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Tag 4992 sur Series of Interest Nonew10Sujet: Script VF - 1X03 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb
carine79

Réponses: 2
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Rechercher dans: Saison 1   Tag 4992 sur Series of Interest I_icon_minipostSujet: Script VF - 1X03 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb    Tag 4992 sur Series of Interest I_icon_minitimeVen 17 Juil 2020 - 19:49
GÉNÉRIQUE
 
Finch (En voix-off) : "Vous êtes surveillés. Le gouvernement a mis en place un dispositif secret, une Machine, qui vous espionne, jour et nuit. Je le sais, parce que c'est moi qui l'ais créée. Elle a été conçue pour anticiper les actes de terrorismes, mais en réalité, elle voit tout. Tous les crimes impliquant des citoyens ordinaires, comme vous. Des crimes qui n'intéressent pas assez le gouvernement, pour qu'il agisse. Alors, j'ai décidé de le faire à sa place. Mais il me fallait un associé, quelqu'un capable d'intervenir. Traqués par les autorités, nous travaillons dans l'ombre. Jamais vous ne nous trouverez. Mais que vous soyez la victime ou l'auteur du crime, si votre numéro apparaît, nous vous trouverons."
 
SÉQUENCES - Weehawken - Parc - 05 - 08 heures 38 minutes 14 secondes ; Distributeur Automatique VZH03W - 08 heures 38 minutes 42 secondes ; Angle de la 31ème et de la 8ème - Caméra n°4 ; Cruiser -372 F - Hoodcam ; Caméra de sécurité - F2 - Alley 2 - 08 heures 40 minutes 22 secondes
 
INTÉRIEUR - Bibliothèque - Matinée
 
À son poste de travail, Harold est endormi et ronfle. Sur un des livres posés sur la table, ses lunettes s'y trouvent. John arrive avec un gobelet dans la main droite. Il le pose sur le table.
 
Reese : Bonjour, Finch.
Finch : (Se réveillant, les yeux à demi-ouverts.) Frapper, vous savez faire ?
Reese : (Buvant le contenu de son gobelet.) Seulement si c'est nécessaire.
Harold baisse la tête et a de la peine à retrouver ses esprits.
Reese : Ah, j'ai des remords d'avoir griller votre couverture. Du coup, (il agite un journal) j'essaie de vous trouver un autre boulot. Promeneur de chien ou pianiste professionnel.
Finch : (Remettant ses lunettes et regardant John) J'ai un travail, Mr Reese et vous aussi. (Il prend un dossier et se lève mais avec du mal.) La Machine a donné un nouveau numéro. (Il scotche une photo sur la vitre.) Il s'agit de Joey Durban, soldat au 107ème régiment d'infanterie, (John le rejoint) tout juste rentré d’Afghanistan. (Il pose sa main sur ses lunettes.)
Reese : Ce type a reçu plusieurs médailles. (Hors cadre et un gros plan sur la photo avec Joey Durban.) La Purple Heart. (Retour sur John.) C'était un bon soldat.
Finch : Tout comme vous.
Reese : J'ai connu des types du 107ème en Irak. Beaucoup d'entre eux n'étaient que des gosses. Ils avaient perdu de la famille ou des amis dans les attentats du 11-Septembre (hors cadre) et s'étaient engagés. (Harold le regarde, pensif.) À la guerre, soit on grandit vite, (retour sur John) soit on y reste.
Finch : Joey fait partie de ceux qui sont revenus en vie. Vous pouvez faire en sorte qu'il le reste. (Prenant un bout de papier posé sur un écran d'ordinateur.) Il travaille comme portier dans un immeuble du centre-ville.
Reese : Je m'en occupe. Procédure habituelle. (Regardant le dossier de Joey.) Je clone son téléphone,(hors cadre) j'espionne ses communications, j'entame une filature. Ah, au fait,  (Harold qui regarde quelque chose, se retoune vers John.) un conseil, si vous comptez travailler toute la nuit, faites au moins un petit peu d'exercice. (Il s'en va, laissant Harold regardant la photo de Joey.)
 
EXTÉRIEUR - Près d'un hôtel - Journée
 
Joey Durban se trouve devant la porte, attendant que des clients arrivent. Une voiture klaxone et s'arrête, Joey s'approche d'elle et ouvre la porte sous les yeux de John, qui se trouve en face, à l'étage d'un appartement afin de le surveiller.
 
Joey : (Hors cadre, il rigole.) Vous êtes ravissante aujourd'hui, Madame J. (Ouvrant la porte et prend la main de la cliente, qui ricane.) Je vous ferais bien la cour, mais je sais que vous n'aimez que George Clooney. (Il ferme la porte de la voiture et la cliente tient le bras de Joey.)
Madame J : Oh ! Merci.
 
INTÉRIEUR - Dans un appartement - Journée
 
Joey amène la cliente près de la porte d'entrée.
 
Madame J. : (Parlant à un autre portier.) Bonjour.
Portier : Bonjour, Madame J. (Elle rentre à l'intérieur.)
 
