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 Script VF - 1X14 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb

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carine79
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carine79

Série préférée : Lucifer

Script VF - 1X14 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Empty
MessageSujet: Script VF - 1X14 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 1X14 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeDim 19 Juil - 13:53

Finch : On vous surveille. Le gouvernement possède un dispositif secret : une Machine. Elle vous espionne jour et nuit, sans relâche. Je le sais parce que c’est moi qui l’ait créée. Je l’avais conçue pour prévenir des actes de terrorisme, mais la Machine voit tout, tous les crimes impliquant des citoyens ordinaires, tels que vous. Des crimes dont le gouvernement se désintéresse. Alors, j’ai décidé d’agir à sa place. Mais il me fallait un associé, quelqu’un capable d’intervenir sur le terrain. Traqués par les autorités, nous travaillons dans l’ombre, jamais vous ne nous trouverez. Mais victime ou criminel, si votre numéro apparaît, nous, nous vous trouverons.
 
La Machine enregistre tous les appels d’urgence.
Urgentiste : Ici les secours, quelle est votre urgence ?
Homme 1 : On a crevé un pneu.
Femme : Ils ne baissent pas la musique.
Homme 2 : Je sais qu’elle me trompe avec lui.
Darren McGrady : S’il vous plaît, aidez-moi, c’est mon frère, il s’est pris une balle. Envoyez vite quelqu’un.
Standardiste : Je regrette, toutes nos lignes sont actuellement occupées.
 
SÉQUENCE – SudCaméra 0519 heures 10 minutes 06 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Reese : (Scrutant l’entrée de la bibliothèque.) C’est bon, il n’y a personne.
Harold allume le générateur électrique. Tous les deux passent par la porte grillagée, Harold utilisant un détecteur de micro, scan la bibliothèque.)
Reese : Je ne vous ai jamais vu dans cet état. Votre hacker vous a sérieusement secoué.
Finch : Seuls les paranoïaques survivent. Souvenez-vous-en. Bon, je vais devoir refaire toute mon installation à partir de zéro (prenant un objet dans sa main) et renforcer mon pare-feu.
Reese : Je peux vous être utile ?
Finch : Oui. (Donnant un bout de papier à John.) Un nouveau numéro. Il est tombé ce matin.
Reese : (Étonné.) Alors que tout votre système était coupé.
Finch : Il s’appelle Darren McGrady et il a 14 ans. C’est son dernier domicile connu, ne traînez pas. (Il utilise une perceuse.)
 
SÉQUENCES – 40ème étageBalcon S20 heures 02 minutes 38 secondes ; Intersection Birdseye20 heures 11 minutes 54 secondes ; EntréeSécurité20 heures 19 minutes 24 secondes
John monte les escaliers et arrive à l’appartement de Darren, des scellés sur la porte.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Darren McGradySoirée
Reese : (Enlevant les scellés, il utilise une lampe torche pour voir dans la pénombre.) Une question, Finch. Est-ce qu’il se peut que votre Machine ait donné le numéro quelques jours trop tard ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : (Travaillant sur son système.) Non, pourquoi ?
Reese : (Au téléphone.) Parce que j’ai dû arracher leur balise pour entrer dans l’appartement.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Darren McGradySoirée
Finch : (Au téléphone.) Le système de la bibliothèque a été touché…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : …Mais soyez sûr que la Machine, elle est intacte.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Darren McGradySoirée
Finch : (Au téléphone.) Quoi qu’il ait pu arriver, le danger lié à Darren, doit toujours exister.
Reese : (Regardant autour de l’appartement.) Je dirais effraction avec violence. Reste à savoir à qui appartient le sang qui est par terre. (Sur un tableau blanc se trouvent des photos. John en prend une lorsqu’il est interpellé par un homme.)
Concierge : (Allumant la lumière.) Eh, vous êtes qui ?
Reese : (Montrant un badge.) Lieutenant Stills, c’est vous le gardien ?
Concierge : Ouais. Vous arrivez après la bataille.
Reese : Est-ce que vous pouvez me dire ce qui est arrivé ?
Concierge : À votre avis ? Un de mes locataires s’est fait descendre, c’était la semaine dernière. Un jeune qui s’appelait Travis McGrady. C’est vraiment moche. Un gars qui n’oubliait jamais de payer son loyer.
Reese : Il avait un petit frère qui s’appelle Darren, qu’est-ce qu’il est devenu ?
Concierge : Je n’en sais rien parce que les flics l’ont emmené. (Voyant John partir.) Dites, quand est-ce que j’aurais le droit de nettoyer et de chercher un nouveau locataire ?
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Joss CarterJournée
John entre dans la voiture de Joss Carter.
Reese : Bonjour, lieutenant. (Carter regarde dans le rétroviseur.) Je vous ai manqué ?
Carter : Je rêve souvent de vous assis à l’arrière de ma voiture, avec des menottes.
Reese : Chacun son truc. Vous avez pu sortir le dossier ?
Carter : (Donnant le dossier à John.) Travis McGrady, deux balles dans le torse, tirées à bout portant. (John ouvre le dossier et on voit une photo de Travis allongé au sol.) Trois hommes noirs ont été vus en train de prendre la fuite.
Reese : Et son petit frère, Darren ?
Carter : (Pendant que John découvre la photo du jeune Darren.) Il est arrivé tout de suite après, juste à temps pour le voir se vider de son sang.
Reese : Et je vois qu’il a appelé les secours.
Carter : Ouais, sauf que l’ambulance a mis une demi-heure à arriver. Son frère était déjà mort.
Reese : Et les parents, ils sont où ?
Carter : Aucune trace d’un père éventuel, la mère est morte d’une insuffisance rénale, il y a de ça trois ans, du coup, c’est à Travis qu’a été confié la garde de Darren.
Reese : Hmm, il se retrouve sans personne. Une idée de l’endroit où il est.
Carter : Il a disparu, il est resté toute la nuit au poste à attendre les services sociaux. Ils ne sont jamais arrivés, alors le gamin a foutu le camp.
Reese : Je vais devoir le retrouver et vite.
Carter : (Voyant John quitter la voiture.) Hé. Vous allez enfin me dire comment vous et votre ami vous déterminer qui vous devez surveiller. (N’obtenant aucune réponse.) D’accord, je vais aller discuter avec le flic qui a été chargé de l’affaire. Je vais lui demander si certaines choses ne figurent pas dans le rapport.
Reese : (Quittant la voiture.) Et comment il a pu perdre le gamin.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée
Policier : Et depuis quand vos services s’intéressent à un petit meurtre survenu dans Crown Heights, vous n’avez pas des affaires un peu plus balaises à régler, comme ce type là qui plombe tout ce qui bouge. Hein ?
Carter : C’est la volonté du grand chef, il veut qu’on lui ponde de jolis stats alors les instructions, c’est de sauter sur tout ce qui n’est pas résolu.
Policier : OK, alors voilà le topo. Vendredi, la victime se trouvait à son travail chez euh…
Carter : Travis McGrady, la victime. Son nom, c’était bien Travis ?
Policier : Ouais, et bien ce fameux Travis, il faisait le dernier service dans le fast-food où il travaille quand il s’est embrouillé avec trois mecs à propos d’une serveuse, euh, il y en a un qui a commencé à s’énerver, Travis l’a chopé et il l’a foutu dehors.
Carter : Vraisemblablement les trois gars qu’on a vu en train de s’enfuir de son immeuble.
Policier : J’imagine qu’ils ont dû attendre qu’il sorte du fast-food, qu’ils l’ont suivi jusque chez lui. Vous connaissez la suite. Le petit frère a dit que les gars lui avaient volé sa casquette de travail.
Carter : Ces trois gars, on a une idée de qui ça peut être ? Est-ce que quelqu’un a pu au moins les décrire ?
Policier : Quoi, dans ce secteur ? Vous rigolez. Jamais personne n’osera balancer qui que ce soit.
Carter : Et Darren, le petit frère qui a disparu, vous savez enfin où il peut être ?
Policier : Ouais, je ne vais pas courir après tous les gamins qui ne sont pas foutus de rester tranquille.
Carter : (Sur un ton ironique.) Non, ça va de soit. Quand je le retrouverai, je lui dirai à quel point vous vous êtes démené pour lui. (Elle s’en va.)
 
