Series of Interest
Bienvenue sur
Series of interest


Si vous rencontrez un problème pour vous connecter ou vous inscrire, vous pouvez nous contacter, nous répondrons aussi vite que possible.
Series of Interest
Bienvenue sur
Series of interest


Si vous rencontrez un problème pour vous connecter ou vous inscrire, vous pouvez nous contacter, nous répondrons aussi vite que possible.


Bienvenue dans l'univers de toutes les séries
 
AccueilAccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion

3 résultats trouvés pour 02

AuteurMessage
Tag 02 sur Series of Interest Nonew10Sujet: Script VF - 1X22 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb
carine79

Réponses: 1
Vues: 460

Rechercher dans: Saison 1   Tag 02 sur Series of Interest I_icon_minipostSujet: Script VF - 1X22 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb    Tag 02 sur Series of Interest I_icon_minitimeDim 19 Juil - 18:20
La frise chronologique passe de 2012 à 2009.
 
2009
SÉQUENCE – 3ème avenueTraficCaméra 1221 heures 23 minutes 11 secondes
INTÉRIEUR – Dans un barSoirée
Alicia Corwin arrive et se met à une table où se trouve Nathan Ingram.
Alicia Corwin : (Voyant Nathan faire un signe pour demander une serveuse.) Non.
Nathan Ingram : Un problème, Alicia ?
Alicia Corwin : Vous voulez dire autre que le fait de participer à une vaste conspiration qui vise à espionner des millions de citoyens américains ?
Nathan Ingram : (Buvant son verre.) C’est vrai, oui, mais c’est pour la bonne cause. (Donnant un papier à Alicia.) C’est pour après-demain, un train qui partira de Des Moines. Les six derniers wagons. Le manifeste en détaillera le contenu, des éléments informatiques déclassés. Mais vous, de votre côté, tout est prêt ?
Alicia Corwin : Le lieu a été conçu conformément à vos exigences techniques. L’endroit est discret, personne n’aura jamais l’idée d’aller le chercher là-bas.
Nathan Ingram : Et pour l’autre point ?
Alicia Corwin : La dispersion ? Nous avons mis en place un protocole. Si la Machine identifie un suspect, le nom parvient de lui-même aux bonnes personnes. Et ça, sans qu’il soit possible de remonter à la source.
Nathan Ingram : C’est indispensable, sans quoi… C’est nous tous qui nous retrouveront dans un endroit où personne n’aura l’idée de chercher. Seuls huit personnes dans le monde connaissent son existence, il ne doit pas en être autrement. (Buvant son verre.)
Alicia Corwin : (Son visage marque l’incompréhension.) Sept personnes, Nathan. Sept personnes seulement sauf si vous l’avez dit à quelqu’un d’autre.
Nathan Ingram : (En rigolant.) Allons, Alicia, vous savez bien que moi et les maths. Et vous, de votre côté ? Vous êtes sûre des vôtres ?
Alicia Corwin : Faire en sorte que personne découvre l’existence de la Machine est notre problème. Nous ferons ce qu’il faut.
Nathan Ingram : Alicia, ça fait longtemps que l’on se connait vous et moi, je vois bien que vous êtes sur les nerfs.
Alicia Corwin : Tout va bien, je vous assure. Seulement, je me sentirais mieux quand tout sera fini et que je reprendrai mon activité normale.
Nathan Ingram : Et cette activité, c’est ?
Alicia Corwin : Top secret. (Ils se sourient.) Maintenant, vous pouvez m’offrir un verre.
 
SÉQUENCE – 3ème avenueTraficCaméra 1221 heures 26 minutes 12 secondes
 
La frise chronologique passe de 2009 à 2012.
 
2012
John et Harold sont vus par une caméra de vidéosurveillance car ils ont un carré jaune autour d’eux.
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : (Activant son oreillette.) Oui, Carter.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterJournée
Carter : Des voisins d’Henry Peck ont appelé les secours. Ils ont dit avoir vu deux hommes se battre dans son appartement, je dois m’inquiéter.
Finch : (Au téléphone.) La situation a été réglée, tout va bien, lieutenant.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Finch : Merci.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterJournée
Carter : (Raccrochant son téléphone.) Ça à l’air tout sauf réglé.
 
SÉQUENCE – Madison Square ParcPorte DCaméra 114 heures 31 minutes 41 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Pendant qu’Harold et John surveille Peck, celui-ci raccroche son téléphone.
Reese : (S’étant arrêté avec Harold.) Alors, il a posé des questions sur votre Machine et résultat, on veut le tuer. Vous n’avez rien à me dire, Finch ?
Finch : Comme pour tout système informatique, monsieur Reese, le vrai problème, c’est l’erreur humaine. À vrai dire, la Machine n’est pas légale. J’étais sûr que des mesures auraient été prises pour la protéger, mais… (Ils détournent le regard car Peck les a peut-être repérés.) Mais un jour, j’ai découvert que ceux à qui je l’avais confiée étaient bien plus dangereux que je l’avais imaginé.
Henry Peck : (Son téléphone s’étant mis à sonner.) Allô ?
SÉQUENCE – Angle de la 23ème et de la 5èmeCaméra 0214 heures 32 minutes 22 secondes
La Machine reconnaît Alicia se trouvant près d’une cabine téléphonique, car il y a un carré jaune autour d’elle.
Alicia Corwin : Monsieur Peck ?
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Henry Peck : Alicia Corwin ?
Reese : Corwin. C’est elle, l’Alicia, qu’il voulait voir ? Elle travaillait au Conseil de Sécurité Nationale.
Henry Peck : Allô, vous êtes toujours là ?
 
EXTÉRIEUR – Dans un autre endroit de la villeJournée
Alicia Corwin : Vous avez cherché à me joindre ?
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Henry Peck : Je peux vous voir ?
 
EXTÉRIEUR – Dans un autre endroit de la villeJournée
Alicia Corwin : Non.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Henry Peck : Il y a deux mois, un rapport que j’ai rédigé a été rectifié par votre service.
 
EXTÉRIEUR – Dans un autre endroit de la villeJournée
Henry Peck : (Au téléphone.) Le problème, c’est que ce service a été fermé il y a plus d’un an.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Henry Peck : J’ai besoin de savoir, dites-moi ce que ça signifie. Je veux pouvoir vivre comme avant.
 
EXTÉRIEUR – Dans un autre endroit de la villeJournée
Alicia Corwin : Sibilance.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Henry Peck : OK. Vous avez autre chose à me dire ?
 
EXTÉRIEUR – Dans un autre endroit de la villeJournée
Alicia Corwin : Fuyez.
 
SÉQUENCE – Téléphone 342ACaméra14 heures 33 minutes 03 secondes
Alicia raccroche le téléphone sur le socle. Peck raccroche aussi le sien.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Peck s’en va tandis que John et Harold continuent de le suivre.
 
SÉQUENCES – Madison Square ParcZone BCaméra 2314 heures 33 minutes 26 secondes ; Madison Square ParcZone BCaméra 1814 heures 33 minutes 31 secondes ; Madison Square ParcZone BCaméra 914 heures 33 minutes 32 secondes
EXTÉRIEUR – Dans le parcJournée
Finch : Nous devons le stopper, monsieur Reese. L’empêcher d’en apprendre plus sur la Machine ou sur cette Sibilance dont j’ignore tout. C’est comme un virus qui ne doit pas se répandre. Peck a été contaminé par une idée, mais ça revient au même. Tous ceux à qui il en parle risquent de mourir. Et plus il va se rapprocher de la vérité, plus il va être impossible pour nous de lui sauver la vie.
Reese : Dans ce cas, on a qu’à le conduire en lieu sûr.
Finch : Ce n’est pas aussi simple. Il voudra savoir qui nous sommes. Et s’il le sait, il risque d’autant plus de découvrir la vérité sur la Machine. (Le mouchard a été enlevé.) Il faut trouver le moyen de sauver Herny Peck en protégeant notre identité, il ne doit rien savoir de notre existence. (Dans un écho.) Monsieur Reese, vous m’écoutez ou pas.
Reese : (Trouvant le portable et le mouchard dans une poubelle.) On a un plus gros problème. Il a trouvé le mouchard et nous a faussé compagnie. (Il rejette le mouchard dans la poubelle.)
 
SÉQUENCE – Rivière estWeatherCaméra 1120 heures 11 minutes 04 secondes ; 30ème avenuePoste 23821 heures 18 minutes 03 secondes ; Sud-EstCaméra 1221 heures 19 minutes 16 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Reese : (Regardant sur les écrans d’ordinateur.) Peck a vidé tout le liquide disponible sur ses comptes. Ses cartes de crédit apparaissent dans des tas de petits hôtels et des épiceries un peu partout dans Manhattan. Il les a sûrement données à des SDF. À la NSA, on a dû lui apprendre à brouiller une piste électronique. Finch, qu’est-ce que ça donne avec son téléphone.
Finch : Malheureusement, ils lui ont aussi appris à griller son portable. (Amenant le portable ainsi qu’un câble.) La mémoire flash est irrécupérable. Qu’est-ce que vous savez de ceux qui le poursuivent ?
Reese : (En se levant.) Un groupe d’élite, trois hommes vraisemblablement. Le flingue de celui-là avait été chambré pour des balles de fusil. Ça traverse le kevlar. Je ne connais qu’une unité qui a ces armes en dotations standard : l’ISA, renseignements et soutien opérationnel. Une unité spécialisée dans les opérations si clandestines qu’officiellement, elle n’existe pas.
Finch : Mieux vaut être les premiers à le trouver.
Reese : Ils vont le traquer comme moi je l’aurais fait. (Pendant qu’Harold s’assoit à son poste de travail.) En tablant d’abord sur ses besoins. Dormir, se cacher et pouvoir rester informé.
Finch : Des hôtels où on paie en liquide et ayant un accès Internet. (Il tape sur son clavier.)
 
SÉQUENCES – BroadwayPoste 43422 heures 40 minutes 46 secondes ; PorteCaméra 0122 heures 40 minutes 48 secondes
INTÉRIEUR – Dans un vanSoirée
Fox : (Au téléphone.) On a eu une petite complication. La cible est toujours en…
 
INTÉRIEUR – Dans un bureauWashingtonSoirée
Fox : (Au téléphone.) vie.
Conseiller spécial : Je n’appelle pas ça avoir une complication. J’appelle ça échoué.
Fox : (Au téléphone.) Il a un renfort monsieur.
Conseiller spécial : Qui ?
 
INTÉRIEUR – Dans un vanSoirée
Fox : Un inconnu. Un des nôtres ou en tout cas il l’a été un moment. On aura plus l’effet de surprise et on ne pourra plus maquiller ça en accident.
 
INTÉRIEUR – Dans un bureauWashingtonSoirée
Fox : (Au téléphone.) Quels sont les ordres ?
Conseiller spécial : Employez la méthode radicale. Qu’on en finisse. (Il raccroche.)
 
SÉQUENCES – Weather Cam23B22 heures 7 minutes 42 secondes ; Distributeur automatiqueEntrée 0122 heures 34 minutes 23 secondes ; BroadwayPoste 43222 heures 36 minutes 17 secondes ; Sud-EstCaméra 1222 heures 36 minutes 18 secondes
Finch : (Via un micro.) J’ai une adresse, monsieur Reese.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : Une auberge de jeunesse dans Hell’s Kitchen, je ne sais pas s’il y ait toujours mais ce qui est sûr, c’est qu’il s’est servi de leur ordinateur. Il n’a absolument rien appris sur Sibilance. Non, mais il a trouvé le brochage pour forcer le lecteur de cartes à l’entrée de son bureau.
 
SÉQUENCE – TourSection 03B22 heures 36 minutes 36 secondes
Finch : (Via un micro.) Je pense que monsieur Peck compte entrer par effraction à la NSA.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Decker North et associésDans les locaux de la NSA - Soirée
Henry ouvre le boîtier grâce à une pince, et met la pointe à l’intérieur pour pouvoir ouvrir la porte. Il entre dans la pièce, passe devant la caméra se trouvant dans la cafetière et va vers un ordinateur.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : Ça y est, il est entré.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Decker North et associésDans les locaux de la NSA - Soirée
John arrive également dans la pièce.
Reese : (À voix basse.) Tout comme moi.
Finch : (Au téléphone.) Alors, je vous serai reconnaissant de l’empêcher d’accéder à de nouvelles informations qui lui seront fatales.
Reese : (Voyant Henry Peck regarder des documents.) Arrêtez-moi si je me trompe, mais si je prends les rapports maintenant, il saura forcément que j’existe.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : Je reconnais que la situation est délicate.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Decker North et associésDans les locaux de la NSA - Soirée
Finch : (Au téléphone.) Mais vous devez éviter tout contact.
Reese : (En criant.) Peck !
John arrive à temps et pousse Peck au sol alors que les trois hommes commencent à tirer dans la pièce. Un homme demande à l’autre de se déplacer.
Finch : (Au téléphone ; regardant les images sur son écran.) Vous aviez raison, monsieur Reese, ils sont trois.
Reese : (Touchant un homme dans les genoux.) Deux et demi.
Peck prend les documents mais se fait canarder, il tente de les éviter. John continue de tirer avec son arme mais arrive à prendre une d’un des hommes. Les tirs pleuvent de toutes parts et John parvient à s’enfuir tout en continuant de tirer.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Henry Peck : (Voyant un véhicule de police.) Hey, hey ! (Il trouve une bouteille en verre dans une poubelle et la jette sur la voiture. Elle explose sur la vitre. Il va vers la porte passager.) Je suis entré par effraction dans l’immeuble, vous m’arrêtez ?
Policier : (Le plaquant sur le capot.) Mais à quoi est-ce que tu joues, toi ?
Henry Peck : (Voyant un autre policier prendre les documents pendant qu’on lui passe les menottes.) Eh, ne perdait pas ça, c’est des preuves, il faut les garder pour mes aveux.
Policier : Du calme mon gars, du calme. Je vais dire tes droits et après tu avoueras tout ce que tu veux. (Mettant Peck dans la voiture.) Attention à la tête.
John voit Peck être emmené par la police.
 
SÉQUENCE – Entrée des marchesCaméra C23 heures 22 minutes 19 secondes
Reese : (Activant l’oreillette.) Finch, je ne suis pas sûr que ça va vous plaire.
 
La frise chronologique passe de 2012 à 2009.
 
2009
SÉQUENCE – IFTPlazaSécurité #0223 heures 38 minutes 11 secondes
Harold est devant les écrans d’ordinateur et Nathan arrive.
Nathan Ingram : C’est bon, tout est prêt. Le transfert d’un point à un autre prendre dix jours.
Finch : Espérons qu’il ne se passe rien de grave dans le monde pendant ces dix jours. (Sur l’un des écrans, les termes « Accès Admin » est mis en surbrillance.)
Nathan Ingram : (Voyant Harold prêt pour appuyer sur un bouton.) Attends. Est-ce qu’on a un plan de secours ?
Finch : Un plan de secours ?
Nathan Ingram : J’ai trouvé Alicia particulièrement nerveuse. Imagine que le gouverne décide de s’en servir de manière abusive, qu’est-ce qu’on fait ?
Finch : Tu les connais, ce sont tes contacts.
Nathan Ingram : Ce sont des êtres humains. À qui ferais-tu assez confiance pour… pour lui confier un tel pouvoir ?
Finch : En dehors de toi, personne. C’est bien pourquoi la Machine a été codée de façon à ce que personne ne puisse s’en servir de manière abusive et de manière générale n’y avoir aucun accès. Elle se met à jour toute seule, s’optimise toute seule, même elle se répare toute seule. Demain, ce sera fini, elle ne pourra plus être modifiée, jamais.
Nathan Ingram : J’ai été moi aussi ingénieur logiciel, je te rappelle, bien avant de devenir ton homme de paille pour le monde des affaires. Je sais qu’aucun système n’est inviolable, ce n’est qu’une affaire de temps. Il faut une entrée de secours pour tout couper si besoin. Et là, c’est notre dernière chance de créer cette entrée.
Finch : Comme ingénieur, tu étais vraiment remarquable, alors tu n’as pas pu oublier, tu sais qu’une petite faille équivaut à une énorme brèche. Une fuite si insignifiante soit elle devient un raz-de-marée. Si on créé un accès de secours à la Machine et que quelqu’un venait à l’apprendre, alors là, ce serait vraiment catastrophique. Nous avons conçu cette Machine, nous devons lui faire confiance. Et laisser faire les choses. (Il appuie sur un bouton pour faire défiler la liste et mettre en surbrillance « Fermeture totale du système ». Il appuie sur un autre bouton et activer la fermeture et tous les serveurs s’éteignent. La Machine est désormais hors ligne. Voyant qu’il est trop tard, Nathan fait une drôle de tête et laisse partir Harold qui transporte une mallette.)
 
SÉQUENCE – IFTPlazaSécurité #0223 heures 41 minutes 05 secondes
 
La frise chronologique passe de 2009 à 2012.
 
2012
SÉQUENCES – Passage cloutéCaméra 23823 heures 42 minutes 13 secondes ; Passage cloutéCaméra 23923 heures 42 minutes 14 secondes ; Zone de chargementCaméra D23 heures 42 minutes 21 secondes ; Arrêt de bus 458Caméra 0123 heures 42 minutes 24 secondes ; Salle d’interrogatoire C0323 heures 45 minutes 17 secondes
Policier 1 : (Via un micro.) Bravo 3 à Central, avons arrêté un suspect, nom : Peck, prénom : Henry.
Policier 2 : (Via un micro.) On a un avis de recherche sur lui, emmenez-le au 8ème, au lieutenant Carter.
Henry Peck : (Via un micro.) Il faut que vous m’écoutiez, ils m’ont fait perdre mon boulot…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une salle d’interrogatoireSoirée
Henry Peck : Ils ont foutu ma vie en l’air. Et je sais à cause de quoi. (Pointant son index sur les documents.) J’en ai la preuve. Là-dedans, il y a six rapports que j’ai rédigés pour la NSA et six comptes-rendus d’opérations basées sur ces rapports. À chaque fois, on a ajouté le nom d’une personne à ce que j’avais écris et à chaque fois, c’est justement grâce à ce nom qu’on a pu empêcher une attaque terroriste. Six sur six. Je ne vois qu’un seul moyen d’obtenir des infos aussi juste avec de la surveillance illégale, mais à une énorme échelle. Et j’ai trouvé ça aussi…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Henry Peck : (Via le micro ; pendant qu’Harold écoute la conversation.) Sibilance, un programme d’audit de l’intranet de la NSA. Un simple contrôle de routine…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une salle d’interrogatoireSoirée
Henry Peck : … jusqu’à ce qu’ils trouvent des signaux cachés au-delà de la limite de Shannon. Il y aurait dû y avoir que des parasites mais il y avait des données.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Henry Peck : (Via le micro.) Quelqu’un fait sortir discrètement toutes les infos que la NSA peut collecter. Si…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une salle d’interrogatoireSoirée
Henry Peck : Si on voulait analyser toutes ces infos cumulées, il faudrait avoir une organisation qui fasse dix fois la nôtre. Humainement, je ne vois pas comm… (Il s’arrête et regarde vers la caméra de surveillance.)
 
SÉQUENCE – Salle d’interrogatoire C0323 heures 49 minutes 15 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une salle d’interrogatoireSoirée
Henry Peck : (À voix basse ; il comprend qu’il s’est de quoi il retourne.) Oh, bon Dieu, ils l’ont fait. (Après une pause, il reprend une voix normale.) Après le 11 septembre, le gouvernement a voulu mettre en place un système, une Machine, qui suivrait tous nos faits et gestes, afin d’arrêter les terroristes avant qu’ils ne frappent. Il y a eu des essais, des programmes Trailblazer, TIA ou Stellar Wind. À chaque fois, ça était un échec.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Henry Peck : (Via le micro.) Mais si c’est bien ce que je crois alors, ils ont fini par l’avoir cette foutue Machine.
 
SÉQUENCE – Salle d’interrogatoire C0323 heures 49 minutes 15 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une salle d’interrogatoireSoirée
Henry Peck : Et en ce moment même elle nous regarde. (Peck se remet à regarder vers la caméra de vidéosurveillance. Après une pause, c’est Lionel qui rompt le silence.)
Fusco : OK, vous voulez un truc à boire.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeSoirée
Lionel sort de la salle d’interrogatoire et voit Joss Carter.
Carter : Tu as interrogé mon suspect ?
Fusco : Interrogé ton suspect ? Il ne te laisse même pas le temps d’en placer une. Il ne manque que l’entonnoir sur la tête. Arrêté hier pour détention de drogues, ce soir il jette une bouteille sur une patrouille, ce type est cinglé.
John, en tenue de policier, passe à côté de Joss et Lionel qui ne le voient pas. Il se dirige vers la salle d’interrogatoire où se trouve Peck.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une salle d’interrogatoireSoirée
Reese : Il faut vite sortir d’ici, Henry. (Il enlève ses menottes.)
Henry Peck : Mais vous êtes qui ?
Henry, sorti de la salle d’interrogatoire par John, prend un portable posé sur une table d’un officier de police. Il a également les documents dans les mains. John jette son képi au sol de l’entrée des locaux de police.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : On peut s’estimer heureux que le lieutenant Fusco ne soit pas du genre à mitrailler de questions ses suspects.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Finch : (Au téléphone.) Mais Peck est plus que jamais en danger.
Henry Peck : Non, mais je suis sérieux, vous êtes qui ?
John brise une glace d’une voiture de taxi.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : Peck n’a fait que poser des questions et rien d’autre.
 
INTÉRIEUR – Dans un taxiSoirée
Finch : (Au téléphone.) Il a le droit de retrouver une vie normale. Mais si on veut avoir une chance de la lui rendre…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : Il faut détruire tous ces documents et l’empêcher de récolter davantage d’informations.
 
INTÉRIEUR – Dans un taxiSoirée
Henry Peck : (Appelant un numéro à un destinataire inconnu.) Allô, je m’appelle Henry Peck, je suis analyste à la…
Reese : À qui vous téléphonez ?
Henry Peck : Au bureau du conseil spécial...
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Henry Peck : (Via un micro.)…l’agence qui protège les dénonciateurs d’abus.
Finch : Oh, non, vous n’auriez jamais dû le laisser téléphoner, monsieur Reese.
 
INTÉRIEUR – Dans un taxiSoirée
Finch : (Via le téléphone.) Une des rares personnes…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : …à connaître l’existence de la Machine travaille justement pour cette agence.
 
INTÉRIEUR – Dans un taxiSoirée
Henry Peck : (Voyant John jeter le téléphone par la fenêtre.) Mais qu’est-ce que vous faites ? Notre gouvernement nous espionne, ces gens veulent me tuer pour m’empêcher de parler. Je ne vais quand même pas garder ça pour moi.
Reese : Ces personnes que vous appelez, vous vous trompez sur leur compte. Vous ne pouvez pas en parler. Il n’y a personne de fiable.
 
SÉQUENCE – Arrêt de bus 599QCaméra 0123 heures 50 minutes 35 secondes
Conseiller spécial : Il vient de nous contacter.
 
INTÉRIEUR – Dans un bureauWashingtonSoirée
Conseiller spécial : Je vous envoie ses coordonnées au moment de l’appel.
Fox : Ça me suffit.
Le conseiller spécial raccroche.
 
SÉQUENCE – Dépassement 456Caméra 2223 heures 50 minutes 50 secondes
Le taxi passe sous un pont alors que l’homme qui veut tuer Peck y est. Il lance une projectile sur la voiture.
INTÉRIEUR – Dans le taxiSoirée
Reese : Baissez vous !
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
L’homme relance un projectile et fait exploser la voiture.
 
SÉQUENCES – Côté porteSectionCaméra 0123 heures 51 minutes 03 secondes ; Côté porteSectionCaméra 0123 heures 51 minutes 08 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
La voiture, ayant percuté un autre véhicule, est en feu. L’homme se dirige vers la voiture où John est inconscient.
 
SÉQUENCE – Côté porteSection Caméra 0123 heures 51 minutes 14 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
L’homme se dirige tout droit vers la voiture et est prêt à tirer sur Henry Peck lorsque John arrive par derrière. Il arrive à mettre à terre l’homme et en profite pour sortir Henry. L’agent reprend la bagarre en s’en prenant à John. Peck arrive à s’enfuir. L’inconnu sort un couteau et une longue bagarre s’engage. John arrive à retourner le couteau contre l’assaillant.
Reese : Est-ce que tu sais pourquoi on t’a ordonné de le tuer ?
Fox : Je n’ai pas demandé. (L’homme s’écroule et John arrive à se relever.)
Reese : OK, Peck, il faut vite s’en aller. (Activant son oreillette.) Finch, on en n’a pas fini. Cet homme a écrit 78 pages rien que pour un simple excès de vitesse.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : (Devant la vitre, en train de regarder la photo de Peck.) Je sais, il ne renoncera jamais. De même que ceux qui ont connaissance de la Machine.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Reese : Comment on va le sortir de là alors ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : Un jour, un ami proche m’a montré que même face à une situation inextricable, il y a toujours moyen de trouver une solution appropriée.
 
SÉQUENCE – SudCaméra 0523 heures 52 minutes 41 secondes
 
La frise chronologique passe de 2012 à 2009.
 
2009
SÉQUENCE – IFTPlazaSécurité #021 heure 16 minutes 03 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux d’IFTNuit
Nathan s’installe devant les écrans d’ordinateur éteints. Il les rallume, activant du même coup la Machine.
SÉQUENCE ­– 35ème étageMoniteur 11 heure 16 minutes 06 secondes
La Machine reconnaît Nathan Ingram puisqu’il a le carré jaune autour de lui, mais son accès est restreint. Il sélection « Accès admin » et accède au fonctionnement de la Machine.
 
SÉQUENCE – 35ème étageSection 1Caméra 11 heure 16 minutes 20 secondes
Il passe d’ « accès restreint » à « accès autorisé » et il arrive à ajouter une nouvelle fonction : « Porte de secours ».
 
La frise chronologique passe de 2009 à 2012.
 
