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Tag 05 sur Series of Interest Nonew10Sujet: Script VF - 1X22 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb
carine79

Réponses: 1
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Rechercher dans: Saison 1   Tag 05 sur Series of Interest I_icon_minipostSujet: Script VF - 1X22 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb    Tag 05 sur Series of Interest I_icon_minitimeDim 19 Juil - 18:18
Finch : On vous surveille. Le gouvernement possède un dispositif secret : une Machine. Elle vous espionne jour et nuit, sans relâche. Je le sais parce que c’est moi qui l’ait créée. Je l’avais conçue pour prévenir des actes de terrorisme, mais la Machine voit tout, tous les crimes impliquant des citoyens ordinaires, tels que vous. Des crimes dont le gouvernement se désintéresse. Alors, j’ai décidé d’agir à sa place. Mais il me fallait un associé, quelqu’un capable d’intervenir sur le terrain. Traqués par les autorités, nous travaillons dans l’ombre, jamais vous ne nous trouverez. Mais victime ou criminel, si votre numéro apparaît, nous, nous vous trouverons.
 
La frise chronologique passe de 2012 à 2009.
 
SÉQUENCE – IFTPlazaSécurité #0516 heures 39 minutes 14 secondes ; 35ème étageSection 89Rangée KCaméra 316 heures 40 minutes 16 secondes
 
Nathan Ingram : (Il traverse une rangée et voit Harold près d’un serveur.) Je pensais que tu l’aurais déjà éteinte.
Finch : Nous devons la leur remettre seulement demain. Je la laisse branchée aussi longtemps que possible.
Nathan Ingram : Harold, le monde a su se passer de ta Machine pendant cinq milliards d’années. Je pense qu’il pourra s’en passer pendant une nuit. (Harold rejoint Nathan près des ordinateurs, défilant des numéros non-pertinents.) Franchement, je serai heureux de me débarrasser de ce truc.
Finch : Ce truc, comme tu dis, a déjà sauvé un nombre de vies incalculables.
Nathan Ingram : Tu veux parler de vies pertinentes.
Finch : Il fallait bien tracer une frontière.
Nathan Ingram : On est toujours pertinent aux yeux de quelqu’un. Tu le saurais si tu avais dans ta vie quelqu’un à qui tu tiens. (Voyant le regard d’Harold.) Oh, je te demande pardon, c’est vrai. Ce que tu as créé est exceptionnel. Personne d’autre que moi ne pourra jamais te le dire. Et je n’aurais pas aimé à avoir à prendre les décisions que tu as dues prendre. Mais je m’inquiète pour toi. Ça fait sept ans que tu observes la vie des autres, leurs projets, ce qui les relie entre eux. Le moment est peut-être venu pour toi de consacrer du temps à ta propre vie.
Finch : Qui te dit que ce n’est pas déjà fait ?
Nathan Ingram : Je sais que tu aimes avoir des secrets, Harold, mais si tu avais rencontré quelqu’un, je n’aurais pas fini de t’en entendre parler.
Ils se mettent à rire. Harold prend un bout de papier et s’en va. Pendant ce temps, Nathan regarde toujours les écrans.
 
La frise chronologique passe de 2009 à 2012.
 
SÉQUENCES – Espace aérienNord-EstCaméra 210 hures 21 minutes 05 secondes ; Wash Square ParcPorte BCaméra10 heures 21 minutes 08 secondes ; 5ème et BowyCaméra 2310 heures 21 minutes 12 secondes
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
John est toujours en train de surveiller Harold qui s’achète un magasine.
Buraliste : Ça fait un dollar cinquante.
Pendant ce temps, le téléphone de John se met à sonner.
Reese : (Activant son oreillette.) Salut Lionel.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel FuscoJournée
Fusco : Prêt à faire tomber du ripou ?
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Fusco : (Au téléphone.) Simmons doit me faire rencontrer les huiles de la DRH la semaine prochaine.
Reese : Alors, rappelle-moi à ce moment-là, je suis sur une enquête.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel FuscoJournée
Fusco : Une enquête ? (Il se met à rigoler.) Tu espionnes encore ton boss, tu veux dire.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : Tu l’as suivi des semaines entières et tu n’as même pas découvert où il vivait.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel FuscoJournée
Fusco : Préviens-moi quand tu auras une adresse, en attendant, on est ex aequo toi et moi.
Il raccroche et se retourne vers le bureau de Carter où elle se trouve. Elle regarde les photos de trois membres de la DRH, elle regarde Lionel et se met à sourire.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
John surveille Harold qui quitte le kiosque à journaux. Son téléphone se met à sonner, le regarde et s’en va. Il se dirige vers une cabine téléphone et prend le combiné, John le suivant de loin. Il prend son journal et appuie sur l’oreillette pour l’activer, il téléphone à John.
Reese : (Activant son oreillette.) Finch ?
Finch : (Au téléphone.) Il faut que je vous vois, monsieur Reese, nous venons d’avoir un nouveau numéro.
Harold quitte la cabine téléphonique et John, ayant suivi toute la scène, se rend vers la cabine et lève puis raccroche le combiné tout en regardant vers le haut où se trouve vraisemblablement une caméra.
 
SÉQUENCE – 34ème rueTraficCaméra 38410 heures 24 minutes 11 secondes
La Machine a intercepté une conversation entre Gibbons et Henry Peck.
Theodore Gibbons : Nous n’avons jamais eu cette conversation, mais je voulais vous remercier personnellement pour votre travail sur le rapport Dubaï. Si vous n’aviez pas repéré Carlson.
Henry Peck : Carlson ?
Theodore Gibbons : C’était lui l’élément clé de toute l’opération. Vous nous avez sauvés jeune homme.
Henry Peck : Merci monsieur.
 
SÉQUENCES – 8ème avenuePoste 87911 heures 01 minute 08 secondes ; Sud-EstCaméra 1211 heures 01 minute 58 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : (Scotchant la photo de Peck sur la vitre.) Henry Peck, 33 ans. Jamais marié, vit seul à Turtle Bay. (Pendant ce temps, John lit un livre et boit une tasse.) Peck travaille comme analyste financier. (Il accole une autre photo sur la vitre.) En vérité, son travail consiste à sélectionner des titres pour une société d’investissement, Decker North et associés. (Voyant John en train de lire.) Dites donc, est-ce que vous m’écoutez ?
Reese : Analyste financier, je suis captivé.
Finch : On ne peut pas tomber que sur des bébés ou des parrains de la Mafia. Pour l’instant, la seule particularité d’Henry Peck, c’est son degré inhabituel de prudence en matière de sécurité. Je n’ai pas pu hacker sa messagerie, pas plus que son e-mail ou n’importe quel autre compte on-line.
Reese : (Refermant son livre.) Secret et solitaire, c’est votre double, Finch. Comment avez-vous eu son numéro ?
Finch : Je vous rappelle John qu’il y a cette Machine.
Reese : Ouais. Mais vous ne l’avez pas reçu ici. (Se levant.) Non, ce serait un peu trop évident. (Il s’approche d’Harold.) Il est temps que vous me disiez comment la Machine communique avec vous.
Finch : Pourquoi ?
Reese : Sans vouloir être brutal, vous ne souhaiteriez pas que je continue si jamais il vous arrivait quelque chose ? (Pendant ce temps, Harold regarde le coin du livre.)
Finch : Si jamais il m’arrive quelque chose, j’ai… un plan de secours.
Reese : Vous serez bien obligé tôt ou tard de vendre la mèche, vous le savez ?
Finch : À vendre la mèche, on risque de tout faire sauter.
 
SÉQUENCES – NYPD Cruiser227BRear13 heures 12 minutes 06 secondes ; XTownTraficCaméra 3513 heures 12 minutes 08 secondes
EXTÉRIEUR – Sur un toitJournée
John est en train de surveiller Henry Peck, qui travaille sur un dossier, avec son appareil photo.
Reese : Tout ce que risque Henry Peck, c’est de se blesser avec un trombone.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Reese : (Au téléphone.) Est-ce que par hasard vous avez trouvé d’autres infos ?
Finch : (Tapant sur son clavier, tentant de hacker la société de Peck.) Par hasard n’est pas le mot. Sa société a un pare-feu plus puissant que celui de Peck.
 
EXTÉRIEUR – Sur un toitJournée
Reese : Moi c’est pareil, j’ai son bureau en visuel, (il prend son téléphone) mais impossible de capter leur réseau Wi-Fi ou GSM. (Sur son téléphone, il est noté qu’il n’a pas de signal.)
Finch : (Au téléphone ; pendant que Peck range un dossier dans son sac.) Les bureaux se trouvent dans l’immeuble de IQZ Telecom.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Les sociétés d’investissements recherchent la proximité de hubs numériques, ça leur permettent de gagner quelques picosecondes sur les passages…
 
EXTÉRIEUR – Sur un toitJournée
Finch : (Au téléphone ; pendant que Peck quitte son bureau.) …d’ordre. Si vous ne captez aucun signal, c’est sûrement dû à des interférences avec des antennes d’IQZ.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Henry Peck sort de l’immeuble d’où il travaille et s’en va dans la rue, pendant ce temps, John met un mouchard dans sa veste.
Reese : (Activant son oreillette.) Je n’ai pas pu le pirater à distance, alors, je l’ai fait à l’ancienne. Un bon vieux mouchard.
Henry Peck : Alicia, c’est Henry Peck, à nouveau. Euh, il faut vraiment qu’on discute tous les deux merci de me rappeler (John écoutant la conversation) on verra où on peut se retrouver.
Reese : Alicia.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Reese : (Au téléphone.) Qui est Alicia ? Une ex-copine…
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : Ou peut-être une fille qui l’intéresse.
Femme : (Se dirigeant vers Henry.) Monsieur Peck, vous n’avez pas vidé votre téléphone.
Reese : Ah, il doit effacer la mémoire de son portable.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : C’est une pratique courante pour les responsables d’entreprise en voyage mais je ne savais pas que ça se faisait ici.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Henry Peck : (Via le micro.) Désolé, je devais avoir la tête ailleurs.
Femme : Vous travaillez trop.
Henry Peck : Ouais.
Femme : On est quelques-uns à boire un verre, si ça vous dit de venir ?
 
SÉQUENCE – Entrée 2Section Caméra A13 heures 23 minutes 20 secondes ; CouloirCaméra A13 heures 23 minutes 24 secondes
Reese : J’ai besoin de savoir ce qu’il se passe dans ces bureaux. Et vu que je ne capte rien de l’extérieur, je vais devoir user de mon charme pour entrer.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Decker North et associésJournée
Secrétaire : (Voyant John essayer de rejoindre Henry.) Vous désirez, monsieur ?
Reese : (Il se tourne vers le bureau de la standardiste.) Euh, bonjour, John Rooney, gestionnaire d’actifs. J’ai rendez avec… (il sort son téléphone)
Finch : (Au téléphone.) Thomas Browster, analyste.
Reese : Thomas Browster. Je suis un peu en avance.
La secrétaire regarde sur son ordinateur pendant qu’Henry Peck entre dans le bureau.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : On a plus de signal du mouchard.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Decker North et associésJournée
Secrétaire : Le rendez-vous ne figure nulle part, je regrette, mais personne ne peut entrer sans rendez-vous. (Prenant une arme.) Vous devriez peut-être convenir d’une autre date.
Reese : Peut-être, oui. (Il s’en va.)
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Voilà qui m’étonne, monsieur Reese.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Decker North et associésJournée
Finch : (Au téléphone.) Cette charmante jeune femme semble être restée insensible à votre charme.
Reese : (Activant son oreillette.) La charmante jeune femme avait un 45 sous son bureau et il était braqué sur moi.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Reese : (Au téléphone.) Il faut passer un vigile…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Decker North et associésJournée
Reese :…et une serrure à combinaison pour accéder au bureau.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Reese : (Au téléphone.) Ce n’est pas une société d’investissements, c’est un Scif.
Finch : (Regardant sur une page sur Internet.) Un centre de cloisonnement d’informations sensibles. Une installation secrète du gouvernement conçu pour protéger des données top-secret.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Decker North et associésJournée
Reese : Et Peck n’a jamais été analyste financier. C’est un nock, un espion si vous préférez.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Et vous qui le preniez pour un homme ennuyeux.
Reese : (Au téléphone.) On fait comment pour espionner un espion ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Decker North et associésJournée
Finch : (Hors cadre ; pendant qu’il pose le carton d’une cafetière, un homme amène toute une cargaison et fait signer le bon à la secrétaire. Harold branche des fils dans un boîtier électrique en mettant un émetteur et la femme installe la cafetière dans le bureau où se trouve Peck et la branche.) Je pense avoir trouvé la solution pour nous infiltrer. Les bureaux de Peck sont conçus pour bloquer les signaux sans fil. Il n’y a plus qu’à utiliser une bonne vieille connexion filaire. Et vue que tous les bureaux du monde tournent à la caféine, il suffit de cacher un micro et une caméra dans une cafetière flambant neuve, de faire en sorte que les données circulent via les circuits électriques et d’attendre qu’elle branche la machine. (Une caméra scrute tout ce qui passe dans le bureau.)
Homme : Je vais vous le faire réécouter.
 
INTÉRIEUR – Dans un fourgonJournée
Reese : Ça y est, on a un signal.
Harold enlève son casque et le jette dans un container.
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau du ScifJournée
Henry Peck : Ça, c’est la voix d’Hassan Ben Amir. Je la connais bien, je l’ai entendue tous les jours à Fort…
 
INTÉRIEUR – Dans un fourgonJournée
Henry Peck : (Via le micro.) …Meade. Ben Amir est l’un des plus gros…
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau du ScifJournée
Henry Peck : … banquiers du terrorisme au Moyen-Orient. S’il contacte New York, il faut être extrêmement vigilant.
 
INTÉRIEUR – Dans un fourgonJournée
Henry Peck : (Via le micro.) Regardez ces interceptions.
Reese : (Pendant qu’Harold monte dans le fourgon.) Peck est analyste de renseignements et un sacré bon analyste d’après ce que j’entends.
Finch : S’ils sont dans cet immeuble, c’est pour pouvoir se connecter directement. C’est une station d’écoute de la NSA.
Reese : Et je crois qu’on a intérêt à écouter.
 