SÉQUENCE – 45ème étageEst11 heures 05 minutes 14 secondes ; Accès dans la rueSécurité 611 heures 05 minutes 16 secondes ; Sud-EstCaméra 1211 heures 05 minutes 53 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Reese : (Pendant qu’Harold travail sur un ordinateur.) On dirait que le frère de Darren s’est embrouillé avec les mauvaises personnes. S’ils pensent que Darren a vu quelque chose ce soir-là, ils vont vouloir le faire taire.
Finch : Donc, on ignore toujours où se trouve le gamin et qui sont les tueurs ?
Reese : Je vais trouver des témoins pour les identifier, ces gens ont seulement peur.
Finch : (Se tournant vers John.) Et pourquoi est-ce qu’ils vous parleraient ?
Reese : (Se mettant à sourire.) Question de méthode. (Il s’en va.)
 
EXTÉRIEUR – Près d’un fast-foodJournée
Une jeune fille, qui travaille dans un fast-food, sort de son travail, John la suivant peu après.
Reese : Excusez-moi, Lisa ?
Lisa : (Se retournant vers John.) Désolée, je n’ai pas le temps, je suis en retard. Et puis, j’ai déjà tout dit à la police pour l’histoire avec Travis et les mecs de l’autre jour.
Reese : Je ne suis pas flic. Je cherche Darren McGrady, le petit frère de Travis.
Lisa : Désolée, je ne sais rien du tout.
Reese : (Tentant de la retenir.) Je sais que vous avez peur, je suis sûr que Travis aussi a eu peur quand il vous a défendue face à cette bande. N’empêche qu’il l’a fait.
Lisa : Ces gars débarquent tout le temps, ils sont super lourds. Franchement, je ne sais pas ce qui lui a pris.
Reese : Il a voulu vous protéger. De la même façon qu’il protégeait son petit frère. Ceux qui ont tué Travis, risquent de s’en prendre maintenant à Darren. Il faut m’aider à les retrouver.
Lisa : Je voudrais bien vous aider, je vous jure mais s’ils…
Reese : Je ne vous demande pas de noms. Dites-moi seulement où je dois chercher.
Lisa : Vous êtes quoi, une espèce de justicier, vous pourchassez les méchants. Vous aurez pile votre place à la boutique de BD, c’est par là dans deux rues plus bas. Ils traînent toujours là.
Reese : (Tournant la tête vers la rue.) Merci. (Il s’en va.)
 
SÉQUENCE – Porte 0212 heures 16 minutes 08 secondes
EXTÉRIEUR – Près de la boutique de BDJournée
John se trouve en face de la boutique en train de surveiller.
Wilcox : (À des enfants.) Allez, les mômes, distribution de BD. Tiens, ça, c’est pour toi. Ce n’est pas génial, ça ? Salut toi, content de te voir. Ça va ? Passe le bonjour à ta mère.
Garçon : Et, monsieur Wilcox, c’est quoi son super pouvoir à lui, il n’a rien, il n’a même pas de cape.
Wilcox : Ce qui fait le super héros, ce n’est pas la cape ou le masque. Non, c’est un héros parce que il protège ses semblables. Ils veillent sur eux quand tout le monde les a abandonnés. Tu as vu ça, regarde les détails. (À un jeune qui est sorti de la boutique, bousculant Wilcox.) Eh, on dit pardon.
Reese : Carter, j’ai peut-être localisé un des tueurs, à l’angle de Crown et Albany, en direction du sud.
Carter : (Au téléphone.) Je suis juste à côté, j’arrive.
John est en train de suivre le garçon qui commence à courir.
Reese : (Ayant trouvé Darren.) Finch, j’ai Darren en visuel.
Finch : (Au téléphone.) Ça va, il n’a rien ?
Reese : Pas pour longtemps.
Darren McGrady : Yo, Brick, tu vires la squetteca.
Brick : Ah qui tu crois que tu parles, Razmoket.
Darren McGrady : (Le visant avec une arme.) Je parle à un des gros bâtards qui ont fumés mon frère. Qu’ils l’ont plombé chez nous.
Brick : Tu sais te servir d’un gun ou je te fais la démo ?
John arrive à le désarmer à temps mais Darren tire en l’air, faisant peur au jeune garçon.
Darren McGrady : Eh oh, merde, qu’est-ce que tu fais, toi ? C’est bon, lâche-moi.
Brick : (Il prend son portable et se met à menacer Darren.) Toi, tu es mort, je te le dis.
Reese : (Le menaçant avec une arme.) Je ne risque pas de te rater. Alors, lâche ton téléphone.
Darren McGrady : Yo, lâche-moi.
SÉQUENCE – TrottoirNord A12 heures 19 minutes 41 secondes
La voiture de Carter se met à côté de John.
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Darren McGrady : (Toujours tenu par John.) Vas-y lâche-moi. (À Brick.) Et pour toi, man, ce n’est pas fini. Je vais tous vous flinguer, toi et tes potes.
Brick : On verra qui va fumer l’autre quand mes potes ils vont te retrouver.
Carter : (À John.) On se fait des amis, comme toujours.
Reese : Maintenant que j’ai retrouvé le gamin, il faut que je l’emmène loin d’ici. Vous avez votre suspect.
Carter : (Vers Brick.) À genoux, à genoux, mains sur la tête. (Le jeune garçon s’exécute. Pendant ce temps, John prend le portable tombé au sol et s’en va avec Darren.) Où est-ce que vous allez ?
Reese : Il faut que je le mette en lieu sûr. (Après avoir installé Darren dans la voiture, il prend place à l’avant.) Désolé. (Il s’en va avec la voiture, laissant Joss avec le jeune garçon.)
 
SÉQUENCE – Sur le toitCaméra 0412 heures 26 minutes 06 secondes
EXTÉRIEUR – Dans une rueJournée
Policière : À toutes les unités, coups de feu tirés à proximité du croisement de Crown et…
INTÉRIEUR – Dans la voiture de JossJournée
Darren McGrady : (Voyant John couper la radio.) Je ne savais pas que les keufs pouvaient couper leur radio quand ils avaient envie.
Reese : Qui t’a dit que j’étais flic ?
Darren McGrady : T’es pas keuf, t’es quoi alors ?
Reese : Un jour ou l’autre il faudra que je trouve la réponse à cette question. (Prenant l’arme de Darren.) Il est pas mal, ton calibre. (En enlevant le chargeur, il jette l’arme.) Pour un truc que tu as acheté dans la rue. Où est-ce que tu as trouvé l’argent.
Darren McGrady : J’ai mis la télé en gage, j’ai vendu des trucs.
Reese : J’ai vu que tu jouais de la trompette. Tu l’as mise au clou aussi ? Tu joues bien ?
Darren McGrady : Qu’est-ce que tu crois ? (Après une pause.) Mon frère, il voulait que je fasse l’école de musique pour pas tomber dans les embrouilles des lascars.
Reese : Et voilà où tu te retrouves, en plein dans les embrouilles des lascars. Tu as traqué ce type pour lui tomber dessus. Tu crois vraiment que c’est ça que ton frère aurait attendu de toi ?
Darren McGrady : L’autre, il portait sa casquette comme si c’était un scalp. Ça ne se fait pas.
Reese : Je vais m’en occuper.
Darren McGrady : Toi ? Hmm. Et comment ? (Voyant que la voiture s’en va.) Et, tu fais quoi ? On va où ?
 
