SÉQUENCES – Toit – Caméra 2 – 15 heures 57 minutes 27 secondes ; 2ème étage – Balcon – Nord- 15 heures 57 minutes 50 secondes
INTÉRIEUR – Dans l’appartement des parents de Claudia Cruz – Journée
Finch : (En serrant la main de Cruz.) Madame Cruz, Lucas Bennet du service social et familiale.
Sammy Cruz : Il est ici à propos de Claudia.
Finch : Toutes mes condoléances.
Veda Cruz : C’est à quel sujet ?
Finch : Et bien, on a appris que, que… (regardant la photo de Claudia.) Enfin, on a su par un voisin de Claudia, qui a souhaité de rester anonyme, qu’elle était enceinte.
Sammy Cruz : (S’énervant.) Mais non, c’est faux. Enfin, qui est-ce qui vous a dit ça.
Finch : On ne sait pas, monsieur Cruz. La source est anonyme. Il faut qu’on enquête. (Madame Cruz lui fait signe de s’assoir.) Merci.
Veda : (S’asseyant sur le canapé aux côtés de son mari.) Claudia n’était pas enceinte. Je suis sa mère, on était très proches l’une de l’autre.
Finch : Quand avait-elle emménagé dans son appartement ?
Sammy Cruz : Il y a environ neuf mois, pourquoi ?
Finch : À peu près au moment où elle a cessé de travailler pour Petrosian Construction. Vous l’avez vu pendant cette période ?
Sammy Cruz : Pas pendant quelques mois, non. Elle avait l’air un peu gêné quand on parlait de venir la voir.
Finch : Avait-elle un bracelet en argent ?
Veda Cruz : Oui, avec ses initiales dessus. Ma mère le lui avait offert quand elle était bébé. Monsieur, s’il vous plaît, dites-le nous, est-ce que c’est vrai, est-ce qu’elle a eu un bébé ?
Finch : Nous pensons que c’est possible.
Les parents sont excités d’apprendre la nouvelle.
Veda Cruz : Ah, mais où est-il, est-ce qu’on peut le voir ?
Finch : Je peux organiser une entrevue sur terrain neutre mais il faut que ça reste confidentiel.
Sammy Cruz : Oui, bien sûr.
Finch : Qu’est-ce que vous pouvez me dire d’autre sur votre fille ? Avait-elle une liaison par exemple ?
Veda Cruz : (En se levant.) Elle a laissé des papiers ici environ un mois avant sa mort. (Harold se lève.) On a trouvé ça. (Elle donne une photo à Harold.) Je crois que c’est le fils de monsieur Petrosian, Bradley.
SÉQUENCE – 1ère avenue – Poste 578 – 16 heures 40 minutes 25 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Bradley Petrosian marche dans la rue, suivi par John.
Finch : (Au téléphone.) Du nouveau, monsieur Reese ?
Reese : Bradley Petrosian est un étudiant sérieux. Il n’a téléphoné à personne, il n’a eu aucun contact avec des individus paraissant suspects. (John voit Bradley Petrosian rentrer dans un bar.)
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : On est en train de faire fausse route ?
Reese : Peut-être.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese : (Voyant un homme entrer dans le bar.) Attendez, il rend visite à quelqu’un. (Voyant Bradley et l’homme s’embrasser.) Finch, vous aviez raison, on fait fausse route.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Pourquoi ?
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese : (Il les regarde en train de rigoler.) Je ne crois pas que Bradley Petrosian ait eu une liaison avec Claudia Cruz.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : (Insistant.) Pourquoi.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese : (Gêné.) Disons qu’il a des goûts différents.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : (Commençant à comprendre.) Alors, il faut s’intéresser au père, Adnan.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese : Je vais le surveiller. Notre bébé, ça va ?
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Oh, elle est… (Il se retourne et ne voit plus le bébé.) Il faut que vous reveniez.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Claudia Cruz – Journée
Joss et son ami chez les pompiers inspectent les décombres de l’appartement.
Pompier : Ça paraît logique, beaucoup de bougies. Les rideaux ont pris feu. Est-ce qu’on sait pourquoi elle n’a pas fui ?
Carter : Il y avait des traces d’alcool dans son sang.
Pompier : Donc, elle avait bu, elle s’est endormie. (Il éclaire l’endroit où se trouve un détecteur.) Voyons ce détecteur de fumée.
Carter : D’après le chef des pompiers, la pile était naze.
Pompier : Ce n’est pas un problème de pile, c’est le câblage. Regardez, c’est le fil de cuivre à l’intérieur de la gaine en plastique, il a été retiré. Pas de connexion, pas d’alarme. Une pile défectueuse, ça serait un accident, mais ça. Vous avez des photos de l’autopsie ?
Carter : Ouais. (Ouvrant le dossier pour permettre au pompier de voir.) D’après le légiste, c’est la chaleur qui a provoqué les fissures, pas un choc.
Pompier : Ouais, avec la chaleur, il arrive que les crânes se fissurent. (Éclairant une photo du crâne.) Les craquelures courent le long des lignes de soudure du crâne. (Montrant une partie du crâne.) Il n’y a pas de ligne de soudure naturelle à cet endroit. Donc…
Carter : Cette fissure est due à un choc.
Pompier : Oui.
Carter : Elle était inconsciente quand le feu s’est déclaré. Mais avec quoi l’a-t-on frappé ?
Pompier : L’os est fêlé, pas percé, ni brisé. Quelque chose d’assez rond.
Carter : (Prenant une lampe des décombres.) Quelque chose comme ça ?
Pompier : Ça se pourrait. Nettoyez la suie qu’il y a dessus et vous aurez peut-être de la chance. La chaleur grave parfois les empreintes dans le métal. Ça peut vous donner celle du tueur.
SÉQUENCE – Sud-Est – Caméra 12 - 18 heures 49 minutes 42 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Reese : (S’énervant contre Harold.) Comment vous avez pu la laisser sortir ?
Finch : (S’approchant de la fenêtre.) Je n’y suis pour rien, elle a renversé le mur de livres et elle est partie.
Reese : Elle ne sait pas marcher, Finch.
Finch : (Paniquant.) Oh, mon Dieu. Je ne me le pardonnerai jamais.
Reese : (Entendant du bruit, il la voit avec une grenade dans les mains.) Donne-moi ça, Leila. S’il te plaît, ma chérie, donne-moi ça.
Finch : Vous l’avez trouvée ? (Voyant Leila avec la grenade.) Oh, mon Dieu, c’est une grenade.
Reese : S’il te plaît. (Il lui prend la grenade des mains.) C’est juste une grenade lacrymogène.
Finch : Ça reste une grenade. (Prenant Leila dans ses bras.) Tout va bien, tout va bien ma chérie, viens.
John s’en va rejoindre Harold en posant la grenade sur une étagère.
Finch : Je vous l’avais dit de ranger votre arsenal.
Reese : Oui, et j’allais le faire.
Finch : Quand ? Vous attendiez qu’on soit tous morts ? Vous savez ce que pense des armes. Ça ne peut pas continuer comme ça, il faut que l’un de nous reste ici à surveiller.
Reese : Euh, c’est vous qui l’avez enlevée.
Finch : Merci beaucoup de me le rappeler. (Il donne Leila à John pour pouvoir enfiler le protège-bébé sur lui.) Je vais l’amener chez ses grands-parents. Ils veilleront sur elle pendant qu’on neutralisera la menace. (John met Leila dans le protège-bébé.)
Reese : Finch, les méchants ont eu Claudia.
Finch : Allez.
Reese : Ils risquent de vouloir s’en prendre aussi à Sammy et à Veda.
Finch : C’est bien pourquoi je leur ai indiqué un endroit sûr où s’installer quelque temps.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureaux de Joss Carter et Lionel Fusco – Journée
Joss Carter arrive avec un sac où se trouve la pièce à conviction, la lampe retrouvée chez Claudia. Lionel s’en aperçoit.
Fusco : Tu bosses sur une affaire sans moi ?
Carter : Une histoire de mort accidentelle qui pourrait bien être un homicide.
Fusco : Qui est-ce ?
