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 Script VF - 2X08 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb

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carine79
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carine79

Série préférée : Lucifer

Script VF - 2X08 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Empty
MessageSujet: Script VF - 2X08 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 2X08 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeJeu 23 Juil - 15:52

Finch : On vous surveille. Le gouvernement possède un dispositif secret : une Machine, qui vous espionne jour et nuit, sans relâche. Je l’avais conçue pour prévenir des actes de terrorisme mais la Machine voit tout, tous les crimes impliquant des citoyens ordinaires. Le gouvernement juge ces crimes non pertinents, mais pas nous. Traqués par les autorités, nous travaillons dans l’ombre, jamais vous ne nous trouverez. Mais victime ou criminel, si votre numéro apparaît, nous vous trouverons.
 
La frise chronologique passe de 2012 à 2006.
 
2006
SÉQUENCE – CounterCaméra 311 heures 18 minutes 45 secondes
Grace Hendricks : (Via un micro.) Quel bel endroit...
INTÉRIEUR – Dans un barMatinée
Grace Hendricks :…j’adore.
Finch : Je savais que ça vous plairait. La dernière fois qu’on s’est parlé, vous m’aviez dit que vous aimiez le vrai café.
Grace Hendricks : Je suis devenue très pointilleuse sur le café depuis mon séjour en Italie.
Finch : Ah, c’était quand ?
Grace Hendricks : J’ai fait une année d’études à Venise. C’était comme un magnifique rêve éveillé. (Gênée, elle se met à sourire.) Désolée, ça paraît idiot.
Finch : Non, non, non.
Grace Hendricks : J’ai eu la chance de voir de près le tableau de De Chirico, La Tour Rouge. Il se dégage de cette toile quelque chose de mystérieux, comme une menace qui plane.
Finch : Oui, oui, comme si la vie s’était figée juste au moment où l’univers était sur le point de révéler tous ses secrets.
Grace Hendricks : Oui, et c’est qui s’est passé. C’est là que j’ai su que je voulais devenir artiste.
Finch : Et vous l’êtes.
Grace Hendricks : Oh, je suis qu’illustratrice. Il m’arrive de peindre parfois. Mon truc à moi, c’est la découverte. Chaque jour m’apporte une nouvelle leçon, un nouveau mystère juste au coin de la rue. (Ils se sourient, elle descend son sac de l’épaule.) Et vous, vous êtes déjà allé en Italie ?
Finch : La première fois que j’ai vu l’Italie, c’était à travers un stéréoscope.
Grace Hendricks : Le vieil appareil 3D avec les diapos ?
Finch : Exactement. J’ai passé des heures à regarder ces photos, j’imaginais que j’y étais vraiment.
Grace Hendricks : Et dans la vraie vie, vous y êtes allé ?
Finch : Après mes études, oui, ouais. C’était encore plus beau que tout ce que j’avais imaginé.
Grace Hendricks : Votre patience a été récompensée.
Finch : C’est indéniable.
 
SÉQUENCE – CounterCaméra 211 heures 20 minutes 27 secondes
 
La frise chronologique passe de 2006 à 2012.
 
2012
SÉQUENCES – Washington Square ParcB 037 heures 50 minutes 22 secondes ; Washington Square ParcD 107 heures 50 minutes 35 secondes
Harold, se trouvant dans le parc avec Balou, s’avance vers une cabine téléphonique et regarde discrètement Grace descendre les escaliers de chez elle. Elle ouvre la grille et s’en va pendant que le téléphone se met à sonner. Il va vers la cabine et prend le combiné.
La Machine : Passage. Delta. X-Ray. Zéro. Victor. Motion. Novembre. Foxtrot. (Il remet le combiné à sa place et tente de retrouver la trace de Grace mais elle n’est plus là, il est déçu.
 
SÉQUENCES – Angle de Lafayeete et 8èmeSud-OuestCaméra 028 heures 06 minutes 04 secondes ; Sud-EstCaméra 158 heures 12 minutes 39 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
John arrive dans la bibliothèque et s’approche du poste de travail d’Harold avec une boîte dans les mains.
Finch : J’ai déjà dîné, monsieur Reese, merci.
Reese : (Prenant un beignet et le donne à Balou.) Qui a dit que c’était pour vous ? Friandise pour chien. Qui est notre nouveau numéro ?
Finch : Pour être précis, ils sont deux, Sabrina et Daniel Drake. (Montrant le site à John.) Codirigeant de West Village Publishing. Les Drake valent plus de cent millions de dollars. Sabrina Drake a rencontré son mari Daniel en 92 alors qu’elle travaillait chez Random House. Ils ont tous les deux quitté leur boulot peu de temps après et se sont mariés en cachette.
Reese : Je les aurai plutôt vus faire un grand mariage.
Finch : Les parents de la fille n’étaient peut-être pas d’accord. Daniel Drake a grandi dans un milieu défavorisé mais il s’est débrouillé pour obtenir une bourse d’études à Northwestern.
Reese : Quelqu’un en veut à leur argent ?
Finch : Ou cherche à se venger. Ils ont publié récemment une critique caustique sur la milice du Maryland et sur son chef, Wade Huggins. L’article affirme que monsieur Huggins possède 10 000 armes à feu et qu’il apprend à ses partisans à fabriquer des bombes artisanales en cas de guerre civile. Huggins a fait des menaces à peine voilé mais heureusement, il n’est pas encore passé à l’acte. (Allant vers une imprimante.) J’imagine que quelques soient ses intentions, elles n’ont pas échappé à la Machine.
Reese : Et comment comptez-vous faire ?
Finch : Je voudrai que vous alliez au bureau des Drake pendant que moi, je visite leur maison.
Reese : Je suis fier de vous, vous n’avez plus le moindre scrupule à entrer chez les gens par effraction.
Finch : Vous êtes trop aimable de m’encourager vers ces comportements déviants. Pour ce qui est du bureau, (montrant un boîtier) voici un duplicateur de puce RFID. Il suffit de scanner une carte à puces, (montrant un badge) de la copier sur ce passe vierge et vous aurez accès aux bureaux de la maison d’édition.
Reese : Et cette carte à puce, je la trouve où ?
Finch : Je ne peux pas tout faire, monsieur Reese.
 
SÉQUENCES – NYPD Cruiser470B Side8 heures 24 minutes 21 secondes ; Façade NordSécurité 28 heures 44 minutes 19 secondes ; Entrée principaleCaméra C8 heures 57 minutes 21 secondes
EXTÉRIEUR – Près de la maison d’édition des DrakeMatinée
Ils arrivent dans une voiture et en sortent.
Sabrina Drake : Dépêche-toi, on va être en retard.
Daniel Drake : Tu parles, on a au moins vingt minutes d’avance.
Ils entrent dans le bâtiment avec John qui les surveille juste à côté. Les Drake passent leur badge et John en profite pour scanner une carte à puce et le met sur son badge vierge et l’utilise pour entrer dans les locaux de la maison d’édition.
Reese : Ça y est, je suis entré.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldJournée
Finch : Dites à l’hôtesse d’accueil que vous venez pour la réunion avec Harold Crane. J’ai pris rendez-vous sous prétexte d’investir dans une nouvelle publication. Je n’irais pas et je n’aurais pas la politesse d’annuler. Cela devrait…
 
SÉQUENCE – Ascenseur Banque 1Caméra B8 heures 58 minutes 17 secondes
Finch : (Via un micro.)…vous laisser suffisamment de temps pour fouiner.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la maison d’éditionDevant des ascenseursMatinée
Reese : On appelle ça faire de la reconnaissance.
Daniel Drake : (Voyant sa femme appuyer sur le bouton, nerveuse.) Calme-toi, quand tu es anxieuse, ça me rend nerveux.
Sabrina Drake : Je sais, je suis désolée. Tu sais comment il est, c’est toujours lui le premier arrivé. (John clone le téléphone de Daniel Drake.) Henry prend un malin plaisir à nous reprocher d’être en retard même quand on est en avance. Il joue de son pouvoir de façon absurde. (Ils montent dans l’ascenseur suivis de John.)
 
