SÉQUENCE – Sherman Square – Island – Caméra 14 – 16 heures 02 minutes 57 secondes
INTÉRIEUR – Dans un loft – Journée
Will Ingram rentre chez lui en compagnie d’Harold.
Finch : Ah, le fameux loft.
Will Ingram : Oui. Je n’y suis pas revenu depuis l’enterrement.
Finch : J’ai toujours cru que tu viendrais y vivre, un jour ou l’autre.
Will Ingram : J’ai commencé à faire des cartons pour les stocker dans un box, alors s’il y a un truc que tu aimerais avoir, dit-le moi.
Finch : Tu compte t’installer ?
Will Ingram : (Rangeant des affaires dans les cartons.) Non, je compte plutôt vendre cet appartement. Je ne m’y suis jamais vraiment bien senti.
Finch : (Regardant vers le loft.) Oh.
Will Ingram : Il a emménagé ici après le divorce. Ça m’a paru toujours trop grand. Trop tape-à-l’œil, trop vide.
Finch : Ouais, il travaillait beaucoup. Je comprends que tu ais pu ressentir ça.
Will Ingram : Et je t’ai pas demandé. Ton travail, ça va, ta boîte d’assurances. Toujours…
EXTÉRIEUR – Près du loft – Journée
John est en train de prendre des photos du loft où se trouvent Harold et Will.
Finch : (Via un micro.) …aussi ennuyeux, je t’en remercie. Tu as déjà eu le temps de faire du tri ?
INTÉRIEUR – Dans un loft – Journée
Will Ingram : Je me rends compte que mon père était du genre à rien jeter. Je crois que la moitié de ce qui est là est à moi. Mes bulletins scolaires, des récompenses, tous mes travaux écrits.
Finch : Il faut dire que tu étais un étudiant remarquable.
EXTÉRIEUR – Près du loft – Journée
John est toujours en train de prendre des photos.
Finch : (Via un micro.) Tu comptes finir ton internat ?
Will Ingram : (Via un micro.) Non, j’ai bossé dans le monde entier avec Médecins sans Frontières, la Croix-Rouge. J’ai l’impression de ne servir à rien.
INTÉRIEUR – Dans un loft – Journée
Finch : Tu es médecin, tu aides les gens, forcément.
Will Ingram : Non, je soigne leurs symptômes, leurs maladies une fois qu’elle est là. (Harold regarde une photo avec Nathan Ingram.) Mais pas le problème de fond, ce que je veux, c’est de m’attaquer à ce vrai problème.
Finch : Quand je t’écoute, j’ai l’impression par moments d’entendre ton père.
Will Ingram : Oui.
EXTÉRIEUR – Près du loft – Journée
Finch : (Via un micro.) Est-ce que j’ai une chance de te convaincre de rester ?
Will Ingram : (Via un micro.) Désolé.
Finch : (Via un micro.) Surtout ne pars pas sans me dire au revoir.
Will Ingram : (Via un micro ; enlaçant Harold.) Promis.
Pendant qu’il prend des photos, le téléphone de John se met à sonner.
Carter : (Au téléphone.) Vous avez coincé Galuska…
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Journée
Carter : …au motif qu’il aurait menacé de mort un de ses gars en conditionnelle.
Reese : (Au téléphone.) Je croyais qu’il vous fallait des preuves.
Carter : Mais de ce genre-là.
Reese : (Au téléphone.) Si ça vous dérange…
EXTÉRIEUR – Près du loft – Journée
Reese : …de cuisiner le bonhomme, je serai ravi de le faire.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Journée
Carter : (Enlevant son manteau, elle s’assoit à son bureau.) Il est déjà en salle d’interrogatoire.
Reese : (Au téléphone.) Bien.
EXTÉRIEUR – Près du loft – Journée
Reese : Il faudrait savoir s’il est de mèche avec quelqu’un d’autre. Et si il a envoyé un autre tueur après Andrea.
Carter : (Au téléphone.) Je connais mon travail, merci.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Journée
Carter : N’empêche que j’ai trouvé un truc pas net à propos de Galuska.
EXTÉRIEUR – Près du loft – Journée
Carter : (Au téléphone.) Plusieurs types qu’il l’avait en conditionnelle, et qu’ils sont…
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Journée
Carter : …retournés derrière les barreaux, ont prétendu que Galuska les avait piégés et qu’il avait planqué des preuves pour les faire tomber.
EXTÉRIEUR – Près du loft – Journée
Reese : Ça serait quoi son intérêt ?
Carter : (Au téléphone.) Je compte bien le découvrir.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Journée
Carter : Mais d’ici là, faites-moi plaisir, évitez d’envoyer un type sous un camion.
Pendant qu’elle raccroche, Lionel se trouve à son bureau le téléphone à la main.
EXTÉRIEUR – Près du loft – Journée
Le téléphone de John se met à sonner.
Reese : Salut Lionel, tu ne peux plus te passer de moi, hein ?
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Lionel Fusco – Journée
Fusco : Oui, pas autant qu’une gueule de bois.
EXTÉRIEUR – Près du loft – Journée
Reese : J’ai une mission pour toi.
Fusco : (Au téléphone.) C’est Carter.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Lionel Fusco – Journée
Fusco : (Regardant vers Joss qui travaille sur des dossiers.) Parce que je la trouve toujours bizarre.
Reese : (Au téléphone.) Non.
EXTÉRIEUR – Près du loft – Journée
Reese : Le lieutenant Carter ne me préoccupe pas pour l’instant.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Lionel Fusco – Journée
Reese : (Au téléphone.) C’est quelqu’un d’autre.
Fusco : OK, c’est quoi la mission ?
SÉQUENCES – 40 F – Balcon 3 – 16 heures 30 minutes 21 secondes ; NYPD Cruiser – 332A Rear – 16 heures 35 minutes 14 secondes
INTÉRIEUR – Dans le bureau d’Andrea Gutierrez – Journée
Andrea est en train de manger un sandwich, lisant une publicité sur son ordinateur. John arrive.
Andrea Gutierrez : John, on avait rendez-vous ?
Reese : Non, mais j’ai une question. J’ai un nouvel officier de probation et ça se passe mal avec lui. Il s’appelle Dominic Galuska.
Andrea Gutierrez : Je le connais, une vraie tête de nœud.
Reese : Ouais, il n’arrête pas de fouiller mon appartement. Il n’y a rien dedans mais à chaque fois il remet ça.
Andrea Gutierrez : Si jamais il recommence, vous m’appelez et je viendrai à n’importe quelle heure, de jour comme de nuit.
Reese : Hmm.
Andrea Gutierrez : Je veux dire, aux heures de bureau.
Reese : (Regardant vers l’ordinateur.) Il est comment ce site, vous trouvez votre bonheur ?
Andrea Gutierrez : (Gênée, elle enlève le site et met sa boîte de messagerie.) Ce n’est pas évident de trouver quelqu’un de bien quand on fait mon boulot.
Reese : C’est plutôt curieux. Vous êtes une belle femme, intelligente.
Andrea Gutierrez : Je préfère vous arrête tout de suite. Je ne sors pas avec mes clients ni avec des ex-détenus. C’est fini, vous avez devant vous Andrea version 2.0. Et d’abord, j’ai besoin de votre argent. Et puis je préfère choisir des hommes qui ne sont pas trop beaux pour moi.
Reese : (Allant vers le mur où se trouvent des diplômes.) Pourquoi vous être installée là où vous avez grandi ? Pourquoi ne pas prendre un nouveau départ ?
Andrea Gutierrez : Parce que je ne renie pas la fille que j’ai été. Là d’où je viens, on dit que tout le monde a le droit de commettre des erreurs, et moi je crois qu’on mérite tous d’avoir une seconde chance.
SÉQUENCE – Salle d’interrogatoire C 01 – 17 heures 9 minutes 20 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Une salle d’interrogatoire – Journée
Carter : (Entrant avec un dossier dans les mains.) Alors, on menace de mort un de ses ex-détenus.
Dominic Galuska : Il s’agit forcément d’un malentendu.
Carter : Vous êtes un peu à bout de nerfs, c’est ça ? Ce n’est pas évident votre job. (Regardant le dossier.) Et d’après ce que je vois là, vous n’êtes vraiment pas doué. Vous avez le plus haut taux de récidive. Pire que tous vos collègues. De nous deux, c’est vous qui avez envoyé le plus de gars en taule le mois dernier. Certains disent même que vous les avez piégés.
Dominic Galuska : Vous connaissez les criminels comme moi, à les écouter, ils n’ont jamais rien fait.
Carter : Oui, vous, vous faites un travail d’intérêt public, monsieur Galuska. Un travail pénible avec un salaire de misère. Du coup, on s’étonne de vous voir au volant d’une aussi grosse voiture.
Dominic Galuska : Ma tante est morte il y a quelques mois. Elle m’a légué un peu de son fric. Et en quoi ça vous intéresse ?
Carter : Ça m’intéresse du moment qu’il y a des victimes. Des victimes comme Alonso Garcia, dont vous vous occupiez. Il s’est fait renversé cet après-midi dans Red Hook.
Domicic Galuska : Un gars gentil comme lui, c’est vraiment dommage.
Carter : Vous savez que monsieur Garcia a tenté d’assassiner Andrea Gutierrez, il y a deux nuits de ça ?
Dominic Galuska : Comme je le disais, un gars gentil comme lui, c’est vraiment dommage.
Carter : J’ai beau me creuser la tête, je ne vois vraiment pas pour quelle raison Alonso Garcia aurait pu en vouloir à ce point à maître Gutierrez. Une idée ?
Dominic Galuska : Je crois que mon avocat peut venir maintenant.
Carter : Ouais.
SÉQUENCES – Salle d’interrogatoire C 01 – 17 heures 10 minutes 29 secondes ; 10ème étage – Caméra – 17 heures 13 minutes 19 secondes ; Entrée – Caméra 02 – 17 heures 16 minutes 45 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese : (Sortant d’un immeuble, son téléphone se met à sonner.) Comment ça s’est passé ?
Carter : (Au téléphone.) Désolée
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Journée
Carter : Je me suis bien ramassée sur ce coup-là. Galuska est ressorti libre.
Reese : (Au téléphone.) Non, vous avez fait de l’excellent boulot.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese : Pendant que vous discutiez tous les deux, j’ai visité son appartement, et emprunté son…
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Carter - Journée
Reese : (Au téléphone.) …ordinateur.
Carter : (Déposant le dossier sur son bureau.) Vous avez cambriolé son appart’ ?
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese : Vous m’avez dit de n’envoyer personne sous un camion.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Carter - Journée
Reese : (Au téléphone.) Personne n’est sous un camion.
Joss raccroche son téléphone.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Finch : (Travaillant sur son ordinateur.) Monsieur Galuska devrait trouver mieux que sa date de naissance pour protéger ses fichiers importants.
Reese : (Regardant l’écran d’ordinateur) Dites donc, il a un compte en banque sacrément rempli pour un type qui gagne moins de 50 000 dollars par an.
Finch : Chaque virement correspond à la réincarcération d’un homme en conditionnelle dont il était chargé. Il touche des pots-de-vin de je ne sais pas qui.
Reese : Les prisons sont un gros business. Plus il y a de prisonniers, plus elles reçoivent d’argent.
Finch : Tenez, regardez, il y a tout juste trois jours, il a retiré 9 900 dollars de son compte épargne. Forcément, au dessus de 10 000 dollars, vous êtes repéré par le fisc.
Reese : Le fric donné à Alonso Garcia pour tuer Andrea.
Finch : Il y a un autre retrait, exactement le même montant et il date d’hier soir. Ce qui veut dire…
Reese : (Commençant à partir.) Qu’il a engagé quelqu’un d’autre pour terminer le boulot.
SÉQUENCE – Stacks – Zone J – Caméra 3 – 21 heures 49 minutes 15 secondes
INTÉRIEUR – Dans une bibliothèque – Soirée
Andrea est en train de travailler tranquillement en prenant des notes. Entendant du bruit, elle se retourne une première fois. Elle se remet à travailler lorsqu’un homme surgit l’arme à la main, prêt à tirer mais il est contré par John. Surprise, elle les voit en train de se battre à travers les allées de la bibliothèque. L’homme sort son couteau, John l’évite et réussit à l’assommer avec un livre intitiulé « Les principes du droit criminel ».
Andrea Gutierrez : Qu’est-ce que ça veut dire ?
Reese : Que je ne vais plus besoin d’avoir vos services, Andrea. Mais que vous allez avoir besoin des miens.
SÉQUENCES – Trafic du pont – Caméra 133 – 22 heures 18 minutes 14 secondes ; Toit niveau sud – 22 heures 20 minutes 32 secondes ; 5ème avenue – Caméra du trafic – Poste 374 – 22 heures 20 minutes 34 secondes ; Caméra de la cour – (Town Car B) – 22 heures 20 minutes 36 secondes
Finch : Monsieur Reese, vous l’avez mise à l’abri ?
Reese : On y arrive.
INTÉRIEUR – Dans un appartement – Soirée
Andrea Gutierrez : (Sous le choc.) Qu’est-ce qu’il se passe ? C’est quoi cette histoire ?
Reese : Vous êtes en danger.
Andrea Gutierrez : Non, vous croyez. C’était qui ce mec ? Et vous êtes qui vous ? Parce que vous n’aviez pas de problème de dos pour jouer au ninja.
Reese : Je suis comme vous, je donne aux gens une seconde chance.
Andrea Gutierrez : Vous n’avez jamais fait de taule ?
Reese : Jamais dans ce pays, non. Excusez-moi. (Il répond à l’appel d’Harold.)
Finch : (Au téléphone.) Je viens d’avoir le rapport d’arrestation de l’homme que vous avez neutralisé à la bibliothèque. Il s’appelle…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Finch : (Regardant sur son écran d’ordinateur.) Wendell Lance. C’est comme pour les autres, encore une conditionnelle et sous la responsabilité de Dominic Galuska.
INTÉRIEUR – Dans un appartement – Soirée
Reese : Il faut qu’on soit bien sûr que Galuska n’a pas envoyé d’autres types pour tuer Andrea.
Andrea Gutierrez : Pourquoi, qu’est-ce que je lui ai fait ?
Reese : Quelqu’un paie Galuska pour piéger ses anciens détenus et les renvoyer en prison. Vous avez donné l’alerte avec Terrence King et il se peut que Galuska ait planqué la drogue chez lui.
Andrea Gutierrez : C’est pas vrai, ça veut dire que Terrence est innocent.
Reese : Vous aviez des doutes ?
Andrea Gutierrez : Je voulais y croire. Le soir de son arrestation, on l’a soumis à un examen sanguin et le résultat a été négatif. Mais l’administration pénitentiaire et Galuska l’ont égaré, comme par hasard. Je n’ai jamais eu de copie du rapport.
Reese : En creusant davantage, vous auriez découvert qu’il y a eu pas mal de plaintes contre lui. Des types en conditionnelle l’ont accusé de les avoir piégés.
Andrea Gutierrez : (Voulant partir.) Il faut que je parle à Terrence…
Reese : (La stoppant.) Il faut que vous restiez là jusqu’à ce que je trouve qui d’autre a été chargé de vous éliminer, et aussi pour qui travaille Galuska. (Prenant une matraque téléscopique.) Vous restez là, vous fermez à clé, vous n’ouvrez à personne. (Activant la matraque.) J’imagine que vous savez vous en servir ?
Andrea Gutierrez : Là d’où je viens, on apprend très vite à se défendre.
John donne la matraque et s’en va.
SÉQUENCES – Angle de la 22ème et 3ème - Sud-Ouest – 7 heures 03 minutes 45 secondes ; Entrée de la sécurité C – 7 heures 04 minutes 18 secondes ; Sécurité 04 A – 7 heures 04 minutes 19 secondes
INTÉRIEUR – Dans un restaurant – Journée
Joss est au bar lorsqu’arrive John, qui la rejoint. Elle consulte un dossier.
Reese : Vous êtes de plus en plus forte pour échapper aux filatures. Vous êtes peut-être douée pour enfreindre la loi.
Carter : (En buvant une tasse.) J’ai épluché tous les dossiers de Galuska et j’ai trouvé un point commun. Tous les gars en conditionnelle qu’il a renvoyés en taule l’année dernière étaient des parents isolés.
Reese : (Regardant le dossier.) Du coup, les gamins se sont retrouvés en famille d’accueil. (Joss acquiesce et John réfléchit.) Si Galuska touche des pots-de-vin, ce n’est pas par rapport aux détenus mais à leur gamin.
Carter : Un gamin placé c’est dans les 800 dollars par mois. Galuska doit être de mèche avec quelqu’un au service de l’enfance.
Reese : Ça fait un sacré paquet de suspects.
Carter : Je vais faire convoquer Mary et Paul Kinsey, c’est la famille d’accueil du fils de Terrence King.
Reese : Vous savez que vous êtes vraiment douée.
Carter : J’ai fait que mon travail. (En buvant sa tasse.) Et vous savez quoi, je n’ai même pas été obligée de tuer quelqu’un.
SÉQUENCE – Entrée – Caméra 02 – 10 heures 10 minutes 46 secondes
Carter : Je souhaite seulement…
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans une pièce – Matinée
Carter : …vous poser quelques questions. (En s’asseyant.) Je vous promets de ne pas abuser de votre temps.
Mary Kinsey : Il y a un problème.
Carter : J’espère que non, madame. (Feuilletant un dossier.) Je vois dans ce dossier que vous avez six enfants placés sous votre garde. C’est toujours le cas ?
Paul Kinsey : Oui, c’est ça, oui.
Carter : Bien, et aussi que Jacob King est l’un d’entre eux ?
Mary Kinsey : C’est à cause de Jacob ? C’est vrai que son père lui manque mais il s’est très bien adapté.
Carter : Est-ce que l’un de vous deux connaît un homme qui s’appelle Dominic Galuska ?
Paul Kinsey : (Après que sa femme ait regardé vers lui.) Non, c’est qui ?
Carter : Pas plus que Gloria Copeland ? Elle dirige la cellule de placement au service de l’enfance. (Après que les deux se soient regardés, la tête étonnée.) Je voudrais savoir une chose : vous avez six enfants chez vous, où est-ce qu’ils dorment ? (Montrant une feuille avec un plan de la maison dessus.) Parce que, à regarder ce plan, on dirait que vous n’habitez qu’un deux pièces. Ça fait pas beaucoup de place pour six enfants et deux adultes. (N’ayant pas de réponse, elle s’énerve.) OK, ou vous me dites la vérité maintenant ou je vous boucle tous les deux aussi sec pour entrave à une enquête criminelle.
Paul Kinsey : (Après une pause.) Jacob est le seul gamin qui vive chez nous.
Carter : Mais alors les autres gosses sur la liste, Rebecca Johnson, Trey White ? Ils sont où ?
Paul Kinsey : Rebecca a fugué il y a de ça des mois, quant à Trey White et les autres enfants… et… ils n’ont jamais existé.
Carter : Mais je parie que vous touchez de l’argent pour eux.
Mary Kinsey : Ça suffit, Paul. Tu te tais maintenant.
Le téléphone de Joss se met à sonner d’un appel inconnu. Elle raccroche.
Carter : Galuska n’est pas assez malin pour mettre au point cette arnaque tout seul. Il a forcément un complice au service de l’enfance. Alors, c’est simple, vous deux, vous allez me donner le nom de ce complice.
Mary Kinsey : On veut un avocat. (Pendant que le téléphone de Joss se remet à sonner.) Et un appel.
Carter : (Après avoir vu le message : « Répondez au téléphone, lieutenant. », elle quitte la pièce.) Ne bougez pas d’ici. (À l’extérieur de la pièce.) Qui est à l’appareil ?
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
Finch : (Travaillant à son poste de travail.) Vous le savez très bien, lieutenant. Vous allez leur accorder leur coup de téléphone.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Matinée
Carter : Vous réaliser que vous me déranger au milieu d’un interrogatoire.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
Finch : (Utilisant un fer à souder.) Ça ressemblait plus à la fin qu’au milieu, ils ont demandé un avocat.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Matinée
Carter : (Étonnée.) Comment vous pouvez le savoir ? Vous avez mis un mouchard dans mon portable ?
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
Finch : S’il vous plaît, accordez aux Kinsey leur coup de téléphone.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Matinée
Carter : Je le ferai quand je saurai qui est leur complice au service de l’enfance.
Finch : (Au téléphone.) Nous pensons avoir déjà identifié cette personne, lieutenant.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
Finch : Nous avons vérifié les dossiers correspondant aux enfants des six hommes que Galuska a renvoyés en prison. Les six dossiers portent la même signature : (regardant vers l’écran d’ordinateur où se trouve la fiche de Gloria Copeland) celle de Gloria Copeland.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Matinée
Carter : Ce n’est pas suffisant, il en faudra plus pour pouvoir l’arrêter. Son service est une montagne de paperasses, on mettra des mois entiers à trouver ce qu’on cherche, et si les Kinsey la préviennent, elle détruira toutes les…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
Carter : (Au téléphone.)…preuves.
Finch : (Passant une feuille dans un scanner.) Et c’est exactement ce qu’on veut qu’elle fasse. Si nous devons travailler ensemble, lieutenant, il va falloir apprendre à nous faire confiance. (Il inspecte la bande.)
INTÉRIEUR – Dans les locaux du service à l’enfance – Journée
Pendant que Gloria Copeland passe son chemin, Harold arrive. Il se fait passer pour un technicien.
Reese : (Au téléphone.) Finch, vous êtes sur place.
Finch : (Enlevant le couvercle du destructeur de documents.) Tout juste. (Il enlève la poubelle où se trouvent des morceaux de feuille.)
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Journée
Reese : Il va falloir faire vite.
INTÉRIEUR – Dans les locaux du service à l’enfance – Journée
Finch : (Il se met à mettre son scanner dans la machine.) Merci pour cette information, monsieur Reese. Et moi qui comptais faire le plus lentement possible pour être sûr de me faire prendre. (Il met une feuille dans le destructeur de documents, celle-ci s’affiche sur son téléphone.) Ça y est, le scanner est en place. (Il referme sa mallette.)
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Journée
Finch : (Au téléphone.) J’ai été assez rapide ? (John se met à sourire.)
SÉQUENCES – Angle de la 3ème et de la 22ème – Sud-Est – Caméra 04 – 11 heures 19 minutes 28 secondes ; Angle de la 49ème et 5ème – Sud-Ouest – Caméra 05 – 19 heures 08 minutes 13 secondes ; HoodCam – (Town Car B) – 19 heures 09 minutes 54 secondes
Andrea Gutierrez : Allô ?
Femme : Ici, le centre de détention de Brooklyn, acceptez-vous un appel en PCV de la part de… Terrence.
INTÉRIEUR – Dans un appartement – Soirée
Andrea Gutierrez : (Au téléphone.) Oui, bien sûr. Qu’est-ce qu’il y a…
INTÉRIEUR – Prison de Brooklyn – Soirée
Andrea Gutierrez : (Au téléphone.) Terrence.
Terrence King : Ils vont me transférer à Attica demain matin.
Andrea Gutierrez : À Attica.
INTÉRIEUR – Dans un appartement – Soirée
Andrea Gutierrez : (Au téléphone.) Mais pourquoi ?
Terrence King : (Au téléphone.) Je n’en sais rien.
INTÉRIEUR – Prison de Brooklyn – Soirée
Terrence King : Ce que je sais, c’est que ce n’est pas un centre de détention. C’est une prison de haute sécurité. Je… je sais que jamais je ne tiendrai…
INTÉRIEUR – Dans un appartement – Soirée
Terrence King : (Au téléphone.) pas.
Andrea Gutierrez : Je vais déposer un recours devant le juge pour annuler…
INTÉRIEUR – Prison de Brooklyn – Soirée
Andrea Gutierrez : (Au téléphone.) le transfert mais ce ne sera pas évident de le convaincre.
Terrence King : Je, je, je… D’accord, d’accord.
Andrea Gutierrez : Je m’en occupe…
INTÉRIEUR – Dans un appartement – Soirée
Andrea Gutierrez : …Vous entendez. Je m’en occupe.
INTÉRIEUR – Prison de Brooklyn – Soirée
Terrence King : Oui. (Il raccroche et s’en va.)
SÉQUENCE – Bâtiment A – Zone 14 – Caméra 08 – (Téléphones) – 19 heures 10 minutes 26 secondes
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Soirée
John marche dans la rue lorsqu’Harold lui parle.
Finch : (Au téléphone.) On avait vu juste. Les Kinsey ont dû prévenir Gloria Copeland. Elle est…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
Finch :… en train de détruire les documents. (Regardant sur ses écrans d’ordinateurs.) Je commence à recevoir les scans. À chaque fois que Galuska renvoie en prison un condamné en liberté conditionnelle, mademoiselle Copeland créé des enfants fictifs qu’elle ensevelie dans la montagne de paperasses de ses services. Elle attribue aux détenus plus d’enfants qu’ils n’en ont en réalité. Cette arnaque doit leur…
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Soirée
Finch : (Au téléphone.) …rapporter plus de 250 000 dollars par mois.
Reese : (Activant son oreillette.) Sauf, qu’on a un problème, Finch. (Voyant Gloria au stand des fleurs.) Gloria Copeland a quitté plus tôt ce soir. (Se retournant.) Ce n’est pas elle qui détruit les documents. (Il s’en va.) Galuska a bien un complice, mais c’est quelqu’un d’autre.
SÉQUENCE – DFS Est – Couloir D – 19 heures 39 minutes 59 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux du service à l’enfance – Soirée
Chris rejoint Andrea, qui l’attend.
Chris Scollard : Andrea, qu’est-ce que, qu’est-ce que tu fais là ?
Andrea Gutierrez : Terrence doit être transféré à Attica demain matin.
Chris Scollard : (Refermant la porte.) Oh, qu’est-ce que tu veux que j’y fasse ?
Andrea Gutierrez : Appelle son assistante sociale. Qu’elle contacte le juge qui a ordonné le transfert, qu’elle lui explique que ce n’est pas dans l’intérêt de l’enfant.
Chris Scollard : Ça ne va pas être possible.
Andrea Gutierrez : Qu’est-ce qu’il te prend ? Pourquoi ?
Chris Scollard : Parce que c’est moi qui ait demandé qu’on le transfère immédiatement.
Andrea Gutierrez : (Commençant à comprendre.) Tu marches avec Galuska ?
Chris Scollard : (Prenant une arme dans le tiroir et vise Andrea qui recule.) Tu sais ce qui est le pire dans tout ça ? C’est qu’en fait, tu es plutôt une bonne avocate. Mais voilà, personne ne le saura jamais.
