INTÉRIEUR – Dans un restaurant – Soirée
Zoe Morgan : (Arrivant à la table de John et Maxine.) John ? Comment ça va ?
Reese : (Se levant.) Heu, Zoe.
Zoe Morgan : (À l’oreille.) Vous voulez me rendre jalouse ?
Reese : Finch vous tenez en réserve ?
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Finch : Psychologie sociale. Selon une étude les femmes sont davantage attirées par des hommes…
INTÉRIEUR – Dans un restaurant – Soirée
Finch : (Au téléphone.) qui sont appréciées d’autres jolies femmes.
Reese : Euh, Maxine, voici Zoe, une amie.
Maxine Angelis : Et comment vous vous êtes connus, tous les deux ?
Zoe Morgan : Oh, nous avons passé deux très longues nuits ensemble l’année dernière. Ça m’a fait plaisir de te revoir, John. (Elle s’en va en faisant une tape sur les fesses de John.)
Maxine Angelis : (Pendant que John se rassoit.) Vous êtes sorti avec Zoe Morgan ? (Il acquiesce.) Tous les journalistes de la ville donneraient n’importe quoi pour interviewer cette femme.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Finch : C’est scientifique. La psychologie sociale repose…
INTÉRIEUR – Dans un restaurant – Soirée
Finch : (Au téléphone.) en fait sur l’idée d’interaction entre leur processus... (John désactive l’oreillette.)
Reese : Alors, parlez-moi de votre travail. Quel est le sujet le plus passionnant sur lequel vous êtes en ce moment ?
Maxine Angelis : Oh, vous allez dire que je suis bizarre. OK, voilà, il y a un bruit qui court à propos d’un homme. La police l’a surnommé « l’homme en costume ». Personne n’a vu son visage.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Maxine Angelis : (Au téléphone.) On ne connais pas son nom et je ne suis même pas …
INTÉRIEUR – Dans un restaurant – Soirée
Maxine Angelis : …sûre qu’il existe. Mais on le dirait sorti d’une BD comme un super héros. Une personne a des problèmes, subitement, il apparaît, toujours au bon moment. On n’a aucune idée de qui il est mais ce qui est sûr c’est qu’il a sauvé des tas de vies. Et qu’il a tiré dans les genoux de pas mal de mondes.
Reese : (En souriant.) Ça a l’air d’un type formidable et une belle légende urbaine.
Maxine Angelis : Oui, possible mais s’il existe vraiment, comptez sur moi pour mettre cet homme en première page de tous les journaux et magazines que peut compter ce pays.
Reese : (Mettant ses lunettes, il regarde la carte.) Et si vous me parliez de Christopher Zambrano. Je suis allé sur votre site. Vous ne craignez rien d’écrire sur un homme tel que lui avec des dangers que ça implique ?
Maxine Angelis : Ce sont les risques du métier.
Reese : N’empêche, un week-end hors de New York ne pourrait pas faire de mal. Histoire de laisser passer l’ouragan.
Maxine Angelis : Gentil de vous inquiéter, John. Et votre offre de m’enlever pour le week-end était vraiment bien tourné. Mais non, cette vie, je l’ai choisie. Je cherche ce qui est nécessaire de dire aux gens, ce que veulent faire à tout prix les puissants et je fais en sorte que tout le monde l’apprenne. Cela mérite bien de prendre quelques risques. À une époque de supercherie universelle, dire la vérité est un acte…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Maxine Angelis : (Via un micro.)…révolutionnaire.
Finch : (Entendant la conversation.) George Orwell.
INTÉRIEUR – Dans un restaurant – Soirée
Maxine Angelis : (Pendant que son téléphone se met à vibrer.) Oh, je suis désolée, je dois prendre cet appel.
Reese : Allez-y. (Il prend son portable qui s’est mis lui aussi à sonner.)
Maxine Angelis : Glen, Glen, Glen, s’il te plaît, calme-toi, calme-toi.
Reese : Là, je suis un peu pris.
Carter : (Au téléphone.) On a un souci.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Soirée
Carter : Je viens de raccrocher avec Donnelly et… le papier que Maxine Angelis a écrit sur lequel Zambrano serait le chef de la DRH…
INTÉRIEUR – Dans un restaurant – Soirée
Carter : (Au téléphone.)…et bien tout est faux.
Maxine Angelis : (Contrariée.) Oh, c’est pas vrai, d’accord, oh, c’est pas vrai.
Reese : Zambrano n’est pas le chef.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Soirée
Carter : Ni le chef ni un suspect.
