2012
SÉQUENCE – Cour – Sécurité 04 – 2 heures 48 minutes 7 secondes
INTÉRIEUR – Dans un hangar – Nuit
Ajax : (Souffrant de plus en plus.) Cahill aide-moi, pitié, pitié.
Daniel Tulley : Il perd beaucoup de sang, il faudrait l’amener à l’hôpital.
Vargas : Personne ne sort d’ici tant que je ne sais pas lequel de vous est le traître.
Daniel Tulley : (Donnant une bouteille d’eau.) Boit ça. Doucement. (Il lui prend son portable.)
Jeune homme : (Le prenant par la veste.) Emmène-moi à l’hôpital, je t’en supplie, je veux pas crever.
Homme : Ferme-la, si tu ne veux pas que je t’abrège tes souffrances.
Jeune homme : (Gémissant.) Aide-moi, s’il te plaît.
Reese : Il faut qu’on lui pose un garrot.
Homme : À quoi bon ?
Reese : Si on arrête l’hémorragie, il y aura peut-être une chance pour qu’il la boucle.
SÉQUENCE – Entrée – Caméra 01 – 3 heures 3 minutes 55 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Nuit
Carter : Vous êtes sur un coup ?
Policier : Une fusillade chez Su Chin, une sombre histoire de drogue. Quel dommage. Le meilleur kung pao du Queens.
Carter : Toutes mes condoléances.
Le téléphone de Carter se met à sonner. Un appel anonyme puisque c’est Harold.
Carter : Où est votre bras droit ? Oh, laissez-moi deviner dans le Queens.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Nuit
Finch : (Voyant sur son écran que la connexion a été rompue.) À vrai dire, j’ai un peu de mal à le localiser.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Nuit
Carter : Vous l’avez perdu, c’est ça ?
Finch : Le terme est un peu fort…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Nuit
Finch : …Mais oui, lieutenant, pour répondre à votre question implicite, j’ai besoin de votre aide.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Nuit
Carter : Vous avez quoi ?
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Nuit
Finch : (Tapant sur le clavier pour faire afficher la voiture que John a prise en photo.) Une plaque minéralogique.
SÉQUENCE EN ACCÉLÉRÉE – Caméra vue de la mer – Poste 419 – 6 heures 20 minutes 12 secondes – 7 heures 32 minutes 46 secondes
INTÉRIEUR – Dans un hangar – Matinée
John a réussi à faire le garrot sur la blessure du jeune homme qui s’est endormi.
Daniel Tulley : Il a perdu beaucoup de sang, tu crois qu’il va s’en sortir ?
Reese : Ça m’étonnerait mais on a fait ce qu’on pouvait.
Tulley profite que John soit parti pour prendre le téléphone du jeune. Il envoie un message.
INTÉRIEUR – Dans une cache de la police – Matinée
Byrne : On a une info. Il s’agit d’un entrepôt aux docks de Brooklyn.
Homme : Central. On a besoin de plusieurs unités d’intervention.
INTÉRIEUR – Dans un hangar – Matinée
Tulley efface le message et met le portable dans la poche de sa veste, alors que tous les autres portables sont en morceaux sur le sol.
EXTÉRIEUR – Dans un endroit inconnu – Journée
Simmons : Tiens, tiens, un revenant. Tu as mauvaise mine.
Fusco : Et toi tu ferais bien d’arrêter de picoler.
Simmons : (En rigolant.) Qu’est-ce qui me vaut ce plaisir ?
Fusco : Un trafiquant du nom de Neil Vargas, tu le connais ? Je lui ferais bien quelques misères pour voir s’il me lâcherai un pourcentage. Ça peut-être t’intéresser ?
Simmons : Ben, d’abord tu disparais pendant trois mois et tout à coup, tu te pointes avec un nouveau plan. Si encore tes anciens collègues n’étaient pas en prison, j’aurais plus confiance. Tu as envie de secouer Vargas ? Alors, sois sage et demande la permission. Si ton homme n’est pas sous la coupe de la DRH, alors il est à toi.
Fusco : Je contacte qui, si je veux parler à la DRH ?
Simmons : Tu l’as déjà fait.
Le téléphone de Lionel se met à sonner.
Fusco : (En partant.) Je t’appellerai.
Simmons : N’y compte pas de trop.
Fusco : Ouais.
Finch : (Au téléphone.) Il va y avoir un changement d’équipe au QG de la police. C’est sûrement notre seule chance.
SÉQUENCES – Flushing Meadow Park – Promenade 7 – 10 heures 33 minutes 23 secondes ; Angle de la 73ème et Broadway – Sud-Est – Caméra 02 – 11 heures 52 minutes 56 secondes ; Angle de Worth & Centre – Sud-Ouest – Caméra 04 – 13 heures 13 minutes 12 secondes
Fusco : Notre seule chance de faire quoi ?
INTÉRIEUR – Dans le QG de la police – Journée
Finch : (Au téléphone.) Vous êtes en place ?
Fusco : (Ayant du mal à l’oreille.) Oh, oh, doucement sur le volume, OK. Je comprends que votre copain soit souvent de mauvais poil.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Vous verrez, vous vous y ferez avec le temps. Malheureusement, vous n’en avez pas beaucoup.
INTÉRIEUR – Dans le QG de la police – Journée
Fusco : Je sais c’est bon, allez-y, c’est quoi votre plan ?
Finch : (Au téléphone.) C’est très simple.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Harold regarde la fiche signalétique d’un agent.
Finch : L’agent des affaires internes qui surveille l’endroit passe faire une dernière inspection avant que son collègue prenne la relève. Ce qui vous laisse à peu près 8 minutes 30 pour trouver le code…
INTÉRIEUR – Dans le QG de la police – Journée
Finch : (Au téléphone.)…Ouvrir le coffre et détruire le dossier de Tulley afin que l’informateur de Vargas ne puisse pas y accéder.
Fusco : Ouais, c’est simple, effectivement.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Surtout, pointez bien le lecteur vers la carte.
INTÉRIEUR – Dans le QG de la police – Journée
Fusco : (Regardant le lecteur.) Est-ce qu’il y a autre chose ?
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Évitez qu’on vous attrape.
INTÉRIEUR – Dans le QG de la police – Journée
Fusco : Ouais, merci, je vais faire de mon mieux. (Il avance et voit Carter.)
Carter : (En arrivant.) Fusco, qu’est-ce que tu fais ici ?
Fusco : Et toi ?
Carter : Euh, ben en fait, je m’en allais.
Fusco : Moi, je rends service au capitaine.
Carter : À plus.
Fusco : Ouais, à plus, d’accord.
Tous les deux s’éloignent, allant chacun de leur côté. Carter appelle Harold.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : (Appuyant sur une touche du clavier pour activer le téléphone.) Lieutenant Carter.
Carter : (Au téléphone.) J’ai des infos sur cette plaque minéralogique. Elle a été repérée par un radar sur un 4x4 à Brooklyn Sud.
INTÉRIEUR – Dans le QG de la police – Journée
Carter : Je poursuis les recherches.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Content de le savoir, merci lieutenant. (Rappuyant sur une touche du clavier.)
Fusco : (Au téléphone.) Finch, Finch, vous êtes là ?
Finch : Oui, je vous écoute.
Fusco : (Au téléphone.) Bon, je vais rentrer.
INTÉRIEUR – Dans le QG de la police – Journée
Fusco s’avance et lorsqu’il voit un agent sortir de la salle des coffres, le bouscule pour pouvoir scanner la carte.
Fusco : Oh, je suis désolé.
Agent : Ce n’est rien.
Fusco : (Utilisant le lecteur.) La porte est ouverte.
INTÉRIEUR – Dans le QG de la police – Dans la salle des coffres - Journée
Il entre et met un liquide sur la caméra de vidéosurveillance pour la brouiller.
Fusco : Et maintenant, je fais quoi ?
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Éteignez la lumière…
INTÉRIEUR – Dans le QG de la police – Dans la salle des coffres - Journée
Finch : (Au téléphone.) …et allumez la lampe que je vous ai donnée. (Pendant que Lionel utilise la lampe sur le clavier du coffre.) Vous voyez les empreintes ?
Fusco : Trois-cinq-
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Fusco : (Au téléphone.) –huit.
Finch : Combinez ces trois chiffres…
INTÉRIEUR – Dans le QG de la police – Dans la salle des coffres - Journée
Finch : (Au téléphone.) au hasard pour trouver le code.
Pendant que Lionel tente de trouver le code.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Dépêchez-vous, lieutenant, le temps presse.
INTÉRIEUR – Dans le QG de la police – Dans la salle des coffres - Journée
Fusco : J’ai tout essayé, ça ne marche pas. Un petit coup de main.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Une des empreintes n’était pas nette ?
INTÉRIEUR – Dans le QG de la police – Dans la salle des coffres - Journée
Fusco : Ouais, celle du cinq.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Il doit servir deux fois.
INTÉRIEUR – Dans le QG de la police – Dans la salle des coffres - Journée
Finch : (Au téléphone.) Essayez 3558.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Cinq-cinq-
INTÉRIEUR – Dans le QG de la police – Dans la salle des coffres - Journée
Finch : (Au téléphone.) –huit-trois.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Huit-cinq-trois-cinq
INTÉRIEUR – Dans le QG de la police – Dans la salle des coffres - Journée
Fusco : (Après avoir essayé les combinaisons qu’Harold lui a données, le coffre s’ouvre.) Ça y est, j’en reviens pas. (Prenant le dossier de Tulley.) J’ai le dossier de Tulley.
Finch : (Au téléphone.) Joli travail, lieutenant, Tulley est sauvé.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Il vous reste 23 secondes.
INTÉRIEUR – Dans le QG de la police – Dans la salle des coffres - Journée
Il se met à détruire le dossier de Tulley lorsqu’une porte s’ouvre. Un agent entre et allume la lumière.
Agent : Lieutenant Fusco, n’est-ce pas.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Agent : (Via un micro.) Mon service a enquêté…
INTÉRIEUR – Dans le QG de la police – Dans la salle des coffres - Journée
Agent : … sur vous et vos complices.
Fusco : C’est pas ce que vous croyez, je peux tout expliquer.
Agent : Expliquer la destruction d’un dossier top-secret. (Pointant son arme vers Lionel.) Vous en état d’arrestation.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
L’agent fait monter Lionel dans sa voiture, ce dernier ayant les menottes les mains devant.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de l’agent – Journée
Fusco : Il fallait que je détruise ce dossier. La vie d’un infiltré était en danger.
Agent : Et vous savez ça comment ?
Fusco : Il y a quelqu’un qui me dit des choses.
Agent : Qui est-ce ? Et qu’est-ce qu’il dit ?
Finch : (Au téléphone.) Attention à ce que vous dites, lieutenant, on peut vous protéger mais ces hommes…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : …sont à la recherche de notre ami.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de l’agent – Journée
Fusco : Écoutez, ce qui compte, ce n’est pas de savoir d’où vient l’info. Non, ce qui faut savoir c’est qu’un policier était en danger et que j’ai essayé de le sauver.
Agent : (Prenant l’appel car son téléphone s’est mis à sonner.) Ouais, j’ai un problème. Je n’ai pas pu avoir le dossier. Un imbécile l’a détruit. Mais j’ai une info intéressante : la taupe vient…
INTÉRIEUR – Dans un hangar – Journée
Agent : (Au téléphone ; à Vargas.)…d’envoyer un SMS de l’endroit où vous êtes.
Vargas : Un SMS, qu’est-ce que tu racontes, c’est impossible.
Agent : (Au téléphone.) Laisse-moi gérer…
INTÉRIEUR – Dans la voiture de l’agent – Journée
Agent : …la situation. Je te rappelle.
Fusco : C’est vous l’informateur ? (Il se prend un coup de poing dans la figure et s’évanoui. À la bibliothèque, Harold comprend que Lionel est en danger.)
INTÉRIEUR – Dans un hangar – Journée
Vargas raccroche et s’approche du jeune blessé pour fouiller ses poches à la recherche du téléphone portable. Il comprend qu’il ne l’a pas trouvé.
Vargas : Où est son téléphone ? (Les autres se regardent, il n’obtient pas de réponse.) J’aurais moins de mal à vous fouiller (sortant son arme) quand vous serez mort.
Reese : (Pointant l’index vers Tulley.) Il l’a pris.
Daniel Tulley : (S’attaquant à John.) Tu es malade, je n’ai rien fait.
John profite de l’altercation pour prendre le téléphone dans la poche de Tulley, ce dernier se dégageant.)
Daniel Tulley : Lâche-moi.
Vargas : De toute manière, on va être fixé très vite. (Il appelle avec son téléphone. Il comprend que c’est John qui l’a, il le fouille et le trouve dans la poche intérieure de sa veste.) Cette fois, on sait qui est le traître.
John, se mettant à sourire, se fait assommer par un des hommes.
SÉQUENCES – Crane 2 – Sécurité C – 14 heures 4 minutes 17 secondes ; Garage 10 – Caméra – 14 heures 5 minutes 53 secondes
INTÉRIEUR – Dans un hangar – Journée
John, attaché à une chaise, se fait tabasser par un des hommes et est interrogé par Vargas.
Vargas : Tu as parlé de LOS aux flics ? Hein, de la livraison ?
Reese : Vous perdez votre temps. Mes collègues vont débarquer d’une minute à l’autre.
Vargas : (Lui donnant un coup de poing au visage.) Si c’était vrai, j’aurais déjà été prévenu et à cette heure-ci, tu serais mort.
Daniel Tulley : Tout ça nous avance pas. (Prenant une barre de fer.) Laisse-moi seul avec lui, je vais le faire parler.
Vargas : C’est ça, fait le parler, sinon je vous bute tous les deux.
Daniel Tulley : (Donnant un coup de barre dans l’estomac.) Bon, alors, t’es qui ? Je sais que tu n’es pas de la police.
Reese : (À voix basse.) Non. Mais les missions secrètes, ça me connait. Je sais que ce que tu souhaites le plus au monde, c’est de retrouver ta femme Melinda et ton fils Danny.
Daniel Tulley : (Regardant derrière lui puis prenant John par la veste.) Eh, que les choses soit bien claires, tu ne me connais pas.
Reese : Je sais que ton référent s’appelle Byrne. Je sais que tu es dans la police depuis 2003. Je sais que ton petit frère Connor est mort d’une overdose juste avant que tu partes faire tes études.
Daniel Tulley : (Étonné de ce qu’il entend.) Comment tu…
Reese : C’est pour ça que tu tiens tant à arrêter LOS.
Daniel Tulley : (Ne sachant pas quoi dire.) Tu fais quoi, tu es du FBI ou d’autre chose ?
Reese : D’autre chose. Si tu veux, je peux t’aider. Pour que tu rentres chez toi.
Daniel Tulley : Puisque tu me connais si bien, tu sais que c’est hors de question. Tant que LOS court toujours, je reste.
Reese : Tu vas être démasqué. En restant, tu risques de tout perdre. Ta vie. Ta famille.
Daniel Tulley : Je peux te charger d’un message, pour ma femme. (John fait oui de la tête.) Dis-lui que je l’aime.
Reese : On va trouver une solution. Mais tu pourras lui dire toi-même.
Daniel Tulley : (Se baissant vers John.) La livraison aura lieu à la casse.
Reese : (Voyant Vargas.) Il arrive. (Tulley lui donne un coup de poing dans l’estomac.)
Daniel Tulley : (En prenant la barre de fer.) D’accord.
Vargas : (S’approchant d’eux.) Il a dit quelque chose ?
Daniel Tulley : Laisse-moi encore quelques minutes.
Vargas : Non, on n’a pas le temps. Ajax est mort, il faut se débarrasser des corps.
Daniel Tulley : Attends, laisse-moi faire. (Laissant tomber la barre.) Je suis curieux de voir la tête qu’il fera quand il crèvera.
Vargas : (Donnant l’arme à Tulley.) Dépêche-toi.
Tulley tire sur John qui baisse la tête, faisant le mort.
FLASH-BACK
2008
Klara Stanton : À quoi on joue exactement ? On va tuer ce type ? Dissoudre son cadavre dans une baignoire remplie d’acide ? Ou c’est juste un accès de nostalgie ? Il s’appelle Peter, il a 37 ans. Il gagne 175 000 dollars par an. Est-ce que c’est un chic type ou un tueur en série, je n’en sais rien. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il prendra mieux soin d’elle que toi. C’est pour ça que j’hésitais à te laisser partir. Je veux dire, au milieu de tous ces gens, tu as l’air normal, mais tu n’es plus comme eux, pas vrai ? S’ils savaient ce que tu as fait, je suis sûre qu’ils diraient que tu n’es pas un être humain.
Reese : On travaille dans l’ombre. J’ai déjà entendu cette formule.
Peter qui arrive vers eux.
Peter Arndt : (Surpris ; à John.) Ah, désolé, je ne savais pas que vous attendiez une amie.
Klara Stanton : Chéri, tu ne lui as pas parlé de ta merveilleuse petite femme ? Ça va barder en rentrant. D’ailleurs, on devrait y aller.
Peter Arndt : Euh, attendez deux secondes, euh, j’aimerai vraiment vous présenter ma femme, elle sera tellement contente de rencontrer quelqu’un de Puyallup. (Il s’en va la chercher.)
Klara Stanton : Je sais ce que c’est. Tu peux me croire, j’ai connu ça. La première fois que j’ai pu rentrer, je suis allée tout droit voir ma famille. Je suis restée pendant trois heures assise dans une voiture de location à les regarder. Et j’ai réalisé que j’aurais beau leur dire tout ce que j’avais vu et tout ce que j’avais fait, ils pourraient jamais rien y comprendre. Ce n’est pas qu’une formule. Oh non, on ne fait que travailler dans l’ombre, on est l’ombre.
Jessica Arndt : Ah, Peter.
Peter Arndt : Jessica.
Jessica Arndt : Désolée, je suis encore en retard.
Klara Stanton : (Elle s’en va.) Il faut partir, John.
Peter Arndt : (À Jessica, en l’embrassant.) Il y a un couple au bar que j’aimerai te présenter.
Jessica Arndt : D’accord.
Peter et Jessica arrivent au bar mais John et Klara sont déjà partis.
Jessica Arndt : Ils ont dû s’évaporer.
Peter Arndt : (Déçu.) Ouais.
Jessica Arndt : Ouais.
SÉQUENCE – Madison Avenue – Caméra – Poste 4898 – 19 heures 11 minutes 56 secondes
La frise chronologique passe de 2008 à 2012.
SÉQUENCES – Pier 5 – Sécurité C – 16 heures 02 minutes 19 secondes ; Harbor Driveway – Sécurité A – 16 heures 5 minutes 15 secondes
EXTÉRIEUR – Près du hangar – Journée
Ils mettent Ajax dans le coffre d’une voiture puis John à côté.
Vargas : (À Tulley qui met une lampe dans la poche de manteau de John.) Qu’est-ce que tu cherches ?
Daniel Tulley : (Fermant le coffre de la voiture, il prend un portefeuille etl le donne à Vargas.) Il sera plus difficile à identifier sans ça.
Vargas : De toute façon, la voiture va brûler, il ne restera plus rien.
SÉQUENCES – Harbor Driveway – Sécurité B – 16 heures 6 minutes 6 secondes ; Harbor Driveway – Sécurité B – 16 heures 6 minutes 13 secondes
Tulley brise la vitre arrière à l’aide d’une barre et les autres membres du groupe mettent de l’essence sur la voiture et dans le coffre où se trouve John, toujours laissé pour mort. Tulley allume un paquet d’allumettes et le jette dans le coffre.
SÉQUENCES – Outcropping 4 – Sécurité A – 16 heures 6 minutes 52 secondes ; Harbor Driveway – Sécurité B – 16 heures 7 minutes 00 seconde
EXTÉRIEUR – Près du hangar – Journée
La voiture continue de brûler avec John à l’intérieur. Il commence à se réveiller mais tousse à cause de la fumée.
SÉQUENCE – Harbor Driveway – Sécurité B – 16 heures 7 minutes 13 secondes
EXTÉRIEUR – Près du hangar – Journée
John, toussant toujours, réussi à enlever ses liens des mains et à attraper la lampe torche. Il l’allume. Il essaie tant bien que mal à ouvrir la porte du coffre, y arrive et se jette sur le sol. Il voit Joss.
Carter : Je passais dans le coin, je vous dépose quelque part ?
Reese : (Se relevant.) Ah, c’est mon jour de chance.
Carter : C’est ça pour vous un jour de chance, vous prendre une balle et vous faire rôtir.
Reese : C’est rien, juste une éraflure. Heureusement, Cahill est un excellent tireur.
Carter : (Prenant son téléphone, Joss voit que c’est Harold, elle le donne à John.) C’est pour vous.
Finch : (Au téléphone.) Où est Cahill ?
Reese : (Se sentant blesser.) Oh, euh, ben ça va Finch. Merci de poser la question. Cahill est allé au rendez-vous avec LOS, sans renforts.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Où ça ?
Reese : (Au téléphone.) Dans une casse au sud de Brooklyn, ils sont en route.
EXTÉRIEUR – Près du hangar – Journée
Reese : (À Carter.) Vous n’auriez pas une autre arme à disposition ?
Carter : (Ouvrant le coffre de sa voiture.) Si.
Reese : (Voyant les armes.) Oh, vous savez que vous me plaisez, vous.
Finch : (Au téléphone.) Monsieur Reese.
Reese : Oui.
Finch : (Au téléphone.) Nous avons un autre problème.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Fusco est entre les mains de l’informateur de Vargas, il est plus que probable que sa vie est en danger.
EXTÉRIEUR – Près du hangar – Journée
Finch : (Au téléphone.) Monsieur Reese…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : J’ai bien peur qu’on ne puisse pas les sauver tous les deux.
SÉQUENCES – Principale casse D – 16 heures 59 minutes 51 secondes ; Casse Est A – 16 heures 59 minutes 57 secondes
EXTÉRIEUR – Dans une casse - Journée
Les membres du groupe dont Vargas attendent LOS qui arrive dans un 4x4. Tulley préparant son arme.
Daniel Tulley : (Voyant LOS descendre.) C’est lui, LOS ?
LOS : (S’approchant de Vargas.) Tu as mis une belle pagaille. (Il fait signe à l’un de ses hommes de prendre les sacs du coffre de la voiture.) La prochaine fois, ne me fait pas attendre.
Il commence à partir mais Tulley le prend par la gorge et le menace d’une arme.
Daniel Tulley : Reculez, reculez ! (Les membres du groupe de LOS braquent leur arme vers Tulley.) Faites ce que je vous dis, sinon j’explose la cervelle de votre patron sans la moindre hésitation.
LOS : Tu sais qui tu menaces ? Ils sont où tes renforts ?
Vargas : (Pointant son arme sur la tempe de Tulley.) Lâche-le.
Daniel Tulley : (Toujours aussi menaçant.) Tu vas devoir me tuer.
John tire sur Vargas et le blesse. Joss et John continuent de tirer pendant que les hommes de LOS ripostent. Ils arrivent à les neutraliser. Pendant ce temps, LOS se dégage de l’emprise de Tulley et veut récupérer son arme mais en est empêcher par John.
Reese : (Mettant son pied sur l’arme.) À ta place, je ne ferai pas ça.
Carter : (Pointant son arme sur les hommes à terre, éloignant les armes des assaillants.) Restez à terre, plus personne ne bouge.
Daniel Tulley : (Menaçant LOS.) Allonge-toi.
LOS : (En souriant.) Vas-y, arrête-moi. Je serai sorti dans moins de 24 heures. Et alors là, je t’en ferai baver. (Il est assommé par John.)
Daniel Tulley : Menace sur un agent de police, j’ajouterai ça aux chefs d’inculpation.
Reese : Il n’y aura pas de chefs d’inculpation ou alors, ils ne tiendront pas. Il est de la CIA.
Daniel Tulley : (Surpris.) Quoi ? La CIA fait du trafic de drogue.
Reese : Le gouvernement a perdu la guerre contre la drogue. Le trafic finance la lutte anti-terroriste.
Daniel Tulley : Et ça, tout le monde le sait ?
Reese : J’en doute. La CIA est bâtie sur des secrets.
Daniel Tulley : J’ai risqué ma vie pour ça ? (Prenant LOS.) Je le coffre.
Reese : Si tu fais ça, la CIA va ruiner ta carrière et encore, si tu as de la chance.
Daniel Tulley : Je prends le risque.
Reese : J’aime bien forcer un peu ma chance moi aussi.
Tulley embarque LOS dans la voiture.
SÉQUENCE – Weather Cam – CE 382 – 12 heures 13 minutes 42 minutes
EXTÉRIEUR – Dans une forêt – Nuit
L’informateur emmène Lionel dans une forêt pour l’éliminer.
Agent : Tu sais pourquoi je suis doué pour mon travail, Fusco. Je suis capable de repérer un ripou rien qu’en le voyant.
Fusco : Alors, regarde-toi dans la glace.
Agent : Tu peux penser que tu es rangé, que tu as trouvé Dieu, Bouddha ou je ne sais quel chaman, mais en réalité, tu as toujours les mains sales et ça ne changera jamais. T’entends quelque chose là ?
Fusco : Non, je n’entends rien.
Agent : C’est exact, ni sirène, ni mégaphone, aucune âme charitable pour te sauver. Tout le monde s’en moque. Cet homme, celui qui te dit des choses, il s’est servi de toi et maintenant, il te laisse pourrir comme une ordure. Au moins, si tu acceptais de me dire qui c’est, tu auras la satisfaction qu’il subisse le même sort.
Fusco : Tu crois que tu es le premier à braquer un flingue sur moi ?
Agent : Non, mais je serai le dernier.
Fusco : Ouais, peut-être bien. Quand tu te prends une balle, c’est dingue ce qu’il te vient à l’esprit. « Tu es content d’avoir un caleçon propre, d’avoir planqué tes revues pornos ». Tu es triste à l’idée que ton fils apprenne que tu étais un flic véreux. Et tu réalises que c’est la fin. Tu essaies de te racheter à la dernière seconde. Tu sais rien de tout ça, toi, pourriture.
Agent : À genoux. (Il oblige Fusco à se mettre à genoux et prépare son arme, prêt à tirer.)
John est arrivé par derrière et tire dans le dos de l’agent. Lionel tente de se tourner, John le relève.
Fusco : Merde, il était vraiment moins une.
Reese : Au moins, je ne suis pas en retard. (Il enlève les menottes de Lionel.)
Fusco : (Prenant un téléphone tombé au sol.) Il faut que je rappelle le gars. Je peux faire un joli coup.
Reese : C’est la preuve qu’il était de mèche avec Vargas ?
Fusco : Ouais.
Reese : (Regardant le téléphone.) Fais voir. (Il le fait tomber au sol et le casse avec son pied.)
Fusco : Je peux savoir ce qui te prend ?
Reese : Je ne peux pas te laisser devenir réglo. J’ai besoin que tu infiltres la DRH, que tu t’en approches.
