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 Script VF - 2X19 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb

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carine79
Inspectrice à N-Y
carine79

Série préférée : Lucifer

Script VF - 2X19 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Empty
MessageSujet: Script VF - 2X19 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 2X19 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeJeu 23 Juil - 16:43

Finch : On vous surveille. Le gouvernement possède un dispositif secret, une Machine qui vous espionne jour et nuit, sans relâche. Je l’avais conçue pour prévenir des actes de terrorisme mais la Machine voit tout, tous les crimes impliquant des citoyens ordinaires. Le gouvernement juge ces crimes non pertinents. Mais pas nous. Traqués par les autorités, nous travaillons dans l’ombre, jamais vous ne nous trouverez. Mais victime ou criminel, si votre numéro apparaît, nous vous trouverons.
 
Homme 1 : Justin Lee est mort, monsieur. Mais une femme cadre dans l’entreprise commence à s’interroger sur l’accident. Tel que je la connais, elle n’en restera pas là.
Homme 2 : Alors arrangez-vous pour la neutraliser.
 
SÉQUENCES – ToitCaméra n° 047 heures 32 minutes 20 secondes ; Bâtiment n° 12Caméra n° 037 heures 33 minutes 29 secondes
INTÉRIEUR – Dans la prison de RykersDans une pièceMatinée
Carl et Harold jouent à une partie d’échecs. Il prend deux pièces et les met sur le côté.
Finch : Stratégie intéressante, monsieur Elias. Vous m’expliquez ?
Carl Elias : J’essaie de tirer profit d’un désavantage.
Finch : J’ai la nette impression que nous ne parlons pas d’échecs. Tour et cavalier, deux pièces de valeur. Telle l’assistante du procureur et le lieutenant Szymanski. Leur mort a bénéficié à votre ennemi, Peter Yogorov.
Carl Elias : Excellent, Harold. (Il enlève deux pions.)
Finch : Je suis suffisamment bien renseigné pour savoir que certains de vos associés ici ont récemment été transférés ailleurs. (Carl pose trois autres pions mais cette fois-ci ceux d’Harold sur l’échiquier.) Vous jouez contre qui au juste ? Les Russes ? La DRH ?
Carl Elias : (Mettant son doigt sur la reine.) Un fantôme. Quelqu’un que j’aimerais pouvoir identifier.
Finch : Ça ne change pas grand-chose que vous connaissiez ou non votre adversaire.
Carl Elias : (En se levant pour partir.) Ne croyez pas que je sois déjà hors jeu. J’ai plus d’un tour dans mon sac. (Il quitte la pièce.) Mes amitiés à John.
Le téléphone de la pièce se met à sonner. C’est la Machine qui lui donne un nouveau numéro.
 
SÉQUENCES – Caméra du pontCaméra n° 42A8 heures 52 minutes 42 secondes ; Police de New YorkHélicoptère n° 828 heures 53 minutes 23 secondes ; Piste n° 2Caméra n° 028 heures 54 minutes 04 secondes
INTÉRIEUR – Dans la voiture de JohnMatinée
John utilise ses jumelles pour regarder la maison au loin. C’est celle de Michael Cole, l’agent tué par l’ISA. Il voit un homme marcher vers la maison.
Reese : (Lisant le titre de l’article sur Cole.) Un homme lié à la milice est abattu. (Son téléphone se met à sonner.) Je vous manque déjà, Finch ?
 
INTÉRIEUR – Dans les bureaux d’une sociétéMatinée
Des gens se dirigent vers leurs bureaux et Harold arrive.
Finch : Ce n’est pas un appel de courtoisie, monsieur Reese. Nous avons un nouveau numéro.
Reese : (Au téléphone.) Je rentre.
Finch : Non, vous êtes déjà occupé par un ancien numéro. Poursuivez votre mission.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de JohnMatinée
Reese : Bon, et de qui s’agit-il ?
 
INTÉRIEUR – Dans les bureaux de RylatechMatinée
Finch : (Regardant sa tablette.) De Monica Jacobs, directrice du service stratégie et système de Rylatech, une des meilleures sociétés de gestion de réseau d’Amérique. Ils ne badinent pas avec la sécurité, les badges des employés sont équipés de puce de radio et d’identification.
Reese : (Au téléphone.) Et comment comptez-vous approcher Monica Jacobs ? (Pendant ce temps, Harold passe son badge au lecteur.)
Finch : J’ai trouvé une assez bonne couverture. (Il met son badge autour du cou. Il regarde les articles sur Jacobs.) Elle est l’étoile montante du monde de la haute technologie. On la voit partout, dans des magazines aussi bien que sur le net. Pas mal pour une fille d’une petite ville de l’Indiana.
Reese : (Au téléphone.) Un univers de premier de la classe.
 
SÉQUENCE – Zone n° 2Caméra C8 heures 55 minutes 8 secondes
Reese : (Via un micro.) Ça ne me paraît pas trop dangereux.
Finch : (Via un micro.) Mademoiselle Jacobs a un poste clé…
 
INTÉRIEUR – Dans les bureaux de RylatechMatinée
Finch :…dans une entreprise à un milliard de dollars où l’espionnage est monnaie courante. La menace peut venir de partout.
Monica Jacobs : Une grosse journée, Jerome.
Jerome Eckert : Ouais, éreintante. Tovo à 10 heures, New Technologies à 11 heures et le fleuriste a appelé, il n’a pas la bonne adresse pour la famille Lee. (Pendant ce temps, Harold appaire le téléphone de Monica.) On lui dit de laisser tomber ?
Monica Jacobs : Non, je vais m’en charger. (Elle s’arrête près d’Harold et voit la tablette.) Attendez, c’est le nouveau processeur Centra-6.
Finch : Oui.
Monica Jacobs : Je pensais qu’il ne sortirait le semestre prochain. Son traitement des variables est aussi rapide qu’ils le disent ?
Finch : Pour moi, c’est un énorme progrès, ça a boosté l’autonomie, et l’efficacité…
Monica Jacobs : Je le savais. Ceux qui trouvent les tablettes hexa-cor surdimensionnées…
Finch :…ne connaissent rien à l’architecture CPU, je suis d’accord.
Monica Jacobs : Eh bien, ravie de faire votre connaissance, (elle regarde son badge et voit Harold Starling) Harold. J’envie les gens de votre service. Ils ont de la chance de vous avoir. (Elle s’en va.)
 
SÉQUENCE – Zone n° 02Caméra F8 heures 56 minutes 00 seconde
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechDans une pièceJournée
Ross Haskell : (Se trouvant autour d’une table avec d’autres personnes dont Monica.) Notre proposition de solution réseau parle d’elle-même. Les routeurs et les Switch de Rylatech ont un taux de fiabilité de 99,16 %
Homme : Sur la base de quoi ?
 
INTÉRIEUR – Dans les bureaux de RylatechMatinée
Ross Haskell : (Via un micro.) Des tests indépendants menés conjointement sur trois de nos cinq principaux concurrents. Notre firmware se met à jour automatiquement.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechDans une pièceJournée
Homme : Comme ceux de la concurrence. Même chez Censatek, qui avait de bien meilleure pâtisserie. Écoutez monsieur, rappelez-moi votre nom ?
Ross Haskell : Ross Haskell. Service recherche et développement.
Homme : Ross. Notre vice-président n’est pas venu pour entendre des statistiques.
 
INTÉRIEUR – Dans les bureaux de RylatechMatinée
Pendant qu’Harold écoute la conversation depuis les bureaux.
Homme : (Via un micro.) Pourquoi est-ce qu’on devrait…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechDans une pièceJournée
Homme :…utiliser vos produits ?
Monica Jacobs : Parce que vous le faites déjà. (En se levant.) Nous avons passé les quinze dernières années à construire la colonne vertébrale d’Internet. Et nos derniers composants seront la référence des quinze prochaines années.
 
