SÉQUENCE – Trafic sur le moniteur – Walkway 34 – 10 heures 57 minutes 34 secondes
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Journée
Une voiture s’arrête. Un jeune en ressort mais voit un laveur de vitre en train de faire le pare-brise.
Homme : Qu’est-ce qu’il fout ? Oh, dégage. Salis pas ma caisse avec tes doigts tous crades.
Darren Mc Grady : Yo, pourquoi tu restes là sans rien faire. Ce n’est pas notre contrat. On va les faire tomber ou quoi ?
Reese : On a déjà commencé. Étape numéro un : on observe. Le meilleur moyen de perdre la bataille, c’est d’attaquer sans connaître l’ennemi.
Deux hommes vont vers le magasin de BD où se trouvent Wilcox.
Homme 1 : Salut l’ancêtre, c’est notre jour de paye.
L’homme prend Wilcox par la veste. Ce dernier donne une enveloppe.
Wilcox : C’est bon, il y a vos 300 dollars.
Homme 2 : Ça c’est pour ta protection, le reste il est où ?
Wilcox : Faut me comprendre, les gars. Si jamais l’État découvre que je vends vos tickets, ils vont me retirer ma licence de loterie.
Darren McGrady : (Écoutant la conversation via le téléphone de John.) Des tickets ?
Reese : De la loterie clandestine. Ils vendent des billets via des petits commerçants, qui leur reversent ensuite de l’argent, tout ça net d’impôts.
Darren McGrady : Et les keufs, y voient rien ou ils s’en battent ?
Reese : Sûrement qu’ils touchent une com’ pour fermer les yeux.
Homme 1 : (Via le téléphone.) Tu veux carotter Andre. Ce n’est pas ta loterie.
Reese : C’est qui Andre ?
Darren McGrady : Je ne sais pas, moi. Ah, je ne le crois pas, ces mecs y font ce qu’ils veulent et les keufs ils ne disent rien. Ils les laissent buter mon frère, ils se baladent tranquillement comme s’ils étaient intouchables.
Reese : Maintenant au moins, on sait d’où vient leur fric. Et avec ça, on a de quoi les toucher, crois-moi.
Darren McGrady : J’ai pigé, d’abord, observer.
Reese : Tu veux que je te dise un truc : en fait, j’ai toujours détesté observer. Reste là. (John s’en va.)
Homme 2 : Ou tu payes ou tu vas avoir comme un problème. Allez, envoie, papy.
Pendant ce temps, John, forçant la portière chauffeur, prend la voiture des deux hommes.
Homme 1 : Plus que deux à faire et on a fini la tournée. Il y a combien ?
Leur voiture est volée par John et ils essaient de courir après.
Homme 2 : C’est ma caisse !
Le téléphone de Darren se met à sonner. C’est John qui l’appelle.
Reese : (Au téléphone.) Ça, c’était l’étape numéro deux. Retrouve-moi à l’angle de Rutland et de la 52ème.
SÉQUENCES – Brooklyn – INT 1302 – Caméra 3 – 11 heures 8 minutes 37 secondes ; NYPD Cruiser – 225 A – Side – 11 heures 12 minutes 4 secondes ; Entrée – 02 – 11 heures 15 minutes 21 secondes
EXTÉRIEUR – Dans une rue - Journée
Darren attend à l’endroit prévu par John, qui arrive par derrière.
Darren McGrady : Et alors, la caisse de Trim, elle est où ?
Reese : Je la garde pour plus tard. Je voulais juste les déstabiliser. C’est comme ça qu’on apprend des choses.
Darren McGrady : Yo, cool.
Le téléphone de John se met à sonner.
Reese : (Activant son oreillette.) Je dois localiser leur portable.
Finch : (Au téléphone.) Une seconde.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Je ne suis pas sûr d’approuver l’accord que vous avez passé avec le jeune Darren.
Reese : (Au téléphone.) Je ne suis pas sûr non plus d’apprécier l’accord…
EXTÉRIEUR – Dans une rue - Journée
Reese : …que nous avons passé vous et moi, en particulier quand vous disparaissez pour régler je ne sais quoi.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : La localisation est activée, monsieur Reese.
