J'ai trouvé cet épisode un peu en dessous... comme souvent quand Carter est mise en avant, d'ailleurs. Heureusement qu'il y avait Carl Elias, qui est un de mes petits préférés. C'est bien simple, quand il y a un souçaï quelque part, j'accuse Elias, ça va plus vite!
Le fils de Carter est donc enlevé... quel suspeeeeeeense! Va-t-il s'en sortir?
Mais bon, je reconnais que Carter peut être une sacrée dure, parfois. A peine une petite moue quand on lui apprend la nouvelle... alors qu'à l'intérieur, elle doit bien avoir les boules! Mais elle persiste à tenir tête à Elias, ce qui montre qu'elle a quand même une belle confiance en John et en son ami à lunettes.
En attendant, on remarquera que ça respire l'équilibre et la chaleur humaine chez les Moretti/Elias, pas vrai? Hum. Bref.
Le jeune Elias ne lui ressemble pas trop, je trouve (en fait, il ressemble plus à Scarface!
) mais il imite assez bien le jeu d'Enrico Colantoni, du coup on s'y retrouve un peu. Les jeux de regards, les postures, la façon de parler...
Je n'ai pas trouvé les flashbacks très intéressants, mais après on comprend mieux qu'Elias puisse nourrir une certaine rancoeur envers son papa. Déjà qu'il a tué sa mère et parle d'elle comme d'une portion de frites qu'il aurait mangé la veille, mais son fils vient à peine de le retrouver qu'il l'envoie se faire trucider dans la forêt par deux hommes de mains. Est-ce qu'on a pas envie d'aller passer les vacances avec Gianni, là, tout de suite? Est-ce que ce type n'a pas l'air d'un bon gros père Noël prodigue et rigolard? Si. :pale:
Encore heureux, il meurt à la fin! Non parce que ça commençait à tirer en longueur cette histoire. Pas pour nous, mais pour Elias: il était vraiment temps qu'il passe à autre chose le pauvre vieux. De toute façon, on ne regrettera pas trop cette tête à claques de Moretti. Il était bien gentil à assurer qu'il n'avait pas peur de son fils et à se croire en sécurité dès qu'il a été arrêté, mais bon, la clairvoyance c'était pas trop son truc, quoi. Parce que moi, Elias clamerait sur tous les toits qu'il veut ma peau, je me sentirais pas super bien.
Et pour finir, Elias se fait arrêter. Pour la première fois de mon existence, je me suis demandé de quel côté de la Force j'évoluais réellement. Non, sérieux, c'est assez flou. D'un côté, intérieurement j'ai hurlé un gros: "Nooooooooooon! Pourquoi? Pourquoi tant de haine?", mais de l'autre, j'étais assez satisfaite. Allez comprendre. :bah: