son oreillette.) C’est le moins que l’on puisse dire. D’après les informations que j’ai pu réunir, les sommes qui sont blanchies ici sont au moins à huit chiffres.
Leon Tao : Wouah, je suis jaloux. Euh, outré, je suis outré. Il faut qu’on l’arrête.
Finch : (Au téléphone.) En effet, c’est pourquoi vous êtes maintenant… (normalement) Jason Bao, un playboy millionnaire.
Darien Makris : (Approchant de Leon.) Bienvenue au Venus, monsieur Bao.
Leon Tao : Merci monsieur.
Darien Makris : Je vous en prie.
Harold Finch : (Au téléphone ; pendant que Makris amène vers une table de jeu dans une pièce privée.) Quand un flambeur commence à miser gros, Makris et les types de la sécurité s’y intéressent. Et pendant qu’ils s’intéresseront à vous, nous on aura le champ libre. (John se trouve dans la pièce.)
Darien Makris : (Montrant une table.) Celle-ci, nous y sommes.
Leon Tao : Euh dites, il y a combien là ?
Darien Makris : Un million de dollars, comme vous l’avez demandé.
Leon Tao : (En tapant des mains.) On peut avoir quelques boissons fortes s’il vous plaît ?
Darien Makris : Mais bien sûr.
Reese : (Regardant Leon.) Un million. Vous avez vraiment une grande confiance en Leon.
 
INTÉRIEUR – Dans le casinoDans un couloir - Atlantic City - Soirée
Finch : Absolument pas. Mais c’est sans doute le prix à payer dans cette affaire.
 
INTÉRIEUR – Dans le casinoSur une table de jeu - Atlantic City - Soirée
Leon lance les dés et gagne ce qui fait acclamer les gens autour. John s’en va et prend le badge d’un homme. Il s’avance dans le couloir, voit Harold et le pose sur le chariot et ce dernier va vers une porte privée.
Reese : Bonne chance.
Finch : La chance, ce n’est qu’un concept, monsieur Reese.
 
INTÉRIEUR – Dans le casinoDans les bureauxAtlantic CitySoirée
Finch : Ah, j’ai trouvé les serveurs du casino. Ça ne sera pas long.
Reese : (Au téléphone.) Laissez le temps à Leon de s’amuser un peu.
Harold prend un câble et un ordinateur et entre dans la pièce des serveurs. Il prépare le matériel
 
INTÉRIEUR – Dans le casinoDans une pièce - Atlantic CitySoirée
John est de retour dans la pièce et Leon est toujours en train de gagner et exulte. Makris le regarde faire. Ce dernier semble appeler quelqu’un. John se tourne et voit Lou de dos en train de jouer en sifflant.
Reese : (Activant son oreillette.) Je croyais que vous aviez envoyé Lou loin d’ici ?
 
INTÉRIEUR – Dans le casinoDans les bureauxAtlantic CitySoirée
Finch : Oui et alors ?
Reese : (Au téléphone.) Et bien pas assez loin apparemment. Il est de retour et j’ai l’impression qu’il compte jouer jusqu’au dernier…
 
INTÉRIEUR – Dans le casinoDans une pièce - Atlantic CitySoirée
Reese :…jeton qu’il a détourné.
Croupière : Le joueur gagne.
Finch : (Au téléphone.) Est-ce qu’il se rend compte de ce qu’il fait ? Makris le croit mort.
Reese : Makris ne va pas être content quand il verra un revenant empoché son pognon.
 
SÉQUENCE – Table n° 08Caméra n° 0122 heures 34 minutes 06 secondes
INTÉRIEUR – Dans le casinoDans une pièce - Atlantic CitySoirée
Reese : Quelqu’un veut vous parler, venez.
 