SÉQUENCE – Chargement de fretCaméra B18 heures 01 minutes 11 secondes ; WeathercamNY 318 heures 04 minutes 23 secondes ; 103&BowyNord-EstCaméra – 21 heures 11 minutes 19 secondes ; EntréeSectionCaméra A21 heures 12 minutes 04 secondes
Reese : (Via un micro.) Ça y est, Finch, Peck est rentré chez lui. On va voir ce que notre espion fait de ses nuits. Mais visiblement…
 
INTÉRIEUR – Dans un appartementSoirée
Reese : (Pendant qu’il prend des photos de Peck en train de manger.) …pas grand-chose.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : Tout le monde n’a pas une vie sociale trépidante, monsieur Reese. Certains d’entre nous trouvent une interaction humaine difficile.
 
INTÉRIEUR – Dans un appartementSoirée
Reese : Ça aiderait peut-être si vous parliez d’autre chose que d’ « interaction…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Reese : (Au téléphone.)…humaine ». (Il regarde toujours Peck avec son appareil photo.) Il travaille nuit et jour. Pas de famille, pas d’amis.
 
INTÉRIEUR – Dans un appartementSoirée
Reese : Le pauvre homme n’a pas vraiment de vie, on dirait.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : S’il y a deux personnes mal placées pour le juger, c’est bien nous, nous qui sommes morts aux yeux du monde.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement d’Henry PeckSoirée
Homme : (Derrière la porte ; Peck, entendant frapper, arrête d’écrire et se dirige vers la porte d’entrée.) Monsieur Peck, vous êtes là ? Monsieur Peck ?
Henry Peck : (Ouvrant la porte.) Oui, monsieur Chen.
Policier : Nous avons une plainte de votre propriétaire. Vous permettez qu’on jette un œil, monsieur ?
 
INTÉRIEUR – Dans un appartementSoirée
Henry Peck : Une plainte à quel sujet ?
Reese : (Regardant la scène.) C’est la question que je me posais.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement d’Henry PeckSoirée
Policier : Votre détecteur de fumée a eu un problème aujourd’hui. Monsieur Chen est monté pour le réparer, et il a vu ça (il prend un sachet de drogue), Adderail, ce n’est plus considéré comme un délit.
Henry Peck : Quoi ? Non, mais ce n’est pas à moi.
Policier : Vous allez nous expliquer ça au poste.
 
INTÉRIEUR – Dans un appartementSoirée
Policier : (Via un micro.) Allez, venez.
Henry Peck : (Via un micro.) Non, mais attendez, laissez-moi d’abord une chance de vous l’expliquer ici.
Reese : (Regardant l’arrestation de Peck.) Eh bien, Finch, on dirait que la vie de Peck est devenue un peu plus palpitante. (Un bruit sourd se fait entendre.)
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Reese : Finch ?
Finch : Un larsen qui vient du micro. Il doit y avoir autre chose sur le canal. (Travaillant sur son ordinateur.) Je vais tenter de nettoyer le son. C’est le même signal.
 
INTÉRIEUR – Dans un appartementSoirée
Finch : (Au téléphone.) Il y a un autre micro, quelqu’un d’autre l’espionne.
Reese : (Voyant sortir un homme.) Oui, et je crois que je viens de le repéré.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rue - Soirée
John sort de l’appartement et commence à suivre l’homme mais passant devant un camion, l’inconnu disparaît et John perd sa trace.
Reese : Quelqu’un a dû planquer la drogue chez lui. Je crois que Peck a été piégé. Reste à savoir pourquoi.
 
SÉQUENCE – Sud-EstCaméra 138 heures 57 minutes 18 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
John, pendant que son téléphone se met à sonner, regarde des magazines qui se trouvent dans la bibliothèque, il y a plusieurs exemplaires de la même édition.
Reese : Ça vous arrive d’acheter 20 exemplaires du même magazine…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de CarterMatinée
Reese : (Au téléphone.) …Carter ?
Carter : Pardon ?
Reese : (Au téléphone.) Non, oubliez.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Reese : Vous avez du nouveau ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de CarterMatinée
Carter : Peck a payé sa caution, il est sorti il y a une heure.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Carter : (Au téléphone.) J’ai récolté tout ce que j’ai pu sur lui, c’est-à-dire pas grand-chose. (Pendant que John regarde un gobelet où il est noté « vert Sencha ».) Une seule condamnation à son actif, et il a obtenu qu’elle soit rayée de son casier.
Reese : (Écrivant sur un bout de papier.) Ça avait un rapport avec la drogue ?
Carter : (Au téléphone.) Pas du tout. C’était pour excès de vitesse.
Reese : Il s’est donné tout ce mal pour un excès de vitesse.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de CarterMatinée
Carter : Ouais, c’était une question de principe. (Feuilletant un dossier.) C’est en tout cas, c’est ce qu’on peut lire dans le mémo ultra détaillé de 78 pages que Peck a fait parvenir au juge.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Reese : (Jetant le gobelet.) Eh bien, une telle ténacité, ça force le respect.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de CarterMatinée
Reese : (Au téléphone.) Merci Carter.
Carter : De rien. (Elle raccroche.)
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : (Arrivant dans la bibliothèque, un gobelet à la main.) Peck n’est pas toxicomane, on a bien déposé la drogue chez lui. J’ai fait une visite au un bar à vin qui se trouve en face de son bureau, (il regarde vers le poste de travail pour obliger John à laisser la place, ce qu’il fait), j’ai fait mon numéro de charme à leur réseau Wi-Fi, et voilà ce que j’ai téléchargé. Une vidéo d’un homme qui pénètre par effraction dans son appartement.
 
SÉQUENCE – Caméra 214 heures 14 minutes 14 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Reese : (Voyant l’homme entrant dans l’immeuble.) Je suis quasi-sûr qu’il s’agit du même type qu’hier soir. Je ne sais pas qui ça peut être, mais il est efficace.
Finch : (Scotchant une photo de l’homme.) Si quelqu’un veut faire tomber Henry Peck, il faut découvrir pourquoi.
Reese : Tant qu’on ne sait pas qui l’a pris pour cible, je garde un œil sur notre analyste.
 
SÉQUENCE – Angle de la 27ème et BroadwayNord-OuestCaméra 39 heures 09 minutes 13 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Decker North et associésBureau d’Henry PeckMatinée
Johnson : Henry, il faut qu’on parle. Nous savons pour l’arrestation. Cette affaire de drogue.
Henry Peck : Il n’y a aucune affaire de drogue.
 
INTÉRIEUR – Dans un fourgonMatinée
Johnson : En application du décret 13526, votre habilitation de sécurité…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Decker North et associésBureau d’Henry PeckMatinée
Johnson : …vous ait retiré en attendant l’enquête. Vous êtes mis en congé administratif avec prise d’effet immédiate.
Henry Peck : Monsieur, vous…
Johnson : Vous devez partir, Henry. À compter de cet instant, vous ne travaillez plus pour la NSA.
Henry Peck : (En se levant.) Ça fait sept ans que je travaille ici et la drogue la plus forte que j’ai prise, c’était de l’aspirine. Il se passe autre chose, on essaye de me piéger.
Johnson : Si vous prétendez être victime d’un complot, je peux le faire figurer sur votre dossier. Mais ça pourrait vous faire passer pour un instable. Il prend son sac et sort de son bureau et se dirige vers la sortie, en passant par la caméra de la cafetière.
 
INTÉRIEUR – Dans un fourgonMatinée
Reese : Remettez en cause l’autorité et on vous traitera de fou. On l’a contraint à partir.
Finch : (Au téléphone.) Je ne sais pas pour vous, monsieur Reese, mais moi, je voudrais vraiment comprendre pourquoi.
 