EXTÉRIEUR – Dans une rue - Journée
Darren McGrady : C’est qui au téléphone ?
Reese : Soutien matériel. Suis-moi.
SÉQUENCE – Parking – Caméra 03 – 11 heures 17 minutes 16 secondes
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Journée
Darren McGrady : Eh, tu as déjà tué quelqu’un ?
Reese : Oui.
Darren McGrady : C’était des méchants ?
Reese : Certains, d’autres pas.
Darren McGrady : Ah non ? Alors, ton maître t’a baladé. Il t’a dit de tuer des gens qui ne le méritaient pas. Ah, il y a des tas de rônins à qui c’est arrivé.
Pendant que John et Darren les surveillent sur le trottoir d’en face.
Curtis : (Via le téléphone.) Tu sais ce que je crois ? Je crois que tu la verras plus ta caisse.
Trim : (Via le téléphone.)Ferme ta gueule, Curtis.
Darren McGrady : Alors, l’étape 3 ?
Reese : Impose ta volonté à l’ennemi et prend pour cible ses points faibles.
Darren McGrady : Ah ouais, c’est dans L’art de la guerre.
Reese : Tu as lu Sun Tzu ?
Darren McGrady : Ah ouais, je connais grave. Tous les samouraïs connaissent Sun Tzu.
Crutis : (Via le téléphone.) Eh, lâche l’affaire, trouve-toi une autre caisse. Vas-y, appelle, l’assurance.
Trim : (Via le téléphone.) Quelle assurance, tu paie jamais. Tu étais avec moi quand on se l’ai fait tirée, cette caisse.
Curtis : Ouais, mais toi, tu as acheté les jantes. Alors, peut-être qu’ils te les paieront.
Trim : Lève ton gros cul de bouffon.
Curtis : Vas-y, calme-toi.
Trim : Tu vas choper la tire à ta grand-mère et tu me retrouves chez Andre. On déplace du lourd ce soir.
Reese : Étape 4 et 5 : Trouver qui est le boss et par quel moyen on peut l’atteindre.
SÉQUENCES – Entrée – Caméra 01 – 11 heures 55 minutes 03 secondes ; Salle d’interrogatoire B 01 – 14 heures 56 minutes 34 secondes
Brick va vers la caméra et montre sa manche pour faire montrer l’heure qui tourne.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Carter – Journée
Capitaine : (Hors cadre.) C’est quoi le topo sur le lascar que vous gardez au chaud ? (À Carter, où il s’avance vers son bureau.) Vous avez de quoi le boucler ?
Carter : Le type serait impliqué dans un meurtre. J’attends une confirmation photos. Capitaine, on a jusqu’à demain pour l’accuser. J’essaie de réunir les preuves.
Capitaine : Vous abusez, Carter. Si vous avez toujours rien avant 17 heures, vous le relâchez.
SÉQUENCES – Box – Caméra 02 – 15 heures 33 minutes 55 secondes ; Marcy & Willoughby – Sud-Est – Caméra 02 – 21 heures 03 minutes 16 secondes
EXTÉRIEUR – Près du magasin de BD – Soirée
Une voiture stationne près du magasin.
Darren McGrady : T’as vu, Reese, c’est Trim. Mais qu’est-ce qu’ils viennent faire là ?
Wilcox : (Hors cadre.) Faut que vous vous rappelez, ce n’est pas les super pouvoirs, (à deux enfants) c’est ceux qui veillent sur vous. Allez, c’est l’heure de rentrer.
Darren McGrady : Ils vont aussi obliger monsieur Wilcox à vendre leurs tickets de loterie ?
Reese : (Retenant Darren.) Ce n’est peut-être pas aussi simple que tu ne le penses.
Wilcox : (À Curtis et Trim.) Vous êtes en retard.
Trim : On a eu un problème de caisse, Andre.
Darren McGrady : C’est lui, Andre ?
Reese : Plus on grimpe haut, plus il devient difficile de distinguer les gentils des méchants.
INTÉRIEUR – Dans le magasin d’Andre – Soirée
Trim : Ils ont toujours Brick.
Andre Wilcox : C’est bon, Brick, je m’en occupe. C’est quoi la poubelle dans laquelle vous roulez ?
Curtis : C’est euh, la caisse de ma grand-mère.
Andre Wilcox : Vous allez trimbaler 500 000 dollars dans ce tas de boue ?
Trim : Ben ouais, c’est fait exprès, on change de bagnole, on change de chemin, il y a moins de risques.
Andre Wilcox : Tu n’as pas encore parlé que je sais déjà que tu me mens.
Trim : (Via le téléphone de John.) Non, sérieux. Comme les flics ont pécho Brick, on s’est dit…
Andre Wilcox : Ne vous vous occupez pas de Brick. Occupez-vous juste de moi…
INTÉRIEUR – Dans le magasin d’Andre – Soirée
Andre Wilcox : Et d’obéir à mes ordres. Je vous demande un truc et vous le faites, et là je vous demande de déposer mon fric à Brighton Beach. (Donnant un sac à Trim.) Ce soir. Si vous merdez sur ce coup-là, tous les deux, je vous bute.
Les deux jeunes s’en vont.
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Soirée
Darren McGrady : Cette fois, on sait où sont les faibles, on sait qui est le chef et on sait où frapper. On est prêts pour l’étape 6.
Reese : Et celle-là, c’est la meilleure. Allez, viens. (Ils quittent leur position.)
SÉQUENCES – B61 – Station 34 Caméra – 21 heures 20 minutes 21 secondes ; Porte – Caméra 2 – 21 heures 23 minutes 06 secondes ; DEKALB – Poste 378 – 21 heures 24 minutes 23 secondes
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Curtis – Soirée
Curtis : Yo, tu crois que Brick va s’allonger ?
Trim : Brick, il assure et Andre le protège. Andre fera tout pour nous si nous on fait tout pour lui.
Curtis : (Regardant sur le côté.) Et, Trim, ce n’est pas ta caisse là ?
La voiture de Trim conduite par John percute volontairement celle de Curtis. Il sort de la voiture, va celle de Curtis.
Reese : J’ai retrouvé votre voiture.
SÉQUENCES EN ACCÉLÉRÉE – Vue Ouest – Caméra – 6 heures 3 minutes 21 secondes – 7 heures 21 minutes 1 seconde ; Vue de la rue – (35 F S) – 7 heures 28 minutes 11 secondes
EXTÉRIEUR – Près du poste de police – Journée
Deux policiers montent dans leur voiture. Voyant Trim sur la banquette arrière avec des bouteilles de bière, pratiquement sans vêtements, les deux hommes se mettent à rigoler.
Trim : C’est quoi, ces conneries ?
Policier : Toi, tu as mal choisis l’endroit pour cuver.
SÉQUENCE – Sécurité vue de la rue – (Poste 04) – 7 heures 42 minutes 15 secondes
Carter : On a des choses à se dire tous les deux.
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Matinée
Reese : (Au téléphone.) Je suis un peu occupé pour l’instant.
Carter : Je suis au courant de votre petit accident. Dans quoi où est-ce que vous avez embarqué le gamin ? Rassurez-vous…
INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnu – Matinée
Reese : Il n’était pas dans la voiture.
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Matinée
Carter : Le gosse est mineur, c’est vous le responsable s’il lui arrive quelque chose.
INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnu – Matinée
Reese : Vous avez toujours Brick ?
Carter : (Au téléphone.) Oui, Womack est persuadé que…
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Matinée
Carter : …Je l’ai libéré ce matin. Et l’autre type avec qui vous avez joué à l’autotamponeuse, où est-ce qu’il est ?
Reese : (Au téléphone.) Il est là, prêt à tout me dire sur le meurtre de Travis McGrady.
INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnu – Matinée
Reese : (Enlevant le bandeau de la bouche de Curtis.) Tu peux crier si tu veux.
Curtis : Je t’emmerde.
Reese : Où vous avez jeté le flingue ?
Curtis : Quel flingue ?
Reese : (Prenant un chalumeau, il l’allume devant Curtis.) Celui avec lequel vous avez tué Travis McGrady.
Curtis : Travis comment ?
Reese : (Prenant le sac et le posant sur la table.) À l’heure qui l’est, ce fric devrait être à Brighton Beach. Seulement voilà, il est là, avec toi dans Crown Heights.
Curtis : Andre va te fumer ta gueule.
Reese : Ah parce que tu crois qu’Andre va gober ton histoire ? Si j’étais lui, je me dirais que c’est toi qui l’as braqué. J’enverrai mes hommes pour qu’ils le récupèrent et qu’ils t’éliminent. Alors, ta dernière chance de rester en vie, c’est de tout rapporter jusqu’au dernier dollar. (Le menaçant avec un chalumeau.) Qui a tué Travis McGrady ? Pour l’instant, ton capital vie est de 500 000 dollars. (Brûlant des billets de banque.) Moins 20 000 dollars, partis en fumée. Où est le flingue, Curtis ? 50 000 dollars de ton capital vie partis en fumée.
Curtis : (Essayant de bouger de sa chaise, ne pouvant pas car il est attaché.) Je sais qu’Andre va me croire.
Reese : Ah ben, c’est ce qu’on va voir. (Il jette le sac au sol prêt à tout brûler.)
Curtis : Non, non, arrête, arrête.
Reese : Dis-moi où se trouve l’arme ?
Curtis : La cheminée, en haut de l’immeuble de ma grand-mère.
Reese : (Éteignant le chalumeau.) Vaut mieux qu’elle y soit.
EXTÉRIEUR – Dans un parc – Journée
Harold se cache près d’un arbre pour suivre la conversation entre Will Ingram et Alicia Corwin.
Alicia Corwin : (Via le téléphone.) Bonjour, Will, ça fait longtemps.
Will Ingram : (Via le téléphone.) Merci d’avoir accepter de me voir. (À Alicia.) Qu’est-ce que vous diriez dans un café, on serait plus au chaud.
Alicia Corwin : Si tu veux bien, je préfère qu’on reste ici. (Ils s’assoient sur un banc ; via le téléphone.) Je regrette de ne pas avoir pu venir aux obsèques de ton père, j’aurais sincèrement voulu être là, mais je… je traversais une période difficile. C’était un homme charmant.
Will Ingram : J’aurais aimé le connaître un peu mieux. Tenez, c’est pour ça que je suis là. (Il donne la serviette avec le bouchon de champagne.) C’était dans ses affaires, peut-être que ça vous dira quelque chose. (Alicia fait non de la tête.) Le lendemain, il a vendu je ne sais pas quoi au gouvernement pour un dollar. Pourquoi, je ne sais pas. J’ai trouvé la mention de « services » mais je suis quasiment sûr que c’était en rapport avec ce qu’il a fait pendant le temps que sa société a été arrêtée. J’espérais que vous me pourriez m’éclairer.
Alicia Corwin : Tu es sûr de vouloir l’entendre ?
Will Ingram : Oui, bien sûr.
Le regard d’Harold change lorsqu’il comprend qu’elle est sur le point de dire la vérité.
Alicia Corwin : IFT était au bord de la faillite. Tous les investissements de ton père ont eu raison de lui. Ça faisait des années qu’il ne sortait plus rien du département de recherche. Alors, il m’a demandée de l’aide. (Harold semble soulagé.) J’ai dû persuader le gouvernement de racheter ses dettes, en échange de quoi, il a cédé certains de ses brevets.
Will Ingram : Alors, c’était ça, le contrat ? Un dollar en échange de ses brevets.
Alicia Corwin : Oui, malheureusement.
Will Ingram : Je ne sais pas si le gouvernement l’a tiré d’affaire ou s’il l’a arnaqué mais pourquoi le champagne, puis pourquoi « la Machine » ? Ça veut dire, broyé par la machine ?
Alicia Corwin : (Via le téléphone.) Sûrement, oui. D’une certaine manière, on peut dire qu’il a été broyé par la Machine. D’abord, il y a eu le divorce, ensuite sa société qui plonge. C’est vrai que ton père était au plus bas. Je sais que ça doit être dur de se dire qu’il a fini comme ça, mais mieux vaux l’admettre et tourner la page.
Will Ingram : Je croirait entendre mon oncle Harold.
Les regards d’Alicia et d’Harold changent. L’une surprise et Harold inquiet.)
Alicia Corwin : Ah oui. Qui est-ce.
Will Ingram : Le grand ami de mon père, Harold Wren. Vous ne l’avez jamais rencontré ?
Alicia Corwin : Non, non, jamais. (Elle devient de plus en plus nerveuse et regarde autour d’elle.) Je dois y aller. Désolée de ne pas pouvoir t’aider plus. (Elle s’en va en même temps qu’Harold.)
SÉQUENCE – SEC – (Toits S) – 18 heures 50 minutes 37 secondes
Andre Wilcox : J’ai ma livraison qui a été interceptée, j’ai deux coursiers dans le vent…
EXTÉRIEUR – Sur un toit – Soirée
Andre Wilcox : …avec un demi-million de dollars, il faut m’aider, capitaine.
Lynch : Il va falloir vous démerdez tout seul.
Andre Wilcox : Je n’y suis pour rien, moi là-dedans.
Lynch : Désolé, ce genre de sinistre n’est pas couvert par notre protection. Nos associés vous tiennent pour seul responsable de ce merdier. Alors, réglez le problème et vite.
Andre Wilcox : Ouais, je vais régler ça, tout seul comme un grand.
Lynch : Je suis sûr que vous y arriverez.
Andre Wilcox : (Pendant que Lynch s’en va.) Il va falloir me rendre un service. (Lynch se retourne.) Vous retenez un de mes employés chez vous, sans aucun motif, je veux que vous le fassiez relâcher. À moins que ça non plus, ce ne soit pas dans le contrat.
Lynch : (S’en allant.) Je vais voir ce que je peux faire.
SÉQUENCES – Entrée – Caméra 01 – 20 heures 2 minutes 18 secondes ; Box – Caméra 03 – 20 heures 2 minutes 21 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Lionel Fusco – Soirée
Lynch : Comment va lieutenant ?
Carter : (S’approchant du bureau de Lionel.) C’est un ami à toi ?
Fusco : (Enlevant ses lunettes.) Oui.
Après que Lynch a été le voir, le capitaine Womack raccroche le téléphone et se dirige vers Carter.
Capitaine Womack : Carter, votre suspect est toujours là ?
Carter : J’allais le relâcher, justement.
Capitaine Womack : Ça aurait dû être fait depuis longtemps. Vous jouez avec le feu, lieutenant. Relâchez-le immédiatement.
Lynch : (Passant à côté du capitaine.) Merci.
EXTÉRIEUR – Sur un toit – Soirée
John et Darren se trouvent à l’endroit indiqué par Curtis.
Darren McGrady : Excuse-moi si je t’ai pris pour un flic.
Reese : Il n’y a pas de mal à être flic. (Il utilise un bâton pour rattraper l’arme.) Sauf si on est pourri.
Darren McGrady : C’est quoi, là. Il y a un truc métallique.
Reese : (Remontant l’arme de la cheminée.) Ça y est, on l’a. C’est fini, on a notre preuve. Avec ça, mes amis flics n’auront aucun problème à faire tomber Brick et ses petits copains.
Darren McGrady : Ouais, mais il y a Andre aussi, lui va s’en sortir.
Reese : Andre n’a pas tué ton frère. Tu veux t’attaquer à lui, maintenant ?
Darren McGrady : C’est à cause de lui que tout ça a pu arriver.
Reese : Et après ? Hmm. Tu t’en prendras à ceux qui sont au-dessus de lui, à tous les flics pourris, les politiciens qu’on arrose pour qu’ils ferment les yeux ? Tu ne pourras plus t’arrêter jusqu’à ce que tu aies éliminé la dernière personne que tu tiens responsable de la mort de ton frère. Mais ça ne le ramènera pas. Et toi, tu finiras en taule ou mort. Tu crois que c’est ce que ton frère aurait voulu ?
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Soirée
Le téléphone de Joss sonne.
Carter : (Voyant que c’est John qui appelle.) Enfin.
Reese : (Au téléphone.) C’est un appel d’un informateur anonyme.
