INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpital – Dans le bloc opératoire – Journée
Oliver Veldt est dans le bloc opératoire avec ses constantes en surveillance. L’opération est prête à démarrer. Madeleine regarde, d’une autre pièce, le personnel s’affairer autour de lui. Elle met la seringue dans sa poche.
Infirmière : (Dans le bloc opératoire.) Vous allez bientôt pouvoir commencer.
Madeleine reçoit un message sur son téléphone, celui d’Amy : « Mon cœur est entre de bonnes mains avec toi ». Elle commence à se laver les mains lorsqu’Harold arrive près d’elle.
Finch : Docteur Enright, pardon de vous déranger.
Madeleine Enright : Qu’est-ce que vous faites ici ?
Finch : Vous vous souvenez de moi ? Ce matin, dans le couloir.
Madeleine Enright : Vous êtes le donateur, Crane.
Finch : Oui, c’est peut-être difficile à croire mais je sais pour Amy, votre femme et la situation dans laquelle vous vous trouvez. J’ai un associé qui fait tout pour que votre femme se retrouve hors de danger mais il va falloir que vous nous fassiez confiance.
Madeleine Enright : (Ne comprenant pas.) Qui êtes-vous ? Qui me dit que vous n’êtes pas avec cet homme ?
Finch : L’opération aurait dû débuter il y a une vingtaine de minutes. C’est moi qui aie touché au registre du stock de sang afin de gagner du temps. D’une minute à l’autre, une infirmière va venir pour dire qu’il y a eu une erreur. Alors, écoutez-moi attentivement, on ne doit surtout pas éveiller les soupçons de Wesley. Il faut sauver Amy avant que vous ne pratiquez l’incision.
Liz : Docteur, j’ai vérifié les stocks de O négatif, c’était une erreur informatique, ils sont en train d’y remédier. C’est bon, on en a plein en réserve, on devrait pouvoir bientôt y aller.
Madeleine Enright : Liz, voici le docteur Crane. Je lui ai demandé de venir pour m’assister si besoin.
Liz : Comme vous voudrez docteur.
Madeleine Enright : (Commençant à paniquer.) Aidez-moi, aidez-nous, Amy et moi ou je ne réponds de rien. (Elle met son masque et va au bloc.)
Finch : (Activant son oreillette.) Ça y est, Maddy Enright vient d’entrer au bloc opératoire. Et de votre côté, vous en êtes où ?
EXTÉRIEUR – Dans le parc – Journée
Reese : Ma rencontre avec Wesley n’a pas été très concluante. J’ai tout de même réussi à mettre hors service un de ses hommes. Mais il dispose de ses propres caméras, il a tout le parc en visuel jusqu’au moindre recoin.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpital – Près du bloc opératoire – Journée
Finch : Lui aussi semble apprécier l’importance de la surveillance.
EXTÉRIEUR – Dans le parc – Journée
Reese : Pire encore, il sait recruter ses hommes de terrain. Impossible de repérer un tireur dissimulé dans une pareille foule.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpital – Dans le bloc opératoire – Journée
Madeleine Enright : (Commençant l’intervention.) Stabilisateurs insérés. On commence le prélèvement de l’artère… mammaire.
Liz : Tout va bien docteur ?
Madeleine Enright : Réajustez la caméra d’un millimètre vers la coronaire principale.
Liz : Comme ça docteur ? Augmentez l’irrigation, on augmente l’aspiration.
Pendant qu’Harold suit l’intervention, Madeleine injecte le produit dans l’intraveineuse.
Finch : (Hors cadre.) Elle injecte l’anticoagulant dans l’intraveineuse.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpital – Près du bloc opératoire – Journée
Finch : (Activant l’oreillette.) Il ne nous reste plus beaucoup de temps, monsieur Reese.
SÉQUENCE – Hall 37 – Caméra 2 – 12 heures 25 minutes 54 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpital – Bureau de Madeleine Enright – Journée
Harold est entré de nouveau dans le bureau et se met près d’un pilier.
Finch : Monsieur Reese, Maddy arrive à tenir le coup mais maintenant qu’elle a fait l’injection d’héparine, il suffit simplement d’une mauvaise incision pour que tout bascule. (Son téléphone se met à sonner.) Une seconde. (Voyant qu’il s’agit de Leon.) Monsieur Tao, vous avez du nouveau ?