INTÉRIEUR – Dans le casinoSur un escalier - Atlantic CitySoirée
John donne son portable à Lou.
Lou Mitchell : Écoutez, je vous rembourserai le prix du voyage.
Finch : (Au téléphone.) Je suis en train de…
 
INTÉRIEUR – Dans le casinoDans les bureauxAtlantic CitySoirée
Finch :…fouiller dans les dossiers personnels de Makris. Je cherche une preuve pour le faire inculper. Nous ne pouvons pas faire…
 
INTÉRIEUR – Dans le casinoSur un escalier - Atlantic CitySoirée
Finch : (Au téléphone.)…ça et en même temps vous protéger.
Lou Mitchell : J’ai fait une promesse, Harold. À Marylin.
 
INTÉRIEUR – Dans le casinoDans les bureauxAtlantic CitySoirée
Lou Mitchell : (Au téléphone.) Juste avant de mourir. Elle m’a serré le bras.
 
INTÉRIEUR – Dans le casinoSur un escalier - Atlantic CitySoirée
Lou Mitchell : Elle savait à quoi je pensais. Que, eh bien, que je devais partir avec elle. Alors, elle m’a dit qu’elle ne m’avait pas sauvé la vie pour que je me permette de la gâcher.
 
INTÉRIEUR – Dans le casinoDans les bureauxAtlantic CitySoirée
Finch : Et vous ne l’avez pas gâchée.
Lou Mitchell : (Au téléphone.) Blanchir l’argent…
 
INTÉRIEUR – Dans le casinoSur un escalier - Atlantic CitySoirée
Lou Mitchell :…d’un trafic de drogue, est-ce que c’est une vie ? Et fuir loin de tout comme un malhonnête. Non, non, je vais reprendre jusqu’au dernier dollar que je lui ai permis d’empocher. S’il vous plaît, je ne veux pas mourir sur un échec.
 
INTÉRIEUR – Dans le casinoDans les bureauxAtlantic CitySoirée
Finch : (Après de la réflexion.) Très bien, on prend cette option, mais on le fait comme il faut, je pense qu’on peut lui prendre beaucoup plus que 320 000 dollars.
 
INTÉRIEUR – Dans le casinoSur un escalier - Atlantic CitySoirée
Finch : (Au téléphone.) Mais pour gagner gros, il faut miser gros.
 
INTÉRIEUR – Dans le casinoDans les bureauxAtlantic CitySoirée
Finch : Je vous fais une avance de fonds en espérant que vous êtes toujours aussi doué.
 
SÉQUENCE – Escaliers BCaméra n° 0222 heures 40 minutes 16 secondes
INTÉRIEUR – Dans le casinoDans une pièce - Atlantic CitySoirée
Lou revient dans la pièce de jeu et se frotte les mains, John le suivant derrière.
Femme : Deux millions de dollars, monsieur Mitchell. Bonne chance.
Homme 1 : (Voyant Lou regarder ses cartes.) Celui-là ne fait pas semblant.
Homme 2 : Intéressant.
Croupière : (Voyant un sept et un deux de cœur.) Neuf naturel, le joueur gagne.
Finch : (Au téléphone.) Plus Lou va gagner, plus il va attirer l’attention sur lui. Il faudra le surveiller de près.
Makris se retourne et voit un attroupement autour de la table de Lou.
 
INTÉRIEUR – Dans le casinoDans les bureauxAtlantic CitySoirée
Reese : (Au téléphone.) Finch, dépêchez-vous de récupérer les documents. (Harold fait aussi vite qu’il le peut.)
 
INTÉRIEUR – Dans le casinoDans une pièce - Atlantic CitySoirée
Leon est toujours en train de jouer en buvant un verre.
Femme : Ouais, bravo.
Makris se retourne et voit les gens applaudir à la table d’en face.
Darien Makris : Excusez-moi. (Il s’avance vers la table de Lou, passe entre les personnes et arrive devant Lou qui se tourne vers lui. Il quitte la table et décide d’appeler Le chef de la sécurité Eric Boyle mais John l’en empêche.)
Reese : (Mettant son arme sur le côté de Makris.) Les crétins qui devaient tuer Lou, ils sont dans le coffre d’un taxi en route pour le Vermont.
Darien Makris : Vous croyez que vous me faites peur ?
 