John continue de regarder lorsqu'il voit Joey lire un message sur son téléphone. Sachant qu'il l'a déjà piraté, il le reçoit sur le sien. Joey l'a reçu à son numéro [917] 555-0151 et ce texte : "ANCHOR D0.GG - GC.IE. 1630".
 
EXTÉRIEUR - À l'entrée de l'hôtel - Journée
 
Joey : Je suis désolé, Robbie, je dois partir tôt.
Robbie : Pas de problème. (Il s'avance sur le trottoir pendant que Joey rentre.)
 
INTÉRIEUR - Dans un appartement - Journée
 
John voyant Joey rentrer, il éteint son portable.
 
EXTÉRIEUR - Près d'un bar - Journée
 
John marche et voit Joey en train de parler avec une fille.
 
Reese (En voix-off) : Joey est fiancé à une fille du nom de Pia Moresco.
Pia : Tu rentres à quelle heure ?
Joey : Ah ! Je vais travailler tard.
Reese (En voix-off) : Elle a passé six ans à l'attendre quand il était sous les drapeaux.
Joey : Ouais, à ce soir.
Pia : Je t'aime, Joey. (Il la regarde rentrer dans le restaurant pendant que John, se trouvant en face d'eux, continue de marcher.)
 
EXTÉRIEUR - Dans une rue - Journée
 
Joey est en train de marcher d'un pas rapide, suivi de John. Il s'arrête devant la vitrine d'un magasin de jouet pendant que John, le voyant, stoppe sa marche et donne de la monnaie à un vendeur ambulant.
 
Reese : Eh Finch, vous êtes là ?
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Journée
 
Finch : (Il est en train de faire des pompes en lisant un livre, son téléphone se trouve à ses côtés.) Oui. Il y a un problème ?
 
EXTÉRIEUR - Dans une rue - Journée
 
John voit, grâce à une vitre de voiture, Joey qui passe et entend le bruit de l'effort fourni par Harold et enlève ses lunettes pendant que le vendeur lui donne sa commande.
 
Reese : Qu'est-ce que vous faites ?
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Journée
 
Finch : (Remettant le marque-page dans le livre.) Rien du tout.
 
EXTÉRIEUR - Dans une rue - Journée
 
John se remet à marcher alors qu'il jette son gobelet dans la poubelle.
 
Reese : (En souriant.) Vous aviez promis de ne pas me mentir.
 
INTÉRIEUR - Bibliothèque - Journée
 
Finch : (Se rendant à son poste de travail.) Qu'est-ce que vous voulez, Mr Reese.
 
EXTÉRIEUR - Dans une rue - Journée
 
Reese : (Tenant le portable à la main.) Ce type, Joey Durban, cela fait 8 heures que je le suis. Tout ce qu'il fait, c'est ouvrir la porte à des vieilles dames et un peu de lèche-vitrines.
Finch : (Au téléphone.) Si la Machine nous a donnés son nom, (retour à la bibliothèque) ce n'est sans doute pas pour rien.
Reese : (Au téléphone ; hors cadre.) Il a reçu un message, (retour dans la rue) c'est plutôt obscur, je vous l'envoie.
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Journée
 
Harold tape sur le clavier afin de recevoir le message que lui envoie John.
 
Finch : (Hors cadre.) Anchor D0 ? Qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire ?
 
EXTÉRIEUR - Dans une rue - Journée
 
Reese : (Hors cadre.) Je n'en sais rien, c'est vous le génie, pas moi.
 
Un homme descend d'une moto pendant que Joey arrive et le bouscule, le premier semble lui donner quelque chose, suivi de près par John qui range son portable. Joey arrive près d'une banque et entre. John et l'inconnu arrivent aussi.
 
INTÉRIEUR - Hall d'entrée d'une banque - Journée
 
John entre à son tour. Une caméra se situant en face d'un guichet filme, montrant John passant avec un carré jaune autour de lui. Un employé de banque ainsi qu'une cliente sont présents.
 
SÉQUENCE : Zone 1 - Bureau D de face - 16 heures 29 minutes 57 secondes
 
Employé (En reconnaissance vocale) : Vous désirez prendre un rendez-vous. (Une discussion s'engage entre lui et la cliente.)
 
John surveille, comme si de rien n'était Joey, qui prend quelque chose. Ce dernier met une cagoule et un homme masqué fait irruption en tirant en l'air à trois reprises. Deux hommes armés arrivent à leur tour.
 
Braqueur : Couchez-vous ! Couchez-vous !
 
John surpris, s'accroupit et les clients présents s'exécutent, paniqués et se mettant à crier.
 
Braqueur : (Hors cadre.) Toi, force la porte, tout de suite !
 
Joey court vers un agent de sécurité.
 
Joey : Ta gueule ! Allez !
 
Une autre caméra filme les clients à terre et Joey (avec un carré blanc autour de lui) prend l'agent par l'épaule. L'employé derrière le guichet s'approche de sa collègue.
 
SÉQUENCE : Zone 7 - File C - 16 heures 30 minutes 10 secondes
 
INTÉRIEUR - Dans la banque - Journée
 
Joey met l'agent de sécurité au sol.
 
La même caméra filmant le braquage en cours, Joey et l'un des braqueurs ont un carré blanc autour d'eux.
 
SÉQUENCE - Zone 7 - File C - 16 heures 30 minutes 12 secondes
 
INTÉRIEUR - Dans la banque - Journée
 
Pendant que Joey met l'agent au sol, les autres braqueurs pointent leurs armes vers les guichets et les clients sont toujours au sol.
 
Femme : Ahh !
Braqueur 1 : Vite ! Hop, hop, hop.
Braqueur 2 : Ouvrez cette porte ! Dépêchez-vous !
Braqueur 1 : Plus un geste !
 
Un homme avec les mains en l'air se met au sol, apeuré.
 
SÉQUENCES - Zone 7 - File C - 16 heures 30 minutes 15 secondes ; Zone 22 - Guichets C - 16 heures 30 minutes 16 secondes
 
Un des braqueurs, qui a un carré blanc, va derrière les guichets et pointe son arme vers l'employé, qui met les mains en l'air, alors que sa collègue est partie.
 
Braqueur 3 : Mains en l'air, vous deux ! (Hors cadre.) Bougez pas !
 
Un autre braqueur le rejoint où apparaît également un carré blanc.
 
INTÉRIEUR - Dans la banque - Journée
 
John se trouve avec l'agent de sécurité, au sol et quasiment allongé, la jambe gauche sur le côté. Joey l'a vu et lui crie dessus.
 
Joey : (Hors cadre.) J'ai dit "couchez-vous" ! (John s'exécute pendant que Joey prend l'arme de service de l'agent.)
Braqueur : (Hors cadre.) Face contre terre. (Une femme, la main sur sa tête, regarde sur le côté et se tourne vers le sol.)
Joey : (Regardant sa montre.) Cinquante secondes !
 
SÉQUENCE - Zone 22 - Guichets C - 16 heures 30 minutes 35 secondes
 
L'un des braqueurs prend l'argent dans les caisses pendant que l'employé est au sol et que l'autre braqueur surveille. Tous les deux ont un carré blanc autour de leur visage.
 
INTÉRIEUR - Dans la banque - Journée
 
Pendant que l'un des braqueurs continue de prendre l'argent, John lève la tête.
 
Joey : (Pointant l'arme vers une femme.) Face contre terre ! (Elle s'exécute.) Ne me regarde pas !
 
L'agent de sécurité relève à son tour la tête pendant que le braqueur scanne les billets avec un détecteur. Il met l'argent dans un sac.
 
Joey : Quarante secondes !
 
Profitant de l'éloignement d'un des braqueurs, un employé essaie d'appuyer sur le bouton d'appel d'urgence, mais il en est empêché par Joey, qui l'a vu.
 
Joey : (Pointant son arme vers l'employé.) Non, mec. Ce n'est pas une bonne idée. (L'employé, surpris, se retourne.)
 
Joey reprend sa place, l'arme pointée vers une cliente, pendant que John, relevant la tête, ainsi que l'agent, sont toujours au sol.
 
Joey : Trente secondes ! (Les hommes continuent leur braquage ; hors cadre.) Allez ! On remballe.
 
Pendant ce temps, l'agent veut prendre son arme de service mais John met la main sur l'étui et lui fait non de la tête. Celui-ci se ravise.
 
Joey : Dix secondes ! Sierra ! Magne-toi ! (Le braqueur finit ce qu'il a à faire.) Il faut qu'on bouge ! (Le braqueur continue.) Ça suffit !
 
Pendant que John les regarde faire, les deux braqueurs au fond de la pièce s'enfuient en courant, suivis par Joey, l'arme à la main, et le dernier. Tout le monde relève progressivement la tête.
 
Finch : (Au téléphone.) Me revoilà, Mr Reese. (John l'entend, soulagé.)
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Journée
 
Finch : (Assis, les bras posés sur la table de son poste de travail.) J'ai déchiffré le message. Il s'agit d'une adresse, en ville. Celle d'une banque.
 
INTÉRIEUR - Dans la banque - Journée
 
Reese : Non, sans blague. En tout cas ce type...
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Journée
 
Reese : (Au téléphone) est plus remuant que je croyais.
 
Harold se relève et semble étonné de ce que lui dit John.
 
INTÉRIEUR - Dans la banque - Journée
 
Reese : (Se tenant la tête.) Je retire tout ce que j'ai dit.
 
Il sort de la banque.
 
FLASH-BACK
 
Une mosaïque d'images apparaît avec l'échelle des années passant de 2009 à 2006.
 
SÉQUENCE - Zone C - #304 - 18 heures 12 minutes 04 secondes - 12 février 2006
 
Une vue de John, avec un carré blanc, est visible. Celui-ci est près d'un guichet, dans un aéroport, en train de boire. Un homme fait une annonce.
 
INTÉRIEUR - Dans un aéroport - Soirée
 
Homme : Mesdames et Messieurs, veuillez ne pas laisser vos bagages sans surveillance.
Jessica : (De dos.) John. (John la regarde, surpris.) Waouh. Alors, comme ça tu es de retour ?
Reese : Jessica. (Souriant ; hors cadre.) Euh, non, (retour sur John) je suis encore en mission. Justement, j'y retourne.
Jessica : Tu n'es pas en uniforme ? (Elle tient une valise se trouvant à sa gauche.)
Reese : Non, j'ai changé de poste.
Jessica : (Elle sourit.) Hm hm... Et bien sûr, tu ne peux pas en dire plus.
 
John rigole en se retournant pendant que Jessica sourit.
 
SÉQUENCE - Zone C - #022 - 18 heures 12 minutes 37 secondes
 
Une vue de la caméra filmant une allée de l'aéroport avec John et Jessica, respectivement avec un carré jaune et un carré blanc.
 
Une mosaïque d'images revient avec l'échelle des années passant de 2006 à 2011.
 
2011
 
SÉQUENCES : Piste 14 - Caméra F - 10 heures 13 minutes 40 secondes ; Poste 1743 - Caméra B - 10 heures 14 minutes 25 secondes
 
Une vue dans un métro et une autoroute apparaissent.
 
EXTÉRIEUR - Dans un parc - Matinée
 
John est en train de suivre Joey pendant qu'il communique avec Harold.
 
Finch : (Au téléphone.) Alors comme ça, notre ami Joey est un braqueur de banque.
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Matinée
 
Reese : (Au téléphone.) C'est pour ça que la Machine a donné son numéro ?
Finch : (Regardant sur l'écran les images de Joey, Pia et de son dossier militaire. En principe, elle détecte les intentions de meurtre. (Hors cadre.) Les vols à mains armés ne devraient pas attirer son attention.(Retour sur Harold.) Quoi qu'il en soit, il vaut mieux coincer Joey et le livrer à la police, avant qu'un braquage ne tourne mal.
Reese : (Au téléphone.) Pas d'accord.
 
EXTÉRIEUR - Dans un parc - Matinée
 
Reese : Ce garçon était un bon soldat. (Suivant toujours Joey ; hors cadre.) Laissez-moi une chance de comprendre pourquoi il a mal tourné.
Finch : (Au téléphone.) Entendu, mais ne vous laissez pas troubler par vos sentiments personnels. Personne ne l'a forcé à attaquer des banques.
 
Joey s'approche d'une femme assise sur un banc et semble la connaître.
 
Reese : (Hors cadre.) Attendez. Il parle à une jeune femme. (Joey donne une enveloppe à sa connaissance.) Il lui donne quelque chose. On dirait de l'argent. Une belle liasse de billets.
 
Joey la serre dans ses bras et s'en va. Pendant ce temps, John prend des photos  de la jeune femme avec son portable, celle-ci range l'enveloppe dans son sac et il s'en va à son tour.
 
INTÉRIEUR - Dans un appartement - Journée
 
Joey est devant l'hôtel et siffle pour appeler un taxi, deux hommes d'affaires se trouvant à côté de lui, sous les yeux de John qui les photographie.
 
Finch : (Au téléphone.) Alors.
 
INTÉRIEUR - Dans une bibliothèque - Journée
 
Finch : (Scotchant la photo de la jeune femme sur la vitre.) Qui est cette autre jeune femme ?
 
INTÉRIEUR - Dans un appartement - Journée
 
Reese : (L'appareil photo à la main, pensif.) Ça, je ne le sais (hors cadre) pas encore.
Finch : (Au téléphone.) Vols à mains armées et infidélité.
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Journée
 
Finch : (Retournant à son poste de travail.) Tous les ingrédients pour que ça tourne au drame.
 
INTÉRIEUR - Dans un appartement - Journée
 
Finch : (Au téléphone.) Vous croyez que la cible pourrait être l'une des femmes.
 
Le taxi est arrêté pendant que Joey ouvre la porte et permettent aux deux hommes de monter à l'intérieur.
 
Reese : (Hors cadre.) Possible. (Retour sur John.) Il faudrait que je me rapproche de lui pour en avoir le cœur net.
 
Un autre taxi s'arrête à la hauteur de Joey.
 
Reese : (Hors cadre.) Mais ce n'est pas si simple. (Retour sur John.) Ces types sont très prudents et ultra organisés. Ils ne se voient que si nécessaire. (Scrutant la scène par l'objectif de l'appareil.)
Joey : (S'éloignant du taxi.) Merci.
 
Il s'éloigne du taxi, regardant à l'intérieur le contenu de l'enveloppe qui est l'argent du braquage.
 
Reese : (Hors cadre.) Ah, une seconde. (Il prend une photo de Joey, le numéro du taxi ainsi que le chauffeur.) Ce chauffeur de taxi était à la banque. (Baissant son appareil photo.) C'est sûrement le coursier de la bande. (Hors cadre.) Lancez une recherche sur le taxi numéro 5V80.
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Journée
 
Une photo du chauffeur est scotchée sur la vitre et Harold la montre à John.
 