EXTÉRIEUR – Près du foyer pour jeunesJournée
John et Darren descendent de voiture et rejoignent Lionel.
Reese : Darren, je te présente le lieutenant Fusco. Un ami.
Darren McGrady : Lui, là ?
Reese : Oui.
Darren McGrady : Ah, non, tu rêves debout.
Fusco : Tu as un problème, petite tête.
Darren McGrady : Mais franchement, ça se voit de trop que tu es un flic ripou.
Fusco : (À John.) Ça devient lourd là, d’abord tu m’envoies enquêter sur notre ami commun, et maintenant je dois jouer les nounous avec ce petit branleur. Tu sais que j’ai un boulot. Ça va encore plus éveiller les soupçons de Carter.
Reese : C’est bon, je m’occupe de Carter. Est-ce qu’il sera en sécurité ici ?
Fusco : Ouais, elle ne demande qu’à aider. Il n’y a pas de paperasse. Elle recueille des gosses qui sont à la rue.
Darren McGrady : Eh, je ne suis pas à la rue, moi.
Fusco : C’est bon, il ne craint rien.
Reese : Bien. Je dois partir. Tu ne le quittes pas des yeux jusqu’à ce que je revienne.
Darren McGrady : (Emmené par Lionel.)  Sérieux, tu vas me laisser ici ?
Reese : Pas longtemps. Et il faut que je rende la voiture.
Dans la voiture, John regarde un agenda laissé par Darren où se trouvent des dessins
Reese : (En voyant un.) Brick.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une salle d’interrogatoire - Journée
Joss entre dans une salle d’interrogatoire où se trouve Brick.
Carter : Pas de chance. La casquette avec laquelle tu te trimbales appartenait à un mort. Comment tu l’as eue ?
Brick : Je l’ai trouvée.
Carter : Où ça ?
Brick : Dans la rue, par terre, ça faisait style sur moi.
Carter : Eh bien, ta casquette est au labo en ce moment. Et l’ADN dit toujours la vérité. Mais dans ton intérêt, il vaudrait mieux que je l’entende de ta bouche.
Brick : Ouais, sauf que vous n’aurez pas les résultats avant trois mois alors, ou bien nous deux on se pose tranquille ou on arrête et vous me laissez passer mon coup de téléphone.
Carter : La cabine est morte. Budget réduit, ouais tu sais ce que c’est.
Brick : Rien à foutre. Vous ne pouvez pas me garder si vous avez rien.
Carter : Ouais, c’est vrai, c’est vrai que tout ça, toi, tu connais par cœur. Tu as raison sur un point : (le bousculant) c’est vrai que tu sortiras, quand je te conduirai à ton audience préliminaire.
 
SÉQUENCE EN ACCÉLÉRÉE – BrooklynINT 1302Caméra 315 heures 20 minutes 09 secondes – 16 heures 17 minutes 06 secondes
EXTÉRIEUR – Dans un parcJournée
Des jeunes sont en train de jouer au basket pendant que John les observe, regardant le livre de Darren. Il prend des photos alors qu’un jeune sort son portable. Le téléphone de Brick se met à biper.
Reese : (Regardant le téléphone où se trouvent des messages.) Alors, on essaie de joindre son pote Brick ? (Il s’approche un peu plus des jeunes.) Salut Curtis.
Un message sur le téléphone d’un des jeunes affiche : « Les affaires continuent. Vous êtes où ? ». Pendant que deux jeunes s’éloignent, ils vont vers une voiture. John prend des photos d’une transaction et montent dans le véhicule.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Reese : (Voyant des photos sur la vitre.) Grosse voiture, enveloppe pleine de cash, on n’a pas à faire à une bande de rigolos. Ils ont montés je ne sais pas quel business.
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau d’HaroldJournée
Reese : (Au téléphone.) On peut vérifier l’immatriculation ?
Finch : Mon système n’est pas encore tout à fait opérationnel. J’ai dû racheter du matériel.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : (Au téléphone.) Si tout va bien, j’aurais fini…
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau d’HaroldJournée
Finch : …dans deux heures environ.
Reese : (Au téléphone.) Bien, je vais voir comment se débrouille Fusco.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Reese : Est-ce que tout va bien, Finch ?
Finch : (Au téléphone.) On ne peut mieux, monsieur Reese.
John désactive son oreillette.
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau d’HaroldJournée
Harold raccroche et quelqu’un frappe à la porte. La secrétaire entre.
Secrétaire : Monsieur Wren, monsieur Ingram est ici, il demande à vous voir.
Finch : Bien sûr, je vous en prie, faites-le entrer. (Voyant Will Ingram entrer dans la pièce.) Will. Comment vas-tu ?
Will Ingram : (Pendant que la secrétaire referme la porte.) Salut, oncle Harold. Ça va, merci. Toi aussi, de toute évidence. Les affaires ont l’air de marcher.
Finch : (Revenant à son siège et s’assoit.) Oui, on a de la chance. Tu sais ce que c’est dans les assurances, moins il y a de catastrophes dans le monde mieux se portent nos compagnies. (En écrivant.) Je règle deux-trois détails et on va déjeuner.
Will Ingram : Prends ton temps. J’ai quasiment fini de trier les affaires de papa.
Finch : Des découvertes intéressantes ?
Will Ingram : Deux-trois choses qu’il aurait sûrement aimé que tu aies. Globalement, il n’y avait pas grand-chose de passionnant. (Montrant une serviette à Harold.) À part, à part ce truc-là (il la donne à Harold.) qui m’intrigue carrément.
Finch : (Lisant ce qu’il y a sur la serviette où se trouve également un bouchon de champagne.) « Premier jour la Machine. 24 février 2005 ».
Will Ingram : Curieux, non ?
Finch : Ah oui.
Will Ingram : Je t’ai dit que je m’intéressais aux années durant lesquelles mon père a mis sa société en stand-by. Et là, on est en plein dedans. C’est clair qu’il fêtait quelque chose, mais quoi ? La Machine. Quelle machine ?
Finch : Aucune idée. C’était ton père, pour du champagne, tout était bon.
Will Ingram : C’est possible, oui. Il y a quand même une personne qui sera peut-être susceptible de savoir. (Harold rend la serviette à Will.) Tu dois la connaître, toi aussi. Alicia Corwin ?
Finch : Non, je ne crois pas la connaître.
Will Ingram : Elle bossait à la Maison Blanche. C’est le seul nom qui figure sur l’ensemble des dossiers qui couvre cette période bizarre. Ils devaient travailler ensemble sur je ne sais pas quoi.
Finch : Tu l’as contactée, cette femme ?
Will Ingram : Ça n’a pas été simple. En fait, elle a démissionné il y a de ça un an, juste après la mort de papa. Et elle est partie vivre au fin fond de la Virginie, à Green Bank.
Finch : Jamais entendu parler.
Will Ingram : Moi non plus. Il se trouve que c’est la seule ville de tout les États-Unis qui n’a aucun réseau de téléphones portables ni de Wi-Fi. À cause des radios télescopes, une histoire d’interférences.
Finch : Tu es sûr que tu n’es pas en train de poursuivre un mirage ?
Will Ingram : Possible. Il y a quand même cette histoire de contrat. Tu sais, je t’ai dit que mon père avait vendu un truc au gouvernement pour un dollar. C’était pile le lendemain, le 25 février 2005.
Finch : Ah oui, ça ce n’est pas rien. J’ai fini et je meurs de faim. (Pendant qu’il clone le téléphone de Will.) On sort d’ici ?
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Lionel prend des photos de Will et Harold sortant du bureau de ce dernier. Le téléphone sonne.
Fusco : (Pendant que Will et Harold continuent de marcher.) Lieutenant Fusco. (Sur un ton énervé.) Non, ce n’est pas vrai !
 