INTÉRIEUR – Dans un restaurant – Soirée
Carter : (Au téléphone.) Mais avec ce qu’elle a écrit, Zambrano…
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Soirée
Carter :… se retrouve dans la ligne de mire. Il n’y a pas un truand…
INTÉRIEUR – Dans un restaurant – Soirée
Carter : (Au téléphone.) …que la DRH a arnaqué, pas un cartel avec qui il travaillait, qui ne va pas vouloir sa peau.
Reese : Maxine n’a rien à craindre, c’est Zambrano la cible. Il faut le retrouver pendant qu’il est encore temps. (Il raccroche.)
Glen : (Au téléphone.) Tu t’es plantée, Maxine. Le FBI est en route, ils veulent te parler.
Maxine Angelis : OK, Glen, ce n’est pas moi le problème. Où est Zambrano, il ne lui ait rien arrivé ?
Glen : (Au téléphone.) Il ne répond pas sur son portable, personne ne sait où il est.
Reese : Urgence professionnelle, je vous rappelle.
Maxine Angelis : Je ne sais pas quelle est l’urgence, mais c’est sûrement moins grave que la mienne. À cause de moi, Zambrano risque de mourir. Il faut que vous m’emmeniez, je dois aller le voir.
EXTÉRIEUR – Sur les docks – Soirée
La voiture de John se gare près de l’entrée des docks.
Maxine Angelis : Restez là, attendez-moi.
Finch : (Au téléphone ; pendant que Maxine passe par le grillage.) Vous n’êtes pas loin de lui, Zambrano se trouve à 300 mètres ouest-nord-ouest.
Reese : (Voyant arriver un véhicule du FBI en face de lui.) Alors, le FBI a dû oublier de le localiser.
SÉQUENCE – Zone 16 – Caméra 2 – 20 heures 40 minutes 40 secondes
Maxine Angelis : Monsieur Zambrano ?
EXTÉRIEUR – Sur les docks – Soirée
Maxine Angelis : Monsieur Zambrano ? (Passant à côté de deux bâtiments.) Christopher !
SÉQUENCE – Zone 16 – Caméra 5 – 20 heures 41 minutes 56 secondes
Deux hommes s’approchent de Maxine mais ils sont surpris par John qui leur tombe dessus.
EXTÉRIEUR – Sur les docks – Soirée
Une bagarre éclate entre les trois hommes.
Reese : (À un des deux hommes à qui l’étrangle au cou.) Où est Zambrano ?
Maxine Angelis : À l’aide !
John arrive à se débarrasser de l’homme et de lui prendre son arme.
Reese : (Voyant Maxine à côté de Zambrano, mort.) Finch, on arrive trop tard.
SÉQUENCE – Zone 2 – Caméra 1 – 20 heures 42 minutes 27 secondes
La Machine reconnaît son atout puisqu’un carré jaune se trouve autour de la tête de John.
SÉQUENCE – Entrée – Caméra 01 – 22 heures 19 minutes 06 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Soirée
Maxine se trouve au commissariat, choquée et abattue.
Carter : Alors, mademoiselle Angelis et monsieur Anderson, c’est bien ça ?
Reese : Appelez-moi John.
Carter : Tout ce que je veux, c’est votre déposition. C’est vous qui avez découvert monsieur Zambrano ?
Maxine Angelis : On lui avait tiré…
SÉQUENCE – Box 03 – 22 heures 20 minutes 11 secondes
Maxine Angelis : …dessus, il ne respirait…
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Soirée
Maxine Angelis :…plus. Tout est de ma faute. Euh, désolée. Je… Juste une minute.
Carter : Ouais, évidemment. (Elle s’éloigne et John la rejoint.) Vous êtes sorti avec elle ? C’est comme ça que vous restez à distance ?
Reese : C’est, c’est compliqué. Les tueurs étaient là, je les ai mis KO. Pour moi, ils sont du cartel des Torreros.
Carter : C’est une des nombreuses organisations qui voulaient la tête du boss de la DRH, sauf que ce n’était pas lui.
Reese : (Voyant Lionel passer à côté d’eux.) Écoutez, c’est tout sauf l’endroit idéal pour moi mais je ne peux pas la laisser seule. Est-ce que je peux l’emmener ?
Carter : Ouais.
Reese : Venez, elle a dit qu’on pouvait y aller.
Maxine Angelis : Ah, vous parlez d’une première soirée.
Donnelly : Mademoiselle Angelis, agent spécial Donnelly, FBI. Vous allez devoir répondre à quelques questions.
SÉQUENCE – Salle d’interrogatoire C02 – 22 heures 25 minutes 20 secondes
Maxine Angelis : Ah le gardien à l’entrée des docks a dit…
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Salle d’interrogatoire – Soirée
Maxine Angelis :…que vous vous étiez accroché avec Zambrano et un agent que j’ai eu au téléphone m’a confirmée…
Donnelly : L’agent Clark n’était au courant de rien et je n’ai aucune envie de vous écouter, tenter de justifier ce que vous avez fait. Tout ce que je veux, c’est le nom de la personne qui vous a dit en premier que Zambrano dirigeait la DRH.