INTÉRIEUR – Dans les bureaux de RylatechMatinée
Monica Jacobs : (Via un micro.) Même le ministère de la Défense nous fait confiance pour acheminer leurs données.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechDans une pièceJournée
Monica Jacobs : Maintenant, si vous voulez une seule raison, Martin Baxter. (Elle pose son épaule sur son PDG.) Il a fait naître Rylatech dans le garage de ses parents et l’a conduit jusqu’ici. Cette détermination ? Nous l’avons tous. Nous prenons notre travail à cœur. Ou alors, vous avez Censatek, connu pour offrir des pots-de-vin aux conseillers réseaux de ses clients ainsi que d’excellentes pâtisseries. (Les deux hommes se regardent.)
 
INTÉRIEUR – Dans les bureaux de RylatechMatinée
Martin Baxter : (Pendant qu’Harold est penché sur son bureau.) Dites-moi, comment étiez-vous au courant des histoires de pots-de vin chez Censatek ?
Monica Jacobs : J’ai des espions partout, Martin.
Martin Baxter : Si jamais la concurrence cherche à vous faire quitter le navire, laissez-moi une chance de tenter de vous garder. Je ne peux pas imaginer ce qu’on ferait sans vous. Bien joué, Ross. (Baxter et Ross s’en vont.)
 
SÉQUENCES – EntréeCaméra n° 0213 heures 54 minutes 28 secondes ; BoxCaméra n° 0113 heures 55 minutes 05 secondes
Une fenêtre de chiffres apparaît furtivement.
Carter : Terney, tu travailles…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée
Carter :…sur les homicides de Szymanski et de l’assistante du procureur.
Raymond Terney : Ouais.
Carter : Tu as des pistes ?
Raymond Terney : Non, rien de concret pour l’instant mais on se démène sur tous les fronts.
Carter : Tu as parlé à ce type proche du maire qui a été blessé dans l’affaire ?
Raymond Terney : Tout ce qu’il sait c’est que le tueur était masqué et qu’il s’est enfui par la porte de service. (Ils se rendent au bureau de Joss.)
Carter : Tiens-moi au courant.
Raymond Terney : Sans faute. (Il s’en va pendant que le portable de Joss se met à sonner.)
Carter : (Elle s’assoit.) J’écoute.
 
INTÉRIEUR – Dans les bureaux de RylatechMatinée
Finch : Je voulais simplement vous dire à quel point je suis navré, lieutenant. Je sais que Szymanski était un de vos amis.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss Carter - Journée
Carter : Merci, Finch, je suis très touchée.
Finch : (Au téléphone.) Si jamais je peux faire quelque chose. (Cal se trouve au fond de la pièce.)
Carter : (Voyant Cal arriver.) Euh, oui, je vous le dirais, à bientôt. (Elle raccroche.)
Cal Beecher : Salut. (Elle continue de travailler sans se soucier de lui.) Je sais que tu ne veux pas me parler. Mais pour Szymanski…
Carter : Il n’y a plus rien à dire désormais. À moins que tu es une info à me révéler comme le nom de ton indic.
Cal Beecher : Joss.
Carter : J’ai été claire. (Elle se lève et s’en va vers un autre endroit du poste où se trouve Lionel.)
Fusco : Ça va ?
Carter : Beecher a eu un tuyau à propos de l’argent sale de Szymanski. Je prouve que l’argent n’est pas le sien, et Szymanski se fait assassiner ? Il faut que je sache si Beecher est dans le coup.
Fusco : Je vais voir ce que je peux trouver. (Il s’en va.)
Carter : D’accord.
 
SÉQUENCES – 50ème étageNordCaméra20 heures 05 minutes 10 secondes ; Zone n° 04Caméra B20 heures 13 minutes 55 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechBureau de Monica JacobsSoirée
Monica mange à son bureau tandis qu’Harold est toujours dans les locaux de Rylatech.
Finch : Bonsoir, monsieur Reese. Vous avez établi le contact avec votre cible ?
 
EXTÉRIEUR – Près de la maison de ColeSoirée
Reese : (Se trouvant à côté de la voiture.Pas encore. Vous continuez à surveiller la votre ?
Finch : (Au téléphone.) Oui.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechDans les bureauxSoirée
Finch : Je sais exactement où se trouve chacun des employés grâce à la puce intégrée dans leur badge. (Il affiche la position de Monica.)
 
EXTÉRIEUR – Près de la maison de ColeSoirée
Reese : Vous avez pu identifier la menace ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechDans les bureauxSoirée
Finch : Jusqu’ici rien d’autre que des risques liés au surmenage et à la consommation de poisson cru. Mademoiselle Jacobs est dévouée, passionnée…
 
EXTÉRIEUR – Près de la maison de ColeSoirée
Finch : (Au téléphone.) Techniquement brillante.
Reese : Vous avez un faible pour ce numéro, pas vrai Finch ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechDans les bureauxSoirée
Finch : Un être humain peut reconnaître des qualités chez un autre être humain sans être… (Monica quitte son bureau.) Elle quitte son bureau. (Il se lève.)
 
EXTÉRIEUR – Près de la maison de ColeSoirée
Pendant ce temps, John entend du bruit dans la forêt. Il regarde autour de lui en tenant l’arme à la main.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechDans les bureauxSoirée
Monica se trouve à l’étage « recherche et développement ». Elle se rend dans une pièce où se trouvent des ordinateurs avec des étiquettes. Elle cherche avec sa lampe de poche pendant qu’Harold la suit.
Finch : (À voix basse.) Je l’ai suivie au service recherche et développement, elle est dans la salle des archives, c’est étrange, elle a l’air de chercher quelque chose. (Elle prend un ordinateur au nom de Justin Lee et le prend et le pose sur une étagère.)
Reese : (Au téléphone.) Et quel genre ?
Finch : Je n’arrive pas à voir. (Monica ouvre l’ordinateur et met la clé USB. Elle récupère des documents. Harold est obligé de se cacher car un garde fait sa ronde.
Homme : (Via le talkie-walkie.) Escalier de service, tout est en ordre. (Monica se baisse lorsqu’elle voit le gardien.) Je vérifie le sixième étage. (Elle prend la clé, ferme l’ordinateur et arrive à partir.) Rien à signaler. (Elle continue son chemin et Harold sort de sa cachette.)
 
EXTÉRIEUR – Près de la maison de ColeSoirée
Finch : (Au téléphone.) Pourquoi mademoiselle Jacobs, qui occupe de hautes fonctions de l’entreprise…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechSoirée
Finch :…se glisse-t-elle en douce dans la salle des archives pour y télécharger des données ?
 
EXTÉRIEUR – Près de la maison de ColeSoirée
Reese : Je sais que vous appréciez cette femme, Finch. Mais si j’ai appris quelque chose à la CIA, c’est que l’espion le plus efficace…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechSoirée
Reese : (Au téléphone.)…est celui que vous n’auriez jamais soupçonné.
Finch : Une confiance aveugle.
 
EXTÉRIEUR – Près de la maison de ColeSoirée
Finch : (Au téléphone.) Monsieur Reese, monsieur Reese, vous êtes là ? (John sent la présence de Shaw derrière lui.)
Reese : Je vous rappellerai, Finch. (Mettant les mains en l’air.) Bonsoir Shaw. (Elle a l’arme contre lui et prend celle qu’il a dans les mains. Il se retourne.)
 