Leon Tao : (Au téléphone.) Finch…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Leon Tao : …mon ami. J’ai hacké les serveurs de la compagnie Veldt grâce à une brèche de leur site web. Je suis tombé sur un parc d’éoliennes off-shore.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpital – Bureau de Madeleine Enright – Journée
Leon Tao : (Au téléphone.) Pour un paquet de millions de dollars.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Leon Tao : Mais Veldt, lui, a refusé le projet. Qu’il a qualifié de non viable, voire chimérique. Je le cite mot pour mot.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpital – Bureau de Madeleine Enright – Journée
Finch : L’essentiel, Leon.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Leon Tao : J’ai appelé un vieux copain de comptoir qui travaille au contrôle des opérations boursières. Il m’a envoyé des relevés hebdomadaires de transactions. J’ai trouvé de très grosses ventes à découvert sur les titres de Veldt.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpital – Bureau de Madeleine Enright – Journée
Leon Tao : (Au téléphone.) Des ventes négociées à des chiffres record.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Leon Tao : Je ne sais pas qui parie sur le plantage de la compagnie mais ce type va se faire une fortune si jamais le titre s’effondre.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpital – Bureau de Madeleine Enright – Journée
Finch : (Commençant à comprendre.) À la suite de la mort du PDG au cours d’une intervention chirurgicale par exemple.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Leon Tao : Exactement.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpital – Bureau de Madeleine Enright – Journée
Finch : Sûrement Wesley et ses associés. Ils cherchent à financer leur propre compagnie.
Leon Tao : (Au téléphone.) J’ai repéré un serveur actif en connexion avec les ventes à découvert.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Leon Tao : Le genre de truc qui pourrait rapporter gros au niveau info. Je creuse encore.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpital – Bureau de Madeleine Enright – Journée
Finch : Bon, prévenez-moi si vous trouvez quoi que ce soit.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpital – Dans le bloc opératoire – Journée
Harold arrive dans le bloc opératoire et s’approche de Maddy.
Liz : (Pendant que tout le monde se tourne vers Harold.) Je vous en prie docteur.
Finch : (À voix basse.) Amy n’est pas encore hors de danger.
Madeleine Enright : Excusez-moi, j’ai besoin de m’arrêter quelques minutes.
Liz : Tout va bien, docteur ? Vous voulez qu’on demande à un autre médecin de venir vous assister ?
Madeleine Enright : Non, Liz, ce ne sera pas nécessaire. Surveillez les constantes du patient, je reviens tout de suite. (Elle pose ses lunettes et quitte le bloc et se retrouve dans la pièce adjacente pour parler à Harold.) Est-ce qu’on ne peut rien faire de plus ?
Finch : Ça ne devrait plus être long. Mon associé fait tout pour mettre votre femme à l’abri.
Madeleine Enright : Je, vous… Il faut que je sorte. (Elle sort dans le couloir alors qu’elle a enlevé sa protection. Elle est de plus en plus énervée. Son téléphone se met à sonner et reçoit un appel de Wesley.)
Alistair Wesley : Pourquoi vous êtes-vous interrompu. Je doute que vous ayez compris à quel point je ne plaisante pas.
SÉQUENCE – Zone 10 – Caméra 4 – 12 heures 30 minutes 02 secondes
Alistair Wesley : (Via un micro.) Peut-être faut-il vous motivez un peu. Je vais vous mettre en relation avec votre femme. Vous avez trente secondes.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpital – Près du bloc opératoire – Journée
Alistair Wesley : (Au téléphone.) Mais n’oubliez pas quelles sont les règles.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpital – Journée
Alistair Wesley : (Au téléphone.) Et de l’importance de l’enjeu pour vous.
SÉQUENCE – Zone 2 – Caméra 5 – 12 heures 30 minutes 13 secondes
Amy Enright : (Son téléphone se met à sonner alors qu’elle se trouve près de son stand de toiles.) Excusez-moi, je dois répondre. Oui ma belle, je te croyais au bloc.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpital – Journée
Madeleine Enright : J’y suis encore. J’ai juste arrêté une minute, je voulais souffler un peu.