SÉQUENCE – Ascenseur 3Caméra A8 heures 58 minutes 39 secondes
La porte se referme.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la maison d’éditionMatinée
Secrétaire 1 : Marty de la revue Atlantic a encore appelé.
Secrétaire 2 : … il propose un rendez-vous à 16 heures 30.
Secrétaire 1 : Il voulait votre opinion sur les dix meilleurs articles.
Daniel Drake : Voyons d’abord la photo.
Sabrina Drake : Dites lui que je le contacte demain et rappelez-moi de lire cet article. (Ils rentrent dans la salle de réunion pendant que John attend dans la salle d’attente. Il accroche quelque chose sur un boîtier.)
Standardiste : Euh, vous avez rendez-vous, monsieur.
Reese : Réunion de travail, j’attends mon patron, Harold Crane.
Standardiste : D’accord. Oui, très bien, vous préviendrez quand il sera là. (Elle se rassoit pendant que John se met à s’assoir sur un siège dans la pièce.)
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la maison d’éditionDans une salle de réunionJournée
Sabrina Drake : Cette société n’est pas à vendre Henry.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la maison d’éditionMatinée
Henry Brooks : (Via un micro.) Toutes les sociétés sont à vendre. Voilà deux semaines qu’ils vous ont fait une offre, ils n’attendront pas indéfiniment.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la maison d’éditionDans une salle de réunionJournée
Sabrina Drake : Eh bien, qu’ils annulent.
Henry Brooks : Les juristes ont examiné l’offre scrupuleusement, elle est honnête. Les chiffres parlent d’eux-mêmes.
Sabrina Drake : Les chiffres ne veulent rien dire si on n’a pas le contrôle de la production.
Henry Brooks : Elle a chuté de 20% ce trimestre et avant ça de 15. Sauf votre respect, je doute que le contrôle de la production soit notre priorité.
Sabrina Drake : Nous ne sommes pas la seule maison d’édition à avoir des problèmes, Henry.
Henry Brooks : Random House ne semble pas se plaindre.
Daniel Drake : Ça n’a rien à voir, ils font trois fois notre taille.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la maison d’éditionMatinée
Henry Brooks : (Via un micro.) Vous allez refusé une offre d’un demi milliard de dollars ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la maison d’éditionDans une salle de réunionJournée
Daniel Drake : Le conseil d’administration se réunit demain, laissons-le voter.
Henry Brooks : Vous plaisantez ? Vous et Sabrina êtes actionnaires majoritaires. Seuls vos deux voix comptent, vous le savez bien. (Il s’en va.)
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la maison d’éditionMatinée
Reese : Vous entendez ? Visiblement, il y a visiblement du mécontentement dans les rangs, Finch. Quelqu’un veut acheter la société, une offre qui intéresse fortement un certain Henry.
 
SÉQUENCE – TrottoirCaméra 49 heures 00 minute 54 secondes
Finch : (Via un micro.) Henry Brooks, il a été le premier actionnaire des Drake, il détient toujours 5% de la société.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la maison d’éditionMatinée
Reese : Ce qui veut dire qu’il a beaucoup à perdre si le marché n’est pas conclu.
 
SÉQUENCE – Côté porteCaméra 19 heures 02 minutes 27 secondes
Harold sonne à la porte et quelqu’un vient lui ouvrir.
INTÉRIEUR – Dans la maison des Drake - Matinée
Homme : Votre patron a appelé pour reprogrammer un autre rendez-vous. Il a parlé d’un problème informatique.
Finch : C’est un malentendu.
Homme : Tant mieux. Parce que monsieur et madame Drake veulent de la fibre optique haut-débit dans toute la maison.
Finch : Ça ne pose aucun problème. (Harold regarde pour que personne ne le voit et se permet d’utiliser le poste informatique pour prendre des fichiers.) Monsieur Reese, j’ai presque fini chez les Drake. Une bien jolie maison.
 
EXTÉRIEUR – Près de la maison d’éditionMatinée
Reese : Ne vous y installez pas trop, Finch.
 
INTÉRIEUR – Dans la maison des Drake - Matinée
Reese : (Au téléphone.) Sabrina a une réunion à l’autre bout de la ville et son mari a un déjeuner d’affaires du côté de Park Avenue. (Harold se met à regarder dans les tiroirs.)
 
EXTÉRIEUR – Près de la maison d’éditionMatinée
Reese : Je ne peux pas être partout.
 
INTÉRIEUR – Dans la maison des Drake - Matinée
Finch : (Prenant un cadre.) Park Avenue n’est pas très loin d’ici. (Regardant le cadre.) Je vais suivre le mari pendant que vous allez suivre la femme.
 
SÉQUENCES – Intersection 139Caméra B11 heures 19 minutes 25 secondes ; Trottoir ouestCaméra 212 heures 31 minutes 33 secondes ; EntréeCaméra 0413 heures 12 minutes 04 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel Fusco - Journée
Fusco : (À voix basse.) Ouais d’accord, rendez-vous à 18 heures à l’angle de la 12ème et Greenwich. (Son téléphone se met à biper, il regarde et c’est un numéro inconnu, il décide de ne pas en tenir compte et reprend la conversation pendant que Joss passe à côté de lui.) Oui, je suis toujours là.
Carter : (Pendant que son téléphone se met à sonner, elle prend l’appel.) Carter.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : C’est la deuxième fois que Fusco m’envoie sur sa messagerie. Je dois me sentir vexé ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss Carter - Journée
Carter : Je ne suis pas sa nounou il me semble.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : Non, mais je suppose que vous avez une opinion.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss Carter - Journée
Carter : (Regardant vers Lionel qui téléphone toujours.) Je lui accorde le bénéfice du doute mais je le trouve plutôt nerveux. Il se met à l’écart pour téléphoner, ce genre de chose.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : Je vais voir pourquoi mais avant j’ai besoin de savoir tout ce que vous avez sur un certain Wade Huggins.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss Carter - Journée
Carter : Le type de la milice du Maryland ? On vient de nous signaler qu’il était en ville pour protester contre une maison d’édition.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : J’ai besoin de savoir où il est.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss Carter - Journée
Carter : J’en déduis que vous savez des choses que j’ignore.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : Le couple qui dirige une la maison d’édition a des ennuis, j’essaie de savoir qui en est la cause. (Pendant ce temps au commissariat, Joss raccroche.)
 
EXTÉRIEUR – Du côté de Park AvenueJournée
Finch : (Voyant Drake avec un autre homme.) Monsieur Reese…
 
SÉQUENCE – TerrasseCaméra13 heures 14 minutes 39 secondes
Finch : (Via un micro.)…monsieur Drake sort à l’instant du restaurant.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Pendant ce temps, du côté de John, un homme place un paquet sous une voiture.
Reese : Vous avez toujours le mari sous les yeux ?
 
EXTÉRIEUR – Du côté de Park AvenueJournée
Finch : Oui, pourquoi, qui a-t-il ?
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : Vous ne voyez rien de suspect ou de curieux ?
 
EXTÉRIEUR – Du côté de Park AvenueJournée
Finch : Non, tout a l’air calme. Un souci avec madame Drake ?
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : (Récupérant le paquet.) Quelqu’un vient de mettre quelque chose sur sa voiture. (Pendant ce temps, Sabrina sort d’un bâtiment.)
Finch : (Au téléphone.) Quelque chose, une balise pour la suivre ?
 
SÉQUENCE – Côté marchesCaméra B13 heures 15 minutes 00 seconde
Reese : (Via un micro.) Non, à moins que ces appareils ne fonctionnent avec des…
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese :…détonateurs.
Sabrina Drake : (Arrivant près de sa voiture.) Merci Bill.
 
EXTÉRIEUR – Du côté de Park AvenueJournée
Finch : Une bombe ? Où est madame Drake ?
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : J’ai récupéré la charge explosive.
 
EXTÉRIEUR – Du côté de Park AvenueJournée
Finch : Et qu’est-ce que vous en avez fait ?
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : Rien encore.
Finch : (Au téléphone.) Il faut appeler les démineurs.
Reese : Pas le temps, (il prend un couteau et tente d’enlever le détonateur) elle est reliée à un téléphone portable, un simple appel et elle explose.
 
EXTÉRIEUR – Du côté de Park AvenueJournée
Finch : John, éloignez-vous de ce truc…
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Finch : (Au téléphone.)…tout de suite.
Reese : Il faut juste que je me trompe pas de fils. (Harold est inquiet mais John arrive à couper le fil rouge et le portable se met à sonner au même moment.)
 
EXTÉRIEUR – Du côté de Park AvenueJournée
Finch : John, vous êtes là ?
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : Tout va bien, Finch. C’est une bombe artisanale, basique mais elle aurait pu être efficace. Quoi qu’il en soit, maintenant, nous avons le numéro de notre poseur de bombe.
 
EXTÉRIEUR – Du côté de Park AvenueJournée
Daniel Drake : (Alors que son téléphone se met à sonner.) Ouais.
Finch : Je ne minimise pas le fait que vous venez de frôler la mort mais vous êtes sûr d’avoir bien piraté le téléphone de Daniel Drake ? (Il choisi le bon numéro de téléphone.)
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : Oui, ce matin, dans l’ascenseur, pourquoi ?
 
EXTÉRIEUR – Du côté de Park AvenueJournée
Finch : Il doit en avoir un autre. (Il appaire le téléphone de Drake.)
Daniel Drake : Tu disais que c’était réglé, Santi.
Nestor Santiago : (Au téléphone.) Du calme, je m’en occupe.
Daniel Drake : (Passant à côté d’Harold.) Tu as vraiment intérêt sinon je ne te paie pas le reste, c’est compris ?
Finch : (Baissant son téléphone.) Monsieur Reese, ce n’est pas de la milice du Maryland qu’on doit se méfier. Le poseur de bombe vient de contacter Daniel Drake. Il semble que ce soit lui qui veuille tuer sa propre femme.
 
SÉQUENCE – Trafic sous surveillance408CE13 heures 40 minutes 52 seconde ; MTACaméra 3621E  - 13 heures 56 minutes 00 seconde ; Entrée principaleCaméra 0214 heures 03 minutes 21 secondes
Reese : (Via un micro.) Finch, les Drake sont revenus à leur bureau.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture des DrakeJournée
Sabrina Drake : Au fait, merci pour ton soutien ce matin. Ne t’en fais pas, j’ai très bien compris ta position sur la question.
Daniel Drake : Va voir ton psy si tu as besoin de te défouler sur quelqu’un, Sabrina.
Sabrina Drake : Je n’arrive pas croire que tu veuilles vendre la seule chose qu’on ait réussi. J’ai toujours su que tu étais défaitiste mais je te croyais moins peureux.
Daniel Drake : Je ne suis pas peureux, je suis tout simplement prudent. Je te rappelle que contrairement à toi, je n’ai pas grandi dans le luxe.
Sabrina Drake : Oh, l’argument de l’enfance malheureuse, ça faisait longtemps.
Daniel Drake : Tu es abjecte, tu as l’esprit têtu et borné d’une pseudo intellectuelle.
Sabrina Drake : Vraiment, rappelle-moi qui est diplômée de Yale ?
Daniel Drake : Ah, c’est reparti ouais.
Sabrina Drake : Oui, c’est moi. Et toi, tu es allé où ? À Northwestern.
Sabrina et Daniel Drake : C’est moins prestigieux.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Harold écoute la conversation houleuse entre les Drake.
Daniel Drake : (Via un micro.) Et bien, tu sais quoi, continue de brasser de l’air si ça te chante.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture des DrakeJournée
Daniel Drake : Mais pour une fille intelligente…
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Daniel Drake : (Via un micro.)…comme toi, ça devrait te sauter aux yeux. Il est temps de…
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture des DrakeJournée
Daniel Drake :…vendre la société.
Sabrina Drake : (En colère.) Et bien moi, je te dis que non.
Daniel Drake : De toute façon, tu ne veux jamais reconnaître que tu as tort ou admettre que tu as fait fausse route ou que tu es en train de perdre la partie.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : (Activant son oreillette.) Vous entendez tout ça ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Apparemment, nous avions sous-estimé leur désaccord conjugal.
 
SÉQUENCE – HallCaméra D14 heures 04 minutes 56 secondes
Reese : (Via un micro.) Ça ressemble même à du dégoût.
Finch : (Via un micro.) Les composants…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : …de l’engin explosif que vous avez désamorcé, ressemble point pour point à…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la maison d’édition des DrakeJournée
Finch : (Au téléphone ; pendant que Sabrina entre dans la maison d’édition.) ceux décrit dans le manuel interne de la milice.
Reese : (Suivant Sabrina qui est sur son téléphone portable.) Donc, Daniel Drake a engagé quelqu’un pour fabriquer une bombe qui aurait mené les enquêteurs vers un groupe qui les a publiquement menacés lui et sa femme. Très malin.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Reese : (Au téléphone.) J’imagine que le meurtre est une façon de mettre fin à un…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la maison d’édition des DrakeJournée
Reese : …mariage. Mais il serait plus simple de divorcer.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Sauf s’il tient à vendre la société.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la maison d’édition des DrakeJournée
Finch : (Au téléphone.) Quand Frank Mc Court a voulu vendre les Dodgers…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Il a dû attendre des mois parce qu’il fallait d’abord que son divorce extrêmement couteux…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la maison d’édition des DrakeJournée
Finch : (Au téléphone.)…soit prononcé.
Reese : Je ne savais pas que vous étiez fan de baseball, Finch.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Reese : (Au téléphone.) Quelle équipe ? Les Mets ?
Finch : Pas particulièrement.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la maison d’édition des DrakeJournée
Reese : Orioles ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : J’aime assez, oui.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la maison d’édition des DrakeJournée
Reese : Les A’s ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Oakland et bien comme les Cubs et les Red Sox aussi. Toutefois, ne croyez pas que mon affection pour l’une ou l’autre de ces équipes vous révélera où j’ai passé mon…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la maison d’édition des DrakeJournée
Finch : (Au téléphone.)…enfance.
Reese : Je vois, où en étions-nous ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : J’ai trouvé les testaments des Drake sur l’ordinateur du…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la maison d’édition des DrakeJournée
Finch : (Au téléphone.)…domicile. En cas de décès, les parts de madame Drake reviendront à son mari.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Donc, il va sans doute tenter à nouveau de la tuer dans les prochaines 24 heures.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la maison d’édition des DrakeJournée
Reese : Il faut qu’on trouve le tueur à gages. Quel nom il a prononcé au téléphone, Santi ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Bien, pour moi, c’est sans doute le nom d’un certain Nestor Santiago. Il apparaît à plusieurs reprises sur les relevés téléphoniques de monsieur Drake. Ils ont grandi dans la même rue à Flatbush, ils sont copains d’enfance.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la maison d’édition des DrakeJournée
Reese : On a une adresse récente ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Santiago a résidé à Sing Sing, il a été libéré il y a huit mois.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la maison d’édition des DrakeJournée
Finch : (Au téléphone ; pendant que John surveille madame Drake en train de discuter.) Mais depuis, il est resté à l’écart des radars gouvernementaux. L’un des policiers…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch :…qui l’avaient arrêté travaille à la lutte anti-drogue. Carter va se renseigner discrètement.
 
