SÉQUENCES – Cour 2 – Caméra 3 – 13 heures 27 minutes 06 secondes ; Madison Avenue – Poste 230 – 13 heures 31 minutes 10 secondes
John et Carl s’éloigne l’un de l’autre alors qu’un garde reste près de John.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Fusco : (Courant avec Kurková.) Venez, il y a un poste de police à deux pas d’ici.
Karolina Kurková : Non, pas la police.
Fusco : D’accord, c’est quoi l’histoire, pourquoi ils veulent vous tuer ? Là, là, là, ici vite. (Son téléphone se met à sonner.) Content de vous avoir, j’ai besoin d’un coup de main.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : À vrai dire, moi aussi, j’ai besoin de votre aide, lieutenant. Je vous envoie une photo…
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Finch : (Au téléphone.) …de l’homme qui est incarcéré avec notre ami.
Karolina Kurková : (Voyant les hommes arriver.) Fusco, les Arméniens.
Finch : (Au téléphone.) Et je me demandais si vous pouvez utiliser…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch :…les moyens de la police pour identifier ce monsieur.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Fusco : (Recevant la photo de Hersh sur son portable.) Lui, c’est facile. C’est le type qui fouinait partout quand Corwin a été…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Fusco : (Au téléphone.)…tuée.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Finch : (Au téléphone.) D’accord, merci lieutenant.
Fusco : Et vous me filez un coup de main…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Fusco : (Au téléphone.) Pour les Arméniens. (Harold coupe la communication.
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers Island – Dans une salle d’interrogatoire – Journée
Carter : (Via un micro.) Vous avez des ennemis ?
Reese : (Via un micro.) Et bien je ne suis pas sûr que votre collègue derrière le miroir m’aime beaucoup.
Donnelly : (Via un micro.) Insistez sur les détails, (derrière son ordinateur) trouvez les questions qui le dérangent. (Il désactive son oreillette.)
Carter : (Via un micro.) Pourquoi vous avez quitté l’armée ?
Reese : Le temps était venu.
Carter : Oui mais on a vu beaucoup d’anciens soldats qui pensaient comme vous réintégrer l’armée après le 11 septembre. Mais pas vous.
Reese : Il arrive un moment où vous restez soldat, vous ne pouvez plus devenir autre chose. Alors, j’ai arrêté, j’ai repris mes études à Washington pour mon MBA.
Carter : Et vous avez travaillé où après vos études ?
Reese : Voyons voir, il y a eu Pacific Capital, (via un micro) Cambridge Securities, BPC. (Donnelly rentre les données de John et trouve les résultats correspondants.)
Carter : (Via un micro.) Vous avez beaucoup bougé.
Reese : (Via un micro.) Je crois que j’étais un peu à la dérive. (Via l’ordinateur.) Je changeais tout le temps de ville, de boulot. (De retour dans la salle d’interrogatoire.) J’ai quasiment touché le fond à un moment donné. Et un jour, un type a donné un sens à ma vie. Un type super.
Carter : Qui était-ce ?
Reese : Mon employeur actuel, Howard French.
Donnelly : (Derrière la vitre.) Faites-le parler, je lance une recherche sur ce Howard French.
Finch : (Via l’oreillette.) Soyez sans crainte, lieutenant. (Elle semble surprise d’entendre Harold.)
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Howard French s’en sortira très bien. Ah oui, j’ai piraté le lien entre l’ordinateur de Donnelly et votre oreillette mais je vous rassure…
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers Island – Dans une salle d’interrogatoire – Journée
Finch : (Via l’oreillette.) Vous êtes la seule à pouvoir m’entendre.
Carter : Racontez-moi comment vous avez rencontré ce monsieur.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Balou se lève et semble content d’entendre la voix de John.
Reese : (Via l’ordinateur.) Il a trouvé mon CV sur Internet et il m’a appelé pour qu’on se voit. (Balou fait des petits bruits de contentement.) C’est là qu’il m’a dit qui il était et ce qu’il faisait.
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers Island – Dans une salle d’interrogatoire – Journée
Reese : (Via un micro.) Il m’a demandé si ça m’intéressait. (Donnelly fait une recherche sur Howard French et trouve un article ainsi qu’une photo de John et Howard.) Vous pouvez appeler Howard et l’interroger sur moi. Je suis sûr qu’il se demande où je suis maintenant.
Donnelly : (Parlant via l’oreillette.) Sortez de là, Carter, un des autres suspects et prêt à parler.
Carter : Excusez-moi. (Elle s’en va.)
SÉQUENCE – Salle d’interrogatoire 1 – Caméra 03 – 14 heures 11 minutes 11 secondes
Charles MacAvoy : Très bien, je sais ce qu’il se passe ici.
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers Island – Dans une salle d’interrogatoire – Journée
Charles MacAvoy : On m’a fait poireauter deux heures, si vous n’avez pas le temps avec moi c’est que vous écoutez quelqu’un d’autre. Alors, merde. Je ne laisserai personne me balancer. Je ne m’appelle pas Devin Clark, je suis Charles MacAvoy, accordez-moi l’immunité et je vous direz tout ce que vous voudrez.
Carter : Pour ça, il faut d’abord que je sache ce que vous avez fait. Alors, commencez par me dire ce que vous faisiez dans cette banque. (Voyant Donnelly entrer dans pièce.) Donnelly.
Donnelly : (Montrant le dossier à Macavoy.) Vous êtes déjà allé à New Rochelle MacAvoy ?
Charles MacAvoy : Non.
Donnelly : Êtes-vous ou avez-vous été un employé d’Ansible, de World Strath ou d’une autre agence privé de renseignements ?
Carter : (Amenant Donnelly vers la porte pour s’éloigner de MacAvoy.) Donnelly, une seconde. Vous abattez toutes nos cartes.
Donnelly : Stratégie du choc, lieutenant. Il faut qu’on soit sûr que c’est notre homme avant d’envisager un accord. (Se tournant vers Charles.) Êtes-vous l’individu que la police appelle « l’homme au costume » ?
Charles MacAvoy : Mais enfin, de quoi est-ce que vous me parlez là ?
Donnelly : Un de ceux avec qui on vous arrêtez est un agent secret très entraîné travaillant pour une société privée. Maintenant vous me dites qui est cet individu et on conclu un accord.
(Donnelly serre la main de MacAvoy mais c’est à ce moment-là que l’alarme anti-incendie se met à retentir.) C’est quoi cette alarme ?
Gardien : Alerte incendie. Allez, tout le monde dehors. (Il prend MacAvoy et le sort.)
Donnelly : Non, on est en plein interrogatoire.
Finch : (Via l’oreillette.) Désolé pour l’interruption, lieutenant…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Mais j’ai pensé que c’était le bon moment pour tester le fonctionnement de mon accès à…
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers Island – Dans les couloirs – Journée
Finch : (Via l’oreillette.)…l’alarme incendie. Il faudrait que vous glissiez le téléphone dans la poche de MacAvoy. Là, tout de suite.
Descendant les escaliers et sortant, elle glisse discrètement le téléphone dans la poche de pantalon.
EXTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers Island – Dans la cour – Journée
Le téléphone de Joss se met à sonner. MacAvoy ne comprend pas mais répond à l’appel, alors que parmi les détenus, une bagarre est en cours.
Finch : (Au téléphone.) Votre nom est Charles Bennett MacAvoy, votre femme et vos deux petites filles…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : …vivent dans une magnifique demeure dans les environs de Houston au Texas. (Les résultats s’affichent sur l’ordinateur.) Vous n’avez aucune difficulté à rembourser votre emprunt de 4 200 dollars par mois…
EXTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers Island – Dans la cour – Journée
Finch : (Au téléphone.)…étant donné que vous avez plus de 6 millions…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch :…sur un compte aux Îles Caïmans. (Vidant le compte de MacAvoy.) Enfin, plus maintenant car je viens de vider entièrement ce compte.
EXTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers Island – Dans la cour – Journée
Finch : (Au téléphone.) Cet argent venait de vos activités illégales de mercenaires.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Des crimes que vous ne vous apprêtiez certainement pas à révéler à l’agent Donnelly.
EXTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers Island – Dans la cour – Journée
Finch : (Au téléphone ; pendant que MacAvoy commence à être de plus en plus anxieux.) Maintenant, la question est celle-ci…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch :…Avec qui vous préférez être aidé : le FBI ou moi ?
EXTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers Island – Dans la cour – Journée
Alors que Macavoy ne sait plus quoi faire, les détenus commencent à entrer maintenant que l’alarme a été arrêtée.
SÉQUENCE – Bloc de cellules E – Caméra 07 – 14 heures 17 minutes 42 secondes
Hersh devient une menace car il a carré à bords rouges autour de lui.
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers Island – Dans les cellules – Journée
Hersh profite que la porte soit ouverte pour s’en prendre à l’un des suspects.
Brian Kelly : Tu es qui, toi ? (Hersh l’étrangle en lui prenant par le cou.)
SÉQUENCE – Bloc de cellules E – Caméra 02 – 14 heures 18 minutes 04 secondes
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers Island – Dans une salle d’interrogatoire – Journée
Donnelly : (Montrant un document.) Immunité totale. (Montrant la photo de Kelly et de John.) Vous me dites ce que je veux savoir et vous l’avez.
SÉQUENCE – Salle d’interrogatoire 1 – Caméra 03 – 14 heures 19 minutes 07 secondes
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers Island – Dans une salle d’interrogatoire – Journée
Après quelques hésitations, il choisit Kelly.
Charles MacAvoy : C’est ce type-là.
Un agent du FBI entre dans la pièce et s’adresse à Donnelly discrètement en montrant un portable. Donnelly prend la feuille et le met à la poubelle.
Charles MacAvoy : Eh, mais qu’est-ce qu’il se passe là ?
Donnelly : On vous a contacté, n’est-ce pas ? (Voyant le regard de MacAvoy, il comprend que c’est le cas et quitte la pièce laissant la porte ouverte. Carter fait du poing sur la table et s’en va.)
Carter : Qu’est-ce qu’il y a ?
Donnelly : (Montrant la photo de Kelly mort.) Il semble que Brian Kelly se soit pendu dans sa cellule. Entre ça, le coup de la fausse alerte incendie et le fait que MacAvoy a les mains moites alors qu’elles étaient sèches il y a vingt minutes, je n’ai plus confiance en personne. Depuis le début, quelqu’un intervient en secret sur l’enquête. Alors, si MacAvoy dit que c’est Holt, ça veut dire que c’est Warren.
Alors que John apparaît sur l’écran d’ordinateur, Joss comprend que l’étau se resserre.
La frise chronologique passe de 2012 à 2009.
La Machine passe de New York à Paris.
2009
INTÉRIEUR – Dans une chambre – Soirée
Klara brûle une photo des deux amoureux qu’ils ont tués un peu plus tôt. John nettoie toutes les traces de leur passage. Le téléphone de Klara se met à biper, recevant un message.
Klara Stanton : J’ai reçu des infos sur notre prochaine mission. Tu peux prendre quelques jours de congés. On va devoir attendre un peu. Avril à Paris ? Ça te dirait ?
Reese : Ça me va. (Il est plaqué contre un mur par Klara.)
Klara Stanton : (Le menaçant avec son arme.) Il est temps que tu te décides. (Il semble souffrir.) Tu veux être qui exactement ? Le Boy Scout ou le tueur parce que j’en ai marre de travailler avec les deux. Personne ne t’a forcé, c’est toi qui a choisi cette vie, ne l’oublie pas. Mais si tu ne t’y retrouve pas, si tu préfères être un type bien, faire un boulot normal, il suffit de le demander.
Reese : (C’est lui désormais qui plaque Klara contre un mur.) J’adore ce boulot. (Ils se mettent à s’embrasser.)
SÉQUENCE – Cellule – Caméra active – 21 heures 12 minutes 29 secondes
La frise chronologique passe de 2009 à 2012.
2012
SÉQUENCE – Bâtiment 2 – Caméra 03 – 14 heures 31 minutes 36 secondes
Donnelly : Allez, Carter, entrez là-dedans avec Warren et brisez-le.
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers Island – Dans une salle d’interrogatoire – Journée
Carter : (Via un micro.) Vous ne m’aviez pas dit pourquoi vous avez quitté l’armée.
Reese : Vous ne m’avez toujours pas dit si vous aviez tué quelqu’un.
Donnelly : (Via l’oreillette.) Restez sur l’offensive, Carter, ne le laissez pas diriger l’interrogatoire.
Finch : (Via l’oreillette.) Et surtout, lieutenant, pas trop vite s’il vous plaît.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Je peux créer des preuves pour presque tous les détails que John fournit mais ça prend du temps.
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers Island – Dans une salle d’interrogatoire – Journée
Carter : C’était quand votre dernier séjour à l’étranger ?
Reese : J’étais au Mexique pour affaires en mai. (Via un micro.) Du 3 au 5. (Pendant qu’Harold fabrique les preuves pour John, Donnelly trouve les informations sur son ordinateur.)
Carter : (Via un micro.) Vous avez été marié ?
Reese : Non.
Carter : Vécu avec quelqu’un peut-être ?
Reese : Pourquoi vous êtes intéressé ? (Carter se met à sourire.)
Donnelly : (Derrière la vitre.) Je veux le nom d’une petite amie, de quelqu’un avec qui il a une liaison.
Finch : Attendez un peu, lieutenant.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : C’est un peu plus compliqué de créer une personne toute entière, ça risque de prendre un moment.
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers Island – Dans une salle d’interrogatoire – Journée
Reese : Excusez-moi, à combien de questions je vais devoir encore répondre ?
Carter : Vous savez quoi, je vais répondre à une de celles que vous m’avez posée. Est-ce que j’ai déjà tué quelqu’un ? Oui. La première fois c’était la pire. Un raid en pleine nuit en Irak. On fait voler une porte, j’ai à peine dix-quinze minutes pour interroger un homme soupçonné de terrorisme avant que les insurgés se pointent. Mais cette nuit-là, quelqu’un oublie de contrôler une des chambres. Et tout à coup, je vois un homme avec une arme alors je lève la mienne et je tire. Encore aujourd’hui, je ne sais pas si c’était un terroriste ou juste un gars qui était là au mauvais moment.
Finch : (Via l’oreillette.) Je suis prêt, c’est quand vous voulez.
Carter : Vous avez déjà été amoureux ?
Reese : Une fois. Alison West. (Pendant ce temps à la bibliothèque, Harold ajoute le nom d’Alison West et valide le profil.) D’ailleurs, ça répond à votre autre question. (Donnelly fait des recherches et trouve les informations sur West.)
Carter : (Via un micro.) Laquelle ?
Reese : Pourquoi j’ai quitté l’armée ? Au moment des attentats du 11 septembre, j’étais avec Alison dans un hôtel près des chutes du Niagara. Je venais de démissionner de l’armée. On était assis tous les deux sur le lit à regarder les Tours s’effondrer. Et j’ai su qu’il fallait que j’y retourne. J’ai regardé Alison, elle ne disait rien, elle essayait d’être forte, je ne sais pas. J’ai peut-être eu peur.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Reese : (Via l’ordinateur ; Harold regardant l’interrogatoire.) Mais quand je l’ai regardé, j’ai vu toute cette autre vie, une vie que je n’aurai pas si je retournais dans l’armée.
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers Island – Dans une salle d’interrogatoire – Journée
Reese : Alors je suis resté.
Carter : Que s’est-il passé ?
Reese : J’ai été un idiot. Je l’ai laissée partir. Je l’ai regretté sur le champ mais c’était trop tard. C’est fou à quel point les choix qu’on fait influent sur ce qu’on devient. On prend tel ou tel chemin, on entend une explosion dans une banque, on essaye d’aider et tout à coup… Après toutes ces années, je me demande encore si je m’étais réengagé quand les Tours sont tombées, qui serai-je aujourd’hui ?
SÉQUENCE – Salle d’interrogatoire 4 – Caméra 01 – 14 heures 35 minutes 04 secondes ; Vue de la mer – Caméra 4 – Pier 14 – 15 heures 25 minutes 28 secondes ; Surveillance – Caméra 5 – 16 heures 33 minutes 32 secondes
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers Island – Dans une salle d’interrogatoire – Journée
Carter : (Sortant de la salle d’interrogatoire.) Ça fait des heures qu’on est là dedans. Est-ce qu’on a quoi que ce soit qui prouve que Warren n’est pas celui qu’il dit être ?
Donnelly : (En levant.) Il y a un dernier test qu’on peut faire. (Joss se met à souffler.)
EXTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers Island – Dans la cour – Journée
John est sorti pour la promenade, Byron l’a vu ainsi que Hersh.
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers Island – Dans une salle de contrôle – Journée
Carter : Alors, ce test, il consiste en quoi au juste ?
Donnelly : Un de mes hommes a vu les Aryens chercher des noises à Warren dans la cour. Si on laisse le champ libre à la nature, on verra peut-être l’homme au costume dévoiler ses talents pour le combat.
Directeur : Vous êtes fou, on va avoir une émeute.
Donnelly : (Donnant le talkie-walkie.) Faites sortir les gardiens de la cour. Maintenant s’il vous plaît.
EXTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers Island – Dans la cour – Journée
John a vu l’homme qui est avec Elias et lui fait signe de ne rien faire. Byron s’en prend à lui mais il ne se défend pas. Il est tenu par un autre homme mais il ne fait toujours rien.7
Homme : C’est bon, allez vas-y, plus fort.
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers Island – Dans une salle de contrôle – Journée
Donnelly : (Regardant les images sur la vidéo.) Allez Warren, défends-toi. (Joss semble de plus en plus inquiète en voyant les images.)
EXTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers Island – Dans la cour – Journée
Byron continue de frapper John qui est désormais au sol mais Hersh commence à venir vers eux. Étant sur le point de tuer John, il en est empêché par Carl, en sifflant, arrête les frais.
Carl Elias : Je crois que ça suffit. (Lui et Hersh se regardent mais ce dernier a compris qui était l’homme en costume. Tous les détenus se dispersent.)
Garde : Allez, debout, on s’en va.
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers Island – Dans une salle de contrôle – Journée
Carter : (Voyant le comportement de Donnelly.) Qu’est-ce qui vous a transformé à ce point ? Vous étiez un bon policier. Depuis le début de cette histoire, vous n’avez pas cessé de faire des entorses au règlement et ça, c’est pire que tout Donnelly. Vous avez dépassé les bornes. Tout ce que vous avez à faire, (elle enlève son oreillette.) c’est de regarder. (Elle le donne à Donnelly.)
Donnelly : Je suis persuadé que notre pays est sous la redoutable menace d’un ennemi invisible et je compte bien faire tout ce qui est en mon pouvoir pour… (Joss s’en va.)
Carter : (Hors cadre ; à des agents.) Amenez-moi de nouveau Vincent Holt.
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers Island – Dans une salle d’interrogatoire – Journée
Carter : (Montrant un dossier.) Vous ne vous appelez pas Holt et vous n’êtes pas avocat. Vous êtes un mercenaire, un ancien des Forces spéciales, la Delta s’en doute. C’est du moins ce que vos copains Kelly et MacAvoy nous ont dit. Ils ont été plutôt malins, ils ont eu un accord. Oui, mais comme vous refusez d’être honnête avec moi, vous risquez de prendre très cher.
Wayne Packer : Packer, Wayne, je veux voir un avocat.
Carter : Je ne vous crois pas. Vous avez une preuve que c’est votre vrai nom ?
Wayne Packer : Je vous dis que je veux voir un avocat.
Carter : Pas tant que je pense que vous êtes une menace pour la sécurité nationale. Répondez soldat, quelle est votre mission ici ? Kelly m’a dit que c’était vous qui avez mis les explosifs à la banque.
Wayne Packer : Ce n’était pas nous.
Carter : Hmm. Mais vous admettez que vous étiez avec eux, donc je vous tiens pour complicité. Votre seul espoir, c’est de dénoncer votre patron, alors pour qui vous travaillez ?
Wayne Packer : Je ne suis pas un traître.
Carter : Une réponse qui sous-entend qu’il y a bien un patron à dénoncer.
Wayne Packer : Allez-vous faire foutre.
Carter : Ça implique, meurtre commandité, crime organisé et tout le reste. (S’énervant de plus en plus.) Alors, vous allez me dire qui est votre patron ou je déclare que vous êtes l’homme au costume. (Penchée sur le bureau, elle se fait agresser par Packer qui la prend par la gorge. Des gardes viennent pour l’enlever mais il tente de se défendre et il est plaqué sur le bureau. Elle sort de la pièce et voit Donnelly.) C’est votre homme, Donnelly.
SÉQUENCE – Salle d’interrogatoire 3 – Caméra 02 – 17 heures 55 minutes 31 secondes
Holt est une menace imminente car il a un carré à bords rouges.
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers Island – Dans une salle d’interrogatoire – Journée
Agent : Vous avez le droit de garder le silence, tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous. Vous avez le droit à un avocat.
SÉQUENCES – Processing 5 – Caméra 3 – 22 heures 32 minutes 12 secondes
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers Island – Dans une salle – Soirée
John vient chercher ses affaires et est sur le point de quitter la prison de Rikers.
Garde : Faites-le sortir. Ouvrez la grille. (Un buzz se fait entendre.)
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Harold est prêt à se rendre dans la prison avec une arme.
Finch : Je suis fin prêt, lieutenant. Je vous ai envoyé les détails de mon plan pour l’évasion de John. Alors tout ce que vous avez à faire…
Carter : (Via le téléphone.) Ce ne sera pas nécessaire, Finch.
EXTÉRIEUR – Près de la prison – Près d’un téléphone public – Soirée
Carter : La situation est sous contrôle.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Carter : (Au téléphone.) À ce sujet, vous me devez un téléphone.
John se trouve dans un couloir prêt à partir.
SÉQUENCES – Vue du ciel – Caméra B – 23 heures 16 minutes 02 secondes ; Toit – Caméra 5 – 23 heures 53 minutes 21 secondes ; Passerelle 2 – Caméra D – 00 heure 05 minutes 33 secondes
EXTÉRIEUR – Sur une passerelle - Soirée
John rejoint Joss sur une passerelle.
Reese : Vous cherchez quelqu’un ?
Carter : Personne en particulier.
Reese : Fusco ne tenez pas à célébrer ma libération ?
Carter : Finch lui a trouvé une occupation.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Lionel et Karolina sont sous le feu des tirs des Arméniens. Ils se sont cachés derrière une voiture alors qu’elle est criblée de balles. Mais ils continuent de tirer en leur direction.
Fusco : Un seul de nous deux va pouvoir s’en sortir. Dès que je commence à tirer, courez et ne vous retournez pas.
Karolina Kurková : Non, Lionel, il faut sauver ta vie.
Fusco : Allez, il va falloir foncer. (Il se met à crier en se mettant à tirer dans leur direction.)
EXTÉRIEUR – Sur une passerelle - Soirée
Reese : Je tenais à vous remercier. Je n’aurais pas pu traverser ça sans une amie à qui parler.
Carter : Alors, il y avait du vrai dans tout ça ?
Donnelly : (Préparant son arme, il fait peur à John, pointant son arme vers eux.) Oh, sincèrement j’en doute. Félicitations, Carter, vous avez eu l’homme au costume.
SÉQUENCE – Passerelle 2 – Caméra D – 00 heure 07 minutes 11 secondes
Donnelly : Posez vos armes.
EXTÉRIEUR – Sur une passerelle - Soirée
Donnelly : (Pointant toujours l’arme vers eux.) Mains en l’air.
Carter : C’est fini, John. (Elle dépose son arme au sol et John met les mains en l’air.)
Donnelly : Vous avez vos menottes ? Passez-les aux poignets de votre ami. (Voyant Joss mettre les menottes aux mains de John.) Vous voyez, je vous avez dit qu’on l’aurait. (Prenant ses menottes et les montrant.) Mais j’ai bien peur que ce soit votre dernière prise. (Passant les menottes.) Je vous faisais confiance. Vous avez tout gâché en plus d’une carrière prometteuse.
Reese : (Se faisant fouiller par Donnelly.) Je suis navré. Tout est de ma faute.
Donnelly : Non, John, détrompez-vous. Ce n’est pas vous qui avait fait une erreur, c’est elle. Maintenant, je vais enfin pouvoir découvrir qui vous êtes exactement.
SÉQUENCE – Passerelle – Caméra D – 00 heure 08 minutes 14 secondes
Donnelly emmène Joss et John vers un endroit inconnu.
La frise chronologique passe de 2012 à 2010.
2010
SÉQUENCE – Quelque chose en arabe – 23 heures 14 minutes 55 secondes
Alicia Corwin : Nous pensons qu’un membre du Pentagone a vendu…
INTÉRIEUR – Dans un site secret de la CIA – Titouan – Maroc – Soirée
Alicia Corwin : …à une entreprise chinoise un ordinateur portable contenant des codes sources du virus. Nous devons récupérer l’ordinateur.
Klara Stanton : Où est-ce qu’on doit aller ?
Mark Snow : À Ordos. Une cité industrielle au milieu de la Chine. (Voyant Corwin et Stanton partir.) Reese, une fois le paquet sécurisé, (il se retourne) vous remercierez l’agent Stanton.
Klara Stanton : (Voyant le regard de John.) Tu as de nouveau ce drôle de regard. Tout va bien ?
Reese : Très bien, oui.
Klara Stanton : Quelque soit le souci, chasse-le. Je ne veux pas de cet homme-là. Je veux le tueur.
SÉQUENCE – Safehouse 5 – 23 heures 20 minutes 12 secondes
La Machine va de Titouan à Ordos.
John est prêt à tirer sur Klara qui est en train de mettre les bâtons fluorescents. Mais il ne le fait pas et baisse son arme.
Reese : Écoute, Klara, il y a quelque chose qu’il faut… (Il se prend une balle dans l’abdomen par Klara.)
Klara Stanton : Désolée, John, rien de personnel. (Le voyant se mettre à rigoler.) Qu’est-ce qu’il te fait rire ?
Reese : J’ai reçu le même ordre que toi. (Alors qu’il quitte le bâtiment, le missile fait feu sur le bâtiment et explose. Il croit Klara morte.)
La frise chronologique passe de 2010 à 2012.
2012
SÉQUENCE – WeatherCam – TG289 – 00 heure 27 minutes 37 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Nuit
Karolina et Lionel sont dehors et commencent à s’embrasser.
Karolina Kurková : Merci Lionel. Merci pour tout. (Le quittant alors qu’il est sous le charme.) Tu m’appelles.
Le téléphone de Lionel se met à sonner.
Fusco : Quoi ?
EXTÉRIEUR – Dans une autre rue – Nuit
Finch : Nous avons une urgence. Je vous envoie les dernières coordonnées de Carter. On se retrouve là-bas.
Un téléphone public se met à sonner, Harold l’ignore puis un deuxième. Balou fait un petit bruit. Les téléphones n’arrêtent pas de sonner. Une caméra de vidéosurveillance scrute la scène et la Machine insiste pour qu’il réponde.
SÉQUENCE – Côté trottoir – Caméra A – 00 heure 29 minutes 16 secondes
EXTÉRIEUR – Dans une autre rue – Nuit
Harold se décide enfin à prendre le combiné.
La Machine : Apocryphes. Charlie. Tango. Toward. Mike. Whiskey.
SÉQUENCES – Couloir de vélo – Poste 184 – 00 heure 31 minutes 21 secondes ; Couloir de vélo – Poste 188 – 00 heure 31 minutes 38 secondes
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Nicholas Donnelly – Nuit
Carter : Où nous emmenez-vous ?
Donnelly : Dans un lieu sûr. Ensuite, je contacterai un ami à la justice pour savoir ce que je dois faire de vous.
La voiture continue de rouler.
Carter : Vous faites cavalier seul ? Vous n’avez pas de renforts ?
Donnelly : Non, Carter. Je n’ai plus confiance en personne. Quand l’homme au cost… Je veux dire quand John nous a échappés la première fois, j’ai compris qu’il y avait une taupe, un complice dans nos rangs. Quand ses empreintes ont disparu et que les relevés ADN ont été changés, j’ai commencé à douter de vous. Je reconnais que vous avez joué très finement jusqu’à l’épisode de la cour. C’est là que je l’ai vu, dans vos yeux. Une profonde inquiétude. Comment il vous a soudoyé ? (Regardant dans le rétroviseur.) Quel a été votre prix ?
Carter : Il n’y a rien eu de tout ça. J’ai aidé un ami, c’est tout.
Donnelly : (Se mettant à ricaner.) Oh, ils se sont bien moqués de vous. Vous avez travaillé gratuitement pour une agence illégale.
Carter : (S’énervant.) Vous en comprenez pas, Donnelly, c’est un homme bien, nous aidons beaucoup de gens.
Donnelly : Oh, Seigneur, c’est ce qu’il vous a fait croire ? Ouvrez les yeux, Carter, votre ami n’est ni plus ni moins qu’un tueur parfaitement entraîné. On ne fait pas ce genre de travail par hasard. Il a choisi cette vie. Il a choisi de devenir le monstre qu’il est. Et vous aussi vous avez fait votre choix.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Nuit
Harold prend les trois livres correspondant au numéro qu’il a reçu et il fait une recherche avec le numéro de sécurité sociale.
Finch : Oh non. (Il s’aperçoit que le nouveau numéro n’est autre que l’agent Donnelly.)
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Nicholas Donnelly – Nuit
Le téléphone de Donnelly se met à sonner.
Finch : (Au téléphone.) Agent Donnelly.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Nuit
Finch : Arrêtez-vous tout de suite.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Nicholas Donnelly – Nuit
Donnelly : Qui êtes vous ?
Finch : (Au téléphone.) Je suis l’associé de l’homme assis à l’arrière. Je viens d’apprendre que vous courez un grand danger et croyez-moi mon information est sûre.
La voiture se fait percuter par un camion et voltige dans les airs jusqu’à atterrir sur d’autres voitures, sur le toit. John, Joss et Nicholas tentent de se remettre mais une femme arrive vers eux. Elle tire deux balles dans la tête de Donnelly. John regarde qui c’est et se rend compte que c’est son ancienne coéquipière Klara Stanton. Elle lui met une seringue contenant certainement du sédatif dans le cou.
Klara Stanton : Salut, chéri. Je t’ai manqué. (Il s’évanouit.)