Maxine Angelis : J’ai eu un coup de téléphone. Un informateur anonyme. C’était un homme, le numéro était masqué. (Regardant dans des feuilles que lui montre Donnelly.) 11 heures 41, oui c’est ça. (Donnelly l’entoure et le donne à un agent à l’extérieur.) Mais si ce n’était pas lui le chef, pourquoi alors est-ce…
Donnelly : Est-ce que vous vous rendez seulement compte de la gravité de votre erreur ? Zambrano n’a jamais été le chef de la DRH. Il était le témoin qui pouvait le permettre de le faire tomber. Le père de Zambrano représentait la Mafia auprès de la DRH. Il consignait tout, dans un registre. Avec toutes les sommes perçues par les hommes de la DRH. Tout le monde, y compris leur chef. À la mort de son père, Chris Zambrano est tombé sur le registre. Mais lui, il était différent, c’était quelqu’un de bien, un homme sans tâche. Quand il a compris ce qu’il avait entre les mains, il nous a appelés.
Maxine Angelis : Vous auriez dû le protéger. Pourquoi ?
Donnelly : Pourquoi on s’est accroché d’après vous ? J’ai essayé de le convaincre justement. Mais avec des personnes telles que vous qui l’ont toujours pris pour un criminel, Zambrano a eu peur qu’on le croit impliquer nous aussi. Il ne voulait remettre le registre qu’une fois son immunité garantie. Les papiers sont arrivés ce soir. Maintenant si vous avez le malheur de publier un seul mot de tout ça, je vous fais aussitôt boucler pour obstruction. (La porte s’ouvre et un agent tend un papier à Donnelly qui regarde ce qu’il y a dessus.) Eh bien, votre informateur vous a appelé depuis un téléphone jetable. (Jetant la feuille vers Maxine.) Le moyen de communication préféré des criminels. Pas moyen de remonter jusqu’à eux, félicitations mademoiselle Angelis, vous avez été manipulée vraisemblablement par le vrai chef.
Donnelly quitte la pièce laissant Maxine Angelis, très peinée. Carter et Fusco regardent à travers une vitre dans une autre pièce. Lorsque Joss quitte la pièce, Lionel voit Simmons au loin en train de le surveiller puis s’en va.
SÉQUENCE – Jetée 15 – Caméra 3 – 6 heures 03 minutes 29 secondes ; Sud-Est – Caméra 15 – 6 heures 03 minutes 53 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
Reese : (Qui se trouve auprès d’Harold, devant la vitre.) Alors, Maxine n’était pas la victime, c’était elle l’auteur du crime.
Finch : Malgré elle, c’était involontaire mais elle est quand même responsable, indirectement. Le chef de la DRH a réussi à éliminer le seul homme qui pouvait le faire tomber et dans le même temps, à briser la carrière d’une journaliste un peu trop gênante.
Reese : On va trouver le nom de ce salopard et on va le faire payer.
Finch : Je vais aller fouiller dans l’empreinte numérique de Zambrano, peut-être que je vais trouver où il a caché le registre où figure le nom du grand patron.
Reese : Je vais voir ce que notre flic infiltré peut faire de son côté. (Téléphonant à Lionel.) Fusco, il faut que tu ailles parler à Simmons.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Fusco – Matinée
Reese : (Au téléphone.) Tâche de savoir s’il connaît le numéro un de la DRH.
Fusco : Si c’était le cas, on l’aurait chopé l’autre fois avec le reste de l’organisation.
Reese : (Au téléphone.) Demande-lui quand même.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
Reese : Et rappelle-moi s’il y a du nouveau.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Fusco – Matinée
Fusco : OK, patron. (Il raccroche et range son téléphone. Il voit des résultats sur Zambrano et note son adresse.) Alors Zambrano, où tu l’as planqué ton registre ?
INTÉRIEUR – Dans les locaux du « New York Journal » - Matinée
Maxine arrive à son bureau la tête des mauvais jours, sachant qu’elle a commis une grave erreur. Ses collègues la regardent bizarrement. Son téléphone se met à sonner.
Maxine Angelis : Maxine Angelis.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Matinée
Alonzo Quinn : Max ? C’est Quinn, comment ça va ?
INTÉRIEUR – Dans les locaux du « New York Journal » - Matinée
Maxine Angelis : Je crois que la journée va être dure.
Alonzo Quinn : (Au téléphone.) Ouais.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Matinée
Alonzo Quinn : On va se servir de cette histoire pour vous discréditer.
INTÉRIEUR – Dans les locaux du « New York Journal » - Matinée
Alonzo Quinn : (Au téléphone.) Tout ce que vous avez pu écrire sur Griffin, c’est mort.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Matinée
Alonzo Quinn : On va vous passer à la moulinette, je suis désolé.
INTÉRIEUR – Dans les locaux du « New York Journal » - Matinée
Maxine Angelis : Vous êtes vraiment un ami, Quinn.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Matinée
Alonzo raccroche le téléphone et le range.
INTÉRIEUR – Dans les locaux du « New York Journal » - Bureau de Maxine Angelis - Matinée
Maxine rumine dans son bureau lorsqu’elle interpelle son rédacteur en chef.
Maxine Angelis : Glen, qu’est-ce que je peux faire ?
Glen : Je crois qu’on a fait ce qu’il fallait, on passe les élections en deuxième page pour laisser la place à notre rétractation pour Zambrano.
Maxine Angelis : Je peux la rédiger, si tu veux.
Glen : Désolé, mais tu n’écriras plus rien tant qu’on n’a pas vu notre juriste.
Maxine retourne la tête vers son bureau, dépitée.
EXTÉRIEUR – Près d’un immeuble – Matinée
Finch : (Au téléphone ; pendant que John la scrute avec son appareil photo.) L’avenir professionnel de Maxine Angelis a beau être compromis…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
Finch : … elle poursuit quand même son investigation. (Voyant un appel sur son ordinateur.) Elle essaie de joindre le téléphone jetable.
EXTÉRIEUR – Près d’un immeuble – Matinée
Femme : Votre boîte vocale n’a pas encore été personnalisée, veuillez laisser un message.
INTÉRIEUR – Dans les locaux du « New York Journal » - Bureau de Maxine Angelis - Matinée
Maxine Angelis : (Au téléphone.) Je ne sais pas à qui je parle mais je sais ce que vous avez fait et aussi trouver votre nom.
EXTÉRIEUR – Près d’un immeuble – Matinée
Maxine Angelis : (Au téléphone.) Et quand je le connaîtrai…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
Maxine Angelis : (Au téléphone.) je vous promets que vous finirez en première page du journal…
INTÉRIEUR – Dans les locaux du « New York Journal » - Bureau de Maxine Angelis - Matinée
Maxine Angelis :… avec une paire de menottes.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
Finch : Elle est à la recherche du registre.
EXTÉRIEUR – Près d’un immeuble – Matinée
Reese : Il faut que je la dissuade avant qu’elle s’attire de gros ennuis. (Il appelle Maxine.)
INTÉRIEUR – Dans les locaux du « New York Journal » - Bureau de Maxine Angelis - Matinée
Le téléphone de Maxine se met à vibrer.
Maxine Angelis : Allô ?
Reese : Maxine, c’est John.
EXTÉRIEUR – Près d’un immeuble – Matinée
Reese : Je me suis dit qu’on pourrait boire un verre.
SÉQUENCES – Angle de la 50ème et de la 2ème – Caméra 03 – 20 heures 09 minutes 10 secondes ; Près des tables – Caméra A – 20 heures 11 minutes 25 secondes
Maxine Angelis : (Hors cadre.) Je ne m’attendais pas à votre coup de fil.
INTÉRIEUR – Dans un bar – Soirée
Maxine Angelis : C’est rare qu’il y ait une deuxième soirée quand la première finie avec un cadavre.
Reese : Je pensais à vous, à ce que vous deviez traverser. Je suis là si vous avez besoin.
Maxine Angelis : Puisque vous en parlez, j’ai ce dossier, j’aurais besoin de votre analyse d’un point de vue comptable. (Elle lui ouvre le dossier.) C’est tout ce que j’ai pu trouver sur Zambrano, idée de trouver à quel endroit Zambrano aurait…
Reese : (Posant le dossier sur le comptoir.) Maxine, je pense que vous devriez confier ce dossier aux autorités compétentes.
Maxine Angelis : J’ai fait passer le scoop avant la recherche de la vérité. Et mon arrogance a coûté la vie à un homme. Je sais que c’est fini, je ne pourrai rien y changer, mais ce que je peux faire, c’est démasquer le salopard qui tire les ficelles. Merci pour la bière.
SÉQUENCE – Bar – Caméra C – 20 heures 12 minutes 55 secondes
Maxine s’en va et sort à l’extérieur du bar.
EXTÉRIEUR – Près du bar – Soirée
Reese : (Courant après Maxine.) Maxine, Maxine, je sais ce que vous ressentez, ne pas pouvoir revenir en arrière. Je ne peux pas vous empêcher de souffrir ou de vouloir vous racheter, mais sachez que vous n’êtes pas seule. (Voyant un point vert sur le chemisier de Maxine.) Baissez-vous ! (Pendant que deux hommes tirent, ils se cachent derrière une voiture, John tentant de protéger au mieux Maxine.) Finch, je crois que le grand patron a bien eu son message.