Amy Enright : (Au téléphone.) Je…
EXTÉRIEUR – Dans le parc – Journée
Amy Enright : …sais bien que ce n’est rien comparé à toi mais j’ai cru devenir dingue, le traiteur n’est pas venu…
EXTÉRIEUR – Dans une autre partie du parc – Journée
Amy Enright : (Au téléphone ; pendant que John écoute la conversation, Wesley se trouve également dans le parc, écoutant les deux femmes)… et j’ai dû me démener pour trouver une solution.
Madeleine Enright : Excuse-moi Amy, je n’ai rien qu’une minute, tu sais bien que…
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpital – Journée
Madeleine Enright :…que le temps m’est compté. C’est dur… j’avais juste envie d’entendre ta voix.
EXTÉRIEUR – Dans le parc – Journée
Amy Enright : Tu es sûre que ça va ?
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpital – Journée
Madeleine Enright : Oui, ça va. Je t’aime.
EXTÉRIEUR – Dans le parc – Journée
Amy Enright : Je t’aime aussi.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpital – Journée
Amy Enright : (Au téléphone.) Tiens bon. (Elle raccroche et est sur le point de pleurer. Harold sort également dans le couloir.)
Finch : Wesley a appris dans la minute que l’opération avait été interrompue.
EXTÉRIEUR – Dans une autre partie du parc – Journée
Reese : Il doit être informé en direct de ce qu’il se passe dans le bloc.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpital – Journée
Reese : (Au téléphone.) On n’a plus le choix, Finch…
EXTÉRIEUR – Dans une autre partie du parc – Journée
Reese :…j’évacue Amy.
SÉQUENCES – Zone 5 – Caméra 8 – 12 heures 32 minutes 16 secondes ; Près de la place – Sécurité C – 13 heures 02 minutes 11 secondes ; Près de la place – Sécurité F – 13 heures 02 minutes 25 secondes
EXTÉRIEUR – Près de l’immeuble de Fujima Tectronics – Journée
Joss s’approche de l’immeuble où se situe la société Fujima Tectronics. L’alarme s’est déclenchée et voit tout un groupe de personnes.
Homme : Personne ne rentre, tout le monde reste ici jusqu'à ce que ce soit réglé.
Carter : Excusez-moi, lieutenant Carter de la Criminelle.
Homme : Criminelle ? Vous avez fait vite. On a dû appeler pour les coups de feu il y a une minute. Euh, je ne sais pas encore s’il y a des cadavres.
Carter : Il y a eu des coups de feu à l’intérieur ?
Homme : Ouais, je dirais que c’est un cambriolage qui tourne mal.
Carter : C’est quoi cet immeuble ?
Homme : Le centre de recherche de Fujima Tectronics. L’alarme s’est déclenchée à l’étage de la recherche en environnement stérile. Un type est entré. Il s’est retrouvé enfermer, (Mark Snow sort du bâtiment et Carter le voit) il y a eu des coups de feu et un gardien a été touché. L’ambulance est en route, on est en train de procéder à l’évacuation du bâtiment.
Carter : Veuillez m’excuser. (Elle s’en va sur les traces de Snow.)
Homme : (Hors cadre.) Alors, on en est où avec l’évacuation.
Snow court et est poursuivi par Joss. Il arrive à entrer dans un bâtiment.
EXTÉRIEUR – Dans le parc – Journée
Fusco : Alors, c’est quoi ton plan ?
Reese : Diversion et extraction.
Fusco : (Regardant vers Amy.) Tu fais l’extraction et moi la diversion. Quel genre de diversion ? (Voyant un policier arriver vers lui, il l’interpelle en montrant son badge.) Eh, collègue, je travaille sur une affaire d’enlèvement, rien de remarquer de suspect ?
Policier : Je regrette lieutenant, je n’ai rien vu et je suis là depuis ce matin.
Fusco : (Faisant la diversion.) Hey, je ne vous ai pas dit d’y aller.
Policier : Comment ? (Alistair Wesley assiste à l’altercation.)
Fusco : Vous êtes un bleu, le respect ça vous dit quelque chose ?
Policier : Désolé, lieutenant, j’aurai bien voulu vous aider mais je n’ai rien vu. (Lionel lui enlève sa casquette.)
Fusco : D’accord. (Il retourne le policier.) Alors, vous me donnez votre nom et je veux aussi votre numéro de matricule. (Alistair regarde ce que fait Lionel pendant que John met un portable dans le sac d’Amy.) D’où vous venez ? Vous êtes rattaché à quel poste ?
