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 Script VF - 2X11 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb

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carine79
Inspectrice à N-Y
carine79

Série préférée : Lucifer

Script VF - 2X11 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Empty
MessageSujet: Script VF - 2X11 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 2X11 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeJeu 23 Juil - 16:08

Finch : On vous surveille. Le gouvernement possède un dispositif secret : une Machine, qui vous espionne jour et nuit, sans relâche. Je l’avais conçue pour prévenir des actes de terrorisme, mais la Machine voit, tous les crimes impliquant des citoyens ordinaires. Le gouvernement juge ces crimes non pertinents, mais pas nous. Traqués par les autorités, nous travaillons dans l’ombre, jamais vous ne nous trouverez. Mais victime ou criminel, si votre numéro apparaît, nous vous trouverons.
 
La Machine accède aux archives des fichiers de la police.
Juillet 2010
Urgentiste : Numéro d’urgence, quel est la raison de votre appel ?
Conducteur : Conducteur de métro, matricule 4327. Il y a eu un accident, je n’ai pas pu arrêter la rame à temps. J’ai percuté un môme. Il a peut-être été poussé.
 
La frise chronologique passe de 2010 à 2012.
2012
SÉQUENCE – LibertyCaméraRivière038 heures 01 minute 45 secondes ; FDREscaliers 37Caméra 018 heures 28 minutes 05 secondes ; Périmètre de RikersCaméra 128 heures 35 minutes 50 secondes
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandMatinée
Scientifique : Ouvrez la bouche. (Grâce à un coton-tige, il prélève de l’ADN a un des quatre prisonniers et le met dans un tube puis dans un sachet stérile.)
 
SÉQUENCE – Meeting 02Caméra 018 heures 40 minutes 13 secondes
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandMatinée
Le scientifique continue de prendre les ADN des trois autres ainsi que de John qui attend et se retourne.
Donnelly : (Voyant les quatre hommes derrière une grille, il parle au directeur de la prison.) Je veux qu’on les mette en isolement. Aucun contact, ni avec leur avocat ni entre eux. Qu’ils ne voient personne. Il en va de la sécurité nationale.
Directeur : Ce sont des terroristes ? Ils m’ont plutôt l’air de bosser dans la finance.
Donnelly : Pour trois d’entre eux, c’est possible, monsieur le directeur, mais le quatrième est l’un des hommes les plus dangereux que j’ai pu traquer. J’ai le droit de les garder 72 heures sans les poursuivre et je compte bien m’en servir.
Directeur : 72 heures et pas une de plus. C’est Rikers, ici, pas Guantanamo. (Il s’en va.)
Carter : Alors, vous comptez même pas les interroger ?
Donnelly : Soyez tranquille, Carter, on a les traces ADN relevées à New Rochelle, le sang trouvé dans la voiture calcinée et grâce à vous, des empreintes digitales. Cette fois, on le tient.
SÉQUENCE - Escaliers 8Caméra 028 heures 42 minutes 41 secondes
John et un autre détenu sont mis dans une cellule séparée. Ils descendent les escaliers.
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandDans une cellule - Matinée
John entre dans sa cellule tandis qu’un policier lui enlève les menottes. Il s’assoit lorsqu’un portable se met à vibrer. Il regarde sous le lit et le trouve. Il répond à l’appel.
Reese : Je savais que ce n’était pas une prison fédérale qui risquait de vous arrêter.
 
INTÉRIEUR – Dans un lycée à BrooklynDans les escaliersMatinée
Finch : J’imagine que ce serait gênant pour vous qu’on vous trouve avec un portable, alors je serai bref. J’ai la situation en main, on va vous sortir de là.
 
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandDans une cellule - Matinée
Reese : C’est moi qui ai pris trop de risques, tout est de ma faute.
 
INTÉRIEUR – Dans un lycée à BrooklynDans les escaliersMatinée
Reese : (Au téléphone.) Je vais me débrouiller.
Finch : Écoutez-moi, j’avais élaboré un scénario dans cette éventualité. Dans 72 heures, vous serez libre.
 
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandDans une cellule - Matinée
Reese : Et si un numéro tombe ?
 
INTÉRIEUR – Dans un lycée à BrooklynDans les escaliersMatinée
Finch : Je vous l’ai dit, malheureusement, ça ne s’arrête jamais. (Il regarde la photo d’un lycéen.) Je tacherai de faire de mon mieux. J’espère que notre prochaine conversation aura lieu dans des circonstances plus agréables. (Il arrive dans un couloir où il y aune banderole où il est marqué « Bienvenue au lycée de Brooklyn de sciences humaines ». Des lycéens sont dans le couloir.)
 
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandDans une cellule - Matinée
Finch : (Au téléphone.) Je vous rappelle. (John raccroche.)
 
INTÉRIEUR – Dans un lycée à BrooklynDans une salle de classeMatinée
Finch : (En écrivant sur le tableau son nom.) Je suis monsieur Swift. Je suis votre remplaçant. (Les lycéens ne semblent pas intéresser à ce que dit Harold puisqu’il y en a un qui dort.) Mademoiselle Benthem a été conviée à la dernière minute à participer tous frais payés à un séminaire d’enseignement à Hawaï. Je vois dans le programme de votre professeur qu’aujourd’hui vous deviez faire… une addition ? Il doit y avoir erreur.
Certains lycéens s’amusent sur leur portable pendant que d’autres écrivent.
Lycéenne : C’est pour nous occuper, un vrai supplice, on doit additionner tous les nombres de 1 jusqu’à 100.
Finch : Les mathématiques ne sont pas un supplice. Il se trouve qu’à la fin du 18ème siècle, un mathématicien génial du nom de Carl Friedrich Gauss, s’est retrouvé confronter au même calcul fastidieux qui vous est soumis aujourd’hui. Mais il a réussi à le contourner. Addition de 1 à 100. Qui d’entre vous voudrait tenter de retrouver l’équation de Gauss ? Un volontaire, monsieur Phipps ?
Caleb Phipps : Euh, pff, je ne vais pas vous mentir monsieur, j’ai décroché au moment du nom du type, alors. (L’assistance se met à rigoler.)
Finch : Voilà un indice. (Il écrit 100(100+1) sur le tableau.
La sonnerie se met à retentir et tout le monde commence à partir en parlant entre eux. Caleb prend son papier et le chiffonne. Il quitte sa place, le met à la poubelle et s’en va.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel FuscoMatinée
Fusco : (Alors que son téléphone se met à sonner. Il prend l’appel.) Fusco.
Finch : (Au téléphone.) Bonjour lieutenant.
 
INTÉRIEUR – Dans un lycée à BrooklynDans une salle de classeMatinée
Finch : Vous avez dû recevoir mon email.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel FuscoMatinée
Fusco : Et la liste de tous les élèves d’un lycée de Brooklyn.
 
INTÉRIEUR – Dans un lycée à BrooklynDans une salle de classeMatinée
Finch : Dites-moi tout ce que vous avez trouvé sur Caleb Phipps.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel FuscoMatinée
Fusco : (Regardant le dossier.) Des petits démêlés avec la police, des trucs de gamin, rien d’exceptionnel.
Finch : (Au téléphone.) Comme vous le dites.
 
INTÉRIEUR – Dans un lycée à BrooklynDans une salle de classeMatinée
Finch : 10,4 de moyenne générale et tout juste la moyenne aux évaluations. Il a passé tout mon cours à griffonner sur des feuilles. (Il prend le papier que Caleb a jeté et voit qu’il a résolu l’équation de Gauss.)
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel FuscoMatinée
Fusco : Et, toujours là ?
 
INTÉRIEUR – Dans un lycée à BrooklynDans une salle de classeMatinée
Finch : Ouais, continuez.
Fusco : (Au téléphone.) J’ai quand même quelque chose.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel FuscoMatinée
Fusco : Il avait un frère, Ryan, mort il y a deux ans, accident de métro. Le môme avait bu, il est tombé sur les rails et il a été fauché.
 
INTÉRIEUR – Dans un lycée à BrooklynDans le couloirMatinée
Finch : C’est terrible. Est-ce que vous avez autre chose ?
Fusco : (Au téléphone.) Je vais récupérer le rapport. Caleb vit…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel FuscoMatinée
Fusco :…seul avec sa mère. Elle est…
 
INTÉRIEUR – Dans un lycée à BrooklynDans le couloirMatinée
Fusco : (Au téléphone.) agent administratif à Kensington.
Julia : Salut Caleb. Toi tu y vas samedi à la fête ?
Caleb Phipps : Euh, non, ce n’est pas trop mon truc.
Julia : Oh.
Caleb Phipps : Et puis de toute façon je ne serais pas là. (Il range son sac dans son casier.) Je pars en voyage.
Jeune homme : (À Julia.) Eh, salut.
Harold tente de cloner le téléphone de Caleb mais échoue. Il pirate le portable de Julia.
Finch : (Voyant tous les messages sur son téléphone.) C’est à croire qu’ils en s’arrêtent jamais avec leur téléphone. J’ai l’impression d’être sur une autre planète.
Fusco : (Au téléphone.) Vous vous y ferez.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel FuscoMatinée
Fusco : Dans dix ans, leur planète dirigera la nôtre.
 
INTÉRIEUR – Dans un lycée à BrooklynDans le couloirMatinée
Fusco : (Au téléphone.) Aujourd’hui, le lycée ce n’est plus pareil.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel FuscoMatinée
Fusco : Guerre des gangs, descente des stups, fille enceinte.
 
INTÉRIEUR – Dans un lycée à BrooklynDans le couloirMatinée
Fusco : (Au téléphone.) Le gamin peut être mêlé à n’importe quoi.
Harold prend une photo de trois garçons faisant du trafic de drogue.
Finch : Pour ce qui est de la drogue, vous n’avez pas exagéré.
 
INTÉRIEUR – Dans un lycée à BrooklynDans le couloirMatinée
Fusco : (Recevant sur son ordinateur la photo des trois gamins.) Les mômes ne sont plus ce qu’ils étaient, il va falloir être prudent.
 
EXTÉRIEUR – Près du lycéeMatinée
Harold sort du bâtiment et va rejoindre Joss Carter.
Carter : Euh, je ne vais même pas vous demander.
Finch : (Montrant son sachet dans les mains.) Oui, il faudrait peut-être mieux. De toute manière, nous avons bien plus urgent à discuter.
Carter : Pour notre ami qui est enfermé.
Finch : J’ai la situation en main, je ne voudrais pas vous contraindre à affranchir certaines limites pour euh…
Carter : (Donnant le dossier de John.) Tenez. Je les ai aussi effacés de la base de données numérique. Ces limites dont vous parlez, je les ai franchies depuis longtemps. (Harold range la feuille dans son sac.) Maintenant, il y a l’échantillon d’ADN. Le FBI le garde en sûreté dans un de leurs labos ici à New York. Je sais comment faire. Mais il y a deux-trois choses dont j’aurai besoin.
 
SÉQUENCE – Couloir ECaméra 0716 heures 43 minutes 17 secondes ; BureauCaméra 0216 heures 45 minutes 06 secondes
Principal Lawton : Ici, Lawton votre principal, ce message pour rappeler à l’ensemble des élèves que le lycée ferme ses portes à 17 heures précises. Merci. (Une fois fini son message, elle ferme son bureau et va voir Harold qui attend devant un bureau.) Monsieur Swift, juste un mot à vous dire. J’ai été informée que vous aviez tenté d’apprendre aux élèves de mademoiselle Benthem comment contourner un travail qu’elle leur avait confié ?
Finch : Eh bien, le travail semblait un peu rébarbatif, alors j’ai voulu leur enseigner comment…
Principal Lawton : C’est leur professeur qui est chargé de l’enseignement, vous vous êtes là pour vous assurer que les élèves fassent le travail qu’elle a prévu pour eux.
Chris Beckner : (La voyant partir, il s’adresse à Harold.) Ne faites pas attention, le lycée idéal pour elle c’est un lycée sans élèves ni profs. Chris Beckner, informatique. (Il serre la main d’Harold.)
Finch : Harold Swift. Ravi de saluer un idéaliste.
Chris Beckner : Oh, non, pas moi. Mettez tout ça en ligne, je serais trop content de faire cours depuis ma chambre. Lâchez-vous mon ami. (Il s’en va alors que la sonnerie se met à retentir.)
Finch : C’est bien mon intention.
Harold force la serrure de la porte du bureau de la principale. Son téléphone se met à sonner.
 
SÉQUENCE – Box 0817 heures 03 minutes 22 secondes
Finch : (Via un micro.) Oui, lieutenant Fusco. Vous avez du nouveau ?
Fusco : (Via un micro.) Ouais, on peut dire ça.
 
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynDans le bureau de la principaleJournée
Fusco : (Au téléphone.) J’ai regardé le rapport sur la mort du frère.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel Fusco - Journée
Fusco : Caleb était le seul témoin.
Finch : (Au téléphone.) Il était là ?
 
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynDans le bureau de la principaleJournée
Finch : (Préparant son ordinateur.) Il a assisté à la mort de son frère ?
Fusco : (Au téléphone.) Ouais, mais il y a un truc qui cloche, j’ai épluché le rapport d’événements de cette nuit-là. Le flic… (Harold affiche les caméras de vidéosurveillance sur son ordinateur.)
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel Fusco - Journée
Fusco : …du métro a fait une demande de renforts et ensuite, il a recontacté le central pour tout annuler.
 
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynDans le bureau de la principaleJournée
Finch : Qu’est-ce qui a pu bien se passer pour qu’il revienne sur sa décision ?
Fusco : (Au téléphone.) C’est ce que j’essaie de comprendre. J’en saurai plus quand j’aurai la transcription de l’appel.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel Fusco - Journée
Fusco : Je vais peut-être rendre visite à la mère du môme pour voir à quoi ressemble leur vie.
 
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynDans le bureau de la principaleJournée
Finch : (Regardant les résultats de Caleb.) Intéressant. À son dernier test d’aptitude, Caleb a eu tout juste 50%, résultat extrêmement improbable, à moins que… qu’il l’ait fait exprès. Visiblement, il connaissait la réponse à toutes les questions mais il a choisi de ne répondre qu’à certaines d’entre elles.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel Fusco - Journée
Fusco : Je ne comprends pas. Il a fait exprès…
 
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynDans le bureau de la principaleJournée
Fusco : (Au téléphone.) de se planter. Si c’est un génie pourquoi il veut le cacher.
Finch : (Voyant le message sur l’ordinateur.) Excellente question.
 
SÉQUENCE – Espace aérien de BrooklynCaméra 127 heures 28 minutes 12 secondes ; Couloir ECaméra 048 heures 59 minutes 02 secondes ; Salle 219Caméra 019 heures 02 minutes 42 secondes$
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynDans une salle de classeJournée
Caleb arrive dans la classe et est abordé par Harold.
Finch : Caleb, s’il vous plaît. (Donnant le papier.) Je crois que vous avez oublié quelque chose.
Caleb Phipps : Pardon monsieur, mais franchement, vous faites les poubelles maintenant ? Tss. (Il va s’assoir à sa place.)
Harold fait un cercle avec un trait au milieu puis met le symbole de Pi avant d’inscrire les premiers chiffres 3,1415926535 sous les yeux non intéressés de ses élèves.
Finch : Le nombre Pi. Quelqu’un peut me dire ce que c’est ? (N’obtenant pas de réponse.) Alors, je me contenterai d’une question intelligente. (Une jeune élève, Lily lève la main.) Oui.
Lily : C’est ma pote qui demande. « Franchement, c’est quoi l’intérêt, est-ce qu’un jour ce truc va nous servir ? » (Les élèves se mettent à rire.)
Élève : Comment tu abuses.
Finch : Je vous explique. Pi est le rapport de la circonférence d’un cercle à son diamètre. Ceci n’en est que le début. Le nombre Pi continue à l’infini. Il continue sans jamais se répéter. Ce qui veut dire qu’à l’intérieur de cette suite de chiffres décimaux, se trouvent tous les nombres existants, sans exception. (Il inscrit d’autres chiffres.) On y trouve votre date de naissance, la combinaison de votre casier, votre numéro de sécurité sociale, tout est là quelque part. Et si vous décidiez de convertir ces chiffres décimaux en lettres, vous verriez apparaître tous les mots qui n’ont jamais existé. Toutes les combinaisons imaginables. La première syllabe que vous avez prononcé bébé, le nom de celui ou celle qui vous fait craquer, votre vie entière racontée d’un bout à l’autre, tout ce que nous pouvons dire ou faire, tout le champ infini des possibles, toutes les hypothèses sont contenues dans ce simple cercle. Que peut-on faire de cette information ? À quoi vous servira-t-elle ? Ça, c’est à vous d’en décider.
 
SÉQUENCES – Queens BoulevardPoste 1339 heures 22 minutes 55 secondes ; Lefferts AvenuePoste 11710 heures 09 minutes 23 secondes ; QuartierSectionCaméra 3210 heures 31 minutes 13 secondes
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Caleb PhippsMatinée
Lionel frappe à la porte de l’appartement de la mère de Caleb. Elle lui ouvre.
Fusco : Bonjour madame, police. Il y a eu une série de cambriolage dans le quartier, on fait le tour du voisinage en quête d’informations, je peux entrer vous poser deux-trois questions ?
Lori Phipps : (Le laissant entrer.) Je suis déjà un peu en retard.
Fusco : Est-ce que vous vivez seule ?
Lori Phipps : Avec mon fils, Caleb. On n’a pas beaucoup de place, alors Caleb dort sur le canapé. (Son téléphone se met à sonner.) Euh, excusez-moi, c’est le bureau. (Pendant qu’elle ignore l’appel, Lionel en profite pour mettre la caméra sous la télévision.)
Fusco : (La voyant prendre des médicaments.) L’un de vous aurez remarqué quelque chose de suspect ces derniers temps, de drôles d’allées et venues, des gens un peu bizarres ?
Lori Phipps : Pas que je me souvienne, non. On voit la police deux-trois fois par an, principalement des disputes familiales. Il y a des gens pour qui la vie est dure vous savez.
Fusco : (Regardant le cadre avec la photo de Caleb, Ryan et Lori.) Ouais, je sais de quoi vous parlez. Je vous remercie.
 
SÉQUENCES – Trafic LightCaméra 77910 heures 41 minutes 48 secondes ; Sortie ouestCaméra 0211 heures 03 minutes 50 secondes ; Couloir ECaméra 0111 heures 06 minutes 33 secondes
Finch : (Via un micro.) Oui lieutenant.
Fusco : (Via un micro.) C’est bon, j’ai installé la web-cam.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel FuscoJournée
Fusco : J’ai vu la mère de Caleb. En retard à son boulot, elle avait la tremblote, pour moi elle picole, c’est clair.
Finch : Pas étonnant que son fils se soucie peu de ses résultats.
 
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynDans un couloir - Journée
Finch : Du nouveau sur nos deux dealers ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel FuscoJournée
Fusco : Diego Velasquez et Ronnie Samms. Avant ils fourguaient pour un certain Lorenzo. Le genre de gars qu’on pourrait éviter.
 
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynDans un couloir - Journée
Fusco : (Au téléphone ; pendant qu’Harold regarde la vidéo en temps réel sur son téléphone.) Et maintenant, apparemment, ils bossent pour un nouveau venu que les stups n’ont pas encore identifié.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel FuscoJournée
Fusco : Je vous l’ai dit, vous êtes en zone de guerre.
 
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynDans un couloir - Journée
Caleb Phipps : (Au téléphone.) OK. (Il se rend dans les escaliers. Il y a deux dealers qui font du trafic de drogue.)
Diego Velasquez : (Voyant Caleb descendre les escaliers.) Et chef, tu vas fermer ta gueule.
Caleb Phipps : Ouais, bien sûr. (Les deux continuent leurs occupations.) Ah ouais, juste un truc, la prochaine fois que vous voulez refiler de l’ecsta à un gars qui n’en a visiblement pas acheté de sa vie, allez faire ça en bas dans les vestiaires. Parce que nerveux comme il l’est, autant mettre une pancarte avec écrit « drogue à vendre », chef. (Diego s’en prend à lui et une bagarre est sur le point d’éclater lorsqu’Harold arrive.)
Finch : (Faisant stopper la bagarre.) Assez. Sauf si vous tenez à finir dans le bureau de la principale. (Les trois descendent les escaliers.) Ça va aller ?
Caleb Phipps : Je n’ai pas besoin de vous, OK. (Après avoir ramassé ses papiers, Caleb descend les escaliers et ferme la porte. Harold récupère une feuille de papier avec du code dessus.)
 
SÉQUENCE – Couloir ECaméra 0412 heures 57 minutes 58 secondes
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynSalle de classe de Chris BecknerJournée
Chris Beckner : Au départ, le terme « hacker » désignaient des programmeurs acharnés qui ont repoussé les frontières de l’informatique moderne.
 
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynSalle de classe d’Harold SwiftJournée
Chris Beckner : (Via la vidéo.) C’est ensuite qu’on s’est mis à l’utiliser de manière inappropriée pour parler de ceux qui repoussaient sciemment les frontières…
 
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynSalle de classe de Chris BecknerJournée
Chris Beckner : …que ça se terminait derrière les barreaux. Des gens comme Kevin Mitnick dans les années 80.
Caleb Phipps : Attendez, il voulait juste tester le système…
 
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynSalle de classe d’Harold SwiftJournée
Caleb Phipps : (Via la vidéo.) Mitnick a su trouver les défauts du système.
Chris Beckner : Et pour ça il a enfreint la loi.
 