EXTÉRIEUR – Dans une autre rueJournée
John est toujours en train de surveiller un jeune à bord d’une voiture, quand son téléphone se met à sonner.
Reese : (Activant son oreillette.) Salut Lionel.
Fusco : (Au téléphone.) Je viens d’avoir un appel du centre.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Fusco : Darren n’est plus là.
 
EXTÉRIEUR – Dans une autre rueJournée
Reese : Comment ça, il n’est plus là ? Je t’avais dit de veiller sur lui.
Fusco : (Au téléphone.) Qu’est-ce que tu crois, je n’ai pas arrêté de les appeler.
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Fusco : Le môme s’est sûrement tirer.
 
EXTÉRIEUR – Dans une autre rueJournée
Reese : Oui, c’est une habitude chez lui.
Fusco : (Au téléphone.) Il faut que tu saches que ce n’est pas de ma faute. Je suis déjà assez occupé à jouer les privés pour toi.
Reese : Ça donne quoi, ça ?
Fusco : (Au téléphone.) Il y a des trucs intéressants.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Fusco : Je te dirai quand j’en saurais plus. Qu’est-ce qu’on fait pour le gosse.
 
EXTÉRIEUR – Dans une autre rueJournée
Reese : (Regardant un dessin représentant Brick.) Je crois savoir où je peux le trouver.
 
SÉQUENCE – Section 03(Trottoir)16 heures 54 minutes 32 secondes
Darren McGrady : Yo, et Hops et Barley. Je cherche deux gros bâtards, Curtis et Trim. Vous connaissez ?
Homme : Qu’est-ce que tu dis ?
Darren McGrady : Tu comprends quand je parle, je cherche Curtis et Trim. Faut qu’on règle un truc.
Homme : Tu veux te faire buter, la mini-baltringue.
Darren McGrady : Je commence à perdre patience, franchement. Peut-être que vous vous mouillez devant eux, mais pas moi.
Homme : (Prenant Darren par la veste.) Je vais te virer à coup de pompes dans le cul.
Reese : (Arrivant par derrière.) Fais ça et il t’arrive la même chose. (L’homme se retourne vers John.) Et si tu relâchais le gosse.
Homme : Et si je n’ai pas envie ? (Il s’attaque aux jeunes en les mettant au sol, puis prend Darren et s’en va.
 
SÉQUENCES – Vue du cielCaméra 0418 heures 23 minutes 23 secondes ; 30ème étageCaméra18 heures 28 minutes 21 secondesAvenue GlassonPoste 12218 heures 34 minutes 45 secondes
INTÉRIEUR – Dans un restaurantSoirée
Darren McGrady : Ah ! Boom ! Pam ! Waouh ! Yo ! Comment tu les as mis minables. Du pur Shaolin de malade. Comment ça s’appelle ton truc ?
Reese : Tu sais que tu es vraiment doué et intelligent avec ça. Alors, tu vas me promettre une chose : je veux que tu arrêtes de courir après cette bande. Ils sont beaucoup trop dangereux pour toi. (Pendant que Darren mette des billets de banque ainsi qu’une pièce sur la table.) C’est quoi ça ?
Darren McGrady : C’est toute la thune qui me reste. Je t’engage, je veux que tu m’aides à descendre ceux qui ont buté mon frère.
Reese : Alors, si je ne suis pas flic, je suis mercenaire, c’est ça l’idée ?
Darren McGrady : Non, je sais qui tu es, j’ai compris, tu es un rônin.
Reese : Un rônin ?
Darren McGrady : Ouais, un rônin, c’est… (Trouvant la bonne page de son bouquin.) C’est un samouraï qui n’a plus de maître. Normalement, tu aurais dû te suicider, c’est ça votre code. Mais toi, tu es devenu un guerrier errant qui a décidé d’aider les gens qui ont des problèmes. Alors, moi, je te paye pour m’aider.
Reese : Je ne suis pas à louer.
Darren McGrady : Tu sais que je continuerai à chercher ces keums. Mais ça sera plus facile si tu es avec moi.
Reese : Alors, je n’ai aucune chance de te convaincre de laisser tomber ? (Voyant que Darren fait non de la tête. Il redonne l’argent.) OK, garde ton argent.
Darren McGrady : Non, man. (Rendant l’argent.) Tu le prends, c’est comme un contrat.
Reese : Non, si j’accepte, c’est à mes conditions. (Pointant l’index vers Darren.) Et ça veut dire, aucun mort. (Il pousse les billets vers Darren et prend la pièce.) Et ça, c’est mon tarif.
Darren McGrady : OK, man, ça roule. Tu bosses pour moi et je ne connais pas ton nom.
Reese : Eh bien, tu n’as qu’à m’appeler… Reese.

_________________
"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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MessageSujet: Re: Script VF - 1X14 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 1X14 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeDim 19 Juil - 13:55

SÉQUENCE – Trafic sur le moniteurWalkway 3410 heures 57 minutes 34 secondes
EXTÉRIEUR – Dans une rueJournée
Une voiture s’arrête. Un jeune en ressort mais voit un laveur de vitre en train de faire le pare-brise.
Homme : Qu’est-ce qu’il fout ? Oh, dégage. Salis pas ma caisse avec tes doigts tous crades.
Darren Mc Grady : Yo, pourquoi tu restes là sans rien faire. Ce n’est pas notre contrat. On va les faire tomber ou quoi ?
Reese : On a déjà commencé. Étape numéro un : on observe. Le meilleur moyen de perdre la bataille, c’est d’attaquer sans connaître l’ennemi.
Deux hommes vont vers le magasin de BD où se trouvent Wilcox.
Homme 1 : Salut l’ancêtre, c’est notre jour de paye.
L’homme prend Wilcox par la veste. Ce dernier donne une enveloppe.
Wilcox : C’est bon, il y a vos 300 dollars.
Homme 2 : Ça c’est pour ta protection, le reste il est où ?
Wilcox : Faut me comprendre, les gars. Si jamais l’État découvre que je vends vos tickets, ils vont me retirer ma licence de loterie.
Darren McGrady : (Écoutant la conversation via le téléphone de John.) Des tickets ?
Reese : De la loterie clandestine. Ils vendent des billets via des petits commerçants, qui leur reversent ensuite de l’argent, tout ça net d’impôts.
Darren McGrady : Et les keufs, y voient rien ou ils s’en battent ?
Reese : Sûrement qu’ils touchent une com’ pour fermer les yeux.
Homme 1 : (Via le téléphone.) Tu veux carotter Andre. Ce n’est pas ta loterie.
Reese : C’est qui Andre ?
Darren McGrady : Je ne sais pas, moi. Ah, je ne le crois pas, ces mecs y font ce qu’ils veulent et les keufs ils ne disent rien. Ils les laissent buter mon frère, ils se baladent tranquillement comme s’ils étaient intouchables.
Reese : Maintenant au moins, on sait d’où vient leur fric. Et avec ça, on a de quoi les toucher, crois-moi.
Darren McGrady : J’ai pigé, d’abord, observer.
Reese : Tu veux que je te dise un truc : en fait, j’ai toujours détesté observer. Reste là. (John s’en va.)
Homme 2 : Ou tu payes ou tu vas avoir comme un problème. Allez, envoie, papy.
Pendant ce temps, John, forçant la portière chauffeur, prend la voiture des deux hommes.
Homme 1 : Plus que deux à faire et on a fini la tournée. Il y a combien ?
Leur voiture est volée par John et ils essaient de courir après.
Homme 2 : C’est ma caisse !
Le téléphone de Darren se met à sonner. C’est John qui l’appelle.
Reese : (Au téléphone.) Ça, c’était l’étape numéro deux. Retrouve-moi à l’angle de Rutland et de la 52ème.
 