SÉQUENCE – Chemin n° 02Caméra n° 0120 heures 26 minutes 07 secondes
John et Sameen ont un carré jaune et un autre bleu autour d’eux.
EXTÉRIEUR – Près de la maison de ColeSoirée
Reese : Je pensais bien vous trouver ici.
Shaw : (Pointant son arme vers John.) Alors, comme ça vous êtes venu me rendre visite.
Reese : Les filatures sont souvent ennuyeuses.
Shaw : C’est parce que je vous ais tiré dessus que vous revenez me voir ou parce que je vous ai abandonné dans un cimetière ?
Reese : Je suis très tenace.
Shaw : Et pas très perspicace. (Elle baisse son arme.)
Reese : (Regardant vers la maison.) Darlene et Evan Cole. Les parents de votre coéquipier.
Shaw : Récemment décédé.
Reese : Le gouvernement a décrit Cole comme un ennemi de l’intérieur. J’ai pensé que vous auriez envie de rétablir les faits.
Shaw : Qu’est-ce qui vous a fait croire ça ?
Reese : C’est ce que j’aurais fait.
Shaw : Contrôle a fait tuer leur fils. Ils sont allés jusqu’à salir sa mémoire. Même la CIA ne ferait pas preuve d’autant de bassesse. Elle nettoierai toutes les preuves et lui rendrait des honneurs.
Reese : Vos anciens employeurs ont tué Cole parce qu’il savait la vérité. Et rien ne les empêchera de supprimer son père et sa mère aussi. Mais tout ça, vous en êtes consciente. C’est pour cela que vous êtes ici et non chez eux.
Shaw : La prochaine que vous prendrez l’air, faites-le loin de moi. (Elle s’en va.)
Reese : (Il se retourne et elle s’arrête.) Un jour, un ami m’a dit, dans ce métier, on travaille dans l’ombre. Et ça ne veut pas dire qu’il faille rester seul. (Il s’en va.)
 
SÉQUENCES – WeatherCaméraAJN497 heures 05 minutes 39 secondes ; ToitCaméra A10 heures 34 minutes 20 secondes
Une fenêtre avec des chiffres s’affiche furtivement.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechDans les bureauxSoirée
Finch : (Voyant le clavier couvert de café.) Non, je ne suis pas sûr que l’origine du problème soit un virus. (L’employée boit son café.) Ce serait plutôt, le mochachino. (Harold regarde vers Monica et son regard se tourne également vers Jerome.)
Jerome Eckert : Il faut que je note la référence.
Finch : Je vais essayer de vous trouver un clavier. (Il prend son ordinateur et va vers le bureau de Monica. Ouvre l’ordinateur et prend la clé.) Alors, qu’est-ce qu’elle a téléchargé en douce.
Jerome Eckert : (Arrivant dans le bureau de Monica et voit Harold.) Qu’est-ce que vous faites dans le bureau de mademoiselle Jacobs ?
Finch : (Mettant la clé dans le tiroir.) Mis à jour de sécurité.
Jerome Eckert : Ça a déjà été fait il y a huit jours.
Finch : Depuis, on a découvert de nouvelles menaces contre le réseau dont il faut se prévenir.
Jerome Eckert : Ah bon, quelles sont ces menaces précisément ?
Finch : Il s’agit d’un rootkit en mode noyau qui s’attaque aux sous-systèmes sécurisés, via des applets infectés, inutile que je vous explique les conséquences désastreuses pour l’entreprise si je n’installe pas très vite la mise à jour. (Tapant sur le clavier.) C’est fait. (Il ferme l’ordinateur et s’en va.) À votre service.
 
SÉQUENCES – Zone n° 02Caméra H10 heures 35 minutes 58 secondes ; EntréeCaméra n° 0216 heures 47 minutes 14 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans les toilettesJournée
Cal s’essuie les mains alors que Lionel entre dans la pièce.
Fusco : Salut. (Il ferme la porte.)
Cal Beecher : Salut.
Fusco : À quoi tu joues ?
Cal Beecher : (Montrant le papier.) Le distributeur est vide.
Fusco : Je te parle de l’indic qui t’a donné le tuyau sur l’argent sale de Szymanski. C’était des billets marqués, les fédéraux les avaient placés dans une bodega appartenant à Elias.
Cal Beecher : Et alors ?
Fusco : Les stups ont fait une descente mais aucune trace des billets. Le fric a été volé soit par les hommes d’Elias, soit par des flics véreux. Dans tous les cas, ça craint.
Cal Beecher : (Se tournant vers lui.) Tu insinues que je suis mêlé à tout ça ?
Fusco : Je dis que Szymanski a été piégé. Et ton silence m’incite à croire que t’y es mêlé.
Cal Beecher : (En souriant.) Tu sais, j’ai des copains qui travaillent là où t’étais avant d’être muté. J’ai entendu parler de ton équipe, deux membres en prison, un troisième porté disparu et tu oses de me traiter de pourri.
Fusco : Que les choses soient claire, reste à l’écart de Carter.
Cal Beecher : Sinon quoi ?
Raymond Terney : (Entrant dans la pièce et voit les deux en train de se regarder.) Qu’est-ce qu’il se passe les gars ?
Fusco : Bonne question. Qu’est-ce qu’il se passe ? (Il s’en va.)
 
SÉQUENCE – RivièreCaméra n° 18213 heures 11 minutes 45 secondes
Une fenêtre de chiffres s’affiche furtivement.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechDans les bureauxJournée
Monica imprime des documents concernant l’un des employés de Rylatech, Justin Lee.
Jerome Eckert : Je peux le faire pour vous, Monica.
Monica Jacobs : Oh, ça va, je m’en charge. (Elle met des documents dans une enveloppe.)
Jerome Eckert : (Pendant qu’Harold semble au téléphone.) Je vais vous chercher de quoi déjeuner ?
Monica Jacobs : Non, j’ai un rendez-vous. (Elle met l’enveloppe dans un sac.)
Jerome Eckert : (Regardant son agenda.) Mais, je ne vois rien sur l’agenda.
Monica Jacobs : C’est un truc de dernière minute, c’est pour ça que je n’ai rien écrit. (Elle s’en va et Harold la suit du regard.)
 
SÉQUENCE – Section n° 04Caméra n° 0513 heures 32 minutes 44 secondes ; Section n° 04Caméra n° 0813 heures 33 minutes 29 secondes
EXTÉRIEUR – Dans un parcNew YorkJournée
Finch : Monsieur Reese, où êtes-vous ?
Reese : (Au téléphone.) Je suis en route, vous en savez plus sur notre numéro ?
Finch : (Scrutant Monica du regard alors qu’elle se trouve pas loin de lui.) Je crois que mademoiselle Jacobs est sur le point de livrer des données confidentielles.
Ross Haskell : (S’approchant de Monica.) Alors, Monica.
Finch : Je me trompe peut-être, je vous connecte.
Ross Haskell : Qu’est-ce qu’il y a de si urgent pour que tu me fasses annuler mon déjeuner ?
Monica Jacobs : (Après avoir donné le dossier à Ross.) Justin Lee, un des ingénieurs de ton service.
Ross Haskell : Ouais, il est mort dans un accident il y a un peu plus de huit jours. C’est très triste.
Monica Jacobs : J’ai découvert quelque chose d’inquiétant. J’ai fait envoyer des fleurs à ses parents, or, le fleuriste a dit qu’il n’y avait personne de ce nom à cette adresse.
Ross Haskell : (Via un micro.) Les gens bougent, changent d’adresse.
Monica Jacobs : (Via un micro.) J’ai vérifié... (Normalement.) Les parents n’ont jamais vécu là-bas. Et ce n’est pas tout, tout ce qui se rapporte à Lee est faux. Ses coordonnées, ses références professionnelles, je crois qu’il faisait de l’espionnage.
Ross Haskell : Eh bien, pour le compte de qui au  juste ?
Monica Jacobs : (Via un micro ; pendant qu’Harold suit la conversation.) N’importe lequel de nos concurrents. C’est pour ça que je ne voulais pas parler de ça au bureau. (Donnant une clé USB.) Et surtout, il y a ceci. (Haskell la prend.)
Finch : Elle vient de lui donner la clé USB dont elle s’est servie hier soir.
Monica Jacobs : J’ai trouvé l’ordinateur de Lee. J’ai copié ses fichiers, plusieurs emails cryptés qu’il a envoyés le jour de sa mort. Je n’ai pas réussi à les ouvrir.
Ross Haskell : À qui tu as parlé de ça ?
Monica Jacobs : Rien qu’à toi, vu qu’il travaillait dans ton service, j’ai pensé qu’il fallait que tu le saches.
Ross Haskell : Tu as eu raison, je vais voir ça. On n’en parlera ensemble au patron, d’accord ? Et, Monica... Merci. (Ross met la clé dans sa poche de veste.)
Finch : Il faut que je voie ce qu’il y a dans cette clé USB, donc il faut que je m’introduise dans son bureau.
Reese : (Activant l’oreillette.) J’ai une meilleure idée. (Il bouscule Ross.) Excusez-moi. (Il s’assoit sur le banc où se trouve Harold et lui donne la clé.)
Finch : Ravi de vous retrouver, monsieur Reese.
 