SÉQUENCE – EntréeCaméra 0214 heures 07 minutes 44 secondes ; Escaliers ouest0214 heures 08 minutes 00 secondes
Calvin Beecher : Ouais, je me souviens de Santiago. Qu’est-ce qu’il a fait cette fois ?
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée
Carter : Il est peut-être impliqué dans un homicide. Tu sais où il pourrait traîner par hasard ?
Calvin Beecher : Difficile à dire. Au début, c’était un petit dealer mais il est tombé dans le piège et il s’est mis à consommer ses propres produits. Je l’ai pris en flague dans un quartier chaud de Manhattan, il était pieds nus, sans chemise et un calibre 45 dans le caleçon.
Carter : Qu’est-ce qui lui a valu une peine aussi légère ?
Calvin Beecher : Son avocat, une vraie pointure, cher mais efficace. Raconte-moi ce qu’il a fait.
Carter : (Montrant sa désapprobation.) Je regrette, je ne peux rien te dire pour le moment.
Calvin Beecher : Je connais la chanson, ouais. La Criminelle, c’est le gratin et tous les autres ne sont que des grouillons.
Carter : Ce n’est pas ça, non.
Calvin Beecher : Je te dis ça pour te taquiner, Carter. J’avoue que j’aime bien que quelqu’un de la Criminelle me soit redevable. Surtout quand cette personne sent plutôt la rose que le cendrier.
Carter : Merci, mais c’est du jasmin.
Calvin Beecher : (En se levant.) Exact. Ah, um, écoute, un de mes infiltrés travaille avec un dealer qui faisait affaire avec lui. Je vais voir de ce côté-là.
Carter : Si tu le fais, je te revaudrais ça. (Beecher s’en va en se tournant vers elle.)
 
SÉQUENCE – Entrée principaleCaméra B15 heures 33 minutes 50 secondes
EXTÉRIEUR – Près de la maison d’édition des DrakeJournée
Reese : (Activant son oreillette.) Les Drake se mettent en route.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Reese : (Au téléphone.) Ils vont à la séance de dédicace d’un de leurs auteurs.
Finch : Je suis résolument pour le covoiturage mais n’oubliez tout de même pas que monsieur Drake cherche à supprimer sa femme.
 
EXTÉRIEUR – Près de la maison d’édition des DrakeJournée
Reese : Il n’est pas du genre à se salir les mains. Il n’y a pas de risques qu’il tue sa femme sur la banquette de leur voiture avec chauffeur.
Finch : (Au téléphone.) J’entends bien mais il pourrait tenter…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : …quelque chose sur les lieux de l’événement et les membres de la milice seront dans l’assistance.
 
SÉQUENCE – PlazaCaméra 515 heures 54 minutes 22 secondes
Reese : L’occasion rêvée de les faire accuser.
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Des gens protestent contre la maison d’édition des Drake pour protéger la liberté d’expression. Pendant ce temps, John surveille les Drake mais voit Sabrina utiliser un portable et n’aperçoit plus Daniel. Il voit un sniper.
Reese : Finch, j’ai un sniper à six heures. Je protège la femme.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Je ne suis pas certain que le tireur en ait après madame Drake.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Finch : (Au téléphone ; pendant que Sabrina écrit sur son portable.) Elle vient d’envoyer un message à un numéro inconnu.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : (Regardant sur son écran.) Elle a écrit « Maintenant ».
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Finch : (Au téléphone ; pendant que John court vers monsieur Drake.) La cible c’est le mari. John bouscule Daniel qui est en train de téléphoner. Pendant ce temps, le sniper tire mais manque sa cible alors que des ballons sont lâchés par l’assistance.
Daniel Drake : Excusez-vous au moins. (Le sniper quitte sa position pendant que John reste à côté de Daniel puis s’en va pour retrouver le sniper.) Un type vient me passer en courant et…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Monsieur Reese, qu’est-ce qu’il se passe ?
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
John court au cœur de la foule, tentant de rejoindre le sniper qui s’enfuit. Sabrina, regarde et ne voit plus rien, elle réécrit sur son portable.
Finch : (Au téléphone.) Nouveau message de madame Drake.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : (Regardant les messages sur l’ordinateur.) Des points d’interrogation et d’exclamation.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : Finch, je crois savoir pourquoi la Machine nous a donnés leurs deux numéros. Chacun d’eux veut liquider l’autre.

_________________
"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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MessageSujet: Re: Script VF - 2X08 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 2X08 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeJeu 23 Juil - 15:53

La frise chronologique passe de 2012 à 2006.
 
SÉQUENCE – Places assiseCaméra 321 heures 09 minutes 15 secondes
INTÉRIEUR – Dans un restaurantSoirée
Harold arrive à l’endroit où se trouve Nathan.
Finch : Désolé, je suis en retard. J’avais quelques bricoles à finir avant de quitter le bureau.
Nathan Ingram : Tu veux qu’on en parle, Harold ? Tu me parais aussi nerveux que le jour où tu as soutenu ta thèse. (Regardant la poche de veste d’Harold.) Jolie pochette en soie. Hmm. Un rendez-vous galant ? (Voyant Harold sourire.) Et tu ne me disais rien. Parle-moi d’elle.
Finch : (Gêné.) Je t’en prie, Nathan, arrête.
Nathan Ingram : Ah, je vois, évoquer ta vie sentimentale est contraire à ta stricte discipline d’homme invisible. Pas de problème, je comprends. Mais n’oublie pas. Si le mystère est un outil puissant pour construire une relation, il résiste rarement à l’érosion. (Il boit son verre.)
Finch : Ton ami s’est marié hier. J’imagine que tu as vu Olivia.
Nathan Ingram : Ouais, je l’ai vue. Je ne l’avais pas revue depuis la médiation.
Finch : Tu lui as parlée ?
Nathan Ingram : J’ai essayé. Tu sais ce qu’il y a de pire que la haine ? L’indifférence. Je lui ai racontée tellement de mensonges durant toutes ces années que je ne m’en souviens pas moi-même. La vérité nous rattrape toujours malgré tout ce qu’on peut faire pour la dissimuler.
 
SÉQUENCE – Places assise ACaméra 121 heures 10 minutes 49 secondes
 
La frise chronologique passe de 2006 à 2012.
 
SÉQUENCES – QuartierSécurité 1017 heures 04 minutes 39 secondes ; Sud-EstCaméra 1217 heures 12 minutes 24 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : (Tournant en rond avec Balou à côté de lui.) Donc, on a deux victimes qui sont aussi deux commanditaires, sans parler des deux tueurs à gages.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de JohnJournée
Finch : (Au téléphone.) Vous savez ce qui m’est venu à l’esprit ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : On pourrait laisser les Drake se débrouiller tous seuls.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de JohnJournée
Reese : Plutôt surprenant venant de vous. Mais j’aime assez.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Si c’est le cas, j’ai peut-être franchi un seuil moral. Je ne peux pas m’empêcher aux personnes innocentes qui ont besoin de notre aide alors qu’on perd notre temps avec un couple qui a choisi le meurtre plutôt que le divorce.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de JohnJournée
Reese : Est-ce qu’on a un autre numéro ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : (Se tournant vers la vitre.) Non, malheureusement.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de JohnJournée
Reese : Alors, c’est le jour de chance des Drake. Mais on va avoir besoin de coup de main.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Reese : (Au téléphone.) Vous avez localisé Fusco ?
Finch : Après avoir renvoyé mes appels sur sa messagerie, le lieutenant Fusco a ôté la batterie de son téléphone.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de JohnJournée
Reese : Carter a raison, il nous cache quelque chose.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : (Regardant la position sur l’écran, un point rouge clignotant.) La dernière fois qu’il s’est servi de son portable, c’est entre la 12ème et Greenwich avenue.
 
SÉQUENCES – BalconCaméra E18 heures 22 minutes 00 secondes ; RueParking 418 heures 22 minutes 30 secondes
INTÉRIEUR – Dans un restaurantSoirée
Lionel mange avec une femme en face de lui.
Rhonda : Quelque chose ne va pas, Lionel ?
Fusco : Non, euh tout va bien. Désolé d’avoir réservé aussi tôt. C’était ça ou attendre jusqu’à 22 heures 30.
Rhonda : Tu as bien fait. (Ils se mettent à rire.) Je suis ravie qu’on est cet endroit pour nous tous seuls. (Pendant qu’un serveur leur sert leur dîner.) Waouh, c’est ravissant. Regarde ça.
Fusco : (Plutôt déçu.) Oui, c’est joli mais frugal. (Ils se mettent à manger.)
Rhonda : Larry a bien fait de nous mettre en contact. C’est un amour.
Fusco : Son fils joue au hockey avec le mien.
Rhonda : Ah, je connais Mitchell, c’est un de mes élèves. J’imagine que tu ne vois pas beaucoup ton fils. Je veux dire… ce n’est pas facile avec ton métier. Tu dois avoir de longues journées.
Fusco : Ouais, c’est ce que disait mon ex. Mais, bof, ce n’est pas un métier très intéressant.
Rhonda : Euh, moi je trouve ça passionnant.
Fusco : Crois-moi, c’est mortel.
Serveur : (Venant avec un plateau.) Excusez-moi, monsieur, un appel pour vous.
Fusco : Désolé, je dois répondre. (Il s’éloigne et parle à voix basse.) Eh, je suis sur une affaire importante.
Finch : (Au téléphone.) Si j’en crois ce que dis le serveur…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch :… cette affaire est proche de la conclusion. Vous devriez faire attention aux termes que vous choisissez.
 
INTÉRIEUR – Dans un restaurantSoirée
Fusco : Il y a quelqu’un à sauver ?
Finch : (Au téléphone.) Je voudrais que vous gardiez un œil…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch :…sur une certaine Sabrina Drake. Je vous envoie son adresse et je vous prie de remettre en place la batterie de votre téléphone portable…
 
INTÉRIEUR – Dans un restaurantSoirée
Finch : (Au téléphone.)…s’il vous plaît.
Lionel raccroche et pose le téléphone. Il prend ensuite son portable et remet la batterie en place.
Fusco : (Revenant vers la femme.) Désolé, c’était, c’était le boulot. Je suis demandé pour une planque.
Rhonda : D’accord.
Fusco : Ne te sens pas gênée si tu ne tiens pas à ce qu’on se revoit, je veux dire mon travail est très prenant.
Rhonda : Je sais ce que c’est Lionel. Mon cousin est dans la police. Petit salaire, beaucoup d’heures. Et si j’allais avec toi. Écoute, on laisse tomber ce resto snob et on va s’acheter des fallafels à emporter.
Fusco : Hein ?
Elle a l’air d’être contente.
 
SÉQUENCES – ToitCaméra 219 heures 05 minutes 28 secondes ; Intersection 821Caméra D20 heures 02 minutes 17 secondes
INTÉRIEUR – Dans la voiture de John - Soirée
Carter entre dans la voiture pendant que John surveille, avec ses jumelles, Daniel Drake.
Carter : Monsieur Drake fait quelque chose de louche ?
Reese : Non, il travaille comme si de rien n’était, comme s’il n’avait pas l’intention de faire tuer sa femme.
Carter : Ouais, Fusco dit que l’épouse est aussi en plein boulot. (Elle boit son gobelet.)
Reese : Comment deux personnes peuvent-elles passer de l’amour à la haine meurtrière ?
Carter : Eh bien, être amoureux c’est une chose mais être marié c’est une autre paire de manches. Les liens sacrés du mariage, ça change tout.
Reese : Lesquels par exemple ? Jusqu’à ce que la mort nous sépare ?
Carter : (En rigolant.) Ouais, quelque chose comme ça. Un jour, on épouse l’âme sœur puis on la voit devenir quelqu’un d’autre. Il arrive qu’on reste amoureux de la personne telle qu’on l’a connue et qu’on n’arrive pas à aimer celle qu’elle est devenue.
Reese : Vous pourriez refaire votre vie ?
Carter : Avoir une liaison ? (Elle ricane.) Ouais, bien sûr. Pendant mon temps libre, quand je ne suis pas prise par mon rôle de mère, de lieutenant de police ou de ce que je fais ici. Si on parlait de vous ? (Son téléphone se met à sonner.) Ah, Carter.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeSoirée
Calvin Beecher : Salut, c’est Beecher.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de John - Soirée
Carter : (Mettant son téléphone sur le tableau de bord et met sur haut-parleur.) Du nouveau sur Santiago ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeSoirée
Calvin Beecher : J’en ai parlé à mon collègue. Il a dit que Santiago cherchait à se procurer un camion de livraison.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de John - Soirée
Calvin Beecher : (Au téléphone.) Il en aurait besoin pour accéder à une maison d’édition en centre ville.
Carter : Merci Beecher. (Elle raccroche.) Santiago ne va pas tarder à rendre visite à madame Drake.
Reese : (Voyant l’appartement se mettre à éteindre.) Quelqu’un a coupé le courant. Le tueur à gages de l’épouse vient de trouver sa cible. (Ils sortent de la voiture et vont vers l’appartement.)
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de LionelSoirée
Fusco : Et notre cambrioleur oublie de se déconnecter de sa page en quittant l’appart. Devine ce qu’il faisait ?
Rhonda : Il mettait son statut à jour ?
Fusco : (Se mettant à rigoler.) C’était plus fort que lui. (Tous les deux rient de plus belle.) Je suis contente que tu sois là.
Fusco : Moi aussi. (Le téléphone se met à sonner et il se met à souffler.) Quoi ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : (Regardant les images des caméras de vidéosurveillance sur son ordinateur.) Lieutenant, on a un problème. Un livreur vient d’arriver au 29ème étage.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de LionelSoirée
Fusco : D’accord, je m’en occupe. (Il raccroche.) Je reviens le plus vite possible.
Rhonda : D’accord.
Fusco : (Sortant de la voiture.) À tout de suite.
 
SÉQUENCE – Arrière-courCaméra 2  - 20 heures 05 minutes 06 secondes
EXTÉRIEUR – Près de la maison des DrakeSoirée
John arrive et se trouve nez-à-nez avec le tueur à gages. Une bagarre éclate entre les deux hommes.
Carter : (Venant au secours de John, elle pointe son arme vers eux.) Bougez plus, police.
Daniel Drake : Eh, c’est une propriété privée.
Carter : (À Drake.) Cachez-vous.
Daniel Drake : Qu’est-ce que vous faites chez moi. (Lui tirant dessus, il se couche au sol alors que le tueur à gages assomme John.)
Carter : (Alors que John se relève.) À l’intérieur, vite.
 
SÉQUENCE – Arrière-courCaméra 420 heures 05 minutes 25 secondes
Joss et Daniel s’en vont à l’intérieur.
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueSoirée
John court après l’homme qui s’est enfui en moto. Il est suivi par Joss et Daniel Drake. Ce dernier ne comprend pas ce qu’il se passe.
Daniel Drake : (Pendant que John range son arme.) Eh, vous êtes qui vous deux ? Qu’est-ce qu’il se passe, je vous conseille de me répondre tout de suite et de me dire de quoi il s’agit. J’exige… (John le frappe en plein visage et l’assomme. Il le prend sur son dos et l’emmène derrière la voiture. Il ouvre le coffre et le met à l’intérieur.)
Carter : Euh, qu’est-ce que vous faites ?
Reese : (Fermant le coffre.) Que voulez-vous, on ne sauve pas de vie sans casser des œufs.
Carter : Oh, euh le vrai dicton, ce n’est pas tout à fait ça.
 
SÉQUENCE – Hall d’EVPCaméra E20 heures 07 minutes 05 secondes
Nestor Santiago entre dans les couloirs de la maison d’édition.
INTÉRIEUR – Dans la maison d’édition des DrakeSoirée
Lionel entre à son tour dans les locaux d’East Village Publishing.
SÉQUENCE – Hall d’EVPCaméra E20 heures 07 minutes 13 secondes
INTÉRIEUR – Dans la maison d’édition des DrakeDans un couloir - Soirée
Fusco : (Voyant Santiago.) Eh vous là, eh. Je peux vous renseigner ?
Nestor Santiago : (Il a quelque chose caché dans un paquet.) Mêle-toi de ce qui te regarde.
Fusco : Mêle-toi de ce qui te regarde, lieutenant. Tes papiers.
Santiago ouvre le feu et Lionel tente de se protéger. Il riposte mais essuie d’autres coups de feu. L’homme s’est enfui.
Sabrina Drake : (En criant.) Ah, ah, qu’est-ce qui se passe ?
Fusco : (Montrant son badge.) Je suis de la police, tout va bien madame. Allez, venez avec moi, dépêchons, dépêchons, ne restons pas là. (Elle se met à courir lorsque Lionel la rejoint. Ils finissent par quitter l’immeuble.
 
