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 Script VF - 2X07 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb

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carine79
Inspectrice à N-Y
carine79

Série préférée : Lucifer

Script VF - 2X07 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Empty
MessageSujet: Script VF - 2X07 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 2X07 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeJeu 23 Juil - 14:12

Finch : On vous surveille. Le gouvernement possède un dispositif secret : une Machine, qui vous espionne jour et nuit, sans relâche. Je l’avais conçue pour prévenir des actes de terrorisme mais la Machine voit tout, tous les crimes impliquant des citoyens ordinaires. Le gouvernement juge ces crimes non pertinents, mais pas nous. Traqués par les autorités, nous travaillons dans l’ombre, jamais vous ne nous trouverez. Mais victime ou criminel, si votre numéro apparaît, nous vous trouverons.
 
SÉQUENCES – ToitCaméra Nord00 heure 18 minutes 06 secondes ; 62ème rueEPoste 48100 heure 19 minutes 11 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rueNuit
John se trouve à marcher dans la rue à la recherche de quelqu’un.
Reese : J’ai trouvé l’adresse, Finch. Je viens chercher qui exactement ?
Finch : (Au téléphone.) Je ne sais pas comment l’expliquer…
 
SÉQUENCE – TrottoirCaméra 0400 heure 19 minutes 50 secondes
Finch : (Via un micro.)…j’ai bien vérifié mais il semble que nous ayons déjà eu ce numéro.
Reese : (Via un micro.) Déjà eu ?
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueNuit
Reese : Qui pourrait être assez stupide pour aller se remettre une deuxième fois en danger de mort ?
Leon Tao : (Passant par une fenêtre, il reconnaît John.) Oh, salut vieux. Jamais tu ne le croiras. (Il se relève tenant son bras.)
Reese : (Voyant deux hommes baraqués.) Messieurs, je beau ne pas savoir quels dommages physiques vous comptez lui infliger, je suis sûr qu’il le mérite, seulement je vais vous demander de laisser tomber. (À Leon.) Leon, qu’est-ce que tu as encore fait pour les énerver ceux-là ?
Leon Tao : La récolte d’or, tu connais ? Les jeux multi-joueurs en ligne, tu vends de la monnaie virtuelle contre du vrai blé, c’est un truc qui cartonne.
John se bat contre les deux hommes.
Leon Tao : Tu ramasses des millions. Il y en a qui prennent ça super au sérieux. La Mafia russe en particulier.
Reese : (Après avoir assommé les deux hommes.) Franchement, Leon, j’ai une tête à jouer aux jeux vidéo ?
Leon Tao : Je crois que je me suis pété le bras. (Ils s’en vont.)
 
SÉQUENCE – Sud-EstCaméra 124 heures 02 minutes 19 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueNuit
Finch : (Pendant que John fait assoir Leon un sac sur la tête.) Vous l’avez amené ici ?
Reese : Vous m’avez dit qu’un numéro était tombé. Je n’ai pas eu le temps de faire autrement. (Il enlève le sac de Leon.)
Finch : (Voyant que Leon regarde autour de lui.) Nous avons peu de temps, monsieur Tao.
Leon Tao : Quoi, vous êtes qui vous ?
Reese : C’est l’homme qui m’a aidé à te sauver la vie pour la deuxième fois.
Leon Tao : Ah, c’est vous le boss. Je me disais bien que John n’avait pas le profil d’un cadre supérieur.
Reese : On a un problème, Leon. On a une autre affaire à régler. Et les Russes veulent toujours ta tête.
Finch : Alors, malgré mes craintes quant à votre présence, vous allez rester ici.
Leon Tao : Ici ?
Reese : (Amenant Leon vers un autre endroit de la bibliothèque, il lui montre ce qu’il y a.) Nourriture, eau, les toilettes sont là-bas juste après les magazines. Tu n’ouvres aucune fenêtre, tu ne passes aucun coup de fil.
Leon Tao : Vous croyez que je vais rester là, à bouffer des barquettes.
Reese : Oui, si tu tiens à ta vie.
Finch : Ne donnez rien à Balou, il a un régime spécial. (John siffle après Balou qui vient.)
Leon Tao : Encore ce foutu clébard. Il n’aurait pas ressorti un peu de mon fric, des fois.
Finch : Oh et s’il vous plaît, ne touchez pas à mon équipement informatique.
Reese : Si tu t’en approches, le chien te bouffe tout cru.
Leon Tao : Génial et comment je fais pour passer le temps, moi ?
Finch : Vous êtes dans une bibliothèque, vous n’avez qu’à lire. (Prenant un livre.) Tenez, le code pénal. (Il le donne à Leon.)
Reese : On n’en a pas pour longtemps, Leon.
Leon comprend qu’il doit faire avec Balou, qui le regarde.
Finch : Dites-moi, monsieur Reese, vous supportez bien les hôpitaux ?
Reese : Je ne m’y sens ni bien ni mal.
Finch : Heureux de l’entendre. Moi, je m’y sens terriblement mal à l’aise.
John ferme la grille de la bibliothèque avec un cadenas.
 
SÉQUENCES – Vue du cielCaméra B9 heures 34 minutes 21 secondes ; Entrée estCaméra 59 heures 38 minutes 35 secondes ; 7ème étageAscenseursCaméra 29 heures 39 minutes 17
Homme : (Sortant de l’ascenseur avec John et Harold.) Tous nos blocs opératoires seront méconnaissables une fois la rénovation terminée.
 
INTÉRIEUR – Dans l’Hôpital général de New YorkMatinée
Homme : Grâce aux dons considérables émanant de personnes telles que vous, le New York General Hospital va enfin être doté d’une unité chirurgicale digne des praticiens de talent qui y exercent.
Reese : Des dons considérables ?
Finch : J’ai participé à la réfection d’une aile ou de deux. Sinon, comment aurions-nous fait pour nous rapprocher…
Homme : Docteur Enright. Vous tomber à point. Messieurs, je vous présente le docteur Madeleine Enright. (Pendant qu’Harold pose des lunettes sur une chaise.) Meilleur chirurgien cardiothoracique de tout l’État. C’est elle qui supervisera les travaux des blocs. Madeleine, voici Harold Crane, un de nos plus grands donateurs.
Finch : (Lui serrant la main.) Enchanté.
Homme : Et son gestionnaire d’actifs, monsieur John Rooney.
Madeleine Enright : (Serrant la main de John.) Vous pouvez m’appeler Maddy.
Homme : Maddy est le genre de médecin qui amène chacun ici à se surpasser.
Madeleine Enright : Et aussi le genre qui serait incapable de trouver ses lunettes même si on lui avait greffé sur le nez.
Harold : (Montrant les lunettes.) Ce ne serait pas celles-ci ?
Madeleine Enright : Oh, qu’est-ce que je disais. Un patient m’attend, je vous prie de m’excuser.
Homme : Je vous laisse partir devant, je vous rejoins.
Reese : Très finement joué.
Finch : Ses yeux seront nos oreilles.
Homme : Je regrette, messieurs nous allons aussi devoir partir. Nous condamnons toute cette partie de l’étage pour une intervention délicate. Suivez-moi.
Finch : (Voyant les hommes qui gardent l’étage.) Cette précaution est habituelle ?
Homme : Disons que c’est uniquement pour assurer la sécurité du patient. (Ils s’en vont.)
Madeleine Enright : (Entrant dans une pièce.) Ce bloc est quasi identique à celui dans lequel votre intervention aura lieu. C’est une intervention classique. Un pontage sans pompe externe à cœur battant, comptez quatre à cinq heures.
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôpitalMatinée
Madeleine Enright : (Via un micro.) Vous ne quitterez pas le bloc.
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôpitalDans un bloc opératoire - Matinée
Madeleine Enright : (Mettant ses lunettes dans sa poche.) Nous n’avons peut-être pas encore les jouets dernière génération mais avec l’angiographie à résonance tridimensionnelle, le système de sondage coronaire et la radiographie interventionnelle…
Raines : Tout est endoscopique ?
Madeleine Enright : Je vois que vous avez étudié la question, monsieur…
Raines : Raines. Oui, je l’ai étudié, on n’est jamais trop prudent, surtout quand on dirige un empire comme monsieur Veldt.
Oliver Veldt : Quatre ou cinq heures, ça ne peut pas être plus rapide ?
Madeleine Enright : Monsieur Veldt, aussi grand que soit votre empire, si cette intervention est cruciale, c’est d’abord pour vous, il faut du temps.
Oliver Veldt : Soit, l’essentiel est que personne n’en ait connaissance, ni les actionnaires, ni le public.
Raines : Comme spécifié dans l’accord de confidentialité que vous avez signé.
Madeleine Enright : Ouais, malgré mes objections répétées, votre opération apparaît comme une intervention ambulatoire mineure, mon équipe est réduite au strict minimum et nous avons entièrement fait évacuer l’étage.
Oliver Veldt : Mon personnel ne le manquera pas de le vérifier.
Madeleine Enright : (Regardant derrière elle.) Oui, bien sûr, je vois que votre sécurité a pris possession des lieux. (L’alarme d’urgence se met en route.) Un trauma. (Elle court vers le couloir et rejoint une équipe qui s’affaire autour d’un patient.)
 