SÉQUENCE – Zone de chargement 2Section Caméra 19 heures 34 minutes 18 secondes
Henry Peck : (Via le micro.) Pardon d’appeler sans cesse mais c’est vraiment important.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Henry Peck : (Au téléphone.) Je dois de toute urgence parler à Ted Gibbons. Ma… (La communication a été coupée.) Allô ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Reese : (Au téléphone.) Ce nom vous dit quelque chose, Finch ?
Finch : (Regardant la page où se trouve la biographie de Gibbons sur le site de la NSA.) Theodore Gibbons, directeur adjoint de la NSA.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : (Surveillant Peck se trouvant sur le trottoir d’en face.) Il court-circuite son patron, et il tape très haut. Je ne sais pas à quoi il est mêlé mais c’est du lourd.
Henry Peck : En voyage à l’étranger, vous êtes sûr ?
 
SÉQUENCE – Zone de chargement 2Section Caméra 19 heures 34 minutes 26 secondes
Henry Peck : (Via le micro.) Parce qu’au QG, on m’a dit qu’il était en réunion. Non, je vous en prie…
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Henry Peck:… Je ne fais que poser des questions qu’un analyste consciencieux doit sav… (La communication est encore coupée.) Allô ? Allô ?
Finch : On veut détruire la vie d’Henry Peck parce qu’il a posé certaines questions.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Mais lesquelles ?
 
EXTÉRIEUR – Près de l’appartement d’Henry PeckMatinée
Reese : Finch, est-ce que la caméra de surveillance de l’entrée fonctionnait hier soir ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Oui, pourquoi ?
 
EXTÉRIEUR – Près de l’appartement d’Henry PeckMatinée
Reese : Parce qu’on l’attend dans son appartement.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement d’Henry PeckMatinée
Henry Peck, arrivant dans son appartement, marche sur des comprimés posés au sol. Il y a une bouteille sur une table.
Henry Peck : C’est quoi ça ? (Il est attaqué par un homme le prenant par derrière, il le prend par le cou et se retourne lorsqu’arrive John. L’inconnu doit relâcher Peck, qui s’enfuit, pendant que John et lui se lancent dans une bagarre.)
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Monsieur Reese, tout va…
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement d’Henry PeckMatinée
Finch : (Au téléphone.)…bien ? (Les deux hommes se retrouvent projetés au sol.)
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : On dirait bien que non. (Il s’en va.)
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement d’Henry PeckMatinée
Pendant ce temps, la bagarre continue et l’homme tente d’étrangler John, qui arrive à se dégager. La bagarre reprend de plus belle jusqu’à ce que l’inconnu le projette contre l’armoire vitrée, John s’écroule et l’homme arrive à s’enfuir.
 
EXTÉRIEUR – Près de l’appartement d’Henry Peck - Matinée
John sort de l’appartement et va à l’extérieur et voit un véhicule noir partir en trombe.
Reese : Finch, je sais reconnaître un tueur à la solde du gouvernement. On ne veut pas simplement virer notre homme, quelqu’un à Washington veut sa mort.
 
SÉQUENCE – 3ème avenuePoste 39111 heures 17 minutes 53 secondes ; NYPD CruiserCaméra684CRear11 heures 15 minutes 09 secondes ; Dock de fretCaméra C11 heures 15 minutes 13 secondes
Finch : (Via un micro.) Il va falloir d’autant plus le protéger, il ne doit pas être bien loin. Je vais le localiser grâce au mouchard.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Harold sort de la voiture et grâce au mouchard, il le traque avec l’aide de son téléphone. Il l’a en visuel.
Jeune femme : (Au téléphone.) Allô ?
Henry Peck : Je voudrais parler à Ted Gibbons, s’il vous plaît.
Jeune femme : (Au téléphone.) Euh, je vous le passe.
Theodore Gibbons : (Au téléphone.) Allô ?
Henry Peck : Monsieur le directeur adjoint, je m’appelle Henry Peck, je travaille pour vous.
Theodore Gibbons : (Au téléphone.) C’est le portable de ma fille, comment avez-vous eu ce  numéro ?
Henry Peck : Je vous demande pardon, monsieur, mais on vient de tenter de me tuer.
Theodore Gibbons : (Au téléphone.) Comment ?
Henry Peck : (Via le téléphone d’Harold.) Il y a trois semaines, vous m’avez appelé pour me féliciter de façon non-officiel pour un rapport que j’avais transmis et qui avait conduit à une grosse prise d’arrestation d’un dénommé Carlson sauf que je n’ai jamais entendu parler de lui.
Theodore Gibbons : (Au téléphone.) Mais son nom figurait dans votre rapport.
Henry Peck : Mais ce n’est pas moi qui l’y est mis. Je ne sais pas qui l’a glissé dans le rapport mais c’est grâce à ce nom-là qu’on a pu déjouer une attaque terroriste majeure. (Harold baisse son téléphone, comprenant de quoi il retourne et le remet à l’oreille.) J’ai juste essayé de comprendre, et depuis on m’a arrêté, on m’a renvoyé du bureau et on a tenté de me tuer. Je veux savoir pourquoi.
Theodore Gibbons : (Au téléphone.) Ne m’appelez plus jamais. (La communication est coupée.)
Henry s’arrête puis se remet à marcher et Harold, qui a compris, s’arrête en plein milieu d’un passage clouté.
Reese : Du nouveau, Finch.
Finch : Je sais qui veut l’éliminer et aussi pourquoi. Je sais maintenant sur quoi portaient ces questions. On veut le tuer à cause de moi. Peck ne le sait pas mais il a posé des questions sur la Machine.
Tag 05 sur Series of Interest Nonew10Sujet: Script VF - 1X11 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb
carine79

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Rechercher dans: Saison 1   Tag 05 sur Series of Interest I_icon_minipostSujet: Script VF - 1X11 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb    Tag 05 sur Series of Interest I_icon_minitimeDim 19 Juil - 6:37
Finch : On vous surveille. Le gouvernement possède un dispositif secret : une Machine. Elle vous espionne jour et nuit, sans relâche. Je le sais parce que c’est moi qui l’ai créée. Je l’avais conçue pour prévenir des actes de terrorisme, mais la Machine voit tout. Tous les crimes impliquant des citoyens ordinaires, tels que vous. Des crimes dont le gouvernement se désintéresse. Alors, j’ai décidé d’agir à sa place. Mais il me fallait un associé, quelqu’un capable d’intervenir sur le terrain. Traqués par les autorités, nous travaillons dans l’ombre. Jamais vous ne nous trouverez. Mais victime ou criminel, si votre numéro apparaît, nous, nous vous trouverons.
 
SÉQUENCES – Toit du parkingZone NordCaméra 0220 heures 49 minutes 24 secondes ; Toit du parkingZone NordCaméra 1120 heures 50 minutes 13 secondes ; Toit du parkingZone NordCaméra 0920 heures 50 minutes 20 secondes ; Bord du parkingCaméra C23 heures 18 minutes 16 secondes
Evans : J’ai Reese en vue, coupez les caméras.
Snow : Il est temps de rentrer John, tout est pardonné.
Reese : Tu sais bien que jamais je ne rentrerai.
Pendant que les caméras sont désactivées, John se fait tirer dessus et riposte.
 
