INTÉRIEUR – Dans l’appartement d’Annie – Journée
Harold arrive à s’introduire dans l’appartement d’Annie.
Finch : Annie est déjà partie.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese : (Suivant toujours de loin Riley.) Rien n’indique où elle peut se trouver ? (N’obtenant pas de réponse.) Finch.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement d’Annie – Journée
Finch : Je cherche, je cherche. (Il voit une photo d’Annie sur le côté du frigidaire.)
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese : (Se cachant au coin de la rue pour ne pas être vu par Riley.) Vous trouvez ?
INTÉRIEUR – Dans l’appartement d’Annie – Journée
Harold ouvre un ordinateur et voit un fond d’écran de Manhattan.
Finch : (Faisant afficher des fenêtres sur l’ordinateur.) Rien pour l’instant, s’ils ont un lieu de rendez-vous secret, il est bien caché. (Voyant l’image du fond d’écran.) Oui, bien sûr.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese : Attention à ne pas vous faire surprendre.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement d’Annie – Journée
Finch : (Fermant l’ordinateur.) Mais je n’y tiens pas du tout. (Il prend le portable avec lui.) Vous avez contacté nos lieutenants ?
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese : Ils sont tous les deux sur l’affaire. (Il s’en va.)
INTÉRIEUR – Dans le pub de George Massey – Journée
George Massey : Tiens, le lieutenant Szymanski.
Szymanski : (Présentant Joss.) George, voici le lieutenant Carter.
George Massey : J’ai entendu parler de l’incident qui vous ait arrivé il y a quelque temps. On a eu très peur de vous perdre, lieutenant.
Szymanski : George, j’ai une mauvaise nouvelle à t’annoncer. Eddie est mort.
George Massey : Je sais, oui.
Carter : (Se mettant à sourire.) Vous ne paraissez pas tellement contrarié.
George Massey : Dans ce genre de circonstances, chacun gère son chagrin à sa façon.
Carter : Hmm. Et comment gérez-vous le votre ?
George Massey : Trouvez-moi l’assassin et vous verrez.
Szymanski : George, c’était quand la dernière fois que tu as vu Eddie ?
George Massey : Hier, on est allé déjeuner puis on est entré.
Szymanski : Tu as une idée de ce qu’il faisait dehors hier soir, avec qui il était.
George Massey : Non, je n’en sais rien.
Carter : Il a reçu un appel peu avant l’accident, est-ce que c’était vous ?
George Massey : Vous n’avez pas un peu mieux à faire que de m’interroger, comme par exemple retrouver qui a tué mon fils.
Carter : (Regardant derrière elle.) Où sont vos troupes ?
George Massey : Quelles troupes ?
Carter : Étant donné que votre fils a été abattu, probablement par un gang rival, je m’attendais davantage de protection.
George Massey : Je sais veiller sur moi-même.
Carter : J’en suis certaine. Ou alors, vous savez qui est le tireur et vos hommes sont déjà à ses trousses.
George Massey : Rassurez-vous lieutenant, si je trouve la personne responsable du meurtre de mon fils, vous n’en saurez rien.
Massey, Carter et Szymanski se regardent et le téléphone de ce dernier se met à sonner. Les deux lieutenants s’en vont. Joss passe devant Lionel qui la scrute du regard.
Fusco : (Échangeant son verre contre celui de son voisin.) Allez, joyeux Noël.
Homme : Dieu vous bénisse. (Il boit le verre.)
George Massey : Préviens tout le monde, ils finiront par se pointer et quand ils le feront, je veux le savoir.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Finch : (Au téléphone.) Monsieur Reese, j’ai peut-être trouvé quelque chose.
Reese : Tant mieux, parce que j’ai peut-être bien perdu quelque chose.
Finch : (Au téléphone.) Annie a pris…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : …bien soin de dissimuler les indices au sujet de l’endroit secret où elle retrouvait Riley mais je pense en tenir un. Le fond d’écran de son ordinateur portable est une vue de la City d’après une photo qu’elle a faite.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese : D’accord.
Finch : (Au téléphone.) En mesurant l’alignement et la taille relative des principaux bâtiments sur la photo…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : …j’ai réussi à déterminer les coordonnées de l’endroit où se tenait la photographe. Un point qui se situe à environ quinze mètres au-dessus du niveau de la mer.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese : Bien, mais vos pratiques vaudous nous donnent-t-elles une adresse ?
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : 460, Eckford Street et c’est de la trigonométrie.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese : Et pourquoi pensez-vous qu’il y a un rapport avec Riley ?
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Parce que (il fait des recherches sur son ordinateur.) Eckford Street est le quartier de son enfance. Ses racines sont là-bas.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese : Il l’a emmenée chez lui.
Finch : (Au téléphone.) Et c’est à quatre rues de là où vous êtes.
SÉQUENCES – Sécurité du parking 4 – 12 heures 16 minutes 04 secondes ; Toit – Caméra E – 12 heures 16 minutes 42 secondes
EXTÉRIEUR – Sur un toit – Journée
Annie Delaney : Comment George la su ?
Riley Cavanaugh : Peu importe, allez viens, il faut que tu prennes un train qui t’emmènera le plus loin possible d’ici. (John arrive près d’un ange de mur pour les scruter.)
Annie Delaney : Moi.
Riley Cavanaugh : Ouais.
Annie Delaney : Tu veux dire nous ? Il n’est pas question que je parte sans toi.
Riley Cavanaugh : Annie.
Annie Delaney : Tu as dit que tu voulais quitter New York. Qu’on se trouverait un endroit peinard à l’ouest et qu’on referait notre vie.
Riley Cavanaugh : Ils sont à ma recherche, chérie, c’est trop dangereux.
Annie Delaney : Je refuse de partir sans toi. Je ne peux pas.
Riley Cavanaugh : Si, tu peux le faire. Écoute, chérie, je vais juste…
Annie Delaney : Non, non, c’est à toi de m’écouter.
Riley Cavanaugh : Annie.
Annie Delaney : Après la mort de Sean, tu es venu au restaurant, tu m’as donné ton numéro et tu m’as dit de compter sur toi si j’avais besoin de quelque chose, tu te rappelles ?
Riley Cavanaugh : Ouais.
Annie Delaney : Et mon chauffe eau est tombé en panne, il a explosé il y avait de l’eau partout.
Riley Cavanaugh : Ouais, et tu m’as appelé.
Annie Delaney : À vrai dire, je n’y croyais pas trop quand tu m’as dit que tu allais venir. Et tu es venu. Tu n’as pas servi à grand-chose bien sûr, tu pataugeais dans la flotte, desserrant d’un côté et resserrant de l’autre. (Riley se met à sourire.) Et tu es venu. Tu as tenu ta promesse comme à chaque fois par la suite, tu as toujours été là. J’adore ça. Savoir que je peux compter sur toi et que tu es là, j’ai besoin de ça. Alors, voilà, je, je me fiche que tout le monde le sache et que ça soit dangereux mais je ne partirai nullement part sans toi, jamais. D’accord ? D’accord ?
Riley Cavanaugh : D’accord. On part ensemble.
Riley et Annie commencent à partir et John se cache. Riley va récupérer un sac dans une cachette derrière un grillage.
Annie Delaney : Il y a quoi là-dedans ?
Riley Cavanaugh : Des économies. (Il prend le sac.) Suffisamment pour aller où on veut. (Il regarde dedans mais il est vide.) Non, non, non, non, non, non. (Le téléphone, qui se trouve dans le sac, se met à sonner.
George Massey : (Au téléphone.) Tu ne t’attendais pas à ça ?
Riley Cavanaugh : George.
INTÉRIEUR – Dans le pub de George Massey – Dans l’arrière-salle – Journée
George Massey : Tu ne savais pas que je connaissais ta plaque, hein ? Ou le fait que tu avais une liaison avec la veuve de Sean ?
EXTÉRIEUR – Sur un toit – Journée
Riley Cavanaugh : Qu’est-ce que tu veux ?
INTÉRIEUR – Dans le pub de George Massey – Dans l’arrière-salle – Journée
George Massey : Je veux que tu me rendes mon fils.
Riley Cavanaugh : (Au téléphone.) Je suis désolé…
EXTÉRIEUR – Sur un toit – Journée
Riley Cavanaugh : …mais Eddie ne m’a pas laissé le choix.
INTÉRIEUR – Dans le pub de George Massey – Dans l’arrière-salle – Journée
George Massey : Eh bien, tu devrais pouvoir t’excuser directement auprès de lui dans un instant.
EXTÉRIEUR – Sur un toit – Journée
Des hommes armés font irruption sur le toit et commencent à tirer.
Riley Cavanaugh : (Protégeant Annie.) Couche-toi.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Monsieur Reese ?
EXTÉRIEUR – Sur un toit – Journée
Riley riposte avec son arme et en touche un. Un autre est également touché mais cette fois par John. Riley et Annie en profitent pour s’échapper pendant que John se bat contre un homme. Ils se mettent à descendre les escaliers quand il tente de les rejoindre.
SÉQUENCE – 6ème étage – Caméra 3 – 12 heures 19 minutes 53 secondes
INTÉRIEUR – Dans les escaliers d’un immeuble – Journée
Ils continuent à descendre suivi par John.
Reese : George et ses hommes leur ont tendu une embuscade. Riley et Annie ont pris la fuite.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Soyez très prudent, monsieur Reese.
INTÉRIEUR – Dans les escaliers d’un immeuble – Journée
John continue de descendre mais Riley se trouve devant lui et n’a pas le temps d’esquiver qu’il se prend une balle dans le torse. Harold se lève comprenant que John est en danger. Heureusement, il avait un gilet pare-balles.
Reese : (Grommelant.) Merci pour le conseil, Finch.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Pendant qu’Harold s’inquiète pour John, ce dernier sort par la rue à la recherche d’Annie et de Riley mais évidemment, ils ont mis les voiles.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Monsieur Reese, est-ce que tout va bien ?
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese : Je devrais survivre.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Où sont passés Annie et Riley ?
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese : (Tentant de chercher.) Je n’en sais trop rien.
SÉQUENCES – MTA Caméra 3659A – 13 heures 32 minutes 56 secondes ; Cour – Caméra 2 – 13 heures 33 minutes 27 secondes
Szymanski : (Pendant que des scientifiques transportent le corps d’Eddie.) Les empreintes relevées dans la voiture d’Eddie…
EXTÉRIEUR – Près de l’endroit de l’accident – Journée
Szymanski : …sont celles de Riley Cavanaugh, un des hommes de main de Massey. (Il montre la photo sur son portable.)
Carter : C’est pour ça que George ne paniquait pas, il savait qu’il était de son clan.
Szymanski : Une des locataires dit qu’elle a vu un homme correspondant à la description de Cavanaugh sortir du bâtiment avec une femme. C’est peut-être un otage.
Carter : On ne sait rien de plus sur lui ?
Szymanski : Il est soupçonné d’avoir participé à trois règlements de compte ces deux dernières années, c’est un tueur de sang-froid. (Le téléphone se met à sonner.) Il faut qu’on le retrouve et qu’on l’arrête. (Quittant Carter, il répond à l’appel.) Szymanski. Ouais, entendu, d’accord.
SÉQUENCE – 2ème avenue – Caméra 478 – 13 heures 37 minutes 30 secondes
INTÉRIEUR – Dans le pub de George Massey – Journée
Fusco : (Recevant un verre.) C’est ce qu’il me fallait.
Deux hommes mettent leur portable dans un carton.
SÉQUENCE – Zone du bar – Caméra 3 – 13 heures 38 minutes 09 secondes
Fusco : (Échangeant son verre contre celui de son voisin.) Joyeux anniversaire.
Homme : Comment vous le savez ?
SÉQUENCE – Sud-Est – Caméra 10 – 13 heures 40 minutes 10 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Vous revenez sur votre décision de protéger Riley ?
Reese : Non, je me disais que je devrais changer de chemise.
Finch : Il vous a tiré dessus, John.
Reese : Ce n’était pas personnel.
Finch : On devrait peut-être s’attacher avant tout à les retrouver. (Son téléphone se met à sonner, il prend l’appel.) Oui lieutenant.
INTÉRIEUR – Dans le pub de George Massey – Journée
Fusco : Votre copain, le grand brun ténébreux, a vraiment fait enragé Massey.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Ce qui veut dire ?
INTÉRIEUR – Dans le pub de George Massey – Journée
Fusco : Ce qui veut dire qu’il a mis une prime sur les fugitifs.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Reese : Combien ?
INTÉRIEUR – Dans le pub de George Massey – Journée
Fusco : Un million.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Tenez-moi au courant. (Harold et Lionel raccrochent.) Si ce que dit le lieutenant Fusco est vrai, Annie et Riley vont avoir tous les mercenaires de la ville à leurs trousses.
Reese : George n’a pas assez d’envergure pour rameuter les tueurs à gage. Il a besoin d’une aide extérieure.
Finch : Et à qui pourrait-il donc s’adresser pour obtenir ce genre de coup de main ?
Reese : Voyez ce que vous pouvez faire. (Harold s’en va en prenant son sac.) George a pris l’argent que Riley gardait pour refaire sa vie. Sans cet argent, Annie et lui n’iront pas loin. Je crois savoir où les trouver.
SÉQUENCE – Autoroute – Ouest – Poste 408 – 14 heures 13 minutes 55 secondes
INTÉRIEUR – Dans la voiture de John - Journée
Reese : (Le téléphone sonnant, il prend l’appel.) Bonjour Carter.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans une pièce – Journée
Carter : Riley Cavanaugh, c’est lui que vous protégez ?
Reese : (Au téléphone.) Parce qu’il protège une femme innocente.
Carter : Pourquoi vous ne me l’avez pas dit plus tôt ?
Reese : Parce que j’avais besoin…
INTÉRIEUR – Dans la voiture de John - Journée
Reese : … que vous interrogiez George Massey.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans une pièce – Journée
Carter : Pour le distraire, c’est ça ? (N’obtenant pas de réponse.) Parlez-moi de cette femme.
Reese : (Au téléphone.) Annie Delaney.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de John - Journée
Reese : Pour l’instant, Riley est sa meilleure protection.
Carter : (Au téléphone.) Oui.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans une pièce – Journée
Carter : Sauf que Szymanski aussi est à la recherche de Riley.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de John - Journée
Reese : C’est exactement pourquoi je veux que vous restiez avec lui, pour veiller à ce qu’il ne le trouve pas. (Il aperçoit Riley qui entre quelque part.)
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans une pièce – Journée
Carter : (En colère.) Vous me demandez d’entraver une enquête pour meurtre. Il vous faut autre chose ?
INTÉRIEUR – Dans la voiture de John - Journée
Reese : Je vous rappelle Carter. (Il désactive son oreillette.)
INTÉRIEUR – Restaurant « Chez Grand » - Journée
Le patron du restaurant arrive avec Annie et Riley. Il va dans la caisse et prend l’argent qu’il y a à l’intérieur.
Patron : C’est tout ce que j’ai en caisse. Je vais à la banque si tu as besoin de plus.
Annie Delaney : Non, non, ça ira. Je te le rembourserai, je te promets.
Patron : Annie, des gens sont venus, des hommes de George, ils te cherchaient.
Annie Delaney : Tu, tu leur as dit quoi ?
Patron : La vérité, que je ne t’avais pas vue.
Annie Delaney : Je ne sais pas comment te remercier, pour tout ce que tu as fait pour moi.
Patron : (Regardant vers Riley qui s’impatiente.) Annie, tu es sûre que ça va aller ?
Annie Delaney : Ouais, je t’assure, ne t’en fais pas, et merci. (Elle l’embrasse sur la joue.)
INTÉRIEUR – Dans la voiture de John - Journée
Reese : (Voyant deux hommes sortir de la voiture et aller vers le restaurant.) Finch, il y a deux lascars qui cherchent à empocher la prime sur Riley et Annie. (John sort de sa voiture.)
INTÉRIEUR – Restaurant « Chez Grand » - Journée
Riley Cavanaugh : (Voyant les deux hommes arriver.) On fiche le camp !
Riley et Annie vont derrière le restaurant, suivis par les deux hommes. Ils arrivent à s’échapper et lorsque les deux hommes arrivent, ils trouvent John en plein milieu de leur chemin.
Reese : Ce n’est pas le bon chemin. (Il commence à se battre avec les deux hommes, qui se retrouvent au sol. John, éloignant l’arme des deux hommes, active son oreillette.) Finch, j’ai retrouvé Riley et Annie. Mais je ne suis pas le seul. Il dit quoi, notre vieil ami ?
Finch : (Au téléphone.) Je ne vais pas tarder à le savoir.
INTÉRIEUR – Dans une prison – Rikers Island - Journée
Harold est dans le parloir en attendant Carl Elias.
Garde : Ouvrez la grille.
Carl Elias : (Aux gardes.) Vous pouvez nous laisser. (S’asseyant.) Bon, vous avez un très grand avantage sur moi, monsieur Crane, c’est ça ? Vous semblez savoir des choses sur moi alors que moi, je ne sais rien sur vous.
Finch : L’homme avec qui je travaille a sauvé la vie de quelqu’un qui vous est cher, Charlie Burton.
Carl Elias : (En souriant, il commence à comprendre.) Vous êtes le patron. Je vous remercie, oui, de m’avoir sauvé la vie et de m’avoir fait bénéficier d’un logement.
Finch : Vous n’êtes sans doute pas désœuvré, monsieur Elias. Je ne doute pas que le contrôle sur les entreprises criminelles de la ville soit resté intact.
Carl Elias : Non, un homme à qui on retire la moitié de ses biens, n’a plus vraiment de distractions. J’ai du temps pour lire, penser, jouer aux échecs, quoique vous savez, (il se retourne) trouver un adversaire digne de ce nom, ce n’est pas très facile ici. Alors, qu’est-ce qu’il vous amène ?
Finch : On a besoin d’aide à propos d’un homme dont la petite organisation n’est peut-être pas sous votre contrôle, pas encore. George Massey.
Carl Elias : J’ai appris pour son fils. C’est notre ami John qui a réglé son compte ?
Finch : Non, c’est un des hommes de Massey. Quelqu’un que nous essayons de protéger. Massey promet une prime d’un million de dollars à qui le descendra.
Carl Elias : Ah, quelle vulgarité. Les vieux clous comme Massey ne comprennent pas, il y a tellement plus à gagner à rester discrètement dans l’ombre, loin des feux de la rampe. C’est ce que font les patrons les plus dangereux.
Finch : Oui, on pense que Massey pourrait demander de l’aide à une personne de cet acabit. Et s’il vous contactez, nous aimerions vous convaincre de lui refuser votre assistance.
Carl Elias : Vous voulez que je mette un terme à la petite partie de chasse de Massey ? (Harold acquiesce de la tête.) J’imagine que je vous suis redevable du fait que vous m’ayez sauvé la vie. Toutefois… dans ce monde, chaque chose à un prix.
Finch : Je n’en suis pas surpris. Quel sera le votre ?
Carl Elias : Bien, comme je vous le disais, je n’ai aucun besoin matériel.
SÉQUENCES – Toit – Caméra N3 – 15 heures 54 minutes 33 secondes ; Toit – Caméra N2 – 15 heures 54 minutes 36 secondes
INTÉRIEUR – Dans le hall d’une gare – Journée
Femme : Le train à destination de White Plains partira dans cinq minutes sur la voie 35.
Riley Cavanaugh : Je vais chercher les billets, d’accord.
Annie Delaney : Je viens avec toi.
Riley Cavanaugh : Non, non, (embrassant Annie) reste ici. (Il s’en va au guichet.)
Finch : (Au téléphone.) Monsieur Reese ?
Reese : (Activant son oreillette.) Je vous écoute.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Finch : Je crois que notre problème de chasseurs de primes est réglé.
INTÉRIEUR – Dans le hall d’une gare – Journée
Reese : Vous avez convaincu Elias de nous aider ?
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Finch : Oui, grâce à lui, la prime de George est un fruit défendu.
INTÉRIEUR – Dans le hall d’une gare – Journée
Finch : (Au téléphone ; pendant que Riley est au guichet.) Ceux qui voudront s’en emparer, s’en mordront les doigts.
John surveille Annie qui est assise sur un banc, attendant. C’est à ce moment-là qu’un homme intervient.
Reese : (Voyant l’homme.) On dirait que quelqu’un n’a pas eu le message. Il va essayer de récolter la prime.
L’homme est à côté d’Annie pendant que deux policiers passent. John le voit mais l’homme fait une diversion en brûlant un chariot grâce à une allumette, un tissu et de l’alcool. La panique s’empare du hall de gare.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Finch : J’entends crier, qu’est-ce qu’il se passe ?
INTÉRIEUR – Dans le hall d’une gare – Journée
Reese : Un mercenaire en a après Riley.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Finch : Il l’a abattu ?
INTÉRIEUR – Dans le hall d’une gare – Journée
Reese : Non, mais il a enlevé Annie. (John regarde vers Riley qui, au guichet, se tourne et ne voit plus Annie, il se met à courir pendant que la foule en fait de même.) Elle a disparu.
SÉQUENCES – 2ème avenue – Caméra 427 – 16 heures 02 minutes 12 secondes ; Entrée est – Caméra 03 – 16 heures 03 minutes 15 secondes
La foule continue de courir dans la rue après la panique dans le hall de gare.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
John sort par une porte dérobée qui est devancé par une femme.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Monsieur Reese, où êtes-vous ?
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese : Je suis Riley, la police l’a repéré.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : (Rangeant ses affaires.) Mais vous avez dit qu’Annie avait été enlevée ?
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese : Exact.
Finch : (Au téléphone.) Alors, pourquoi…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : …vous vous occupez de Riley ?
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Finch : (Au téléphone ; pendant que John tente de retrouver Riley.) C’est un tueur.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Ce n’est rien de plus qu’un… mauvais code.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese : Un mauvais quoi ?
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Oubliez ça.
Reese : (Au téléphone.) Tout ce que Riley a fait…
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese : …jusqu’ici c’est de protéger Annie. Le chasseur de primes va la livrer à George. Donc, Riley va vouloir la libérer.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : (Pendant que son téléphone se met à sonner, il répond à l’appel.) Oui, lieutenant.
INTÉRIEUR – Dans le pub de Massey – Journée
Fusco : Massey s’est mis en route.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Vous savez où il se dirige ?
Fusco : (Au téléphone.) Non, il a dû sortir par derrière.
Finch : D’accord, appelez-moi s’il revient.
SÉQUENCE – Entrée – Caméra B – 16 heures 04 minutes 13 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Riley marche et est pris par surprise par John. Une longue bataille s’engage entre eux lorsque John arrive à contrôler Riley.
Riley Cavanaugh : (Blessé.) T’es qui toi ?
Reese : Je sais contre qui tu te défends.
Riley Cavanaugh : (Voulant continuer la bagarre.) Ah oui, raconte, je t’écoute.
Reese : Je sais que tu as tué Eddie pour sauver Annie. Je sais que tu la protèges depuis que son mari a été assassiné. Les Russes, c’est ça ?
Riley Cavanaugh : Ouais, exact.
Reese : C’est bizarre qu’ils l’aient tué alors qu’il leur devait beaucoup d’argent et qu’ils aient laissé son corps sur leur propre territoire, c’est très étrange. À moins que ce ne soit pas les Russes qui l’aient tué. C’était peut-être quelqu’un d’autre. Quelqu’un que ça arrangeait de les faire accuser. (Riley s’en prend de nouveau à John mais celui-ci le plaque contre un grillage.) Un professionnel. Un type comme toi.
Riley Cavanaugh : (John le tient par le cou.) Sean détournait du fric pour rembourser les Russes. Et George l’a su et il n’a pas apprécié.
Reese : George l’a fait descendre. Et qui l’a fait ? Toi bien sûr.
Riley Cavanaugh : (Après une pause où il s’est calmé.) Après ça, George m’a chargé de garder un œil sur Annie. Il en pincé pour elle. Il voulait être sûr qu’elle ne pose pas trop de questions.
Reese : Et là, tu es tombé amoureux d’elle, et George s’en ait rendu compte.
Riley Cavanaugh : Annie n’y est pour rien dans tout ça, elle veut juste quitter New York et refaire sa vie.
Reese : Mais tu ne lui as rien dit pour Sean. Tu crois vraiment que tu vas pouvoir y couper ?
Riley Cavanaugh : Non. Je sais que j’ai du sang sur les mains. Mais je sais aussi qu’elle est la meilleure chose qui ne me soit jamais arrivé. Et je ferais tout mon possible pour la sauver.
Reese : (Il se baisse et ramasse l’arme, la montrant à Riley.) Si tu fonces avec ça chez George sans enlever le cran de sûreté, tu seras mort avant de comprendre ce qui t’arrive. (Voyant une voiture de police passer pas loin d’eux.) Vite, il faut qu’on bouge.
SÉQUENCE – Passage clouté – 122 – Caméra 2 – 16 heures 09 minutes 11 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rue - Journée
John et Riley traversent la rue mais voient une voiture de police qui fait le tour.
Reese : Amène-toi. C’est une impasse. (Ils se cachent derrière une poubelle.)
Riley Cavanaugh : Et maintenant ?
Reese : On étudie les différentes options. (Il voit Riley prendre une arme, il en empêche.) Et tirer sur les flics n’en est pas une.
Riley Cavanaugh : Si tu as une meilleure idée, je t’écoute.
John passe un coup de téléphone.
EXTÉRIEUR – Près de la gare – Journée
Carter : (Voyant que son téléphone s’est mis à sonner.) Excusez-moi. (Elle s’éloigne.) Carter.
EXTÉRIEUR – Dans la rue - Journée
Reese : Quelles sont les nouvelles, lieutenant.
Carter : (Au téléphone.) Szymanski fait ratisser tout le quartier.
EXTÉRIEUR – Près de la gare – Journée
Carter : À votre place, je tâcherai de me tenir sagement à l’écart.
EXTÉRIEUR – Dans la rue - Journée
Reese : Ah oui, ben ça ne va pas être facile.
EXTÉRIEUR – Près de la gare – Journée
Carter : Me dites pas que vous êtes avec lui ?
EXTÉRIEUR – Dans la rue - Journée
Reese : Si je ne le dis pas, j’aurais droit à un coup de main ?
Carter : (Au téléphone.) John, cet homme…
EXTÉRIEUR – Près de la gare – Journée
Carter : …a tué Eddie Massey.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese : Il l’a fait pour sauver sa peau et celle d’une innocente.
Carter : (Pendant qu’une voiture de police arrive à côté d’eux.) Je suis sûre que le procureur prendra ça en considération.
Reese : Il ne s’agit pas d’aider Riley mais de sauver Annie. Écoutez, si j’ai tord, je viendrai moi-même vous le livrer. (Riley se tourne vers John, se demandant s’il est sérieux.
EXTÉRIEUR – Près de la gare – Journée
Carter : (Soufflant mais se met quand même à l’aider.) J’ai le renseignement. Un de mes indics a vu Cavanaugh du côté de la 43ème.
Szymanski : Foncez.
Policier : En route. Le suspect a été aperçu près de la 43ème. (Szymanski va avec Carter.)
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Riley Cavanaugh : Tu as quelqu’un de la police dans la poche, c’est ça ?
Reese : Plutôt sur le dos, à vrai dire.
Policier : (À la radio.) À toutes les unités, suspect signalé sur la 43ème. (La voiture de police recule et s’en va, sirène en route.)
Reese : Allez, viens. (Activant son oreillette pour appeler Harold.) Finch, j’ai Riley, on part délivrer Annie.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Inutile d’aller au bar de George, elle n’y sera pas. Fusco a vu George quitter les lieux en vitesse.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese : Où est-ce que George a pu l’emmener ?
Riley Cavanaugh : À la Perle.
Reese : Où ça ?
Riley Cavanaugh : La Perle Emeraude, c’est une ancienne boîte de nuit. Elle a coulé mais il l’a gardée pour euh… pour d’autres occasions.
Reese : Comme faire disparaître des corps. (Riley acquiesce de la tête.) Tu connais cet endroit ?
Riley Cavanaugh : Ouais.
Reese : Alors, en route.
SÉQUENCE – Dock 147 – Caméra A – 21 heures 00 minute 29 secondes ; Trafic du pont – Caméra 12 – 21 heure 00 minute 44 secondes ; Côté porte – Caméra 02 – 21 heures 00 minute 46 secondes
INTÉRIEUR – Dans la discothèque « La Perle Emeraude » - Soirée
George Massey : (À l’homme présent alors qu’Annie est assise.) Et son petit ami, il est où ?
Homme : Je l’ai vu en train de courir vers la porte.
George Massey : C’est triste mais ça ne m’étonne pas. Ça ne fait rien, je finirai bien par lui régler son compte tôt ou tard.
Homme : Je peux empocher la prime, maintenant ?
George Massey : (Se tournant vers l’homme.) Le million, c’était pour les deux.
Homme : On divise par deux. À moins que tu ne trouves pas ça raisonnable.
George Massey : Tu as de la chance. Je suis de bonne humeur. Corey, donne-lui sa récompense.
EXTÉRIEUR – Devant la discothèque « La Perle Emeraude » - Soirée
Gardien : (Voyant arriver John et Riley.) Et où vous allez comme ça ?
Reese : J’apporte un cadeau à ton patron. Il paraît qu’il y a une grosse récompense.
INTÉRIEUR – Dans la discothèque « La Perle Emeraude » - Soirée
George Massey : Tu sais que rien de tout ça n’aurait dû arriver, n’est-ce pas ? Je voulais t’aider Annie. Et j’ai eu quoi, de la gratitude ? Non. Des insultes, des reproches pour Sean. Quoique pour dire la vérité, ma jolie, sur ce coup-là, tu n’avais pas tord. Tu vois, Sean n’était pas seulement un incorrigible flambeur, c’était un également un sale voleur. Je lui ai donné ce qu’il méritait.
Annie Delaney : Et vous traitez Riley de lâche.
George Massey : Riley. Ouais. Au fait, est-ce que Riley t’a avoué que… non, sûrement pas.
Annie Delaney : Avoué quoi ?
George Massey : Ce qui est réellement arrivé à Sean. (Se retournant derrière lui.)
Riley Cavanaugh : (Le menaçant avec une arme.) Laisse-la partir.
George Massey : Tiens, tiens, regardez ça.
Riley Cavanaugh : (Toujours aussi menaçant.) Si j’en vois un seul bouger, je te descends.
George Massey : Hey, content de te revoir mon petit. Ouais, grâce à toi, j’économise 500 000 dollars.
Riley Cavanaugh : Ça va Annie ? (Elle acquiesce de la tête même si elle a peur.)
Annie Delaney : Ouais.
George Massey : Mais oui, elle va bien, on avait une petite conversation tous les deux à propos de Sean.
Riley Cavanaugh : (Haussant le ton.) Laisse-la partir, George.
George Massey : (À l’homme qui a enlevé Annie.) Range ça.
Riley Cavanaugh : Il ne peut pas nous descendre tous les deux.
Reese : (Arrivant devant eux.) Il n’aura pas à le faire.
Un des hommes de Massey commence à pointer l’arme vers John, celui-ci riposte et un coup de feu retentit, blessant un homme. George essaie de se protéger alors que Riley emmène Annie derrière John. Des coups de feu retentissent de part en part et blessent les hommes de George.
Reese : (Rechargeant son arme.) Emmène Annie vers la cuisine, je vous couvre.
Riley Cavanaugh : Vas-y, tu es plus près. Fais-la sortir d’ici. (Pendant que John tire et blesse deux ennemis.) T’entend, occupe-toi d’elle. (Il continue à tirer et un homme utilise une arme automatique, Riley le touche.)
Reese : (À Annie, cachée.) Il faut qu’on bouge.
Annie : Non, je ne pars pas sans Riley.
Riley Cavanaugh : Annie, file. Fais ce que je te dis, va te mettre à l’abri, ça va aller. Je te rejoins dès que je peux. Allez.
Reese : Venez.
Riley couvre la sortie de John et Annie qui arrivent à s’échapper. Riley, continuant de tirer, touche un homme mais il est blessé à son tour et s’écroule.
George Massey : Je n’aurais jamais dû t’envoyer Eddie. J’aurais dû faire la besogne moi-même.
Riley Cavanaugh : C’est Annie, gardes-en. On ne manquera à personne toi et moi. (Il tire sur George qui s’écroule au sol tout comme lui.)
EXTÉRIEUR – « Près de la discothèque « La Perle Emeraude » - Soirée
La voiture d’Harold arrive et se gare devant la discothèque.
Finch : Où est Riley ?
Annie Delaney : (À John qui l’a fait monter dans la voiture.) On ne peut pas le laisser.
Reese : J’y retourne. Emmenez-la. (La voiture démarre en trombe.)
INTÉRIEUR – Dans la discothèque « La Perle Emeraude » - Soirée
Riley tente de se relever mais il est menacé par l’homme qui a enlevé Annie. Il pointe son arme vers Riley et un coup de feu retentit. C’est à ce moment-là que John entre, l’arme à la main pour se protéger, il voit Riley au sol et touche son cou pour sentir s’il est mort, ce qui est le cas. Il prend une feuille de papier qui était sur lui.
SÉQUENCES – Vue des airs – Caméra 238A – 21 heures 07 minutes 03 secondes ; Rivière Est – Caméra 147B – 7 heures 15 minutes 35 secondes
John et Annie se trouvent dans le hall de la gare. Il tient la valise d’Annie.
Reese : Annie.
INTÉRIEUR – Dans le hall de la gare – Matinée
Reese : (Donnant un billet de train.) Riley avait ça sur lui.
Annie Delaney : Quoi, un seul ? Alors, il ne serait pas venu.
Reese : S’il était venu, vous n’auriez jamais eu l’esprit tranquille.
Annie Delaney : J’étais stupide de croire que je le ferais changer.
Reese : Vous l’avez fait. Grâce à vous, il s’est détourné de la seule vie qu’il connaissait. Pour devenir meilleur. Il disait que vous étiez ce qui lui était arrivé de mieux dans la vie.
Annie Delaney : (Se mettant à pleurer.) Merci.
Reese : (Donnant la valise.) Bonne chance. (Annie s’en va alors qu’Harold rejoint John.)
Finch : Où va-t-elle ?
Reese : Au Nouveau-Mexique.
Finch : Un vaste territoire.
Reese : Au fait, vous entendez quoi par « mauvais code » ?
Finch : Une erreur de conception. Le terme s’applique aux machines, pas aux humains. Nous, nous pouvons nous adapter, évoluer, changer.
Reese : Même les tueurs. (Commençant à partir avec Harold.) Alors, si vous me parliez de la contrepartie qu’Elias a exigée pour décourager les chasseurs de prime.
INTÉRIEUR – Dans une prison – Journée
Carl Elias et Harold Finch commencent une partie d’échecs. C’est Elias qui avance le premier pion et le match débute.
INTÉRIEUR – Dans une chambre d’hôtel – Journée
L’homme qui a enlevé Annie prépare ses bagages dont un sac avec l’argent. Il range son arme et prend ses bagages pour partir. Il ouvre la porte et voit John.
Homme : Prend le pognon, si tu veux.
Reese : Je ne suis pas venu pour l’argent.