SÉQUENCE – Hall 14Caméra 39 heures 42 minutes 50 secondes
Infirmière : Membre d’un gang albanais, victime d’une fusillade…
 
INTÉRIEUR – Dans le New York General HospitalMatinée
Infirmière : Traumatisme ouvert, il arrive droit des urgences. Une seule blessure par balles, touché dans le haut du torse. Lecture difficile de la pression artérielle, systolique à 7 mais diastolique impossible à relever. (Voyant un homme prendre son arme.) Oh, il a une arme.
Homme : (Retenu par les autres membres du gang.) Vous avez intérêt à le sauver sinon vous êtes tous morts.
Madeleine Enright : Ça suffit, tout le monde la ferme. (L’homme se calme.) Vous voulez jouer les caïds ou vous voulez que je sauve votre ami ? (Tout le monde s’est calmé et elle se tourne vers le patient.) Infirmière, cet homme est en hypovolémie, je pense qu’il a aussi un pneumothorax, ce qui expliquerait le faible niveau d’oxygène. Allez, on l’emmène.
Infirmière : Oui, docteur.
Madeleine Enright : Préparez pour intervention chariot thoracotomie et bloquez sa langue avant qu’il ne s’étouffe avec.
Infirmière : Oui, docteur.
Finch : (Avec John en train de suivre Madeleine.) Cette femme a l’air imperturbable.
Reese : Vous l’avez dit. Elle n’aurait pas exercé en zone de combat ?
Finch : Je me demande si ce n’est pas ce qu’elle fait aujourd’hui.
Reese : D’où peut venir la menace alors, en dehors des agités de la gâchette qu’elle tente de soigner.
Finch : Elle peut venir de n’importe où : les suites d’une erreur médicale, le parent d’un patient mort au cours d’une opération.
 
SÉQUENCE – AtriumCaméra 511 heures 02 minutes 16 secondes
Finch : (Via un micro.) Sans oublier bien sûr une histoire personnelle.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalSalle de reposJournée
Une femme arrive et cache les yeux de Madeleine. Cette dernière se retourne et voit qu’il s’agit de son épouse. Elles s’embrassent.
Amy Enright : Je t’ai apporté un café et aussi un pain au chocolat de la boulangerie française sur Columbus, celle que tu adores.
Madeleine Enright : (Voyant Amy apporter les deux gobelets.) Tu sais que je n’y ais pas droit.
Amy Enright : Oui, sauf les jours où tu sauves des blessés par balles.
Madeleine Enright : (Prenant le gobelet et son épouse fait la même chose.) Il ne fallait pas, tu as dû passer la moitié de la matinée en taxi.
Amy Enright : Ton SMS parlait d’une urgence. Je ne plaisante pas avec les urgences.
Reese : (Les regardant du haut d’un étage.) Ce n’est pas de là que vient la menace.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalJournée
Finch : Elle est mariée avec Amy. Amy dirige une œuvre de bienfaisance pour enfants. Je suis allé sur leur site, c’est comme ça …
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalSalle de reposJournée
Finch : (Au téléphone.)… que Maddy et elle se sont mariées en juin.
Amy Enright : (Via un micro.) Et ton monsieur Veldt, tu l’opères quand, alors ?
Madeleine Enright : (Regardant sa montre.) Dans une demi-heure. Non, je suis déjà morte à l’heure qu’il est et il y a encore celui-là.
Amy Enright : J’ai une expo de toiles dans un parc pour récolter des fonds mais je te promets que je t’appellerai. (Elles se tiennent la main, se mettant à sourire.) Donne-lui un plus grand cœur à cet idiot tant que tu y es.
Madeleine Enright : Désolée, je ne peux pas guérir tous les maux du monde.
John quitte sa place.
 
SÉQUENCE – WeatherCamCaméra TL28111 heures 05 minutes 29 secondesVue de la merCaméra11 heures 06 minutes 04 secondes ; Lotissement ACaméra 0911 heures 06 minutes 33 secondes
EXTÉRIEUR – Sur un parking  - Journée
Lionel est sur les lieux d’un crime et voit un homme à terre.
Fusco : Deux balles dans le dos à courte distance, on dirait qu’il y a eu force excessive.
Policier : Ouais, on dirait.
Fusco : (Il se penche vers lui, fouillant les poches.) Et on lui a fait les poches. (Il fouille également la poche intérieure et trouve une carte de visite. Il passe un appel.)
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterJournée
Joss est en train d’arriver à son bureau lorsque son téléphone se met à sonner. Elle pose ses dossiers et prend l’appel.
Carter : Carter.
Fusco : (Au téléphone.) Ouais, c’est moi. On a balancé un corps dans Island City, façon exécution.
 
EXTÉRIEUR – Sur un parking  - Journée
Fusco : Je pense que tu devrais venir.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterJournée
Carter : Tu peux gérer ça tout seul, non.
Fusco : (Au téléphone.) Pour moi, ça va t’intéresser.
 
EXTÉRIEUR – Sur un parking  - Journée
Fusco : (Regardant la carte au nom de Joss Carter.) Il est écrit que cette affaire est pour toi, littéralement. (Joss, au téléphone, se demande ce que ça pourrait être.)
 
SÉQUENCE – Entrée EstCaméra 511 heures 44 minutes 39 secondes ; Hall 37Caméra 211 heures 45 minutes 18 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalBureau de Madeleine EnrightJournée
Maddy entre dans son bureau et voit un homme qui se trouve près de la fenêtre.
Madeleine Enright : Vous n’avez rien à faire ici.
Alistair Wesley : Je dois admettre que la vue me plaît beaucoup.
Madeleine Enright : Vous cherchez quelqu’un ?
Alistair Wesley : Oui, vous. Saviez-vous que selon l’Association des médecins américains, quelques 90 000 patients décèdent à la suite d’une erreur médicale.
Madeleine Enright : Je n’ai aucune idée de qui vous êtes mais quoi…
Alistair Wesley : Mon nom, bien que ça n’est guère d’importance est Alistair Wesley. Aujourd’hui une erreur sera la meilleure chose qui puisse vous arriver. Parlons du cas d’Oliver Veldt si vous voulez bien. Tenez, (il lui montre une tablette) veuillez regarder attentivement. Votre charmante épouse, Amy. (Il active la caméra à infrarouge.) Le laser infrarouge provient de l’arme d’un tireur d’élite. Si vous ne tenez pas à l’avoir à l’œuvre, vous allez m’écouter. Oliver Veldt ne survivra pas à son intervention. Demain, on pourra lire dans les journaux que malgré les efforts héroïques de son brillant chirurgien, il est décédé à 13 heures 15 d’une énorme hémorragie interne survenu durant l’opération.
Madeleine Enright : Vous êtes dingue, comment…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalJournée
Madeleine Enright : (Via un micro ; pendant que Harold suit la conversation.)…voulez-vous, comment je pourrais faire ce que vous me demandez.
Finch : Monsieur Reese, attendez il se passe quelque chose.
Alistair Wesley : (Via un micro.) Rien de plus facile, suivez juste mes instructions à la lettre.
Finch : Quelqu’un est avec elle. (John active son oreillette.)
Alistair Wesley : (Via un micro.) Une heure précisément après le début de l’intervention…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalBureau de Madeleine EnrightJournée
Alistair Wesley : Vous lui injecterez 100cc d’anticoagulant, de l’héparine, ce qui provoquera aussitôt une hémophilie. Trente minutes plus tard, vous entaillerez son artère inter ventriculaire antérieur. Il se videra de son sang sur la table d’opération.
Madeleine Enright : Non, non pas question.
Alistair Wesley : Si l’intervention est arrêtée pour une raison quelconque, Amy mourra. Si vous tentez de l’alerter par tous moyens, elle mourra. Si la police intervient dans le parc ou à l’hôpital, elle mourra. Avez-vous bien compris les règles ? (Elle hoche tout de même la tête en guise d’acquiescement.) Excellent. Je vous déconseille de me tester d’une manière ou d’une autre. À bientôt. (Il s’en va laissant Madeleine toute seule, ne sachant pas quoi faire.)
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalJournée
Finch : Alors Maddy n’est pas la victime dans l’histoire.
Reese : Non, Finch, on va l’obliger à être la criminelle.
 
SÉQUENCE – Queensborough  - TraficCaméra 2811 heures 47 minutes 27 secondes ; Entrée EstCaméra 511 heures 47 minutes 28 secondes
Reese : (Via un micro.) Alors, voilà la menace.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalJournée
Reese : Ce type va tuer Oliver Veldt.
Finch : Non, c’est Maddy qui va le tuer pour lui.
Reese : Il faut se rapprocher d’elle.
Finch : Les hommes de Veldt ne vous laisseront pas passer. Et puis, au fond, si la sécurité est là, elle n’a rien à craindre. Donc, c’est pour la femme de Maddy que je m’inquiète. Mieux vaut qu’elle ne soit pas seule. Je reste ici.
Reese : Je vais évaluer le danger qui pèse sur Amy. (Voyant Harold partir.) Eh, Finch, vous croyez que vous tiendrez.
Finch : Même si j’étais totalement phobique, ce ne serait ni le moment ni le lieu.
 
SÉQUENCE – ToitSécurité A11 heures 48 minutes 51 secondes
EXTÉRIEUR – Sur le parking - Journée
Des images de l’exécution de l’homme du parking sont diffusées. Il se fait tirer dessus à deux reprises.
Carter : C’est qui la victime ?
Fusco : Il s’appelait Dusan Babic. Quarante ans, célibataire, arrivé récemment de Croatie, il travaillait dans une entreprise de nettoyage.
Carter : C’est quoi, un vol ?
Fusco : C’est ce que je pensais, mais (montrant un sachet contenant la carte de visite de Carter) il avait sur lui. Je n’ai pas ressenti le besoin d’en parler aux autres. Regarde derrière. (Elle regarde et voit 6611TH sur le dos de la carte.)
Carter : Ça veut dire quoi ?
Fusco : Je pensais que tu m’expliquerais. (Regardant autour de lui.) Tu devrais y aller avant qu’on te pose des questions auxquelles tu ne peux pas répondre.
Carter : Merci, Fusco. (Elle s’en va.)
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalDans une chambreJournée
Une infirmière tire le rideau sur le côté, montrant Veldt dans un lit.
Liz : Fentanyl administré docteur. (À Veldt, montrant un dossier.) Monsieur Veldt, veuillez signer ce dernier formulaire de consentement.
Oliver Veldt : Combien je vais devoir encore en signer pour remettre ma vie entre vos mains ?
Madeleine Enright : Nous ne faisons que notre travail, monsieur Veldt, toute intervention comporte des risques.
Oliver Veldt : J’ai choisi le meilleur chirurgien de l’État afin d’écarter ces risques. Vous feriez mieux de vous en souvenir.
Infirmière : (Amenant le brancard où se trouve Veldt.) Attention.
Raines : (Ayant fait montrer quelque chose à Veldt.) Docteur, à propos de l’intervention, est-ce que vous comptez utiliser la veine saphène pour le pontage ?
Madeleine Enright : Non, je vais utiliser l’artère mammaire interne pour la greffe, tout médecin vous dira que les meilleurs résultats à long terme sont obtenus avec cette méthode. Mais je vous remercie de vous inquiétez de façon inutile, monsieur Raines. (Elle reçoit un message sur son téléphone : « Il est temps de passer à la première étape, docteur » puis obtient une vidéo où se trouve Amy dans le parc. Dans l’armoire à pharmacie, elle prend un flacon d’Héparine et met une quantité dans une seringue qu’elle glisse dans sa poche.)
 
SÉQUENCE – Hall 37Caméra 211 heures 58 minutes 06 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalBureau de Madeleine EnrightJournée
Harold entre dans son bureau et va à son poste de travail.
 
SÉQUENCE – Zone 8Caméra 311 heures 58 minutes 15 secondes ; Zone 8Caméra 611 heures 58 minutes 17 secondes ; Zone 8Caméra 1211 heures 58 minutes 21 secondes
Finch : (Via un micro.) Je suis dans le bureau de Maddy, monsieur Reese. En fouillant dans son PC, je vais peut-être découvrir le lien entre Veldt et Wesley.
Reese : (Via un micro.) Je suis arrivé dans le parc.
EXTÉRIEUR – Dans un parcJournée
Reese : J’ai repéré Amy. (Elle est devant ses toiles en train de boire quelque chose pendant qu’elle regarde une toile.) Difficile d’être plus à découvert. (Voyant le monde.) Il y a aussi beaucoup de passage.
Finch : (Au téléphone.) Selon les règles fixées par Wesley, si nous prévenons la police, elle mourra.
Reese : (Regardant en hauteur.) On va devoir trouver le tireur. Sinon, est-ce qu’on a du nouveau sur Alistair Wesley.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalBureau de Madeleine EnrightJournée
Finch : (Assis au bureau de Maddy.) Aucune info mise à part son nom. Impossible de trouver quoi que ce soit tant que je suis à l’hôpital.
 
EXTÉRIEUR – Dans un parcJournée
Reese : On va devoir faire avec ce qu’on a.
Finch : (Au téléphone.) J’ai tout de même…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalBureau de Madeleine EnrightJournée
Finch :…réussi à décoder l’image vidéo en direct que Wesley a transmise. Tant que Maddy restera connectée à la vidéo, ici à l’hôpital, nous pourrons aussi la voir.
 
EXTÉRIEUR – Dans un parcJournée
Finch : (Au téléphone.) Je vous envoie l’image. (John reçoit l’image en direct d’Amy.) Vous pouvez vous en servir pour localiser le tireur ?
Reese : Ça ne serait pas la première fois.
Finch : (Au téléphone.) Si j’en crois son fichier patient…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalBureau de Madeleine EnrightJournée
Finch : …il semblerait que le groupe sanguin d’Oliver Veldt soit O négatif. Si j’arrive à rentrer dans le logiciel de gestion des stocks, et que je créé une rupture en sang de ce groupe, je devrai pouvoir retarder l’intervention sans enfreindre les règles de Wesley.
Pendant ce temps, dans le parc, John regarde au-dessus pour localiser le sniper.
 
SÉQUENCE – Zone 2Caméra 211 heures 59 minutes 46 secondes
Reese : (Via un micro.) Finch, ça y est, j’ai logé le sniper.
INTÉRIEUR – Dans un immeubleJournée
Reese : (Entrant dans un immeuble.) D’après l’orientation du faisceau, il est situé du côté nord-est de l’immeuble, au moins au huitième étage.
John entre dans un bureau en brandissant l’arme pour se protéger. Il voit le sniper qui a toujours Amy en visuel. Une bagarre a lieu entre les deux hommes et John arrive à lui prendre son arme, arrivant à lui tirer dessus. Harold, entendant les tirs, s’inquiète. Pendant ce temps, l’homme fait un soupir de douleur. John pousse l’arme avec son pied et regarde sa veste.
Reese : Gilet pare-balles avec plaques de type 3. T’en fait pas, tes côtes s’en remettront. (Prenant son portable dans la veste.) Rien pour l’identifier, Finch. Colle instantanée au bout des doigts.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalBureau de Madeleine EnrightJournée
Reese : (Au téléphone.) Typique des opérations clandestines.
 
INTÉRIEUR – Dans un immeubleJournée
Le portable du sniper sonne. John, après un temps d’attente, prend l’appel.
Alistair Wesley : (Au téléphone.) Bonjour l’invité surprise.
Reese : Wesley, c’est ça ? Alistair Wesley ?
Alistair Wesley : (Au téléphone.) J’ignore qui vous êtes et ce que vous avez fait de mon associé…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalBureau de Madeleine EnrightJournée
Alistair Wesley : (Au téléphone ; pendant qu’Harold suit la conversation.) ...mais je vous souhaiterais vous offrir un verre ou Amy meurt immédiatement.
Reese : Oh, je vous remercie de l’invitation mais…
 
INTÉRIEUR – Dans un immeubleJournée
Reese :…j’ai neutralisé votre sniper. Je crois que vous bluffer.
Alistair Wesley : (Au téléphone.) Vous pensez qu’il était seul.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalBureau de Madeleine EnrightJournée
Alistair Wesley : (Au téléphone.) Toutes les unités au rapport.
Sniper 1 : (Via un talkie-walkie.) Rouge 1 en position.
Sniper 2 : (Via un talkie-walkie.) Rouge 2 en position.
 
INTÉRIEUR – Dans un immeubleJournée
Alistair Wesley : (Au téléphone.) Etc, etc… Il y a un pub à l’un des angles du parc, je vous y attends.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalBureau de Madeleine EnrightJournée
Finch : Monsieur Reese.
 
INTÉRIEUR – Dans un immeubleJournée
Finch : (Au téléphone.) Qu’est-ce que vous allez faire ?
Reese : Je crois que je vais aller boire un verre. (Il quitte la pièce.)
 
SÉQUENCE – EntréeCaméra 0212 heures 10 minutes 42 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterJournée
Carter : (Regardant le dossier de Babic.) Alors monsieur Babic, qui voulait votre mort et qu’est-ce que vous aviez à me dire ? (Elle regarde le dossier.) Il vivait seul, pas un jour d’absence au travail dans son entreprise de nettoyage. Il faisait des bureaux aux quatre coins de la ville, principalement des entreprises de technologie dont Fujima Tectronics situé au 66 11ème avenue à New York. (Elle regarde la carte mieux les chiffres qui étaient notés sur le dos de la carte en faisant un trait après 66.)
 
EXTÉRIEUR – Dans un parcJournée
Fusco : (Voyant John arriver vers lui.) Je ne t’aurais pas cru du genre à passer ta journée au parc.
Reese : Tout le monde peut apprécier un peu de verdure.
Fusco : C’est quoi le topo ?
Reese : (Montrant l’endroit vers Amy.) Tu vois la vente de tableaux là-bas ? C’est cette jeune femme qui l’organise, elle s’appelle Amy. Je veux que tu veilles sur elle pendant un moment.
Fusco : (Ne comprenant pas.) Quoi, elle a des embrouilles.
Reese : Disons qu’elle est dans la ligne de mire de plusieurs personnes.
Fusco : Où est-ce que tu vas, toi ?
Reese : Je vais aller boire un verre.
Fusco : Tu te fous de moi ?
 
SÉQUENCE – Zone 14Caméra 512 heures 18 minutes 09 secondes
Reese : (Via un micro.) Finch, c’est une équipe de professionnels, pas le genre bénévole. S’ils sont là, c’est que quelqu’un les paie.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalBureau de Madeleine EnrightJournée
Finch : Malheureusement, je ne peux pas jouer les détectives aujourd’hui mais je pense avoir l’homme de la situation.
 
SÉQUENCE – Sud-EstCaméra 07Caméra 0712 heures 18 minutes 27 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Leon Tao : (Regardant les livres dans la bibliothèque.) J’ai lu, je sais qui est Oliver Veldt. Il est dans l’énergie, c’est ça ?
Finch : (Au téléphone.) Si pour vous ça signifie…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalBureau de Madeleine EnrightJournée
Finch : …fournir la moitié de la côte est en électricité alors oui, c’est ça.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Leon Tao : (Regardant un livre.) Alors, quelqu’un veut lui couper le courant.
Finch : (Au téléphone.) Oui.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalBureau de Madeleine EnrightJournée
Finch : Et nous avons une mission idéale pour un ancien juriste comptable.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : (Au téléphone.) Une sorte de chasse au trésor numérique.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalBureau de Madeleine EnrightJournée
Finch : Trouvez qui dans le monde des affaires pourrait vouloir éliminer Veldt. Remontez à la source du financement des snipers…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : (Au téléphone.)… ce qui nous permettra de stopper net le complot.
Leon Tao : Ah oui, et comment je fais ?
Finch : (Au téléphone.) Utilisez mon poste de travail.
Leon Tao : (Voyant Balou près des ordinateurs.) Je suis censé ne pas toucher à votre ordi, vous avez oublié. D’ailleurs, votre boucher sur pattes au régime ne me laissera jamais approcher du clavier. (Il prend une friandise sur la table et le montre à Balou.)
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalBureau de Madeleine EnrightJournée
Finch : Mettez sur haut-parleur.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : (Au téléphone ; pendant que Leon, après avoir posé la friandise, met sur haut-parleur et Balou aux aguets.) Balou…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalBureau de Madeleine EnrightJournée
Finch : (En néerlandais.) Ans panh.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Leon Tao : (Balou se couche sur son coussin et Leon répète les mots.) Ans panh ? Un clébard polyglotte, j’adore.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalBureau de Madeleine EnrightJournée
Finch : Vous allez commencer par dresser une liste d’ennemis. (Pendant que dans la bibliothèque, l’ordinateur se met en route.) Qui pourrait bénéficier directement de la mort de Veldt ? Est-ce qu’un concurrent pourrait-être…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : (Au téléphone ; pendant que Leon s’installe devant l’ordinateur.)…derrière tout ça ?
Leon Tao : Du genre OPA sauvage mais avec un sens encore plus violent. (Il accède à un moteur de recherche.)
Finch : (Au téléphone.) Vous confier mon matériel…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalBureau de Madeleine EnrightJournée
Finch :…est une marque de confiance, monsieur Tao, même si la tentation est extrêmement forte…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : (Au téléphone ; pendant que Leon se met à sourire.)…ne testez pas les limites de mon système.
Leon Tao : Franchement, je n’ai pas l’air du gars à qui l’on peut s’y fier. (Balou fait un petit bruit alors qu’Harold, de son côté, comprend peut-être qu’il a fait une erreur.)
 
INTÉRIEUR – Dans un pubJournée
John entre dans le pub et s’assoit à côté d’Alistair Wesley après lui avoir parlé.
Alistair Wesley : (En regardant son verre.) Vous savez pourquoi un bon barman utilise des glaçons plus gros ?
Reese : Ils fondent plus lentement.
Alistair Wesley : Ce qui évite d’allonger le whisky. Un plan bien préparé évite d’étouffer son objectif. (John le menace avec une arme.) C’est censé vous protéger de moi ?
Reese : Non, mais ça pourrait dissuader votre sentinelle à l’entrée. Le silencieux qui dépasse de ses mots croisés, ce n’était pas vraiment discret.
Alistair Wesley : (Montrant la tablette avec l’image en direct du parc.) Des caméras sont positionnées partout sur la place, j’ai tout un groupe d’hommes qui ne quittent pas la fille des yeux. (Sur la tablette se trouvent quatre caméras qui quadrillent la place.) À tout moment, il y en a un assez proche pour la tuer dans l’instant. Alors, prenez un verre et rangez votre arme. (John fait ce qu’il lui dit.)
Reese : Vous êtes un ex du MI6 ? Et vos hommes d’anciens SAS.
Alistair Wesley : Vous avez du répondant. Et vous savez évaluer un opposant. Ex-CIA ? Épatant. Combien pour vos services ?
Reese : Je ne suis pas à vendre.
Alistair Wesley : Vous travaillez pour Veldt ? Vous êtes une mesure de sécurité supplémentaire ? Ça n’a pas d’importance, ce qui importe, c’est ceci : si je vous ai repéré pourquoi ai-je laissé vivre la fille ?
Reese : Parce que le docteur Enright n’a pas encore enfreint une seule de vos règles.
Alistair Wesley : Exactement, mais voilà, mon fair-play n’est pas sans limites. Ne vous approchez plus de la femme, restez hors du parc. Ce n’est pas votre match, personne ne vous a invité à venir jouer. Ne me provoquez pas. J’ai prévu toutes les éventualités.
Reese : Vous ne m’aviez pas prévu moi.
John menace Alistair et se met derrière. Malheureusement, son homme de main arrive par derrière et va pour étrangler John mais il arrive à s’en sortir en lui tirant une balle dans le pied. Il regarde vers le bar et voit qu’Alistair est parti.

_________________
"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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MessageSujet: Re: Script VF - 2X07 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 2X07 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeJeu 23 Juil - 14:14

INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalDans le bloc opératoireJournée
Oliver Veldt est dans le bloc opératoire avec ses constantes en surveillance. L’opération est prête à démarrer. Madeleine regarde, d’une autre pièce, le personnel s’affairer autour de lui. Elle met la seringue dans sa poche.
Infirmière : (Dans le bloc opératoire.) Vous allez bientôt pouvoir commencer.
Madeleine reçoit un message sur son téléphone, celui d’Amy : « Mon cœur est entre de bonnes mains avec toi ». Elle commence à se laver les mains lorsqu’Harold arrive près d’elle.
Finch : Docteur Enright, pardon de vous déranger.
Madeleine Enright : Qu’est-ce que vous faites ici ?
Finch : Vous vous souvenez de moi ? Ce matin, dans le couloir.
Madeleine Enright : Vous êtes le donateur, Crane.
Finch : Oui, c’est peut-être difficile à croire mais je sais pour Amy, votre femme et la situation dans laquelle vous vous trouvez. J’ai un associé qui fait tout pour que votre femme se retrouve hors de danger mais il va falloir que vous nous fassiez confiance.
Madeleine Enright : (Ne comprenant pas.) Qui êtes-vous ? Qui me dit que vous n’êtes pas avec cet homme ?
Finch : L’opération aurait dû débuter il y a une vingtaine de minutes. C’est moi qui aie touché au registre du stock de sang afin de gagner du temps. D’une minute à l’autre, une infirmière va venir pour dire qu’il y a eu une erreur. Alors, écoutez-moi attentivement, on ne doit surtout pas éveiller les soupçons de Wesley. Il faut sauver Amy avant que vous ne pratiquez l’incision.
Liz : Docteur, j’ai vérifié les stocks de O négatif, c’était une erreur informatique, ils sont en train d’y remédier. C’est bon, on en a plein en réserve, on devrait pouvoir bientôt y aller.
Madeleine Enright : Liz, voici le docteur Crane. Je lui ai demandé de venir pour m’assister si besoin.
Liz : Comme vous voudrez docteur.
Madeleine Enright : (Commençant à paniquer.) Aidez-moi, aidez-nous, Amy et moi ou je ne réponds de rien. (Elle met son masque et va au bloc.)
Finch : (Activant son oreillette.) Ça y est, Maddy Enright vient d’entrer au bloc opératoire. Et de votre côté, vous en êtes où ?
 
EXTÉRIEUR – Dans le parcJournée
Reese : Ma rencontre avec Wesley n’a pas été très concluante. J’ai tout de même réussi à mettre hors service un de ses hommes. Mais il dispose de ses propres caméras, il a tout le parc en visuel jusqu’au moindre recoin.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalPrès du bloc opératoireJournée
Finch : Lui aussi semble apprécier l’importance de la surveillance.
 
EXTÉRIEUR – Dans le parcJournée
Reese : Pire encore, il sait recruter ses hommes de terrain. Impossible de repérer un tireur dissimulé dans une pareille foule.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalDans le bloc opératoireJournée
Madeleine Enright : (Commençant l’intervention.) Stabilisateurs insérés. On commence le prélèvement de l’artère… mammaire.
Liz : Tout va bien docteur ?
Madeleine Enright : Réajustez la caméra d’un millimètre vers la coronaire principale.
Liz : Comme ça docteur ? Augmentez l’irrigation, on augmente l’aspiration.
Pendant qu’Harold suit l’intervention, Madeleine injecte le produit dans l’intraveineuse.
Finch : (Hors cadre.) Elle injecte l’anticoagulant dans  l’intraveineuse.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalPrès du bloc opératoireJournée
Finch : (Activant l’oreillette.) Il ne nous reste plus beaucoup de temps, monsieur Reese.
 
SÉQUENCE – Hall 37Caméra 212 heures 25 minutes 54 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalBureau de Madeleine EnrightJournée
Harold est entré de nouveau dans le bureau et se met près d’un pilier.
Finch : Monsieur Reese, Maddy arrive à tenir le coup mais maintenant qu’elle a fait l’injection d’héparine, il suffit simplement d’une mauvaise incision pour que tout bascule. (Son téléphone se met à sonner.) Une seconde. (Voyant qu’il s’agit de Leon.) Monsieur Tao, vous avez du nouveau ?
Leon Tao : (Au téléphone.) Finch…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Leon Tao : …mon ami. J’ai hacké les serveurs de la compagnie Veldt grâce à une brèche de leur site web. Je suis tombé sur un parc d’éoliennes off-shore.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalBureau de Madeleine EnrightJournée
Leon Tao : (Au téléphone.) Pour un paquet de millions de dollars.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Leon Tao : Mais Veldt, lui, a refusé le projet. Qu’il a qualifié de non viable, voire chimérique. Je le cite mot pour mot.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalBureau de Madeleine EnrightJournée
Finch : L’essentiel, Leon.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Leon Tao : J’ai appelé un vieux copain de comptoir qui travaille au contrôle des opérations boursières. Il m’a envoyé des relevés hebdomadaires de transactions. J’ai trouvé de très grosses ventes à découvert sur les titres de Veldt.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalBureau de Madeleine EnrightJournée
Leon Tao : (Au téléphone.) Des ventes négociées à des chiffres record.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Leon Tao : Je ne sais pas qui parie sur le plantage de la compagnie mais ce type va se faire une fortune si jamais le titre s’effondre.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalBureau de Madeleine EnrightJournée
Finch : (Commençant à comprendre.) À la suite de la mort du PDG au cours d’une intervention chirurgicale par exemple.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Leon Tao : Exactement.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalBureau de Madeleine EnrightJournée
Finch : Sûrement Wesley et ses associés. Ils cherchent à financer leur propre compagnie.
Leon Tao : (Au téléphone.) J’ai repéré un serveur actif en connexion avec les ventes à découvert.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Leon Tao : Le genre de truc qui pourrait rapporter gros au niveau info. Je creuse encore.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalBureau de Madeleine EnrightJournée
Finch : Bon, prévenez-moi si vous trouvez quoi que ce soit.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalDans le bloc opératoireJournée
Harold arrive dans le bloc opératoire et s’approche de Maddy.
Liz : (Pendant que tout le monde se tourne vers Harold.) Je vous en prie docteur.
Finch : (À voix basse.) Amy n’est pas encore hors de danger.
Madeleine Enright : Excusez-moi, j’ai besoin de m’arrêter quelques minutes.
Liz : Tout va bien, docteur ? Vous voulez qu’on demande à un autre médecin de venir vous assister ?
Madeleine Enright : Non, Liz, ce ne sera pas nécessaire. Surveillez les constantes du patient, je reviens tout de suite. (Elle pose ses lunettes et quitte le bloc et se retrouve dans la pièce adjacente pour parler à Harold.) Est-ce qu’on ne peut rien faire de plus ?
Finch : Ça ne devrait plus être long. Mon associé fait tout pour mettre votre femme à l’abri.
Madeleine Enright : Je, vous… Il faut que je sorte. (Elle sort dans le couloir alors qu’elle a enlevé sa protection. Elle est de plus en plus énervée. Son téléphone se met à sonner et reçoit un appel de Wesley.)
Alistair Wesley : Pourquoi vous êtes-vous interrompu. Je doute que vous ayez compris à quel point je ne plaisante pas.
 
SÉQUENCE – Zone 10Caméra 412 heures 30 minutes 02 secondes
Alistair Wesley : (Via un micro.) Peut-être faut-il vous motivez un peu. Je vais vous mettre en relation avec votre femme. Vous avez trente secondes.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalPrès du bloc opératoireJournée
Alistair Wesley : (Au téléphone.) Mais n’oubliez pas quelles sont les règles.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalJournée
Alistair Wesley : (Au téléphone.) Et de l’importance de l’enjeu pour vous.
 
SÉQUENCE – Zone 2Caméra 512 heures 30 minutes 13 secondes
Amy Enright : (Son téléphone se met à sonner alors qu’elle se trouve près de son stand de toiles.) Excusez-moi, je dois répondre. Oui ma belle, je te croyais au bloc.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalJournée
Madeleine Enright : J’y suis encore. J’ai juste arrêté une minute, je voulais souffler un peu.
Amy Enright : (Au téléphone.) Je…
 
EXTÉRIEUR – Dans le parcJournée
Amy Enright : …sais bien que ce n’est rien comparé à toi mais j’ai cru devenir dingue, le traiteur n’est pas venu…
 
EXTÉRIEUR – Dans une autre partie du parcJournée
Amy Enright : (Au téléphone ; pendant que John écoute la conversation, Wesley se trouve également dans le parc, écoutant les deux femmes)… et j’ai dû me démener pour trouver une solution.
Madeleine Enright : Excuse-moi Amy, je n’ai rien qu’une minute, tu sais bien que…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalJournée
Madeleine Enright :…que le temps m’est compté. C’est dur… j’avais juste envie d’entendre ta voix.
 
EXTÉRIEUR – Dans le parcJournée
Amy Enright : Tu es sûre que ça va ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalJournée
Madeleine Enright : Oui, ça va. Je t’aime.
 
EXTÉRIEUR – Dans le parcJournée
Amy Enright : Je t’aime aussi.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalJournée
Amy Enright : (Au téléphone.) Tiens bon. (Elle raccroche et est sur le point de pleurer. Harold sort également dans le couloir.)
Finch : Wesley a appris dans la minute que l’opération avait été interrompue.
 
EXTÉRIEUR – Dans une autre partie du parcJournée
Reese : Il doit être informé en direct de ce qu’il se passe dans le bloc.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalJournée
Reese : (Au téléphone.) On n’a plus le choix, Finch…
 
EXTÉRIEUR – Dans une autre partie du parcJournée
Reese :…j’évacue Amy.
 
SÉQUENCES – Zone 5Caméra 812 heures 32 minutes 16 secondes ; Près de la placeSécurité C13 heures 02 minutes 11 secondes ; Près de la placeSécurité F13 heures  02 minutes 25 secondes
EXTÉRIEUR – Près de l’immeuble de Fujima TectronicsJournée
Joss s’approche de l’immeuble où se situe la société Fujima Tectronics. L’alarme s’est déclenchée et voit tout un groupe de personnes.
Homme : Personne ne rentre, tout le monde reste ici jusqu'à ce que ce soit réglé.
Carter : Excusez-moi, lieutenant Carter de la Criminelle.
Homme : Criminelle ? Vous avez fait vite. On a dû appeler pour les coups de feu il y a une minute. Euh, je ne sais pas encore s’il y a des cadavres.
Carter : Il y a eu des coups de feu à l’intérieur ?
Homme : Ouais, je dirais que c’est un cambriolage qui tourne mal.
Carter : C’est quoi cet immeuble ?
Homme : Le centre de recherche de Fujima Tectronics. L’alarme s’est déclenchée à l’étage de la recherche en environnement stérile. Un type est entré. Il s’est retrouvé enfermer, (Mark Snow sort du bâtiment et Carter le voit) il y a eu des coups de feu et un gardien a été touché. L’ambulance est en route, on est en train de procéder à l’évacuation du bâtiment.
Carter : Veuillez m’excuser. (Elle s’en va sur les traces de Snow.)
Homme : (Hors cadre.) Alors, on en est où avec l’évacuation.
Snow court et est poursuivi par Joss. Il arrive à entrer dans un bâtiment.
 
EXTÉRIEUR – Dans le parcJournée
Fusco : Alors, c’est quoi ton plan ?
Reese : Diversion et extraction.
Fusco : (Regardant vers Amy.) Tu fais l’extraction et moi la diversion. Quel genre de diversion ? (Voyant un policier arriver vers lui, il l’interpelle en montrant son badge.) Eh, collègue, je travaille sur une affaire d’enlèvement, rien de remarquer de suspect ?
Policier : Je regrette lieutenant, je n’ai rien vu et je suis là depuis ce matin.
Fusco : (Faisant la diversion.) Hey, je ne vous ai pas dit d’y aller.
Policier : Comment ? (Alistair Wesley assiste à l’altercation.)
Fusco : Vous êtes un bleu, le respect ça vous dit quelque chose ?
Policier : Désolé, lieutenant, j’aurai bien voulu vous aider mais je n’ai rien vu. (Lionel lui enlève sa casquette.)
Fusco : D’accord. (Il retourne le policier.) Alors, vous me donnez votre nom et je veux aussi votre numéro de matricule. (Alistair regarde ce que fait Lionel pendant que John met un portable dans le sac d’Amy.) D’où vous venez ? Vous êtes rattaché à quel poste ?
Policier : (Wesley regarde toujours la scène alors que les passants qui sont avec Amy ne comprennent pas ce qu’il se passe.) C’est bon, faut vous calmer. Pourquoi vous venez me les briser là ?
Fusco : (Hors cadre ; en colère.) Vous êtes flic oui ou non ? Je veux voir votre numéro de matricule.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalBureau de Madeleine EnrightJournée
Le téléphone d’Harold se met à sonner.
Leon Tao : (Au téléphone.) Finch.
Finch : Monsieur Tao. Ah, vous avez fait vite.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Leon Tao : (Mangeant devant le chien.) Balou et moi on fait une super équipe. Même avec un seul bras, je suis toujours le tireur le plus rapide de l’ouest.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalBureau de Madeleine EnrightJournée
Finch : OK, vous êtes formidable, qu’est-ce que vous avez trouvé ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Leon Tao : (En mangeant, il se relève et caresse le chien sur la tête.) Eh bien, je fouinais dans le serveur de notre vendeur à découvert. Je suis tombé sur une mine d’or. (Affichant quelques documents.) J’ai trouvé dans un dossier poubelle tout une série de formulaires hospitaliers signés par Oliver Veldt, ce n’est pas dingue ça ? Moi je m’éclate. Et c’est à ça que vous passez vos journées vous et John ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalBureau de Madeleine EnrightJournée
Finch : On a prévenu Wesley, quelqu’un bien informé lui a parlé de l’opération de Veldt.
Leon Tao : (Au téléphone.) Qui aurait pu savoir à l’avance 
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Leon Tao : L’opération ne devait pas être hyper confidentielle ?
Finch : (Au téléphone.) Un proche de Veldt au courant…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalBureau de Madeleine EnrightJournée
Finch :…de l’intervention et qui connait aussi la complexité technique d’un tel acte. (Il se rend au poste de travail de Maddy.) Monsieur Tao, envoyez-moi le plus vite possible tout ce que vous avez trouvé.
 
EXTÉRIEUR – Dans le parcPrès du stand d’Amy - Journée
Un téléphone se met à sonner alors qu’Amy fait montrer une toile à deux passants. Elle prend l’appel.
Amy Enright : (En roulant le papier.) Oh.
 
EXTÉRIEUR – Dans le parcJournée
John attend qu’Amy prenne l’appel.
 
EXTÉRIEUR – Dans le parcPrès du stand d’Amy - Journée
Amy : (Prenant l’appel.) Excusez-moi, ce n’est pas mon téléphone, je…
Reese : (Au téléphone.) Amy, on a très peu de temps, …
 
EXTÉRIEUR – Dans le parcJournée
Reese : …alors, écoutez-moi. Je connais votre femme, Maddy, un excellent chirurgien. Je sais que vous deux vous vous aimez et aussi que vous adorez les pâtisseries d’une boulangerie française dans le West Side. Personnellement, je trouve qu’ils mettent un petit peu trop de beurre.
 
EXTÉRIEUR – Dans le parcPrès du stand d’Amy - Journée
Amy Enright : Pardon, qu’est-ce que ça veut dire ?
 
EXTÉRIEUR – Dans le parcJournée
Reese : Vous courez tous les deux un très grand danger. Je suis là pour vous aider.
 
EXTÉRIEUR – Dans le parcPrès du stand d’Amy - Journée
Amy Enright : Quel danger, de quoi est-ce que vous parlez ?
 
EXTÉRIEUR – Dans le parcJournée
Reese : Vous êtes sous surveillance vidéo. Je peux vous guider hors du parc et vous mettre à l’abri de pas mal de gens extrêmement dangereux mais pour ça, vous allez devoir rester en ligne et m’écouter très attentivement.
 
EXTÉRIEUR – Dans le parcPrès du stand d’Amy - Journée
Reese : (Au téléphone.) Un faux pas et tout est fini.
 
EXTÉRIEUR – Dans le parcJournée
Reese : (Alors que son téléphone s’est mis à sonner.) Oui, Finch.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalPrès du bloc opératoireJournée
Finch : Monsieur Reese, si Maddy respecte les consignes de Wesley, il reste moins de deux minutes avant qu’elle n’entaille l’ar…
 
EXTÉRIEUR – Dans le parcJournée
Finch : (Au téléphone.)…tère. Rassurez-moi, dites-moi qu’Amy est à l’abri.
Reese : Non, pas encore, j’y tra…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalPrès du bloc opératoireJournée
Reese : (Au téléphone.)…vaille. (Maddy regarde vers Harold et comprend que ce n’est pas fini.)
 