INTÉRIEUR – Bâtiment de la médecine médico-légaleNuit
Harold amène John, dans un brancard, à la médecine médico-légale afin de le faire soigner. Il demande à un médecin présent de le faire.
Médecin : (Voyant le brancard.) C’est le 3ème ce soir, cela doit être la pleine lune.
Finch : (Découvrant John, le médecin est surpris de le voir blessé.) Vous êtes Farouk Madani, vous étiez le meilleur chirurgien de Najaf. Vous ne pouvez pas vous payer de licence parce que vous envoyez tout votre argent à votre famille. (Déposant de l’argent sur la table.) Remettez-le sur pied, ne posez pas de question et votre avenir sera assuré. (Le médecin s’exécute.)
 
SÉQUENCES – Vue de la merPoste 4807 heures 30 minutes 30 secondes ; Angle de la 78ème et BroadwayNord-EstCaméra 027 heures 38 minutes 30 secondes ; EntréeCaméra de la sécurité7 heures 43 minutes 23 secondes
EXTÉRIEUR – Près de la maison de CarterMatinée
Joss descend des escaliers et s’aperçoit qu’il y a deux hommes postés sur le trottoir d’en face, mais également un camion suspect. Elle s’y rend et frappe dessus plusieurs fois.
Carter : Police, sortez de là. (Insistant, elle frappe de nouveau.) J’ai dit police, maintenant sortez.
Snow : (Se trouvant derrière elle.) Il y a un problème, lieutenant ?
Carter : (Se tournant, elle va le rejoindre.) J’espère que vous êtes plus discrets avec les terroristes.
Snow : C’est un bel immeuble, vous sortez combien de temps ?
Carter : Je comprends. Vous ne cherchez pas à être discrets, c’est moi qui me trompe.
Snow : Vous êtes la seule personne à avoir été en contact avec notre homme.
Carter : Si j’ai des nouvelles, je vous en ferai part mais tout ce cirque, ce n’est pas nécessaire.
Snow : Vraiment ? Je suis très étonné qu’il ait pu nous échapper. Je ne comprends pas comment il a fait.
Carter : Cette affaire ne me concerne plus, (commençant à s’en aller) alors, amusez-vous bien.
Snow : (Pendant que Joss se retourne.) Ça ne m’amuse pas plus que vous, Carter. On peut avoir des surprises à surveiller quelqu’un jour et nuit. Ça peut briser des carrières, des familles.
Carter : Menacer un membre de la police, c’est contre la loi, monsieur Snow.
Snow : Tout comme mentir à un agent fédéral. On se reverra. (Il s’en va.)
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de CarterJournée
Joss arrive dans les locaux de la police et va rejoindre son bureau. Énervée, elle enlève son manteau et le pose sur le bord de la chaise. Ne sachant pas quoi faire, elle souffle mais voyant son écran d’ordinateur où se trouve une fenêtre pour se connecter, elle regarde vers le bureau de son collègue Fusco, qui n’est pas là. Elle s’y rend.
Carter : (S’asseyant, elle regarde autour d’elle.) Alors, où pourrait-il cacher son… (Elle regarde dans le tiroir et voit un post-it où se trouve le mot de passe. Elle le tape sur le clavier et voit les images des caméras de vidéosurveillance lors du braquage des scellés. Elle fait un zoom sur une image où se trouve Harold parlant à John. En outre, on voit le nom du témoin, Norman Burdett, l’un des alias d’Harold.) Ce type est son associé et ça fait des semaines que j’ai son numéro de portable. (Elle appelle au numéro indiqué sur l’image.)
Voix : Le numéro que vous demandez n’est pas en service actuellement. Nous…
Carter coupe la communication et tape un autre numéro. Pendant ce temps, Lionel arrive.
Fusco : Tu n’as qu’à rédiger mes rapports, tant que t’y es.
Carter : (Levant le doigt vers Lionel pour qu’il attende.) Oui, lieutenant Carter de la police de New York, j’ai besoin de renseignements sur un portable qui n’est plus en service. Oui. Le nom est Burdett Norman ; 917-555-0131.
Fusco : (Regardant l’image.) Qui c’est ce type ?
Carter : C’est ce que j’essaie de savoir.
SÉQUENCE – BoxCaméra 048 heures 12 minutes 40 secondes
 
La frise chronologique passe de 2012 à 2005.
SÉQUENCE – ParcSection 28Caméra F – 12 heures 05 minutes 00 seconde
EXTÉRIEUR – Dans un parcJournée
Harold est en train de courir lorsqu’il s’arrête près d’un arbre. Il regarde vers un homme et une femme en train de discuter. Il met une oreillette.
Nathan Ingram : (Via un micro.) Je croyais que seul votre patron était autant entouré.
Alicia Corwin : (Via un micro.) Désolée pour toutes ces précautions.
Nathan Ingram : Alors, qu’est-ce qui vous amène de Washington ?
Alicia Corwin : Vous.
Nathan Ingram : Je suis très flatté, Alicia.
Alicia Corwin : Il n’y a pas de quoi. Mes collègues veulent des réponses. Votre entreprise a été alimentée par la NSA pendant trois ans.
Nathan Ingram : Pas mon entreprise. Juste moi.
Alicia Crowin : Si le Congrès venait à savoir que vous construisez cette Machine, que vous accédez librement à toutes les données que nous rassemblons sur les citoyens américains, non seulement vous fermeriez boutique mais, en plus vous iriez en prison.
Nathan Ingram : Est-ce qu’ils nous laisseraient partager la même cellule.
Alicia Corwin : Il nous faut des progrès, Nathan, sinon on débranche tout. (Recevant un bout de papier de Nathan.) Qu’est-ce que c’est ?
Nathan Ingram : Un progrès.
Alicia Corwin : (Regardant le papier où sont notés des chiffres.) Neuf chiffres.
Nathan Ingram : Le renseignement, c’est votre domaine. Vous allez trouver.
Alicia s’en va.
 
SÉQUENCES – ParcSection 27Caméra C12 heures 06 minutes 07 secondes ; ParcSection 24Caméra A12 heures 08 minutes 15 secondes
Nathan et Harold se retrouvent et on un carré jaune autour d’eux.
Nathan Ingram : Un jour, j’aimerai que ce soit toi qui aille la rencontrer pendant que je serai tapi dans l’ombre.
EXTÉRIEUR – Dans un parc - Journée
Finch : Tu ne saurais pas être discret.
Nathan Ingram : Ce numéro qu’on lui a donnée, pourvu que ça fonctionne.
Finch : Ça fonctionnera.
Nathan Ingram : Comment ?
Finch : Je ne sais pas trop pourquoi, mais la Machine est fiable.
 
SÉQUENCE – ParcSection 24Caméra A12 heures minutes 34 secondes
Finch : Aie un peu confiance.
Nathan Ingram : En toi ou en la Machine ?
 