SÉQUENCES – BrooklynINT 1302Caméra 311 heures 8 minutes 37 secondes ; NYPD Cruiser225 ASide11 heures 12 minutes 4 secondes ; Entrée0211 heures 15 minutes 21 secondes
EXTÉRIEUR – Dans une rue - Journée
Darren attend à l’endroit prévu par John, qui arrive par derrière.
Darren McGrady : Et alors, la caisse de Trim, elle est où ?
Reese : Je la garde pour plus tard. Je voulais juste les déstabiliser. C’est comme ça qu’on apprend des choses.
Darren McGrady : Yo, cool.
Le téléphone de John se met à sonner.
Reese : (Activant son oreillette.) Je dois localiser leur portable.
Finch : (Au téléphone.) Une seconde.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Je ne suis pas sûr d’approuver l’accord que vous avez passé avec le jeune Darren.
Reese : (Au téléphone.) Je ne suis pas sûr non plus d’apprécier l’accord…
 
EXTÉRIEUR – Dans une rue - Journée
Reese : …que nous avons passé vous et moi, en particulier quand vous disparaissez pour régler je ne sais quoi.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : La localisation est activée, monsieur Reese.
 
EXTÉRIEUR – Dans une rue - Journée
Darren McGrady : C’est qui au téléphone ?
Reese : Soutien matériel. Suis-moi.
 
SÉQUENCE – ParkingCaméra 0311 heures 17 minutes 16 secondes
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueJournée
Darren McGrady : Eh, tu as déjà tué quelqu’un ?
Reese : Oui.
Darren McGrady : C’était des méchants ?
Reese : Certains, d’autres pas.
Darren McGrady : Ah non ? Alors, ton maître t’a baladé. Il t’a dit de tuer des gens qui ne le méritaient pas. Ah, il y a des tas de rônins à qui c’est arrivé.
Pendant que John et Darren les surveillent sur le trottoir d’en face.
Curtis : (Via le téléphone.) Tu sais ce que je crois ? Je crois que tu la verras plus ta caisse.
Trim : (Via le téléphone.)Ferme ta gueule, Curtis.
Darren McGrady : Alors, l’étape 3 ?
Reese : Impose ta volonté à l’ennemi et prend pour cible ses points faibles.
Darren McGrady : Ah ouais, c’est dans L’art de la guerre.
Reese : Tu as lu Sun Tzu ?
Darren McGrady : Ah ouais, je connais grave. Tous les samouraïs connaissent Sun Tzu.
Crutis : (Via le téléphone.) Eh, lâche l’affaire, trouve-toi une autre caisse. Vas-y, appelle, l’assurance.
Trim : (Via le téléphone.) Quelle assurance, tu paie jamais. Tu étais avec moi quand on se l’ai fait tirée, cette caisse.
Curtis : Ouais, mais toi, tu as acheté les jantes. Alors, peut-être qu’ils te les paieront.
Trim : Lève ton gros cul de bouffon.
Curtis : Vas-y, calme-toi.
Trim : Tu vas choper la tire à ta grand-mère et tu me retrouves chez Andre. On déplace du lourd ce soir.
Reese : Étape 4 et 5 : Trouver qui est le boss et par quel moyen on peut l’atteindre.
 
SÉQUENCES – EntréeCaméra 0111 heures 55 minutes 03 secondes ; Salle d’interrogatoire B 0114 heures 56 minutes 34 secondes
Brick va vers la caméra et montre sa manche pour faire montrer l’heure qui tourne.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de CarterJournée
Capitaine : (Hors cadre.) C’est quoi le topo sur le lascar que vous gardez au chaud ? (À Carter, où il s’avance vers son bureau.) Vous avez de quoi le boucler ?
Carter : Le type serait impliqué dans un meurtre. J’attends une confirmation photos. Capitaine, on a jusqu’à demain pour l’accuser. J’essaie de réunir les preuves.
Capitaine : Vous abusez, Carter. Si vous avez toujours rien avant 17 heures, vous le relâchez.
 
SÉQUENCES – BoxCaméra 0215 heures 33 minutes 55 secondes ; Marcy & WilloughbySud-EstCaméra 0221 heures 03 minutes 16 secondes
EXTÉRIEUR – Près du magasin de BDSoirée
Une voiture stationne près du magasin.
Darren McGrady : T’as vu, Reese, c’est Trim. Mais qu’est-ce qu’ils viennent faire là ?
Wilcox : (Hors cadre.) Faut que vous vous rappelez, ce n’est pas les super pouvoirs, (à deux enfants) c’est ceux qui veillent sur vous. Allez, c’est l’heure de rentrer.
Darren McGrady : Ils vont aussi obliger monsieur Wilcox à vendre leurs tickets de loterie ?
Reese : (Retenant Darren.) Ce n’est peut-être pas aussi simple que tu ne le penses.
Wilcox : (À Curtis et Trim.) Vous êtes en retard.
Trim : On a eu un problème de caisse, Andre.
Darren McGrady : C’est lui, Andre ?
Reese : Plus on grimpe haut, plus il devient difficile de distinguer les gentils des méchants.
 
INTÉRIEUR – Dans le magasin d’AndreSoirée
Trim : Ils ont toujours Brick.
Andre Wilcox : C’est bon, Brick, je m’en occupe. C’est quoi la poubelle dans laquelle vous roulez ?
Curtis : C’est euh, la caisse de ma grand-mère.
Andre Wilcox : Vous allez trimbaler 500 000 dollars dans ce tas de boue ?
Trim : Ben ouais, c’est fait exprès, on change de bagnole, on change de chemin, il y a moins de risques.
Andre Wilcox : Tu n’as pas encore parlé que je sais déjà que tu me mens.
Trim : (Via le téléphone de John.) Non, sérieux. Comme les flics ont pécho Brick, on s’est dit…
Andre Wilcox : Ne vous vous occupez pas de Brick. Occupez-vous juste de moi…
 
INTÉRIEUR – Dans le magasin d’AndreSoirée
Andre Wilcox : Et d’obéir à mes ordres. Je vous demande un truc et vous le faites, et là je vous demande de déposer mon fric à Brighton Beach. (Donnant un sac à Trim.) Ce soir. Si vous merdez sur ce coup-là, tous les deux, je vous bute.
Les deux jeunes s’en vont.
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueSoirée
Darren McGrady : Cette fois, on sait où sont les faibles, on sait qui est le chef et on sait où frapper. On est prêts pour l’étape 6.
Reese : Et celle-là, c’est la meilleure. Allez, viens. (Ils quittent leur position.)
 