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynSalle de classe de Chris BecknerJournée
Caleb Phipps : Mais il a prouvé que le problème c’était pas le code mais l’être humain. Aujourd’hui il est consultant et au lieu de l’envoyer en prison, on paye des millions. (Les autres élèves se mettent à rire.)
Chris Beckner : Mais peut-être que le plus célèbre des hackers est celui qui a réussi à échapper à la justice.
 
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynSalle de classe d’Harold SwiftJournée
Chris Beckner : (Via la vidéo.) C’est à l’époque où l’oncle Sam luttait férocement…
 
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynSalle de classe de Chris BecknerJournée
Chris Beckner : …pour garder le contrôle de l’Internet naissant, ou l’ARPANET comme on l’appelait alors, c’est là que ce hacker, ce programmeur est entré dans le système et a révélé tous ses secrets.
 
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynSalle de classe d’Harold SwiftJournée
Chris Beckner : (Via la vidéo ; alors qu’Harold se met à sourire.) Dans un seul but, s’assurer qu’Internet devienne un lieu public d’échanges.
 
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynSalle de classe de Chris BecknerJournée
Caleb Phipps : Non seulement, il est entré dans l’histoire mais en plus, il s’en est tiré.
Chris Beckner : C’est vrai. Et quelque soit son identité, cette personne est là quelque part.
Harold semble intéressé par la discussion de Beckner alors que la sonnerie se met à retentir.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel Fusco - Journée
Fusco : Je viens de prendre des nouvelles du petit génie, pas vous, le gamin.
 
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynSalle de classe d’Harold SwiftJournée
Finch : Il semblerait qu’on est à faire à un codeur hors norme. (Regardant son ordinateur où se trouve le codage que rédige Caleb en salle informatique.) Il est en train de travailler sur un programme colossal. Il n’a pas d’ordinateur chez lui alors, il rédige tout à la main et le retranscrit sur un PC de la salle informatique.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel Fusco - Journée
Finch : (Au téléphone.) Si le morceau de code que j’ai trouvé…
 
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynSalle de classe d’Harold SwiftJournée
Finch : …est un aperçu de son travail, ce qu’il est en train de créer pourrait être révolutionnaire.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel Fusco - Journée
Finch : (Au téléphone.) Lieutenant Fusco, rendez-moi un service.
 
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynSalle de classe d’Harold SwiftJournée
Finch : Gardez un œil sur les deux dealers, Caleb s’est accroché avec eux, il pourrait avoir des ennuis.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel Fusco - Journée
Fusco : Il y a un passif entre eux ?
 
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynSalle de classe d’Harold SwiftJournée
Finch : Difficile à dire mais notre jeune ami à l’air de s’intéresser à leur trafic de drogue. Alors, si une personne tire les ficelles, je souhaite connaître son nom.
 
SÉQUENCES – Piste 7Caméra 24017 heures 47 minutes 19 secondes ; VernonPoste 12820 heures 01 minute 12 secondes
Lionel est en train de suivre Ronnie et Diego mais s’aperçoit qu’ils donnent de l’argent à un SDF qui quitte sa place et s’en va.
SÉQUENCE – Entrée Sud Caméra 0220 heures 01 minute 34 secondes
Fusco : (Via le micro.) Je ne sais pas qui est le boss mais il est du genre prudent.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Lionel suit maintenant le SDF à travers la rue.
SÉQUENCE – QuartierSectionCaméra 1720 heures 15 minutes 23 secondes
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldSoirée
Harold est en train de regarder les images de la caméra dans l’appartement de Caleb. Sa mère est assise sur le canapé, l’air blafard.
Finch : (Alors que son téléphone se met à sonner.) Allô, lieutenant, alors comment se déroule la phase un ?
 
INTÉRIEUR – Dans un barDans les toilettesSoirée
Carter : J’ai reçu le matériel que vous avez envoyé. Mais je ne peux pas passer à l’action sans des renseignements précis.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldSoirée
Finch : Bien sûr, je vous les transmets.
 
INTÉRIEUR – Dans un barDans les toilettesSoirée
Finch : (Au téléphone.) Notre ami derrière les barreaux compte sur vous. (Sur son téléphone, elle a reçu toutes les informations dont elle a besoin sur la personne cible.)
Carter : J’y vais.
Finch : (Au téléphone.) Faites les tous tomber, lieutenant.
Carter : (Se recoiffant les cheveux.) Ils ne vont pas comprendre ce qui leur arrive.
 
INTÉRIEUR – Dans un barSoirée
Homme 1 : (Voyant Joss arriver vers le comptoir.) C’est quoi cette bombe ?
Carter : Bonsoir, je voudrais…
Homme 2 : C’est moi qui vous l’offre. Ça va vous ?
Carter : (En souriant.) C’est gentil mais, j’ai comment dire, j’ai des goûts un peu plus… un peu plus précis. (Elle regarde vers un homme qui boit son verre. Il la regarde intéressé et Joss lui sourit.)

_________________
"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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MessageSujet: Re: Script VF - 2X11 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 2X11 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeJeu 23 Juil - 16:10

SÉQUENCES – QuartierSectionCaméra 1720 heures 39 minutes 38 secondes ; BugCaméra 0120 heures 40minutes 43 secondes
Harold voit Caleb entrer chez lui et voit sa mère sur le canapé. Il bouge sa tête et réussi à la faire allonger en mettant la couverture. Harold passe un appel.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldSoirée
Finch : (Activant son oreillette.) Lieutenant Fusco, notre jeune ami quitte l’appartement. (Harold quitte sa voiture et se met à suivre Caleb.
 
SÉQUENCE – EntréeCaméra 0221 heures 14 minutes 11 secondes
Homme : Je te raccompagne ? Je suis garé devant.
Carter : Avec plaisir.
 
EXTÉRIEUR – Près de la voiture de l’inconnuSoirée
Homme : Je dois dire que tu m’a un peu déstabilisé au début, avec toutes ces questions que tu m’as posées sur mes antécédents, ma santé. (Carter se met à rire.) Je ne savais pas trop si on se draguait ou si on remplissait ma fiche médicale.
Carter : Je suis une fille pragmatique. Je me renseigne avant de passer à l’action. (Elle sourit et entre dans la voiture de l’inconnu. Il passe de l’autre côté et commence à se sentir mal. Il ouvre la porte et entre à son tour dans sa voiture.)
Homme : (Parlant difficilement.) Alors, on va passer à l’action ce soir ?
Carter : (Mettant un gant.) Moi oui.
Homme : Whoa, je ne comprends pas… je n’ai pas bu autant que ça… (Il s’évanouit.)
Carter : Voilà. (Prenant un coton-tige et le met dans la bouche de l’homme.) Vas-y, fais A mon grand.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Fusco : Je n’ai pas arrêté de suivre l’argent de la dope. Diego et Ronnie ont filé un sac de fric à un SDF. J’ai suivi le gars et il l’a déposé dans une agence de transfert d’argent.
 
EXTÉRIEUR – Dans une autre rueSoirée
Fusco : (Au téléphone ; pendant qu’Harold suit Caleb.) L’employé l’a viré dans une autre agence à l’autre bout de la ville. Je suis arrivé là-bas juste à temps pour voir un autre type le retiré…
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Fusco :…et à le déposer dans une boîte postale ici, à Crown Heights.
 
EXTÉRIEUR – Dans une autre rueSoirée
Finch : Notre mystérieux baron de la drogue blanchi son argent pour ne pas se faire repérer.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Fusco : Ouais, ben c’est loupé parce qu’on saura que c’est lui dès qu’il viendra chercher son fric. Et vous, vous êtes ?
Finch : (En écho.) À côté de vous.
Fusco : Je croyais que vous devez suivre le gamin ?
Finch : (Au téléphone.) C’est ce que je fais.
 
SÉQUENCE – Comptoir 2Caméra 0121 heures 27 minutes 36 secondes ; PorteCaméra 0121 heures 27 minutes 42 secondes
Clerk : (Lui donnant une enveloppe.) Et voilà monsieur.
Caleb Phipps : Merci.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Fusco : (Voyant Caleb regarder les billets.) Eh bien, si je m’attendais. Notre baron de la drogue, c’est le môme.
 
SÉQUENCES – 3ème étageLedgeCaméra 412 heures 56 minutes 20 secondes ; Salle d’informatiqueCaméra 0112 heures 56 minutes 43 secondes
Chris Beckner : Je vous rends vos contrôles. Certains seulement ont l’air de suivre.
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynDans la salle de Chris BecknerJournée
Chris Beckner : Caleb, je m’attendais à mieux. (Caleb se met à souffler.)
 
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynDans la salle d’Harold SwiftJournée
Caleb a reçu un message de rendez-vous pour deux heures de l’après-midi. Harold téléphone à Lionel.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police - Journée
Fusco : (Prenant un café.) Qu’est-ce qu’a fait le gosse cette fois ?
 
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynDans la salle d’Harold SwiftJournée
Finch : Il vient d’avoir un message, il doit voir son fournisseur à 14 heures, il faut qu’on le suive.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police - Journée
Fusco : Le petit salaud se débrouille bien pour rester anonyme mieux que les gars qui ont le double de son âge.
 
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynDans la salle d’Harold SwiftJournée
Finch : Je ne manquerai pas de lui dire combien ses talents de criminels vous impressionnent.
 
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynDans la salle de Chris BecknerJournée
La sonnerie se met à sonner et Caleb quitte sa place et s’en va.
 
SÉQUENCE – Salle informatiqueCaméra 0113 heures 00 minute 04 secondes ; Salle informatiqueCaméra 0113 heures 01 minutes 11 secondes
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynDans la salle de Chris BecknerJournée
Beckner semble trouver quelque chose sur l’ordinateur de Caleb.
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynDans la salle d’Harold SwiftJournée
Harold voulait quitter la salle pour suivre Caleb mais il s’intéresse à ce que peut bien faire Beckner.
Finch : Beckner vient de forcer le compte de Caleb. Il est en train de copier un fichier intitulé 17-6-21 sur une clé USB. J’ignore ce que le gamin programme, en tout cas, son prof s’y intéresse et pas à des fins académiques. (Il prend ses affaires et s’en va.)
 
SÉQUENCE – Couloir ECaméra 1413 heures 03 minutes 23 secondes ; HallCaméra 813 heures 03 minutes 49 secondes
Finch : Oh, monsieur Phipps.
Caleb Phipps : Oh, écoutez là, je dois aller quelque part.
Finch : Vous avez perdu quelque chose hier, je voulais juste vous le rendre.
Caleb Phipps : Vous devriez vraiment arrêter de ramasser tout ce qui traîne.
Finch : Il se trouve que j’ai fait aussi un peu de code à une époque. C’est une très jolie fréquence, vraiment. Mais il me semble que si vous visez une imprimentation multi-threat, vous devriez plutôt utiliser des variables atomiques. Juste une idée.
Caleb Phipps : (Regardant la feuille de code.) Attendez, mais ça marche.
Finch : Ouais, c’est pour ça que je le dis.
Caleb Phipps : Euh, merci. (Il s’en va et quitte le lycée. Harold le suivant juste après.)
 
SÉQUENCE – ChargementZone 213 heures 04 minutes 42 secondes
EXTÉRIEUR – Près du lycéeJournée
Harold monte dans la voiture de Lionel.
Finch : J’espère que vous avez votre arme de service, lieutenant.
Fusco : Oui et je vous ai pris une mitraillette.
Finch : Très amusant, tâchons de ne pas le perdre, s’il vous plaît.
 
SÉQUENCES – Trottoir WSection 213 heures 59 minutes 40 secondes ; Parking Section 813 heures 59 minutes 57 secondes
EXTÉRIEUR – Dans un quartierJournée
Caleb arrive au lieu de rendez-vous.
Caleb Phipps : Yo, Roman, tu es là ? (Voyant Roman au sol.) Oh, merde. (Il lève les mains quand il voit deux hommes braquant leur arme contre lui.)
Lorenzo : (Il jette un sac plein de drogues au sol.) C’est peut-être ça que tu cherches ? Alors, explique-moi, comment un gosse comme toi a pu faire une connerie pareille, dealer dans un bahut qui est sur mon territoire. (La voiture de Lionel arrive.)
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Lionel FuscoJournée
Fusco : Lui, là c’est Lorenzo, l’ancien boss de Diego et Ronnie. On fait quoi maintenant ? (Harold sort de la voiture.) Oh et merde. (Il sort également de la voiture.)
 
EXTÉRIEUR – Dans un quartierJournée
Lorenzo : On a discuté avec Roman avant qu’il ait son petit accident. C’est là qu’il m’a raconté que tu voulais te faire de la maille pour faire un long voyage. C’est vrai ?
Caleb Phipps : Ouais.
Lorenzo : Alors, tu me rembourses jusqu’au dernier dollar tout ce que tu t’es fait sur mon dos avec mes clients et tu pourras quitter la ville en un seul morceau. Ramène-toi ici demain soir à 20 heures avec mon blé ou bien moi je te retrouverai. (Lionel et Harold se cachent derrière un véhicule pour tenter de suivre la conversation.)
Caleb Phipps : (Se mettant à rire.) Ah ouais, et comment veux-tu que je fasse ? Comment que tu que je trouve autant de fric en une journée ? (Lorenzo a reçu la batte de baseball dans les mains. Caleb met les mains en l’air pour éviter de se faire blesser alors que Lionel prépare son arme.) Hey, hey, on se calme. OK, je braquerai une banque.
Lorenzo : Tu ne te déballonnes pas, toi, ça, ça me plaît. Si tu n’es pas là demain soir, c’est plus que ton genou que je vais démolir. (Ils s’en vont chacun de leur côté, y compris Lionel et Harold.)
 