La frise repasse de 2005 à 2012
 
SÉQUENCES – Haut du toit(W)08 heures 20 minutes 54 secondes ; Sud-EstCaméra 1208 heures 20 minutes 57 secondes ; Entrée du parc - #2808 heures 21 minutes 01 seconde
La Machine tente de retrouver son atout, c’est-à-dire John, dans un bâtiment, elle le retrouve grâce aux caméras, il se trouve dans un appartement.
Trask : Entrez, monsieur Hayes.
INTÉRIEUR – Dans un appartementJournée
Trask : C’est ici. Attention où vous mettez les pieds. (Voyant John en fauteuil roulant.) Ah, excusez-moi, c’est stupide. C’est une sorte de tique du langage, ne le prenez pas mal. Il y a des rampes d’accès un peu partout et si vous avez besoin d’aide…
Reese : (Entrant dans l’appartement, il regarde autour de lui.) Je serai sur pied dans quelques jours.
Trask : Bon, mais en cas de souci, appelez-moi. Je suis le concierge, je m’appelle Trask. Je ne vous l’avais pas déjà dit, ça ?
Reese : Si, deux fois.
Trask : Ah, je me fais vieux, je radote. Il n’y a pas si longtemps pourtant, je faisais la fête jusqu’à l’aube à Miami. J’ai eu jusqu’à six boîtes de nuit là-bas. J’avais un manoir à Coral Gables, un tigre blanc du Bengale. J’ai dû tout arrêter pour raison de santé. Mais parlons de vous, vous êtes de quel coin ? Vous faites quoi ? Qu’est-ce qu’il vous est arrivé ?
Reese : (Se retournant.) J’ai eu une dure soirée.
Trask : (Se rapprochant de John.) Voilà les clés. En cas de besoin, mon numéro est sur le porte-clés. Mon nom, non… c’est bon.
Il quitte l’appartement et c’est à ce moment-là qu’Harold arrive.
Finch : Cela vous convient-il, monsieur Reese ? (Il enlève son manteau.)
Reese : Bel endroit. (Il se retourne.) Ça me gêne que vous vous soyez donné autant de mal.
Finch : Ne vous en faites pas. Je pensais que vous étiez fatigué des hôtels et, dans l’état où vous êtes, je me suis dit qu’un hébergement offrant un peu de discrétion s’imposait.
Reese : Où est notre ami Snow ?
Finch : Il se préoccupe du lieutenant Carter en ce moment.
Reese : Et elle va bien ?
Finch : Ne croyez pas que je ne partage pas votre inquiétude pour celle qui a voulu vous livrer à la CIA mais…
Reese : Elle nous a laissés filer, alors. Je vous demande de veiller sur elle pour moi, le temps que je me repose.
Finch : À ce propos…
Reese : Je ne suis pas ici pour me reposer ?
Finch : J’ai bien peur que la Machine n’attende pas.
Reese : Alors, qui est le prochain numéro sur la liste ?
Finch : Il sort d’ici.
Reese : Le concierge ?
 
EXTÉRIEUR – Dans le jardin de la résidenceJournée
Trask est en train de tailler des fleurs d’un jardin.
Trask : (À un résident.) Monsieur James, j’ai reçu votre pomme de douche.
James : Ah, merci.
Trask : Vous allez bien, madame Park ?
Madame Park : Très bien, merci.
Trask : N’abuse pas du téléphone, Aaron, c’est mauvais pour le cerveau.
Aaron : Non, merci Ernie.
Trask : Lily, le cordon bleu qui a de si jolis yeux.
Lily : Merci Ernie. Vous avez trouvé ça tout seul ?
Finch : (Hors cadre.) Trask, Ernest, 51 ans. Né en Floride
 
INTÉRIEUR – Dans un appartementJournée
Finch : À Goodland, 394 habitants. (Regardant par la fenêtre.) Il est rare que ce genre de bourgade soit un modèle de précision en matière d’archives. Mais j’y ai retrouvé son dossier scolaire.
Reese : Mais pour le reste, pas de tigre blanc, pas de manoir et pas de boîtes de nuit.
Finch : Monsieur Trask semble avoir beaucoup d’imagination. Vous n’avez pris aucun bagage.
Reese : (Montrant son arme.) Je voyage léger. Une idée sur le type de menace ?
Finch : Non, aucune. Il est concierge depuis 14 ans. Il habite sur son lieu de travail. Donc, si Trask doit être impliqué dans quoi que ce soit, cela se produira sûrement ici.
Reese : (Se retournant.) Combien de personnes vivent ici ?
Finch : 241.
Reese : Cela fait donc autant de suspects.
Finch : Oui ou tout simplement un. J’ai pris la liberté de consulter les factures téléphoniques en ligne de Trask. Il a appelé trois prêteurs sur gages la semaine dernière, du genre spécialisé dans la vente confidentielle d’armes de poing en dehors du circuit légal. Trask pourrait avoir l’intention de tuer quelqu’un.
Vue sur Trask en train de tailler des roses.
 
SÉQUENCE ­– Precinct ParkingCaméra 0314 heures 58 minutes 05 secondes
EXTÉRIEUR – Dans une rueJournée
Snow s’approche de la camionnette qui lui sert de planque de surveillance.
Evans : Eh bien, et moi alors ?
Snow : Le café, ça se mérite. Je t’avais servi Reese sur un plateau et tu l’as raté.
Evans : Je ne tirais pas pour le tuer. Tu avais dit que tu voulais l’interroger sur ce qui s’était passé à Ordos.
Snow : J’avais dit si possible, ce n’était pas une priorité. (Regardant vers l’ordinateur où se trouve les images de Carter à son bureau.) Qu’est-ce qu’elle fabrique ?
Evans : Apparemment, elle s’occupe de la paperasserie. Elle ne se sert ni de l’ordi, ni du téléphone.
Snow : Et Reese ?
Evans : On vérifie tous les hôpitaux, les cliniques, les morgues dans un rayon de 500 kilomètres. Si quelqu’un l’a soigné, on repérera sa piste.
 
INTÉRIEUR – Dans un appartementJournée
Finch : J’espère que ça ne vous dérange pas mais, en plus du matériel informatique (montrant quelques livres), je vous ai apporté un peu de lecture. (Prenant un coussin dans une boîte.) Ainsi qu’un petit cadeau pour votre confort personnel.
Reese : Merci.
Finch : Vous voulez l’essayer ?
Reese : Non, non, je me sens très bien.
Finch : (Rangeant le coussin.) Vous me remercierez plus tard.
Reese : À première vue, Trask a l’air d’être inoffensif, mais faut pas s’y fier. S’il a acheté une arme, je suis curieux de savoir pourquoi.
Finch : (Branchant des câbles.) Il n’y a pas 36 moyens.
Reese : (Regardant l’écran d’ordinateur.) On va pirater son réseau Wi-Fi ?
Finch : (S’asseyant à une table sur laquelle se trouve un ordinateur.) Le sien et tous les autres. Si la menace est dans cet immeuble, il faut qu’on connaisse nos voisins.
Reese : Vous êtes déjà sur 16 réseaux ?
Finch : En général, quand un fournisseur installe le Wi-Fi, le numéro de téléphone sert de mot de passe et la plupart des gens ne le changent pas. Pour les autres, ça ne prendra qu’une minute de plus. (Les caméras de vidéosurveillance sont en place, on voit les images des différents endroits de l’immeuble.) Une fois connecté, on a accès à toutes les images transmises par les web-cam, les systèmes de vidéosurveillance privée, et les ordinateurs portables branchés sur le réseau.
Reese : Tout comme la Machine.
Finch : En quelque sorte. À la différence près que la Machine voit tout dans le monde entier.
Reese : (Voyant Lily avec un autre homme sur une image de la caméra de vidéosurveillance.) Tiens, Lily le cordon bleu sort avec Rick, le type dans l’appartement avec terrasse.
Finch : Hmm.
Reese : (Regardant une autre image.) Quant à Amber du 714, elle est… elle est en pleine forme.
Finch : Je ne pense pas que ce soit ce qui a alerté la Machine. (Une tasse à la main, il regarde sur le côté.)
Reese : (Prenant des photos d’un homme et d’une femme qui fait montrer que sa boîte est vide.) J’ai peut-être une piste. Doug Stanley, l’agent de sécurité, il est à la recherche d’un type qui aurait volé des bijoux chez certaines résidentes.
Finch : Alors, peut-être que Trask est le voleur et qu’il a l’intention de tuer Doug pour couvrir ses méfaits.
Reese : Ou alors Trask sait qui est le voleur et a peur d’être tué.
Finch : (En mangeant, il suit toujours les images des caméras.) Là, c’est le propriétaire, Alan Holt. (L’homme discute avec Trask.)
Reese : Il n’a pas l’air de considérer Trask comme un employé modèle. Il est possible que l’employé ait envie de liquider son patron.
 
SÉQUENCES – 22 FBalcon E16 heures 12 minutes 37 secondes ; 27ème étage ; Vue de la rue16 heures 18 minutes 24 secondes
INTÉRIEUR – Dans un appartement - Journée
Finch : (Mettant une photo sur un tableau où s’y trouvent d’autres photos.) Pourquoi la Machine nous a-t-elle donnés son numéro ? Trask est-il menacé ou est-il la source du problème ?
Reese : Ce n’est pas en regardant le mur qu’on trouvera la réponse. Il va falloir aller sur le terrain. (John fait montrer qu’il ne peut pas parce qu’il est en fauteuil roulant, Harold comprend qu’il n’a pas le choix.)
Finch : Je vois.
 
SÉQUENCES – CourCaméra 0316 heures 51 minutes 30 secondes ; Hall ACaméra 01 ; 16 heures 51 minutes 32 secondes ; Escalier 6Caméra 0416 heures 51 minutes 33 secondes
INTÉRIEUR – Dans l’immeubleDans les escaliersJournée
Finch : (Activant son oreillette.) Je suis en position. Faites vite, s’il vous plaît.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement - Journée
Reese : (Au téléphone ; il a provoqué une fuite dans le lavabo en la cassant.) Monsieur Trask, John Hayes du 521, j’ai un petit problème. (Tapant avec le marteau.)
Trask : (Au téléphone.) J’arrive tout de suite.
 
INTÉRIEUR – Dans l’immeubleDans les escaliers - Journée
(Sortant de son appartement, il monte les escaliers.) Décidément, je ne peux jamais être tranquille.
Harold sort de sa cachette et entre dans l’appartement de Trask. Prenant quelque chose de sa poche et le pose.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartementJournée
Finch : (Au téléphone.) J’ai posé les caméras, monsieur Reese. Je commence à fouiller.
Trask : (Tentant de réparer.) La dernière fois que j’ai vu autant de dégâts, c’est quand un ouragan a détruit mon yacht. On dirait que quelqu’un y est allé au marteau. (John se met à sourire.)
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de TraskJournée
Finch : (Continuant de fouiller.) Je ne vois aucune arme. (Ouvrant un tiroir, il sort une boîte de cartouches.) Mais s’il a des cartouches, ce n’est pas pour en faire collection. Alors, sur qui veut-il tirer ?
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartementJournée
Trask : Et bien sûr, je n’ai pas le bon outil. (Se relevant, il commence à partir.) Je reviens tout de suite.
Reese : (Activant son oreillette.) Trask a besoin d’une pince universelle. Il resdescend.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de TraskJournée
Finch : D’accord, une minute.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartementJournée
Reese : (Regardant vers les images de la caméra.) Attention, il arrive, il est déjà dans la cour.
Homme : (Se faisant bousculer par Trask.) Regardez où vous allez, Trask. (Trask continue sa route.)
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de TraskJournée
Reese : (Au téléphone.) Finch.
Finch : (Ayant trouvé des photos de Lily, il les regarde une par une.) Il est obsédé par cette fille. Apparemment, on n’est pas les seuls à épier nos voisins, monsieur Reese.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartementJournée
Reese : Harold, sortez tout de suite de là.
 Harold quitte l’appartement de Trask. Dans le couloir, il se retrouve nez-à-nez avec lui.
 
SÉQUENCES – CourCaméra 0817 heures 14 minutes 21 secondes ; Escaliers 4Caméra 0517 heures 14 minutes 23 secondes
Reese : Finch, vous êtes sorti à temps ? (N’entendant aucune réponse.) Harold.
 
INTÉRIEUR – Dans les escaliersJournée
Trask descend les escaliers et voit que la porte de son appartement a été ouverte. Harold appelle l’ascenseur.
Trask : Mais qu’est-ce que ? (Harold arrive à entrer dans l’ascenseur.) Hé, revenez, qu’est-ce que vous foutez chez moi ?
 
INTÉRIEUR – Dans l’ascenseurJournée
Finch : (Activant son oreillette.) Un coup de main me serait bien utile.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartementJournée
Reese : D’accord, une seconde. (Regardant Trask sur la vidéo.) Il va mettre l’ascenseur hors circuit.
Harold sort in extremis de l’ascenseur avant que ce dernier ne fonctionne plus.
 
INTÉRIEUR – Dans les escaliersJournée
Trask : (Au talkie-walkie.) Sécurité, ici Trask.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartementJournée
Reese : Il monte par l’escalier ouest.
 
INTÉRIEUR – Dans le couloirJournée
Reese : (Au téléphone ; pendant qu’Harold marche rapidement.) Tournez à droite, escalier est…
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartementJournée
Reese : Trois volées de marches et vous serez chez nous. Mais faites vite, il sera à votre étage dans 40 secondes.
 
INTÉRIEUR – Dans le couloirJournée
Finch : J’ai l’impression d’être un rat de laboratoire. Comment vous supportez ça d’habitude ? (Dans le couloir, il trouve l’agent de sécurité.)
Trask : (Au talki-walkie.) Doug, j’ai surpris un cambrioleur. Il sortait de mon appartement.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartementJournée
Reese : (Continuant à regarder les images.) Continuez à avancer. Tout ira bien.
 
INTÉRIEUR – Dans le couloirJournée
Trask : (Au talki-walkie.) 1m75, des lunettes, il boite un peu.
 
INTÉRIEUR – Dans les escaliersJournée
Trask : C’est peut-être le voleur que tu recherche.
INTÉRIEUR – Dans le couloirJournée
Doug : (Voyant Harold continuer son chemin.) Hé. (Harold se retourne, l’homme lui fait signe de le rejoindre.)
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartementJournée
Reese : (Prenant l’ordinateur portable.) Qu’est-ce que cet agent de sécurité faisait dans cet appartement ?
Pendant ce temps, Harold est fouillé par l’agent.
Reese : (Regardant les images où l’on voit Doug en train de voler des bijoux.) Finch, je suis sûr que Doug sait que vous n’êtes pas le voleur.
 