Carter : Une certaine Claudia Cruz. Je viens d’aller sur les lieux. J’ai peut-être trouvé l’arme du crime. (Son téléphone se met à sonner, elle semble pressée.) Szymanski, je me suis désolée, je me suis laissée déborder, je te rejoins le plus vite possible. (Elle raccroche.)
Fusco : Tu as besoin d’aide ?
Carter : Tu pourrais déposer ça au labo pour moi ? Dis-leur que c’est urgent.
Fusco : Ouais, d’accord.
Carter : (Donnant les sacs à Lionel.) Merci.
Fusco : Ce sera tout ? Szymanski, il est bien de l’anti-gang ? (N’obtenant pas de réponse.) Tu sais que tu peux compter sur moi.
Carter : (Regardant autour d’elle pour voir s’il n’y a personne et parle à voix basse.) Szymanski m’a invitée à sortir. Tu peux bien garder ça pour toi, s’il te plaît ?
Fusco : Je vais essayer. Allez, file, je vais descendre confier tes trucs au labo.
Carter : Merci Lionel, je te revaudrai ça.
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Harold – Soirée
La voiture d’Harold arrive à l’endroit où se trouve les Cruz.
Reese : (Se tournant vers Harold.) Je vais voir si la voie est libre.
John descend de la voiture et se dirige vers l’appartement. Il entend du bruit, prépare son arme et entre. Malheureusement, un homme, qui a séquestré les Cruz, tire vers John. Celui-ci riposte et arrive à attraper l’homme. Une bagarre éclate entre les deux hommes. L’homme tire une dernière fois et s’enfuit. John va à l’extérieur mais trop tard, la voiture des malfaiteurs est déjà en route. Il commence à courir vers Harold qui est au sol.
Reese : Finch. (Il s’aperçoit que Leila n’est plus dans la voiture, elle a été kidnappée.)
SÉQUENCE – Vue du ciel – Caméra C – 19 heures 32 minutes 29 secondes
INTÉRIEUR – Dans l’appartement temporaire des Cruz – Soirée
Finch : (Voyant arriver John, il se fait soigner par Veda Cruz car il a une blessure à la tête.) Vous avez du nouveau ?
Reese : (Montrant un objet.) Il y avait un traqueur GPS sur leur voiture.
Finch : Ce n’est pas de votre faute, désolé, vous êtes toujours en danger, il faut qu’on vous conduise ailleurs, prenez vos affaires. (Ils s’exécutent.)
Reese : (Voyant Harold choqué.) Si on ne récupère pas Leila ce soir, ils vont la faire sortir du pays et ce sera fichu.
Finch : Qui étaient ces hommes, d’après vous ?
Reese : (Montrant un médaillon.) Des Albanais ou des Croates. Ils appartiennent sans doute à un groupe mafieux de l’Europe de l’Est.
Finch : Vous comptez faire quoi ?
Reese : (L’air déterminé.) Tout ce qu’il faudra. (Il s’en va.)
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Moretti – Soirée
Gianni Moretti : (Ouvrant une bouteille.) Alors, comment ce fait-il que je ne que vous ou Szymanski ? (Se servant un verre.) Si Elias est réellement un gros bonnet, pourquoi est-ce qu’il n’y a pas d’avantage de policiers ?
Carter : Vous avez la mémoire courte, Gianni. Elias vient juste d’essayer de vous tuer. Plus il y aura de flics ici, plus il aura de chances de vous trouver. Alors, aidez-nous à le coincer, c’est dans votre intérêt. (Son téléphone se met à sonner.) Carter.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Soirée
Kane : Eh, Carter, je reviens du labo. Ils avaient des résultats pour toi sur l’arme du crime sur l’affaire Claudia Cruz.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Moretti – Soirée
Carter : Ils ont quelque chose ?
Policier : (Au téléphone.) Ouais, ils ont une correspondance.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Soirée
Policier : Ton tueur était dans notre fichier informatique à cause d’une vieille histoire de violence au volant.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Moretti – Soirée
Carter : Tu as son nom ?
SÉQUENCES – Salle de séjour – Caméra 2 – 21 heures 14 minutes 39 secondes ; Salle de séjour – Caméra 2 – 21 heures 14 minutes 41 secondes
INTÉRIEUR – Dans la maison des Petrosian – Dans la salle de séjour – Soirée
John brise la porte-fenêtre de la maison des Petrosian et s’approche d’Adnan Petrosian. Les deux sont paniqués.
Adnan Petrosian : Qui êtes-vous ? Qu’est-ce que vous… (Il est pris à la gorge par John qui le plaque contre le mur de la cheminée.)
Natalia Petrosian : Sécurité !
Reese : Où est-elle ?
Adnan Petrosian : Qui ça ? Qu’est-ce que…
Un agent de la sécurité arrive et John envoie un objet vers celui-ci et une bagarre se met à éclater.
Reese : (Montrant le médaillon, il reprend à la gorge Adnan Petrosian.) Celui qui a perdu ça a kidnappé Leila. Dites-moi où il l’a emmenée ?
Adnan Petrosian : Je n’en sais rien, je vous jure que je n’en sais rien.
Reese : Vous aviez une liaison avec Claudia Cruz, n’est-ce pas ?
Adnan Petrosian : D’accord, c’est vrai.
Reese : Vous l’avez fait tuer, vous avez fait enlever le bébé.
Adnan Petrosian : Non, jamais je ne ferai de telles choses.
Natalia Petrosian : Qu’est-ce que vous allez faire, vous allez le torturer ?
Il fait tomber Petrosian au sol car son téléphone se met à sonner.
Natalia Petrosian : Vous avez déclenché l’alarme, la police sera là dans cinq minutes.
Le message que John a reçu est « Les empreintes de l’épouse sont sur l’arme du crime. ».
Reese : Non, je ne vais pas le torturer. Parce que ce sont vos empreintes qui sont sur l’arme qui a tué Claudia.
Adnan Petrosian : Chérie, qu’est-ce que tu as fait ?
Natalia Petrosian : Oh, je t’en prie.
Reese : Qui a engagé les ravisseurs de Leila ? C’est vous ?
Natalia Petrosian : Oui.
Reese : Appelez-les.
Natalia Petrosian : Je ne peux pas, le numéro n’est plus en service.
Reese : Comment vous l’aviez eu ?
Natalia Petrosian : Par ma famille, en Europe. J’ai appelé, j’ai eu quelqu’un à qui j’ai expliqué le problème. Une fois que j’ai eu payé, il a dit que le numéro ne serait plus en service. Je ne pouvais plus l’appeler même pour lui dire de tout arrêter.
Reese : (Montrant le médaillon.) Et sa mission, c’était de faire passer la mort de Claudia pour un accident et de se débarrasser du bébé ?
Adnan Petrosian : Comment tu as pu faire ça ?
Natalia Petrosian : Il fallait bien réparer tes bêtises. Et il n’y a rien que vous puissiez faire, c’est trop tard.
John quitte la maison des Petrosian.
INTÉRIEUR – Dans un bar – Soirée
Reese : (Mettant le médaillon dans un verre de bière.) Je veux savoir à qui ça appartient. (L’homme brise le verre mais est coincé sur le bar par John.) Il a kidnappé un enfant, un bébé. Et je veux savoir où il est.
Trois hommes, dont un muni d’un couteau, s’approchent de John pour l’attaquer.
Reese : (En souriant.) Vraiment ?
SÉQUENCES – Vue sur la mer – Caméra – Poste 562 – 22 heures 6 minutes 28 secondes
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Lionel Fusco – Soirée
Lionel est en train de surveiller Joss dans l’appartement de Moretti. Avec ses jumelles, il l’aperçoit et comprend qu’il a trouvé ce qu’il cherchait.
INTÉRIEUR – Dans un bar – Soirée
John, après avoir mis à terre tous les hommes, ces derniers souffrent de douleurs.
Reese : (Menaçant l’homme avec une arme.) Une dernière fois, comment je fais pour le trouver.
Homme : Je ne sais pas.
Reese : (Enclenchant l’arme.) Je vais te tuer.
Homme : Vas-y, tue-moi, ça ne changera rien. Ton bébé est loin. Celui qui l’a enlevé l’a déjà refourgué, même lui ne pourrait rien te dire. Alors, vas-y, tire.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Finch : (Regardant la photo de Leila avec John.) Alors, personne ne sait où elle est.
Reese : Pas tout à fait. Il y a quelqu’un qui sait tout ce qu’il se passe, il connait le milieu, les gangs, les syndicats.
Finch : (Comprenant de qui il veut parler.) Oh non, vous n’êtes pas sérieux.
Reese : Vous avez toujours son téléphone ?
Finch : Non, vous ne pouvez pas vous en servir.
Reese : Leila est entre les mains de types qui n’hésiteront pas à la tuer si les choses tournent mal.
Finch : Ça reste trop risqué.
Reese : (Prenant le portable.) Eh bien, je n’ai pas d’autre solution. Je suis obligé de prendre le risque. Je vais passer cet appel.
Finch : (S’approchant de John.) Et pourquoi il accepterait de vous rencontrer ?
Reese : (Le portable sur l’oreille.) Juste parce qu’il est curieux.
SÉQUENCES – Sécurité du pont – 24 – 4 heures 25 minutes 40 secondes ; Sécurité du pont – 20 – 4 heures 25 minutes 41 secondes
EXTÉRIEUR – Sur un terrain vague – Nuit
Deux hommes amènent John, qui a une cagoule sur la tête, vers Elias.
Carl Elias : (Après qu’un homme ait enlevé la cagoule de John.) John, content de te revoir. Dis-moi tout, tu es brouillé avec ton patron, tu cherches un nouvel emploi.
Reese : Je cherche de l’aide.
Carl Elias : De l’aide ? Mais pourquoi je devrais t’aider ?
Reese : Je t’ai sauvé la vie.
Carl Elias : Ouais, ça c’est vrai. Mais d’un autre côté, tu as aussi saboté une petite réunion de famille que j’avais planifiée. C’était toi, pas vrai ? (N’obtenant aucune réponse.) Ton honnêteté te perdra. De quoi il s’agit ?
Reese : Quelqu’un a kidnappé un enfant, assassiné sa mère, tout comme Moretti a tué ta mère, volé ton enfance.
Carl Elias : Tout va bien, j’ai survécu.
Reese : Cette petite fille n’aura pas cette chance. Elle n’a que quelques mois. Un bébé. Je sais que ton intention est de diriger la ville, mais pour ça, il faut des règles. Et si tu laisses les gens s’attaquer aux enfants, alors, il n’y a plus de règles. Plus de vainqueur.
Carl Elias : (Se mettant à collaborer.) Qui est derrière le kidnapping ?
Reese : Un groupe d’Europe de l’Est. Ils ont été payés pour conduire le bébé hors des frontières. Et ils vont le faire cette nuit.
Carl Elias : Leur territoire ne s’étend pas au-delà de Jersey. Ils la remettront aux Mexicains. Ce sont les spécialistes de ce genre de choses.
Reese : Un rendez-vous comme celui-là, tu peux trouver où ça va se passer, et tu peux m’y emmener.
La voiture de Marconi s’arrête et dépose John dans un endroit inconnu.
Anthony Marconi : La rencontre a lieu au 1637 Camden, tu devrais y être à temps. (Lui donnant des objets.) Moi, je t’aurais descendu mais le patron a un petit faible pour toi. (Il s’en va.)
SÉQUENCE EN ACCÉLÉRÉE – Cour – Caméra 5 – 5 heures 52 minutes 51 secondes – 6 heures 12 minutes 18 secondes ; Cour de fret – Caméra 3 – 6 heures 12 minutes 21 secondes ; Cour de fret – Caméra 2 - 6 heures 18 minutes 36 secondes
EXTÉRIEUR – Dans un terrain vague – Matinée
Deux 4x4 arrivent. Dans une, deux hommes en sortent dont un qui porte Leila qui se trouve dans un sac. Deux Mexicains sont également sortis de leur voiture et tous les quatre se rapprochent. Mais une camionnette arrive sur le côté et les quatre hommes tirent dessus.
Homme : Il n’y a personne dedans. (Voyant furtivement John.) Par là. (Ils continuent à ouvrir le feu.)
Reese : (Qui a neutralisé deux hommes, il pointe son arme vers les deux rescapés.) Dernière chance. Posez vos armes et tirez vous. (Il tire en direction d’un homme.)
Mexicain : D’accord, ça marche, tout ce que tu veux, mec. (Il dépose son arme et prend son collègue par le bras et s’enfuit.) Viens.
Homme : (Pointant son arme vers John.) Arrête, j’ai le bébé. Tu entends, n’avance pas !
Reese : (Il pointe également son arme vers le kidnappeur.) Pose le sac au sol.
Homme : Non. Tu vas me tirer dessus.
Reese : (Pendant que la voiture des Mexicains s’en va.) Exact. (Il tire sur l’homme qui tombe à terre ainsi que le sac. Il prend ainsi Leila.) C’est fini, Leila. Tout va bien.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
Reese : (Au téléphone ; pendant qu’Harold suit les événements.) Je suis là.
EXTÉRIEUR – Dans un terrain vague – Matinée
Reese : (Activant l’oreillette.) Finch, j’ai retrouvé Leila. Je la ramène. Elle va bien. Je fais vite. OK.
Anthony Marconi : (Pointant son arme sur la tempe de John.) Désolé, le patron a changé d’humeur.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
Finch : (Comprenant que quelque chose s’est passé.) John.
EXTÉRIEUR – Dans un terrain vague – Matinée
Les hommes qui ont fouillés John ont cassé son téléphone. À la bibliothèque, sur son écran d’ordinateur, Harold voit que la connexion a été perdue.
SÉQUENCES – Entrée du chemin – Caméra 02 – 6 heures 44 minutes 22 secondes ; Dépôt – Caméra 6 – 6 heures 46 minutes 59 secondes
INTÉRIEUR – Dans un camion frigorifique – Matinée
Reese : (Pendant que Marconi attache John à une barre.) Qu’est-ce que vous avez fait du bébé ?
À l’extérieur, Carl Elias tient le bébé dans ses bras.
Carl Elias : Elle est ici, John.
Reese : On avait un arrangement.
Carl Elias : Mais j’ai réalisé que tu pouvais faire quelque chose pour moi. Dis-moi où Moretti est caché.
Reese : Je n’en sais rien.
Carl Elias : (Donnant Leila à Anthony qui la dépose au sol.) C’est un camion frigorifique, (la petite est toujours en train de crier pendant qu’Elias met en route le froid) il va faire vite très froid là-dedans. Toi, tu arriveras à survivre quelques heures à mon avis, mais cette toute petite chose si fragile.
Reese : Elias.
Carl Elias : Tu n’as qu’à crier si tu changes d’avis. (Au sol du camion se trouve un baby phone.)
Reese : Ne fais pas ça. Elias. (Marconi ferme la porte du camion pendant que Leila pleure.) Elias !
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Matinée
Lionel est en train d’utiliser le photocopieur lorsque Simmons arrive, un dossier ouvert à la main.)
Simmons : Du nouveau sur Carter ?
Fusco : (Pendant que Joss arrive.) Je l’ai suivie. J’ai appris quelque chose. (Elle lui fait un signe de la main.)
Simmons : Quoi, qu’est-ce que tu sais ?
Fusco : (Regardant Carter qui est à son bureau.) Elle, euh… elle aime la pizza. Surtout avec des poivrons.
Simmons : (Comprenant qu’il lui ment.) Je connais un cadavre qui porte ta signature. Je n’hésiterais pas à m’en servir. Trouve-nous où elle cache Moretti. (Il s’en va.)
SÉQUENCE EN ACCÉLÉRÉE – Dépôt – Caméra 12 – 7 heures 38 minutes 12 secondes – 7 heures 51 minutes 34 secondes
INTÉRIEUR – Dans le camion frigorifique – Matinée
Pendant qu’il fait toujours aussi froid, la petite continue de pleurer.