EXTÉRIEUR – Sur un toit – Soirée
Reese : On a retrouvé l’arme du crime, vous avez de quoi coincer Brick.
Carter : (Au téléphone.) Ça risque d’être difficile.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Soirée
Carter : Je l’ai relâché il y a à peine deux minutes.
EXTÉRIEUR – Sur un toit – Soirée
Reese : Quoi, vous l’avez libéré.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Soirée
Carter : C’est Womack, je n’ai pas eu le choix.
EXTÉRIEUR – Sur un toit – Soirée
Reese : Il va pouvoir donner le nom de Darren à Andre.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Soirée
Carter : Raison de plus pour que vous conduisiez tout de suite le gosse en lieu sûr.
EXTÉRIEUR – Sur un toit – Soirée
Reese : Soyez tranquille, je vais vous déposer le flingue avec Darren. (Il regarde autour de lui pour voir où est Darren car ce dernier s’est enfui.)
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Soirée
Reese : (Au téléphone.) Darren.
Carter : (En se levant.) Qu’est-ce qu’il se passe ?
EXTÉRIEUR – Sur un toit – Soirée
Reese : (Regardant vers le contrebas.) Carter, vous allez me dire « Je vous avais prévenu ».
SÉQUENCE – Arrière-cour – Caméra 08 – 20 heures 34 minutes 48 secondes
Reese : Finch, Darren s’est enfui, il va sûrement tenter de retrouver Brick. Mais maintenant, il a le flingue avec lequel on a tué son frère.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Finch : Vous voulez dire que finalement, ce n’était pas une si bonne idée de laisser un jeune de 14 ans vous engager pour venger son frère.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Reese : Vous me sermonnerez plus tard. Pour le moment, j’ai besoin que vous m’apportiez le sac.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Finch : Quel sac ?
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Reese : Celui sur lequel il est écrit « Plan B ».
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Soirée
Fusco : (À Carter, voyant qu’elle range son arme.) Eh, t’as besoin d’un coup de main ?
Carter : Je n’en sais rien, t’en penses quoi ?
Fusco : Ça pourrait avoir un rapport avec le poisson que le capitaine t’a demandé de rejeter ?
Carter : Ça se pourrait. J’ai un tuyau. Ça te dit d’aller pêcher ?
Fusco : (Regardant vers le capitaine.) Ouais, pourquoi pas.
SÉQUENCE – Avenue Albany – Poste 457 – 21 heures 15 minutes 01 seconde
Dans le magasin, Darren passe derrière deux hommes qui sont en train de vérifier des marchandises. Il va vers l’arrière boutique.
INTÉRIEUR – Dans le magasin - Soirée
Andre Wilcox : (À Brick.) C’est lui ? (À Darren.) Darren, c’est ça ? Ouais, je me souviens de toi. Je crois qu’il faut qu’on parle, hein, tous les deux. (Darren sort l’arme, la pointant d’abord vers Wilcox et ensuite vers Brick.) Waouh.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Harold a apporté le sac en question.
Finch : (Voyant que John sort un fusil.) Darren est avec eux.
Reese : (Donnant une grosse pince à Harold.) On se détend, Finch, ce sont des balles neutralisantes, pour les émeutes. Je lui ai dit qu’il n’y aurait pas de morts. À mon signal, vous irez couper le courant de l’immeuble. (Enclenchant l’arme.) Voilà, c’était mon signal. (Il s’en va.)
INTÉRIEUR – Dans le magasin - Soirée
Andre Wilcox : (Écartant les bras.) Ça demande du courage de te pointer ici avec ton gun, et je comprends. Je comprends, Brick t’as pris ton grand frère, alors toi tu viens me prendre Brick. OK, vas-y. En plus c’est vrai, c’est lui qui a déconné. Il nous a foutu dans la merde. Alors, fais-moi plaisir, tue-le.
Brick : Eh, attends, Andre.