SÉQUENCES – WeatherCaméraNew York 141 heure 22 minutes 19 secondes ; Staten IslandWeatherCaméra 26 heures 23 minutes 03 secondes ; Water StreetTraficCaméra 079 heures 14 minutes 00 seconde ; Arrêt de bus 573Caméra A11 heures 13 minutes 30 secondes ; EntréeSectionCaméra 115 heures 26 minutes 37 secondes ; Distributeur automatiqueSE2785Vaste17 heures 12 minutes 08 secondes ; À l’extérieurStrongZone BCaméra 01
Conseiller spécial : Vos prédécesseurs ont échoué, résultat Peck s’apprête à tout divulguer à la presse. Il doit rencontrer une journaliste demain. Faites-les taire tous les deux.
Homme : Ça sera fait.
EXTÉRIEUR – Sur la terrasse d’un caféJournée
Henry Peck semble attendre quelqu’un mais c’est Harold qui vient s’assoir en face de lui.
Henry Peck : La journaliste ne viendra pas.
Finch : Non, elle ne viendra pas. Elle ne craint rien. Mon associé est en train de s’occuper des assassins qui étaient censés vous tuer, vous comme elle. (Voyant qu’Henry s’apprête à parler.) La réponse à votre question est oui, oui elle existe. En ce moment-même, elle nous observe. Je vous le dis parce que vous me faites penser à moi d’une certaine manière. Et si j’étais dans votre situation, je sais que jamais je n’arrêterai de chercher, jusqu’à ce que je sache. Maintenant, vous savez. Alors, ne posez plus de questions.
Henry Peck : Où est-celle ? Comment ils ont fait ? Je veux dire, il faudrait une ville entière rien que pour entreposer…
Finch : (Le coupant.) Je sais ce que vous ressentez. Vous avez besoin de comprendre. Mais croyez-moi, monsieur Peck, c’est un mystère qu’il ne vaut mieux pas élucider. Je connais les réponses et cela m’a coûté ce qui pour moi compter encore plus que ma propre vie. (Il donne une enveloppe avec des documents à l’intérieur.)
 
SÉQUENCE - À l’extérieurStrongZone BCaméra 0319 heures 03 minutes 15 secondes
Maintenant qu’Henry Peck est au courant pour la Machine, le carré blanc se transforme en carré jaune autour de lui.
 
EXTÉRIEUR – Sur la terrasse d’un caféJournée
Finch : Un passeport et des billets d’avion à votre nouveau nom, de même qu’une carte bancaire attachée à un compte, vous serez à l’abri du besoin. Je vous en prie, monsieur Peck, dans votre intérêt, et aussi dans le mien, vivez votre vie, découvrez d’autres secrets. Et si vous êtes à cours de mystères, je vous recommande le cœur humain.
Henry Peck : Comment vous savez tout ça ?
Finch : C’est moi qui l’ais conçue. (Harold quitte sa place et s’en va.)
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée
Raymond Turney : Carter.
Carter : Oui.
Raymond Turney : Tu sais, Peck, celui qui vous a faussé compagnie, on vient de relever ses empreintes sur  un taxi carbonisé à côté d’un macchabée non identifié.
Carter : Est-ce qu’au moins on a une idée d’où il est maintenant ?
Raymond Turney : Dans la nature. (Pendant que Lionel les scrute du regard.) On a retrouvé des papiers cramés dans le taxi. Tout ce qu’on a pu sauver, c’est ça.
Carter ouvre le dossier et prend un sachet plastique où se trouve écrit « Sibilance ». Joss et Lionel se regardent et se dernier passe un appel.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée
Fusco : C’est moi, c’est confirmé pour la DRH, on a trois jours pour se préparer, alors on y va ou pas ?
 
EXTÉRIEUR – Près d’une maisonJournée
John se trouve près d’un marchand de boissons chaudes.
Reese : On sera prêt. Je finis ce que je fais et je te rappelle.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée
Fusco : C’est ça, ouais, comme si tu allais arrêter d’espionner ton mec à lunettes.
 
EXTÉRIEUR – Près d’une maisonJournée
Reese : La prochaine fois que tu me vois, il se pourrait que j’aie ton adresse. (Il désactive son oreillette. Il remet son portable dans sa poche.)
Homme : John, votre commande est prête.
John prend un gobelet où il est noté « Sencha Green » et il prend un papier de sa poche où se trouve le numéro noté sous le gobelet.
Reese : Vous êtes tout le temps ici ?
Homme : (Acquiesçant.) Hmm.
John voit une camionnette de livraison où se trouve noté « Boroughs ». Il s’arrête devant les escaliers d’une maison. John va le rejoindre et voit un livreur poser une pile de magazines. Il s’arrête devant la maison.
Reese : Bonjour, Finch.
 
SÉQUENCE – Côté porteSectionCaméra10 heures 17 minutes 15 secondes
EXTÉRIEUR – Près d’une maisonJournée
John traverse la rue et commence à monter les escaliers. Il frappe deux fois à la porte. Une femme ouvre.
Grace Hendricks : C’est pourquoi ?
Reese : Je vous demande pardon. (Montrant son badge.) Lieutenant Stills. On nous a appelés pour signaler du tapage à cette adresse.
Grace Hendricks : Du tapage ? Il n’y a personne d’autre que moi.
Reese : Sûrement une vieille dame qui s’inquiète pour rien ou une blague d’un gamin. Nous nous devons de répondre à chaque appel. (Regardant la pile de magazines.) Vous voulez que je les prenne ?
Grace Hendricks : Oui, merci.
John entre dans la maison avec les magazines dans la main. Grace ferme la porte.
Reese : Il doit bien y avoir une cinquantaine d’exemplaires. (Les posant sur une table.) Vous les collectionnez ?
Grace Hendricks : Euh, si on veut, oui. Ils m’en envoient quand c’est un de mes numéros.
Reese : (Voyant un chevalet avec des dessins dessus.) Vous illustrez les couvertures ?
Grace Hendricks : Oui, ça peut paraître très démodé tout ça, aujourd’hui, à l’air du tout numérique, avec l’imprimerie qui disparaît. Pourtant, à chaque fois que je me dis que je ne travaillerais plus jamais, il y a un magazine ou un journal qui m’appelle, alors je dois avoir un ange gardien.
John regarde autour de lui et voit un cadre avec une photo d’Harold et Grace.
Reese : Qui est-ce ?
Grace Hendricks : C’est Harold, mon fiancé.
Reese : Il a l’air d’un chouette type.
Grace Hendricks : Ouais. Très chouette, oui. Je n’aurais jamais cru qu’un jour je rencontrerai quelqu’un qui me comprenne. Et puis, quand on est tout le temps seul à dessiner, rencontrer quelqu’un, ce n’est pas ce qui a de plus évident. Mais c’est Harold qui est venu à moi. Un jour, je peignais dans Central Park et il y avait cet homme. (John regarde encore la photo du cadre.) On était en janvier, il mangeait une glace et il m’a sourit. Il m’a demandé si j’en voulais une moi aussi.
Reese : Et il vit ici, avec vous ?
Grace Hendricks : (Reprenant le cadre des mains de John.) Non, non, il vivait ici. Je l’ai perdu il y a deux ans, il a eu un accident.
Reese : J’en suis navré.
Pendant qu’elle touche le cadre, émue, John se met à sortir de la maison. Il voit, de loin, Harold qui se trouve sur un banc dans le parc.
 
SÉQUENCE – Washington Square ParcPlazaCaméraZone 110 heures 28 minutes 45 secondes
Reese : (Via un micro.) Bon endroit pour observer.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : Une vue dégagée mais avec assez de mouvement et de distance pour éviter d’être vu.
Finch : (Un gobelet à la main.) J’ai créé une application qui me prévient dès qu’elle se trouve à moins de cent mètres. Je n’ai jamais regretté d’avoir conçu la Machine. Mais je n’ai pas bien réalisé le prix que j’aurais à payer. Je suis doué avec les ordinateurs mais quand aux gens, je veux dire, des gens en dehors de Grace, ils ont toujours été un mystère pour moi. J’ai été incapable de voir jusqu’où ils seraient prêts à aller pour protéger la Machine. Pour en avoir le contrôle. Quand je l’ai finalement compris, il était trop tard. Pour moi. Mais pas pour elle. Si connaître l’existence de la Machine était comme être porteur d’un virus, alors moi je serai le cas numéro zéro. De simplement me côtoyer, elle se trouve elle-même en danger.
Reese : (S’arrêtant avec Harold.) Je suis désolé.
Finch : J’ai eu de la chance. La chance de vivre quatre années d’un grand bonheur. Quand certains n’ont que quatre jours. (Harold quitte John.)
 
SÉQUENCES – Washington Square ParcPlazaZone 910 heures 29 minutes 43 secondes ; Wall Street/NassauPoste 13410 heures 32 minutes 21 secondes ; NYPD Cruiser318 A318 A10 heures 32 minutes 22 secondes
 
Le temps recule du 10 mai 2012 au 09 mai 2012 à 19 heures 03 minutes
SÉQUENCE - À l’extérieurStrongZone BCaméra 0319 heures 03 minutes 34 secondes
Finch : Je vous en prie, monsieur Peck, dans votre intérêt et aussi dans le mien, vivez votre vie. Découvrez d’autres secrets. Et si vous êtes à court de mystères, (via le micro qu’à poser Alicia Corwin sur une table où elle ne se trouve pas loin de Peck et Finch, elle écoute la conversation de manière discrète) je vous recommande le cœur humain.
Henry Peck : Comment vous savez tout ça ?
Finch : C’est moi qui l’ait conçue.
Alicia Corwin a compris qu’elle avait trouvé l’homme qui a créé la Machine.
Tag 02 sur Series of Interest Nonew10Sujet: Script VF - 1X11 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb
carine79

Réponses: 1
Vues: 463

Rechercher dans: Saison 1   Tag 02 sur Series of Interest I_icon_minipostSujet: Script VF - 1X11 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb    Tag 02 sur Series of Interest I_icon_minitimeDim 19 Juil - 6:41
La frise chronologique revient de 2005 à 2012
 
SÉQUENCES – Bord de la porteCaméra 037 heures 03 minutes 16 secondes ; Ascenseur C&D7 heures 04 minutes 03 secondes ; Couloir ACaméra 03 ; 7 heures 04 minutes 51 secondes ; Caméra 1 – 7 heures 05 minutes 23 secondes
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de LilyJournée
Une caméra est cachée  dans une bouche d’aération, surveillant Lily.
Lily : (Au téléphone.) Je ne sais vraiment plus quoi faire, comment lui dire que c’est non. Il est toujours là, même quand je ne le vois pas, j’ai l’impression de sentir son regard.
 
INTÉRIEUR – Dans un appartementJournée
Reese : (Limant une clé.) C’est une clé à percussions, (soufflant dessus) c’est magique. Vous l’insérer, vous tourner, une petite secousse et vous ouvrez toutes les portes de l’immeuble. (La donnant à Harold.) Avec ça, vous pouvez vous réfugier n’importe où.
Finch : (La posant sur la table.) Et ça, c’est ce que vous avez sur la jeune femme dont Trask est obsédé.
Reese : (Buvant son gobelet.) Ah, ah.
Finch : (S’asseyant.) Liliy Thornton s’est initiée à la cuisine dans le restaurant de son père en Géorgie. (Lisant ce qu’il y a sur l’ordinateur.) Elle devient cordon bleu en 2005. Elle vit depuis 2009 dans l’appartement de sa grand-tante. Vouée à devenir un chef de renom, elle exerce actuellement dans un resto branché de Manhattan. On lui attribue une liaison amoureuse avec Rick Morris, un puissant restaurateur. Vous avez fait du bon travail, monsieur Reese.
Reese : Bah, j’ai touché à un ordinateur. (Se tournant vers la fenêtre.) Mais on n’a aucune image de son appartement.
Finch : Elle change le mot de passe de sa connexion Wi-Fi tous les jours. Une randomisation alphanumérique, (se levant pour rejoindre John) voilà une jeune femme qui sait prendre des précautions nécessaires
Reese : (Regardant vers l’appartement de Lily grâce à son appareil photo.) Vous dites que Trask a pris des photos d’elle, ça ne signifie pas pour autant qu’il veuille la tuer.
Finch : (Pendant que Lily se trouve dans la cour, passant devant Trask.) 76% des femmes victimes d’homicide ont été harcelées avant d’être assassinées.
Reese : Alors, je ferais bien de garder un œil sur elle.
Finch : Vous ne comptez pas la suivre ?
Reese : Je manœuvre de mieux en mieux mon fauteuil.
Finch : Je suis sûr que les agents de la CIA seront très impressionnés quand ils vous tireront dessus.
Reese : (Lassé.) Je commence à en avoir marre d’être assis, Finch.
Finch : Utilisez le coussin.
Reese : (Voyant Harold marcher, où il met une boîte de gélules dans un sachet.) Les numéros n’arrêtent jamais de tomber. Comment on fera s’il en arrive un autre pendant que je suis sur la touche.
Finch : Je trouverai bien une solution.
Reese : (S’avançant vers Harold.) Je sais que vous ne voulez pas de flingue, mais si vous devez retourner sur le terrain, il vous faut des notions de self-défense.
Finch : Oh, je ne crois pas que…
Reese : Si, si, si, écoutez-moi. Si Trask s’approche de vous, (en mimant avec ses doigts) serrez l’index et le majeur l’un contre l’autre et plantez-les dans ses yeux.
Finch : Viser droit dans les yeux, c’est ça votre technique ?
Reese : Non, c’est votre technique. Et si ça ne suffit pas, enfoncez-lui le pouce dans l’orbite et tournez jusqu’à ce que vous touchiez le cerveau.
Finch : Non, mais arrêtez, enfin.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de LilyJournée
Harold s’introduit dans un appartement grâce à la clé que lui a fait John. Il utilise son portable pour la pousser et ouvre la porte.
Reese : (Au téléphone.) Trask est toujours dans la cour. Mais il faut qu’on aille surveiller Lily au travail.
Finch : Je fais ça et j’y vais. (Préparant sa caméra.) Si Lily risque d’être la victime, il faut qu’on ait une meilleure de l’intérieur de son appartement plutôt que de l’épier par la fenêtre. (Ouvrant la bouche d’aération.) Ça alors, il y a déjà une caméra. Modèle sans fil, plutôt basique, transmission en direct vers un réseau. Celui qui capte l’image peut être n’importe où dans le bâtiment. Je crois bien que Trask épie chacun de ses mouvements. Il est temps que Lily retrouve son intimité. (Il enlève la caméra.)
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de CarterJournée
Lionel récupère des documents concernant John et Harold. Une carte, des données téléphoniques ainsi qu’une photo des deux hommes.
Fusco : Des relevés de localisation de téléphone portable.
Carter : (Prenant les documents des mains de Lionel.) Merci.
Fusco : Eh, où tu vas ?
Carter : À l’aventure. (À un homme.) Pardon.
Homme : Eh.
Carter : (Elle prend son portable et enlève la carte SIM.) Je dois faire un relevé d’empreintes. Merci.
Homme : Oh, vous l’avez cassé, madame.
Carter : (Elle s’en va.) Tu sais quoi, lis un bouquin.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Joss marche mais elle sent qu’elle est surveillée, en effet, un homme se trouve de l’autre côté de la rue et un autre derrière elle. Elle continue son chemin et tente tant bien que mal à leur fausser compagnie. Elle rentre dans un hôtel.
SÉQUENCE – Récéption 0412 heures 12 minutes 15 secondes
Carter : (Via la reconnaissance vocale.) Monsieur, police de New York, j’ai besoin de votre par-dessus.
Homme : Vous réquisitionnez mon par-dessus ? (Il la lui donne.)
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Les deux hommes entrent également dans l’hôtel, tentant de retrouver Joss. Cette dernière est passée à l’arrière du bâtiment, elle marche vite et voit un taxi.
Carter : Taxi. 45ème et 21ème dans le Queens.
Les deux hommes ont compris qu’ils ont perdu sa trace.
 