Reese : Tiens bon, Leila, je t’en supplie. (Pendant que Leila tente de se lever, John essaie de faire bouger la barre d’où il est retenu. Il se met à crier.)
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans les bureaux de Joss Carter et de Lionel – Matinée
Carter : Eh, Fusco.
Fusco : Ouais.
Carter : On a le rapport du labo. Tu viens arrêter l’assassin de Claudia Cruz ?
Fusco : (Se levant.) Ouais, pourquoi pas.
Carter : (Pendant que son téléphone se met à sonner.) Une seconde, il faut que je réponde.
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Harold – Matinée
Carter : (Au téléphone.) Carter.
Finch : Lieutenant Carter. John a retrouvé le bébé mais j’ai perdu le contact.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans les bureaux de Joss Carter et de Lionel - Matinée
Carter : Vous l’avez perdu ? Et le bébé ?
Finch : (Au téléphone.) Dernière localisation…
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Harold – Matinée
Finch : …1637 Camden à Brooklyn. Je vous en supplie, faites tous ce que vous pouvez.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans les bureaux de Joss Carter et de Lionel - Matinée
Carter : D’accord. (Elle raccroche puis se tourne vers Lionel.) Désolée Lionel, un empêchement. Madame Petrosian, elle est à vous. (Elle s’en va en courant.)
SÉQUENCES – Bateau de la police – 125B – Caméra 1 – 8 heures 10 minutes 33 secondes ; Toit – Ouest – 8 heures 13 minutes 21 secondes ; Dépôt – Caméra 06 – 8 heures 16 minutes 55 secondes
INTÉRIEUR – Dans le camion frigorifique – Matinée
John est assis, ayant de plus en plus froid. La petite s’est calmée mais est gelée. John tente de se relever pour retirer la barre, qui avec le froid, se détache. Leila s’est remise à pleurer pendant que John arrive à enlever ses mains de la barre. Il entoure Leila avec ses bras pour tenter de la réchauffer.
Reese : Viens là, viens mon petit cœur. C’est bon, ça va aller.
EXTÉRIEUR – Près d’un entrepôt – Matinée
Harold arrive avec sa voiture, en sort et voit les deux kidnappeurs allongés au sol avec le sac à côté de l’un d’eux. Il ne sait pas où chercher John.
INTÉRIEUR – Dans le camion frigorifique – Matinée
Il tente de réchauffer Leila et voit le baby phone, ne sachant pas quoi faire. Il se décide à parler à Carl.
Reese : Elias, Elias.
Carl Elias : (Via le baby phone.) Oui, John.
Reese : D’accord. Tu as gagné.
Carl Elias : (Via le baby phone.) On gagne tous les deux. Où est Moretti ?
Reese : J’ai quelle garantie que tu me libères ?
Carl Elias : (Via le baby phone.) Aucune.
Reese : (Il se résigne à donner l’adresse.) 1465 Jefferson. Dans le Queens.
Carl Elias : (Via le baby phone.) Merci, John. Tu as raison, je ferais jamais de mal à un enfant. Mais je savais bien que toi non plus. Au revoir John.
Reese : Elias. Elias !
Quelqu’un fait tomber la clé des menottes pour que John puisse se libérer. Ce dernier utilise la barre pour enlever l’attache de la porte du camion. Il prend Leila et court aussi vite vers un camion d’où il met en route le chauffage pour réchauffer la petite.
Reese : Respire, respire bébé. Allez, c’est fini, réchauffe-toi. (Il embrasse la main de Leila.) Allez, pleure. (Il roule avec le camion pendant qu’Harold arrive en même temps, tous les deux manquent de se faire percuter.
Reese : (Sortant du camion pendant qu’Harold sort aussi de la voiture.) Leila est dans le camion, j’ai besoin de votre voiture.
Finch : Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
Reese : Elias s’en est mêlé.
Pendant que John s’en va avec la voiture, Harold monte dans le camion et voit Leila allonger sur le siège passager.)
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Joss Carter – Matinée
Le téléphone de Joss se met à sonner.
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Harold – Matinée
Reese : Elias sait où est Moretti.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Joss Carter – Matinée
Carter : Comment ça se fait ?