SÉQUENCES – Section n° 04Caméra n° 1213 heures 35 minutes 51 secondes ; Section n° 05Caméra n° 0513 heures 35 minutes 59 secondes
On passe de Central Park à un autre quartier de la ville.
EXTÉRIEUR – Dans un parcJournée
Cal Beecher : Merci d’avoir accepter de venir, monsieur Quinn. (Ils se congratulent.) Alors, cette épaule ?
Alonzo Quinn : Son état s’améliore de jour en jour. Tu paraissais préoccuper au téléphone.
Cal Beecher : Oui, parce que l’enquête sur Szymanski soulève pas mal de questions. Du genre, qui m’a donné le tuyau à propos de l’argent.
Alonzo Quinn : Et tu as répondu ?
Cal Beecher : Rien du tout. Vous ne vouliez pas que votre nom apparaisse alors j’ai rien dit. Le truc, c’est que je me pose pas mal de questions moi aussi. D’où venait ce tuyau exactement ?
Alonzo Quinn : D’une source fiable. Pourquoi est-ce si important ?
Cal Beecher : Il en va de la réputation d’un collègue décédé. C’est important.
Alonzo Quinn : Vu la fonction que j’exerce, on me soumet constamment des informations et ce qui poussent les gens à venir me voir, c’est qu’ils savent qu’avec moi leurs secrets seront bien gardés.
Cal Beecher : Je vois.
Alonzo Quinn : (Le voyant hésiter, il regarde autour de lui.) Écoute, le renseignement provenait d’un des hommes d’Elias, les temps sont durs pour eux depuis qu’il est en prison, alors ce gars-là en a eu assez de voir Szymanski s’enrichir alors qu’il raclait les fonds de tiroir. Maintenant, j’aurais pu donner cette information à n’importe qui mais je voulais que mon filleul soit félicité pour ça. J’imagine que celui qui t’a questionné aimerait être à ta place. Ne te laisse pas intimider. Est-ce que c’est clair ?
Cal Beecher : Très clair. Merci monsieur Quinn. (Ils se serrent dans les bras.)
Alonzo Quinn : (Voyant Cal partir.) Il n’y a pas de quoi.
Simmons : (Arrivant derrière Alonzo.) Il risque d’être un problème ?
Alonzo Quinn : (En se tournant.) J’espère que non.
 
SÉQUENCES – Balcon552Caméra15 heures 02 minutes 31 secondes ; Sud-EstCaméra n° 1115 heures 03 minutes 23 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Reese : (Regardant un article sur Monica.) Donc, Monica ne faisait pas de l’espionnage. Elle traquait un espion.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechJournée
Finch : (Regardant un objet qu’il a dans les mains.) La menace pourrait venir des gens qui employaient Lee comme espion. Le lieutenant Carter va se renseigner sur sa mort. (Voyant son téléphone faire des recherches.) Le téléphone de mademoiselle Jacobs se synchronise.  Ce n’est pas elle qui le fait.
Reese : (Au téléphone.) Alors qui est-ce ?
Finch : Bonne question. Quelqu’un ajoute des contacts, des rendez-vous, des coups de fil qu’elle n’a jamais passés. Monsieur Reese, quelque chose n’est pas normal.
Monica Jacobs : (Arrivant à son bureau alors que quelqu’un range ses affaires.) Excusez-moi, c’est mon bureau.
Agent de sécurité : Vous allez attendre ici, s’il vous plaît. Pourquoi, qu’est-ce qu’il se passe ?
Martin Baxter : C’est la question que je pourrais vous poser, Monica. Mais si j’en crois ce que je vois, la réponse est claire.
Ross Haskell : La sécurité a trouvé des travaux confidentiels et des documents sur ton ordinateur.
Monica Jacobs : Ross, je t’ai dit que ces fichiers venaient de Lee.
Ross Haskell : Ils étaient en pièces jointes d’email que tu t’apprêtais à envoyer à nos principaux concurrents. Appels, rendez-vous, tu avais des contacts partout et avec n’importe qui.
Monica Jacobs : (Surprise.) Quoi ?
Ross Haskell : Le véritable espion, c’était toi.
Monica Jacobs : Tu ne peux pas me dire ça, Jerome connaît mon emploi du temps.
Jerome Eckert : (Gêné.) J’aurais dû vous le dire, monsieur Haskell. Son comportement est étrange depuis quelque temps. Elle gère son agenda, elle a des rendez-vous privés.
Monica Jacobs : Jerome.
Jerome Eckert : Je suis désolé, Monica. Je ne sais pas ce que je dois dire.
Monica Jacobs : Martin, écoutez…
Martin Baxter : (La coupant.) Je vous en prie, Monica. Veuillez suivre ces messieurs.
Monica Jacobs : Vous me mettez à la porte ?
Ross Haskell : Renvoi immédiat. Assorti bien sûr de poursuites judiciaires.
Monica Jacobs : Martin, j’ai travaillé pour vous pendant dix ans.
Martin Baxter : Alors, vous pouvez vous offrir un bon avocat.
Agent de sécurité : Par ici, s’il vous plaît.
Monica Jacobs : Vous… (Étant raccompagné.) C’est une erreur, je… je n’ai rien volé du tout. Laissez-moi vous expliquer.
Finch : (Suivant la scène.) Mademoiselle Jacobs vient tout juste d’être renvoyée de Rylatech.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Reese : Quelqu’un essaye probablement de la réduire au silence.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechJournée
Finch : Il se pourrait que cet individu, quel qu’il soit cherche à le faire de façon permanente.
 
SÉQUENCE – Cour estCaméra n° 038 heures 01 minutes 53 secondes
EXTÉRIEUR – Devant le bâtiment de RylatechMatinée
Finch : (Au téléphone.) Bonjour, monsieur Reese. Des nouvelles de mademoiselle Jacobs ?
Elle est devant le bâtiment de Rylatech en train d’attendre quelqu’un. Elle boit un gobelet de café et John la voit.
Reese : Oui, elle boit un café devant la porte de Rylatech. Quelque chose me dit qu’elle digère mal son licenciement.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : J’ai examiné tout ce que Monica Jacobs avait réuni sur Justin Lee, espion potentiel sur lequel elle enquêtait (sur l’ordinateur se trouvent un diplôme ainsi qu’un permis de conduire au nom de Justin Lee) et elle avait raison. Lee opérait sous une couverture remarquablement discrète et efficace.
 
EXTÉRIEUR – Devant le bâtiment de RylatechMatinée
Finch : (Au téléphone.) Son diplôme du MIT par exemple. Certifié…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch :…avec un cachet très légèrement obsolète. Son acte de naissance dans le New Jersey, son dossier médical, ceux qui ont mis ça au point…
 
EXTÉRIEUR – Devant le bâtiment de RylatechMatinée
Reese : Ce sont des pros. C’est pour ça qu’ils ont pu l’incriminer aussi vite quand ils ont su qu’elle avait flairé quelque chose. Reste à savoir qui tire les ficelles.
Finch : (Au téléphone.) Si je pouvais décrypter ces e-mails, on en saurait peut-être plus. (Monica se cache lorsque Jerome sort de la société et elle le suit. Il lit un journal.)
Reese : Elle suit son ex-assistant. (John se met à les suivre.)
 
INTÉRIEUR – Dans la prison de RykersDans une pièceMatinée
Carl est en train faire une partie et Cal le regarde. Il est venu lui rendre visite pour parler de l’affaire Szymanski.
Cal Beecher : J’espère que vous ne comptez pas sur moi pour jouer.
Carl Elias : Sans vouloir vous vexer, j’ai pour adversaire quelqu’un d’extrêmement brillant et vous nuisez…
 
INTÉRIEUR – Dans une voiture de LionelMatinée
Carl Elias : (Au téléphone.)…à ma concentration.
Cal Beecher : (Au téléphone.) Dans ce cas, je serais bref. Le lieutenant Szymanski…
 
INTÉRIEUR – Dans la prison de RykersDans une pièceMatinée
Cal Beecher :…brigade antigang, il roulait pour vous ?
Carl Elias : Vous n’avez pas choisi la meilleure des tactiques.
Cal Beecher : J’essaye d’obtenir des réponses.
Carl Elias : Commencez par les bonnes questions. (En bougeant une pièce.) À qui ont profité l’arrestation et le meurtre de Szymanski ? (Avançant sa pièce.) Qui a pu mettre au point de tels actes sans éveiller les soupçons ? Et qui est au centre de toutes ces ficelles ? (Il met le doigt sur le roi.) Que quelqu’un manipule dans l’ombre. En fait, je crois que vous savez quelque chose sans en être conscient, c’est qui veut dire que vous jouez aux échecs contre vous-même sans vous en rendre compte.
Cal Beecher : Vous avez offert de l’argent à Szymanski.
Carl Elias : Oui, bien sûr. Il me l’a renvoyé à la figure, il était honnête. Vous êtes manipulé par la DRH. Je suis ravi de vous avoir rencontré, lieutenant. Un petit conseil : choisissez bien votre prochain coup, si vous voulez avoir une chance. (Il s’en va laissant Cal seul, il réfléchit.)
 
SÉQUENCE – Sud-EstCaméra n° 1510 heures 47 minutes 12 secondes
Finch : (Via un micro.) Lieutenant Carter…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch :…vous avez du nouveau sur la mort de Justin Lee ?
Carter : (Au téléphone.) C’est la raison de mon appel.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterMatinée
Carter : Sa Berline était équipée d’une boîte noire qui n’a enregistré aucun impact avec un autre véhicule.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Carter : (Au téléphone ; pendant qu’Harold voit la voiture accidentée.) Pas de défaillance du côté des freins ou de l’ordinateur de bord. Un simple accident…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterMatinée
Carter : (Regardant le dossier.)…apparemment. J’ai cherché à avoir des empreintes de la victime, pour voir si elles étaient dans…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Carter : (Au téléphone.)…nos fichiers.
Finch : Et qu’est-ce que ça a donné ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterMatinée
Carter : Rien, corps introuvable, donc pas d’empreintes.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Quoi ?
Carter : (Au téléphone.) J’ai passé trois quarts d’heure à fouiller la morgue.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterMatinée
Carter : Quelqu’un y est allé, a récupéré le corps de Lee et a disparu sans laisser de traces. (Dans la bibliothèque, Harold se pose des questions.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueMatinée
Alonzo Quinn : (Arrivant près de Simmons.) Je présume que vous n’êtes pas porteur de bonnes nouvelles ?
Simmons : Beecher cherche à savoir la vérité. L’un de nos hommes l’a vu à Rykers avec Elias. Votre discussion avec lui n’a sans doute pas suffi.
Alonzo Quinn : C’est bien dommage.
Simmons : Peut-être qu’une promotion loin d’ici, un bon petit travail de bureau.
Alonzo Quinn : J’ai toujours dit à Cal de faire attention. Le métier de policier est très dangereux. (Simmons comprend qu’il faut s’en prendre à Cal. Tous les deux s’en vont.)

_________________
"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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MessageSujet: Re: Script VF - 2X19 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 2X19 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeJeu 23 Juil - 16:44

SÉQUENCE – PontTrafic 31B11 heures 48 minutes 14 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rueMatinée
Jerome est en train de parler à quelqu’un en chinois.
Jerome Eckert : Elle a été virée hier. Notre opération n’est plus en danger.
Monica Jacobs : (Arrivant derrière lui.) Jerome.
Jerome Eckert : (Coupant la communication.) Monica, qu’est-ce que vous faites ici ?
Monica Jacobs : Qu’est-ce qu’il s’est passé hier ? Pourquoi vous avez dit ces choses ?
Jerome Eckert : Vous m’avez suivi, lâchez-moi.
Monica Jacobs : Pas avant de savoir ce qu’il s’est passé.
Jerome Eckert : (Poussant Monica vers la voiture.) Je ne suis plus obligé de répondre, salope.
Reese : (Plaquant Jerome contre la voiture.) Maintenant soit gentil, et répond à la question de la dame et attention pas en mandarin. Pour qui tu travailles ?
Jerome Eckert : Vous perdez votre temps. On est trop nombreux. (Quelqu’un tire vers la voiture.)
Reese : Baissez vous ! (Ils tentent de se protéger mais Jerome se fait tirer dessus.)
Monica Jacobs : Qui êtes vous ?
Reese : (Ouvrant la porter de la voiture.) Pour l’instant, une cible facile. (Il se met à tirer vers l’homme.)
Finch : (Au téléphone ; pendant que John tente de faire démarrer la voiture malgré les tirs ennemis.) Monsieur Reese, j’ai des nouvelles.
Reese : Ça ne peut pas attendre ? (Il prend son couteau.)
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : J’ai réussi à décodé les emails de Justin Lee. Il s’agit de messages, des rapports adressés à son père, à un haut fonctionnaire au sein du parti communiste chinois.
 
INTÉRIEUR – Dans la voitureMatinée
Reese : Où voulez-vous en venir ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Lee n’espionnait pas pour une entreprise, c’est pour son pays qu’il détournait des données. On est en conflit avec la République populaire de Chine.
 
INTÉRIEUR – Dans la voitureMatinée
Monica Jacobs : (Cachée dans son siège pour se protéger.) Où m’emmenez-vous ?
Reese : Dans un endroit sûr.
Finch : (Au téléphone.) Il faut l’emmener dans notre nouveau refuge, monsieur Reese. (John s’en va.)
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Je vous rejoindrez dès que… (Il s’aperçoit que Sameen l’a rejoint, il se lève.)
Shaw : Ce n’est pas agréable de se sentir traqué, n’est-ce pas ?
 
SÉQUENCE – Sud-EstCaméra n° 1511 heures 49 minutes 48 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Que faites-vous ici mademoiselle Shaw ?
Shaw : Vous vouliez sans doute que je vous trouve. Sinon, vous ne m’auriez pas laissé votre numéro. (Elle caresse Balou qui rejoint sa place en poussant un petit cri.)
Finch : J’avais pensé que vous vous contenteriez d’appeler. Mais après tout, une visite c’est bien aussi. (Elle regarde les documents se trouvant sur la vitre.) Mon offre tient toujours.
Shaw : Vous croyez que j’ai besoin d’un hobby ? Qu’est-ce que ça pourrait être ? Traîner dans une ancienne bibliothèque avec vous, votre espèce de chien de garde antipathique et Balou ?
Finch : C’est moins reluisant que de sauver le monde, je vous l’accorde mais nous avons de bons moments malgré tout.
Shaw : C’est quoi votre but, Harold ? C’est ça votre hobby ? Diriger un centre d’hébergement pour assassins à la retraite ?
Finch : Je déteste que le talent soit gâché.
Shaw : C’est une attitude dangereusement candide.
Finch : Je peux vous assurer mademoiselle Shaw que vous êtes la première à m’avoir jamais dit ça. Je vois que vous ne portez pas d’arme, c’est un progrès. Que puis-je faire pour vous. (Elle lui met un article de journal parlant de Michael Cole sur le bureau. Son titre est : « le suspect de la milice lié à la CIA ».)
Shaw : Un article intéressant dans le journal ce matin. Histoire d’un agent de la CIA mort au service de la patrie au cours d’une mission secrète. Il aurait découvert un complot terroriste de l’intérieur. La CIA se refuse bien sûr à tout commentaire mais le journaliste a reçu des documents confidentiels. Des fuites provenant de Langley.
Finch : (Prenant le journal.) Oui, j’ai lu cette histoire. Elle est très triste. Il semble que cet homme soit mort en héros.
Shaw : Vous savez aussi bien que moi que Cole ne travaillait pas pour la CIA. Donc, j’en suis arrivée à la théorie que quelqu’un a réussi à pirater une des agences de renseignement les plus puissantes du monde, et a créé de toutes pièces un employé qui jusqu’à hier, n’avait aucune existence.
Finch : Tout ça me semble un peu tirer par les cheveux.
Elle ne dit rien mais aperçoit la photo de Root sur le tableau.
Shaw : Tiens, ma copine de l’hôtel. Notre conversation a été écourtée. Dommage, on semblait avoir beaucoup de points communs. Parlez-moi d’elle.
Finch : Mes relations avec cette jeune femme sont plutôt compliquées. Que voulez-vous savoir ?
Shaw : (Prenant une petite feuille accrochée.) Vous trouvez que j’ai besoin d’un hobby, Harold. Je crois que je viens d’en trouver un. (Elle s’en va en caressant Balou.)
Finch : (En regardant Balou.) Traître.
 
SÉQUENCE – Vue du cielCaméra n° 0812 heures 31 minutes 54 secondes
Une fenêtre avec des chiffres apparaît furtivement.
INTÉRIEUR – Dans un loftJournée
Monica Jacobs : (Assis sur le canapé.) Lee était un espion pour la Chine. (Elle prend une tasse que lui tend John.)
Reese : On dirait, oui. Une idée sur ce qui pousse la Chine à s’intéresser à Rylatech ?
Monica Jacobs : Nous avons des brevets d’invention qui nous placent à la pointe de l’industrie. C’est peut-être ça qu’ils veulent nous voler ?
Reese : Ou les saboter. Lee aurait pu modifier le fruit de vos recherches pour que ça ne fonctionne plus.
Monica Jacobs : Et Jerome ?
Reese : Son rôle était sans doute de vous surveiller.
Monica Jacobs : Il a été mon assistant pendant plus de deux ans. (Posant la tasse.) Et voilà qu’il est mort.
Reese : On va faire en sorte de vous protéger.
Monica Jacobs : Qui « on ». (Harold arrive dans le loft.)
Finch : Mademoiselle Jacobs.
Monica Jacobs : (En se levant.) Harold ? (Balou descend les escaliers et va sur le canapé.)
Finch : Je voulais venir plus tôt mais une de vos amies est venue me dire à quel point elle avait apprécié votre conversation l’autre soir.
Monica Jacobs : Attendez, donc vous n’êtes pas du service informatique ?
Finch : Pas au sens conventionnel. Mais peut-être devrions-nous laisser cette question de côté pour nous concentrer sur celui ou ceux qui cherchent à vous tuer car voilà, je suis persuadé que monsieur Lee avait d’autres complices que votre assistant, (il se tourne vers John) pour placer quelqu’un dans un service aussi sécurisé que la recherche et le développement…
Reese : Il fallait l’appui d’un dirigeant, un chef de service.
Monica Jacobs : (Harold se tourne vers elle.) C’est Ross qui dirige ce service. (Comprenant.) Il est le seul à qui j’ai parlé de Lee. Mon Dieu, il faut que je prévienne la police ou le FBI.
Reese : C’est ce qu’ils attendent de vous.
Finch : Pendant que vous serez interrogée, vos adversaires auront le champ libre pour détruire les preuves qui pourraient peser contre eux ou vous disculper. (Il prend l’ordinateur portable et l’ouvre.) Sauf si on s’en empare avant eux. (Se mettant à la table, il essaie de se connecter à la base de données de Rylatech mais son accès est refusé.) Mes demandes d’accès au réseau sont rejetées.
Monica Jacobs : Vous avez essayé l’interface web ?
Finch : Oui, mais je bute sur les paramètres ou sur le portmapper RPC.
Monica Jacobs : Vous permettez ? (Il lui passe l’ordinateur et elle s’assoit à la table.) Ce truc-là, c’était un de mes bébés. J’ai conçu une nouvelle interface, désactivé le portmapper.
Finch : Authentification secondaire ?
Monica Jacobs : Mise en place pour les accès FTP et SMNP.
Reese : (Se sentant seul.) Surtout, si je dérange, vous le dites.
Monica Jacobs : J’ai tout fait pour qu’il soit impossible de pirater l’entreprise et me voilà transformer en pirate. Dix ans de ma vie, mes nuits, des week-ends. (Elle redonne l’ordinateur.) Vous savez combien d’offres j’ai refusé ?
Finch : Une telle loyauté est rare de nos jours.
Monica Jacobs : (Se levant.) La vérité, c’est que je n’ai pas voulu travailler ailleurs. Ces gens ne sont pas juste des collègues, ils sont ma famille. Et maintenant ils croient que je les ai trahis. Le regard que Martin m’a lancé.
Finch : Vous n’avez pas dit votre dernier mot, Monica, pas encore. Si j’arrive à franchir ce pare-feu, on devrait pouvoir localiser le réseau caché que la bande d’espions utilisent. (La fenêtre de l’ordinateur se brouille, sentant une activité extérieure.) Oh.
Monica Jacobs : Qu’est-ce qu’il y a ?
Finch : On est piraté. Ils ont craqué le mot de passe protégeant la batterie du portable. (Il se lève et s’éloigne alors que le portable est en surchauffe.) Détourné le disque dur, reculez, reculez.
Reese : (Arrivant en courant.) Qu’est-ce qu’il se passe ?
Finch : Ils ont désactivé le microcontrôleur qui régule la charge de la batterie. Les espions doivent avoir le contrôle du réseau.
Reese : D’accord et maintenant ?
Finch : Si je n’arrive pas à franchir le pare-feu, je n’en sais rien.
Monica Jacobs : Et si on essayait de se passer de l’ordinateur pour accéder directement au serveur ?
Finch : Ça implique de s’introduire dans les locaux de Rylatech.
Monica Jacobs : Vous n’aurez qu’à me suivre.
Reese : Trop risqué, tous les employés connaissent votre visage.
Finch : Mademoiselle Jacobs, vous avez toujours votre badge électronique ?
Monica Jacobs : Oui, mais il est désactivé. Et puis le mouchard indiquerait ma position aux agents de sécurité.
Finch : Oui, j’en suis conscient.
 
SÉQUENCES – Park AvenuePoste n° 479C21 heures 31 minutes 19 secondes ; Park AvenuePoste n° 79 A21 heures 32 minutes 27 secondes ; Zone n° 6Caméra C21 heures 33 minutes 54 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechPoste de sécuritéSoirée
Le mouchard indique aux agents comme prévu, la positon de Monica.
Agent : Elle n’a pas le droit de se trouver là. Allons-y.
 
SÉQUENCES – Zone n° 06Caméra C21 heures 34 minutes 06 secondes ; Zone n° 09Caméra A21 heures 34 minutes 53 secondes
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechSoirée
Les trois agents suivent le chemin menant au badge de Monica Jacobs.
Agent : Tout droit et à gauche. (Ils suivent le couloir et arrivent dans un autre quand Balou se trouve sur leur chemin en train de grogner.)
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldSoirée
Finch : (Donnant un ordre en néerlandais.) Balou, stellen !
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechSoirée
Finch : (Via un micro.) Stellen !
Agent : (Voyant arriver Balou qui court et aboi.) Vite les gars par ici. (Ils se cachent dans un pièce devant eux et ferment la porte. Balou tente de les rattraper sans succès.)
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldSoirée
Finch : La voie est libre, monsieur Reese. Prévenez-moi quand vous serez dans la salle des serveurs.
 