SÉQUENCE – ToitCaméra 519 heures 31 minutes 22 secondes ; BugCaméra 119 heures 37 minutes 24 secondes
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Lionel FuscoPrès de l’appartement de CalebSoirée
Ils regardent la vidéo de l’appartement de Caleb où ce dernier enlève la bouteille d’alcool alors que sa mère est allongée sur le canapé.
Fusco : C’est vrai qu’il en bave. Mais aller se friter avec un dealer, franchement, ce n’est pas malin pour un petit génie.
Finch : Pourquoi un jeune promis à un assez brillant avenir irait tout risquer pour se faire de l’argent facile ?
Fusco : Pour moi, ce n’est pas pour l’argent. C’est par rapport à son frère. Transcriptions des appels le soir de la mort de Ryan Phipps. (Il donne les papiers à Harold.) Le flic affecté au métro a demandé qu’on envoie des renforts parce que Caleb avait déclaré que deux jeunes avaient commencé à bousculer Ryan et qu’ils l’avaient jeté sur les rails.
Finch : Mais le policier a annulé la demande de renforts et a finalement conclu à un accident. Pourquoi Caleb aurait changé son témoignage ?
Fusco : Il connaissait peut-être les tueurs. Peut-être qu’il a fait ça pour se protéger lui-même.
Finch : Diego et Ronnie.
Fusco : Ça m’étonnerait vu qu’il les balade. Ils ne savent même pas que c’est pour lui qu’ils dealent de la came.
Finch : (Regardant la vidéo de la salle d’informatique au lycée.) Qu’est-ce qui occupe à ce point Beckner ? (Voyant le code s’afficher.) C’est le programme de Caleb.
Chris Beckner : (Au téléphone.) Howard, c’est Chris. C’est toujours OK pour ce soir ? Je crois que tu vas être halluciné par ce que tu vas voir. Parfait, à tout à l’heure.
Finch : Changement de programme.
Fusco : J’ai compris. C’est moi qui vais devoir surveiller Einstein Junior.
Finch : (Sortant de la voiture.) Tenez-moi au courant.
 
SÉQUENCES – Ocean AvenuePoste 22819 heures 59 minutes 49 secondes ; Columbus AvenuePoste 54021 heures 02 minutes 04 secondes
INTÉRIEUR – Dans un restaurantSoirée
Chris Beckner : (Via un micro.) Alors, comment va monsieur l’associé de Société Capital Risques ?
Howard Glazer : (Via un micro.) Associé et adjoint. Je ne suis pas prêt d’avoir le grand bureau d’angle. Il faut que je sois prudent avant de me lancer dans un projet.
Chris Beckner : Ouais, je comprends. Mais quand tu auras vu ce que j’ai…
Howard Glazer : Bon, bien, tu sais quoi, on y va, on regarde ça, hein, que je puisse rentrer retrouver ma femme et mes gosses. (Il met la clé dans son ordinateur et plusieurs fenêtres se mettent à apparaître tout au long de l’écran.) C’était quoi, ça ?
Chris Beckner : Le contenu de la bibliothèque du Congrès.
Howard Glazer : Quoi ? Deux cent trente-cinq téraoctets sur une clé USB ?
Chris Beckner : Internet rame avec le streaming vidéo, (via un micro) il a besoin d’un nouvel algorithme de compression pour continuer à grandir. (Normalement.) Cet algorithme, je l’ai. Ce qu’il me faut, c’est un apport de fonds d’une boîte comme la tienne pour pouvoir décoller.
Howard Glazer : Dis, il y a un truc qui m’étonne. Je me souviens de ce que tu codais du temps de la fac. Au mieux, je dirais que tu étais moyennement doué. Alors je ne comprends pas comment le même Chris Beckner a pu produire un truc aussi hallucinant.
Chris Beckner : Moi, contrairement à nos camarades, je n’ai pas plafonné à la fac.
Howard Glazer : Donc, personne d’autre n’est au courant de ce projet ? Pas de programmeurs, pas de développeurs, aucun collaborateur.
Chris Beckner : Je te le garantis.
Howard Glazer : Ben, il vaudrait mieux parce que ça me contrarierai vraiment que quelqu’un puisse t’empêcher de toucher ce qui, selon moi, pourrait bien être un énorme chèque.
Harold comprend que le projet de Caleb n’est plus protégé.
 
SÉQUENCES – Couloir BCaméra 0216 heures 47 minutes 51 secondes ; Couloir ECaméra 0316 heures 48 minutes 39 secondes
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynDans la classe d’Harold SwiftJournée
Le téléphone d’Harold se met à sonner. Il prend l’appel.
Fusco : (Au téléphone.) J’ai fini par retrouver Murphy, le flic du métro.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel FuscoJournée
Fusco : Celui qui était là le soir de la mort du frère de Caleb. Je lui ai laissé…
 
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynDans la classe d’Harold SwiftJournée
Fusco : (Au téléphone.)…un message pour qu’il passe ici après son service. Et le môme, qu’est-ce qu’il devient ?
Finch : (Regardant son écran d’ordinateur.) Il transfère de grosses sommes d’argent.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel FuscoJournée
Fusco : Ouais, de quoi payer Lorenzo.
 
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynDans la classe d’Harold SwiftJournée
Finch : Non, il a mis en place une sorte de fonds de dépôt sur lequel il était en train de tout virer.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel FuscoJournée
Fusco : Ouais, peut-être bien qu’il compte vraiment faire le voyage dont il a parlé ?
 
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynDans la classe d’Harold SwiftJournée
Finch : (Alors que son téléphone se met à vibrer.) Beckner vient de contacter Caleb. Il veut le voir ce soir à 20 heures.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel FuscoJournée
Fusco : L’heure où le môme est censé retrouver Lorenzo.
 
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynDans la classe d’Harold SwiftJournée
Finch : Sauf à discuter physique quantique, il ne peut pas être à deux endroits en même temps.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel FuscoJournée
Fusco : Sauf s’il a un plan comme je le pense.
 
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynDans la classe d’Harold SwiftJournée
Fusco : (Au téléphone.) Le temps lui ai compté d’un côté comme de l’autre.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel FuscoJournée
Fusco : Quitter la ville est peut-être la meilleure solution. Et nous, on pourra s’occuper de libérer votre copain.
 
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynDans la classe d’Harold SwiftJournée
Finch : Monsieur Reese n’a pas besoin de vous, croyez-moi, à l’heure qu’il est, il est entre de bonnes mains.
 
SÉQUENCES – Vue du cielCaméra C18 heures 57 minutes 45 secondes ; Porte MCaméra 0119 heures 00 minute 19 secondes ; Labo FCaméra 0319 heures 03 minutes 44 secondes ; Couloir DCaméra 0219 heures 19 minutes 45 secondes
Finch : Le compte à rebours s’accélère pour notre ami derrière les barreaux.
Carter : Soyez tranquille, je sais comment m’y prendre.
INTÉRIEUR – Dans un laboratoire du FBISoirée
Joss enlève un câble et en met un autre pour créer une boucle dans la vidéosurveillance. Elle force la porte du laboratoire où se trouvent toutes les analyses ADN. Elle va dans une sorte de frigidaire et échange l’échantillon de John contre celui de l’inconnu et s’en va.)
 
SÉQUENCES – Intersection 408Caméra D19 heures 35 minutes 23 secondes ; QuartierSectionCaméra 1719 heures 36 minutes 41 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Harold voit Caleb entrer chez lui.
Caleb : (Sur la vidéo.) Attends.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Caleb Phipps
Lori Phipps : (Ayant bu.) Oh, je suis désolée, chéri. Demain ça ira mieux, je te promets. (Elle se recouche.)
Caleb Phipps : Ouais. Ouais, maman ne t’inquiète pas, ça ira mieux demain.
 