SÉQUENCES – B61Station 34 Caméra21 heures 20 minutes 21 secondes ; PorteCaméra 221 heures 23 minutes 06 secondes ; DEKALBPoste 37821 heures 24 minutes 23 secondes
INTÉRIEUR – Dans la voiture de CurtisSoirée
Curtis : Yo, tu crois que Brick va s’allonger ?
Trim : Brick, il assure et Andre le protège. Andre fera tout pour nous si nous on fait tout pour lui.
Curtis : (Regardant sur le côté.) Et, Trim, ce n’est pas ta caisse là ?
La voiture de Trim conduite par John percute volontairement celle de Curtis. Il sort de la voiture, va celle de Curtis.
Reese : J’ai retrouvé votre voiture.
 
SÉQUENCES EN ACCÉLÉRÉE – Vue OuestCaméra6 heures 3 minutes 21 secondes – 7 heures 21 minutes 1 seconde ; Vue de la rue(35 F S)7 heures 28 minutes 11 secondes
EXTÉRIEUR – Près du poste de policeJournée
Deux policiers montent dans leur voiture. Voyant Trim sur la banquette arrière avec des bouteilles de bière, pratiquement sans vêtements, les deux hommes se mettent à rigoler.
Trim : C’est quoi, ces conneries ?
Policier : Toi, tu as mal choisis l’endroit pour cuver.
 
SÉQUENCE – Sécurité vue de la rue(Poste 04)7 heures 42 minutes 15 secondes
Carter : On a des choses à se dire tous les deux.
EXTÉRIEUR – Dans une rueMatinée
Reese : (Au téléphone.) Je suis un peu occupé pour l’instant.
Carter : Je suis au courant de votre petit accident. Dans quoi où est-ce que vous avez embarqué le gamin ? Rassurez-vous…
 
INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuMatinée
Reese : Il n’était pas dans la voiture.
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueMatinée
Carter : Le gosse est mineur, c’est vous le responsable s’il lui arrive quelque chose.
 
INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuMatinée
Reese : Vous avez toujours Brick ?
Carter : (Au téléphone.) Oui, Womack est persuadé que…
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueMatinée
Carter : …Je l’ai libéré ce matin. Et l’autre type avec qui vous avez joué à l’autotamponeuse, où est-ce qu’il est ?
Reese : (Au téléphone.) Il est là, prêt à tout me dire sur le meurtre de Travis McGrady.
 
INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuMatinée
Reese : (Enlevant le bandeau de la bouche de Curtis.) Tu peux crier si tu veux.
Curtis : Je t’emmerde.
Reese : Où vous avez jeté le flingue ?
Curtis : Quel flingue ?
Reese : (Prenant un chalumeau, il l’allume devant Curtis.) Celui avec lequel vous avez tué Travis McGrady.
Curtis : Travis comment ?
Reese : (Prenant le sac et le posant sur la table.) À l’heure qui l’est, ce fric devrait être à Brighton Beach. Seulement voilà, il est là, avec toi dans Crown Heights.
Curtis : Andre va te fumer ta gueule.
Reese : Ah parce que tu crois qu’Andre va gober ton histoire ? Si j’étais lui, je me dirais que c’est toi qui l’as braqué. J’enverrai mes hommes pour qu’ils le récupèrent et qu’ils t’éliminent. Alors, ta dernière chance de rester en vie, c’est de tout rapporter jusqu’au dernier dollar. (Le menaçant avec un chalumeau.) Qui a tué Travis McGrady ? Pour l’instant, ton capital vie est de 500 000 dollars. (Brûlant des billets de banque.) Moins 20 000 dollars, partis en fumée. Où est le flingue, Curtis ? 50 000 dollars de ton capital vie partis en fumée.
Curtis : (Essayant de bouger de sa chaise, ne pouvant pas car il est attaché.) Je sais qu’Andre va me croire.
Reese : Ah ben, c’est ce qu’on va voir. (Il jette le sac au sol prêt à tout brûler.)
Curtis : Non, non, arrête, arrête.
Reese : Dis-moi où se trouve l’arme ?
Curtis : La cheminée, en haut de l’immeuble de ma grand-mère.
Reese : (Éteignant le chalumeau.) Vaut mieux qu’elle y soit.
 
EXTÉRIEUR – Dans un parcJournée
Harold se cache près d’un arbre pour suivre la conversation entre Will Ingram et Alicia Corwin.
Alicia Corwin : (Via le téléphone.) Bonjour, Will, ça fait longtemps.
Will Ingram : (Via le téléphone.) Merci d’avoir accepter de me voir. (À Alicia.) Qu’est-ce que vous diriez dans un café, on serait plus au chaud.
Alicia Corwin : Si tu veux bien, je préfère qu’on reste ici. (Ils s’assoient sur un banc ; via le téléphone.) Je regrette de ne pas avoir pu venir aux obsèques de ton père, j’aurais sincèrement voulu être là, mais je… je traversais une période difficile. C’était un homme charmant.
Will Ingram : J’aurais aimé le connaître un peu mieux. Tenez, c’est pour ça que je suis là. (Il donne la serviette avec le bouchon de champagne.) C’était dans ses affaires, peut-être que ça vous dira quelque chose. (Alicia fait non de la tête.) Le lendemain, il a vendu je ne sais pas quoi au gouvernement pour un dollar. Pourquoi, je ne sais pas. J’ai trouvé la mention de « services » mais je suis quasiment sûr que c’était en rapport avec ce qu’il a fait pendant le temps que sa société a été arrêtée. J’espérais que vous me pourriez m’éclairer.
Alicia Corwin : Tu es sûr de vouloir l’entendre ?
Will Ingram : Oui, bien sûr.
Le regard d’Harold change lorsqu’il comprend qu’elle est sur le point de dire la vérité.
Alicia Corwin : IFT était au bord de la faillite. Tous les investissements de ton père ont eu raison de lui. Ça faisait des années qu’il ne sortait plus rien du département de recherche. Alors, il m’a demandée de l’aide. (Harold semble soulagé.) J’ai dû persuader le gouvernement de racheter ses dettes, en échange de quoi, il a cédé certains de ses brevets.
Will Ingram : Alors, c’était ça, le contrat ? Un dollar en échange de ses brevets.
Alicia Corwin : Oui, malheureusement.
Will Ingram : Je ne sais pas si le gouvernement l’a tiré d’affaire ou s’il l’a arnaqué mais pourquoi le champagne, puis pourquoi « la Machine » ? Ça veut dire, broyé par la machine ?
Alicia Corwin : (Via le téléphone.) Sûrement, oui. D’une certaine manière, on peut dire qu’il a été broyé par la Machine. D’abord, il y a eu le divorce, ensuite sa société qui plonge. C’est vrai que ton père était au plus bas. Je sais que ça doit être dur de se dire qu’il a fini comme ça, mais mieux vaux l’admettre et tourner la page.
Will Ingram : Je croirait entendre mon oncle Harold.
Les regards d’Alicia et d’Harold changent. L’une surprise et Harold inquiet.)
Alicia Corwin : Ah oui. Qui est-ce.
Will Ingram : Le grand ami de mon père, Harold Wren. Vous ne l’avez jamais rencontré ?
Alicia Corwin : Non, non, jamais. (Elle devient de plus en plus nerveuse et regarde autour d’elle.) Je dois y aller. Désolée de ne pas pouvoir t’aider plus. (Elle s’en va en même temps qu’Harold.)
 