INTÉRIEUR – Dans le couloirJournée
Reese : (Au téléphone.) Puisque c’est lui, je vous en envoie la preuve.
Doug : (Prenant le téléphone d’Harold.) Chouette téléphone.
Finch : Je peux vous montrer quelque chose. (Faisant montrer la vidéo à Doug.)
Trask : (Au talkie-walkie.) Doug, tu es là-haut. Tu l’as intercepté ?
Finch : Soit on appelle la police, soit on oublie mutuellement que nous nous sommes rencontrés.
Trask : (Au talkie-walkie.) Je vais vérifier le premier étage.
Doug : (À Trask.) Il n’est pas au deuxième.
Les deux hommes se séparent.
Finch : Donc, Trask est armé. Il fait une fixation malsaine sur Lily et il vient de me poursuivre sur trois niveaux. Tout porte à croire que la menace vient de lui.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartementJournée
Reese : Je ne sais pas, vous devriez peut-être demander confirmation à la Machine.
 
SÉQUENCE – 2FHall ECaméra 0217 heures 15 minutes 27 secondes
Finch : Vous ne vous lasserez jamais de me taquiner.
 
La frise chronologique passe de 2012 à 2005.
FLASH-BACK
SÉQUENCE – IFTPlazaSécurité #0514 heures 03 minutes 11 secondes
INTÉRIEUR – Dans le bureau de Nathan Ingram - Journée
Harold, fermant la porte derrière lui, commence à courir dans le bureau de Nathan Ingram.
Nathan Ingram : Harold, qu’est-ce qu’il se passe ? (Voyant Harold mettre une clé USB et jetant un gobelet de café sur le clavier de l’ordinateur, ce qu’il fait que le système est détruit.) Mais qu’est-ce que tu…
Finch : On a de la visite.
Deux femmes et un homme arrivent dans le bureau d’Ingram.
Alicia Corwin : Désolée d’arriver à l’improviste.
Nathan Ingram : Ce n’est pas une visite de courtoisie, je suppose.
Une femme dit quelque chose à l’oreille d’Alicia et s’en va.
Nathan Ingram : (Se tournant vers Harold.) Il travaille ici. Même moi il m’arrive d’avoir besoin d’un soutien technique. (Harold s’en va, laissant un stylo sur la table.)
Alicia Corwin : (Scrutée par la caméra située dans le stylo ; elle présente l’homme qui vient d’arriver.) Vous connaissez monsieur Weeks, n’est-ce pas ? Notre directeur adjoint.
Nathan Ingram : (Se tournant vers Weeks.) L’homme qui décide. J’espère que je n’ai pas d’ennui.
Denton Weeks : Les neuf chiffres que vous nous avez donnés, sont ceux du numéro de sécurité sociale d’un certain Gordon Kurzweil. Et il est des notre.
 
INTÉRIEUR – Un bureau de l’IFTJournée
Harold suit la conversation dans une pièce avec son ordinateur.
Denton Weeks : Il est dans le renseignement militaire, classé secret défense. Pendant 20 ans, le FBI n’a rien trouvé à lui reprocher.
SÉQUENCE – Pen cam 8714 heures 04 minutes 53 secondes
La Machine reconnait Nathan Ingram d’où il a un accès autorisé en tant qu’exécutif. Il a un carré jaune autour de sa tête.
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau de Nathan Ingram - Journée
Denton Weeks : On a surveillé Kurzweil pendant deux semaines (montrant une photo) sans résultat. Et au moment où on commençait à croire que vous nous aviez bernés, ça a payé. Le type prend sa voiture
SÉQUENCE – Pen cam 8714 heures 05 minutes 09 secondes
La Machine continue d’identifier les personnes présentes.
Denton Weeks : (Via la reconnaissance vocale.) Il se rend dans un parc à Bethesda où un homme d’affaires syrien laisse tomber son téléphone. Kurzweil le ramasse.
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau de Nathan Ingram - Journée
Denton Weeks : Et en envoyant des SMS codés, il organise la vente au gouvernement iranien de 13 kilos d’uranium enrichi propre à un usage militaire.
Nathan Ingram : Donc, le renseignement était juste.
Denton Weeks : Oui, mais ce que j’aimerai que vous m’expliquiez, c’est comment un programme informatique peut repérer un traître, là où des agents fédéraux ont échoué.
Nathan Ingram : Honnêtement, je n’en sais rien. La Machine donne des renseignements pertinents juste à temps pour écarter toute menace sur la sécurité nationale. Mais les rouages de son système, c’est une boîte noire.
 
SÉQUENCE – Per cam 8714 heures 05 minutes 43 secondes
La Machine reconnait Alicia Corwin mais son accès à celle-ci n’est pas autorisé. Le carré blanc se transforme en carré jaune.
Denton Weeks : (Via la reconnaissance vocale.) Et si nous voulions diriger cette Machine vers une cible particulière ?
 
INTÉRIEUR – Un bureau de l’IFTJournée
Harold qui continue à suivre la discussion.
Nathan Ingram : Pas besoin.
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau de Nathan Ingram - Journée
Nathan Ingram : Elle observe déjà toutes les cibles.
Alicia Corwin : Vous nous demandez d’avoir une confiance quasiment aveugle dans ce projet. Un programme informatique qu’on ne peut ni inspecter, ni contrôler, ni modifier, qui nous nous fournit des renseignements qu’à sa guise.
Nathan Ingram : Quand il perçoit une menace. Écoutez, je suis désolé, mais c’est le seul moyen de garantir notre protection et celle de ce formidable outil. Si c’est une Machine qui observe les gens et non des individus, aucune entorse n’est faite à la Constitution.
 
SÉQUENCE – Per cam 8714 heures 06 minutes 16 secondes
La Machine, après avoir reconnu Ingram puis Alicia, elle reconnait désormais la troisième personne, à savoir Denton Weeks. Son accès lui est aussi interdit. Le carré blanc devient également jaune.
Denton Weeks : (Via la reconnaissance vocale.) Concentrez-vous sur vos ordinateurs, monsieur Ingram et laissez-nous nous débrouiller avec la Constitution.
Nathan Ingram : (Via la reconnaissance vocale.) Je suis moi aussi un citoyen.
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau de Nathan Ingram - Journée
Nathan Ingram : Et je préfère de loin me savoir observer par cette Machine que par des gens comme vous.
 
INTÉRIEUR – Un bureau de l’IFTJournée
Alicia Corwin : (Via la reconnaissance vocale.) Donc, cela restera un système complètement autonome,
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau de Nathan Ingram - Journée
Alicia Corwin : verrouillé de toutes parts ? (Nathan acquiesce.)
Denton Weeks : Tout ce qu’on aura c’est… un numéro ?
Nathan Ingram : Il vous a fallu autre chose pour épingler Kurzweil ? La Machine vous a dit de le surveiller et vous l’avez fait. C’est une boîte noire et ça le reste. C’est à prendre ou à laisser.
Denton Weeks : Je n’ai pas pour habitude de céder aux ultimatums. Et si vous ne pouvez nous fournir qu’un programme à moitié bancal, peut-être devrions-nous réétudier la question du prix.
Nathan Ingram : Rappelez-nous donc le tarif que nous avons négocié, Alicia.
Alicia Corwin : Monsieur Ingram considère ce projet comme un devoir de citoyen et non comme une œuvre mercantile. Il nous cède la Machine pour un seul et unique dollar.
Denton Weeks : (Se mettant à sourire.) Je suppose que je n’ai pas le choix.
 
INTÉRIEUR – Un bureau de l’IFTJournée
Harold : (Voyant que Denton Weeks est une menace pour le système car son accès lui est refusé.) Je sais, je sais.
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