SÉQUENCE – Zone n° 05Caméra G21 heures 35 minutes 24 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechSoirée
John et Monica se dirigent tout droit vers la salle des serveurs.
Reese : (Activant l’oreillette.) On y est.
Finch : (Au téléphone.) Regardez s’il y a un…
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldSoirée
Finch :…serveur de catalogue global.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechSoirée
Reese : Un serveur de catalogue ?
Monica Jacobs : (Montrant un endroit.) Ici.
Reese : (Mettant un objet dans une fente.) Émetteur installé.
Monica Jacobs : (Alors que l’ordinateur montre les premières inforamtions du serveur.) Il devrait y avoir l’accès.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldSoirée
Finch : (Sur son ordinateur montre aussi les premières informations.) Ça y est, je suis connecté. Voyons ce qu’on peut trouver.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechSoirée
Reese : (À voix basse ; alors qu’il surveille les employés dans les bureaux.) Alors, ça se présente comment ?
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldSoirée
Finch : J’ai la trace d’un volume très important hautement crypté utilisant une quantité suspecte de bande passante.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechSoirée
Reese : (À voix basse.) Il faut que l’on se dépêche un peu.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldSoirée
Finch : Je fais aussi vite que possible, monsieur Reese. (Regardant les données cryptées.) Tiens, tiens intéressant.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechSoirée
Reese : Quoi ?
Finch : (Au téléphone.) Non rien. (Des premières données apparaissent sur l’ordinateur de la société que voit Monica.)
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldSoirée
Finch : J’ai situé les utilisateurs mêlés à ces échanges…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechSoirée
Finch : (Au téléphone.)…cryptés.
Reese : C’est-à-dire les espions ?
Finch : (Au téléphone.) Oui.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldSoirée
Finch : Il semble qu’on est largement sous-estimé l’ampleur de cette opération.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechSoirée
Monica Jacobs : Ça concerne plus de la moitié des cadres supérieurs de l’entreprise et tous les services.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldSoirée
Finch : (Ayant les mêmes informations.) Les fichiers piratés et détournés proviennent apparemment tous d’un nombre incalculable de réseaux appartenant ou étant lié au gouvernement. Banques, armées, ce genre d’institutions.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechSoirée
Monica Jacobs : Des clients de Rylatech. Mais comment… (Se mettant à réfléchir, elle trouve la solution.) Nos routeurs et nos Switch.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldSoirée
Monica Jacobs : (Via un micro.) Ils les ont modifiés, ils ont installé des accès dérobés.
Finch : Ces espions ne visaient pas Rylatech. Ils se servent de leur technologie pour espionner…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechSoirée
Finch : (Au téléphone.)…le pays tout entier.
Monica Jacobs : Mon Dieu, qui sont ces gens ?
Finch : (Au téléphone.) Attendez, attendez, notre manœuvre d’espionnage a été repéré.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldSoirée
Finch : Vous devez quitter les lieux tout de suite.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechSoirée
Reese : (Voyant deux hommes venir vers eux.) Tout à fait d’accord avec vous, Finch.
Ils essaient de partir de la société mais des hommes commencent à leur tirer dessus, John riposte alors que Monica tente de se protéger. John s’attaque à un autre homme et Monica prend peur. Ils se battent alors qu’un troisième homme arrive et tire. John se sert de son agresseur comme bouclier humain avant de riposter sur l’homme.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldSoirée
Finch : Monsieur Reese, ça va ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechSoirée
Reese : Pas trop mal mais il y a des hommes à eux à l’intérieur du bâtiment. (Il baisse son arme.)
Finch : (Au téléphone.) Ils communiquent via un réseau interne de SMS, ils reçoivent les messages d’un seul endroit…
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldSoirée
Finch : …le bureau qui appartient à Ross Haskell.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechSoirée
Reese : Le bureau de Haskell ?
Monica Jacobs : Par là.
Finch : (Au téléphone.) Monsieur Reese, à propos de Haskell, il faut que vous sachiez… (Ils s’approchent de Haskell dont le siège est retourné.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldSoirée
Finch : Son nom n’est pas sur la liste. Haskell…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechSoirée
Finch : (Au téléphone.)…n’est pas l’un des espions. (John retourne le siège et voit Haskell avec du sang sur la tempe, mort. Monica est choquée.)
Martin Baxter : (À John.) Lâchez votre arme, tout de suite. (John le fait et se retourne vers Baxter.)
Monica Jacobs : Martin.
 
SÉQUENCE – Park AvenuePoste n° 479B21 heures 52 minutes 19 secondes
Une fenêtre de chiffres apparaît furtivement.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechSoirée
Monica Jaobs : (Émue.) Martin, vous ?
Martin Baxter : Je sais que ça vous étonne, Monica.
Monica Jacobs : C’est pire que ça. Vous êtes un meurtrier. Un traître vendu à la Chine.
Martin Baxter : Je ne fais que protéger ce que j’ai passé ma vie à construire.
Monica Jacobs : (Les mains en l’air.) Comment avez-vous pu faire ça ?
Martin Baxter : Règle économique de base. Quand les bulles informatiques ont déferlé, on a failli couler. L’entreprise ne valait plus qu’une bouchée de pain. Mais une opportunité s’est présentée.
Reese : L’occasion de sauver l’entreprise en vendant votre pays.
Martin Baxter : Mais dites donc, qui êtes vous ?
Monica Jacobs : (En pleurant.) Peu importe, il a raison.
Martin Baxter : C’est un fou. Le monde a changé, Monica. Il n’y a plus de place pour des valeurs aussi dépassées que le patriotisme dans ce monde. Pour gérer une entreprise comme la notre, il faut toujours aller de l’avant, se tourner vers le futur. Parce qu’il faut se préparer pour la phase suivante.
Monica Jacobs : C’est quoi ? Vendre les renseignements au lieu de les protéger ?
Martin Baxter : Les contrôler. Parce que celui qui contrôle l’information, contrôle aussi l’avenir.
Monica Jacobs : Que faites-vous des grands principes que l’entreprise défendait ? Du rêve américain devenu réalité.
Martin Baxter : Oh, les gens aiment les histoires.
Monica Jacobs : Et moi, j’y croyais.
Martin Baxter : Bien entendu. C’est pourquoi vous étiez si compétente. Et c’est aussi pourquoi je n’ai jamais pu vous dire la vérité. (Visant vers Ross.) À Ross non plus. Une des malheureuses victimes d’une ancienne collègue récemment licenciée qui est entrée par effraction et l’a tué avant de retourner l’arme contre elle-même.
Finch : (Au téléphone.) Monsieur Reese, j’ai alerté les…
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldSoirée
Finch :…autorités et envoyé les preuves au FBI.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechSoirée
Reese : Votre plan ne marchera pas, les fédéraux sont en route. (Le téléphone de Baxter se met à sonner et c’est John Greer qui l’appelle.)
Martin Baxter : J’écoute.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
John Greer : Monsieur Baxter.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechSoirée
John Greer : (Au téléphone.) Vous vous…
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
John Greer :…souvenez de notre discussion le jour où on a conclu notre arrangement.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechSoirée
Martin Baxter : Oui.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
John Greer : Le moment est venu.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechSoirée
John Greer : (Au téléphone.) On subviendra aux besoins de votre famille.
Martin Baxter : Oui, je comprends. (Tous les deux raccrochent et il retourne l’arme contre lui devant les yeux effrayés de Monica qui se cache.)
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldSoirée
Finch : Monsieur Reese ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de RylatechSoirée
Finch : (Au téléphone.) Monsieur Reese ?
Reese : Tout va bien, Finch.
Monica Jacobs : (Ne voyant plus personne.) Ils sont tous partis. (John se met à siffler pour appeler Balou qui vient en courant.)
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldSoirée
Un téléphone public en face d’Harold se met à sonner.
Finch : Quoi ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une pièceSoirée
Carter : (Rejoignant Lionel.) On ne pouvait vraiment pas rester à nos bureaux ? (Elle ferme la porte.)
Fusco : Pour ça non. (Il prend son téléphone et met en route un enregistrement.)
Cal Beecher : (Au téléphone.) Vous avez offert de l’argent à Szymanski ?
Carl Elias : (Au téléphone.) Oui, bien sûr. Il me l’a renvoyé à la figure, il était honnête. Vous êtes manipulé par la DRH.
Fusco : Beecher cherche à savoir qui a piégé Szymanski. Donc, il n’était pas dans le coup.
Carter : Il a dit que quelqu’un de la DRH le manipule. Il faut confier ça aux affaires internes.
Fusco : Oh, oh, les affaires internes ? Ce truc n’est pas une preuve légale, tu le sais bien. Tu sais que Beecher est réglo alors pour le reste, fait une croix dessus.
Carter : Fais une croix dessus ? Fusco, tu sais par qui Beecher a eu le renseignement ?
Fusco : Pose-lui la question. Mais attention, Beecher se trouve peut-être en terrain miné, à ta place, j’éviterai de le suivre. (Il quitte la pièce.)
 