Finch : (Hors cadre.) Le chauffeur s'appelle Willis. (Retour sur Harold et John.) Un ancien du 107ème régiment d'infanterie. C'est là qu'il a connu Joey.
Reese : Des braqueurs de banque tous les deux.
Finch : J'ai piraté le site de la compagnie de taxi. Avant de refiler l'argent à Joey, Willis est passé dans un bar de Coney Island, qui s'appelle le Green Zone. (Il appose la fiche militaire de Sam Latimer ; hors cadre.) Le propriétaire du bar est l'ancien sergent-chef, Sam Latimer. (Retour sur John et Harold.) Un vétéran de la première guerre du Golfe.
Reese : (Se retournant vers Harold, surpris.) J'ai l'impression que vous (il montre la feuille du doigt ; hors cadre) venez de trouver le chef du gang. (Harold regardant vers John.) Je vais approcher ce Latimer, mais il va me falloir une couverture.
Finch : Bien, vous l'aurez.
Reese : (Hors cadre.) Et il faudrait s'arranger (retour sur John) pour qu'il y ait une place pour moi, au sein du gang.
Finch : Entendu, je m'en occupe. Il vous faut autre chose.
Reese : (Il réfléchit et s'en va.) Non, ce sera tout pour l'instant.
 
SÉQUENCES - Trafic urbain - 14 - 14 heures 40 minutes 07 secondes ; Entrée Coney Island - Stillwell - 14 heures 52 minutes 24 secondes ; Surf Avenue / Stillwell  - SE - 02 - 14 heures 54 minutes 33 secondes ;Surf Avenue / Stillwell - SE - 01 - 14 heures 54 minutes 34 secondes
 
INTÉRIEUR - Dans un bar - Journée
 
John entre dans le bar de Latimer, va près du comptoir où se trouve déjà un client et Latimer, essuyant un verre. Celui-ci va à sa rencontre en en posant un.
 
Reese : C'est toi, Sam Latimer ? (Donnant la main.) Je suis Tony Miller. (Voyant que Latimer ne la prend pas, il se ravise et regarde vers la salle.) J'ai un pote à San Diego, un ex-Marine, comme moi. (Se tournant vers Latimer.) Il m'a conseillé de passer te voir si j'allais à New York.
Latimer : Comment il s'appelle ?
Reese : Hector Muñoz.
Latimer : (Il réfléchit.) Muñoz, ah oui. (Pointant le doigt vers John.) Il était à Mogadiscio, un bon tireur.  Il va bien ?
 
Latimer continue d'essuyer les verres.
 
Reese : Pas vraiment non. (Hors cadre.) Il a roulé sur une mine en Afghanistan. (Retour sur John.) Il a agonisé toute une semaine avant de mourir.
 
Latimer : Qu'il repose en paix. C'était un vrai battant, ce mec. Alors, tu cherches du boulot, c'est ça ?(Hors cadre.) Dans quoi, la sécurité ?
 
Reese : Je ne cherche pas un boulot régulier. Je préfère les coups risqués mais qui paient bien.
Latimer : (Il revient vers John et pose ses bras sur le comptoir.) Tu as des ennuis ?
Reese : Ça ne te regarde pas.
Latimer : Eh bien, maintenant si.
Reese : (Hésitant.) Je travaillais en free-lance à Tijuana. Il y a eu un coup dur. Depuis, certaines personnes m'en veulent. Alors, il vallait mieux que je prenne un peu le large. (Hors cadre.) Je peux me rendre utile, j'ai de l'expérience, des compétences.
Latimer : Lesquelles, au juste.
Reese : Tu as un 45 sous le comptoir et un fusil à pompe près de la caisse. Et je peux attraper les deux avant toi, si je veux.
 
John et Sam Latimer se regardent.
 
Latimer : Si tu es aussi doué que tu le dis, tu n'as pas besoin de moi.
Reese : Je préfère travailler avec des gens qui connaissent les règles. Toi, je sais que tu es consciencieux, que tu gagnes plein de fric. Et tu es toujours en vie.
Latimer : Oui, parce que quand un gars se pointe et qu'il est recommandé par un mort, je me méfie. (Il se met à ricaner et s'éloigne pour offrir un verre à John.) Bon, je crois qu'il n'y a pas de boulot en ce moment. Mais je vais en parler.
Reese : Merci. Tu ne le regretteras pas.
Latimer : Je sais. (John boit son verre.)
 
EXTÉRIEUR - Près d'un taxi - Journée
 
Le taxi de Willis s'arrête et Harold s'y trouve dedans.
 
Finch : (Hors cadre.) Gardez la monnaie.
Willis : Merci. (Il prend les billets, retire sa ceinture et jette un regard à l'arrière, voulant sortir.)
Finch : Je vais prendre ma valise dans le coffre.
 
