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 Script VF - 2X12 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb

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carine79
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carine79

Série préférée : Lucifer

Script VF - 2X12 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Empty
MessageSujet: Script VF - 2X12 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 2X12 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeJeu 23 Juil - 16:12

Finch : On vous surveille. Le gouvernement possède un dispositif secret : une Machine, qui vous espionne jour et nuit, sans relâche. Je l’avais conçue pour prévenir des actes de terrorisme mais la Machine voit tout, tous les crimes impliquant des citoyens ordinaires. Le gouvernement juge ces crimes non pertinents, mais pas nous. Traqués par les autorités, nous travaillons dans l’ombre, jamais vous ne nous trouverez. Mais victime ou criminel, si votre numéro apparaît, nous vous trouverons.
 
Des images de caméra de vidéosurveillance apparaissent, montrant le fil des événements concernant l’arrestation de l’homme en costume donc John. La Machine le considère comme un atout compromis. D’autres images montrent la tentative de libération de John par Joss et Harold.
Donnely : L’homme au costume, vous voulez toujours l’arrêter ?
Carter : Oui.
Finch : John ?
Reese : Trop tard, Harold. (Il casse son téléphone.)
Chef du SWAT : Chef, on a un problème. L’homme au costume, on en a quatre comme lui.
Donnelly : Embarquez-les tous. On a les traces ADN relevées à New Rochelle, le sang trouvé dans la voiture calcinée et grâce à vous des empreintes digitales. Cette fois on le tient.
Finch : Je ne veux pas que vous preniez le moindre risque pour faire…
Carter : Tenez, je les ai aussi supprimés du serveur. Maintenant, il y a l’échantillon d’ADN. (Avec les images de John et les trois autres rentrer dans la prison pour reprendre le chemin de leur cellule.) Qu’est-ce qu’il se passe ? Je croyais que les preuves avaient blanchi ces gars.
Donnelly : Tout est trop propre, je ne peux plus faire confiance qu’à une seule personne : vous. Je sais que vous étiez experte en interrogatoire en Irak. Je veux que vous mettiez vos compétences militaires à notre service. (L’image met John en avant.) Commencez par lui.
 
SÉQUENCE – Périmètre de RikersCaméra 1210 heures 02 minuts 00 seconde
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandSalle d’interrogatoireMatinée
Donnelly regarde John sur un écran d’ordinateur pendant qu’il est interrogé par Joss.
Carter : (Via un micro.) Vous êtes en détention en tant que combattant illégal, conformément aux dispositions prévues par l’AUMF, le NDAA et le Patriot Act. La durée de votre détention est indéfinie et vous ne pouvez avoir recours à un avocat que lorsque votre véritable identité sera établie. (Donnelly s’approche de la vitre, voyant Joss et John.) Et nous aurons la preuve que vous n’êtes pas une menace pour la sécurité nationale. (Dans la salle d’interrogatoire.) Alors, si vous tenez à sortir un jour d’ici, vous feriez bien de répondre aux questions.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Harold ouvre la grille et Balou court vers lui pensant qu’il s’agit de John. Harold téléphone à Lionel.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel Fusco - Matinée
Fusco : C’est toi Superman ?
Finch : (Au téléphone.) J’ai bien peur que non, lieutenant.
Fusco : Qu’est-ce qu’il se passe, bon sang ? Carter devrait être rentrée de Rikers…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Fusco : (Au téléphone.)…à l’heure qu’il est, personne ne répond à mes coups de fil.
Finch : Oui, on est tous très occupé en ce moment. (Balou semble triste de ne pas voir son maître.) Il n’y a que moi, Balou.
Fusco : (Au téléphone.) Vous êtes débordé…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel Fusco - Matinée
Fusco : Moi, je m’ennuie. Il y a bien quelque chose que je peux faire, non.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Fusco : (Au téléphone ; pendant qu’Harold a les plans de la prison sous le bras.) On va faire évader John ou quoi ?
Finch : Dis comme ça, ça paraît être une mauvaise idée. (Mettant le plan sur la vitre.) Pour l’instant, j’ai besoin de vous pour tout autre chose. Je vous envoie…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel Fusco - Matinée
Finch : (Au téléphone.)…le nom et l’adresse d’une jeune femme à Brooklyn.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Elle est sur le point de se retrouver dans une très mauvaise situation.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel Fusco - Matinée
Fusco : Si je comprends bien, John est sur le gril et vous me chargez d’une mission débile sur… (Il voit des images d’un jeune mannequin qui s’appelle Karolina Kurková.) OK, bien reçu.
 
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandSalle d’interrogatoireMatinée
Devin Clark : (Via un micro.) Je m’appelle Devin Clark, je dirige une petite entreprise. J’étais dans cette banque pour faire un emprunt pour ma société. J’ai entendu un grand boom et ce qui semblait être des coups de feu. J’ai tout de suite pensé que la banque se faisait braquer, (dans la salle d’interrogatoire) j’ai couru vers la sortie et tout à coup, je me suis retrouvé menotter.
Carter : Tout ça n’explique pas votre présence au sous-sol de la banque.
Vincent Holt : Je faisais mon travail, j’inspectais le bâtiment. Je fais partie d’un groupe immobilier, on a l’intention d’investir dans cet immeuble.
Carter : D’accord, monsieur… Comment vous vous appelez déjà ?
Vincent Holt : Holt, Vincent Holt. Je suis avocat. (Via un micro.) Et en dépit de toute la stratégie constitutionnelle derrière laquelle vous pensez nous protéger, (de retour dans la salle d’interrogatoire) quand on aura fini, mes avocats se feront un malin plaisir de vous enfoncer toute cette histoire à travers la gorge.
Carter : (En parlant à John.) On vous observe, vous savez. Maintenant plus le temps passe, plus vous paraissez coupable. Alors… commençons par votre nom.
Reese : (Via un écran d’ordinateur.) John Warren, comme c’est écrit sur mon permis.
Carter : (Via un micro.) D’accord, monsieur Warren. Vous voulez bien me dire ce que vous faisiez à la banque lundi matin ?
Reese : (Pendant que Donnelly regarde sur Internet le nom de John Warren sur les dossiers du FBI.) J’avais des clients à voir, je suis conseiller en investissement. (De retour dans la salle d’interrogatoire.) J’ai entendu l’explosion, j’ai vu une épaisse fumée qui venait de l’escalier. Je suis un ancien militaire alors je suis descendu pour voir si je pouvais aider. J’ai entendu des coups de feu et puis tout à coup votre brigade d’intervention m’a plaqué au sol et on m’a menotté avant que j’ai pu m’expliquer. (Il montre ses menottes avant de baisser ses mains.) Depuis, on me traite comme si j’étais une sorte de terroriste. Je ne sais pas ce qu’on me reproche, je ne sais pas qui vous croyez que je suis mais j’ai vraiment besoin de retourner à ma vie. Et si je ne peux vraiment pas avoir un avocat, alors vous êtes mon seul espoir. S’il vous plaît, je veux juste rentrer chez moi.
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau du conseiller spécialWashingtonMatinée
La secrétaire donne un dossier au conseiller spécial. C’est un document concernant l’arrestation et l’enquête sur l’homme en costume. Il date du 16 novembre 2012.
Conseiller spécial : (Lisant ce qu’il y a sur la feuille.) L’homme au costume. (Il tire le tiroir où se trouvent les papiers concernant la mort d’Alicia Corwin. Il prend le portable et passe un appel.)
 
EXTÉRIEUR – Dans la rue – ­New YorkMatinée
Conseiller spécial : (Au téléphone.) Vous en êtes où au sujet de l’agent clandestin ?
Hersh : Je poursuis.
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau du conseiller spécialWashingtonMatinée
Conseiller spécial : Il y a un nouveau joueur dans la partie, je veux en finir avec ça. Trouvez cet électron libre et arrangez-vous pour qu’il disparaisse.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rue – ­New YorkMatinée
Hersh : Je m’en occupe mais il n’est pas facile à trouver.
Conseiller spécial : Pas selon le FBI.
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau du conseiller spécialWashingtonMatinée
Conseiller spécial : Ils pensent que c’est un des quatre suspects qu’ils détiennent à Rikers.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rue – ­New YorkMatinée
Hersh : Dans ce cas, j’éliminerai les quatre.
Pendant que des policiers discutent avec une jeune femme, Hersh se met au milieu de la foule, prend son arme et se met à tirer en l’air. Les gens sur la terrasse prennent peur et s’en vont.
Policier 1 : Police, lâche ton arme. (Hersh obtempère.)
Policier 2 : Garde les mains en l’air. (Le policier menotte Hersh.)
 
INTÉRIEUR – Dans la prison de RikersMatinée
Directeur : Vous aviez dit quelques heures, ça fait des jours. Si vous continuez à faire des entorses au règlement…
Donnelly : (Il regarde les infos sur les quatre suspects.) Je ne fais aucune entorse au règlement, en revanche, depuis que je suis ici, j’ai relevé pas moins de quinze infractions grave à la réglementation concernant le traitement des prisonniers, alors avant de me menacer, vous feriez bien de vous en préoccuper. (Carter arrive dans la pièce.)
Carter : Écoutez, il faut leur enlever les menottes.
Donnelly : Carter, un de ses hommes est un assassin hyper entraîné.
Carter : Il faut qu’ils aient confiance en moi.
Donnelly : Bon, on a quatre histoires, et quatre identités qui paraissent toutes véridiques.
Carter : Donc, soit l’un d’eux nous ment soit ils sont tous les quatre innocents.
Donnelly : Si j’ai raison, l’homme qu’on recherche est soutenu par une puissante agence privée du renseignement avec des ressources comparables à celles de la CIA. Ces gens seraient capables de créer une couverture infaillible pour un de leurs agents. Je ne vais pas laisser l’homme au costume m’échapper sous prétexte que ces papiers concordent. (Montrant les photos des quatre suspects.) Maintenant, Clark, Watts et Holt ne vivent pas dans l’État de New York. Je vais vérifier leurs adresses et leurs professions. En revanche, monsieur Warren prétend travailler ici même, à Wall Street. Si on allait s’assurer que cette adresse n’est pas juste un bureau vide. Venez.
Carter : D’accord. (Dans les couloirs de la prison, Joss envoie un message à Harold qui est : « On a un problème, on va au bureau de John Warren. ». Son téléphone se met à vibrer et reçoit un autre message : « Et bien allez-y lieutenant. ».
 
SÉQUENCE – NAD AvenuePoste 23110 heures 58 minutes 13 secondes
Ils descendent de leurs véhicules et se rendent dans le bureau de John.
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau de John WarrenMatinée
Sur le bureau, il y a un hippocampe en décoration ainsi qu’une photo de John, des diplômes ainsi qu’un autre cadre.
Donnelly : Il travaille ici depuis longtemps ?
Megan : Ça fait au moins deux ans. Je suis dans son service depuis septembre dernier. Dites-moi, qu’est-ce qu’il se passe au juste ?
Donnelly : C’était quand la dernière fois que vous l’avez vu ?
Megan : Ça fait des jours qu’il ne vient pas et qu’il n’appelle pas. Je me fais un sang d’encre. Vous savez où il est ?
Donnelly : Vérifiez son identité et celle de tout le monde. Clonez le disque dur, photographiez tout et relevez les empreintes.
Agent : Oui, monsieur. (Les agents s’activent à respecter les ordres de Donnelly.)
Joss s’éloigne du bureau pour appeler Harold.
Finch : (Au téléphone.) Beau bureau, n’est-ce pas ?
Carter : Quand vous couvrez quelqu’un vous le bordez de tous les côtés.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : (Scrutant le plan de la prison.) John Warren est la meilleure couverture de notre ami. On ne l’utilise qu’en cas extrême. Il n’a pas d’identité plus élaborée et plus complète que celle-ci. Elle présente d’ailleurs des similitudes avec le…
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau de John WarrenMatinée
Finch : (Au téléphone.)…véritable passé de John. Toutefois, John Warren…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch :…reste une illusion, c’est l’empreinte forcément incomplète d’un homme qui n’existe pas. Si on commet la moindre erreur ou si Donnelly repère la moindre faille,…
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau de John WarrenMatinée
Finch : (Au téléphone.)…notre travail et notre avenir seront sérieusement compromis.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : John n’est pas le seul à être en danger, lieutenant, vous aussi vous l’êtes.
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau de John WarrenMatinée
Carter : Vous avez l’air de motiver vos troupes, Finch.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Carter : (Au téléphone.) Écoutez, les trois autres suspects croient toujours qu’ils sont en détention pour les meurtres qu’ils allaient commettre.
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau de John WarrenMatinée
Carter : Mais dès qu’ils auront compris que Donnelly en a en fait après John, ils n’hésiteront pas à l’accabler. Je crois qu’il faut que l’un deux porte le chapeau.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Content que qu’on soit sur la même longueur d’onde. (Sur l’écran d’ordinateur se trouve les visages des trois autres hommes et il tente de trouver une correspondance pour leurs identités respectives.) Je cherche à identifier nos trois mercenaires. Si on peut…
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau de John WarrenMatinée
Finch : (Au téléphone.)…donner à Donnelly un nom et un passé militaire pour ne serait-ce qu’un seul d’entre eux…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : On pourrait faire libérer John. (Pendant que sur l’ordinateur s’affichent les plans de la prison.) Au cas où ça ne suffirait pas, je prépare un plan d’évasion.
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau de John WarrenMatinée
Carter : Ouais, et bien en tout cas, faites vite et…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Carter : (Au téléphone.)…demandez à Fusco de vous aider.
Il appelle Lionel.
Fusco : (Au téléphone ; semblant être occupé.) Mais attendez, non…
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueMatinée
Lionel reçoit du produit dans les yeux et c’est Karolina Kurková qui le fait, ne comprenant pas qu’il est là pour l’aider. Elle lui parle en russe en jetant le sac sur le dos de Lionel.
Fusco : Ah, je suis de la police…
Karolina Kurková : …et ça aussi pour ta bande de potes. Pourquoi tu me suis partout.
Fusco : (Ne pouvant toujours s’expliquer avec les coups de sac.) Non, mais bon sang, arrêtez.
Karolina Kurková : Tu fais partie du gang des Arméniens, c’est ça ?
Fusco : Mais qu’est-ce qu’il vous prend ? Je suis flic, je veux vous aider.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Fusco : (Via le micro sur l’ordinateur.) Nom d’un chien, ma vue. (Harold interrompt la conversation.)
Finch : Fusco est occupé Carter, mieux vaut ne pas compter sur lui.
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau de John WarrenMatinée
Donnelly : Carter.
Carter : (Elle se retourne en raccrochant.) Alors, qu’est-ce que vous en dites ?
Donnelly : Tout ça me paraît bien réel. Mais peut-être que c’est juste une organisation bien rodée. Quoi qu’il en soit, à partir de maintenant, je veux que vous portiez ceci. (Il lui donne une oreillette.) Une oreillette sans fil connectée à mon ordinateur. Je pourrais vous souffler des questions et des infos pendant les interrogatoires. On fera un bon travail d’équipe. À nous deux, on va passer la vie de ces hommes au peigne fin.
 
La frise chronologique passe de 2012 à 2007.
La Machine passe de New York à Prague en République Tchèque.
 
SÉQUENCE – IdojarasCaméra 2220 heures 33 minutes 09 secondes ; Chambre 414Caméra C20 heures 39 minutes 16 secondes
2007
Dawson : Je les ai pris directement sur les serveurs de Wright-Patterson
 
INTÉRIEUR – Dans une chambre d’hôtelPragueSoirée
Dawson : (Montrant des plans d’un missile sur un ordinateur.) Tout ce qu’il vous faut, c’est une usine et vous aurez vos propres drones de combat dans moins de six mois. (Les Chinois montrent une mallette pleine d’argent. John et Klara entrent dans la chambre en rigolant.)
Klara Stanton : Oh mon Dieu…
Reese : Désolé, le réceptionniste a dû nous donner la mauvaise clé. (Les Chinois s’avancent mais se font tirer dessus par John.)
Klara Stanton : (Visant son arme vers Dawson.) Vous connaissez le prix de la trahison ? (Elle lui tire dessus et s’écroule au sol. Elle se met à sourire.) Leur expression sur leurs visages, j’aurai dû prendre mon appareil photo.
Reese : (Semblant chercher quelque chose.) Est-ce qu’on peut en finir et partir ?
Klara Stanton : Écoute, John, si on doit faire équipe ensemble, il va falloir être plus rigolo. (Elle tient la mallette contenant l’argent et l’ordinateur portable.)
Reese : C’est mon premier triple homicide. Je ne savais pas que j’étais censé faire des blagues.
Klara Stanton : Ces gens sont nos ennemis. Ce sont des combattants. Et oui, nous sommes des tueurs, c’est notre métier. Et si tu veux bien faire ton travail, il faut que tu commences par l’aimer.
 
SÉQUENCE – IdojarasCaméra 2220 heures 41 minutes 51 secondes
 
La frise chronologique passe de 2007 à 2012.
 
2012
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandDans une salle d’interrogatoireJournée
Carter : (Via un écran d’ordinateur.) Vous avez déjà tué quelqu’un ?
Reese : (Via un écran d’ordinateur.) Et vous ?
Carter : (Dans la salle d’interrogatoire.) J’ai peur que ce petit jeu ne vous aide pas beaucoup, monsieur Warren. Répondez plutôt aux questions.
Donnelly : (Via un micro.) C’est bien Carter. (Derrière son ordinateur.) Gardez-le sur la défensive. (Il déclenche la connexion.)
Carter : Alors, dites-moi tout. Avez-vous déjà tué quelqu’un ?
Reese : Oui. À l’Armée en 95. J’étais en Bosnie avec l’IFOR, pour maintenir la paix. On était en patrouille près de Kladanj. Au milieu de la nuit, j’ai quitté la route pour couper à travers bois. Et je suis tombé sur un milicien serbe qui transportait un sac de mines. Son AK était pointé sur moi. Il s’est enrayé. C’est grâce à ça que je suis encore là. J’ai profité de sa surprise pour lui sauter dessus. On s’est battu à terre à mains nues. Je lui ai brisé les cervicales. Et je n’aime pas vraiment de parler de ça.
Donnelly : (Via un micro.) Insistez. (Derrière son ordinateur.) Le sujet le rend nerveux.
Carter : Vous êtes resté combien de temps dans l’armée ?
Reese : De 95 à 2001. J’ai été sergent dans les chenilles d’acier. J’ai quitté l’armée juste avant le 11 septembre.
Carter : Presque sept ans en tout, c’est long.
Reese : Mon père a fait toute sa carrière dans l’armée.
Carter : C’est quoi son prénom ?
Donnelly : (Derrière l’ordinateur, il enclenche le micro.) Laissez tomber son père, parlez lui du Serbe, (via un micro) il est vulnérable là-dessus.
Carter : Alors, vous avez été élevé dans ce milieu.
Reese : En quelque sorte, les parents de ma mère avaient une ferme à Sumner dans l’État de Washington. (Pendant que Donnelly regarde sur Internet toutes les informations que lui donne John ; via un micro.) J’y allais avec elle quand mon père était en mission. Il a quitté l’armée quand j’avais onze ans. Après ça, il s’est occupé de la ferme. (De retour dans la salle d’interrogatoire.) Et vous, où avez-vous servi ? Vous n’avez pas tiqué sur les chenilles d’acier.
Carter : (Sous les yeux de Donnelly, impatient.) Adjudant. (De retour dans la salle d’interrogatoire.) 4ème d’infanterie. Nombreuses missions en Irak et en Afghanistan.
Reese : Laissez-moi deviner. Quatre-vingt-dix-sept Echo. Vous étiez interrogatrice.
Carter : (Donnelly ne semble pas comprendre la tournure de l’interrogatoire ; via un micro.) Je plaide coupable. (Donnelly frappe plusieurs fois sur la vitre.) Excusez-moi. (Elle sort de la pièce pour le rejoindre.)
Donnelly : L’oreillette ne fonctionne pas ?
Carter : J’établis un rapport humain. C’est comme ça qu’on obtient ce qu’on veut. Vous préféreriez que je le torture ?
Donnelly : Non, bien sûr que non. De toute façon, tout ce qu’il dit concorde.
Carter : Dites, en creusant aussi loin, vous ne croyez pas qu’on se fatigue pour rien ?
Donnelly : Non, pour attraper cet homme, je creuserai jusqu’en Chine. Il faut être tout aussi sévère avec les autres mais on doit faire vite. Des forces très puissantes ont déjà saboté cette enquête. Il faut qu’on sache qui est qui avant qu’il bloque toutes les failles.
 
