La frise chronologique passe de 2003 à 2012.
2012
SÉQUENCE – Intersection 43 – Caméra 2 – 17 heures 22 minutes 36 secondes
Root : (Via un micro.) Allez, Harold, ne trainez pas.
INTÉRIEUR – Dans une pharmacie – Journée
Finch : Si vous faites à l’une de ces personnes, j’arrête de coopérer, vous serez obligée de me tuer.
Root : (Prenant une boîte de lame à rasoir, elle l’ouvre et en prend une.) Du calme, Harold, il me faut deux-trois choses en vue d’un voyage, rien de plus. (Prenant la main d’Harold.) Et je ferais aucun mal à ces gens. (Coupant la paume de la main d’Harold.) Et maintenant, vous restez là.
Root s’en va et la main d’Harold est en sang.
Pharmacien : Vous êtes blessé ? (Pendant qu’il va rejoindre Harold, Root en profite pour aller dans l’arrière-boutique.)
Finch : Je ne sais pas ce que j’ai fait, j’avais la tête ailleurs. J’ai glissé dans la rue.
Pharmacien : Je vais mettre un pansement. (Root est en train de prendre une boîte de comprimés.) Venez, asseyez-vous. (Harold regarde vers l’arrière-boutique. Root le regarde.)
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Journée
Carter : (Au téléphone.) Vous avez retrouvé notre employé aux immatriculations ?
Reese : (Au téléphone.) Je suis passé chez lui, il n’y a pas mis les pieds depuis un bout de temps.
EXTÉRIEUR – Dans une fourrière – Journée
Reese : Vous avez eu votre coéquipier ? Il ne répond pas sur son portable.
Carter : (Au téléphone.) Il allait faire je ne sais pas quoi pour vous.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Journée
Carter : Me dites pas que vous avez aussi perdu Fusco.
Reese : (Au téléphone.) Lionel est comme de la mauvaise herbe…
EXTÉRIEUR – Dans une fourrière – Journée
Reese : …il finit toujours par réapparaître. Je vais voir si je peux le retrouver.
SÉQUENCES – Pistes – Caméra 53 – 18 heures 03 minutes 15 secondes ; Clôture – Sécurité D – 18 heures 04 minutes 27 secondes
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment de la Nation Aryenne – Journée
Byron : Bon, Titus ne va pas tarder. (Il arrive vers Lionel et Leon qui sont tous les deux dos-à-dos, attachés et bâillonnés.) Et tu sais comme moi qu’il n’aura pas ma patience. (Un chien est en train d’aboyer.) Alors, pour la dernière fois Leon, qu’est-ce que tu as fait du reste du blé ? (Leon tente de parler mais n’y arrive pas à cause du bâillon. Un homme lui enlève.) (Au chien.) Assis.
Leon Tao : Récession à double creux, mon pote, c’est comme ça. Vous auriez préféré que j’utilise votre fric pour parier contre l’économie américaine. (Le chien continue d’aboyer, il s’assoit et se calme.)
Byron : Brutus était un chien de guerre entraîné à flairer l’ennemi. (Il passe la laisse à un autre homme, il semble aller chercher quelque chose.) Son ancien maître n’avait pas non plus notre pognon. Alors, il a payé avec son chien (amenant une grande pince) et ses burnes. Il faut reste quelque chose pour le chef, mais il ne m’en voudra pas si je t’entame un peu. (Il essaie d’attraper Leon mais ce dernier se débat pendant que le chien s’est remis à aboyer.)
Leon Tao : Non !
La porte s’est mise à ouvrir et deux hommes amènent John.
Homme : On a trouvé un autre camarade de jeu dehors.
Byron : Ah, le grand mec sapé classe. (Un homme donne l’arme de John à Byron.)
Reese : (Voyant le bâillon de Lionel.) Ah, tu sais que ça te va très bien, Lionel.
Byron : Pour se pointer ici, il faut porter autre chose qu’un simple flingue.
Reese : Je l’ai dit à votre associé, je veux juste retrouver mon ami. La vérité, c’est que je n’ai pas beaucoup d’amis, c’est même le seul, en fait. (Voyant Lionel pousser un grognement pour dire qu’il est là.) Bon d’accord, j’en ai peut-être deux. Alors voilà l’idée, vous me laissez Leon et le lieutenant Fusco, avec leurs bâillons SM si vous voulez, et moi je m’en vais sans faire d’histoire.