SÉQUENCE – Entrée – Sécurité 3 – 20 heures 13 minutes 42 secondes
La Machine reconnaît deux menaces car deux hommes ont deux carrés aux bords rouges autour d’eux.
EXTÉRIEUR – Près du bar – Soirée
Les hommes continent de tirer dans la voiture où se trouvent derrière Maxine et John.
Maxine Angelis : Donnez-moi vos clés. (Pendant qu’elle monte dans la voiture, les hommes continuant de tirer, John en profite pour prendre son arme et tirer sur les ennemis qui tentent de se protéger.
Reese : Finch, je l’emmène chez moi. (La voiture quitte sa place.)
SÉQUENCE – Trottoir – Caméra 4 – 20 heures 14 minutes 00 seconde
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Harold semble rassuré mais le bruit du jouet de Balou le fait sursauter.
Finch : Oh, zut, c’est moi qui ai le chien.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de John – Soirée
Harold amène le chien dans l’appartement de John. Il détache Balou et lorsqu’il entend l’ascenseur, il trouve un endroit pour se cacher et jette le jouet vers Balou qui le prend dans sa gueule.
Reese : Hey.
Maxine Angelis : (Voyant Balou qui arrive droit sur elle.) Ah, oh, Balou est encore plus beau que sur les photos. (Balou se met devant la porte où se trouve son maître.) Et, il a l’air de beaucoup aimé ce placard.
Reese : Ses, ses biscuits sont dedans. Eh bien, encore une soirée intéressante. On devrait peut-être appeler la police, non ?
Maxine Angelis : Mais qui ? À qui ont peut se fier avec le chef de la DRH qui est toujours là. (Dans le placard, Harold regarde autour de lui où se trouvent des armes.)
Reese : (Hors cadre.) Vous savez qui a pu nous tirer dessus ?
Maxine Angelis : Non, mais si on cherche à me tuer, c’est forcément que je suis sur la bonne voie. (Regardant devant elle.) Ah, le travail est ennuyeux mais il a l’air de bien payer.
Reese : Je n’irai pas travailler demain. Je reste avec vous jusqu’à ce que tout soit fini.
Maxine Angelis : Vous êtes un type bien, John Anderson.
Reese : Et je dormirai sur le canapé.
Maxine Angelis : (En souriant.) Ce que je disais, un type bien. Et pour mes lentilles de contact ?
Reese : Oh, euh, c’est par là. (Maxine s’en va vers la salle de bain. John se met à souffler de soulagement et Harold en profite pour sortir de sa cachette.
Finch : Franchement, quand est-ce que vous allez vous servir de tout ça ? D’ailleurs, vous n’auriez pas dû la ramener ici. Il n’y a pas une couverture qui soit infaillible. Plus elle restera et plus elle vous interrogera.
Reese : (Amenant Harold vers la sortie.) Imaginez-vous toutes les questions qu’elle vous posera à vous si elle revient et qu’elle vous découvre ici.
Finch : Vous avez pu voir les visages de vos agresseurs ?
Reese : J’ai bien tenté mais je vous rappelle qu’ils étaient en train de me tirer dessus.
Finch : Je vais voir ce que je peux trouver sur les caméras du pub.
SÉQUENCE – Toit – Caméra N - 6 heures 09 minutes 10 secondes
INTÉRIEUR – Dans le loft de John – Matinée
Finch : (Au téléphone ; pendant que John fait des pancakes.) J’ai une piste, monsieur Reese, j’ai sorti des images des tireurs de la télésurveillance du pub.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
Finch : Ensuite, j’ai trouvé un site de partage de photos avec un système de reconnaissance faciale supprimé à la suite d’un procès il y a un an. J’ai hacké le site…
INTÉRIEUR – Dans le loft de John – Matinée
Finch : (Au téléphone.) … j’ai relancé la reconnaissance faciale et identifié les deux tireurs. (John a la photo sur son portable.)
Reese : Hmm, c’est le FBI.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
Finch : Des ex du FBI. (Regardant un article sur l’ordinateur.) Agents Boggle et Pitt.
INTÉRIEUR – Dans le loft de John – Matinée
Finch : (Au téléphone.) Retraite anticipée depuis un an.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
Finch : Mais s’ils sont toujours en contact avec le bureau, ce sont eux qui ont dû parler du registre de Zambrano au patron de la DRH.
Reese : Je sais que vous ne voulez pas que je grille ma couverture…
INTÉRIEUR – Dans le loft de John – Matinée
Reese : …mais Maxine doit savoir à qui elle a à faire et je dois aussi assurer sa protection.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
Finch : Détendez-vous, John, je lui ai adressée…
INTÉRIEUR – Dans le loft de John – Matinée
Finch : (Au téléphone.)… un SMS contenant la même information, anonymement, cela va de soit.
Maxine Angelis : (Elle arrive avec son portable à la main, lisant le SMS.) John, je dois voir une de vos amies.
INTÉRIEUR – Dans un bar – Journée
Zoe Morgan : (Elle avance les photos vers John et Maxine.) Leonard Pitt et Craig Bogle. Poussés vers la sortie pour harcèlement et poursuites abusives. Ils auraient été achetés, d’après ce qu’on dit.
SÉQUENCE – Zone assise 4 – 17 heures 11 minutes 36 secondes
Zoe Morgan : Ils se servaient de leur plaque pour rendre des services…
INTÉRIEUR – Dans un bar – Journée
Zoe Morgan : …à leur vrai employeur.
Maxine Angelis : L’homme qui a tué Zambrano, celui qui m’a appelée d’un portable jetable, le grand patron. Dites-moi qui sait.
Zoe Morgan : Désolée, mais moi aussi il y a des choses que j’ignore. Vous savez qui sont les grands utilisateurs de portables jetables ? Les criminels, cela va de soit, mais aussi les QG de campagne. Anonyme, impossible à localiser et pas cher. Si jamais quelqu’un se fait prendre en train de faire des coups tordus, ça peut le tirer d’affaire.
Homme : (À la télévision.) Son attitude est déplorable. Qui peut avoir envie de voir un tel homme présider à la destinée de notre ville ? Landon Walker est le seul candidat responsable, le seul digne d’accéder au poste de Maire.
Maxine Angelis : Zambrano est assassiné parce qu’il connaît le nom du chef de la DRH et ça cinq jours avant les élections. Est-ce que vous êtes en train de me dire qu’un des candidats est le grand patron ?
Zoe Morgan : J’émets une opinion, rien de plus. Personnellement, j’évite les politiciens, généralement ils n’ont aucun vrai pouvoir. J’ai été ravie de vous rencontrer mais je ne vous ai jamais rencontrée. (Maxine hoche de la tête en guise d’acquiescement, et Zoe s'en va.) Soyez sage, John.
SÉQUENCE - Caméra du Pont A14 - 18 heures 14 minutes 26 secondes ; Parc - Caméra 2 - 19 heures 05 minutes 28 secondes - WeatherCam - NJ510 - 19 heures 35 minutes 22 secondes
INTÉRIEUR - Dans le loft de John - Soirée
Maxine Angelis : (Au téléphone.) Oui, tout à fait, merci infiniment. (À John qui arrive.) Un des anciens adversaires de Griffin vient de me confirmer que Bogle et Pitt l'avaient harcelé durant la campagne. Si Griffin a déjà fait appel à eux, ils bossent sûrement toujours pour lui.
Reese : Vous avez de quoi l'épingler en première page ? (Il sert du vin blanc à Maxine et à lui-même.)
Maxine Angelis : Non, je ne referais plus jamais cette erreur-là. Je ne publierai rien avant d'avoir le registre entre les mains. Il n'y a plus qu'à découvrir à quel endroit Zambrano l'a caché. (Ayant le verre de vin que lui donne John.) Très habile votre façon d'obtenir un troisième rendez-vous.
Reese : Je le vois davantage comme une troisième tentative de premier rendez-vous. (Ils se mettent à boire leur verre.)
Maxine Angelis : Une minute. (Regardant le site internet de l'association de Zambrano.) Zambrano a dit que tout le monde croyait qu'il était de la Mafia et que jamais on ne s'intessait à ses œuvres de charité. (Voyant John sortir de la nourriture.) Si Zambrano cherchait un endroit où cacher le registre, peut-être qu'il l'a mis là où personne n'aurait l'idée d'aller regarder. (Un zoom est mis sur les chevaux du carrousel de Zambrano.)
SÉQUENCES – Toit – Caméra 3 – 20 heures 38 minutes 00 seconde ; Carrousel – Sécurité 9 – 20 heures 49 minutes 29 secondes ; Carrousel – Sécurité 2 – 21 heures 03 minutes 23 secondes
EXTÉRIEUR – Près du Carrousel de Zambrano – Soirée
Maxine arrive devant la porte du carrousel mais celle-ci est fermée à clé.
Maxine Angelis : Est-ce qu’il y aurait un pied de biche dans votre jolie voiture ? (Elle utilise sa lampe de poche pour voir qu’il y a peut-être une ouverture derrière une grille. John arrive à l’ouvrir.)