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandDans une pièceJournée
Hersh est en train d’être fouillé par les agents pénitenciers.
Agent : Tournez vous. (Hersh est désormais déshabillé.) Levez les bras, ouvrez la bouche, tirez la langue. (Il obtempère.)
 
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandDans une salle d’interrogatoireJournée
Carter : Vous n’avez jamais servi dans l’armée ?
Vincent Holt : Non.
Donnelly : (Derrière la vitre.) Où est-il allé au collège ?
Carter : Où êtes-vous allé au collège ?
Vincent Holt : À Pullman dans l’Illinois. Collège Robert Goddard.
Carter : Rappelez-moi votre nom ?
Devin Clark : Devin Clark.
Carter : La ville où vous êtes né ?
Devin Clark : Akron.
Carter : Vous travaillez pour qui ?
Devin Clark : (Via l’écran d’ordinateur.) Je ne sais pas de quoi vous voulez parler.
 
INTÉRIEUR – Dans les couloirs de la prison de Rikers IslandJournée
Hersh traverse les couloirs en compagnie d’autres détenus pour entrer dans une cellule.
 
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandDans une salle d’interrogatoireJournée
Carter : Votre adresse ?
Reese : 713, 66ème est, appartement 5B
Carter : Votre deuxième prénom ?
Reese : Benjamin.
Donnelly : (Derrière la vitre.) Sa date de naissance ? Sa ville natale ? Son numéro de sécu ?
Watts : C’est le 11-27-74.
Vincent Holt : Sarasota, Floride.
Devin Clark : 4-9-8-0-0.
Reese : 3-1-4-5.
Carter : Quel était votre MOS ?
Watts : Je vous l’ai déjà dit, je n’ai jamais été militaire.
Carter : Alors, comment pouvez-vous savoir ce qu’est un MOS ? Maintenant quel est votre vrai nom ?
Donnelly : (Arrivant dans la pièce.) Brian Kelly, ex-Navy SEAL, vous pouvez lui dire ses droits.
Agent : Levez-vous. Vous avez le droit de garder le silence. Tout ce que vous direz pourra être utilisé contre vous.
Carter : Alors c’est lui, c’est notre homme ?
Donnelly : Malheureusement non, pendant que l’homme au costume commettait un meurtre à New Rochelle, monsieur Kelly était en Irak. Maintenant qu’on l’a identifié, l’exception pour sécurité de la Nation ne s’applique plus. (Enlevant la photo de Kelly.) Alors, un de moins. Il en reste trois.
Directeur : (Arrivant dans la pièce.) Il est treize heures, c’est l’heure de l’exercice.
 
SÉQUENCE – Cour 2Caméra 713 heures 22 minutes 15 secondes
Les détenus sont par groupes dans la cour en train de faire de l’exercice.
EXTÉRIEUR – Dans la cour de la prisonJournée
Hersh surveille tous les détenus pour trouver l’homme au costume. John entre dans la cour et Hersh l’aperçoit.
Byron : Tiens, tiens, tiens. Regardez qui voilà. C’est l’espèce d’enfoiré qui a volé mon chien.
Reese : Soyons honnête, il voulait te quitter.
Byron : Ouais, c’est aussi à cause de toi que je suis en cabane. (Il veut frapper John mais un homme l’en empêche.)
Ragazzo : Il y a un problème ici ?
Byron : Non, en tout cas, ça peut attendre.
Ragazzo : Il y a quelqu’un qui veut te voir. (Tous les deux s’approchent d’une table où des détenus commencent à partir et où s’est assis Carl Elias.)
Carl Elias : Salut, John.
 
La frise chronologique passe de 2012 à 2009.
La Machine passe de New-York à Paris.
 
2009
SÉQUENCE – Trafic sur les ChampsCaméra 14422 heures 16 minutes 42 secondes
INTÉRIEUR – Dans un bar - Soirée
Klara Stanton : (Parlant en français.) Deux coupes s’il vous plaît. (Ils reçoivent deux coupes.)
Serveur : (En français.) Voilà.
Reese : (Voyant un couple d’amoureux.) Qu’est-ce qu’ils ont fait ?
Klara Stanton : Quelle importance, les ordres sont les ordres.
Reese : Je ne suis pas sûr que c’est bien la cible, c’est tout. Ils ont l’air tellement amoureux.
Klara Stanton : Peut-être qu’ils le sont. (Ils boivent leur coupe de champagne.) Ou peut-être qu’ils sont meilleurs que toi au jeu de la couverture amoureuse. Embrasser une fille de temps en temps ça ne te ferait pas de mal. (Voyant qu’il n’y a plus personne autour des amoureux.) Enfin seuls. Au boulot, c’est l’heure. (Ils posent leur coupe de champagne. Klara prend son arme et tire sur la caméra de vidéosurveillance.)
 
SÉQUENCE – Trafic sur les ChampsCaméra 14422 heures 15 minutes 20 secondes
Des tirs se font entendre ce qui suppose qu’ils ont tué le couple d’amoureux.
 
La frise chronologique passe de 2009 à 2012.
2012
SÉQUENCES – Cour 2Caméra 413 heures 23 minutes 49 secondes ; Cour 2Caméra 713 heures 24 minutes 01 secondes
Carl Elias : Alors, John, ton passé a fini par te rattraper.
EXTÉRIEUR – Dans la cour de la prison de Rikers IslandJournée
Carl Elias : (Il est avec John dans un coin hors champ des caméras.) Malgré les circonstances, ça fait plaisir de te revoir. Détends-toi, viens ici. C’est un angle mort, les caméras ne nous voient pas. On ne va pas laisser Donnelly espionner nos retrouvailles, pas vrai ? Je suis au courant de leur chasse à l’homme au costume. C’est dommage qu’ils n’aient pas trouvé un meilleur nom que celui-là.
Reese : Tu vas me dénoncé, Elias ?
Carl Elias : Contre qui je joue aux échecs si je perds Harold. Je t’en ai beaucoup voulu assez longtemps mais tout bien réfléchi, John, la vérité, c’est que tu resteras toujours l’homme qui m’a sauvé la vie. Je veux que tu me considères comme un ami et quand mes amis ont des ennuis, tu me connais, il faut que je les aide.
Reese : Pour commencer, ne me protège pas. Donnelly a cru un moment que je travaillais pour toi.
Carl Elias : Ah eh bien, ce n’est pas faute de te l’avoir proposé.
Reese : (Regardant vers Hersh.) Tu vois ce type, là bas ?
Carl Elias : Oui, tu veux qu’on le tue ?
Reese : Je ne crois pas que ce serait aussi facile. Je sens qu’il est un peu comme moi. Tu veux m’aider ? Envoie une photo de lui à Harold. S’il y a un nouveau joueur dans la partie, je veux savoir à qui j’ai à faire.
Carl Elias : Enfin on travaille ensemble. C’est très exaltant John.

_________________
"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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MessageSujet: Re: Script VF - 2X12 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 2X12 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeJeu 23 Juil - 16:13

SÉQUENCES – Cour 2Caméra 313 heures 27 minutes 06 secondes ; Madison AvenuePoste 23013 heures 31 minutes 10 secondes
John et Carl s’éloigne l’un de l’autre alors qu’un garde reste près de John.
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Fusco : (Courant avec Kurková.) Venez, il y a un poste de police à deux pas d’ici.
Karolina Kurková : Non, pas la police.
Fusco : D’accord, c’est quoi l’histoire, pourquoi ils veulent vous tuer ? Là, là, là, ici vite. (Son téléphone se met à sonner.) Content de vous avoir, j’ai besoin d’un coup de main.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : À vrai dire, moi aussi, j’ai besoin de votre aide, lieutenant. Je vous envoie une photo…
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Finch : (Au téléphone.) …de l’homme qui est incarcéré avec notre ami.
Karolina Kurková : (Voyant les hommes arriver.) Fusco, les Arméniens.
Finch : (Au téléphone.) Et je me demandais si vous pouvez utiliser…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch :…les moyens de la police pour identifier ce monsieur.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Fusco : (Recevant la photo de Hersh sur son portable.) Lui, c’est facile. C’est le type qui fouinait partout quand Corwin a été…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Fusco : (Au téléphone.)…tuée.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Finch : (Au téléphone.) D’accord, merci lieutenant.
Fusco : Et vous me filez un coup de main…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Fusco : (Au téléphone.) Pour les Arméniens. (Harold coupe la communication.
 
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandDans une salle d’interrogatoireJournée
Carter : (Via un micro.) Vous avez des ennemis ?
Reese : (Via un micro.) Et bien je ne suis pas sûr que votre collègue derrière le miroir m’aime beaucoup.
Donnelly : (Via un micro.) Insistez sur les détails, (derrière son ordinateur) trouvez les questions qui le dérangent. (Il désactive son oreillette.)
Carter : (Via un micro.) Pourquoi vous avez quitté l’armée ?
Reese : Le temps était venu.
Carter : Oui mais on a vu beaucoup d’anciens soldats qui pensaient comme vous réintégrer l’armée après le 11 septembre. Mais pas vous.
Reese : Il arrive un moment où vous restez soldat, vous ne pouvez plus devenir autre chose. Alors, j’ai arrêté, j’ai repris mes études à Washington pour mon MBA.
Carter : Et vous avez travaillé où après vos études ?
Reese : Voyons voir, il y a eu Pacific Capital, (via un micro) Cambridge Securities, BPC. (Donnelly rentre les données de John et trouve les résultats correspondants.)
Carter : (Via un micro.) Vous avez beaucoup bougé.
Reese : (Via un micro.) Je crois que j’étais un peu à la dérive. (Via l’ordinateur.) Je changeais tout le temps de ville, de boulot. (De retour dans la salle d’interrogatoire.) J’ai quasiment touché le fond à un moment donné. Et un jour, un type a donné un sens à ma vie. Un type super.
Carter : Qui était-ce ?
Reese : Mon employeur actuel, Howard French.
Donnelly : (Derrière la vitre.) Faites-le parler, je lance une recherche sur ce Howard French.
Finch : (Via l’oreillette.) Soyez sans crainte, lieutenant. (Elle semble surprise d’entendre Harold.)
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Howard French s’en sortira très bien. Ah oui, j’ai piraté le lien entre l’ordinateur de Donnelly et votre oreillette mais je vous rassure…
 
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandDans une salle d’interrogatoireJournée
Finch : (Via l’oreillette.) Vous êtes la seule à pouvoir m’entendre.
Carter : Racontez-moi comment vous avez rencontré ce monsieur.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Balou se lève et semble content d’entendre la voix de John.
Reese : (Via l’ordinateur.) Il a trouvé mon CV sur Internet et il m’a appelé pour qu’on se voit. (Balou fait des petits bruits de contentement.) C’est là qu’il m’a dit qui il était et ce qu’il faisait.
 
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandDans une salle d’interrogatoireJournée
Reese : (Via un micro.) Il m’a demandé si ça m’intéressait. (Donnelly fait une recherche sur Howard French et trouve un article ainsi qu’une photo de John et Howard.) Vous pouvez appeler Howard et l’interroger sur moi. Je suis sûr qu’il se demande où je suis maintenant.
Donnelly : (Parlant via l’oreillette.) Sortez de là, Carter, un des autres suspects et prêt à parler.
Carter : Excusez-moi. (Elle s’en va.)
 
SÉQUENCE – Salle d’interrogatoire 1Caméra 0314 heures 11 minutes 11 secondes
Charles MacAvoy : Très bien, je sais ce qu’il se passe ici.
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandDans une salle d’interrogatoireJournée
Charles MacAvoy : On m’a fait poireauter deux heures, si vous n’avez pas le temps avec moi c’est que vous écoutez quelqu’un d’autre. Alors, merde. Je ne laisserai personne me balancer. Je ne m’appelle pas Devin Clark, je suis Charles MacAvoy, accordez-moi l’immunité et je vous direz tout ce que vous voudrez.
Carter : Pour ça, il faut d’abord que je sache ce que vous avez fait. Alors, commencez par me dire ce que vous faisiez dans cette banque. (Voyant Donnelly entrer dans pièce.) Donnelly.
Donnelly : (Montrant le dossier à Macavoy.) Vous êtes déjà allé à New Rochelle MacAvoy ?
Charles MacAvoy : Non.
Donnelly : Êtes-vous ou avez-vous été un employé d’Ansible, de World Strath ou d’une autre agence privé de renseignements ?
Carter : (Amenant Donnelly vers la porte pour s’éloigner de MacAvoy.) Donnelly, une seconde. Vous abattez toutes nos cartes.
Donnelly : Stratégie du choc, lieutenant. Il faut qu’on soit sûr que c’est notre homme avant d’envisager un accord. (Se tournant vers Charles.) Êtes-vous l’individu que la police appelle « l’homme au costume » ?
Charles MacAvoy : Mais enfin, de quoi est-ce que vous me parlez là ?
Donnelly : Un de ceux avec qui on vous arrêtez est un agent secret très entraîné travaillant pour une société privée. Maintenant vous me dites qui est cet individu et on conclu un accord.
(Donnelly serre la main de MacAvoy mais c’est à ce moment-là que l’alarme anti-incendie se met à retentir.) C’est quoi cette alarme ?
Gardien : Alerte incendie. Allez, tout le monde dehors. (Il prend MacAvoy et le sort.)
Donnelly : Non, on est en plein interrogatoire.
Finch : (Via l’oreillette.) Désolé pour l’interruption, lieutenant…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Mais j’ai pensé que c’était le bon moment pour tester le fonctionnement de mon accès à…
 
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandDans les couloirsJournée
Finch : (Via l’oreillette.)…l’alarme incendie. Il faudrait que vous glissiez le téléphone dans la poche de MacAvoy. Là, tout de suite.
Descendant les escaliers et sortant, elle glisse discrètement le téléphone dans la poche de pantalon.
 
EXTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandDans la courJournée
Le téléphone de Joss se met à sonner. MacAvoy ne comprend pas mais répond à l’appel, alors que parmi les détenus, une bagarre est en cours.
Finch : (Au téléphone.) Votre nom est Charles Bennett MacAvoy, votre femme et vos deux petites filles…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : …vivent dans une magnifique demeure dans les environs de Houston au Texas. (Les résultats s’affichent sur l’ordinateur.) Vous n’avez aucune difficulté à rembourser votre emprunt de 4 200 dollars par mois…
 
EXTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandDans la courJournée
Finch : (Au téléphone.)…étant donné que vous avez plus de 6 millions…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch :…sur un compte aux Îles Caïmans. (Vidant le compte de MacAvoy.) Enfin, plus maintenant car je viens de vider entièrement ce compte.
 
EXTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandDans la courJournée
Finch : (Au téléphone.) Cet argent venait de vos activités illégales de mercenaires.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Des crimes que vous ne vous apprêtiez certainement pas à révéler à l’agent Donnelly.
 
EXTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandDans la courJournée
Finch : (Au téléphone ; pendant que MacAvoy commence à être de plus en plus anxieux.) Maintenant, la question est celle-ci…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch :…Avec qui vous préférez être aidé : le FBI ou moi ?
 
EXTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandDans la courJournée
Alors que Macavoy ne sait plus quoi faire, les détenus commencent à entrer maintenant que l’alarme a été arrêtée.
 
SÉQUENCE – Bloc de cellules ECaméra 0714 heures 17 minutes 42 secondes
Hersh devient une menace car il a carré à bords rouges autour de lui.
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandDans les cellulesJournée
Hersh profite que la porte soit ouverte pour s’en prendre à l’un des suspects.
Brian Kelly : Tu es qui, toi ? (Hersh l’étrangle en lui prenant par le cou.)
 
SÉQUENCE – Bloc de cellules ECaméra 0214 heures 18 minutes 04 secondes
 
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandDans une salle d’interrogatoireJournée
Donnelly : (Montrant un document.) Immunité totale. (Montrant la photo de Kelly et de John.) Vous me dites ce que je veux savoir et vous l’avez.
 
SÉQUENCE – Salle d’interrogatoire 1Caméra 0314 heures 19 minutes 07 secondes
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandDans une salle d’interrogatoireJournée
Après quelques hésitations, il choisit Kelly.
Charles MacAvoy : C’est ce type-là.
Un agent du FBI entre dans la pièce et s’adresse à Donnelly discrètement en montrant un portable. Donnelly prend la feuille et le met à la poubelle.
Charles MacAvoy : Eh, mais qu’est-ce qu’il se passe là ?
Donnelly : On vous a contacté, n’est-ce pas ? (Voyant le regard de MacAvoy, il comprend que c’est le cas et quitte la pièce laissant la porte ouverte. Carter fait du poing sur la table et s’en va.)
Carter : Qu’est-ce qu’il y a ?
Donnelly : (Montrant la photo de Kelly mort.) Il semble que Brian Kelly se soit pendu dans sa cellule. Entre ça, le coup de la fausse alerte incendie et le fait que MacAvoy a les mains moites alors qu’elles étaient sèches il y a vingt minutes, je n’ai plus confiance en personne. Depuis le début, quelqu’un intervient en secret sur l’enquête. Alors, si MacAvoy dit que c’est Holt, ça veut dire que c’est Warren.
Alors que John apparaît sur l’écran d’ordinateur, Joss comprend que l’étau se resserre.
 
La frise chronologique passe de 2012 à 2009.
La Machine passe de New York à Paris.
2009
INTÉRIEUR – Dans une chambreSoirée
Klara brûle une photo des deux amoureux qu’ils ont tués un peu plus tôt. John nettoie toutes les traces de leur passage. Le téléphone de Klara se met à biper, recevant un message.
Klara Stanton : J’ai reçu des infos sur notre prochaine mission. Tu peux prendre quelques jours de congés. On va devoir attendre un peu. Avril à Paris ? Ça te dirait ?
Reese : Ça me va. (Il est plaqué contre un mur par Klara.)
Klara Stanton : (Le menaçant avec son arme.) Il est temps que tu te décides. (Il semble souffrir.) Tu veux être qui exactement ? Le Boy Scout ou le tueur parce que j’en ai marre de travailler avec les deux. Personne ne t’a forcé, c’est toi qui a choisi cette vie, ne l’oublie pas. Mais si tu ne t’y retrouve pas, si tu préfères être un type bien, faire un boulot normal, il suffit de le demander.
Reese : (C’est lui désormais qui plaque Klara contre un mur.) J’adore ce boulot. (Ils se mettent à s’embrasser.)
SÉQUENCE – CelluleCaméra active21 heures 12 minutes 29 secondes
 
La frise chronologique passe de 2009 à 2012.
 
2012
SÉQUENCE – Bâtiment 2Caméra 0314 heures 31 minutes 36 secondes
Donnelly : Allez, Carter, entrez là-dedans avec Warren et brisez-le.
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandDans une salle d’interrogatoireJournée
Carter : (Via un micro.) Vous ne m’aviez pas dit pourquoi vous avez quitté l’armée.
Reese : Vous ne m’avez toujours pas dit si vous aviez tué quelqu’un.
Donnelly : (Via l’oreillette.) Restez sur l’offensive, Carter, ne le laissez pas diriger l’interrogatoire.
Finch : (Via l’oreillette.) Et surtout, lieutenant, pas trop vite s’il vous plaît.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Je peux créer des preuves pour presque tous les détails que John fournit mais ça prend du temps.
 
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandDans une salle d’interrogatoireJournée
Carter : C’était quand votre dernier séjour à l’étranger ?
Reese : J’étais au Mexique pour affaires en mai. (Via un micro.) Du 3 au 5. (Pendant qu’Harold fabrique les preuves pour John, Donnelly trouve les informations sur son ordinateur.)
Carter : (Via un micro.) Vous avez été marié ?
Reese : Non.
Carter : Vécu avec quelqu’un peut-être ?
Reese : Pourquoi vous êtes intéressé ? (Carter se met à sourire.)
Donnelly : (Derrière la vitre.) Je veux le nom d’une petite amie, de quelqu’un avec qui il a une liaison.
Finch : Attendez un peu, lieutenant.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : C’est un peu plus compliqué de créer une personne toute entière, ça risque de prendre un moment.
 
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandDans une salle d’interrogatoireJournée
Reese : Excusez-moi, à combien de questions je vais devoir encore répondre ?
Carter : Vous savez quoi, je vais répondre à une de celles que vous m’avez posée. Est-ce que j’ai déjà tué quelqu’un ? Oui. La première fois c’était la pire. Un raid en pleine nuit en Irak. On fait voler une porte, j’ai à peine dix-quinze minutes pour interroger un homme soupçonné de terrorisme avant que les insurgés se pointent. Mais cette nuit-là, quelqu’un oublie de contrôler une des chambres. Et tout à coup, je vois un homme avec une arme alors je lève la mienne et je tire. Encore aujourd’hui, je ne sais pas si c’était un terroriste ou juste un gars qui était là au mauvais moment.
Finch : (Via l’oreillette.) Je suis prêt, c’est quand vous voulez.
Carter : Vous avez déjà été amoureux ?
Reese : Une fois. Alison West. (Pendant ce temps à la bibliothèque, Harold ajoute le nom d’Alison West et valide le profil.) D’ailleurs, ça répond à votre autre question. (Donnelly fait des recherches et trouve les informations sur West.)
Carter : (Via un micro.) Laquelle ?
Reese : Pourquoi j’ai quitté l’armée ? Au moment des attentats du 11 septembre, j’étais avec Alison dans un hôtel près des chutes du Niagara. Je venais de démissionner de l’armée. On était assis tous les deux sur le lit à regarder les Tours s’effondrer. Et j’ai su qu’il fallait que j’y retourne. J’ai regardé Alison, elle ne disait rien, elle essayait d’être forte, je ne sais pas. J’ai peut-être eu peur.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Reese : (Via l’ordinateur ; Harold regardant l’interrogatoire.) Mais quand je l’ai regardé, j’ai vu toute cette autre vie, une vie que je n’aurai pas si je retournais dans l’armée.
 
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandDans une salle d’interrogatoireJournée
Reese : Alors je suis resté.
Carter : Que s’est-il passé ?
Reese : J’ai été un idiot. Je l’ai laissée partir. Je l’ai regretté sur le champ mais c’était trop tard. C’est fou à quel point les choix qu’on fait influent sur ce qu’on devient. On prend tel ou tel chemin, on entend une explosion dans une banque, on essaye d’aider et tout à coup… Après toutes ces années, je me demande encore si je m’étais réengagé quand les Tours sont tombées, qui serai-je aujourd’hui ?
SÉQUENCE – Salle d’interrogatoire 4Caméra 0114 heures 35 minutes 04 secondes ; Vue de la merCaméra 4Pier 1415 heures 25 minutes 28 secondes ; SurveillanceCaméra 516 heures 33 minutes 32 secondes
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandDans une salle d’interrogatoireJournée
Carter : (Sortant de la salle d’interrogatoire.) Ça fait des heures qu’on est là dedans. Est-ce qu’on a quoi que ce soit qui prouve que Warren n’est pas celui qu’il dit être ?
Donnelly : (En levant.) Il y a un dernier test qu’on peut faire. (Joss se met à souffler.)
 
EXTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandDans la courJournée
John est sorti pour la promenade, Byron l’a vu ainsi que Hersh.
 
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandDans une salle de contrôleJournée
Carter : Alors, ce test, il consiste en quoi au juste ?
Donnelly : Un de mes hommes a vu les Aryens chercher des noises à Warren dans la cour. Si on laisse le champ libre à la nature, on verra peut-être l’homme au costume dévoiler ses talents pour le combat.
Directeur : Vous êtes fou, on va avoir une émeute.
Donnelly : (Donnant le talkie-walkie.) Faites sortir les gardiens de la cour. Maintenant s’il vous plaît.
 
EXTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandDans la courJournée
John a vu l’homme qui est avec Elias et lui fait signe de ne rien faire. Byron s’en prend à lui mais il ne se défend pas. Il est tenu par un autre homme mais il ne fait toujours rien.7
Homme : C’est bon, allez vas-y, plus fort.
 
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandDans une salle de contrôleJournée
Donnelly : (Regardant les images sur la vidéo.) Allez Warren, défends-toi. (Joss semble de plus en plus inquiète en voyant les images.)
 
EXTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandDans la courJournée
Byron continue de frapper John qui est désormais au sol mais Hersh commence à venir vers eux. Étant sur le point de tuer John, il en est empêché par Carl, en sifflant, arrête les frais.
Carl Elias : Je crois que ça suffit. (Lui et Hersh se regardent mais ce dernier a compris qui était l’homme en costume. Tous les détenus se dispersent.)
Garde : Allez, debout, on s’en va.
 
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandDans une salle de contrôleJournée
Carter : (Voyant le comportement de Donnelly.) Qu’est-ce qui vous a transformé à ce point ? Vous étiez un bon policier. Depuis le début de cette histoire, vous n’avez pas cessé de faire des entorses au règlement et ça, c’est pire que tout Donnelly. Vous avez dépassé les bornes. Tout ce que vous avez à faire, (elle enlève son oreillette.) c’est de regarder. (Elle le donne à Donnelly.)
Donnelly : Je suis persuadé que notre pays est sous la redoutable menace d’un ennemi invisible et je compte bien faire tout ce qui est en mon pouvoir pour… (Joss s’en va.)
Carter : (Hors cadre ; à des agents.) Amenez-moi de nouveau Vincent Holt.
 