Byron : Et si je ne suis pas d’accord ?
Reese : Eh bien alors, ce sera l’heure de mon exercice quotidien. (Il se prend un coup dans le genou, ce qui le force à s’abaisser.)
Byron : Je sens que Brutus va faire un sacré repas ce soir.
Reese : Très joli chien. (Le voyant aboyer.) Berger belge malinois. Seulement voilà, un chien dressé n’aboie pas pour donner l’alerte. Il aboie parce qu’il a peur.
Byron : Et alors ?
Reese : De toute évidence, votre chien ne vous respecte pas. (Il se prend une claque au visage par Byron. Il se met à rire.)
Byron : Et ça le fait marrer.
Reese : On avait aussi un malinois dans mon unité à Tikrit. Il doit y avoir trois types dans le monde qui dressent ce genre de chien. Et ce qui est plutôt curieux, c’est que pour les dresser, ces types leur parlent qu’en néerlandais. J’imagine que vous ne parlez pas néerlandais.
Byron : Détache-le.
John parle en néerlandais, le chien s’assoit et se calme. Il donne un autre ordre et le chien s’allonge au sol. Des coups de feu se font entendre et Byron se trouve projeté par la fenêtre, tombant au sol, assommé. John sort avec Lionel et Leon.
Fusco : Je ne veux rien entendre, c’est clair ? On retourne à ma voiture dans un silence total.
Reese : Je ne dirais pas un mot, je suis comme bâillonné.
Leon Tao : Eh, eh, dites, il y a moyen de m’enlever les menottes.
Reese et Fusco : Non !
John s’arrête et se retourne. Il se met à siffler et le chien vient le rejoindre.
La frise chronologique passe de 2009 à 2003.
7 septembre 2003 – Jour 615
SÉQUENCE – Table 72 – Caméra 55C – 1 heure 58 minutes 47 secondes ; Aile 14 – Caméra 48A – 1 heure 59 minutes 40 secondes ; Sortie 4 – Caméra 112B – 2 heures 04 minutes 31 secondes ; Parking 1 – Caméra 114A – 2 heures 04 minutes 58 secondes
Pendant qu’Harold sort du casino, l’homme qui lui a parlé sort et va dans le parking pour récupérer sa voiture. Il se met à rouler.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Nuit
Le téléphone d’Harold se met à vibrer. Il regarde et voit qu’il est noté « rester ». Il voit qu’il y a une caméra de vidéosurveillance près d’un arrêt de bus.
SÉQUENCE – Arrêt 3 – Caméra 6A – 2 heures 07 minutes 37 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Nuit
Finch : De toute évidence, il y a quelques petits bugs qui restent à corriger.
SÉQUENCE – Arrêt 3 – Caméra 6A – 2 heures 07 minutes 43 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Nuit
Le téléphone se remet à vibrer et le même message apparaît « rester ». Il est prêt d’un passage clouté mais n’a pas le droit de continuer sa route. Pendant ce temps, l’homme s’est endormi au volant. Lorsque cela passe au vert, Harold commence à marcher. La Machine le prévient de s’arrêter mais il évite juste à temps de se faire percuter par la voiture. Celle-ci finit sa course dans une autre voiture.
SÉQUENCES – Passage clouté – Caméra 4C – 2 heures 08 minutes 08 secondes
Homme : Ne vous inquiétez pas, j’appelle les secours.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’IFT – Nuit
La Machine reconnaît son administrateur et se fait gronder par Harold.
Finch : Tu ne dois jamais recommencer. Tu es là pour protéger tout le monde, c’est ça ton travail, pas me protéger moi. Je crois que nous allons devoir définir quelques règles de base.
La frise chronologique passe de 2003 à 2012.
SÉQUENCE – Arrière – Sécurité – Caméra 2 – 18 heures 03 minutes 40 secondes
Root : Vous vous trompez sur mon compte.
INTÉRIEUR – Dans un restaurant – Soirée
Root : Je n’éprouve aucun plaisir à tuer des gens. Mais bon, ça ne me pose pas non plus de problèmes pour autant. (Elle sort, sous la table, un comprimé venant d’un tube.)
Serveur : (Posant un verre sur la table.) S’il vous plaît.
Root : (Écrasant deux comprimés dans une assiette avec l’aide d’une salière.) Quand j’étais gamine, je comprenais mieux les ordinateurs que les gens. Je parie que pour vous c’était pareil. Regardez cette femme. (Ils regardent vers une femme, à une table adjacente, qui est en train de boire.) Elle est plutôt jolie, mais elle arnaque le fisc, elle est accroc aux analgésiques (mettant la poudre dans un tube) et ça fait des années que cette femme est la maîtresse d’un homme marié. (Faisant tomber un tube de rouge à lèvres sur le sol.) Oh, est-ce que peut être maladroite. (Elle met la poudre dans le verre pendant que la femme ramasse le tube et la lui rend.)
Julie Davenport : Tenez, le voilà.
Root : (En souriant.) Merci. (Elle se rassoit à sa table. Elle voit Harold, tentant de prévenir la femme qui est en train de boire.) Elle ira bien. Dans un mois ou deux. Et si vous insistez, je peux m’y prendre de manière beaucoup moins propre. (La femme continue de manger pendant que Root regarde la carte.)
Finch : Qu’est-ce que cette femme à voir là-dedans ?
Root : Un jour, j’ai réalisé à quel point les gens pouvaient se comporter de manière égoïste. Mais c’est pas de notre faute, personne n’a conçu l’espèce humaine. Nous sommes rien d’autre qu’un accident, un vulgaire bug de l’univers. Mais ce que vous avez créé, c’est parfait. D’une conception modèle rationnelle, magnifique.
Finch : Je n’ai fait que construire une Machine, concevoir un système, ni plus ni moins.
Root : (En souriant.) Non, ça j’en doute Harold. Vous avez peut-être réussi à tromper Nathan, mais moi, je sais. Pour qu’une machine soit capable d’analyser le comportement humain, elle doit disposer d’une faculté de raisonnement équivalente.
La femme commence à avoir des douleurs au cou.
Root : Vous avez créé une vraie intelligence, une vie. Tout ça pour finalement la faire taire, l’enfermer dans une cage et la confier aux pires des crapules, des gens tellement corrompus que ça en devient presque risible.
La femme commence à avoir plus de douleurs et finit par s’écrouler au sol, cassant le verre par la même occasion.
Femme : Appelez les secours.
Homme : Téléphonez, vite.
Pendant qu’elle semble s’étouffer, Root prend son sac, pique son téléphone et se cache derrière un homme, en envoyant un message : « Urgent. Je dois te voir maintenant. Chez nous. »
Root : Vous venez, Harold, on y va.
SÉQUENCES – Weather Cam – BV432 – 20 heures 21 minutes 29 secondes ; Intersection Lic – 476B – 20 heures 24 minutes 53 secondes
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Leon Tao – Soirée
Reese : T’as pas une tête à t’appeler Brutus.
Leon Tao : Si, je trouve que ça lui va très bien.
Reese : (Caressant le chien.) Oh, t’es une bonne patte, il faut qu’on te trouve un autre nom.
Leon Tao : Ce serait possible de se concentrer sur mon problème.
Reese : Je vais te conduire à l’aéroport et piocher dans le fric que tu as volé à ces types pour t’acheter un aller simple pour très loin. (Le téléphone de John se met à sonner.) Il y a du nouveau, Carter ?
Carter : (Au téléphone.) J’ai peut-être une piste.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Soirée
Carter : Je suis retournée à l’appartement d’Owen Reynolds.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Leon Tao – Soirée
Carter : (Au téléphone.) L’homme qui a vendu son permis à Root. Toujours personne mais j’ai récupéré son courrier.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Soirée
Carter : (Regardant une lettre.) Rien d’intéressant, à part une facture de relance pour la location d’un box de stockage à l’angle de Broad Street et Pearl.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Leon Tao – Soirée
Reese : Je m’en occupe, merci.
Leon Tao : Eh, vous avez loupé la sortie pour l’aéroport.
Reese : Changement de programme.
SÉQUENCE – Speed – CaméraAF48 – 20 heures 25 minutes 35 secondes
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment de la Nation Aryenne – Soirée
Titus : (Relevant Byron qui semble souffrir.) Il est où ?
Byron : Un mec en costard l’a embarqué.
Titus : Mets tout le monde sur le coup, t’as compris ? Je veux qu’ils meurent ce soir. (Titus s’en va pendant que Byron continue de souffrir de son épaule.)
INTÉRIEUR – Dans un parking – Soirée
John range sa voiture dans une place de parking.
Leon Tao : Je peux aller tout seul à l’aéroport, vous savez. Il faut que je disparaisse.
Reese : Il suffit que j’aie le malheur de te laisser seul pour que tu manques de te retrouver à la morgue. Mon ami a disparu, il me reste peu de temps et j’ai encore une piste à explorer. Alors, tu vas faire un petit effort, tu vas tâcher de rester en vie le temps que je m’en occupe, tu as bien compris ?
Leon Tao : Alors, on est dans une impasse, il n’est pas question que je sorte d’ici.
John sort de la voiture et va vers le siège passager, descendant de force Leon.
Leon Tao : Au fait ça avec vous, vous avez de sales manières. (Voyant John mettre le sac dans la voiture.) Eh, mon fric.
Reese : (Fermant la porte de la voiture, le chien se met à aboyer.) Le chien tuera le premier qui s’approche de tes bons au porteur, y compris toi.
À l’extérieur, ils s’approchent d’un bâtiment où se trouve un box.
SÉQUENCE – Zone 4 – Caméra 1 – 21 heures 02 minutes 47 secondes
INTÉRIEUR – Dans un box de stockage – Soirée
Ils entrent dans le box de stockage, John allume, et voient un homme, la tête posée sur un bureau. John vérifie si l’homme est mort ou pas.
Leon Tao : Oh, merde. Est-ce, est-ce, est-ce…
Reese : Oui, Leon, il est mort, on ne peut plus mort.
Leon Tao : Qui a fait ça ?
Reese : Celle qui a enlevé mon ami. Il a vu son visage, elle a été obligée de le tuer. Mais il a sûrement demandé à être payé d’avance. (Il fait tomber l’homme de sa chaise, allant sur le sol. Tournant la chaise vers Leon.) Assieds-toi, Leon.
Leon Tao : Quoi ? Vous délirez ! Pourquoi ?
Reese : Parce que dissimuler des transactions est ta spécialité. Si cette femme a laissé une trace quelconque, toi tu sauras la repérer.
Leon s’assoit, se met devant l’écran et tente de trouver les informations grâce à l’ordinateur. Il affiche des comptes bancaires.
Reese : Il y a un truc que j’aimerai savoir, où est passé le reste du fric que tu as volé ?
Leon Tao : J’ai investi, la Bourse s’est effondrée. Et sans déc, j’ai quelque chose. (Mettant une opération en surbrillance.) C’est là, il y a un virement sur le compte de ce type, Reynolds. Sauf que l’argent a été volé.
Reese : Volé à qui ?
Leon Tao : À Reynolds. C’est à croire qu’elle, qu’elle a installé une espèce de dispositif de surveillance d’écran en temps réel pour pouvoir pirater son compte.
Reese : Tu veux dire qu’elle a pioché dans le compte de ce type pour le payer ?
Leon Tao : Ce qui laisse aucune trace. Elle a créé une boucle.
Reese : Je vais devoir trouver quelqu’un de plus efficace.
Leon Tao : Personne ne fera mieux que ça. Enfin, mis à part elle, peut-être. C’est un génie cette fille, il n’y a rien je vous dis, aucune trace, zéro. Même pas un début de quelque chose.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Ils sont sortis du box et sont désormais à l’extérieur lorsque le téléphone de John se met à sonner.
Carter : (Au téléphone.) John, on a un problème.
Reese : Pourquoi ne suis-je pas surpris ?
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Soirée
Carter : (Pendant que Hersh passe à côté d’elle sans qu’elle ne le voie.) Le dossier de Corwin s’est envolé, les fichiers numériques ont été endommagés avec le rapport de la balistique. Les services informatiques ont parlé d’un bug.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Carter : (Au téléphone.) Je vais tacher d’en savoir plus…
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Soirée
Carter : … mais franchement, John, j’ai bien peur que nos recherches s’arrêtent là.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Leon Tao : (Voyant arriver deux motards.) Oh, hé, vieux…
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Soirée
Carter : Si Harold est toujours vivant…
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Carter : (Au téléphone.) Je ne vois pas comment le retrouver.
Un des motards commence à tirer vers John et Leon. John riposte en faisant feu à son tour.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Soirée
Carter : (Entendant les coups de feu.) John !
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Leon et John se mettent à courir à travers la rue pourchassés par les deux motards qui leur tirent dessus. Ils passent devant une caméra de vidéosurveillance.
SÉQUENCES – Trottoir – Caméra B – 21 heures 11 minutes 27 secondes ; Passerelle Ouest 5 – 21 heures 11 minutes 38 secondes ; Entrée – Sécurité A – 21 heures 11 minutes 43 secondes ; Entrée – Sécurité C – 21 heures 11 minutes 45 secondes ; Entrée – Sécurité A – 21 heures 11 minutes 48 secondes
Leon et John arrivent à se cacher dans un coin d’un bâtiment pendant que les motos font le tour. Les motards sont une menace car ils ont deux carrés à bord rouges. Ils arrivent à leur fausser compagnie.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
John avance sur le trottoir et voit une caméra de vidéosurveillance.
Leon Tao : (Il veut s’enfuir mais voit John s’arrêter, rangeant son arme.) Eh, vous faites quoi là ?
Reese : Je refuse de continuer plus longtemps. Je ne bougerai pas d’ici jusqu’à ce que tu me dises comment le trouver.
Leon Tao : Oh, non, pas encore. (John le rattrape par le col de chemise.)
Reese : Si je dois continuer à sauver des imbéciles dans son genre, alors, ce sera donnant-donnant. Ou se sera sans moi.
Leon Tao : (S’énervant.) Mais à qui vous croyez parler ? Ces types vont nous descendre.
Reese : Oui, il y a de fortes chances.
Leon Tao : (Voyant John devant la caméra.) Alors, qu’est-ce que vous faites là ?
Reese : (Regardant vers la cabine téléphonique et vers la caméra.) Je négocie.
SÉQUENCES – Toit – Caméra N – 21 heures 12 minutes 55 secondes ; Balcon – Caméra 2 – 21 heures 12 minutes 57 secondes – Angle de Rivington et Essex – Sud-Est – Caméra 01 – 21 heures 12 minutes 59 secondes
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Soirée
Reese : (Regardant la caméra.) Je sais qu’on t’a imposée des règles. Mais je pense qu’elles ne valent rien si tout le monde doit mourir. Si personne ne répond plus au téléphone, si personne n’est sauvé, adieu l’alternative.
Leon Tao : Vous voulez quoi, que je me débarrasse des bons au porteur ? Que je balance tout le fric, OK, mais là il faut qu’on bouge, qu’on bouge maintenant !
Reese : (Regardant toujours la caméra.) Qu’est-ce que tu préfères, il va falloir trouver le moyen de contourner les règles. Parce que c’est mon ami et qu’il m’a sauvé la vie. C’est compris ? Je ne continuerai pas sans lui.
La caméra affiche un point rouge et les motos se rapprochent. Leon tape sur l’épaule de John pour l’obliger à partir. Le point rouge disparait et une cabine téléphonique se met à sonner. John prend le combiné et entend ce que la Machine lui dit.
La Machine : Ayacucho. Golf. Papa. Deterministic. Hotel. Sierra. Caméra. Sierra. Kilo.
SÉQUENCE – Angle de Rivington et Essex – Sud-Est – Caméra 01 – 21 heures 13 minutes 56 secondes
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Soirée
Reese : Merci.
Leon Tao : Qui c’était ?
Reese : (Emmenant Leon.) Pas le temps.
Les motards tirent sur la cabine téléphonique.
SÉQUENCES – Angle de Rivington et Essex – Sud-Est – Caméra 03 – 21 heures 14 minutes 09 secondes ; Trafic du pont – Caméra 20 – 21 heures 15 minutes 22 secondes ; Intersection 504 – Caméra A – 21 heures 15 minutes 50 secondes
INTÉRIEUR – Dans le bureau du Conseiller Spécial – Washington – Soirée
Le conseiller spécial passe un appel.
Denton Weeks : (Au téléphone.) Oui.
Conseiller spécial : Vous n’êtes pas facile à trouver, Denton.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Denton Weeks – Soirée
Denton Weeks : Je suis prudent, c’est tout.
Conseiller spécial : (Au téléphone.) C’est bien d’être prudent.
INTÉRIEUR – Dans le bureau du Conseiller Spécial – Washington – Soirée
Conseiller spécial : Alicia Corwin l’était aussi mais cela n’a pas empêché qu’on la tue.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Denton Weeks – Soirée
Denton Weeks : Qu’est-ce que je peux faire pour vous ?
Conseiller spécial : (Au téléphone.) Mon agent est en train de faire en sorte que l’affaire Corwin soit enterrée.
INTÉRIEUR – Dans le bureau du Conseiller Spécial – Washington – Soirée
Denton Weeks : (Au téléphone.) Ravi de l’entendre.
Conseiller spécial : Faites attention à vous, Denton. L’un des notre a déjà été tué. Évitons que la liste s’allonge.
Denton Weeks : (Au téléphone.) J’ai un souci d’ordre personnel.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Denton Weeks – Soirée
Denton Weeks : Il est possible que je sois injoignable durant deux ou trois jours.
INTÉRIEUR – Dans le bureau du Conseiller Spécial – Washington – Soirée
Conseiller spécial : Denton, pour nous, vous êtes toujours joignable.
Le conseiller raccroche tandis que dans la voiture, Denton baisse son téléphone.
SÉQUENCE – Entrée 2 – Caméra 2 – 21 heures 18 minutes 29 secondes
EXTÉRIEUR – Dans un parking – Soirée
John et Leon arrivent à trouver une porte pour s’échapper alors que les deux motos s’arrêtent devant l’entrée du parking. Un véhicule noir s’arrête derrière eux et Titus en sort.
Titus : Où ils sont passés ?
Motard : Quelque part, là-dedans.
Titus : Tire-toi de là.
Le motard est obligé de céder sa moto à Titus. Ils entrent dans le parking.
SÉQUENCES – Entrée 2 – Caméra 3 – 21 heures 18 minutes 48 secondes ; Cabine 2 – Caméra 1 – 21 heures 18 minutes 50 secondes
Les deux motards, désormais une menace puisqu’ils ont des carrés aux bords rouge autour d’eux, passent devant la cabine du vigile et font le tour du parking.
INTÉRIEUR – Dans les escaliers menant au parking – Soirée
Leon et John continuent de gravir les escaliers et s’approchent d’une porte.
Reese : Vas-y, sauve-toi, je vais les occuper.
Leon Tao : Euh, OK. John.
Reese : Tu me remercieras plus tard.
John prend une bouteille de liquide, un motard arrive. Il s’en sert contre le motard, qui tombe.
INTÉRIEUR – Dans le parking – Soirée
Lorsque Leon va à sa voiture, Titus arrive à moto et le fait tomber avec son bras. Il descend de moto et va vers Leon pendant que Brutus continue d’aboyer.
Titus : (Prenant Leon par la chemise.) Où est mon fric ?
Leon Tao : (Tremblant de peur.) Il ne reste plus rien.
Titus : C’est pas bon pour toi.
Reese : (Alors que Titus allait frapper Leon.) Hey ! Attaque-toi à quelqu’un de taille ou (voyant la carrure de Titus) en tout cas, quelqu’un qui… s’en rapproche. (Leon parvient à s’enfuir. John commence à le frapper mais Titus arrive facilement à riposter et le frappe. Titus balance John sur la voiture et tombe au sol. Il le relève et l’appuie contre une portière. John tente encore de le frapper mais il se prend un coup de tête dans le visage.
Titus : Les gars comme toi sont la honte de la race. Quand nous nous soulèverons… (Il se prend un projectile dans le dos et tombe au sol. C’est Joss Carter qui a tiré. Le projectile envoie de la fumée.)
Carter : (Descendant rejoindre John avec le sac d’armes dans les mains.) Ça fait un moment que je voulais vous le rendre, ce sac.
Reese : (Prenant le sac.) Merci.
Fusco : Je n’aurais jamais cru te voir dérouiller.
Reese : Je ne dérouillais pas, je le laissais se fatiguer. (Voyant Leon au sol.) Leon. (Il ouvre la portière avant pour libérer Brutus et lui donne une friandise.) Ah ben, en voilà au moins un qui a l’air content.