Fusco : Mais au quartier général, il y a pleins de caméras. Les gens sauront que je suis parti avec ce type. Je risque d’être accusé d’avoir tué un flic.
Reese : Justement, tu auras besoin de tes amis de la DRH pour t’aider à te trouver un alibi.
Fusco : (Il se met à sourire.) Et moi qui commençais à trouver que ce n’était pas mal d’être réglo.
Reese : Tu as fait du bon boulot, Lionel, désolé, mais tu es plus utile dans l’autre camp.
Fusco : (Voyant John partir.) Ouais, j’ai les mains sales et elles le restent, hm.
SÉQUENCES – Skyline – Camera 2A – 7 heures 41 minutes 08 secondes ; Orchard/Rugby – Sud-Ouest – C – 7 heures 50 minutes 12 secondes
INTÉRIEUR – Dans la voiture de John – Matinée
John et Harold surveillent la maison des Tulley.
Danny : (Via un micro.) C’est vrai, on emmène maman à l’hôpital.
Daniel Tulley : (Via un micro.) Ouais, champion.
EXTÉRIEUR – Près de la maison des Tulley – Matinée
Daniel Tulley : (Prenant son fils dans ses bras.) Tu es sur le point d’avoir un petit frère. (Il le repose et va vers son épouse.)
Melinda Tulley : Je suis sûre d’oublier quelque chose. J’aurais dû tout préparer à l’avance.
Daniel Tulley : (Prenant la valise et soutenant son épouse.) Allez, en route.
Melinda Tulley : Qu’est-ce qu’il y a chéri ? Ça va ?
Daniel Tulley : Je t’aime très fort, tu sais ?
Melinda Tulley : Je le sais, oui.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de John – Matinée
Finch : Pour votre information, l’agent Snow s’est arrangé pour faire libérer LOS. Il sortira dans une heure. Qu’est-ce que vous comptez faire ?
Reese : Garder un œil sur Cahill. (Voyant la famille Tulley monter dans la voiture.) M’assurer qu’il puisse dormir sur ses deux oreilles.
Finch : Il y aura un bébé à la maison, ça m’étonnerait qu’il passe de bonnes nuits avant plusieurs mois.
Reese : Pauvre homme.
Tulley monte dans sa voiture.
SÉQUENCES – Entrée – Caméra 10 – 8 heures 3 minutes 17 secondes ; Entrée – Caméra 6 – 8 heures 3 minutes 19 secondes
EXTÉRIEUR – Près du poste de police – Journée
LOS sort du commissariat de police avec Mark Snow.
LOS : Ça fait un bail, Mark. Je suis surpris que c’est toi qu’ils aient envoyé.
Mark Snow : Tu sais bien qu’à l’agence, on prend soin des nôtres.
LOS : Toute l’opération a été comprise, ça a dû nous coûter 20 à 30 millions. Il faut qu’on s’occupe des deux flics qui m’ont arrêté. Un infiltré et une femme lieutenant. Je les avais clairement prévenus. On les raye. (Rejoignant sa voiture.) Il faut qu’on envoie un message.
Mark Snow : Toujours aussi impulsif, Ray, seulement, tu n’as pas le droit de tuer des policiers. Tu n’aurais pas dû te faire arrêter, c’est tout. Je t’avais prévenu. Tu es en terrain ennemi, ici. (Ouvrant la portière.) Allez, monte.
LOS monte dans la voiture mais un agent lui met un sac noir sur la tête et lui attache les mains. Snow ferme la portière.
EXTÉRIEUR – Dans la forêt – Journée
Simmons : (Voyant Lionel arriver avec une pelle.) J’ai eu ton message, tu as l’air d’avoir un sérieux problème.
Fusco : C’était un accident.
Simmons : Un accident qui s’est réglé à coup de pelle.
Fusco : Aide-moi à me sortir de là, je te vaudrais ça.
Simmons : Je pense que ça ira plus loin que ça, mon pote. Maintenant, tu appartiens à la DRH.
Lionel comprend qu’il n’a pas le choix et rejoint la voiture de police.