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment abandonnéJournée
Mark Snow pour essayer d’échapper à Carter mais celle-ci le rejoint.
Carter : (Arrivant derrière Snow qui semble soulagé, elle braque son arme sur lui.) Agent Snow, ne bougeait plus. Retournez-vous lentement.
Mark Snow : (Levant les mains en l’air.) Ici, il n’y a aucun réseau, elle ne peut rien entendre.
Carter : Dites-moi ce qu’il se passe.
Mark Snow : On n’a pas beaucoup de temps, alors écoutez-moi. Je ne sais pas ce qu’elle prépare, mais ça va faire du bruit. Prévenez votre ami, je ne pourrais pas la stopper.
Carter : Vous avez tué un homme pour prendre sa place, et vous introduire dans cette société. Là-bas, vous avez tiré sur un gardien, pourquoi ?
Mark Snow : (Il tente de l’arrêter de parler en montrant sa main et ouvre sa veste, découvrant une ceinture d’explosifs sur lui.) Je n’avais pas le choix. Ce n’est que le début. (Joss baisse son arme.) Elle est en croisade, elle n’a rien à perdre, il va y avoir d’autres cadavres.
Carter : Je vais appeler les démineurs, vous allez venir avec moi, je vais vous tirer d’affaire.
Mark Snow : Elle vous en empêchera.
Carter : Elle ? Vous parlez de qui ?
Quelqu’un commence à se mettre à tirer. Mark et Joss tentent de se mettre à l’abri mais cette dernière riposte. D’autres coups de feu sont échangés et Joss s’avance pour voir s’ils sont encore là, ce qui n’est pas le cas.i
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalJournée
Raines se trouve dans une salle d’attente en train de lire un dossier, faisant des annotations, lorsqu’Harold s’assoit à côté de lui.
Finch : Le temps presse, monsieur Raines. Et s’il vous plaît, écoutez-moi juste un instant avant d’appeler votre ami Alistair.
Raines : (Ne comprenant pas.) Alistair ? (Harold lui donne tout le dossier.) Qu’est-ce que c’est ?
Finch : (Pendant que Raines feuillète le dossier.) Un ami vient de me les faxer, je crois que tout y est, tous les documents compromettant, les ventes à découvert, la société fantôme. Et tous les papiers médicaux confidentiels que vous avez transmis à Wesley.
Raines : À qui ? Wesley ?
Finch : (Se tournant vers Raines.) Combien vous ont-ils donné pour être leur informateur ?
Raines : Leur informateur pour quoi ?
Finch : Pour qu’ils puissent tuer votre patron. J’ai de quoi vous envoyer en prison pour de nombreuses années. C’est ce que je ferais en temps normal, mais aujourd’hui, je veux bien conclure un marché. Je vous laisse toutes les preuves dont je dispose et vous, de votre côté, vous annulez tout.
Raines : Pourquoi je voudrais tuer Oliver. Nous avons un projet sur de nouvelles énergies que nous devions réexaminer ensemble.
Finch : Le projet de parc d’éolienne off-shore, vous vouliez le relancer ?
Raines : Qu’est-ce que ça veut dire tout ça ? Oliver est en danger.
Finch : Alors, si ce n’est pas vous qui leur avait dit pour l’intervention, qui est-ce ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalDans le bloc opératoireJournée
Maddy est toujours en train d’opérer Veldt en regardant l’heure, lorsqu’Harold arrive.
Madeleine Enright : Où en est-on avec l’autre intervention docteur ?
Finch : Elle est toujours en cours.
Dépitée, elle arrête l’opération et enlève ses lunettes.
Liz : Docteur, qu’est-ce que vous faites ? Vous devez finir d’opérer.
Madeleine Enright : Je ne peux pas continuer. On n’arrête tout.
 
EXTÉRIEUR – Dans le parcJournée
Madeleine Enright : (Via un micro ; alors que Wesley écoute ce qui se passe dans le bloc.) Je vous demande à tous de bien vouloir quitter le bloc.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalDans le bloc opératoireJournée
Liz : Qu’est-ce que vous faites du patient ?
Madeleine Enright : Je me déclare inapte à poursuivre l’intervention. Je vais stabiliser monsieur Veldt, après quoi je quitterai le bloc. Maintenant sortez tous.
 
EXTÉRIEUR – Dans le parcJournée
Madeleine Enright : Sortez, tous.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalDans le bloc opératoireJournée
Finch : Monsieur Reese, évacuez tout de suite Amy.
 
EXTÉRIEUR – Dans le parcPrès du stand d’AmyJournée
Reese : Écoutez-moi bien, commencez à marcher en direction de la sortie sur la 40ème rue. (Amy suit les instructions de John.)
 
EXTÉRIEUR – Dans le parcJournée
Alistair Wesley : Alors, docteur, on veut me défier. Cette fois, on ne joue plus.
 
EXTÉRIEUR – Dans le parcPrès du stand d’AmyJournée
Alistair Wesley : (Via le talkie-walkie ; pendant qu’Amy marche en direction de la sortie.) À toutes les unités, feu vert sur la cible, (les hommes commencent à partir vers le stand) Procédez à élimination…
 
EXTÉRIEUR – Dans le parcJournée
Alistair Wesley :…puis exfiltrer. (Il s’en va alors qu’Amy, le téléphone toujours à la main, sort du parc.)
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalDans le bloc opératoireJournée
Liz : Je reste avec vous docteur. Vous n’y arriverez pas toute seule.
Madeleine Enright : (À Harold.) Liz et moi nous allons retirer les instruments de la cavité thoracique. Je veux que vous alliez dans l’armoire à pharmacie en salle de préparation. J’ai besoin de Propofol pour le garder anesthésié.
Finch : Quoi qu’il arrive, vous avez pris la bonne décision.
 
EXTÉRIEUR – Dans le parcPrès du stand d’AmyJournée
Les hommes de Wesley arrivent devant le stand d’Amy mais elle n’est plus là.
Homme : Wesley, la cible a disparu.
 
EXTÉRIEUR – Dans le parcJournée
Homme : (Via le micro.) Aucun visuel sur les caméras.
Alistair Wesley : Alors, nous avons à faire à quelqu’un d’extrêmement malin.
Reese : (Guidant Amy.) Ne vous arrêtez pas.
Homme : (Via un micro.) Repérée. (Deux hommes lui courent après.)
Reese : (Via le téléphone.) Vous êtes presque arrivée. (Les deux hommes sur Amy lorsqu’il arrive à les maîtriser en les battant puis les mettre KO au sol. Il se présente à Amy.) John, enchanté.
Amy Enright : Amy.
Reese : Venez Amy, vous ne devez pas rester là.
 
EXTÉRIEUR – Dans un autre endroit du parcJournée
Fusco : (Voyant un policier, il lui montre son badge.) S’il vous plaît, dites à votre collègue dans le parc que je regrette de l’avoir emmerdé tout à l’heure. (Il range son badge dans sa poche.)
Policier : Mon collègue, quel collègue ? Je suis tout seul à patrouiller dans le parc.
 
EXTÉRIEUR – Dans le parcPrès de la sortie - Journée
John et Amy sont sur le point de quitter le parc lorsqu’un policier vient vers eux et les menace avec une arme.
Policier : Votre femme a eu tort, il fallait obéir.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalDans le bloc opératoireJournée
Harold entend une alarme se déclencher dans le bloc opératoire. Il s’y rend.
Madeleine Enright : On le perd. (Tentant de le réanimer.) Sa pression dégringole. Tachycardie ventriculaire.
Liz : Vous avez dû entailler une artère.
Madeleine Enright : (Regardant le cœur de Veldt où une entaille est faite.) C’est vous, vous venez de l’entailler.
Liz : Non, c’est vous le chirurgien docteur, je ne suis que l’infirmière ou dans le cas présent le plan B.
 