SÉQUENCE – EntréeCaméra 0312 heures 26 minutes 35 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de FuscoJournée
Lionel est à son bureau, ouvrant un paquet lorsque son téléphone sonne.
Fusco : Eh, vous avez un gros problème.
 
INTÉRIEUR – Dans un restaurantJournée
Fusco : (Au téléphone.) Carter a des infos sur l’un de vos portables. Elle est à vos trousses.
Finch : Ouais, je sais qu’elle est sur ma piste. Je suppose que vous ignorez pourquoi.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de FuscoJournée
Fusco : Ben oui, je l’ignore. Comment va le caïd ?
Finch : (Au téléphone.) Il est vivant, il se cache.
 
INTÉRIEUR – Dans un restaurantJournée
Finch : (Surveillant Lily.) Vous avez reçu mon petit colis.
Fusco : (Au téléphone.) Je suis en train de l’ouvrir.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de FuscoJournée
Fusco : (Il ouvre le paquet et prend un sachet où se trouve une boîte.) Vous êtes à court d’amphète ?
 
INTÉRIEUR – Dans un restaurantJournée
Finch : Les empreintes de notre ami sont sur ce tube.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de FuscoJournée
Finch : (Au téléphone.) J’ai besoin que vous mettiez la CIA sur une fausse piste. Prenez la route, lieutenant.
 
INTÉRIEUR – Dans un restaurantJournée
Finch : C’est joli, le Connecticut en ce moment.
Il éteint son portable et Lionel en fait de même, rangeant le tube dans le paquet. Pendant ce temps, le téléphone d’Harold se met à sonner.
Reese : Alors, monsieur Finch…
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de JohnJournée
Reese : Comment ça se passe avec Lily ?
 
INTÉRIEUR – Dans un restaurantJournée
Finch : (En mangeant.) Je ne crois qu’il y ait souvent de filature aussi gastronomique.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de JohnJournée
Reese : Il ne faut pas manger pendant le travail. Il arrive qu’on ait à décamper très vite.
 
INTÉRIEUR – Dans un restaurantJournée
Finch : Vous avez progressé sur les mails du propriétaire ?
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de JohnJournée
Reese : Je suis en train d’y travailler.
 
INTÉRIEUR – Dans un restaurantJournée
Finch : Et au sujet de la caméra que j’ai trouvée chez Lily. Si on peut remonter jusqu’à Trask, on peut le faire virer, et peut-être même arrêter.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de JohnJournée
Reese : (Prenant la caméra.) J’essaie de repérer sur quel réseau secret elle est connectée. Mais je n’ai pas encore réussi à trouver le bon mot de passe. (Il regarde vers l’ordinateur pour voir l’avancement de la recherche.)
 
INTÉRIEUR – Dans un restaurantJournée
Reese : (Au téléphone.) Ah, j’ai glané des informations sur notre ami concierge.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de JohnJournée
Reese : Il s’avère qu’il y a eu une madame Trask.
 
INTÉRIEUR – Dans un restaurantJournée
Finch : Qu’est-elle devenue ?
Reese : (Au téléphone.) Elle a disparu il y a maintenant 13 ans.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de JohnJournée
Reese : Trask n’a jamais alerté la police. Il a dit à tout le monde qu’elle était retournée dans sa famille à Boca Raton.
 
INTÉRIEUR – Dans un restaurantJournée
Finch : Et je parie qu’elle n’est pas à Boca.
Reese : (Au téléphone ; pendant que Lily reçoit un bouquet de roses de la part d’un livreur.) À ma connaissance, elle est introuvable. Lily n’est peut-être pas sa première victime ?
Livreur : Une signature.
Finch : (Voyant la scène.) En tout cas, ce qui est sûr, c’est qu’elle est consciente d’être harcelée.
Lily : (Donnant le bouquet de fleurs.) Aaron, tu veux bien les jeter, s’il te plaît.
Aaron : (Prenant le bouquet.) Oui, bien sûr.
Lily : Merci.
Finch : Elle semble être à bout de nerfs. Elle vient de jeter un bouquet qu’on vient de lui…
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de JohnJournée
Finch : …livrer. Un bouquet de roses.
John regarde vers la fenêtre et voit Trask en train de tailler des roses rouges.
 
SÉQUENCE – ToitCaméra Sud18 heures 27 minutes 21 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Joss continue de pister Harold.
Carter : (S’arrêtant, la carte et le portable dans les mains avec, sur ce dernier, le point de localisation.) C’est ici que s’arrête ta piste, Burdett. Tu es allé où après ça ?
SÉQUENCE – Bord du trottoirCaméra B18 heures 47 minutes 11 secondes
Le téléphone se met à sonner.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Carter regarde autour d’elle puis prend le combiné.
Finch : (Hors cadre ; au téléphone.) Vous perdez votre temps, lieutenant. J’ai falsifié les données de localisation ce matin.
Carter : Et je suis prête à parier que votre vrai nom n’est pas Burdett.
Finch : (Hors cadre ; au téléphone.) Vous croyez qu’en me trouvant, vous remonterez jusqu’à mon associé ? Vous cherchez toujours à l’arrêter ?
Carter : Oh, non. Grâce à ses copains de la CIA, je me suis détournée de l’affaire. Je voulais juste le coincer, pas le supprimer.
Finch : (Hors cadre ; au téléphone.) Et maintenant, vous voulez quoi ?
Carter : Ah, je me pose encore la question. Mais si je dois continuer à mentir à la CIA pour vous protéger tous les deux, il va me falloir une très bonne raison. Je veux des réponses. Je veux savoir ce que vous faites.
Finch : (Hors cadre ; au téléphone.) Tournez-vous, lieutenant.
Elle se tourne et voit Harold derrière une vitre dans un bar.
 
SÉQUENCE – Bar principalCaméra D18 heures 11 minutes 12 secondes
Joss entre dans le bar et va rejoindre Harold, assis.
INTÉRIEUR – Dans un barSoirée
Carter : (Après s’être assis devant Harold.) Comment va-t-il ? (N’obtenant aucune réponse, elle sourit.) Vous allez devoir me dire quelque chose. Je veux savoir qui vous êtes et surtout ce que vous manigancez.
Finch : (Après une pause.) Quand j’ai eu neuf ans, mes frères ont décidé qu’il était temps que je sache nager, pour ça, ils m’ont jeté dans une piscine profonde. Il m’a fallu quelques minutes, mais je m’en suis sorti. (Regardant fixement vers Joss qui patiente.) Vous voyez cet homme, lieutenant. (Elle se retourne.) Il s’appelle Derek Watson, il a trente-neuf ans. Il n’a plus de travail depuis plus d’un an. Il a essayé de faire face en hypothéquant sa maison, malheureusement, cela n’a pas suffi. Il a perdu sa maison et sa femme a fini par le quitter. Derek Watson est sur le point d’être impliqué dans un crime violent. (Joss se tourne de nouveau.) Je ne sais pas exactement ce qu’il va faire, mais il va se passer quelque chose, croyez-moi.
Carter : (En rigolant.) Vous n’en savez rien.
Finch : Vous avez votre arme de service, lieutenant ? Désolé de vous jeter à l’eau comme ça, mais comme vous le savez, mon ami est indisponible.
Il prend son livre et s’en va pendant que Joss se tourne pour regarder vers l’homme qui est en train de boire.
 
SÉQUENCE – Hélicoptère de la police 5419 heures 12 minutes 34 secondes
Policier : Brigade criminelle, j’écoute.
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueSoirée
Carter : (Au téléphone.) C’est Carter. J’ai besoin d’infos sur un certain Derek Watson, âgé de 39 ans.
Policier : J’ai un Derek H. Watson originaire de Mount Vernon. Sa maison a été saisie, il y a deux mois. Aucune nouvelle adresse.
Carter : (Surveillant Watson.) C’est lui. Quoi d’autre.
Policier : Pas grand-chose. Pas d’antécédents, pas d’arrestation. Quelques stationnements illégaux, mais ça s’arrête là.
Carter : Et comment s’appelle la banque qui a saisi sa maison ?
Policier : Truprime Mortgage.
Carter : Qui s’est occupé du dossier ?
 
SÉQUENCE – Hall ATM 4Caméra B19 heures 23 minutes 48 secondes
La Machine considère la menace comme imminente en mettant un carré aux bords rouges. Le moment est critique lorsqu’il commence à suivre John Dalton.
EXTÉRIEUR – Dans une rueSoirée
Policier : John Dalton. C’est pour une affaire d’homicide ?
Carter : Je vous le préciserai plus tard.
 
SÉQUENCE – EntréeCaméraQuartier Ouest19 heures 24 minutes 05 secondes
L’homme, dont l’attaque est imminente, passe devant une caméra de vidéosurveillance, un carré aux bords rouges autour de lui.
SÉQUENCE – Sécurité de la rueCaméra 1320 heures 02 minutes 38 secondes
Snow : Personne au monde n’est mieux entraîné que vous.
INTÉRIEUR – Dans un véhiculeSoirée
Snow : Une fliquette de New York vous échappe. (Regardant derrière lui.) Je ne crois pas qu’elle soit dans la voiture là. (Les deux hommes descendent.)
Evans : Reese n’est dans aucune morgue, il doit être planqué dans un endroit sûr.
Snow : Étends les recherches. Tous les appartements et chambres d’hôtels loués ces deux derniers jours.
Evans : Mais s’il est quelque part…
Snow : Tu le fais et tu ne discutes pas.
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueSoirée
Harold : (Continuant de suivre Lily.) Vous avez l’œil, monsieur Reese.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de JohnSoirée
Reese : (Activant l’oreillette ; surveillant toujours Trask.) Bon sang, vous étiez où ?
Finch : (Au téléphone ; pendant que Trask est toujours dans le jardin en train de creuser.) Eh bien maintenant, vous savez ce que ça fait.
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueSoirée
Finch : Lily rentre chez elle. Est-ce qu’un danger l’y attend ?
Reese : (Au téléphone.) Je suis en train d’observer Trask.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de JohnSoirée
Reese : Mais je ne suis pas sûr qu’elle soit sa cible. Je crois plutôt qu’il en a après Rick.
Finch : (Au téléphone.) Pourquoi ?
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueSoirée
Reese : Il a passé l’après-midi à traîner autour de son appartement.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de JohnSoirée
Reese : (Surveillant Trask avec son appareil photo.) Et si j’en crois ce que je vois, j’ai l’impression qu’il creuse une tombe.
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueSoirée
Finch : En se débarrassant du petit ami, il aurait Lily pour lui tout seul. (Pendant que Trask s’arrête de creuser, il s’en va.) Tout va bien sinon ?
Reese : (Au téléphone.) Oui, j’en ai juste un peu marre d’être enfermé.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de JohnSoirée
Reese : (Se tournant vers l’écran d’ordinateur.) Et de regarder des écrans toute la journée.
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueSoirée
Finch : Je préférerais être à votre place, plutôt que de cavaler dans Manhattan. J’ai une furieuse envie de prendre un taxi pour suivre Lily.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de JohnSoirée
Reese : (Il a rejoint les ordinateurs.) Dans combien de temps vous pouvez être ici.
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueSoirée
Finch : Environ un quart d’heure. Pourquoi ?
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de JohnSoirée
Reese : (Voyant Trask prendre une arme.) Parce que les choses se précipitent. Trask a l’air d’être sur le point de passer à l’action.
EXTÉRIEUR – Dans les allées de l’immeubleSoirée
Trask : (Voyant Morris en train de prendre son courrier.) Vous prenez votre courrier, monsieur Morris ?
Rick Morris : On ne peut rien vous cacher.
Trask : Je voulais vous dire, je crois savoir d’où viennent vos problèmes d’inondation. Il faut que… que j’installe un autre robinet. Vous voulez bien me suivre à la réserve une minute…
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de JohnSoirée
Trask : (Pendant que John coupe du tissu.) que je vous montre, comme ça, s’il vous convient, je peux l’installer dès demain. Vous serez tranquille. Suivez-moi au sous-sol.
 