Il sort du taxi, reboutonne sa veste, marche en boitant vers le coffre, l'ouvre pendant que Willis attend. Une fois terminé, il ferme le coffre et s'en va avec sa mallette à la main. Une voiture de police, avec gyrophare et signal sonore arrive et arrête le chauffeur de taxi, sous le regard amusé d'Harold.
 
Officier : Vite, c'est le chauffeur de taxi, sortez du véhicule ! (Hors cadre.) Les mains en l'air, vous entendez ! (Retour sur l'officier.) Sortez de la voiture, tout de suite.
Willis : OK, je sors, je sors.
Officier : (Hors cadre.) Je veux voir vos mains, allez !
 
Un policier ouvre le coffre et trouve des armes qu'Harold a préalablement mises en reprenant sa mallette.
 
Officier : (Hors cadre.) Il y a des armes, des fusils, des mitraillettes.
Willis : (Menotté.) Je ne sais pas ce que ça fait dans mon coffre. Ces trucs, ce ne sont pas à moi !
 
Harold s'éloigne, se demandant encore à ce qu'il vient d'accomplir.
 
SÉQUENCE : Entrée - Caméra n°5
 
INTÉRIEUR - Commissariat de police - Journée
 
Jocelyn Carter entre dans le commissariat lorsqu'elle se fait aborder par un officier de police.
 
Molina : Euh Carter ?
Carter : Ouais.
Molina : Molina, de la criminelle. C'est toi qui as enquêté sur un ancien membre des forces spéciales ?
Carter : Ouais. Quel rapport avec la criminelle.
Molina : (Tendant la main vers Carter.) Viens voir, j'ai quelque chose pour toi. (Sortant un DVD de la poche de sa veste.) On a relevé ses empreintes suite au braquage d'une banque.
Carter : Suite au braquage d'une banque ?
Molina : Ouais, c'est arrivé hier, à Houston Street. (Il met le disque dans le lecteur et appuie sur lecture, une image de John et de l'agent de sécurité apparaît.) Tu vois cet agent de sécurité ? (Carter regarde attentivement.) Il veut jouer les héros. Mais heureusement pour lui, quelqu'un l'en empêche. (L'agent tire sur son pantalon afin de prendre son arme mais John pose la main sur l’étui.)
Carter : Hmm...
Molina : On a fait relever toutes les empreintes, même celles sur l'arme du garde. Elles appartiennent au type que tu recherches.
Carter : Vous l'avez interrogé, je suppose ?
Molina : Non, il a filé en douce avant qu'on arrive.
Carter : (Dépitée.) Bien sûr. (Continuant à regarder les images du braquage, elle s'étonne de voir quelque chose.) Tu as remarqué comment ils se déplacent ? (Elle fait reculer les images et fait un zoom sur un talkie-walkie accroché à la ceinture d'un des braqueurs ; hors cadre.) Ouais, et je suis sûr qu'ils utilisent une radio militaire. (Retour sur Carter.) Ce sont des soldats.
Molina : Ҫa colle avec le type des Forces Spéciales. Je veux dire, c'est peut-être un complice.
Carter : (Prenant le DVD) Je peux faire une copie ?
 
SÉQUENCE : 3F - Extérieur - Caméra C - 18 heures 22 minutes 05 secondes ; Trafic urbain - 14 - 18 heures 44 minutes 28 secondes ; Caméra sur le toit - Ouest - 18 heures 58 minutes 55 secondes - 19 heures 33 minutes 55 secondes (en accéléré) ; Boardwalk - Section 95 - D - 19 heures 34 minutes 33 secondes ;Distributeur automatique - #4995 - (Neptune) - 20 heures 14 minutes 06 secondes
 
Reese (En voix-off.) : Votre ballade en taxi a payé, Finch. Latimer vient de m'appeler. Il veut que je rencontre l'équipe, ce soir.
 
INTERIEUR - Dans le bar de Latimer - Soirée
 
John arrive dans le bar avec de la musique et pas mal de clients. Il voit Latimer et Joey. Celui-ci se retourne, les trois se regardent. Joey se lève et quitte le bar, John le suit.
 
EXTERIEUR - Derrière le bar - Soirée
 
Une lumière l'aveugle et un homme lui met une cagoule sur la tête.
 
Joey : Allez ! On bouge, on bouge !
 
L'un des hommes tient une lampe pendant que Joey et l'homme amènent John dans un fourgon et s'en vont.
 
SÉQUENCES – Distributeur automatique - #4992 - (Brighton 5) - 20 heures 43 minutes 34 secondesWanus - F55 - 20 heures 58 minutes 25 secondes - 20 heures 59 minutes 40 secondes (en accéléré.) ; Vue du Sud - Caméra 2 - 21 heures 32 minutes 21 secondes - 21 heures 33 minutes 06 secondes
 
EXTÉRIEUR - Dans un hangar - Soirée
 
Le fourgon s'arrête et Joey sort. Un des hommes prend John et le jette par terre. Toujours encagoulé, il est plaqué contre l'arrière du fourgon, l'homme mettant son bras sous la gorge de John.
 
Straub apporte à Joey un téléphone de John.
 
Joey : Tu as quoi, Straub ?
Straub : Ҫa semble coller. Il a acheté une carte pour son téléphone, il y a deux jours. Il a surtout appelé pour commander de la bouffe. Quelques appels vers San Diego et un appel reçu de Latimer.
 
Joey casse le téléphone avec son pied, prend son pistolet et le pointe vers John, lequel un homme lui retire la cagoule.
 
Reese : Uh, mais qu'est-ce qui vous prend ? Latimer voulait qu'on se rencontre, rien de plus.
Joey : (Énervé.) Il nous a dit de ne pas hésiter à te buter si tu ne nous plaisais pas, et là c'est le cas.
 
Les hommes ont l'air de se calmer et Joey regarde vers l'un deux qui relâche son emprise. Il continue de menacer John avec son arme.
 
Reese : (Reprenant son souffle.) Je suis juste un ex-soldat qui a besoin de pognon. Vous n'avez pas confiance en moi, pourtant les gars du 107ème d'infanterie me faisaient confiance, en 2005, à Tikrit.
Straub : Comment tu le sais qu'on en faisait partie ? (Joey est toujours aussi menaçant.)
Reese : Parce que votre copain a le logo du régiment tatoué sur le bras. (L'homme a un regard vers son tatouage.)
 
Joey baisse son arme et consulte ses amis pour décider de ce qu'ils vont faire. Ils ont l'air d'accord, alors il regarde vers John.)
 
Joey : (Donnant un téléphone.) Tu ne cherches pas à nous joindre. On t'appellera. Et si on le fait, tu jettes ce téléphone.
 
Ils montent dans le fourgon et le mettent en route sous le regard de John.
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Soirée
 
Les photos de la femme à qui Joey a donnée une enveloppe, lui-même et son amie Pia sont scotchées sur la vitre.
 
Reese : (Hors cadre.) Tuer quelqu'un à la guerre, le front, c'est une chose. (Retour sur John.) Tuer quelqu'un de sang-froid, quelqu'un qui ne se défend pas, (se retournant vers Harold) c'est tout à fait différent. Joey en serait incapable.
Finch : (Se rapprochant de John.) Pour vous, Joey est la cible. (La photo de Joey apparaît.) Et dans ce cas, qui tient l'arme ? Une des deux femmes ? L'un des complices ? Sait-on seulement pourquoi il est dans ce pétrin ? (Il va à côté de son bureau.) Il a un boulot, (se retournant) une jolie copine, de bons états de service. Il risque de tout gâcher et de finir en prison. Ou de mourir.
Reese : (De dos.) C'est vrai, mais... (Se met à côté d'Harold.) Tous les ex-soldats n'ont pas la chance de rencontrer un milliardaire.
Finch : (Restant perplexe.) D'accord. (Il se retourne vers John qui s'est assis à son poste de travail ; hors cadre.) Mais si les mauvais choix de Joey le mènent à s'exposer au tir d'un ennemi, peut-on savoir de qui il s'agit ?
 
SÉQUENCE - Distributeur automatique - A42 - F - (Portes)
 
Une caméra montre Pia, avec un carré blanc autour de son visage, se trouve sur son lieu de travail.
 
EXTÉRIEUR - Près d'un restaurant - Journée
 
Joey : Excusez-moi.
Pia : (Un plateau au-dessus de la tête.) Salut !
Joey : (Souriant.) Je cherche ma copine.
Pia : (Elle sourit à son tour.) Qu'est-ce que tu viens faire ici, en pleine journée ?
 
John les surveille sur un perron près du restaurant.
 
Joey : (Hors cadre.) Je viens dire bonjour à la plus jolie fille.
Pia : (Elle rigole.) Tu vas m'attirer des ennuis. (Elle approche son plateau au-dessus de la t^ete de Joey.)
Joey : Alors, ça marche les pourboires aujourd'hui ?
 
John les espionne toujours.
 
Pia : (Continuant de rigoler ; hors cadre.) Pas mal. Julie est malade, alors je la remplace. Je suis débordée.(John pose le doigt sur son oreillette.)
Joey : (Remettant son manteau et tousse.) Bon, bien alors, je te laisse. (Il se racle la gorge.)
Pia : (Hors cadre.) D'accord. Au fait, avant que tu t'en ailles (retour sur Pia et Joey), la dame de l'agence veut nous faire visiter des apparts' ce soir. J'aimerais vraiment que tu sois avec moi.
Joey : Tu sais, c'est compliqué pour moi de terminer tôt.
Pia : Je sais, mon cœur, mais c'est important pour nous deux. J'ai vraiment envie qu'on refasse des choses ensemble, qu'on s'amuse. Tu comprends ?
Joey : J'essaie mon cœur, je fais tout ce que je peux.
 
Pia soupire lorsque Joey s'approche d'elle, il l'embrasse et s'en va, sous le regard de John qui se remémore l'entrevue avec Jessica.
 
FLASH-BACK
 
À l'aéroport, 2006
 
Jessica : (Hors cadre.) John, alors, comme ça tu es de retour ? Tu n'es pas en uniforme ?
Reese : Euh, non, j'ai changé de poste.
Jessica : Et bien sûr, tu ne peux pas en dire plus.
Reese : (Se retourne en rigolant, il voit la bague de fiançailles de Jessica.) Tu... tu es ?
Jessica : Ah oui, je suis fiancée. Je... Je retourne vivre sur la côte Est dans un mois. Il s'appelle Peter.
Reese : Peter. Il a une sacré chance.
Jessica : (Sur le point de pleurer.) Je t'ai attendue.
Reese : Je ne te l'avais pas demandé.
Jessica : Non, non, c'est vrai. Tu es juste parti. Pour m'éviter de risquer de souffrir en apprenant ta mort. Mais en réalité, je crois que, c'était plus facile pour toi d'être seul.
Reese : (De dos.) C'est une des choses qu'on apprend dans ce métier. (Retour sur John.) A la fin, on est tout seul, personne ne vient vous sauver. (s'approchant de Jessica.) Sois heureuse avec Peter. (Il s'avance prêt à se retourner.)
 
Une image de la caméra de vidéosurveillance montre Jessica et John respectivement avec un carré et un carré jaune.
 
Mosaïque d'images et retour en 2011.
 
SÉQUENCES - Flatbush - 8ème étage - 10 heures 20 minutes 32 secondes - 10 heures 20 minutes 43 secondes (en accéléré.) ; Caméra du pont n°82 - 18 heures 45 minutes 22 secondes ; 2ème étage -Extérieur - 11 heures 02 minutes 33 secondes ; Entrée - Caméra n°02 - 11 heures 24 minutes 43 secondes
 
INTÉRIEUR - Commissariat de police - Matinée
 
Carter : (Hors cadre.) Ah, Molina. Je voudrais en savoir plus sur ce gang. (Retour sur Carter et Molina qui sont en train de marcher dans un couloir.)
Molina : Ils ont commis une douzaine de braquages, (il compte sur ses doigts) dans des banques, des bijouteries, des bureaux de change, des casinos. Ce sont quatre hommes armés, jamais un mort ou un blessé, pas même une égratignure. Affaire réglée en 60 secondes, à chaque fois. (Ils s'approchent du bureau de Carter.)
Carter : Une douzaine de braquages ? Ils sont doués.
Molina : Ça oui ! C'est rare de voir des types faire plus de quatre ou cinq coups (hors cadre) ensemble. En général, (retour sur Molina.) ils éveillent les soupçons ou ils s'embrouillent. Mais avec eux, rien de tout ça.
Carter : J'ai fait agrandir une photo. (Montrant la photo à Molina ; hors cadre.) C'est une radio militaire multibande. Peinte en noir, antenne raccourcie (retour sur Carter) pour ressembler à un téléphone. Système d'étalement de spectres par saut de fréquences, donc c'est impossible à intercepter.
Molina : (La regardant, dubitatif.) Comment tu sais ça, toi ?)
Carter : C'est simple, j'en ai eu une en Irak et en Afghanistan.
Molina : (Regarde la photo et fait le tour du bureau.) J'en veux une, moi aussi.
Carter : (Elle le coupe.) Impossible. Le seul moyen de s'en procurer, c'est de les dérober à l'armée. J'ai vérifié auprès des bases de la côte Est. Fort Drum a signalé le vol d'un stock de radios, il y a environ six mois.
Molina : Est-ce qu'ils savent qui a fait le coup ?
Carter : La police militaire a enquêté, cela n'a rien donné. (Hors cadre.) Voilà ce que tu peux faire.(Retour sur Carter.) Vérifie tous les anciens militaires résidents à New York, qui auraient quitté Fort Drum, ces six derniers mois. (Hors cadre.) Je veux dire, après douze braquages, (retour sur Carter), tu dois bien avoir quelques descriptions. (Molina acquiesce.)
 
EXTÉRIEUR - Près d'un parc de jeux - Journée
 
John surveille Joey qui regarde vers un parc où des enfants s'amusent. Une petite fille quitte la balançoire pour aller vers un grillage rejoindre sa mère.
 
Stacy : C'était bien l'école aujourd'hui ?
Amy : Ouais !
Stacy : Viens. (Elle rejoint sa fille, sous les yeux de Joey.)
 
Pendant que Stacy prend sa fille dans les bras, John prend une photo des deux.
 
Reese : Eh Finch, je vous envoie une photo. De toute évidence, l'autre copine de Joey (hors cadre) a une fille.
Finch : (Au téléphone.) Vous croyez qu'il en est le père ?
Reese : (Hors cadre.) Ça se pourrait bien. Vous trouverez facilement le nom (retour sur John) de la gamine si les pare-feux de l'école maternelle "Les beaux jours" ne sont pas trop durs pour vous.
 
Harold, toujours à la bibliothèque, réagit en faisant un rire étouffé.
 

Finch : (Au téléphone.) De votre côté, que diriez-vous de rencontrer Joey, en tête-à-tête ?
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