INTÉRIEUR – Dans le casinoDans les bureauxAtlantic CitySoirée
Finch : Monsieur Reese, j’ai trouvé le registe.
 
INTÉRIEUR – Dans le casinoDans une pièce - Atlantic CitySoirée
Finch : (Au téléphone.) Je vous l’envoie immédiatement.
Reese : Vous allez dire à vos hommes d’être gentil. Sinon, le fisc et le FBI recevront ça. (Il montre sur son portable la liste des montants réels du trafic.) Laissez jouer notre ami.
Lou continue et de gagner même s’il arrive à changer les cartes pour faire un neuf naturel. La croupière avance ses gains.
 
SÉQUENCES – Table n° 08Caméra n° 0222 heures 55 minutes 10 secondes ; Table n° 08Caméra n° 0223 heures 08 minutes 34 secondes ; Table n° 08Caméra n° 0223 heures 12 minutes 01 seconde ; Table n° 08Caméra n° 0223 heures 50 minutes 47 secondes ; Table n° 08Caméra n° 0200 heure 38 minutes 25 secondes
La Machine suit la progression des victoires de Lou alors qu’elle sait qu’il triche car elle a détecté une erreur.
 
INTÉRIEUR – Dans le casinoDans une pièce - Atlantic CitySoirée
Lou est toujours en train de gagner en truquant les cartes. Il avance ses jetons.
 
SÉQUENCES – Table n° 08Caméra n° 0201 heure 19 minutes 08 secondes ; Table n° 08Caméra n° 021 heure 32 minutes 18 secondes ; Table n° 08Caméra n° 021 heure 48 minutes 37 secondes ; Table n° 08Caméra n° 022 heures 01 minute 15 secondes ; Table n° 08Caméra n° 022 heures 10 minutes 41 secondes ; Table n° 08Caméra n° 022 heures 23 minutes 16 secondes ; Table n° 08Caméra n° 022 heures 31 minutes 00 seconde
La Machine continue de voir l’anomalie et les gains de Lou se montent à plus de 18 millions de dollars.
INTÉRIEUR – Dans le casinoDans les bureauxAtlantic CitySoirée
Harold termine ce qu’il est en train de faire puisqu’il range son ordinateur.
Finch : J’ai fini. Où est Leon ? (Il s’en va.)
 
INTÉRIEUR – Dans le casinoDans une pièce - Atlantic CitySoirée
Leon Tao : (À une femme, alors que quelques verres vides sont au bord de la table.) Vous me rappelez une copine, Candi. (La voyant rigoler et gêner.) Vous n’avez jamais eu envie de vous teindre les cheveux en rose ?
Pendant ce temps, Lou est toujours en train de gagner en faisant des neuf naturels. Les gens applaudissent tandis que Makris n’a pas l’air à l’aise en voyant que la banque perd. Lou se retourne et lève le pouce vers John qui sourit.
 
SÉQUENCE – Section VIPCaméra n° 032 heures 45 minutes 23 secondes
Lou jette les cartes en l’air qui retombent.
 
INTÉRIEUR – Dans le casinoÀ la caisse - Atlantic CitySoirée
Caissière : Vingt millions et trois cent vingt mille dollars.
Lou Mitchell : (Alors que John se trouve derrière lui.) Virez-les sur mon compte, Louis Mitchell.
Caissière : Monsieur Makris ?
Darien Makris : (Voyant Lou se retourner.) Félicitations, monsieur Mitchell. (Le virement est effectué et la transaction approuvé. Lou se met à sourire.
 
SÉQUENCE – Entrée VIPCaméra n° 033 heures 08 minutes 15 secondes
Lou et John sortent désormais du casino.
 
EXTÉRIEUR – Près du casinoNuit
Lou Mitchell : Je n’en reviens pas. Je ne pensais pas ressortir vivant.
Reese : (Activant son oreillette.) On est dehors, Finch. Finch ?
Darien Makris : C’est comme ça qu’il s’appelle. On a trouvé votre ami Finch. (Ce dernier se trouve dans une pièce les mains attachés à la chaise.) Et monsieur Bao. (Leon a les mains attachées dans le dos.) On ne peut pas diriger un casino si on ne sait pas repérer un tricheur. (Un agent de sécurité prend son arme et la pointe vers John.) Je voulais que ça reste discret. Mais maintenant, j’ai envie de m’amuser. (Il demande à un de ses agents de s’en prendre à John qui se prend un coup de poing au visage et s’écroule.)
 
SÉQUENCE – Entrée VIPCaméra n° 023 heures 12 minutes 13 secondes
INTÉRIEUR – Dans le casinoDans une pièceDans un sous-solNuit
Darien Makris : (Avec un couteau dans la main.) Lou, j’ai eu une belle surprise l’autre jour. Un croupier m’a dit que la chance vous avait souri. Vous étiez parti avec cinq cents dollars en poche. C’est là que j’ai réalisé que tu me volais du fric. Des dizaines de milliers de dollars juste sous mon nez.
Lou Mitchell : Écoutez…
Darien Makris : Tout ce que je te demandais, c’était de perdre. Alors, avant que tu meures, je veux que tu réalises que tu es un perdant, un raté. Tu ne seras jamais rien de plus. (Il lui coupe un lien.) Tu es joueur, pas vrai, Lou ? (Il enlève les balles, les met dans sa poche et en prend une pour le mettre à l’intérieur.) Moi, ce que j’aime, c’est la roulette. Là, il n’y a plus que toi et la balle. (Il met ses bras autour de Lou et le force à mettre la balle dans le barillet qu’il tourne.) Tu peux t’en sortir disons un tour ou deux. (Il tourne le barillet et prend l’arme. Lou enlève sa main serrée car se trouve la balle.) Mais à la fin, c’est toujours la maison qui gagne. (Il pointe l’arme vers John.)
Lou Mitchell : Attendez, je vais vous rendre votre argent. Je vous en prie, ne faites pas ça, ne faites pas ça. (Makris tire mais il n’y a pas de balle qui sort.)
Darien Makris : (En rigolant.) Il est toujours vivant, pour l’instant. (Il pointe désormais vers Leon.)
Leon Tao : (Se tournant vers John.) Oh non, fais quelque chose. Il faut que tu me sauves, tu le sais bien.
Darien Makris : (En tirant mais pas de balle.) Ce n’est pas lui non plus. (Visant Harold.) Les chances s’amenuisent.
Finch : Je suppose qu’on ne peut pas gagner à tous les coups.
John arrive à bousculer la table et Harold se trouve projeter en arrière. John pousse la chaise vers un homme derrière lui et arrive à se libérer de ses liens. Il se met à tirer sur les hommes restant. Makris se relève et se met à tirer mais rien ne vient. Il ne comprend pas, Lou arrivant vers lui.)
Lou Mitchell : (Montrant la balle.) Eh, pauvre cloche, j’ai triché. (Il lui met un coup de poing au visage. Il se secoue la main parce qu’il a mal.)
 
SÉQUENCE – CheminCaméra n° 42A7 heures 12 minutes 23 secondes
EXTÉRIEUR – Près du casinoAtlantic CityMatinée
Darien Makris sort du casino les mains menottés dans le dos. Il est entouré de deux policiers. Ils le font entrer dans la voiture de police. John et Leon sont là.
Leon Tao : Ce n’est pas que je sois triste à cause de, de Candi mais, c’est toujours la même histoire. Je veux dire, tu, tu rencontres une fille que tu aimes bien, elle est grande, elle est jolie, au bout du compte, tu finis par réaliser que des tueurs l’ont payée pour qu’elle te menotte au lit.
Reese : Toujours la même histoire.
Leon Tao : Il faut que je m’apprenne à me protéger moi-même. Peut-être qu’après, je pourrais faire comme toi, protéger des gens.
Reese : (Mettant sa main sur l’épaule de Leon.) Tu as raison, Leon, c’est un beau projet.
Leon Tao : Ouais, je prends un nouveau départ, c’est décidé. (John tend la main pour récupérer un jeton.) Quoi ? (Il lui redonne et celui-ci vaut cent mille dollars.) Tu sais bien que pour sauver des gens, il faut du pognon. (Il s’en va.)
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée
Raymond Terner : (Se prenant un café, il voit Joss marchant décidée.) Carter, tu es bien pressée.
Carter : (Montrant un dossier.) Je crois que Szymanski a été piégé. (Elle pose le dossier sur la table.)
Raymond Terner : Vraiment ?
Carter : Ouais, euh, Fusco, tu avais raison pour la piste de l’argent. Les billets marqués que les affaires internes ont trouvés chez Szymanski, et bien le FBI les avait placés dans une bodega dirigée par Elias. (Elle montre le dossier à Lionel.) Six jours plus tard, la police y a fait une descente. Mais le rapport ne mentionne pas les billets marqués. (Terner boit sa tasse de café.) Ils ont disparu. Donc soit Elias avait déplacé l’argent, soit quelqu’un de la police l’a pris, donnant à la DRH un parfait moyen de tendre un piège à un bon flic.
Raymond Terner : Bravo Carter, c’est vraiment du bon boulot. Les affaires internes vont pouvoir le lâcher.
Carter : Ouais, ça devrait suffire à le faire libérer sous caution avant ce soir et lui permettre de témoigner contre les Yogorov. (Son téléphone se met à sonner.)
Fusco : Carter.
Carter : Ouais.
Fusco : (À voix basse.) Ça veut dire que quelqu’un a une dent contre Szymanski. Fais gaffe à toi, tu risques d’être la prochaine sur la liste. (Le téléphone de Joss continue de sonner mais elle ne veut pas prendre l’appel. Elle range son portable dans sa poche.)
 
SÉQUENCE – Xwalk 180Caméra n° 0119 heures 30 minutes 09 secondes
INTÉRIEUR – Dans le restaurantSoirée
Lou Mitchell : (Voyant Kelly lui servir du café.) Merci.
Finch : Vos gains sont bloqués en tant que pièces à conviction.
Lou Mitchell : Oh, ce n’est pas grave, tant que ça sert à ce que Makris reste en taule.
Finch : Ça ne vous laisse pas indifférent, c’est du bluff. Vous aviez des projets. J’ai compris pourquoi vous voliez de l’argent et dans quoi vous vouliez le mettre.
Lou Mitchell : Je l’aurais mis dans quoi ?
Finch : Dans une brasserie. (Regardant les cadres accrochés au mur.) C’est Marylin et vous, n’est-ce pas ?
Lou Mitchell : Ouais, pendant quarante ans, cet endroit était pour nous comme une deuxième maison. Le propriétaire menace sans cesse de le fermer et moi, je veux qu’il vive, enfin maintenant que l’offre de Makris ne tient plus, le problème est résolu.
Finch : Jusqu’à une prochaine offre.
Lou Mitchell : Oui, et bien, rien n’est éternel.
Finch : (Montrant la boîte où se trouve la montre qu’Harold a brisée.) J’avais l’intention de confier cet objet à quelqu’un du métier.
Lou Mitchell : (Prenant la montre, il se met à rigoler.) C’est une montre à deux millions de dollars.
Finch : C’est ce qu’elle valait avant que je ne marche dessus. Mais si jamais ça vous intéresse de la réparer…
Lou Mitchell : (Après une pause.) Vous savez cette femme dont vous êtes en deuil, vous étiez une perle pour elle, je suis sûre qu’elle vous sourit d’où elle est. (Voyant le regard d’Harold.) Quoi ? Vous voulez dire qu’elle n’est pas morte ? Alors là, pour un génie, vous êtes nul.
Finch : Trop tard, Lou. (Il boit sa tasse.)
Lou Mitchell : Tant que vous respirez encore tous les deux, il n’est pas trop tard. Allez la retrouver, Harold, vite. Pendant qu’il est encore temps.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
John arrive dans la bibliothèque et Balou le rejoint en courant.
Reese : Assis, donne. (Balou lui donne la balle et John la prend puis la lance vers le poste de travail. Il voit Harold arriver à son tour.) Vous allez bien ? J’ai entendu ce que Lou vous a dit.
Finch : (S’arrêtant de marcher.) Ah, vous écoutiez ?
Reese : Toujours. (Harold enlève sa veste et la met sur le porte-manteau.) Vous avez fait ce qu’il fallait pour qu’elle soit en sécurité. Lou ne sait pas. Moi, si.
Finch : Si jamais je retournais à mon ancienne vie, Grace risquerait de le payer de la sienne.
Reese : Certains couples ne sont pas destinés à vieillir ensemble. Lou est sûrement l’homme le plus chanceux que je connaisse.
Finch : Je vieillirai avec elle monsieur Reese, mais à distance. Mais pour l’instant, je préfère ne pas y penser. (Il s’assoit à son poste de travail. Il voit John partir et en profite pour regarder la photo avec lui et Grace.)
 