Policier : (Wesley regarde toujours la scène alors que les passants qui sont avec Amy ne comprennent pas ce qu’il se passe.) C’est bon, faut vous calmer. Pourquoi vous venez me les briser là ?
Fusco : (Hors cadre ; en colère.) Vous êtes flic oui ou non ? Je veux voir votre numéro de matricule.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpital – Bureau de Madeleine Enright – Journée
Le téléphone d’Harold se met à sonner.
Leon Tao : (Au téléphone.) Finch.
Finch : Monsieur Tao. Ah, vous avez fait vite.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Leon Tao : (Mangeant devant le chien.) Balou et moi on fait une super équipe. Même avec un seul bras, je suis toujours le tireur le plus rapide de l’ouest.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpital – Bureau de Madeleine Enright – Journée
Finch : OK, vous êtes formidable, qu’est-ce que vous avez trouvé ?
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Leon Tao : (En mangeant, il se relève et caresse le chien sur la tête.) Eh bien, je fouinais dans le serveur de notre vendeur à découvert. Je suis tombé sur une mine d’or. (Affichant quelques documents.) J’ai trouvé dans un dossier poubelle tout une série de formulaires hospitaliers signés par Oliver Veldt, ce n’est pas dingue ça ? Moi je m’éclate. Et c’est à ça que vous passez vos journées vous et John ?
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpital – Bureau de Madeleine Enright – Journée
Finch : On a prévenu Wesley, quelqu’un bien informé lui a parlé de l’opération de Veldt.
Leon Tao : (Au téléphone.) Qui aurait pu savoir à l’avance
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Leon Tao : L’opération ne devait pas être hyper confidentielle ?
Finch : (Au téléphone.) Un proche de Veldt au courant…
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpital – Bureau de Madeleine Enright – Journée
Finch :…de l’intervention et qui connait aussi la complexité technique d’un tel acte. (Il se rend au poste de travail de Maddy.) Monsieur Tao, envoyez-moi le plus vite possible tout ce que vous avez trouvé.
EXTÉRIEUR – Dans le parc – Près du stand d’Amy - Journée
Un téléphone se met à sonner alors qu’Amy fait montrer une toile à deux passants. Elle prend l’appel.
Amy Enright : (En roulant le papier.) Oh.
EXTÉRIEUR – Dans le parc – Journée
John attend qu’Amy prenne l’appel.
EXTÉRIEUR – Dans le parc – Près du stand d’Amy - Journée
Amy : (Prenant l’appel.) Excusez-moi, ce n’est pas mon téléphone, je…
Reese : (Au téléphone.) Amy, on a très peu de temps, …
EXTÉRIEUR – Dans le parc – Journée
Reese : …alors, écoutez-moi. Je connais votre femme, Maddy, un excellent chirurgien. Je sais que vous deux vous vous aimez et aussi que vous adorez les pâtisseries d’une boulangerie française dans le West Side. Personnellement, je trouve qu’ils mettent un petit peu trop de beurre.
EXTÉRIEUR – Dans le parc – Près du stand d’Amy - Journée
Amy Enright : Pardon, qu’est-ce que ça veut dire ?
EXTÉRIEUR – Dans le parc – Journée
Reese : Vous courez tous les deux un très grand danger. Je suis là pour vous aider.
EXTÉRIEUR – Dans le parc – Près du stand d’Amy - Journée
Amy Enright : Quel danger, de quoi est-ce que vous parlez ?
EXTÉRIEUR – Dans le parc – Journée
Reese : Vous êtes sous surveillance vidéo. Je peux vous guider hors du parc et vous mettre à l’abri de pas mal de gens extrêmement dangereux mais pour ça, vous allez devoir rester en ligne et m’écouter très attentivement.
EXTÉRIEUR – Dans le parc – Près du stand d’Amy - Journée
Reese : (Au téléphone.) Un faux pas et tout est fini.
EXTÉRIEUR – Dans le parc – Journée
Reese : (Alors que son téléphone s’est mis à sonner.) Oui, Finch.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpital – Près du bloc opératoire – Journée
Finch : Monsieur Reese, si Maddy respecte les consignes de Wesley, il reste moins de deux minutes avant qu’elle n’entaille l’ar…
EXTÉRIEUR – Dans le parc – Journée
Finch : (Au téléphone.)…tère. Rassurez-moi, dites-moi qu’Amy est à l’abri.
Reese : Non, pas encore, j’y tra…
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpital – Près du bloc opératoire – Journée
Reese : (Au téléphone.)…vaille. (Maddy regarde vers Harold et comprend que ce n’est pas fini.)
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment abandonné – Journée
Mark Snow pour essayer d’échapper à Carter mais celle-ci le rejoint.
Carter : (Arrivant derrière Snow qui semble soulagé, elle braque son arme sur lui.) Agent Snow, ne bougeait plus. Retournez-vous lentement.
Mark Snow : (Levant les mains en l’air.) Ici, il n’y a aucun réseau, elle ne peut rien entendre.
Carter : Dites-moi ce qu’il se passe.
Mark Snow : On n’a pas beaucoup de temps, alors écoutez-moi. Je ne sais pas ce qu’elle prépare, mais ça va faire du bruit. Prévenez votre ami, je ne pourrais pas la stopper.
Carter : Vous avez tué un homme pour prendre sa place, et vous introduire dans cette société. Là-bas, vous avez tiré sur un gardien, pourquoi ?
Mark Snow : (Il tente de l’arrêter de parler en montrant sa main et ouvre sa veste, découvrant une ceinture d’explosifs sur lui.) Je n’avais pas le choix. Ce n’est que le début. (Joss baisse son arme.) Elle est en croisade, elle n’a rien à perdre, il va y avoir d’autres cadavres.
Carter : Je vais appeler les démineurs, vous allez venir avec moi, je vais vous tirer d’affaire.
Mark Snow : Elle vous en empêchera.
Carter : Elle ? Vous parlez de qui ?
Quelqu’un commence à se mettre à tirer. Mark et Joss tentent de se mettre à l’abri mais cette dernière riposte. D’autres coups de feu sont échangés et Joss s’avance pour voir s’ils sont encore là, ce qui n’est pas le cas.i
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpital – Journée
Raines se trouve dans une salle d’attente en train de lire un dossier, faisant des annotations, lorsqu’Harold s’assoit à côté de lui.
Finch : Le temps presse, monsieur Raines. Et s’il vous plaît, écoutez-moi juste un instant avant d’appeler votre ami Alistair.
Raines : (Ne comprenant pas.) Alistair ? (Harold lui donne tout le dossier.) Qu’est-ce que c’est ?
Finch : (Pendant que Raines feuillète le dossier.) Un ami vient de me les faxer, je crois que tout y est, tous les documents compromettant, les ventes à découvert, la société fantôme. Et tous les papiers médicaux confidentiels que vous avez transmis à Wesley.
Raines : À qui ? Wesley ?
Finch : (Se tournant vers Raines.) Combien vous ont-ils donné pour être leur informateur ?
Raines : Leur informateur pour quoi ?
Finch : Pour qu’ils puissent tuer votre patron. J’ai de quoi vous envoyer en prison pour de nombreuses années. C’est ce que je ferais en temps normal, mais aujourd’hui, je veux bien conclure un marché. Je vous laisse toutes les preuves dont je dispose et vous, de votre côté, vous annulez tout.
Raines : Pourquoi je voudrais tuer Oliver. Nous avons un projet sur de nouvelles énergies que nous devions réexaminer ensemble.
Finch : Le projet de parc d’éolienne off-shore, vous vouliez le relancer ?
Raines : Qu’est-ce que ça veut dire tout ça ? Oliver est en danger.
Finch : Alors, si ce n’est pas vous qui leur avait dit pour l’intervention, qui est-ce ?
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpital – Dans le bloc opératoire – Journée
Maddy est toujours en train d’opérer Veldt en regardant l’heure, lorsqu’Harold arrive.
Madeleine Enright : Où en est-on avec l’autre intervention docteur ?
Finch : Elle est toujours en cours.
Dépitée, elle arrête l’opération et enlève ses lunettes.
Liz : Docteur, qu’est-ce que vous faites ? Vous devez finir d’opérer.
Madeleine Enright : Je ne peux pas continuer. On n’arrête tout.
EXTÉRIEUR – Dans le parc – Journée
Madeleine Enright : (Via un micro ; alors que Wesley écoute ce qui se passe dans le bloc.) Je vous demande à tous de bien vouloir quitter le bloc.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpital – Dans le bloc opératoire – Journée
Liz : Qu’est-ce que vous faites du patient ?
Madeleine Enright : Je me déclare inapte à poursuivre l’intervention. Je vais stabiliser monsieur Veldt, après quoi je quitterai le bloc. Maintenant sortez tous.
EXTÉRIEUR – Dans le parc – Journée
Madeleine Enright : Sortez, tous.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpital – Dans le bloc opératoire – Journée
Finch : Monsieur Reese, évacuez tout de suite Amy.
EXTÉRIEUR – Dans le parc – Près du stand d’Amy – Journée
Reese : Écoutez-moi bien, commencez à marcher en direction de la sortie sur la 40ème rue. (Amy suit les instructions de John.)
EXTÉRIEUR – Dans le parc – Journée
Alistair Wesley : Alors, docteur, on veut me défier. Cette fois, on ne joue plus.
EXTÉRIEUR – Dans le parc – Près du stand d’Amy – Journée
Alistair Wesley : (Via le talkie-walkie ; pendant qu’Amy marche en direction de la sortie.) À toutes les unités, feu vert sur la cible, (les hommes commencent à partir vers le stand) Procédez à élimination…
EXTÉRIEUR – Dans le parc – Journée
Alistair Wesley :…puis exfiltrer. (Il s’en va alors qu’Amy, le téléphone toujours à la main, sort du parc.)
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpital – Dans le bloc opératoire – Journée
Liz : Je reste avec vous docteur. Vous n’y arriverez pas toute seule.
Madeleine Enright : (À Harold.) Liz et moi nous allons retirer les instruments de la cavité thoracique. Je veux que vous alliez dans l’armoire à pharmacie en salle de préparation. J’ai besoin de Propofol pour le garder anesthésié.
Finch : Quoi qu’il arrive, vous avez pris la bonne décision.
EXTÉRIEUR – Dans le parc – Près du stand d’Amy – Journée
Les hommes de Wesley arrivent devant le stand d’Amy mais elle n’est plus là.
Homme : Wesley, la cible a disparu.
EXTÉRIEUR – Dans le parc – Journée
Homme : (Via le micro.) Aucun visuel sur les caméras.
Alistair Wesley : Alors, nous avons à faire à quelqu’un d’extrêmement malin.
Reese : (Guidant Amy.) Ne vous arrêtez pas.
Homme : (Via un micro.) Repérée. (Deux hommes lui courent après.)
Reese : (Via le téléphone.) Vous êtes presque arrivée. (Les deux hommes sur Amy lorsqu’il arrive à les maîtriser en les battant puis les mettre KO au sol. Il se présente à Amy.) John, enchanté.
Amy Enright : Amy.
Reese : Venez Amy, vous ne devez pas rester là.
EXTÉRIEUR – Dans un autre endroit du parc – Journée
Fusco : (Voyant un policier, il lui montre son badge.) S’il vous plaît, dites à votre collègue dans le parc que je regrette de l’avoir emmerdé tout à l’heure. (Il range son badge dans sa poche.)
Policier : Mon collègue, quel collègue ? Je suis tout seul à patrouiller dans le parc.
EXTÉRIEUR – Dans le parc – Près de la sortie - Journée
John et Amy sont sur le point de quitter le parc lorsqu’un policier vient vers eux et les menace avec une arme.
Policier : Votre femme a eu tort, il fallait obéir.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpital – Dans le bloc opératoire – Journée
Harold entend une alarme se déclencher dans le bloc opératoire. Il s’y rend.
Madeleine Enright : On le perd. (Tentant de le réanimer.) Sa pression dégringole. Tachycardie ventriculaire.
Liz : Vous avez dû entailler une artère.
Madeleine Enright : (Regardant le cœur de Veldt où une entaille est faite.) C’est vous, vous venez de l’entailler.
Liz : Non, c’est vous le chirurgien docteur, je ne suis que l’infirmière ou dans le cas présent le plan B.
SÉQUENCE – Zone 8 – Caméra 2 – 13 heures 11 minutes 03 secondes
Le faux policier menace toujours Amy et John mais Lionel vient s’interposer.
Fusco : (En courant.) Eh, à propos de l’affaire d’enlèvement… (John en profite pour s’attaquer au faux policier et, après l’avoir fait descendre les marches, l’envoie sur le pare-brise d’une voiture.)
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpital – Dans le bloc opératoire – Journée
Madeleine Enright : Vous saviez qu’ils étaient près à tuer Amy.
Liz : Laissez-le mourir.
Madeleine Enright : (Elle retire Liz des instruments quand Harold arrive.) Je ne laisserai mourir personne.
Liz : Réfléchissez à ce que vous risquez de perdre, docteur. Ce n’est que la vie d’un seul homme.
Madeleine Enright : Ça reste une vie.
Liz prend un scalpel pour s’en prendre à Maddy mais Harold arrive à prendre l’hallogène et le fait cogner sur la tête de Liz qui tombe au sol.
EXTÉRIEUR – Dans le parc – Près de la sortie - Journée
Reese : (À Lionel.) Reste avec elle. (John retourne dans le parc en courant pour essayer de retrouver Wesley mais ne voit que la tablette brisée.)
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpital – Dans le bloc opératoire – Journée
Le cœur de Veldt ne bat plus et Madeleine va tenter un massage cardiaque.
Madeleine Enright : (Enlevant un instrument pendant qu’Harold met des gants.) Je lui ai administré du solfate de protamine pour relancer la coagulation.
Finch : Ah oui.
Madeleine Enright : Mais je vais devoir faire repartir le cœur. Et je ne peux pas y arriver par voie externe.
Finch : Ça veut dire quoi, ça ?
Madeleine Enright : Je vais devoir ouvrir et vous allez m’assister.
Finch : Moi ? (Madeleine commence à ouvrir avec un scalpel.)
Madeleine Enright : Prenez l’écarteur derrière vous. (Voyant l’instrument que lui amène Harold.) Oui, c’est ça. Allez-y, il va falloir tirer fort, d’accord ? (Elle positionne l’écarteur de sorte qu’Harold puisse tirer.) Je vais en prendre un autre, (elle le met à côté de celui d’Harold) pour maintenir la cage ouverte. (Regardant ce que fait Harold.) Oui, c’est bien, continuez à tirer.
Finch : Je ne sais pas si je vais y arriver.
Madeleine Enright : Vous y arriverez. Il faut aspirer le sang pour que je puisse voir l’artère. (Harold prend l’aspirateur pour aspirer le sang.) Très bien. Allons-y, passez-moi le clan. (Elle prend l’instrument pour le mettre dans l’artère.) On va d’abord cloper l’artère pour stopper l’hémorragie, on la suturera plus tard. Maintenant, je vais commencer le massage cardiaque. Allons-y.
Finch : (Dégouté.) Oh, oh quelle horreur, on dirait une éponge.
Madeleine Enright : (Regardant les constantes de Veldt.) Allez, repart. (Le cœur se remet à battre.) On a réussi. Le cœur est reparti.
SÉQUENCE – Quartier sud – Caméra A – 17 heures 33 minutes 22 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’hôpital – Bureau de Madeleine Enright – Journée
Madeleine dans son bureau, éprouvée par l’épreuve qu’elle vient de traverser. John ouvre la porte et fait entrer Amy dans le bureau.
Amy Enright : Salut, Maddy.
Madeleine Enright : J’ai cru que je n’allais jamais te revoir.
Amy Enright : Non, (elle serre Maddy dans ses bras) non je suis là, je suis là. (John referme la porte.)
SÉQUENCE – 10ème étage – Balcon – Caméra 1 – 17 heures 35 minutes 29 secondes ; Angle de la 60ème et 2ème – Caméra 03 – 11 heures 14 minutes 24 secondes ; Au bord – 7 heures 14 minutes 46 secondes
John et Harold amènent Leon sur un trottoir pour le relâcher, il a une cagoule sur la tête.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Finch : (Enlevant la cagoule de Leon.) Désolé pour la mise en scène, monsieur Tao, mais pas question de vous retrouver un jour devant notre porte.
Leon Tao : Et si jamais je viens collecter pour l’UNICEF. (John lui montre le journal où il parle d’Oliver Veldt.) Veldt s’en ait tiré ?
Finch : Du moment qu’il reste en bonne santé, les actions ne perdront pas un seul cent. Et les conspirateurs vont subir d’énormes pertes.
Leon Tao : Vous avez vaincu les méchants alors ?
Reese : Avec ton aide.
Finch : Souvenez-vous en et tâchez d’éviter les ennuis monsieur Tao.