Reese : Maxine, c’était ouvert.
SÉQUENCE – Carrousel – Sécurité 4 – 21 heures 04 minutes 7 secondes
INTÉRIEUR – Dans le carrousel de Zambrano – Soirée
John, avec sa lampe torche, regarde autour de lui et voit les chevaux.
Maxine Angelis : On commence par les chevaux, ils sont arrivés hier.
Maxine et John regardent sur les chevaux. Ce dernier tape sur le bois pour voir si ça sonne creux. Il en trouve un et tire le pied du cheval vers lui et découvre le registre.
Reese : Je crois que j’ai trouvé. (Il prend le registre et le donne à Maxine.)
Maxine Angelis : (En souriant.) Le fameux registre. Vous voulez connaître le nom du grand chef ?
Craig Bogle : Merci, Maxine. Le patron le cherchait partout ce truc-là.
John et Maxine sont encerclés par Bogle et Pitt.
SÉQUENCES – Vue du ciel – Caméra E – 21 heures 14 minutes 04 secondes ; Carrousel – Sécurité 2 – 21 heures 14 minutes 53 secondes*
INTÉRIEUR – Dans le carrousel de Zambrano – Soirée
John se fait frapper par Pitt. John ne se défend pas pour éviter d’être démasqué.
Finch : (Au téléphone.) J’ai prévenu le lieutenant Carter, les renforts arrivent monsieur Reese.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Finch : Je sais que ça va à l’encontre de votre nature mais si vous intervenez, Maxine saura aussitôt qui vous êtes, attendez les secours aussi longtemps que possible.
INTÉRIEUR – Dans le carrousel de Zambrano – Soirée
Reese : (À voix basse.) Je tâcherai de ne pas l’oublier. (Il se fait encore frapper.)
Craig Bogle : (En souriant.) Ah, franchement, vous avez fait un boulot remarquable. D’abord Zambrano, maintenant le registre, et en plus vous avez amené votre copain. (Pitt prend du sang avec un coton-tige sur le visage de John et le met sur les doigts de Maxine.) On va balancer vos deux corps dans votre appartement et on fera croire à une querelle entre amants qui a viré au meurtre et au suicide.
Maxine Angelis : Vous croyez que si je meurs, la police ne trouvera pas vos noms parmi mes notes, agent Bogle ? À moins que ce ne soit monsieur Bogle, maintenant. (Pitt qui met du papier au sol.) Vous allez commettre un double meurtre pour me faire taire. Mais quand on vous coincera, est-ce que vous croyez que votre chef hésitera un instant à vous descendre pour effacer toutes traces ? C’est qui au fait votre chef ? On devrait peut-être regarder dans le registre. (Elle se prend un coup de poing dans le visage. John tente d’intervenir mais il est plaqué par Pitt.) Ça veut dire « sans commentaire » ? (John se prend un autre coup de poing et tombe au sol alors que Joss arrive.)
Carter : Police ! Jetez vos armes.
Craig Bogle : FBI, on est en mission officielle.
Carter : (Pointant son arme avec Lionel à ses côtés.) Mademoiselle Angelis est témoin dans une affaire criminelle. Jetez vos armes !
Craig Bogle : Tu as entendu des sirènes, toi. (Pitt fait non de la tête.) Deux lieutenants qui déboulent comme ça, sans renforts. Vous non plus vous n’êtes pas en mission officielle.
Il tire le premier et les deux lieutenants tentent de se protéger mais des coups de feu retentissent de part en part. John se relève et met en route le carrousel. Bogle, déséquilibré, fait tomber le registre. Maxine arrive à le récupérer et regarde dans le registre le nom présumé du patron de la DRH.)
Maxine Angelis : (Pendant que les échanges de coups de feu continuent.) Griffin, où est Griffin ?
John prend un objet et tape contre Pitt, une bagarre se déclenchant entre les deux hommes.
Maxine Angelis : (Voyant le nom, elle est surprise.) Walker ?
John continue de frapper contre Pitt et l’envoie contre un cheval. Il tombe au sol pendant que Bogle tente de trouver les autres. Maxine a pris son portable et envoie une photo avec le titre : « Walker est à la tête de la DRH ». Bogle est prêt à tirer sur Maxine mais il est stoppé par John qui lui tire une balle dans l’épaule. Maxine regarde qui lui a sauvé la vie alors que le carrousel continue de tourner.
Carter : (Au téléphone alors qu’elle a arrêté Pitt.) Lieutenant Carter, envoyez une ambulance. Suspect en détention, blessure par balle.
Reese : (Comme si de rien n’était.) Qu’est-ce que j’ai manqué ?
Maxine Angelis : Vous pourrez tout lire dans le journal de demain.