EXTÉRIEUR – Dans les allées de l’immeubleSoirée
Rick Morris : Je n’ai pas le temps, je regrette, je n’ai pas besoin de voir ce robinet, ce que je veux c’est qu’il soit réparé.
Trask : (Il tient l’arme dans sa poche, ne voulant pas le laisser passer.) Faut que vous la laissiez tranquille, Lily.
Rick Morris : Pardon ?
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de JohnSoirée
John a mis des bouts de tissu sur la béquille et il l’asperge d’alcool à brûler.
Rick Morris : Qu’est-ce qu’il vous prend ?
Finch : (Au téléphone.) J’ai appelé un taxi, je serai là dans cinq minutes.
Reese : (Jetant la bouteille.) Ce sera quatre minutes trop tard.
 
EXTÉRIEUR – Dans les allées de l’immeubleSoirée
Trask : Lily ne t’aime pas mec, compris ? Il faut que tu la laisses tranquille.
 
INTÉRIEUR – Dans un couloirSoirée
Sorti de l’appartement, John commence à faire brûler le tissu.
 
EXTÉRIEUR – Dans les allées de l’immeubleSoirée
Rick Morris : C’est quoi ce numéro pathétique de vieil homme jaloux, Trask ? Tu comptes me tabasser et emmener Lily au bal. Vous êtes ni son petit ami ni un héros.
 
INTÉRIEUR – Dans un couloirSoirée
John avance la béquille vers l’alarme à incendie.
Rick Morris : Tu n’es rien de plus que le concierge.
 
EXTÉRIEUR – Dans la cour de l’immeubleSoirée
Rick Morris : Alors, si les toilettes fuient ou débordent, je te fais signe, mais pour le reste, je n’ai pas besoin de toi.
Rick bouscule Trask qui sort son arme. C’est à ce moment-là que l’alarme à incendie s’active, une sonnerie se faisant entendre. Tous les deux sont surpris pendant qu’une femme avec son chien arrive.
Fuentes : Il y a le feu quelque part ?
Trask : C’est sûrement une fausse alerte, madame Fuentes, mais je vais aller vérifier, ne vous en faites pas.
 
SÉQUENCE – CourCaméra 0220 heures 32 minutes 41 secondes
Trask quitte Morris, la femme avec le chien continuant son chemin.
 
SÉQUENCES – Entrée DCaméra 0120 heures 48 minutes 11 secondes ; 4FCouloir CCaméra 0421 heures 03 minutes 20 secondes ; RueCaméra 03Est21 heures 05 minutes 39 secondes
Lily : Quand je rentre, je vois que des choses ont été déplacées, comme s’il était venu en mon absence. J’ai peur de ce qu’il pourrait faire.
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueSoirée
Lilly est toujours surveillée par Harold.
Reese : (Au téléphone.) Finch, ce n’est pas fini. Trask va réessayer, il est toujours obsédé par Lily.
Finch : Alors peut-être faudrait-il employer une tactique plus agressive.
Le téléphone de Lily bipe, elle le prend. Pendant ce temps, Harold regarde également sur le sien car il peut voir les messages.)
Message entrant : Est-ce que tu as reçu mes fleurs ; pourquoi tu n’appelles pas ? ; il faut qu’on se parle ! ; je te vois…
Finch : (Éteignant son portable.) Il la terrorise. Je veux que Trask quitte cet immeuble dès ce soir.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de TraskSoirée
Trask rentre chez lui et se retrouve devant John avec sa béquille.
Trask : Monsieur Hayes.
Reese : Ce n’est pas mon vrai nom.
Trask : Dans ce cas, je vous demande de sortir d’ici.
Reese : En fait, (balançant les photos) c’est vous qui allez devoir partir.
Trask : Eh, je ne sais pas ce que vous imaginez…
Reese : Je suis au courant pour les roses, pour les textos et aussi pour les caméras.
Trask : (Se défendant.) Non, je ne ferai jamais…
Reese : (Pointant son arme vers Trask.) Je sais que vous avez une arme et, que vous avez l’intention de tuer son petit ami ce soir.
Trask : Ce n’est pas son petit ami. Vous ne comprenez pas.
Reese : Maintenant, vous allez faire vos bagages et quitter cet endroit. Et peu importe que vous soyez amoureux d’elle ou non, vous ne reviendrez jamais.
Trask : S’il vous plaît, c’est toute ma vie ce métier. C’est vrai ce que vous dites, c’est vrai que j’aime Lily mais pas comme ça, pas comme ça.
John comprend que Trask dit la vérité.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de JohnSoirée
Harold arrive dans l’appartement et va à l’ordinateur où il a désormais accès au réseau caché.
Reese : (Au téléphone.) Finch, il y a du nouveau. Trask n’a pas pris ces photos de Lily. Il les a trouvés chez Rick.
Finch : Je sais et la caméra n’est pas à lui. Trask n’est pas le harceleur.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de LilySoirée
Lily sort de sa douche lorsqu’arrive Rick Morris.
Rick Morris : Les fleurs ne t’ont pas plu, chérie ?
Lily : (Surprise.) Qu’est-ce que tu fais ici ?
Rick Morris : J’avais envie d’une soirée en tête à tête.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de JohnSoirée
Lily : S’il te plait, va-t-en, je veux que tu t’en ailles.
Rick Morris : (Pendant qu’Harold regarde vers l’appartement de Lily avec son appareil photo.) Allons, mon cœur, tu ne le penses pas vraiment.
Finch : Monsieur Reese, il va nous falloir un coup de main.
Lily : (Morris s’est approchée d’elle en voulant la prendre dans ses bras, mais elle se débat et arrive à se retirer.) Sort de chez moi, maintenant.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de LilySoirée
Rick Morris : Ça veut dire reste.
Lily : Rick, écoute-moi, il faut que tu arrêtes, s’il te plaît. (Reculant pendant que Morris se rapproche d’elle.) Les messages, les fleurs.
Rick Morris : Je t’en prie, c’était pour te remercier d’être sorti avec moi hier soir.
Lily : Je ne suis pas sortie avec toi, on est juste allé à la même soirée.
Rick Morris : (En rigolant.) J’adore quand tu me taquines.
Lily : On a partagé le même taxi et ensuite, tu m’as suivie toute la soirée.
Rick Morris : Je fais ça pour ton bien, mon cœur. Je pourrai faire tellement pour toi dans cette ville. Pour ta carrière de chef ?
Lily : Je ne veux pas travailler pour toi, je veux que tu me laisses tranquille.
Rick Morris : Le concierge aussi m’a dit de te laisser tranquille. C’est toi qui… lui a monté la tête ? (Voyant son visage apeuré, il continue.) Tu es allée lui raconter que tu ne m’aimais pas ?
Lily : (De plus en plus apeurée.) Non.
Rick Morris : (De plus en plus menaçant.) Alors, quoi ça t’amuse de me faire du mal. T’aimerai que je t’en fasse moi aussi.
Morris met sa main sur la bouche de Lily et la bloque contre le mur.
Lily : Non, non.
Rick Morris : Je n’ai fait rien d’autre que de veiller sur toi, Lily. Il est temps que tu montres un peu de gratitude.
Finch : (Arrivant dans l’appartement.) Lâchez-là, monsieur Morris.
Lily a réussi à se dégager car Morris a été surpris de voir Harold. Ce dernier lui met le doigt dans l’œil et s’en va avec Lily. Morris tente de les rejoindre.
Trask : (Arrivant juste à temps, il arrête Morris.) Je croyais vous avoir dit de la laisser tranquille.
Morris prend un coupe-papier et le plante dans l’épaule de Trask, qui souffrant de douleur, est obligé de reculer. C’est à ce moment-là que John arrive avec des béquilles. Une longue bagarre éclate entre les deux hommes jusqu’à ce que Morris, voulant attraper John, est éjecté contre la fenêtre et tombe en contrebas.
 
INTÉRIEUR – Dans une voitureSoirée
L’agent de la CIA monte dans la voiture et parle à Snow, qui est en train de boire.
Evans : On a une piste. Une effraction dans une clinique vétérinaire du Connecticut. (Montrant le portable avec la photo du tube dessus.) Les empreintes de Reese étaient sur ce flacon trouvé sur les lieux.
Snow : Tu pourrais m’expliquer ça en conduisant ?
Le véhicule se met en route.
 
EXTÉRIEUR – Dans la cour de l’immeubleSoirée
Doug : (Se faisant arrêter, il est fouillé.) Un appel anonyme, ben voyons, c’est un coup monté, forcément.
Policier 1 : Bien sûr, on l’embarque.
Policier 2 : Les mains derrière le dos.
Urgentiste : (Transportant Morris sur une civière pour la mettre dans le fourgon.) Tension 10/5, pouls irrégulier, nombreuses fractures, hémorragies internes.
Lily : (Hors cadre.) Je lui ai dit que je ne voulais pas de liaison. Je crois que ça a brisé quelque chose en lui. (Parlant à un policier.) Il est devenu très insistant. Très instable aussi. Il me harcelé depuis plusieurs mois mais je n’osais pas en parlé à qui que ce soit. Et je crois que sans l’intervention d’Ernie…
Trask : Ouais, ça n’a pas été facile, mais c’était rien à côté des lascars qui voulaient me faire la peau à Miami. Ouais, vaut mieux pas avoir à faire à la Mafia cubaine. (À l’urgentiste.) Eh, attention.
Urgentiste : Désolé.
John et Harold ont quitté l’immeuble.
Reese : (Souffrant, il est avec sa béquille, tenant quelque chose dans la main gauche.) Tenez.
Finch : (Prenant le paquet.) Qu’est-ce que c’est ?
Reese : L’arme de Trask.
Finch : Ah, d’accord. Au fait, son vrai nom ce n’est pas Trask, c’est Ernesto Machado. Il a eu jusqu’à six boîtes de nuit à Miami. Un yacht, une résidence à Coral Gables. Et… (Il montre un journal à John.)
Reese : Un tigre du Bengale. Tout était vrai.
Finch : Même le fait que c’était mauvais pour sa santé. Il a témoigné contre la Mafia cubaine en 1996. Il y a toujours un contrat sur sa tête.
Reese : Il est placé sous protection.
Finch : C’est pourquoi vous ne trouviez pas madame Trask. Elle est venue avec lui de Miami mais sans les boîtes de nuit et son train de vie, elle s’est vite ennuyée. Elle l’a quitté et s’est installée auprès de sa famille, à Boca Raton.
Reese : (Ils s’arrêtent de marcher.) Comment vous avez su tout ça ?
Finch : Je sais me servir d’un ordinateur.
Reese : Soyez honnête, Finch. Il n’y a pas de Machine, en fait. Tout vient de vous.
SÉQUENCE – Angle de la 79ème et BroadwaySud-OuestCaméra 0522 heures 28 minutes 03 secondes
Reese : (Via la reconnaissance vocale.) Je serai d’attaque pour le prochain numéro.
Finch : (Via la reconnaissance vocale ; il met le paquet dans une poubelle.) Ça ne manque pas d’humour ce que vous dites.
 
SÉQUENCES – ATM RF938(Jackson)22 heures 32 minutes 11 secondes ; ATM RF 917(34/8)22 heures 34 minutes 29 secondes ; Zone 5(Bar)Caméra B22 heures 38 minutes 12 secondes
INTÉRIEUR – Dans un barSoirée
Joss est dans un bar, continuant de surveiller Derek Watson. John Dalton est au bar lorsque Watson sort son arme. Joss le voit.
Carter : Attention ! (Il pointe l’arme contre Dalton mais elle tente de le désarmer.) Lâche ça, lâche ton arme. (L’arme tombe au sol et elle a réussi à maîtriser l’homme, qui se retrouve bloqué sur le bord du bar.) Tout va bien, je suis de la police, je maîtrise la situation. (Mettant les menottes.) Reste sage. (Le prenant.) Viens par là. (Son téléphone sonne.) Attends.
Finch : (Au téléphone.) Ça, lieutenant Carter, c’est ce que nous faisons.
SÉQUENCE – Zone 5(Bar) - Caméra A22 heures 39 minutes 00 seconde
La Machine a changé le statut de Derek Watson, passant du carré aux bords rouges au carré blanc. La menace a été écartée.
 
La frise chronologique passe de 2012 à 2005
SÉQUENCE – IFT  - PlazaSécurité #0221 heures 14 minutes 41 secondes
INTÉRIEUR – Bureau de Nathan IngramSoirée
Nathan Ingram : (Débouchant la bouteille de champagne, il sert Harold et lui-même, ils trinquent à leur victoire.) Bien joué, Harold. (Ils commencent à boire.) Maintenant, dis-moi, pour quelle raison exactement la Machine a-t-elle choisi le numéro de Kurzweil ?
Finch : Tu veux que je soulève le voile ?
Nathan Ingram : Oui.
Finch : (Tapant sur le clavier de l’ordinateur, il se connecte à la Machine, des documents apparaissent.) Novembre 2002. Sur le plan de la chronologie, c’est pas le premier indice mais c’est celui qui a intrigué la Machine.
Nathan Ingram : (Voyant un autre document apparaître.) Un reçu de station service ?
Finch : Pas un, dix-huit. Provenant tous d’une station-service à la sortie de Towson dans le Mayland. Kurzweil s’y est arrêté invariablement tous les troisièmes jeudis des mois pairs même s’il avait fait le plein la veille. (Affichant une vidéo.) À trois reprises, sur ces dix-huit visites, ce 4x4 était présent deux heures avant l’arrivé de Kurzweil.
Nathan Ingram : Un rendez-vous.
Finch : Ce 4x4 était enregistré au nom de la femme d’un magnat du pétrole turc, qui a payé les billets d’avion utilisés par un terroriste iranien soupçonné d’avoir participé à un attentat contre la communauté juive à Buenos Aires en 1994. Il y avait un lien minuscule entre l’agent fédéral Kurzweil et son contact. Et la Machine l’a repéré, elle l’a vu. Et c’était exact.
Nathan Ingram : Mais elle fait ça, sans arrêt, pour chacun de nous ? (Harold acquiesce.) C’est… terrifiant.
Finch : C’est sans doute une bonne chose que tu sois la seule autre personne qui ait vu comment la Machine fonctionne. À la fin, j’en crypterai si soigneusement le système d’exploitation, que jamais personne ne pourra le pirater.
Nathan Ingram : Ça ne te tracasse pas, je veux dire, ce que tu as accompli, est historique. Et personne n’en saura rien.
Finch : Ça ne peut être que comme ça, pour être sûr.
Nathan Ingram : Sûr de quoi ?
Finch : Qu’ils l’utiliseront bien comme je veux qu’ils le fassent.
Nathan Ingram : Parce que tu crois que le gouvernement abuserai de cette Machine ?
Finch : (Affichant la photo de Weeks sur l’ordinateur.) Denton Weeks a passé les six derniers mois à essayer d’infiltrer la Machine par le biais de la NSA. Il a échoué, mais il réessayera. Et il ne sera pas le seul.
Nathan Ingram : Je n’ose même pas imaginer ce qu’un homme comme Weeks ferait avec un tel pouvoir.
Finch : C’est bien pourquoi nous devons empêcher quiconque de mettre la main dessus.
Nathan Ingram : (Se levant.) Tu es sûr à propos de Weeks ?
Finch : (Fermant l’ordinateur, il se lève.) La Machine me l’a dit, elle a un instinct de survie très aiguisé.
Nathan Ingram : Tu parles de cette chose comme si elle était vivante.
 
SÉQUENCE – IFTBureau 1Caméra 321 heures 17 minutes 52 secondes
Finch : (Via la reconnaissance vocale.) Chut, elle peut t’entendre.
La Machine détecte une possible menace, à savoir Nathan Ingram.
Tag 02 sur Series of Interest Nonew10Sujet: Script VF - 1X02 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb
carine79

Réponses: 1
Vues: 519

Rechercher dans: Saison 1   Tag 02 sur Series of Interest I_icon_minipostSujet: Script VF - 1X02 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb    Tag 02 sur Series of Interest I_icon_minitimeVen 17 Juil - 9:07
GÉNÉRIQUE
 
Harold (En voix-off) : On vous surveille. Le gouvernement possède un dispositif secret, une Machine. Elle vous espionne, jour et nuit, sans relâche. Je le sais parce que c'est moi qui l'ait créée. Je l'avais conçue pour prévenir des actes de terrorismes, mais la Machine voit tout, tous les crimes impliquant des citoyens ordinaires, tels que vous. Des crimes dont le gouvernement se désintéresse. Alors, j'ai décidé d'agir à sa place, mais il me fallait un associé, quelqu'un capable d'intervenir sur le terrain. Traqués par les autorités, nous travaillons dans l'ombre. Jamais vous ne nous trouverez. Mais victimes ou criminels, si votre numéro apparaît, nous, nous vous trouverons.
 
SÉQUENCES - SKLN - SW - 3 - 22 heures 16 minutes 04 secondes - 22 heures 16 minutes 08 secondes ; ATM - AR403 - 48/BROADWAY - 22 heures 16 minutes 41 secondes
 
Une image d'une caméra de vidéosurveillance montre l'accueil au 30ème étage avec un réceptionniste ainsi qu'un homme avec un bouquet de fleurs, appelant l'ascenseur et semble impatient. Il est 22 heures 17 minutes.
 
Bill (En reconnaissance vocale ; au téléphone) : Oui, c'est moi. Oui, excuse-moi. J'étais coincé au bureau. On pourrait peut-être aller manger un morceau. (Il prend l'ascenseur de droite qui est en train de s'ouvrir, avec deux hommes en costume à l'intérieur.) Même endroit que d'habitude, d'accord ?
 
INTÉRIEUR - Dans un ascenseur - Soirée
 
Bill : (Au téléphone) Je suis là dans une demi-heure. (Il raccroche son portable, tape le numéro de l'étage lorsque John arrive.)
Reese : Attendez ! (Il se retourne.) Il était moins une.
 
Les portes de l'ascenseur se referment.
 
Reese : C'est pour votre femme ?
Bill : Euh, oui.
Reese : Je crois que ses fleurs préférées étaient les roses.
Bill : Je vous demande pardon. Je vous connais ?
Reese : Non, mais moi, je vous connais Bill. (Hors cadre.) Petit conseil d'ordre matrimonial : on ne quitte pas sa femme comme ça, il faut réfléchir avant. (Les deux hommes derrière John et Bill se regardent, se doutant de quelque chose.)
Bill : Vous travaillez ici ? Parce que, si c'est le cas, vous êtes viré. (John parais sûr de lui.)
Reese : Non, je travaille plutôt en libéral. Vous ne m'avez pas l'air d'un type foncièrement méchant. (Bill le regarde, étonné.) Vous et votre femme, vous passez une mauvaise passe. (Il jette un œil derrière vers l'un des deux hommes.) Ça arrive, certaines femmes se contenteraient de partir (Bill le dévisage), mais d'autres seraient capables d'engager deux tueurs, (hors cadre ; l'un des deux hommes regarde vers John) qui débarqueraient sur votre lieu de travail, casseraient les caméras de surveillance, (Bill, surpris, tourne la tête derrière lui et retour sur John.) pour faire croire à un vol qui a mal tourné.
 
Tout le monde se regarde, John, souriant se retourne et voit les deux hommes sortir leurs armes et une bagarre commence. De l'extérieur, quatre coups de feu se font entendre ainsi que l'ascenseur dont les portes, s'ouvrant, ont trois impacts de balle. Les deux hommes se trouvent au sol et gémissent ; Bill voit partir John, ne comprenant rien à ce qui se passe.
 
Reese : (L'arme à la main.) Je serais vous, j’appellerais la police et un avocat spécialisé dans le divorce.
 
SÉQUENCES : NW - Parking - Cage d'escalier - 22 heures 32 minutes 47 secondes ; mosaïque d'imagesAngle Nord-Est de la 51ème et de la 9ème - Caméra 02 - 22 heures 39 minutes 42 secondes - 22 heures 39 minutes 44
 
A l'angle Sud-Est de la 47ème et 7ème, vue de la caméra n°6, un homme au milieu de la foule est aperçu en gros plan avec un carré blanc autour de lui, il est 22 heures 43. Une autre vue (caméra n°1) de l'homme à l'angle de la 45ème et de la 7ème, se rend vers une cabine téléphonique (VE783P1) qui se met à sonner. Il décroche, il est 22 heures 45.
 
Commanditaire (En voix-off, au téléphone) : J'ai un boulot pour toi. Top priorité. (Plan large et retour à la cabine) Trois fois le tarif habituel.
Homme : C'est quoi le nom ?
 
SÉQUENCES : CNTPKW #38 - Images accélérées de la nuit au levée du soleil ; Angle Sud-Ouest de Liberty et Nassau - Caméra n°2 - 8 heures 23 minutes 11 secondes ; Angle Nord-Ouest de Broadway et "Cortlandt" - Caméra n°5 - 8 heures 24 minutes 23 secondes
 
EXTÉRIEUR - Dans une rue - Journée
 
John se trouve dans la rue, avec des lunettes de soleil, un portable à la main et appelle Harold, de dos, prenant le sien dans la poche de sa veste. Il répond alors qu'un homme appelle un taxi.
 
Finch : Oui.
Reese : (Au téléphone.) Bonjour Finch. (John se trouve sur le trottoir, près d'un lampadaire, faisant face à Harold qui ne le voit pas.) Tout s'est bien passé, hier soir. (Au téléphone.) Les deux tueurs s’apprêtaient à abattre notre homme, comme vous l'aviez prévu. J'ai fait ce qu'il fallait.
Finch : Bon. Vous devriez souffler un peu.
Reese : Non. J'ai quelques recherches à effectuer.
Finch : (Au téléphone.) Vous me direz où elles vous ont mené. Il faudra que je vous vois, plus tard.
Reese : Votre Machine a sorti un nouveau numéro ? Un futur assassin ou bien une malheureuse victime.(John, voyant Harold prendre l'angle du trottoir, commence à marcher dans sa direction.)
Finch : (Au téléphone.) Il s'agit d'un cas un peu particulier.
 
John, toujours le téléphone à l'oreille, se trouve au même endroit qu'Harold mais il n'y a plus personne. Il regarde autour de lui, ne sachant pas par où il est passé.
 
Finch : (Au téléphone.) Je vous dirais par où commencer. Oh ! Et pendant que j'y suis, c'est moi qui décide quand nous devons nous rencontrer. Pas vous. (John raccroche.)
 
INTÉRIEUR - Parking - Journée
 
Le lieutenant Carter arrive sur les lieux où les deux hommes ont été blessés par John. L'inspecteur de police Terney est déjà sur place.
 
Terney : (Un dossier à la main.) Qu'est-ce que tu fais là, Carter ? Ce n'est pas pour la criminelle, il n'y a pas de macchabée pour toi. Rien que deux gus qui ne pourront plus jamais jouer au golf.
Carter : Oui, je sais. Mais c'est lié à une de mes enquêtes en cours. Qu'est-ce que tu sais du tireur ?
Terney : Un type plein aux as s'apprêtait à entrer chez lui quand deux hommes ont tenté de le buter, et c'est à ce moment-là que cet autre monsieur est (il lève la main pour faire le signe des guillemets) je cite "intervenu".
Carter : (Elle n'est pas vraiment surprise de ce qu'il lui dit.) Laisse-moi deviner : un type en costume. (Elle regarde à l'intérieur de l'ascenseur, les mains sur les hanches, soupirant.)
 
EXTÉRIEUR - Dans un cimetière - Journée
 
Harold et John sont en train de marcher dans les allées d'un cimetière.
 
Finch : Alors, qu'ont donné vos recherches ?
Reese : Elles ne m'ont mené nulle part.
Finch : Le numéro qui est sorti est d'une dénommée Theresa Withaker, une jeune fille de quinze ans. Une gamine sans histoires, à part quelques bêtises d'ado.
Reese : Ah oui ? Si la Machine a sorti son numéro, il faut croire que tout ne va pas si bien. Où est-ce que je peux la trouver ? (Harold se retourne vers John.)
Finch : Comme je vous l'ai dit au téléphone, il s'agit d'un cas un peu particulier, parce que Theresa Withaker est censée se trouver ici.
 
John enlève ses lunettes de soleil. Lui et Harold se trouvent devant une pierre tombale où il est inscrit le nom "Whitaker" ainsi que tous que les prénoms des membres de la famille.
 
Finch : Elle a été assassinée en même temps que toute sa famille. (Regardant John.) Il y a de ça deux ans.
 
Un plan élargi du cimetière et de la ville de New York est montré.
 
Reese (En voix-off) : Alors, on court après un fantôme ?
 
 
FLASH-BACK
 
L'entrepôt où se trouvent les serveurs est visible, un zoom est fait sur une lumière rouge clignotante et des voix se font entendre. Une mosaïque d'images apparaît avec une bannière contenant les années de 2011 à 2001. Les années 2009 et 2002 sont mises en évidence.
 
SÉQUENCES - IFT - Cour - Zone 2 - #02 - 05 heures 34 minutes 21 secondes - 05 heures 34 minutes 25 secondes ; IFT - 36ème étage - #08 - 05 heures 37 minutes 35 secondes - 05 heures 37 minutes 43 secondes - 10 juin 2002
 
Nous sommes en 2002. Nathan Ingram arrive par la cour dans sa société de l'IFT (Ingram Fondation Technologie), prend l'ascenseur, arrive au 36ème étage et traverse un couloir afin de retrouver Harold Finch. Celui-ci est en train de faire de l'exercice en courant sur un tapis roulant. Il voit Nathan et s'arrête.
 
Ingram : Ah ah ! J'étais sûr tu serais encore là. Je ne suis pas venu les mains vides. Whisky et une nouvelle récompense pour nous deux. (Il montre un trophée dans sa main droite et la fait bouger.)
 
Harold quitte le tapis roulant et s'essuie le visage avec une serviette.
 
Ingram : Je sais quel est notre accord : je bichonne le conseil d'administration, j'encaisse la moitié du fric, je ramasse les récompenses et toi, tu fais le plus gros du boulot.
 
Nathan et Harold, qui reprend ses lunettes, s'approchent d'un bureau où sont posés un clavier et un ordinateur. Harold tape sur une touche, une image, contenant des carrés noirs, sur l'écran devant eux apparaît.
 
Ingram : Mais franchement, je commence à trouver ça épuisant. (Il lève une petite bouteille et verse le contenu dans un verre.)
Finch : (Il se sèche les mains et le cou.) Cette répartition des tâches me convient parfaitement. Surtout, ne change rien. (Nathan se met à rigoler.) C'est pourquoi, cette fois ?
Ingram : (Prenant le verre et le trophée.) Celui-là, c'est "Pour service rendu à l'humanité". Je ne leur ai pas dit qu'on avait viré la moitié des salariés pour que le cauchemar d'Orwell devienne enfin réalité.
Finch : Je croyais que tu voulais changer les choses, que tu te sentais redevable.
 
Nathan Ingram regarde, en buvant son Whisky, des câbles qui sont positionnés et proches d'un écran d'ordinateur.
 
Ingram : C'est le flux de données gouvernementales ?
Finch : (reniflant.) En lien direct avec le siège de la NSA. Là-dedans, tu as chaque e-mail, chaque coup de téléphone, chaque... image de toutes les caméras.
Ingram : Du pays entier ?
Finch : Non, là, tu n'as que New York. J'attaque par le B. A. BA. Je lui apprends à pister les personnes (Un écran avec une image des quartiers de New York ainsi que des informations qui défilent, apparaît.)grâce aux données de localisation GSM, à la reconnaissance faciale. Bientôt, je vais pouvoir m'attaquer au problème suivant.
Ingram : Et c'est quoi ce problème ?
Finch : Le tri des données. Les terroristes ne se promènent pas avec une pancarte dans le dos. Il faut apprendre à la Machine à fouiller les e-mails, à mettre... les portables sur écoute ou pointer les opérations bancaires. Savoir repérer ceux qui ont quelque chose à dissimuler. (Hors cadre.) Les gens qui mènent une double vie. (Sur l'écran est montré un plan de New York avec des points noirs, en mouvement.)
Ingram : Des gens comme toi, tu veux dire. (Il se met à rire et Harold lui jette un regard.) Ça prendra combien de temps ?
Finch : Quatre ans, peut-être cinq.
 
Harold s'approche d'un ordinateur, bouge la chaise roulante, scrute toutes les informations sur l'écran et tapant sur le clavier. Nathan s'approche de l'image où se trouve la carte des rues de New York.
 
Ingram : (Pointant vers l'écran.) Alors ça, c'est...
Finch : C'est tout le monde.
 
Un gros plan sur un carré noir avec un triangle rouge clignotant apparaît, suivi d'une mosaïque d'images et de la bannière des années, passant de 2005 à 2011.
 
SÉQUENCE - Quai 12 - Caméra n°5 - 09 heures 02 minutes 05 secondes - 22 septembre 2011
 
EXTÉRIEUR - Près d'un port de plaisance - Matin
 
Harold observe, pensif, les bateaux à quai. Il tient un dossier à la main et il est rejoint par John.
 
Reese : Très joli coin.
Finch : (Donnant le dossier à John.) C'est ici que Theresa Whitaker a été vue en vie pour la dernière fois. Il y a deux ans son père, Grant, a emmené toute la famille passer le week-end en mer. Ils ne sont jamais revenus.
Reese : (Regardant les informations sur la famille Whitaker.) Le père, il était promotteur immobilier.
Finch : Le marché s'est effondré, il s'est retrouvé endetter sur quatorze propriétés. Selon la police, il a abattu sa femme et ses enfants avant de retourner l'arme contre lui.
Reese : Il y est écrit qu'on a retrouvé les corps.
Finch : Uniquement ceux des parents et du fils de 18 ans. En revanche, jamais on a retrouvé le corps de Theresa.
Reese : (Regardant vers Harold.) Ouais, présumée morte. Ça semble plutôt plausible, non.
Finch : Comme toujours, la police n'a vu que ce qu'elle avait envie de voir. La Machine, elle, voit pratiquement tout. Si son numéro est apparu, cette gamine est forcément en vie.
Reese : Alors, pourquoi est-ce qu'on ne l'a jamais revue ? Pourquoi est-ce qu'elle n'ait pas allé voir la police ou la famille ?
Harold : (Tournant sa tête ainsi que son cou bloqué vers John.) Je n'en sais rien. Mais si elle est bien vivante, comme la Machine l'affirme, ce ne sera pas pour longtemps. (Reprenant sa position initiale.) Il faut la retrouver et vite.
Reese : Le rapport de police nous sera utile. Je vais rendre visite à mon petit camarade. (John s'en va en laissant Harold.)
 
INTÉRIEUR - Couloir du poste de police - Journée
 
Lionel sort par la porte d'une pièce, regarde autour de lui en remettant sa cravate. John l'empoigne par l'épaule, l'emmène dans les toilettes et le pousse contre le mur.
 
Reese : Salut Lionel.
Fusco : (Agacé.) Encore toi ! Ça devient lourd. Comment tu as fait pour entrer ?
Reese : (Montrant l'insigne de Stills, cachée dans la poche intérieure de sa veste.) Souvenir de ton ami Stills, celui que j'ai descendu avec ton arme et que tu as enterré à Oyster Bay. (Lionel souffle de dépit.) Il faut que tu me sortes un dossier.
Fusco : Ouais, et toi, tu vas faire disparaître le mien. J'ai les types de l'Inspection qui me lâche pas, un pas de travers, je me retrouve en taule, avec tous les cinglés que j'ai pus coffrer. (Se tapant le doigt contre la chemise.) Ils me prennent pour un pourri.
Reese : Je me contrefiche de tes ennuis, Lionel. Si on te prend pour un pourri, c'est parce que tu en es un. Theresa Withaker. Meurtre doublé d'un suicide, il y a deux ans, à Bowery Bay. Trouve-moi le dossier.
 
John quitte les toilettes et Lionel soupire.
 
SÉQUENCES - 2ème étage - Une rue - Caméra n°3 - 11 heures 16 minutes 11 secondes - 11 heures 16 minutes 13 secondes ; Angle Nord-Ouest, de la 35ème et de la 2ème - Caméra n°6 - 11 heures 16 minutes 25 secondes - 11 heures 16 minutes 27 secondes
 
INTÉRIEUR - À la bibliothèque - Journée
 
Un écran est montré avec un extrait vidéo d'une archive datant de 2009 concernant la mort des Whitaker. Derek et Elisabeth Whitaker, le frère et la belle-soeur, sont interviewés par une journaliste du site "News on 10".
 
Derek Whitaker : (Sous le choc.) Je n'aurais jamais cru qu'on en arriverait là.
Elisabeth Whitaker : (En pleurs.) On savait qu'ils avaient des, des problèmes financiers. Mais jamais, jamais je n'aurais pu croire qu'il... qu'il les tuerait.
 
Assis au poste de travail d'Harold, John regarde la vidéo, sa main sur son front.
 
Reese : Il ne les a pas tués. (Retour à la vidéo.)
Derek Whitaker : Si seulement il... il était venu me parler. J'aurais voulu pouvoir l'aider.
Reese : (tapant sur une touche du clavier pour arrêter la vidéo.) C'est l'oeuvre d'un professionnel.
 
Harold, se trouvant à côté de lui, fait le tour de la chaise pour scotcher l'article relatant le massacre, sur le panneau vitré.
 
Reese : Les brûlures de canon ont été faites après coups, pour imiter les tirs à bout portant, comme si c'était le père. Et les flics sont passés à côté.
Finch : Et vous, comment le savez-vous ?
Reese : C'est comme ça que j'aurais procédé.
 
Harold lève un sourcil et scotche aussi une photo de Theresa Whitaker.
 
Finch : Alors, pourquoi le tireur n'a pas aussi abattu Theresa ?
Reese : (Il remet les feuilles en place en claquant la tranche du dossier sur la table.) Ça, je ne me l'explique pas, ni pourquoi depuis elle n'a pas donné signe de vie. (Il repose le dossier sur un coin de table.)
Finch : J'ai trouvé l'adresse d'un oncle et d'une tante, qui habitent à Brooklyn Heights. Si Whitaker avait des ennuis, ils nous diront peut-être lesquels.
Reese : (se lève et prend le dossier.) J'ai la piste d'un jeune qui connaissait Theresa. Peut-être que lui, il sait où elle est. (Il fait le tour de la chaise, s'approche d'Harold et lui tend le dossier.) Tenez, c'est le dossier de Theresa chez les mineurs. (Harold ouvre le dossier, les fiches de Theresa et du jeune garçon sont montrées.) Elle a été arrêtée pour vandalisme avec un garçon un peu plus vieux, Deacon Page. Il a été interpellé à de nombreuses reprises depuis, pour vols et port d'armes prohibées.
Finch : A défaut d'aller voir sa famille, elle est peut-être allée voir des amis.
Reese : Le problème, c'est qu'on ne sait pas combien de temps il lui reste à vivre. Je vais avoir besoin de votre aide, Finch. (Harold le regarde.)
 
SÉQUENCES - Port de plaisance - Caméra du pont d - 15 heures 34 minutes 34 secondes ; Caméra du métro - Tillary/Gold - 15 heures 47 minutes 59 secondes.
 
Harold arrive devant la porte de la maison de Darek et Elisabeth Whitaker et sonne. Elisabeth arrive pour voir qui c'est.
 
Finch : Bonjour, madame. Je suis Arthur Bellinger, du groupe d'assurance Liberty State. Êtes-vous Elisabeth Withaker ?
Elisabeth : Oui.
Finch : Une assurance-vie a été souscrite auprès de notre compagnie par Mr Grant Whitaker. (Elisabeth ouvre la porte séparatrice.) Vous êtes bien ses plus proches parents, vous et votre mari Derek ?
Elisabeth : Ex-mari. Nous avons divorcé il y a un an. Je vous en prie.
Finch : Merci.
 
INTÉRIEUR - Maison des Whitaker - Journée
 
Harold et Elisabeth sont autour d'une table. Il a le dossier et tient un stylo afin d'annoter des informations qu'elle lui donne.
 
Finch : Le traitement du dossier peut prendre un certain temps, dans ce genre de situation, impliquant une longue enquête judiciaire.
Elisabeth : Uh, je suis même étonnée qu'à l'époque, mon beau-frère ait pu continuer à verser de l'argent. Je dois comprendre qu'on a renoncé à rechercher Theresa ? Enfin, son corps je veux dire.
Finch : (S'arrêtant de noter.) La police a estimé que le dossier était clos. Vous n'êtes pas de leur avis ?
Elisabeth : Ce n'est pas ça, seulement... Nous avons enterré un cercueil vide. Ils... Ils ont dit que... son corps a dû être emporté par le courant. Alors, au fond de moi, j'espérais que, peut-être un jour, le... le courant la ramènerait. (Submergée par l'émotion, elle souffle.) Je vous demande pardon mais tout ça(elle se lève) remue des souvenirs extrêmement pénibles.
Finch : Non, non, je vous en prie.
Elisabeth : (Prenant le cadre posé dans une vitrine.) Derek ne s'en est jamais remis. (Revenant s'asseoir à la table.) Parfois les gens sortent de votre vie, comme ça.
Finch : Vous ne savez pas comment je pourrais entrer en contact avec lui ?
Elisabeth : Nous nous sommes à peine adresser la parole depuis notre séparation. J'ai un vieux numéro de portable (Harold regarde vers le dossier et écrit.) Euh... Vous aurez de la chance si vous arrivez à le joindre. Euh... Et n'oubliez pas de préciser qu'il y a de l'argent à la clé.
Finch : Je dois vous poser la question : avez-vous des enfants ?
Elisabeth : Non, pas d'enfants. (Regardant la photo.) Et je n'ai plus ni neveu, ni nièce. (Montrant la photo, où figure la famille, à Harold.) Theresa, c'était du vif-argent, je l'aimais comme ma propre fille. (Harold sourit.) Malheureusement, on ne choisit pas sa famille. (Harold a un regard pensif.)
 
INTÉRIEUR - Bureau de Carter - Journée
 
Carter : (Regardant les dossiers des affaires impliquant John, dépitée.) Hallucinant ! J'ai huit dossiers dans lesquels figurent les empreintes de ce type, et la moitié de ces dossiers a été censurée.
Kane : (Se déplaçant de son bureau à celui de Carter.) En voilant un autre. Personnes disparues en 2007, encore ton clodo bagarreur.
Carter : Devenu entre temps, un tueur en costard. (Elle ouvre un dossier vide, simplement une feuille avec mention "Dossier expurgé."
Kane : C'est peut-être un ancien diplomate qui a pété les plombs.
Carter : (Dégoûtée.) Ils ont carrément tout viré.
 
Kane : C'est ça, les fédéraux. Laisse tomber Carter, tu ne peux pas lutter. (Il tape deux fois sur la table et s'en va, sous le regard de Carter.)
 
EXTÉRIEUR - Dans la rue - Journée
 
John est en train de marcher, ayant le portable à l'oreille, dans la main droite, communiquant avec Harold. Il a également une photo du jeune dans l'autre main.
 
Finch (En voix-off.) : Sa tante est toujours en vie. L'oncle a disparu de la circulation.
Reese : Disparu ? Vous avez aucun moyen de le joindre ?
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Journée
 
Harold est à son poste de travail, debout, avec un casque téléphonique sans fil sur les oreilles.
 
Finch : Son téléphone ne répond pas et il est parti sans laisser...
 
EXTÉRIEUR - Dans un parc - Journée
 
Finch (En voix-off) : d'adresse. Où êtes-vous ?
Reese : (Continuant de marcher.) : J'ai dû faire tous les skate-parks de la ville, je n'ai rien vu. A part des p'tits caïds sur roulettes.
Finch (En voix-off.) : Aucun signe de Theresa ?
 
John regarde la photo représentant Deacon Page et lève la tête et voit un jeune homme lui ressemblant accompagné d'une fille assis sur un mur de pierre, proche d'une fontaine.
 
Reese : Non. Mais je viens de trouver notre jeune délinquant.
 
John coupe la communication, range la photo dans la poche et s'approche du jeune homme. Une vue de la caméra du parc montrant la scène avec John et Deacon (respectivement avec un carré jaune et un carré blanc) apparaît. Il est 16 heures 58 minutes.
Deacon roule en skate lorsque John fait tomber volontairement son portable.
 
Deacon : Hey ! Qu'est-ce que... tu me fais quoi, là ?
Reese : (Ramassant le téléphone et montrant l'insigne.) Les skates sont interdits, c'est 200 dollars d'amende. C'était quand la dernière que tu as vu cette fille, Deacon ? (Il montre la photo de Theresa.)
Deacon : C'est quoi, ça ?  De l'humour noir ? Mauvaise nouvelle, chef. Son père a envoyé gicler toute la famille. Elle est morte.
Reese : Ou peut-être pas. Peut-être même que tu l'as vue, chef !
 
SÉQUENCE : WASHINGTON - SQ - PK - Caméra n°5 - 17 heures 01 minutes 43 secondes - 17 heures 01 minutes 46 secondes
 
Deacon (En reconnaissance vocale.) : Elle est morte, je te dis. Rendez-moi mon téléphone.
 
EXTÉRIEUR - Dans un parc - Journée
 
Avant de rendre le téléphone à Deacon, il en profite pour effectuer un appairage forcé, réussi, avec le sien. Deacon s'en va sous le regard de John. Il rejoint un autre jeune qui lui rend son skate.
 
Jeune : Un problème ? (Il s'en va en s'indignant.) C'est qui lui ? James Bond ?
 
John reçoit, sur son portable, un message de Deacon envoyé à Theresa : "Coincé par les flics. Tire-toi." Il regarde autour de lui pour localiser le portable de Theresa, et ainsi la retrouver. Il l'aperçoit, se trouvant proche d'un distributeur, avec une capuche sur la tête. Il commence à marcher vers elle, récupérant ses affaires. La caméra du distributeur la voit et un carré blanc se trouve autour de Theresa, s'enfuyant. Il est 17 heures 03 minutes.
 
EXTÉRIEUR - Dans le parc - Journée
 
Theresa utilise son skate-board afin d'aller plus vite mais elle est prise en chasse par John. La course de Theresa est vue par la caméra numéro 2 à l'angle Nord-Est de l'Université et Haverly à 17 heures 04 minutes. Elle manque de peu de bousculer un passant qui s'insurge. Elle continue de rouler sur son skate, avec John sur ses talons, obligeant les gens à s'écarter.
 
Reese : Theresa !
 
Ayant entendu l'appel de John, elle sort un cutter. John l'attrape par le bras.
 
Reese : Attend !
 
Theresa se retourne et blesse John au poignet. Elle en profite pour prendre son skate et s'enfuit en courant. Il se plaint mais se remet à courir derrière elle, mais il est stoppé dans son élan par une camionnette.
 
Chauffeur : Eh ! Regarde où tu vas !
 
Dépité, il regarde et secoue sa main blessée où il saigne entre le pouce et l'index.
 
EXTÉRIEUR - Dans une rue - Matinée
 
Harold marche, en boitant, au coeur de la foule et regarde sur sa droite. Il a une mallette dans la main droite. Il monte les marches, avec difficulté, vers l'entrée d'une entreprise où des personnes s'y trouvent déjà.
 
INTÉRIEUR - Dans les locaux de l'IFT - Matinée
 
Harold traverse un couloir, regarde sa montre, arrive vers les bureaux et rencontre une employée, qui lui sourit.
 
Sasha : Bonjour, Harold.
Finch : Bonjour.
 
Harold sourit et va vers son poste de travail lorsqu'il rencontre son "supérieur".
 
Dave : Salut, Harold. Il faut que je te dise, le codage sur lequel tu travailles, il nous le faut... un peu plus tôt que ce qui avait été dit. Il va falloir mettre le turbo.
Harold : (Répondant à voix basse.) Je vais voir ce que je peux faire, Dave.
 
Dave s'en va et Harold arrive à son poste de travail lorsqu'il se trouve nez-à-nez avec John qui est assis.
 
Reese : Je ne m'attendais pas tout à fait à ça.
 
Harold, étonné, se retourne.
 
Reese : Meilleur ingénieur logiciel du mois, je suis impressionné. Mais, ça ne suffit pas à expliquer les gardes du corps, les fonds illimités.
Finch : Non, non, c'est certain. (Il s'asseoit.)
Reese : J'ai fait quelques recherches aux Ressources Humaines : ça fait apparemment 17 ans que vous travaillez ici et rien que deux promotions, en 17 ans. (S'approchant d'Harold.) Alors, dites-moi, combien de personnes savent que la société entière vous appartient ?
Finch : Aucune. La meilleure manière de se cacher, comme vous devez le savoir Mr Reese, c'est de se montrer au grand jour.
Reese : Alors, si je me mettais à parler trop fort, à dire des choses gênantes ? (en souriant.)
Finch : Il pourrait y avoir un remaniement complet du service, certains seraient réaffectés, d'autres promus, (regardant vers Dave.) d'autres seraient virés.
Reese : (Hors cadre.) Alors, je vais faire vite. (Continuant de sourire.) La bonne nouvelle, c'est que la gamine est en vie et, euh, (montrant sa main blessée et bandée) en pleine forme. Elle a l'air plutôt d'un naturel méfiant. Elle a filé et je l'ai perdue. (Prend un boîtier à la main et le donne à Harold.) Mais j'ai découvert comme elle a réussi à survivre depuis tout ce temps. Elle l'a laissé sur un distributeur de billets.
Finch : (Regardant le boîtier.) C'est un skimmer. Il récupère le code ainsi que le numéro des cartes. (Il ouvre la mallette et le met à l'intérieur.) Si elle tente de les revendre sur le net, je devrais parvenir à la localiser.
Reese : D'ici là, il va falloir également qu'on trouve qui a tué sa famille et pourquoi.
Finch : Son oncle se cache, poursuivi par une dizaine de créanciers mais je le trouverai. Je vais aussi regarder, de manière plus attentive, les finances de Grant Whitaker.
Reese : Très bien. Et puisque c'est un meurtre sur contrat, moi, je vais chercher le tueur.
Finch : (regardant vers John.) Comment ?
Reese : Je vais demander où je peux en trouver un.
 
John se lève et s'en va lorsque Sasha, l'émployée qui a salué Harold, vient le voir. Il commence à travailler comme si de rien était.
 
Sasha : (souriante.) Dites-moi, Harold, c'était qui votre ami ?
 
Ils regardent vers le couloir d'où est parti John.
 
EXTÉRIEUR - Dans une rue - Journée
 
Une voiture tourne à gauche, près d'un bar, lorsque John et Lionel sont dans la voiture de ce dernier.
 
INTÉRIEUR - Voiture de Lionel - Journée
 
Fusco : Le barman est un fournisseur. Il touche sa com' sur quasiment tous les contrats. Si cette famille a été exécutée, je pense qu'il connaît le tueur. (John commence à ouvrir la portière lorsque Lionel le stoppe.) Hey, il n'est pas vraiment du genre à causer aux visiteurs.
 
Reese : Lionel, tu te fais du souci pour moi ? Ça me touche vraiment.
 
EXTÉRIEUR - Dans une rue - Journée
 
Il quitte la voiture et une vue de la caméra n°3, au Nord-Est, entre la 46ème et la 21ème, montrant John, avec un carré jaune autour de lui, marchant vers le bar. Retour à la voiture, Lionel a l'air dubitatif sur ce qu'entreprend John. Celui-ci ouvre la porte d'entrée, Lionel patiente mais une autre porte s'ouvre, avec deux hommes jetant John sur les sacs poubelles, qui se plaint. L'un des deux hommes prend son arme et le vise.
 
Homme : Tu ne ramènes plus jamais ta gueule, ici, c'est clair ?
 
Lionel regarde la scène, sans bouger, se demandant ce qu'il se passe lorsque les deux hommes rentrent dans le bar.
 
Homme : Tire-toi !
 
John se relève, secoue son costume, regarde vers Lionel, ébahi. Il retourne dans le bar et une bagarre éclate. Des bruits de vitres brisées se font entendre, les hommes se défendent comme ils peuvent, des coups de feu retentissent et pour finir, un des hommes est jeté vers le store. Lionel voit sortir John du bar et ils sont tous par terre, gémissants. Il semble ne pas être étonné de la tournure des événements. Pendant ce temps, John revient vers la voiture.
 
INTÉRIEUR - Voiture de Lionel - Journée
 
Reese : J'ai un nom. (Faisant un signe.) On décolle.
 
INTÉRIEUR - Parloir d'une prison - Journée
 
Un bruit de buzzer du verrouillage de la grille se fait entendre et un détenu, avec à ses côtés un gardien, sort du parloir. John informe Harold de ce qu'il a trouvé.
 
Reese : (Au téléphone.) L'indic de Fusco m'a orienté vers un tueur qui s'appelle Solnick. Sauf que Solnick est déjà derrière les barreaux suite à un autre boulot.
 
INTERIEUR - Bureau d'Harold - IFT - Journée
 
Harold est au téléphone et écoute John.
 
Reese (En voix-off.) Alors, j'ai obtenu une visite.
 
INTÉRIEUR - Parloir - Journée
 
Une caméra montre Solnick, menotté et a un carré blanc autour de son visage. Il est accompagné par deux gardiens. Il est 14 heures 04 minutes.
 
Solnick (En reconnaissance vocale.) : C'est bon, c'est bon. Lâchez-moi.
 
L'un des deux gardiens amène Solnick, enlève ses menottes et le fait asseoir. Devant lui, se trouve un visiteur inattendu.
 
Solnick : (Frottant son poignet, prenant le téléphone et John en fait autant.) Vous êtes qui, vous ? Mon avocat m'a encore lâché ?
Reese : Non. (au téléphone.) Je voudrais que vous et moi, on parle de cette famille que vous avez exécutée (de dos.) et que vous avez jetée dans Bowery Bay. (Solnick se retourne, se demandant ce qui se passe.) Quoi ? Vous ne voulez pas parler de ce contrat-là ? (au téléphone.) Vous préférez qu'on parle d'une autre de vos victimes. (De dos.) Parce qu'il y a ce chef de gang qui est enfermé dans le même couloir que vous. (Au téléphone.) Il serait ravi de savoir quels ont été les derniers mots de son petit frère. (De dos.) Vous ne croyez pas ?
Solnick : (Au téléphone.) Ah, ah ! OK, je vois. (de dos.) Toi, tu es comme moi, (au téléphone.) tu es un collègue, un vrai méchant, sans morale, ni rien... Alors, je n'ai pas besoin t'expliquer ce qui est arrivé à ces braves gens, sur le bateau. Tu connais ça par cœur.
Reese : (Hors cadre.) Il y a une chose que je ne sais pas. (Au téléphone.) C'est pourquoi vous avez épargné la petite.
Solnick : (Au téléphone.) Jamais je ne l'aurais tuée. Ils avaient peut-être payé, je n'en avais rien à foutre.(De dos.) J'ai dit à la môme que si on apprenait (au téléphone) qu'elle était vivante, je finirai le travail. Jamais je ne tuerai une gosse (de dos.) L'autre jour, il y a une tête de nœud, ici, (au téléphone) qui m'a dit qu'il avait entendu la même chose, comme quoi je l'aurais tuée, je lui ai répondu pareil.
Reese : Qui vous a engagé ?
Solnick : (au téléphone.) Un type qui n'avait pas de nom. Je ne l'ai vu qu'une fois. Payé en cash. (relevant le combiné.) Et toi, qui t'as engagé ? (John retirant le téléphone.)
 
INTÉRIEUR - Bureau de Finch - IFT - Journée
 
Harold est assis à son bureau de travail et il est au téléphone avec John.
 
Reese (En voix-off.) : Les tueurs d'enfants ne sont pas vraiment appréciés des taulards. Pour Solnick, c'est une question d'honneur.
Finch : Peut-être que ceux qui l'ont engagé ont découvert que Theresa était vivante. Maintenant, ils font appel à quelqu'un d'autre pour terminer le travail.
 
Une vue d'une caméra de vidéosurveillance, qui se brouille, montre un couloir avec John marchant vers la sortie, un carré jaune autour de lui ainsi qu'un gardien et se croisent. Il est 14 heures 16 minutes.
 
Finch : (Hors-cadre.) Pourquoi avoir si peur d'une adolescente ?
Reese : (Au téléphone.) Aucune idée. Mais on a intérêt à le découvrir, vite.
 
INTÉRIEUR - Bureau de Finch - IFT - Journée
 
Finch : J'ai peut-être trouvé quelque chose. (Harold tape sur le clavier et des images, un plan ainsi qu'un bilan financier avec l'en-tête d'une société d'investissement Landale, apparaissent sur l'écran d'ordinateur.) Whitaker a toujours été l'unique investisseur sur tous ses projets immobiliers, sauf pour une opération : un partenariat sur plusieurs terrains avec une société d'investissement immobilière qui s'appelle Landale.
Reese : (Au téléphone.) Landale ? (Harold se retourne pour voir s'il n'est pas observé.) Envoyez-moi l'adresse. J'y vais tout de suite.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
Sauter vers: