Est-ce que j'ai déjà dit que cette série était géniale? Oui? Bon ben tant pis, je radote.
Sérieusement, c'est très bien écrit pour se la télévision. Et franchement, ce ne sont pas les bonnes séries qui manquent, pourtant j'avoue, je suis lobotomisée, là.
Jusqu'ici, sur douze épisodes, par un qui ne soit pas bien. Les questions évoquées sont pertinentes, bien traitées, on s'attache super vite aux personnages mais on ignore quand même plein de choses sur eux. L'équilibre est parfait. Et le prodige, c'est justement d'arriver à faire passer une certaine émotion dans ce monde cruel, sans forcément tirer sur la corde sensible, juste avec des choses simples, vraies.
L'histoire du jour par exemple, avec ces ex détenus qui se font piéger pour que leurs enfants puissent être mis en famille d'accueil et cette petite avocate au coeur pur qui se mêle de tout ça, c'est des trucs qui ont déjà été faits, on l'a vu des milliers de fois... normalement, ce genre de choses n'arrive pas à m'intéresser et pourtant, là, si. Je ne sais pas comment font les scénaristes, mais ils sont vachement doués.
Donc, je me pose la même question que Cyan: comment se fait-il que ce très bon épisode soit si peu commenté? Pourtant y avait du bon dedans! Du bien, bien bon! D'abord, pas de Snow, ce qui nous fait des putains de VACANCES!
Ensuite, Andrea Guittirez a un capital sympathie très élevé. Même en répétant "Là d'où je viens..." toutes les trente secondes, elle n'a pas réussi à m'agacer, c'est dire!
Et je suis d'accord, les bagarres de John étaient très classes. Mais ça fiche quand même un coup de le voir se traîner comme ça. Lui tellement indestructible d'habitude. Autant Finchy se déplace avec la grâce d'un pingouin, autant lui c'est différent.
De toute façon, blessé ou pas, il est canon et ça, ça change pas. (Bien, j'aime pas être bousculée dans mes habitudes.)
On en apprend un peu plus sur Finch. Notamment qu'en plus d'avoir un dressing de fou furieux, il a aussi un filleul. Ses retrouvailles avec lui nous ont valu un Harold tout souriant pendant tout l'épisode, ça change et c'était bien sympathique! Mais j'avoue avoir été un peu déstabilisée par l'aisance avec laquelle il lui ment, en le regardant droit dans les yeux, avec naturel. Au moment où on matait le premier épisode de la série, le mini Dark Side m'avait dit: "Lui, c'est Finch. Ne crois jamais un mot de ce qu'il raconte." Eh bien force m'est de reconnaître que ce que j'ai vu ces derniers temps va plutôt dans ce sens...
D'ailleurs les cachotteries et les mensonges, on sent que ça commence à peser un peu sur l'éphèbe de la bande. Il en a marre d'en savoir aussi peu sur son patron, et on le sent très bien dans la dernière conversation téléphonique qu'ils ont. Très franchement mon chéri, tu ne t'attendais tout de même pas à ce qu'il te déballe toute sa vie comme ça, juste parce que tu le lui demande?
Du coup, John raccroche presque fâché, dites donc...
Et au fait! Entendons nous bien... Harold dirige donc une compagnie d'assurances. PLUS l'IFT où il bossait en heures sup en tant que simple employé pour sa couverture, et il trouve encore le temps de travailler sur les numéros, de passer gentiment quelques aprèms avec William et de vaquer sans doute à quelques autres occupations perso.
Si ça se trouve, John a raison: Harold
est une machine.