SÉQUENCE – Zone 8Caméra 213 heures 11 minutes 03 secondes
Le faux policier menace toujours Amy et John mais Lionel vient s’interposer.
Fusco : (En courant.) Eh, à propos de l’affaire d’enlèvement… (John en profite pour s’attaquer au faux policier et, après l’avoir fait descendre les marches, l’envoie sur le pare-brise d’une voiture.)
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalDans le bloc opératoireJournée
Madeleine Enright : Vous saviez qu’ils étaient près à tuer Amy.
Liz : Laissez-le mourir.
Madeleine Enright : (Elle retire Liz des instruments quand Harold arrive.) Je ne laisserai mourir personne.
Liz : Réfléchissez à ce que vous risquez de perdre, docteur. Ce n’est que la vie d’un seul homme.
Madeleine Enright : Ça reste une vie.
Liz prend un scalpel pour s’en prendre à Maddy mais Harold arrive à prendre l’hallogène et le fait cogner sur la tête de Liz qui tombe au sol.
 
EXTÉRIEUR – Dans le parcPrès de la sortie - Journée
Reese : (À Lionel.) Reste avec elle. (John retourne dans le parc en courant pour essayer de retrouver Wesley mais ne voit que la tablette brisée.)
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalDans le bloc opératoireJournée
Le cœur de Veldt ne bat plus et Madeleine va tenter un massage cardiaque.
Madeleine Enright : (Enlevant un instrument pendant qu’Harold met des gants.) Je lui ai administré du solfate de protamine pour relancer la coagulation.
Finch : Ah oui.
Madeleine Enright : Mais je vais devoir faire repartir le cœur. Et je ne peux pas y arriver par voie externe.
Finch : Ça veut dire quoi, ça ?
Madeleine Enright : Je vais devoir ouvrir et vous allez m’assister.
Finch : Moi ? (Madeleine commence à ouvrir avec un scalpel.)
Madeleine Enright : Prenez l’écarteur derrière vous. (Voyant l’instrument que lui amène Harold.) Oui, c’est ça. Allez-y, il va falloir tirer fort, d’accord ? (Elle positionne l’écarteur de sorte qu’Harold puisse tirer.) Je vais en prendre un autre, (elle le met à côté de celui d’Harold) pour maintenir la cage ouverte. (Regardant ce que fait Harold.) Oui, c’est bien, continuez à tirer.
Finch : Je ne sais pas si je vais y arriver.
Madeleine Enright : Vous y arriverez. Il faut aspirer le sang pour que je puisse voir l’artère. (Harold prend l’aspirateur pour aspirer le sang.) Très bien. Allons-y, passez-moi le clan. (Elle prend l’instrument pour le mettre dans l’artère.) On va d’abord cloper l’artère pour stopper l’hémorragie, on la suturera plus tard. Maintenant, je vais commencer le massage cardiaque. Allons-y.
Finch : (Dégouté.) Oh, oh quelle horreur, on dirait une éponge.
Madeleine Enright : (Regardant les constantes de Veldt.) Allez, repart. (Le cœur se remet à battre.) On a réussi. Le cœur est reparti.
 
SÉQUENCE – Quartier sudCaméra A17 heures 33 minutes 22 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpitalBureau de Madeleine EnrightJournée
Madeleine dans son bureau, éprouvée par l’épreuve qu’elle vient de traverser. John ouvre la porte et fait entrer Amy dans le bureau.
Amy Enright : Salut, Maddy.
Madeleine Enright : J’ai cru que je n’allais jamais te revoir.
Amy Enright : Non, (elle serre Maddy dans ses bras) non je suis là, je suis là. (John referme la porte.)
 
SÉQUENCE – 10ème étageBalconCaméra 117 heures 35 minutes 29 secondes ; Angle de la 60ème et 2èmeCaméra 0311 heures 14 minutes 24 secondes ; Au bord7 heures 14 minutes 46 secondes
John et Harold amènent Leon sur un trottoir pour le relâcher, il a une cagoule sur la tête.
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Finch : (Enlevant la cagoule de Leon.) Désolé pour la mise en scène, monsieur Tao, mais pas question de vous retrouver un jour devant notre porte.
Leon Tao : Et si jamais je viens collecter pour l’UNICEF. (John lui montre le journal où il parle d’Oliver Veldt.) Veldt s’en ait tiré ?
Finch : Du moment qu’il reste en bonne santé, les actions ne perdront pas un seul cent. Et les conspirateurs vont subir d’énormes pertes.
Leon Tao : Vous avez vaincu les méchants alors ?
Reese : Avec ton aide.
Finch : Souvenez-vous en et tâchez d’éviter les ennuis monsieur Tao.
Leon  Tao : (Après que John ait sifflé pour appeler un taxi.) Vous savez bien que je suis le genre de gars à qui on peut se fier. (John lui a ouvert la porte pour qu’il rentre à l’intérieur. Et referme la porte.)
Finch : Vous croyez qu’on va le revoir réapparaître.
Reese : On a déjà vu des choses plus surprenantes. (Un téléphone se met à sonner, il prend l’appel.)
Finch : Ce n’est pas votre téléphone, monsieur Reese.
Reese : Je l’ai pris à un sniper du parc. Oui Wesley.
Alistair Wesley : (Au téléphone.) Je me devais de vous appeler…
 
EXTÉRIEUR – Dans une autre partie de la villeJournée
Alistair Wesley : …pour vous féliciter, vous avez fort bien joué.
Reese : (Au téléphone.) Ce n’était pas un jeu.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : Il s’agissait de vies humaines, aussi élaboré qu’était votre plan. Au fond, vous n’êtes qu’un vulgaire voleur.
 
EXTÉRIEUR – Dans une autre partie de la villeJournée
Alistair Wesley : Vous savez que je suis bien plus que ça. Je me disais bien que votre visage m’était familier, vous êtes John Reese.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Alistair Wesley : (Au téléphone.) Nos chemins se sont déjà croisés à Istanbul.
 
EXTÉRIEUR – Dans une autre partie de la villeJournée
Alistair Wesley : (Levant la main pour appeler un taxi.) Rappelez-vous le marché près du Bosphore.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : Je me souviens de ce marché mais je ne me souviens pas de vous.
 
EXTÉRIEUR – Dans une autre partie de la villeJournée
Alistair Wesley : Oui, c’est un peu normal, je m’étais entraîné dans ce sens-là.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Alistair Wesley : (Au téléphone.) C’était le bon temps, les chasses à l’homme à travers le monde, les attaques de drone.
 
EXTÉRIEUR – Dans une autre partie de la villeJournée
Alistair Wesley : Il faut vraiment qu’on reprenne un verre ensemble. (Son taxi est arrivé devant lui.) Je suis sûr que nous aurions des tas de choses à nous raconter.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Alistair Wesley : (Au téléphone.) À un de ces jours, alors. (John raccroche le téléphone.)
 
EXTÉRIEUR – Dans une autre partie de la villeJournée
Alistair Wesley : (Il met le portable à la poubelle et entre dans le taxi.) Aéroport Kennedy, je vous prie, le terminal international.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Finch : On dirait que Wesley a l’esprit joueur, monsieur Reese.
Reese : (Ils se mettent en marche.) Oui et je suis sûr que la partie est tout sauf terminée.
 
SÉQUENCE – Intersection 604DCaméra B11 heures 03 minutes 46 secondes ; MTAAvenue Métropolitain(G, L)Sud-Ouest111 heures 05 minutes 38 secondes
INTÉRIEUR – Dans un barJournée
John regarde le badge de Mark Snow où se trouve le nom Fujima Tectronics dessus.
Reese : Comme ça on fait des heures sup, Carter ?
Carter : Je suis lieutenant à la Criminelle, vous savez comment je travaille. Il ne fallait pas faire appel à moi si vous ne supportez pas les questions.
Reese : C’était Snow, vous êtes sûre ?
Carter : Je l’ai vu s’enfuir de la scène de crime, un gilet d’explosifs sur lui. Il avait l’air désespéré comme s’il n’était plus maître de sa vie. Il a parlé de vous, il veut que je vous dise qu’elle prépare quelque chose, quelque chose qui va faire du bruit.
Reese : Qui ?
Carter : C’est ce que je veux savoir. Est-ce que vous savez de quoi il s’agit ? Et si c’est le cas, est-ce que vous voudrez seulement me le dire ?
Reese : Vous êtes un sacré bon flic, Carter mais je ne peux pas vous empêcher de chercher. Mais vous commencez à en savoir pas mal sur moi, sur Finch. Tous les deux, nous avons eu à un moment des personnes pour qui nous comptions. Mais c’est fini, alors que vous, vous, vous avez votre fils. Votre vie vous appartient encore. Alors, je crois que la seule question que vous devez vous posez, c’est à quel point vous tenez vraiment à savoir. (Elle se met à réfléchir.)

_________________
"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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