SÉQUENCE – SEC(Toits S)18 heures 50 minutes 37 secondes
Andre Wilcox : J’ai ma livraison qui a été interceptée, j’ai deux coursiers dans le vent…
EXTÉRIEUR – Sur un toitSoirée
Andre Wilcox : …avec un demi-million de dollars, il faut m’aider, capitaine.
Lynch : Il va falloir vous démerdez tout seul.
Andre Wilcox : Je n’y suis pour rien, moi là-dedans.
Lynch : Désolé, ce genre de sinistre n’est pas couvert par notre protection. Nos associés vous tiennent pour seul responsable de ce merdier. Alors, réglez le problème et vite.
Andre Wilcox : Ouais, je vais régler ça, tout seul comme un grand.
Lynch : Je suis sûr que vous y arriverez.
Andre Wilcox : (Pendant que Lynch s’en va.) Il va falloir me rendre un service. (Lynch se retourne.) Vous retenez un de mes employés chez vous, sans aucun motif, je veux que vous le fassiez relâcher. À moins que ça non plus, ce ne soit pas dans le contrat.
Lynch : (S’en allant.) Je vais voir ce que je peux faire.
 
SÉQUENCES – EntréeCaméra 0120 heures 2 minutes 18 secondes ; BoxCaméra 0320 heures 2 minutes 21 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel FuscoSoirée
Lynch : Comment va lieutenant ?
Carter : (S’approchant du bureau de Lionel.) C’est un ami à toi ?
Fusco : (Enlevant ses lunettes.) Oui.
Après que Lynch a été le voir, le capitaine Womack raccroche le téléphone et se dirige vers Carter.
Capitaine Womack : Carter, votre suspect est toujours là ?
Carter : J’allais le relâcher, justement.
Capitaine Womack : Ça aurait dû être fait depuis longtemps. Vous jouez avec le feu, lieutenant. Relâchez-le immédiatement.
Lynch : (Passant à côté du capitaine.) Merci.
 
EXTÉRIEUR – Sur un toitSoirée
John et Darren se trouvent à l’endroit indiqué par Curtis.
Darren McGrady : Excuse-moi si je t’ai pris pour un flic.
Reese : Il n’y a pas de mal à être flic. (Il utilise un bâton pour rattraper l’arme.) Sauf si on est pourri.
Darren McGrady : C’est quoi, là. Il y a un truc métallique.
Reese : (Remontant l’arme de la cheminée.) Ça y est, on l’a. C’est fini, on a notre preuve. Avec ça, mes amis flics n’auront aucun problème à faire tomber Brick et ses petits copains.
Darren McGrady : Ouais, mais il y a Andre aussi, lui va s’en sortir.
Reese : Andre n’a pas tué ton frère. Tu veux t’attaquer à lui, maintenant ?
Darren McGrady : C’est à cause de lui que tout ça a pu arriver.
Reese : Et après ? Hmm. Tu t’en prendras à ceux qui sont au-dessus de lui, à tous les flics pourris, les politiciens qu’on arrose pour qu’ils ferment les yeux ? Tu ne pourras plus t’arrêter jusqu’à ce que tu aies éliminé la dernière personne que tu tiens responsable de la mort de ton frère. Mais ça ne le ramènera pas. Et toi, tu finiras en taule ou mort. Tu crois que c’est ce que ton frère aurait voulu ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterSoirée
Le téléphone de Joss sonne.
Carter : (Voyant que c’est John qui appelle.) Enfin.
Reese : (Au téléphone.) C’est un appel d’un informateur anonyme.
 
EXTÉRIEUR – Sur un toitSoirée
Reese : On a retrouvé l’arme du crime, vous avez de quoi coincer Brick.
Carter : (Au téléphone.) Ça risque d’être difficile.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterSoirée
Carter : Je l’ai relâché il y a à peine deux minutes.
 
EXTÉRIEUR – Sur un toitSoirée
Reese : Quoi, vous l’avez libéré.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterSoirée
Carter : C’est Womack, je n’ai pas eu le choix.
 
EXTÉRIEUR – Sur un toitSoirée
Reese : Il va pouvoir donner le nom de Darren à Andre.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterSoirée
Carter : Raison de plus pour que vous conduisiez tout de suite le gosse en lieu sûr.
 
EXTÉRIEUR – Sur un toitSoirée
Reese : Soyez tranquille, je vais vous déposer le flingue avec Darren. (Il regarde autour de lui pour voir où est Darren car ce dernier s’est enfui.)
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterSoirée
Reese : (Au téléphone.) Darren.
Carter : (En se levant.) Qu’est-ce qu’il se passe ?
 
EXTÉRIEUR – Sur un toitSoirée
Reese : (Regardant vers le contrebas.) Carter, vous allez me dire « Je vous avais prévenu ».
 
SÉQUENCE – Arrière-courCaméra 0820 heures 34 minutes 48 secondes
Reese : Finch, Darren s’est enfui, il va sûrement tenter de retrouver Brick. Mais maintenant, il a le flingue avec lequel on a tué son frère.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : Vous voulez dire que finalement, ce n’était pas une si bonne idée de laisser un jeune de 14 ans vous engager pour venger son frère.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Reese : Vous me sermonnerez plus tard. Pour le moment, j’ai besoin que vous m’apportiez le sac.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : Quel sac ?
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Reese : Celui sur lequel il est écrit « Plan B ».
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeSoirée
Fusco : (À Carter, voyant qu’elle range son arme.) Eh, t’as besoin d’un coup de main ?
Carter : Je n’en sais rien, t’en penses quoi ?
Fusco : Ça pourrait avoir un rapport avec le poisson que le capitaine t’a demandé de rejeter ?
Carter : Ça se pourrait. J’ai un tuyau. Ça te dit d’aller pêcher ?
Fusco : (Regardant vers le capitaine.) Ouais, pourquoi pas.
 
SÉQUENCE – Avenue AlbanyPoste 45721 heures 15 minutes 01 seconde
Dans le magasin, Darren passe derrière deux hommes qui sont en train de vérifier des marchandises. Il va vers l’arrière boutique.
INTÉRIEUR – Dans le magasin - Soirée
Andre Wilcox : (À Brick.) C’est lui ? (À Darren.) Darren, c’est ça ? Ouais, je me souviens de toi. Je crois qu’il faut qu’on parle, hein, tous les deux. (Darren sort l’arme, la pointant d’abord vers Wilcox et ensuite vers Brick.) Waouh.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Harold a apporté le sac en question.
Finch : (Voyant que John sort un fusil.) Darren est avec eux.
Reese : (Donnant une grosse pince à Harold.) On se détend, Finch, ce sont des balles neutralisantes, pour les émeutes. Je lui ai dit qu’il n’y aurait pas de morts. À mon signal, vous irez couper le courant de l’immeuble. (Enclenchant l’arme.) Voilà, c’était mon signal. (Il s’en va.)
 