Leon Tao : (Après que John ait sifflé pour appeler un taxi.) Vous savez bien que je suis le genre de gars à qui on peut se fier. (John lui a ouvert la porte pour qu’il rentre à l’intérieur. Et referme la porte.)
Finch : Vous croyez qu’on va le revoir réapparaître.
Reese : On a déjà vu des choses plus surprenantes. (Un téléphone se met à sonner, il prend l’appel.)
Finch : Ce n’est pas votre téléphone, monsieur Reese.
Reese : Je l’ai pris à un sniper du parc. Oui Wesley.
Alistair Wesley : (Au téléphone.) Je me devais de vous appeler…
EXTÉRIEUR – Dans une autre partie de la ville – Journée
Alistair Wesley : …pour vous féliciter, vous avez fort bien joué.
Reese : (Au téléphone.) Ce n’était pas un jeu.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese : Il s’agissait de vies humaines, aussi élaboré qu’était votre plan. Au fond, vous n’êtes qu’un vulgaire voleur.
EXTÉRIEUR – Dans une autre partie de la ville – Journée
Alistair Wesley : Vous savez que je suis bien plus que ça. Je me disais bien que votre visage m’était familier, vous êtes John Reese.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Alistair Wesley : (Au téléphone.) Nos chemins se sont déjà croisés à Istanbul.
EXTÉRIEUR – Dans une autre partie de la ville – Journée
Alistair Wesley : (Levant la main pour appeler un taxi.) Rappelez-vous le marché près du Bosphore.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese : Je me souviens de ce marché mais je ne me souviens pas de vous.
EXTÉRIEUR – Dans une autre partie de la ville – Journée
Alistair Wesley : Oui, c’est un peu normal, je m’étais entraîné dans ce sens-là.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Alistair Wesley : (Au téléphone.) C’était le bon temps, les chasses à l’homme à travers le monde, les attaques de drone.
EXTÉRIEUR – Dans une autre partie de la ville – Journée
Alistair Wesley : Il faut vraiment qu’on reprenne un verre ensemble. (Son taxi est arrivé devant lui.) Je suis sûr que nous aurions des tas de choses à nous raconter.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Alistair Wesley : (Au téléphone.) À un de ces jours, alors. (John raccroche le téléphone.)
EXTÉRIEUR – Dans une autre partie de la ville – Journée
Alistair Wesley : (Il met le portable à la poubelle et entre dans le taxi.) Aéroport Kennedy, je vous prie, le terminal international.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Finch : On dirait que Wesley a l’esprit joueur, monsieur Reese.
Reese : (Ils se mettent en marche.) Oui et je suis sûr que la partie est tout sauf terminée.
SÉQUENCE – Intersection 604D – Caméra B – 11 heures 03 minutes 46 secondes ; MTA – Avenue Métropolitain – (G, L) – Sud-Ouest – 1 – 11 heures 05 minutes 38 secondes
INTÉRIEUR – Dans un bar – Journée
John regarde le badge de Mark Snow où se trouve le nom Fujima Tectronics dessus.
Reese : Comme ça on fait des heures sup, Carter ?
Carter : Je suis lieutenant à la Criminelle, vous savez comment je travaille. Il ne fallait pas faire appel à moi si vous ne supportez pas les questions.
Reese : C’était Snow, vous êtes sûre ?
Carter : Je l’ai vu s’enfuir de la scène de crime, un gilet d’explosifs sur lui. Il avait l’air désespéré comme s’il n’était plus maître de sa vie. Il a parlé de vous, il veut que je vous dise qu’elle prépare quelque chose, quelque chose qui va faire du bruit.
Reese : Qui ?
Carter : C’est ce que je veux savoir. Est-ce que vous savez de quoi il s’agit ? Et si c’est le cas, est-ce que vous voudrez seulement me le dire ?
Reese : Vous êtes un sacré bon flic, Carter mais je ne peux pas vous empêcher de chercher. Mais vous commencez à en savoir pas mal sur moi, sur Finch. Tous les deux, nous avons eu à un moment des personnes pour qui nous comptions. Mais c’est fini, alors que vous, vous, vous avez votre fils. Votre vie vous appartient encore. Alors, je crois que la seule question que vous devez vous posez, c’est à quel point vous tenez vraiment à savoir. (Elle se met à réfléchir.)