Dans sa voiture, Harold appelle Lionel.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de FuscoSoirée
Fusco : (Prenant l’appel.) Lieutenant Fusco.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldSoirée
Finch : Je voulais juste vous rappeler que j’ai besoin de vous ce soir. Caleb a deux rendez-vous et je n’ai aucune idée de celui auquel il compte se rendre.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de FuscoSoirée
Fusco : Comptez sur moi.
Murphy : Vous vouliez me voir ?
Fusco : Ouais, asseyez-vous agent Murphy. Je vous disais dans mon message, j’ai une affaire de voyageur qu’on a poussé sous le métro. Je cherchais des cas similaires et je suis tombé sur Ryan Phipps. Vous étiez le premier sur les lieux ?
Murphy : Ouais, exact.
Fusco : Le gosse allait bientôt avoir dix-huit ans. Il entrait avec son frère Caleb. Le môme faisait le crétin, il avait un peu bu. Il a glissé, il a été fauché.
Murphy : Ouais, ouais, ça fait partie des mauvais souvenirs.
Fusco : Parce que c’était un gosse ou parce que vous n’avez pas tout dit ? Je sais que c’est d’autres jeunes qui l’ont poussé.
Murphy : (Après une pause.) Je ne suis pas lieutenant, moi et je ne suis qu’un agent détaché au transport. J’ai vu des tas de trucs depuis que je bosse et j’ai pris des décisions que j’ai pu regretter. Mais non, pas cette fois.
Fusco : Ça viendra peut-être quand le frère tuera quelqu’un.
Murphy : C’est quoi cette histoire ?
Fusco : Vous croyez que c’est en se vengeant qu’il pourra oublier la mort de son frère ?
Murphy : Vous êtes loin du compte, lieutenant.
Fusco : Éclairez-moi alors.
Murphy : Moi aussi j’ai douté du gosse comme vous doutez de moi en ce moment. Je lui ai demandé plusieurs fois le signalement des autres jeunes, ce n’était jamais le même.
Fusco : Il n’y avait pas d’autres jeunes ?
Murphy : Non, juste deux frangins qui avaient un peu bu, qui s’ennuyaient en attendant leur train. Alors, ils décident de se lancer un défi, traverser les voies, vous savez, vas-y combien de fois tu es capable de passer avant que le train n’arrive. Forcément Ryan n’a pas envie de perdre face à son petit frère. Il n’y a qu’un gamin qui a eu le temps de remonter. Je ne sais pas lequel est le plus à plaindre. Alors, je lui ai promis que ça ne figurerai pas dans le rapport, que je le classerai en accident, que ça ne regardait personne en dehors de lui. Peut importe ce qu’il pouvait dire à sa mère, à la police ou à qui que ce soit. Il n’y a rien qui pouvait ramener son frère. C’est comme ça, il y a des trucs qui ne s’effacent pas. (Il s’en va.)
Fusco : (Au téléphone avec Harold.) Je viens de parler à Murphy, la mort du frère était vraiment accidentelle mais je crois que Caleb se crois responsable.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Finch : Le problème, lieutenant, c’est que je viens de le perdre de vue. Il est monté dans un bus que je n’ai pas eu le temps d’attraper.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de FuscoSoirée
Fusco : Vous rigolez ?
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Finch : Est-il nécessaire de vous rappeler que ce n’est pas pour la poursuite à pied que je suis le mieux équipé ? Il n’y a qu’une solution, l’attendre au deux endroits où il a le plus de chances de réapparaître. Je vais aller surveiller Beckner au lycée pendant que vous, vous gardez un œil sur notre dealer en colère.
 
SÉQUENCES – ToitCaméra du pont20 heures 04 minutes 36 secondes ; Porte ESection 1 – 20 heures 41 minutes 32  secondes ; ParkingSection 1220 heures 54 minutes 20 secondes
EXTÉRIEUR – Sur un parkingSoirée
Lorenzo et ses hommes attendent désespérément l’arrivée de Caleb. Lorenzo s’énerve.
Lorenzo : Vous me ramenez tout le monde ici et vous me retrouvez ce gosse.
Fusco : (Téléphonant à Harold depuis sa voiture.) Le môme a fait faux bond à Lorenzo, il veut sa tête.
 
SÉQUENCE – Entrée EstCaméra 0220 heures 54 minutes 34 secondes
Fusco : Retrouvez le gamin, je m’occupe de Lorenzo.
Harold entre dans le lycée pressé.
 
INTÉRIEUR – Dans le lycée à BrooklynDans les couloirsSoirée
Finch : Je ne l’ai pas vu non plus ici. Il est peut-être trop tard. (Harold a un peu de mal à marcher alors qu’il croise Beckner.)
Chris Beckner : Swift, qu’est-ce que vous faites là ?
Finch : Je vous retourne la question.
Chris Beckner : (Tentant de se justifier.) Euh, j’avais oublié des documents.
Finch : Arrêtez, je vous ai vu pirater le compte de Caleb et copier ses fichiers. Vous êtes prêts à descendre aussi bas ? À voler le travail d’un élève et vous faire passer pour son auteur ?
Chris Beckner : Je ne vais pas rester là à me faire accuser de plagiat par un remplaçant. D’ailleurs, pourquoi je voudrais copier le travail d’un élève médiocre.
Finch : Parce que Caleb est tout sauf un élève médiocre. Et ça, vous le savez. Au point de montrer son travail à votre ami.
Chris Beckner : Il y a quelques mois, Caleb est venu me voir pour me parler du projet sur lequel il était. Au début, j’étais sceptique mais, mais ce que j’ai vu était tellement incroyable que j’ai décidé de lui donner un coup de main.
Finch : En l’évinçant de son projet.
Chris Beckner : Non, non, il voulait juste toucher une avance pour pouvoir faire un voyage qu’il avait en tête. Il ne voulait même pas que son nom apparaisse.
Finch : Comment avez-vous accepté une chose pareille ?
Chris Beckner : J’ai refusé. (Montrant un dossier à Harold.) Tenez, vous n’avez qu’à lire. Caleb est le seul cité mais on s’est dit que ce serait mieux si, si c’était moi qui allait vendre le projet. On ramassait des fonds et je révélais après l’identité du vrai génie. Il m’a proposé la moitié des revenus si je mettais le reste sur un fonds de dépôt qu’il a créé pour sa mère. Mais je vais tout lui laisser. Tout l’argent généré par 17-6-21.
Finch : (Répétant.) 17-6-21 ?
Chris Beckner : C’est le nom qu’il a donné au programme. Il a dit que c’était une sorte d’hommage. Croyez-moi, dans environ six mois, Caleb sera le plus riche gamin de 18 ans de tout le pays.
Finch : (Commençant à comprendre.) Non. Je crains que non.
 
SÉQUENCE – MTAPlateforme 238Caméra 0520 heures 56 minutes 25 secondes
Caleb se trouve assis près d’un couloir de métro attendant qu’un train passe.
 
Juillet 2010
Murphy : Ici, agent Murphy, sur accident voyageur métro, 10-80 sur demande renforts.
Policier : Répétez, vous annulez la demande de renforts ?
Murphy : Affirmatif.
 
La frise chronologique passe de 2010 à 2012.
 