EXTÉRIEUR – Près de la maison d’éditionSoirée
Sabrina Drake : Où sont vos renforts ? Vous n’avez pas de renforts.
Fusco : Euh… (Voyant la voiture.) Si, les voilà.
La voiture s’arrête, John et Joss en sorte.
Sabrina Drake : Vous ne ressemblez pas un flic.
Reese : Merci. (Il lui met une cagoule sur la tête et la prend sur son épaule mais elle essaie de se débattre.
Sabrina Drake : Lâchez-moi, lâchez-moi. Lâchez-moi ! (John ferme le coffre, elle se met à taper sur la porte.)
Carter : C’est vraiment nécessaire ?
Reese : Si on n’arrête pas ça tout de suite, des innocents risque d’en faire les frais et il n’en est pas question. (Se tournant vers Lionel.) Joli travail, Lionel.
Fusco : J’ai toujours rêvé d’être complice d’enlèvement.
Carter : D’enlèvements multiples. Heureusement que c’était après des heures de bureau parce que.... (Voyant Rhonda arriver, elle est surprise.)
Rhonda : Lionel, tu avais raison, il y a bien un marchand de glace au coin de la rue. (Voyant Joss et John.) Oh, ce sont tes collègues.
Carter : (En souriant.) Bonsoir, je suis Carter.
Rhonda : (Serrant la main de Joss.) Rhonda, enchantée.
Carter : (Pendant que John entre dans la voiture.) Oui, je devais renseigner Fusco sur une affaire. Mais je crois que je n’ai rien oublié alors je vous laisse, salut. (Elle court pour rejoindre le côté passager de la voiture pendant que John met en route. Sabrina Drake continue de taper contre la porte.)
Fusco : (Tapant sur le coffre à deux reprises.) Ouais, c’est bon en route. (Ils s’en vont.)
 
SÉQUENCES – IslandCaméra 322 heures 04 minutes 26 secondes ; ParcCaméra 222 heures 11 minutes 15 secondes
INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuSoirée
Daniel et Sabrina Drake sont attachés à leur chaise alors qu’ils ont toujours leur cagoule sur la tête.
Daniel Drake : Dites-nous combien vous voulez, on vous paiera, on vous paiera généreusement tout ce que vous voulez, je vous assure.
Sabrina Drake : (Alors que John lui enlève la cagoule.) Vous savez qui on est, on connaît des gens qui vous enverront en prison jusqu’à la fin de votre vie.
Daniel Drake : (John lui enlève également la cagoule.) Bon sang, tu peux la boucler Sabrina, tu es pas en position de négocier avec cet espèce de maniaque.
Sabrina Drake : Et moi au moins, j’essaie de me défendre. Alors que toi tu serais prêt à lui proposer… (John lui remet la cagoule sur la tête.)
Daniel Drake : Oh, excuse-moi d’avoir envie de sortir vivant et entier, ça me paraît… (John lui remet également la cagoule.)
Sabrina Drake : S’il vous plaît, enlevez nous ça, on est désolé, on fera pas d’histoires.
Reese : Trop tard pour ça. (Réenlevant la cagoule des Drake.)
Daniel Drake : Dites-nous… Dites-nous ce que vous voulez et on fera tout ce qui faudra.
Sabrina Drake : Qui êtes-vous ?
Reese : Je suis celui qui vous a empêché de faire la bêtise de vous entretuer.
Sabrina Drake : Je ne vois pas de quoi vous voulez parler.
Reese : (Préparant son arme.) Où est Nestor Santiago ?
Sabrina Drake : Nestor. Tu as engagé Nestor pour me tuer ? Ce drogué psychopathe.
Reese : Vous en revanche, vous avez pris du haut de gamme, un professionnel. Vous avez un numéro ou une adresse où le joindre. (Il regarde sa montre.)
Daniel Drake : Wouah, wouah. (John sort de la pièce.) Tu es tellement égoïste.
Sabrina Drake : Ah, je suis égoïste. À quand remonte la dernière fois où tu as fait quelque chose pour quelqu’un d’autre que toi-même.
Daniel Drake : Ah, qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre. Tu te rends compte qu’en dehors du bureau, tu ne parles que de plan de travail et de palette de couleurs.
Sabrina Drake : Je te demande ton opinion parce que je veux ton opinion alors que toi, tu te fiches de la mienne.
Daniel Drake : Complètement. Combien de fois tu as voulu changer de cuisine ? Moi, j’aimais celle qu’on avait avant les trois dernières.
Sabrina Drake : Toi, tu te complais dans la médiocrité.
Joss appuie sur le bouton pour arrêter le micro et ne plus entendre la conversation.
Carter : On fait quoi là ?
Reese : Une conciliation.
Carter : Et si on les suspendait au bord du toit pour qu’ils nous disent où trouver les tueurs à gages.
Finch : Même si John apprécierait certainement cette option, ce ne serait qu’une solution provisoire, nous devons être sûrs que les Drake n’essaieront plus de s’entretuer. Il est peut-être temps d’envisager une autre méthode.
 
SÉQUENCES – Vue du cielCaméra 622 heures 39 minutes 54 secondes ; Ligne de busCaméra D22 heures 50 minutes 32 secondes ; Près des marchesCaméra23 heures 01 minute 20 secondes
EXTÉRIEUR – Près de la maison de RhondaSoirée
Rhonda : J’habite là.
Fusco : C’était une bonne soirée.
Rhonda : (Souriant à Lionel.) Ma toute première planque. (Ils se mettent à rire.) La prochaine fois je verrai peut-être un peu plus d’action.
Fusco : Sérieusement ? La prochaine fois ? D’accord. (Elle lui fait un baiser et retourne chez elle.)
 
INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuSoirée
Les Drake sont toujours attachés à leur chaise mais cette fois les yeux bandés. Harold arrive avec un plateau repas.
Daniel Drake : Qui est là ?
Sabrina Drake : S’il vous plait.
Daniel Drake : Qu’est-ce qu’il se passe ?
Sabrina Drake : Laissez-nous rentrer chez nous.
Harold commence à déposer les verres sur la table.
Finch : Si vous rentrez chez vous, Santiago vous trouvera et votre tueur à gages, madame Drake, (mettant le plateau sur une table) aura sûrement la même intention concernant votre mari.
Daniel Drake : Je ne comprends pas, vous êtes qui et pourquoi est-ce que vous faites ça ?
Finch : Nous aidons les gens même ceux qui ne le méritent pas vraiment.
Sabrina Drake : Vous pensez qu’on est des monstres.
Finch : (Mettant la table.) J’ai eu l’occasion de croiser de vrais monstres, madame Drake. Ce que je vois ici, ce sont deux personnes qui n’arrivent plus à communiquer et dont la frustration s’est transformée en haine. (Mettant le plateau sur une table.) Mais contrairement à d’autres couples, vous avez opté pour le meurtre plutôt que pour le divorce. Voilà peut-être un point commun qui mérite d’être souligné. (Regardant la photo.) Non, vous ne ressemblez pas à des monstres. En fait, il n’y a pas si longtemps, vous paraissiez très amoureux. (Il pose le cadre sur la table. Il enlève un des liens de Daniel et Sabrina puis s’en va. Sabrina retire le bandeau alors que Daniel tente de retirer son deuxième lien.
 
SÉQUENCE – ParcCaméra 223 heures 14 minutes 18 secondes
 
La frise chronologique passe de 2012 à 2006.
 
2006
SÉQUENCE – Places assisesCaméra 515 heures 02 minutes 24 secondes
INTÉRIEUR – Dans un barJournée
Grace est assise à une table et semble attendre quelqu’un quand un coursier arrive.
Coursier : C’est vous Grace ?
Grace Hendricks : Je vous demande pardon ? Oui, c’est moi. (Il lui donne une enveloppe où il y a un papier qui contient un message : « Bienvenue à la chasse aux trésors de votre anniversaire. Première étape 90ème et 5ème avenue. » Elle se met à sourire.)
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Elle se rend au lieu du rendez-vous et va à un marchand de glaces.
Grace Hendricks : Bonjour. (Le vendeur lui donne une glace au chocolat.) Oh, enrobé de chocolat, j’adore ça.
Vendeur : Il y a autre chose pour vous. (Il lui donne une enveloppe.)
Grace Hendricks : (Redonnant la glace.) Vous pouvez me tenir ça ? Merci (Elle ouvre l’enveloppe et voit un nouveau message : « Prochaine étape les Fleurs de Clementine. 72ème et Madison. »)
 
SÉQUENCE – Bateau de la police de New York203DCaméra 222 heures 09 minutes 28 secondes
EXTÉRIEUR – Près du musée GuggenheimSoirée
Elle arrive au musée avec des fleurs mais aussi une photo. Sur le verso, il est noté : « 23 heures. Demandez Frank à la sécurité. »
 
SÉQUENCE – Près du chemin D22 heures 55 minutes 21 secondes
 
La frise chronologique passe de 2006 à 2012
 
2012
SÉQUENCE – ParcCaméra 223 heures 14 minutes 59 secondes
INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuSoirée
Daniel Drake : (Regardant la photo.) C’était en vacances chez mon oncle ?
Sabrina Drake : Oui et ta tante faisait d’horribles smoothies. Ils étaient vraiment redoutables.
Daniel Drake : On y est allé parce que tu voulais changer d’air et surtout nager en mer.
Sabrina Drake : On n’avait pas eu de congés depuis des semaines.
Daniel Drake : Mais on avait oublié nos maillots de bain et tu m’as empêché de me baigner nu parce qu’il y avait des enfants.
Sabrina Drake : Je ne voulais pas que la police t’arrête pour te promener les fesses à l’air devant une bande de mineurs.
Daniel Drake : Et toi, tu étais enceinte.
Sabrina Drake : (Pendant que Joss, John et Harold suivent la conversation.) Eh, je sais peu de chose sur l’homme que j’ai engagé mais je vais vous dire ce que je peux. (John entre dans la pièce.) Je l’ai contacté par le biais d’une agence de sécurité. J’ai versé la moitié de l’argent sur un compte bancaire en Suisse et j’ai eu un numéro de téléphone. Je devais payer le reste plus tard. Après la première tentative, j’ai voulu tout annuler mais le numéro n’était plus valide.
Reese : (Se tournant vers Daniel.) Et Santiago ?
Daniel Drake : Je l’ai appelé hier pour lui dire que j’avais changé d’avis mais… il t’a toujours détestée, chérie. Il a dit de considérer ça comme une faveur.
John enlève les deux liens des Drake.
Sabrina Drake : (En se levant.) Où allons-nous ?
Reese : Vous voulez rentrer chez vous, c’est ce que vous allez faire.
Daniel Drake : (Il se lève à son tour.) Mais il risque de nous y attendre.
Reese : Si on ne peut pas rappeler les chiens, il faut les appâter. Allons-y.
 
La frise chronologique passe de 2012 à 2006.
 
2006
SÉQUENCES – Près du chemin A23 heures 01 minute 12 secondes ; Hall E23 heures 02 minutes 21 secondes
INTÉRIEUR – Dans le musée GuggenheimSoirée
Grace est en train de regarder les étages du musée alors qu’elle a des fleurs dans la main. Harold se trouve au premier étage et l’attend.
Finch : Bonsoir.
Grace Hendricks : Euh, bonsoir. Merci pour la chasse au trésor, j’ai adoré.
Finch : Vous venez. (Il fait un signe de tête pour venir de monter.)
Ils sont au premier étage où se trouvent des tableaux.
Grace Hendricks : Comment vous avez réussi à nous faire entrer ici ?
Finch : Je suis guide dans ce musée, j’en tire quelques avantages de temps à autre.
Grace Hendricks : Encore merci pour cette belle journée. C’était… C’était parfait.
Finch : Ce n’est pas encore fini.
Il s’avance vite vers un endroit du musée et va vers un tableau qui ébloui Grace.
Finch : Il est arrivé la semaine dernière. Un donateur anonyme. (En la regardant.) Bon anniversaire. (Elle est toute contente et il lui sert la main.)
 
SÉQUENCE – Près du chemin A23 heures 11 minutes 36 secondes
 
La frise chronologique passe de 2006 à 2012.
 
2012
SÉQUENCE – 2ème étageCaméra 32 heures 55 minutes 13 secondes
Daniel Drake : Euh, vous permettez…
 
INTÉRIEUR – Dans la maison des DrakeNuit
Daniel Drake : …qu’on s’éloigne de cette fenêtre ? On pourrait avoir des ennuis.
Carter : C’est le but du jeu, monsieur Drake. Il faut signaler aux tueurs que vous êtes ici l’un comme l’autre.
Reese : (Arrivant près d’eux.) La cuisine est sécurisée. (Se mettant à côté de Lionel.) Au fait, Lionel, quand tu as un rendez-vous galant, ne fais pas tant de mystère. J’ai cru que tu manigançais quelque chose.
Fusco : Tu sais quoi, j’ai aussi une vie privée. (Pendant que John leur montre avec la main de venir vers lui.) Et j’ai pris du plomb dans les fesses plus d’une fois pour te sauver la mise, alors j’ai droit à mon intimité.
Reese : Non.
Sabrina Drake : Vous croyez vraiment qu’ils vont venir ?
Reese : Vous vouliez que ce soit fait avant demain, pas vrai ?
Sabrina Drake : Ouais.
Reese : Avant le vote du conseil ?
Daniel Drake : Ouais.
Reese : Et vous n’avez pas payé comptant ?
Sabrina Drake : Non.
Daniel Drake : Non.
Reese : Alors ils viendront.
Daniel Drake : Est-ce qu’on doit s’armer nous aussi ?
Reese : (Ouvrant la porte d’une pièce.) J’ai une meilleure idée. (Il les fait entrer dans la pièce.)
Sabrina Drake : Attendez.
Reese : Et soyez sage. (Il ferme la porte à clé.)
Sabrina Drake : Eh, où vous allez ?
Daniel Drake : Vous n’êtes pas sérieux. (Frappant à la porte.) Ouvrez cette porte. (Il se met à s’énerver puis se calme.) Au moins, on ne mourra pas de faim.
 
INTÉRIEUR – Dans la maison des DrakeLa salle de séjour - Nuit
Fusco : (Montant des escaliers, il voit Joss.) Eh, où est Superman ?
Carter : Il est en train de sécuriser les étages. Au cas où Santiago viendrait accompagner.
Fusco : Ils sont pleins aux as et ils ne sont pas heureux. (Joss regarde si les fenêtres sont fermées.)
 
INTÉRIEUR – Dans la maison des DrakeDans une autre pièceNuit
Sabrina Drake : Oh, Daniel, qu’est-ce qui nous est arrivé ?
Daniel Drake : Sincèrement, je n’en sais rien.
Sabrina Drake : Le type à lunettes a raison à propos de nos problèmes de communication.
Daniel Drake : Il n’y avait plus moyen de discuter avec toi après cette histoire. J’avais envie qu’on réessaye.
Sabrina Drake : Moi aussi, je voulais réessayer mais c’était trop tôt. Alors tu as dit que je ne prenais pas assez de vacances, comme si c’était ma faute parce que je travaillais trop.
Daniel Drake : Je voulais juste que tu te reposes parce que tu venais de subir un traumatisme, chérie. Je ne te reprochais absolument rien. (Voyant le regard de sa femme.) Ah, mon Dieu, c’est ce que tu as cru ? (Il s’assoit tout comme sa femme.) Ah, voilà pourquoi on ne se comprenait plus. Et j’insistais de plus en plus, comme un idiot, je ne savais pas.
Sabrina Drake : Je n’ai pas aidé à clarifié la situation. Je me suis consacrée au travail parce que c’était plus facile que d’affronter ce qui s’était passé. Très vite, la société est devenue tout ce qui me restait. Et toi, tu voulais la vendre.
Daniel Drake : Je n’avais pas le choix. Je voulais qu’on en finisse, je n’en pouvais plus d’être en colère, tendu et aigri en permanence.
Sabrina Drake : (Se mettant à rire.) Je sais ce que c’est.
Daniel Drake : Et puis, je ne voulais pas me retrouver sans rien. Pas après tout ce qu’on a fait, pas après l’enfance que j’ai eue. J’étais décidé à vendre même si…
Sabrina Drake : On était fait pour se rencontrer. Danny, si jamais on sort vivant de tout ça…
Daniel Drake : Chérie, on va s’en sortir.
Sabrina Drake : Tu crois que ce serait fou… de s’accorder une deuxième chance ?
Daniel Drake : Je crois que c’est juste fou comme il faut. Je m’en veux tellement d’avoir voulu te tuer, chérie.
Sabrina Drake : Moi aussi. (Ils se prennent dans les bras.)
 
SÉQUENCE – TrottoirCaméra 53 heures 10 minutes 44 secondes
INTÉRIEUR – Dans la maison des DrakeNuit
Lionel et Joss ont entendu du bruit et préparent leurs armes en attendant. Un homme apparaît dans les escaliers.
Carter : (Visant l’homme.) Police, plus un geste. (L’homme tire sur elle mais elle riposte et arrive à le neutraliser. Un autre homme arrive, Lionel s’approche mais il est touché par deux balles. Carter arrive à le neutraliser. Elle se met à courir vers Lionel.) Fusco. (Elle est de nouveau prise pour cible par Santiago et elle arrive à se cacher. Joss voit qu’elle n’a plus de balles.)
 
SÉQUENCE – Arrière-courCaméra 53 heures 11 minutes 36 secondes
Un homme arrive vers la pièce où se trouve les Drake. Il est une menace imminente car il a un carré à bords rouges autour de sa tête.
INTÉRIEUR – Dans la maison des DrakeNuit
L’homme tire dans la serrure, entre dans la pièce et pointe son arme vers les Drake.
Daniel Drake : (En criant.) Non.
Sabrina Drake : Ne tirez pas !
John arrive et cherche à prendre l’arme de l’homme. Il parvient à le faire sortir et à lui enlever l’arme. Les Drake s’échappent. Une bagarre commence entre les deux hommes. Pendant ce temps, Nestor tente de trouver Joss qui recharge son arme.
Nestor Santiago : Pas la peine de vous cacher, lieutenant. (Il s’avance pour voir où elle est mais il est surpris par Lionel.)
Fusco : Eh, elle ne se cache pas. (Il lui tire dessus et tombe au sol. Joss est surprise de le voir debout.)
Carter : (Voyant Lionel souffrir.) Est-ce que ça va ?
Lionel : Ouais, je sais qu’il vaut mieux avoir un gilet pare-balles quand on bosse pour l’autre rigolo.
Carter : Où est John ?
Dans le couloir, John est toujours en train de se battre avec un assaillant. Le combat est rude et l’homme arrive à sortir son couteau tandis que John prend un marteau. Il tente de l’utiliser contre lui mais ça ne marche pas. Il voit une perceuse à vis et lui tire dans la poitrine. Ça ne suffit pas et il lui met des vis au pied et, l’homme se mettant à souffrir, il tombe au sol.
Reese : (Voyant arriver Joss et les Drake.) Santiago ?
Carter : Lui et ses complices sont neutralisés.
Reese : (Regardant l’état de la pièce.) Désolé pour les dégâts.
Sabrina Drake : Ça ne fait rien, ça ne me plaisait pas de toute façon.
 
SÉQUENCES – Vue de la merCaméra 47 heures 18 minutes 20 secondes ; BalconCaméra 17 heures 25 minutes 13 secondes
INTÉRIEUR – Dans la maison des DrakeMatinée
Sabrina et Daniel s’embrassent, les mains attachés dans le dos, alors qu’un brancard, où se trouve un des hommes, tente de passer entre eux.
Urgentiste 1 : S’il vous plaît.
Urgentiste 2 : C’est bon.
Urgentiste 1 : Ouais.
Sabrina Drake : Je vais appeler Wes. On aura de bons avocats.
Daniel Drake : Brooks va gérer nos affaires pendant notre absence. (Tous les deux sont emmenés dans deux voitures séparées.)
EXTÉRIEUR – Près de la maison des DrakeMatinée
Fusco : Ils se sont réconciliés, c’est une blague ?
Carter : L’amour est une drôle de chose.
Calvin Beecher : Encore une nuit tranquille à la Criminelle. J’ai eu envie de passer voir les réjouissances.
Carter : (Elle sourit.) Tout ça, c’est grâce à toi, Beecher. À tes infos.
Calvin Beecher : C’est gentil mais je suis sûr que tu aurais pu te débrouiller sans moi.
Carter : Un petit coup de main de temps en temps, c’est agréable.
Calvin Beecher : Si c’est le cas, lieutenant Carter, je suis à votre service.
Carter : Je te suis redevable.
Calvin Beecher : Un tel coup de main ça vaut bien une boîte de chocolats. Mais si on dînait ensemble, plutôt.
Carter : (Après un petit moment d’hésitation.) D’accord.
Calvin Beecher : Génial.
Carter : Ça marche. (Beecher s’en va.)
 
SÉQUENCE – Passage cloutéCaméra 214 heures 35 minutes 28 secondes ; Sud-EstCaméra 1515 heures 11 minutes 38 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Harold regarde une photo où se trouve lui et Grace devant le tableau au Guggenheim Museum. Il la cache en voyant arriver John.
Finch : Carter dit que les Drake ont été mis en examen ce matin. Ils invoquent la confidentialité entre époux et refusent de témoigner l’un contre l’autre.
Reese : Finalement, ils semblent qu’ils ont eu raison de ne pas divorcer. Vous savez combien de temps ils vont prendre ?
Finch : Avec leurs avocats, oh, ce sera sûrement très peu.
Reese : Toute cette pagaille pour finalement se rendre compte qu’ils s’aiment toujours.
Finch : (Il se lève et s’en va.) Tous les moyens sont bons, j’imagine quand la vie vous offre une seconde chance d’être avec la personne que vous aimé. (Il s’arrête et se tourne.) Allez, Balou. (Le chien vers Harold.)
 
La frise chronologique passe de 2012 à 2006.
 
2006
SÉQUENCE – WeatherCamEK41800 heure 58 minutes 30 secondes
00 heure 58 minutes 30 secondes
EXTÉRIEUR – Près du musée GuggenheimNuit
Harold et Grace sont désormais hors du musée, main dans la main.
Grace Hendricks : À quoi pensez-vous Harold ?
Finch : À rien.
Grace Hendricks : Allez. Je sais reconnaître quand vous avez l’air préoccupé.
Finch : Ah bon ? (Ils s’assoient sur un rebord.) Il y a quelque chose sur moi que vous devriez savoir ou plutôt, sur ce que je fais.
Grace Hendricks : Harold, il n’y a rien que vous puissiez dire ou faire qui me fera partir en courant. Vous pourrez m’en parler une autre fois. Quand vous aurez quitté…
Finch : Mon air grave.
Grace Hendricks : (Elle sourit.) Et de toute façon, notre voyage commence ici. S’il y a des mystères au coin de la rue, on les découvrira ensemble.
Ils se mettent à s’embrasser.

_________________
"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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