SÉQUENCES – Trottoir Nord – 19 heures 40 minutes 23 secondes ; Sud-Est – Caméra 13 ; 19 heures 40 minutes 27 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Finch : (Sur l’ordinateur se trouve la même graphologie des signatures de Gloria Copeland et de Chris Scollard.) Monsieur Reese, je suis en train de faire une analyse graphologique comparée des signatures de Gloria Copeland et de Chris Scollard. Les « r » sont parfaitement identiques.
INTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Reese : Il a imité sa signature. Gloria Copeland n’avait rien à voir là-dedans.
SÉQUENCE – Porte de sécurité – Sud – 19 heures 40 minutes 42 secondes ; DFS Est – Couloir C – 19 heures 41 minutes 00 seconde
John passe devant une caméra de vidéosurveillance, un carré jaune autour de lui. Également Chris Scollard qui oblige Andrea à descendre, un carré aux bords rouges autour de lui quand elle, elle a un carré blanc.
Chris Scollard : Vas-y, descend.
INTÉRIEUR – Dans les locaux du service à l’enfance – Soirée
Chris oblige Andrea à aller dans la salle des archives.
Andrea Gutierrez : (En marchant.) Comment t’as pu faire ça ? Comment t’as pu trahir toutes ces familles ?
Chris Scollard : (Toujours aussi menaçant, il la pousse.) Franchement, ces mômes sont bien mieux dans une famille d’accueil qu’avec leur taulard de parents.
Andrea Gutierrez : C’est pour son fils que Terrence a réussi à rester clean. (Prenant la matraque dans son sac.) Il avait un boulot, une nouvelle vie. De quel droit tu les as privés d’une vie de famille ?
Chris Scollard : J’admire ta sensibilité, vraiment.
Andrea Gutierrez : Au moins, tant que je suis sensible, je suis vivante. (Elle le frappe avec la matraque et réussi à s’enfuir. Elle tente de le ralentir en enlevant les tiroirs, mais il lui tire dessus.)
SÉQUENCE – DFS Stockage – 19 heures 43 minutes 18 secondes
John arrive au même endroit qu’eux, un carré jaune autour de sa tête.
INTÉRIEUR – Dans la salle d’archives – Soirée
Chris arrive à passer malgré les obstacles, Andrea tente de s’échapper. Pendant ce temps, John arrive et Chris commence à tirer, John riposte. Ce dernier voit Andrea et lui fait signe de s’enfuir. Chris reste sur ses gardes mais est blessé par John, arrivant par derrière. Il continue de viser puis baisse son bras.)
Andrea Gutierrez : (Voyant Chris s’enfuir.) Il va s’échapper.
Reese : Aucune chance.
SÉQUENCE – DFS Salle d’archives A – 19 heures 44 minutes 03 secondes
Il arrive dans une salle d’archives, blessé à l’épaule.
INTÉRIEUR – Dans la salle d’archives – Soirée
Carter : Police ! (Elle vise vers Chris.) Tournez-vous, jetez votre arme. (Voyant qu’il n’obtempère pas.) Jetez votre arme ! (Il s’exécute.)
Pendant que Chris se fait mettre les menottes les mains dans le dos, John et Andrea quittent la pièce en montant les escaliers.
SÉQUENCES EN ACCÉLÉRÉE – Weathercam – 463 C – 6 heures 13 minutes 49 secondes – 9 heures 20 minutes 45 secondes ; Marches – Caméra 10 – 15 heures 10 minutes 18 secondes ; Cour – Caméra 03 – 15 heures 10 minutes 20 secondes ; Ascenseurs – Caméra 02 – 15 heures 10 minutes 22 secondes
INTÉRIEUR – Dans le palais de justice – Journée
Terrence King : (Pendant qu’un officier de police amène Jacob King.) Vous n’avez pas idée de ce que je vis en ce moment, c’est incroyable.
Andrea Gutierrez : Vous voyez, on y est arrivé.
Terrence King : (Prenant son fils dans ses bras.) Viens-là mon grand. Oh, tu m’as manqué, bonhomme. (Le posant au sol.) Tu m’as tellement manqué.
Andrea Gutierrez : (Voulant partir.) Je reviens.
Terrence King : Oui, oui.
Reese : (En arrivant près d’Andrea.) J’ai appris pour votre arrangement à l’amiable avec l’État. Pour emprisonnement injustifié, et diffamation aussi.
Andrea Gutierrez : Sans oublier, violation des droits civils et poursuite abusive.
Reese : Vous touchez 30% de dix millions de dollars, ce n’est pas mal. Vous allez pouvoir traverser la rivière pour aller vivre à New York.
Andrea Gutierrez : Je crois que je vais plutôt commencer par une nouvelle paire de chaussures. Et puis, je me sens bien ici, une bonne énergie.