SÉQUENCE – RueCaméra n° 0221 heures 56 minutes 25 secondes
Cal se trouve dans une voiture en attendant d’aller arrêter des dealers.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Cal BeecherSoirée
Dealer1 : On se voit demain.
Dealer 2 : OK, ça marche.
Donnie : Il en a sur lui mais il ne parlera que si il voit que j’ai de quoi payer.
Cal Beecher : D’accord, dès que l’affaire est conclue, je lui passe les menottes. Si tout se passe bien, tu en garderas la moitié. (Il lui donne une liasse de billets. L’homme s’en va et Cal reçoit un coup de fil.) Beecher.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterSoirée
Carter : Salut, je te dérange ?
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Cal BeecherSoirée
Cal Beecher : J’ai un boulot en cours, pourquoi ?
Carter : (Au téléphone.) Quand tu auras fini, je te paye un verre, d’accord ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterSoirée
Carter : Faut qu’on discute.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Cal BeecherSoirée
Cal Beecher : Ouais, OK. Je suis à Washington Heights mais je peux passer te chercher après.
Carter : (Au téléphone.) D’accord, je t’attends ici. (Il raccroche. La discussion entre l’homme et le dealer se poursuit lorsque ce dernier prend l’argent et s’enfuit.)
Homme : Hey, hey, hey. (Ils se mettent à courir dans la ruelle. Cal part à leur poursuite.)
 
SÉQUENCE – Porte n° 03Caméra n° 0121 heures 57 minutes 21 secondes
Les deux hommes entrent dans un bâtiment.
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Cal se met à les suivre dans le bâtiment.
 
INTÉRIEUR – Dans un bâtimentSoirée
Cal parcourt les couloirs et arrive devant les escaliers. L’homme qui s’est caché se montre.
Cal Beecher : Donnie, tu fais quoi là ?
Homme : Hey, laissez-moi me tirer.
Cal Beecher : À qui tu parles ? (Deux hommes se mettent à lui tirer dessus et il se cache derrière l’escalier.) 10-37, coups de feu, je répète, coups de feu. (Il se met à tirer vers les deux hommes qui répliquent.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterSoirée
Le téléphone de Joss se met à sonner et c’est Harold qui l’appelle.
Carter : Carter.
Finch : (Au téléphone.) Lieutenant…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : (Alors que sur l’ordinateur se trouve la photo de Cal.) On doit joindre le lieutenant Beecher de toute urgence. Il est avec vous ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterSoirée
Carter : Non, pourquoi ?
Fusco : (Passant devant son bureau.) Tu as entendu, policier en détresse à Washington Heights.
Carter : Washington Heights ? (Sursautant.) Cal. (Elle prend son arme de service.)
 
SÉQUENCES – SudCaméra n° 0222 heures 18 minutes 14 secondes ; 10ème étageCaméra22 heures 19 minutes 33 secondes ; Porte n° 01Caméra n° 02 - 22 heures 19 minutes 43 secondes
INTÉRIEUR – Dans un bâtimentSoirée
Joss entre dans le bâtiment alors que des voitures de police se trouvent à l’extérieur. Elle s’avance dans le couloir alors qu’un homme se trouve à terre. Terney est présent. Elle arrive devant les escaliers où se trouve couché Cal, mort.
Carter : Cal.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
John et Harold comprennent qu’il est trop tard et ce dernier enlève ses lunettes.
 
INTÉRIEUR – Dans un bâtimentSoirée
Fusco : (La prenant par le bras.) Allez viens, sortons.
 
SÉQUENCE – WeatherCaméra HBF916 heures 39 minutes 45 secondes
La Machine écoute les propos d’un journaliste sur l’affaire Rylatech.
Journaliste 1 : Drame à la société Rylatech aujourd’hui. La police a trouvé les corps du PDG Martin Baxter et du directeur Ross Haskell.
Journaliste 2 : L’action du groupe Rylatech a plongé suite aux rumeurs d’espionnage au sein de l’entreprise. C’est la baisse spectaculaire qu’elle ait connu.
 
SÉQUENCES – Entrée n° 01Caméra F10 heures 10 minutes 26 secondes ; Entrée n° 01Caméra B10 heures 10 minutes 30 secondes
Journaliste 1 : …des produits Rylatech des sites gouvernementaux soient immédiatement remplacés. L’enquête poursuit son cours.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueMatinée
Reese : (Montrant un journal à Harold.) Pendant qu’on luttait contre l’espionnage industriel, il s’est passé des choses graves dans notre entourage.
Finch : Elias semble être piégé dans un jeu qui devient chaque jour plus dangereux. (Voyant Monica.) Mademoiselle Jacobs, comment allez-vous ?
Monica Jacobs : Oh, pas trop mal, pour une femme qui voit l’entreprise à laquelle elle s’est dévouée pendant dix ans, faire l’objet d’une enquête fédérale. Et s’il vous plaît, on a joué aux pirates ensemble, appelez-moi Monica.
Finch : Alors, qu’allez-vous faire maintenant ?
Monica Jacobs : J’ai quelques propositions d’embauche. Celle qui m’intrigue le plus vient d’une entreprise qui s’appelle IFT.
Finch : Ce nom me dit quelque chose.
Monica Jacobs : Ils font des choses intéressantes dans l’architecture CPU.
Finch : Pile ce qu’il vous faut, je vous souhaite plein de bonnes choses. Prenez soin de vous, Monica.
Monica Jacobs : Vous aussi, Harold. (Elle s’en va.)
Reese : Elle va vous manquer, n’est-ce pas ?
Finch : Si j’avais le temps sans doute. À ce sujet, il faut que je vous parle de quelque chose. (Ils se mettent à marcher.) La nuit de l’effraction chez Rylatech, j’ai reconnu quelques une des méthodes de chiffrements utilisés par les espions. Elles avaient une signature similaire au fameux virus implanté par Stanton. J’ai réussi à déchiffrer le code du virus et j’ai appris deux choses.
Reese : Je suis tout ouïe, Finch.
Finch : La première, c’est que seule une partie des données volées est parvenue au gouvernement chinois. Le reste est allé à une autre organisation. Je présume que c’est celle-ci qui a donné l’ordre final à Baxter. J’ai tenté d’en savoir plus mais je n’ai trouvé qu’un nom : Decima Technologies.
Reese : Et la deuxième chose ?
Finch : Qui que soit Decima, je suis persuadé que ce virus a été créé pour trouver et infecter une seule et unique cible (ils s’arrêtent) : la Machine. (Ils se remettent à marcher.)
 
SÉQUENCE – Park AvenuePoste n° 48210 heures 13 minutes 00 seconde
Une fenêtre avec des chiffres s’affiche furtivement et se brouille.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueMatinée
John Greer : (Au téléphone.) Malheureusement, il a fallu qu’on s’en aille au plus vite de Rylatech. Mais comme prévu, le pays focalise son attention sur l’implication de la Chine et non sur nous. Oh, juste une petite préoccupation, la brèche ouverte par notre réseau crypté semble bien être l’œuvre d’un seul et unique et individu. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour déterminer son identité et le rendre bien sûr non pertinent.
 
SÉQUENCE – EscaliersCaméra n° 0310 heures 13 minutes 30 secondes
La Machine reconnaît Greer comme une menace parce qu’il a un carré rouge autour de sa tête.
John Greer : Notre objectif final…
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueMatinée
John Greer :…est bien entendu toujours au programme. (Il se met à sourire et regarde son téléphone. Le compte à rebours du virus est activé et il reste plus de 541 heures avant la fin.)

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"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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