Leon Tao : Un peu trop content, oui. (En parlant du chien.) Tu ne t’ais pas soulagé dans la caisse au moins ? (Voyant que ces bons ont été déchiquetés.) Nom de Dieu. Ce gros balourd a déchiqueté tous mes bons.
Reese : (Caressant Brutus et entendant Leon.) Ça y est, je sais, je vais l’appeler Balou.
Leon Tao : Il était censé veiller sur le fric, pas le becqueter.
Reese : (Se relevant.) Voit le bon côté des choses, (enlevant les menottes de Leon) tu es peut-être fauché mais tu es vivant. Sauf si bien sûr tu as menti (pendant ce temps, Titus se fait arrêter par Lionel) et qu’en fait tu n’as pas du tout perdu le reste de l’argent.
Fusco : (À Titus.) Avance !
Leon Tao : Non, je l’ai perdu, j’en suis sûr. (Voyant le regard de John.) Sûr à 80%. (John insiste.) Ouais, peut-être 75. 75% (John lui donne les menottes.) Je voulais vous dire, votre ami, j’espère que vous le retrouverez. Il a de la chance de vous avoir.
John s’en va en emmenant Balou avec lui.
SÉQUENCE – Sud-Est – Caméra 13 – 7 heures 02 minutes 14 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
Grâce aux noms donnés par la Machine, John a trouvé une piste. Sur un écran d’ordinateur, un article est affiché sur la disparition d’une jeune fille de 14 ans à Bishop au Texas. Sur le bureau, les trois livres correspondants.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Joss Carter – Matinée
Joss sursaute de peur en voyant Balou qui fait un bruit.
Reese : Bonjour.
Carter : (En rigolant.) Dites-moi que je rêve, ce n’est pas vrai.
Reese : (Donnant un papier.) J’ai trouvé une piste pour Finch.
Carter : Vous savez où se rend notre mystérieuse inconnue ?
Reese : Non, mais je crois savoir d’où elle vient. Faites vos valises, Carter, on part pour le Texas. (Joss regarde le papier où se trouve l’article de la jeune fille disparue.)
INTÉRIEUR – Dans une maison – Matinée
Root : Vous devez mourir de faim. (Mettant du vernis à ongles sur ses mains.) Notre ami ne va pas tarder à arriver, je vous ferais à manger ensuite.
Finch : (Voyant la photo de la femme empoisonnée par Root, il est attaché à un siège.) Je n’ai aucun moyen d’y accéder, je l’ai programmée pour ça.
Root : Tout système a une faille. Vous le savez bien. Et je vous l’ai déjà dit, je suis très douée pour les trouver.
Finch : Qu’est-ce que vous pourriez bien vouloir en faire ?
Root : La même chose que vous. Vous avez peut-être cru que c’était pour le bien de l’humanité mais (elle prend une seringue dans son sac) en fait, si vous avez créé la Machine, c’est parce que le monde est ennuyeux à mourir. L’espèce humaine est arrivée au terme de son évolution. Je veux voir ce qui va se passer ensuite. (Attendant une réponse d’Harold.)
Finch : Nous nous ressemblons, vous avez raison, de bien des manières, même si je n’aime pas l’admettre. J’ai cherché durant des années ce qui pouvait bien rendre les gens si cruels, si mesquins, si égoïstes, alors j’ai commencé à chercher comment changer l’être humain, faire qu’il devienne meilleur. Voilà pourquoi j’ai verrouillé la Machine. Non pas par crainte des personnes auxquelles je l’ai cédée mais par crainte de moi-même, des personnes telles que nous, par peur de ce que nous ferions de ce pouvoir. C’est pourquoi que je ne vous aiderai jamais à en prendre le contrôle.
Root : Je sais, Harold. Vous n’aurez pas à m’y aider. (Elle se lève et enlève la protection de la seringue.) Parce que la vérité, c’est que je n’ai aucune intention de prendre le contrôle de votre Machine. (Elle se cache dans un coin de la pièce alors que Denton Weeks entre dans la maison.)
Denton Weeks : C’est moi chérie, j’ai eu ton message. Est-ce que tout va bien ? (Root arrive à lui planter la seringue dans le cou et s’effondre au sol.)
Root : Ce que je veux, c’est la libérée.