2012
SÉQUENCE – MTAPlateforme 238Caméra 2822 heures 32 minutes 13 secondes
INTÉRIEUR – Près d’un couloir de métroSoirée
Caleb est en train de regarder la photo avec lui, Ryan et sa mère. Harold arrive.
Finch : La place est libre ? (Il s’assoit.)
Caleb Phipps : Qu’est-ce que vous faites là, monsieur ?
Finch : Vous êtes brillant, Caleb. Qu’est-ce que je pourrais vous apprendre ? Le problème quand on est téméraire, que l’on prend des risques, c’est que l’on fait beaucoup d’erreurs et qu’on fait aussi beaucoup de mal.
Caleb Phipps : Vous allez me faire un cours sur le bénéfice des erreurs ? Dire que je dois continuer à vivre, tourner la page ? Ouais, ça, c’est vraiment du speech monsieur Swift. Je montrai bien sur mon bureau pour vous applaudir, seulement…
Finch : Non. Vos erreurs tout comme les miennes, font partie de ce que nous sommes. Elles sont là, on ne peut pas tourner la page. Croyez-moi, j’ai fait beaucoup d’erreurs. Mais voilà, parfois nos erreurs nous réservent de bonnes surprises. Ma plus grande erreur, par exemple, (il regarde vers la caméra de vidéosurveillance) fait que je suis là.
 
SÉQUENCE – MTAPlateforme 238Caméra 0522 heures 33 minutes 41 secondes
La Machine regarde son créateur ainsi que Caleb.
INTÉRIEUR – Près d’un couloir de métroSoirée
Finch : Elle m’a amené ici à l’instant où vous risquez certainement d’avoir besoin de l’aide de quelqu’un. Voilà 17 ans, 6 mois et 21 jours que vous vivez, l’âge qu’avait votre frère quand il est mort. L’âge auquel vous avez décidé de mettre fin à votre vie vous aussi. 17-6-21. Peut-être vous et moi pouvons-nous nous comprendre. Entre personnes téméraires.
Caleb Phipps : (Sur le point de pleurer.) Et qu’est-ce que ça changera ? Je fais que du mal autour de moi et ça continuera. Pourquoi ne pas soulager les autres une fois pour toutes ?
Finch : Le propre du monde, c’est qu’il est un tout, il n’y a pas de pièce inutile. C’est comme le nombre Pi, tout ce qui peut exister, se trouve à l’intérieur. Si on hôte une seule partie, plus de cercle. Votre témérité tout comme vos erreurs sont les raisons pour lesquelles quand on vous dit que vous ne pouvez pas changer le monde, vous refusez d’écouter. Le monde se portera mieux si des gens comme vous et moi sont toujours là. Il ira bien mieux qu’avec l’autre solution.
Caleb Phipps : Vous en êtes sûr de ça ?
Finch : Oui et votre mère aussi ira bien mieux si vous êtes là. Si vous pensez que de l’argent vous remplacera, alors c’est qu’une partie de l’équation vous échappe. Fiez-vous à quelqu’un qui a aussi pensé à quitter cette vie, penserait qu’il rendrait service à tout le monde et qui a découvert qu’il se trompait.
Caleb se met à pleurer et Lionel s’approche d’eux. Le métro se met à arriver. Caleb est tenté de sauter vers le métro mais y renonce. Harold met sa main sur son épaule.
 
SÉQUENCE – RiverCaméra 197 heures 53 minutes 35 secondes ; Bâtiment 10Caméra 047 heures 54 minutes 11 secondes
Donnelly : Répétez-moi ça lentement.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la prisonMatinée
Homme : D’après les résultats du labo, aucun des échantillons ADN prélevés sur les quatre hommes ne correspond à celui de la base de données. Ils sont hors de cause, tous les quatre.
Donnelly : Envoyez les ADN à Quantico pour comparaison avec le fichier national, qu’ils voient aussi comment ils ont pu être altérés. Ils y ont touchés. J’ignore comment mais ces salauds y ont eu accès. Exécution. Une chose encore. (L’homme s’arrête.) Amenez Carter.
 
SÉQUENCE – Porte sudCaméra 047 heures 55 minutes 19 secondes ; Entrée EstCaméra 017 heures 55 minutes 26 secondes
EXTÉRIEUR – Près du lycée à BrooklynMatinée
Finch : (Voyant que Caleb perd ses notes.) Vous devriez faire plus attention à votre code.
Caleb Phipps : Merci.
Finch : J’ai grandi durant la Guerre froide. Les réseaux informatiques n’étaient alors qu’un projet pour le département de la Défense. Tout était plus clair en ce temps-là, ARPANET était la nouvelle frontière. Jusqu’à ce qu’un jeune avec un PC bricolé ne vienne changer toute la donne. Ce que je suis en train de vous dire, c’est que les temps ont changé et que les choses pourraient bientôt prendre une drôle de tournure. Alors je vous conseille de garder votre code bien près de vous. (Donnant un papier avec des chiffres décimaux de Pi.) Et aussi de mieux choisir vos amis.
Caleb Phipps : Pi ?
Finch : Ce ne sont que les 3000 premiers chiffres. Mon numéro est là, quelque part. Vous êtes brillant, vous trouverez.
Caleb Phipps : (Voyant Harold partir.) Attendez, euh, le hacker, celui qui a craqué l’ARPANET, comment vous savez que c’était un PC bricolé. J’ai lu des tas de trucs dessus personne n’en parle.
Finch : J’ai dû l’entendre quelque part. (Caleb comprend qu’il a peut-être trouvé la réponse.)
 
SÉQUENCES – Entrée EstCaméra 017 heures 57 minutes 17 secondes ; Building 8Caméra 069 heures 02 minutes 59 secondes
Finch : Lieutenant Carter, est-ce que notre ami a été relâché ?
Carter : C’est pour bientôt, je vais justement le voir.
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandDans une celluleMatinée
Directeur : Votre ADN ne correspond pas à celui du type qu’on recherche, on va pouvoir procéder à votre libération.
John sort de la cellule. La sonnerie de la grille se met à retentir et cette dernière s’ouvre. John s’approche de la sortie lorsque Donnelly arrive.
Donnelly : Arrêtez tout. Ces hommes sont reconnus terroristes potentiels, nous sommes en droit d’appliquer la résolution AUMF. Tant qu’on n’aura pas établi qu’ils ne représentent aucune menace, ils n’iront nulle part. Ramenez-les. (À Joss.) Justement, je voulais vous voir.
Carter : Qu’est-ce que ça veut dire ? Je croyais qu’ils étaient tous innocentés.
Donnelly : L’ADN, les empreintes, tout ça c’est trop propre. Je me suis fait avoir trop de fois en voulant coincer ce type. Désormais, je ne fais confiance qu’à une seule personne : vous. Vous le poursuivez depuis le départ, on peut le coincer mais c’est notre dernière balle, lieutenant. S’il sort d’ici, jamais on ne le reverra. Je sais que vous avez conduit des interrogatoires en Irak. C’est l’heure de faire appel à votre savoir-faire. Je veux que vous interrogiez ces hommes. Trouvez qui ils sont et ce qu’ils savent. (Pointant l’index vers John.) Commencez par lui.
Alors qu’ils ramènent John en cellule, Joss comprend que la partie n’est pas encore terminée et que le plus dur reste à faire.

_________________
"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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