SÉQUENCES – Sud-EstCaméra n° 1222 heures 12 minutes 10 secondes ; Cellule n° 83 -  - Caméra22 heures 13 minutes 02 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Le téléphone de Simmons se met à sonner, c’est Peter Yogorov qui l’appelle malgré qu’il voit que c’est un appel inconnu.
Simmons : C’est qui ?
Peter Yogorov : Dis à ton patron que le marché ne tient plus. Ils n’ont pas classé l’affaire.
 
INTÉRIEUR – Dans une prisonDans une celluleSoirée
Peter Yogorov : Et ils ont ajouté un chef d’inculpation, subordination de témoin. Je n’aurais jamais dû faire confiance à un vieux.
Simmons : Tu sais quoi Yogorov…
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Simmons : Tu devrais montrer plus de respect pour mon patron.
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau d’Alonzo QuinnSoirée
Melinda Wright, l’adjointe du procureur et le lieutenant Szymanski sont présents au bureau d’Alonzo Quinn.
Alonzo Quinn : Comme vous le savez, le maire est très investi dans cette affaire contre les Yogorov. Il m’a demandé, en ma qualité de chef de cabinet, de m’assurer que l’affaire progresse correctement en dépit des récentes péripéties.
Melinda Wright : Ces accusations contre le lieutenant Szymanski portaient la marque de la DRH, c’était flagrant. Ça fait presque dix ans qu’on travaille sur le dossier de la Mafia russe, il est hors de question qu’on laisse les Yogorov nous échapper.
Bill Szymanski : Menaces, intimidation, rien ne nous arrêtera. On va mettre les frères Yogorov hors circuit de manière à ce que même leurs petits enfants ignorent jusqu’à leur existence.
Alonzo Quinn : (Il se met à rigole et se lève.) Voilà ce que je voulais entendre. (Il prend une bouteille et la met sur la table. Il attrape également son arme et tire sur Wright et Szymanski, qui meurent sur le coup.) Lieutenant Terney, (il se serre un verre d’alcool et tend son arme.) Sommes-nous d’accord sur cette histoire ?
Raymond Terney : (Prenant l’arme.) Le tireur s’est enfui par derrière. (Quinn boit son verre.)
Alonzo Quinn : (En s’asseyant.) Épaule droite.
Raymond Terney : Oui patron. (Il tient l’arme avec une serviette et se met à tirer, Quinn s’affalant sur sa chaise.)

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"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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