Andre Wilcox : Toi, tu fermes ta gueule. (S’approchant de Darren.) Je vois bien que tu en es capable. Toi, tu as la détermination. C’est une qualité qu’on ne trouve pas chez beaucoup de monde. Alors, vas-y, appuie sur la détente. Tu viendras bosser pour moi. Tu es jeune, alors imagine quand tu auras l’âge de Brick. C’est toi qui contrôleras la rue en mon nom. Personne n’osera te toucher. Et pourquoi, parce que toi, tu es plus malin que les autres. Allez, tu as fait tout ce chemin, petit. Alors, vas-y, si tu veux la place, il faut la gagner. (Voyant que Darren est sur le point de tirer.) Allez, vas-y.
Brick : Vas-y, déconne pas, fait pas ça.
Andre Wilcox : (Prenant l’arme des mains de Darren.) Ouais, ça ne m’étonne pas vraiment. (Il pointe l’arme vers Brick en prenant Darren dans les bras.) Ce n’est pas de ta faute, c’est celle de la boutique. Les mômes passent leur journée à lire toutes ces histoires de vengeance, comme si ça existait dans la vraie vie. Mais je vais te dire, ce n’est pas la vraie vie. C’est que des bandes dessinées.
Homme : (Alors que la lumière s’éteint.) C’est quoi ça. (Une déflagration se fait entendre.)
Andre Wilcox : C’est quoi ce bordel ? C’est quoi ce bordel ?
John tire en utilisant une lunette nocturne.
Andre Wilcox : Vas-y.
John continue de tirer alors qu’à l’extérieur du magasin, Joss et Lionel arrivent.
Carter : (À voix basse.) Vas-y, passe par l’arrière. (Voyant Wilcox, armé, qui détient toujours Darren.) Stop, police de New York, jetez votre arme !
Andre tire vers Joss qui l’esquive puis cette dernière se met à tirer vers Andre et le touche. Le petit s’enfuit.
Fusco : (À Darren, en criant.) Couche-toi.
Darren est menacé par Andre qui tire vers le gamin mais ce dernier est protégé in extremis par Lionel. Andre tire toujours lorsqu’il est touché par deux tirs de John.
Carter : (Cherchant après Lionel, elle crie.) Fusco !
Fusco : (Se relevant difficilement.) Ouais la grande forme.
Carter : (À Darren.) Allez viens.
SÉQUENCE – Caméra de la rue – (Fence) – 21 heures 39 minutes 27 secondes
EXTÉRIEUR – Près du magasin – Soirée
Tous ceux qui étaient dans le magasin ainsi qu’Andre sont arrêtés par les policiers, ils montent dans le fourgon.
Policier : Attention à la tête.
Fusco : (Allongé sur le ventre, un pansement sur la fesse droite. Il est sur le brancard, sur le point de monter dans l’ambulance.) Vas-y, si tu as un truc à dire, ne te gêne pas, je vais déjà me faire chambrer au bureau quand je vais rentrer.
Darren McGrady : Non, ce n’est pas ce que j’allais dire. Non, tu m’as sauvé la vie et je voulais te dire merci.
Fusco : De rien, c’est normal. (Au brancardier.) Bon, allez, on y va ou quoi. (Montant dans l’ambulance.) Eh, allez-y molo.
SÉQUENCE – Skycam – (422) – 7 heures 22 minutes 21 secondes ; Toit nord – 8 heures 5 minutes 24 secondes
INTÉRIEUR – Dans la société d’Harold – Matinée
Finch : Et moi qui croyais que tu allais rester parmi nous.
Will Ingram : (En souriant.) Moi et New-York. Je commençais à étouffer et j’ai eu une offre de mission au Soudan.
Finch : Je regrette de te voir repartir. Cette femme, j’ai oublié son nom, elle t’a dit ce que tu voulais savoir.
Will Ingram : Ah, Alicia Corwin. Oui, elle m’a appris deux-trois trucs. Pas forcément ce que j’avais envie d’entendre. J’ai toujours adulé mon père, même si je ne l’ai pas toujours aimé, j’ai toujours admiré l’homme. Alors, j’ai plutôt du mal à admettre que c’était un type comme un autre, qui commettait des erreurs.
Finch : Peu importe ce qu’elle a pu te dire, il y a une chose qu’il faut que tu saches, c’est qu’à chaque fois qu’on demandait à ton père quelle était sa plus grande réussite, invariablement, il répondait que c’était toi.
Will Ingram : (Enlaçant Harold.) Merci.
Finch : Prends bien soin de toi.
Will Ingram : (Il s’en va.) Promis.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de John – Journée
Reese : J’ai eu Fusco, il m’a dit que le Centre t’avait peut-être trouvé une famille.
Darren McGrady : J’en avais une de famille.
Reese : Darren, on ne peut rien à ce qui nous arrive, on fait avec, c’est tout. Mais je me suis renseigné et c’est des gens bien.
Darren McGrady : Et s’ils ne sont pas bien ?
Reese : Eh bien, on va arranger ça. (Montrant la pièce.) Tu sais, je suis toujours sous contrat.
Darren McGrady : (Donnant un dessin.) Je ne l’ai pas vraiment fini, mais tiens, c’est pour toi.
Reese : (Regardant le dessin.) Excellent. J’ai toujours rêvé d’avoir un partenaire. Merci. Ah, à propos, j’ai fait marcher mes relations. (Donnant une trompette.) Tu vas pouvoir aller étudier la musique dans une école d’arts.
Darren McGrady : Ma trompette.
Reese : Et il y a aussi des classes de dessin.
Darren McGrady : Non, sérieux ?
Reese : Les occasions se multiplient quand on sait les saisir.
Darren McGrady : Sun Tzu. C’est vrai. T’inquiète pas, toi aussi un jour tu trouveras ta maison.
Reese : Merci.
Lionel frappe dans la vitre du côté de Darren.
Fusco : Allez, viens gamin, tu es attendu.
Darren McGrady : Tchao. (En sortant de la voiture.) Salut, Fusco. Tu sais quoi, si tu veux arrêter de boiter, il va falloir t’en prendre une dans l’autre fesse.
Fusco : Content de te voir, moi aussi. (John sort également de la voiture.)
Femme : Darren, viens mon grand.
Fusco : (Tenant un dossier dans les mains.) C’est un bon gosse. (John et lui voient Darren rentré dans la maison.) Tu crois que ça va aller ?
Reese : C’est un dur.
Fusco : Une chance qu’on se soit pointés à temps. Tu as encore eu chaud avec Carter. Aux dernières nouvelles, elle te cherche toujours.
Reese : Je te l’ai déjà dit, laisse-moi de m’occuper de Carter. Et sur notre ami, on a du nouveau ?
Fusco : Ouais. C’est à s’y perdre tellement il a eu de noms différents. Le plus ancien que j’ai trouvé, c’est Harold Wren. Ça fait des années qu’il travaille comme souscripteur d’assurances. Il est sorti major du MIT. C’est là qu’il a rencontré le père de Will, tu sais Nathan Ingram. C’est le milliardaire qui a été tué il y a deux ans de ça.
Reese : (Regardant le dossier.) Ingram. Il est de la même promo qu’Harold Wren.
Fusco : Ouais, mais j’ai poussé un peu plus loin mes recherches. Il s’est inscrit sous le nom de Wren en première année. Mais je n’ai rien trouvé sous ce nom avant 1976. Ce qui signifie qu’Harold Wren était déjà un faux nom. (Montrant la photo d’Harold jeune.) Ce type a tellement vécu sous des fausses identités qu’il ne doit même plus savoir qui il est vraiment.
Reese : Seul les paranoïaques survivent. Tu sais Lionel, tu aurais pu faire un très bon flic si tu n’avais pas fait de mauvais choix.
Fusco : Tu me demande d’espionner ton boss et c’est moi qui fais des mauvais choix ?
Reese : Ah, bonne remarque.
SÉQUENCES – Curbside Caméra – 8 heures 32 minutes 17 secondes ; Trafic – Trottoir 34 - 8 heures 32 minutes 20 secondes ; 60ème étage – Est – 8 heures 52 minutes 15 secondes ; Hélicoptère de la police – 47 – 9 heures 2 minutes 16 secondes
La Machine reconnait Lionel et John comme une menace pour le système puisqu’ils ont tous les deux un carré rouge. Elle évalue les options et en trouve trois : apaiser, corrompre et surveiller. Elle choisit l’option « surveiller ».