INTÉRIEUR – Dans le magasin - Soirée
Andre Wilcox : (Écartant les bras.) Ça demande du courage de te pointer ici avec ton gun, et je comprends. Je comprends, Brick t’as pris ton grand frère, alors toi tu viens me prendre Brick. OK, vas-y. En plus c’est vrai, c’est lui qui a déconné. Il nous a foutu dans la merde. Alors, fais-moi plaisir, tue-le.
Brick : Eh, attends, Andre.
Andre Wilcox : Toi, tu fermes ta gueule. (S’approchant de Darren.) Je vois bien que tu en es capable. Toi, tu as la détermination. C’est une qualité qu’on ne trouve pas chez beaucoup de monde. Alors, vas-y, appuie sur la détente. Tu viendras bosser pour moi. Tu es jeune, alors imagine quand tu auras l’âge de Brick. C’est toi qui contrôleras la rue en mon nom. Personne n’osera te toucher. Et pourquoi, parce que toi, tu es plus malin que les autres. Allez, tu as fait tout ce chemin, petit. Alors, vas-y, si tu veux la place, il faut la gagner. (Voyant que Darren est sur le point de tirer.) Allez, vas-y.
Brick : Vas-y, déconne pas, fait pas ça.
Andre Wilcox : (Prenant l’arme des mains de Darren.) Ouais, ça ne m’étonne pas vraiment. (Il pointe l’arme vers Brick en prenant Darren dans les bras.) Ce n’est pas de ta faute, c’est celle de la boutique. Les mômes passent leur journée à lire toutes ces histoires de vengeance, comme si ça existait dans la vraie vie. Mais je vais te dire, ce n’est pas la vraie vie. C’est que des bandes dessinées.
Homme : (Alors que la lumière s’éteint.) C’est quoi ça. (Une déflagration se fait entendre.)
Andre Wilcox : C’est quoi ce bordel ? C’est quoi ce bordel ?
John tire en utilisant une lunette nocturne.
Andre Wilcox : Vas-y.
John continue de tirer alors qu’à l’extérieur du magasin, Joss et Lionel arrivent.
Carter : (À voix basse.) Vas-y, passe par l’arrière. (Voyant Wilcox, armé, qui détient toujours Darren.) Stop, police de New York, jetez votre arme !
Andre tire vers Joss qui l’esquive puis cette dernière se met à tirer vers Andre et le touche. Le petit s’enfuit.
Fusco : (À Darren, en criant.) Couche-toi.
Darren est menacé par Andre qui tire vers le gamin mais ce dernier est protégé in extremis par Lionel. Andre tire toujours lorsqu’il est touché par deux tirs de John.
Carter : (Cherchant après Lionel, elle crie.) Fusco !
Fusco : (Se relevant difficilement.) Ouais la grande forme.
Carter : (À Darren.) Allez viens.
 
SÉQUENCE – Caméra de la rue(Fence)21 heures 39 minutes 27 secondes
EXTÉRIEUR – Près du magasinSoirée
Tous ceux qui étaient dans le magasin ainsi qu’Andre sont arrêtés par les policiers, ils montent dans le fourgon.
Policier : Attention à la tête.
Fusco : (Allongé sur le ventre, un pansement sur la fesse droite. Il est sur le brancard, sur le point de monter dans l’ambulance.) Vas-y, si tu as un truc à dire, ne te gêne pas, je vais déjà me faire chambrer au bureau quand je vais rentrer.
Darren McGrady : Non, ce n’est pas ce que j’allais dire. Non, tu m’as sauvé la vie et je voulais te dire merci.
Fusco : De rien, c’est normal. (Au brancardier.) Bon, allez, on y va ou quoi. (Montant dans l’ambulance.) Eh, allez-y molo.
SÉQUENCE – Skycam(422)7 heures 22 minutes 21 secondes ; Toit nord8 heures 5 minutes 24 secondes
INTÉRIEUR – Dans la société d’HaroldMatinée
Finch : Et moi qui croyais que tu allais rester parmi nous.
Will Ingram : (En souriant.) Moi et New-York. Je commençais à étouffer et j’ai eu une offre de mission au Soudan.
Finch : Je regrette de te voir repartir. Cette femme, j’ai oublié son nom, elle t’a dit ce que tu voulais savoir.
Will Ingram : Ah, Alicia Corwin. Oui, elle m’a appris deux-trois trucs. Pas forcément ce que j’avais envie d’entendre. J’ai toujours adulé mon père, même si je ne l’ai pas toujours aimé, j’ai toujours admiré l’homme. Alors, j’ai plutôt du mal à admettre que c’était un type comme un autre, qui commettait des erreurs.
Finch : Peu importe ce qu’elle a pu te dire, il y a une chose qu’il faut que tu saches, c’est qu’à chaque fois qu’on demandait à ton père quelle était sa plus grande réussite, invariablement, il répondait que c’était toi.
Will Ingram : (Enlaçant Harold.) Merci.
Finch : Prends bien soin de toi.
Will Ingram : (Il s’en va.) Promis.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de JohnJournée
Reese : J’ai eu Fusco, il m’a dit que le Centre t’avait peut-être trouvé une famille.
Darren McGrady : J’en avais une de famille.
Reese : Darren, on ne peut rien à ce qui nous arrive, on fait avec, c’est tout. Mais je me suis renseigné et c’est des gens bien.
Darren McGrady : Et s’ils ne sont pas bien ?
Reese : Eh bien, on va arranger ça. (Montrant la pièce.) Tu sais, je suis toujours sous contrat.
Darren McGrady : (Donnant un dessin.) Je ne l’ai pas vraiment fini, mais tiens, c’est pour toi.
Reese : (Regardant le dessin.) Excellent. J’ai toujours rêvé d’avoir un partenaire. Merci. Ah, à propos, j’ai fait marcher mes relations. (Donnant une trompette.) Tu vas pouvoir aller étudier la musique dans une école d’arts.
Darren McGrady : Ma trompette.
Reese : Et il y a aussi des classes de dessin.
Darren McGrady : Non, sérieux ?
Reese : Les occasions se multiplient quand on sait les saisir.
Darren McGrady : Sun Tzu. C’est vrai. T’inquiète pas, toi aussi un jour tu trouveras ta maison.
Reese : Merci.
Lionel frappe dans la vitre du côté de Darren.
Fusco : Allez, viens gamin, tu es attendu.
Darren McGrady : Tchao. (En sortant de la voiture.) Salut, Fusco. Tu sais quoi, si tu veux arrêter de boiter, il va falloir t’en prendre une dans l’autre fesse.
Fusco : Content de te voir, moi aussi. (John sort également de la voiture.)
Femme : Darren, viens mon grand.
Fusco : (Tenant un dossier dans les mains.) C’est un bon gosse. (John et lui voient Darren rentré dans la maison.) Tu crois que ça va aller ?
Reese : C’est un dur.
Fusco : Une chance qu’on se soit pointés à temps. Tu as encore eu chaud avec Carter. Aux dernières nouvelles, elle te cherche toujours.
Reese : Je te l’ai déjà dit, laisse-moi de m’occuper de Carter. Et sur notre ami, on a du nouveau ?
Fusco : Ouais. C’est à s’y perdre tellement il a eu de noms différents. Le plus ancien que j’ai trouvé, c’est Harold Wren. Ça fait des années qu’il travaille comme souscripteur d’assurances. Il est sorti major du MIT. C’est là qu’il a rencontré le père de Will, tu sais Nathan Ingram. C’est le milliardaire qui a été tué il y a deux ans de ça.
Reese : (Regardant le dossier.) Ingram. Il est de la même promo qu’Harold Wren.
Fusco : Ouais, mais j’ai poussé un peu plus loin mes recherches. Il s’est inscrit sous le nom de Wren en première année. Mais je n’ai rien trouvé sous ce nom avant 1976. Ce qui signifie qu’Harold Wren était déjà un faux nom. (Montrant la photo d’Harold jeune.) Ce type a tellement vécu sous des fausses identités qu’il ne doit même plus savoir qui il est vraiment.
Reese : Seul les paranoïaques survivent. Tu sais Lionel, tu aurais pu faire un très bon flic si tu n’avais pas fait de mauvais choix.
Fusco : Tu me demande d’espionner ton boss et c’est moi qui fais des mauvais choix ?
Reese : Ah, bonne remarque.
 
SÉQUENCES – Curbside Caméra8 heures 32 minutes 17 secondes ; TraficTrottoir 34 - 8 heures 32 minutes 20 secondes ; 60ème étageEst8 heures 52 minutes 15 secondes ; Hélicoptère de la police479 heures 2 minutes 16 secondes
La Machine reconnait Lionel et John comme une menace pour le système puisqu’ils ont tous les deux un carré rouge. Elle évalue les options et en trouve trois : apaiser, corrompre et surveiller. Elle choisit l’option « surveiller ».

_________________
"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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