Fusco : Je dois le récupérer, c’est une pièce à conviction. (Après l’avoir eu entre les mains.) Merci.
EXTÉRIEUR – Près du carrousel – Soirée
Lionel regarde dans le registre et tente de trouver son nom ainsi que de celui de Simmons. Il trouve les pages et les arrache, les mettant dans la poche intérieure de sa veste.
SÉQUENCES – Vue du ciel – Vers le sud – 6 heures 07 minutes 21 secondes ; Ouest – Caméra 305 – 7 heures 03 minutes 04 secondes ; WeatherCam AH28 – 7 heures 14 minutes 22 secondes
EXTÉRIEUR – Près du QG de campagne de Landon Walker – Matinée
Landon Walker : Après ça, on a le gala pour la collecte de fonds, mais il faut que j’y sois à 15 heures. Vous arrangez ça. C’est bon, merci. (Une voiture du FBI arrive et Donnelly en sort.)
Donnelly : Landon Walker, je vous arrête pour corruption et extorsion en bande organisée. (Alors qu’un agent plaque Walker sur la voiture.) Vous pouvez garder le silence…
Landon Walker : Whoo, whoo.
Donnelly : …tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous devant la cour. (L’agent met les menottes à Walker.)
INTÉRIEUR – Dans les locaux du « New York Journal » - Bureau de Maxine Angelis – Journée
Pendant qu’elle écrit un article, Maxine reçoit de Glen le journal où se trouve l’article qu’elle a fait sur Walker et la DRH.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Le parking – Journée
Fusco : Voilà, (montrant le papier à Simmons) tu es hors d’atteinte. Le boss est en taule. (Simmons voit qu’il y a bien son nom sur le papier.) C’est bon, on est quitte.
Simmons : (En souriant.) Une fois que tu as signé, il n’y a aucun moyen d’en sortir.
Fusco : Tu veux que je t’aide encore, alors ne me parle plus de mon gosse.
Simmons : Ce n’est pas moi qui suis dangereux pour lui. C’est toi. (Il quitte la voiture de Lionel et s’en va.)
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Reese : (Sorti avec Maxine.) Pas de coups de feu, pas de cadavre, alors c’est à ça que ressemble un rendez-vous normal avec vous.
Maxine Angelis : Agréable, non ? C’est malheureusement la dernière fois qu’on se voit. Vous me plaisez, John. Même beaucoup, je dois dire. Mais je suis mariée à mon travail et pour être franche, je crois aussi que vous n’avez pas encore tiré un trait sur Zoe Morgan. (Elle embrasse John.) Au revoir.
Reese : (Voyant Maxine partir.) Fini de pourchasser votre homme en costume, alors ?
Maxine Angelis : Vous l’avez dit, c’est une légende urbaine. Vu la semaine que je viens de passer, si ce type avait réellement existé, je crois que j’aurais fait sa connaissance. (Elle s’en va.)
Finch : (Au téléphone.) Monsieur Reese, ce n’est peut-être pas fini.
Reese : Vous êtes parano, Finch.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Finch : Parano ou pas, (faisant couiner un objet, il le jette) je doute que nous ayons le vrai responsable.
Reese : (Au téléphone.) Walker…
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Reese :…avait des raisons de vouloir tuer Zambrano. Il touchait de l’argent de la DRH.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Finch : Oui, et nous savons qu’il a engagé Pitt et Bogle pour tuer Maxine mais c’est ça qui me dérange justement. Celui qui dirige la DRH est un vrai génie, pas du genre à engager deux agents débarqués du FBI pour descendre une journaliste.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Finch : (Au téléphone.) Je ne suis pas sûr que Walker est l’ingéniosité…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Finch : …ni les relations pour concevoir une organisation aussi complexe que celle-là.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Reese : D’accord. Alors, si Walker n’est pas le chef de la DRH, qui est-ce ?
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Harold regarde la photo de Simmons avec le point d’interrogation dessus, se demandant aussi qui est le chef.
INTÉRIEUR – Dans un appartement – Soirée
Griffin : (À la télévision.) Les New-Yorkais se sont exprimés et c’est une grande fierté pour moi d’être votre prochain maire.
Simmons : (Versant de l’alcool dans deux verres.) Alors, comme ça vous arrosiez aussi Walker. Vous aviez couvert vos arrières. C’était bien joué. Rappelez-moi de ne jamais vous doubler, patron.
Alonzo Quinn : C’est pour ça que je n’ai jamais voulu faire partie de ce qui peuvent. (Recevant un verre de Simmons.) L’argent ne compte pas quand on a le vrai pouvoir. Les politiciens vont et viennent mais nous, nous serons toujours là. (Il claque le verre contre celui de Simmons, trinquent et boivent.)