Reese : Vous dites ça alors qu’on a failli vous tuer.
Andrea Gutierrez : Oui, mais vous étiez là pour me sauver, vous et votre boulot compliqué. Vous avez jamais songé à faire un job moins dangereux, comme alpiniste ou bien dresseur d’ours, je ne sais pas. Ça vaut vraiment le coup de risquer sa vie pour des inconnus ? Vous n’êtes pas la seule à croire qu’on a droit à une seconde chance. (Enlaçant John.) Merci. (John s’en va.)
INTÉRIEUR – Dans un loft – Journée
Will Ingram : (Rangeant des affaires dans un carton pendant qu’Harold arrive.) Salut, oncle Harold.
Finch : Quand tu m’as téléphoné, j’étais persuadé que c’était pour me dire au revoir.
Will Ingram : Non, finalement je ne vends pas. Pas pour l’instant en tout cas.
Finch : Tu as décidé de finir ton internat ?
Will Ingram : Non, rafistolé les gens, c’est fini pour moi. Et puis, j’ai envie d’en savoir un peu plus sur mon père.
Finch : (Montrant un cadre avec la photo de Nathan et de son fils.) Tiens, regarde, ça c’était le jour où tu as intégré médecine. Il était si fier de toi.
Will Ingram : J’ai commencé à trier ses affaires et j’ai réalisé qu’en fait, je savais pratiquement rien de lui.
Finch : (Le cadre à la main.) La plupart des pères demeure un vrai mystère pour leur fils.
Will Ingram : Il faut dire que la plupart des fils n’ont pas la chance de pouvoir lire la biographie non officielle. (Se retournant en faisant un grand geste avec ses bras.) Ou tout ça. C’est les papiers de l’audit qui a été fait quand il m’a légué la moitié de sa société. J’y ai regardé, pour moi les trois-quarts c’est du chinois. Dès qu’il s’agit d’ordinateurs, je suis paumé. Comme toi, non ?
Finch : Oh oui.
Will Ingram : Il y a quand même des choses que j’ai vues, des choses incohérentes. Tu savais que sa société IFT avait été fermée pendant quasiment sept ans ?
Finch : Oui, il avait dû restructurer, je me rappelle.
Will Ingram : Il a indemnisé ses employés, il les a tous envoyés balader. C’est plutôt bizarre, non ? Et c’est pas tout. Regarde, il travaillait sur je ne sais pas quel truc qu’il a vendu au gouvernement pour un dollar. Alors, il n’y a que deux explications : ou ce truc n’avait pas de valeur ou ça n’avait pas de prix. Est-ce qu’il t’en a jamais parlé ? Enfin, je veux dire, tu étais son meilleur ami.
Finch : Non, jamais, non.
Harold comprend que le fils de Nathan est tout proche de la vérité au sujet de la Machine.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
John fait des recherches sur Nathan Ingram et tombe sur un article mentionnant la mort tragique du milliardaire. Son téléphone se met à sonner.
Reese : Où étiez-vous passé, Finch ?
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Journée
Finch : Je ne repasserai pas au bureau aujourd’hui. Vous devriez peut-être prendre le reste de votre journée, vous aussi.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Reese : Vous avez envie d’en parler ?
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Journée
Finch : Non, pas vraiment, non.
Reese : (Au téléphone.) Mais, vous ne pouvez pas nier qu’il se passe quelque chose. Quelque chose qui vous tracasse.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Reese : Ce qui n’est pas pour me rassurer.
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Journée
Finch : Pas d’inquiétude, monsieur Reese. J’espère que vous comprenez qu’il y a certaines choses que je ne peux pas vous dire, c’est tout.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Reese : Ah oui, c’est une chose que je comprends parfaitement.
Pendant qu’Harold raccroche et continue de marcher, le téléphone de John se remet à sonner.
Reese : Alors, quoi de neuf, Lionel.
Fusco : (Au téléphone.) Je suis sur ta nouvelle mission.
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Journée
Fusco : J’espère que tu vas au moins me rembourser le taxi.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Fusco : (Au téléphone.) Ça va durer longtemps ?
Reese : Ça durera jusqu’à ce que j’obtienne des réponses.
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Journée
Lionel raccroche et on sait ce que c’est sa nouvelle mission. Il s’agit de surveiller Harold Finch.
SÉQUENCE – Angle de la 23ème et Broadway – Nord-Est – Caméra 02 – 16 heures 02 minutes 49 secondes
Harold passe devant une caméra, la Machine le reconnaissant car il a un carré jaune autour de lui. Lionel passe juste derrière, avec un carré blanc.