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Harold – Matinée
Reese : Rendez-vous là-bas, je suis en route.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Joss Carter – Matinée
Carter : (Elle téléphone à Szymanski.) Szymanski, on est grillé, emmenez Moretti ailleurs, tout de suite.
EXTÉRIEUR – Près de l’appartement de Moretti – Matinée
Szymanski : (Tapant à la porte.) Gianni, c’est Szymanski. Gianni !
Gianni Moretti : (Ouvrant la porte.) Je voulais vous servir un verre, ça tombe bien.
Szymanski : Je ne crois pas, non. Carter dis qu’il faut qu’on bouge. (Entrant dans l’appartement.) Prenez vos affaires.
SÉQUENCES – Angle de la 42ème et de la 5ème – Sud-Ouest – Caméra 03 – 8 heures 52 minutes 21 secondes ; Angle de la 42ème et de la 5ème – Sud-Est – Caméra 02 – 8 heures 52 minutes 22 secondes ; 47ème rue – Signal – Caméra 140 – 9 heures 04 minutes 10 secondes ; Weather – Caméra 206A – 9 heures 05 minutes 25 secondes ; Sud-Est – Caméra 10 – 9 heures 05 minutes 52 secondes
John passe devant des caméras de vidéosurveillance car un carré jaune entoure la voiture.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
Finch : (Portant Leila dans ses bras.) Vous y êtes, monsieur Reese ?
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Moretti – Matinée
Reese : (Entrant dans l’appartement.) J’y suis, Carter aussi. (Voyant Szymanski blessé au sol pendant que Joss cherche une serviette pour arrêter l’hémorragie.) Oh, non.
Carter : Envoyez une ambulance au 1465 Jefferson dans le Queens. Officier par balle à l’abdomen, je répète, officier blessé.
Policier : Bien reçu, on vous envoie du secours.
Reese : Et Moretti ?
Carter : Ils l’ont emmené. Qui a mis Elias au courant ?
Reese : C’est moi. J’ai dû révéler la planque pour sauver le bébé.
Carter : Oh, John, pourquoi vous étiez en contact avec Elias ?
Reese : Je n’avais pas le choix, on avait perdu Leila.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
Carter : (Au téléphone ; pendant qu’Harold écoute la conversation.) Vous dites que vous n’aviez pas le choix.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Moretti – Matinée
Carter : Mais si, il y avait une solution, appeler la police. On est là pour ça. Je ne peux pas continuer plus longtemps. Je regrette. Vous et votre ami… Je suis désolée. (Pendant qu’Harold écoute la décision prise par Joss.) Filez, cet endroit va grouiller de monde. Allez-vous-en. (S’énervant.) Fichez le camp !
John s’en va pendant que Joss appuie sur la blessure de Szymanski. Harold comprend que la collaboration est compromise.
SÉQUENCE – Tour – Airspace 3 – 21 heures 15 minutes 54 secondes ; Beverly/Ocean – Sud-Ouest – C – 21 heures 16 minutes 35 secondes
EXTÉRIEUR – Près de l’appartement des Cruz - Soirée
John et Harold descendent de la voiture, ce dernier tenant le siège où se trouve Leila pour la ramener chez ses grands-parents.
Reese : Au revoir, Leila.
Finch : (Donnant le siège où se trouve Leila à Sammy.) Tu seras bien sage.
Veda Cruz : Merci du fond du cœur.
Reese : (Voyant Harold revenir vers lui.) Ça doit être bien d’avoir un enfant. Des enfants. Vous croyez que ça arrivera un jour ? (Pendant qu’Harold se tourne vers l’appartement des Cruz.) Je suppose que non. (Voyant Veda prendre Leila dans ses bras.) Pas avec notre métier.
Finch : L’ennui avec les enfants, c’est qu’on ne sait jamais ce qu’ils vont devenir.
EXTÉRIEUR – Dans un terrain vague – Soirée
Marconi amène Gianni Moretti, qui a une cagoule sur la tête, devant son fils, Carl Elias.
Carl Elias : Salut, papa.