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandDans une salle d’interrogatoireJournée
Carter : (Montrant un dossier.) Vous ne vous appelez pas Holt et vous n’êtes pas avocat. Vous êtes un mercenaire, un ancien des Forces spéciales, la Delta s’en doute. C’est du moins ce que vos copains Kelly et MacAvoy nous ont dit. Ils ont été plutôt malins, ils ont eu un accord. Oui, mais comme vous refusez d’être honnête avec moi, vous risquez de prendre très cher.
Wayne Packer : Packer, Wayne, je veux voir un avocat.
Carter : Je ne vous crois pas. Vous avez une preuve que c’est votre vrai nom ?
Wayne Packer : Je vous dis que je veux voir un avocat.
Carter : Pas tant que je pense que vous êtes une menace pour la sécurité nationale. Répondez soldat, quelle est votre mission ici ? Kelly m’a dit que c’était vous qui avez mis les explosifs à la banque.
Wayne Packer : Ce n’était pas nous.
Carter : Hmm. Mais vous admettez que vous étiez avec eux, donc je vous tiens pour complicité. Votre seul espoir, c’est de dénoncer votre patron, alors pour qui vous travaillez ?
Wayne Packer : Je ne suis pas un traître.
Carter : Une réponse qui sous-entend qu’il y a bien un patron à dénoncer.
Wayne Packer : Allez-vous faire foutre.
Carter : Ça implique, meurtre commandité, crime organisé et tout le reste. (S’énervant de plus en plus.) Alors, vous allez me dire qui est votre patron ou je déclare que vous êtes l’homme au costume. (Penchée sur le bureau, elle se fait agresser par Packer qui la prend par la gorge. Des gardes viennent pour l’enlever mais il tente de se défendre et il est plaqué sur le bureau. Elle sort de la pièce et voit Donnelly.) C’est votre homme, Donnelly.
 
SÉQUENCE – Salle d’interrogatoire 3Caméra 0217 heures 55 minutes 31 secondes
Holt est une menace imminente car il a un carré à bords rouges.
 
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandDans une salle d’interrogatoireJournée
Agent : Vous avez le droit de garder le silence, tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous. Vous avez le droit à un avocat.
 
SÉQUENCES – Processing 5Caméra 322 heures 32 minutes 12 secondes
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers IslandDans une salleSoirée
John vient chercher ses affaires et est sur le point de quitter la prison de Rikers.
Garde : Faites-le sortir. Ouvrez la grille. (Un buzz se fait entendre.)
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Harold est prêt à se rendre dans la prison avec une arme.
Finch : Je suis fin prêt, lieutenant. Je vous ai envoyé les détails de mon plan pour l’évasion de John. Alors tout ce que vous avez à faire…
Carter : (Via le téléphone.) Ce ne sera pas nécessaire, Finch.
 
EXTÉRIEUR – Près de la prisonPrès d’un téléphone publicSoirée
Carter : La situation est sous contrôle.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Carter : (Au téléphone.) À ce sujet, vous me devez un téléphone.
 
John se trouve dans un couloir prêt à partir.
 
SÉQUENCES – Vue du cielCaméra B23 heures 16 minutes 02 secondes ; ToitCaméra 523 heures 53 minutes 21 secondes ; Passerelle 2Caméra D00 heure 05 minutes 33 secondes
EXTÉRIEUR – Sur une passerelle - Soirée
John rejoint Joss sur une passerelle.
Reese : Vous cherchez quelqu’un ?
Carter : Personne en particulier.
Reese : Fusco ne tenez pas à célébrer ma libération ?
Carter : Finch lui a trouvé une occupation.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Lionel et Karolina sont sous le feu des tirs des Arméniens. Ils se sont cachés derrière une voiture alors qu’elle est criblée de balles. Mais ils continuent de tirer en leur direction.
Fusco : Un seul de nous deux va pouvoir s’en sortir. Dès que je commence à tirer, courez et ne vous retournez pas.
Karolina Kurková : Non, Lionel, il faut sauver ta vie.
Fusco : Allez, il va falloir foncer. (Il se met à crier en se mettant à tirer dans leur direction.)
 
EXTÉRIEUR – Sur une passerelle - Soirée
Reese : Je tenais à vous remercier. Je n’aurais pas pu traverser ça sans une amie à qui parler.
Carter : Alors, il y avait du vrai dans tout ça ?
Donnelly : (Préparant son arme, il fait peur à John, pointant son arme vers eux.) Oh, sincèrement j’en doute. Félicitations, Carter, vous avez eu l’homme au costume.
 
SÉQUENCE – Passerelle 2Caméra D00 heure 07 minutes 11 secondes
Donnelly : Posez vos armes.
EXTÉRIEUR – Sur une passerelle - Soirée
Donnelly : (Pointant toujours l’arme vers eux.) Mains en l’air.
Carter : C’est fini, John. (Elle dépose son arme au sol et John met les mains en l’air.)
Donnelly : Vous avez vos menottes ? Passez-les aux poignets de votre ami. (Voyant Joss mettre les menottes aux mains de John.) Vous voyez, je vous avez dit qu’on l’aurait. (Prenant ses menottes et les montrant.) Mais j’ai bien peur que ce soit votre dernière prise. (Passant les menottes.) Je vous faisais confiance. Vous avez tout gâché en plus d’une carrière prometteuse.
Reese : (Se faisant fouiller par Donnelly.) Je suis navré. Tout est de ma faute.
Donnelly : Non, John, détrompez-vous. Ce n’est pas vous qui avait fait une erreur, c’est elle. Maintenant, je vais enfin pouvoir découvrir qui vous êtes exactement.
SÉQUENCE – PasserelleCaméra D00 heure 08 minutes 14 secondes
Donnelly emmène Joss et John vers un endroit inconnu.
 
La frise chronologique passe de 2012 à 2010.
 
2010
SÉQUENCE – Quelque chose en arabe23 heures 14 minutes 55 secondes
Alicia Corwin : Nous pensons qu’un membre du Pentagone a vendu…
INTÉRIEUR – Dans un site secret de la CIATitouanMarocSoirée
Alicia Corwin : …à une entreprise chinoise un ordinateur portable contenant des codes sources du virus. Nous devons récupérer l’ordinateur.
Klara Stanton : Où est-ce qu’on doit aller ?
Mark Snow : À Ordos. Une cité industrielle au milieu de la Chine. (Voyant Corwin et Stanton partir.) Reese, une fois le paquet sécurisé, (il se retourne) vous remercierez l’agent Stanton.
Klara Stanton : (Voyant le regard de John.) Tu as de nouveau ce drôle de regard. Tout va bien ?
Reese : Très bien, oui.
Klara Stanton : Quelque soit le souci, chasse-le. Je ne veux pas de cet homme-là. Je veux le tueur.
 
SÉQUENCE – Safehouse 523 heures 20 minutes 12 secondes
La Machine va de Titouan à Ordos.
John est prêt à tirer sur Klara qui est en train de mettre les bâtons fluorescents. Mais il ne le fait pas et baisse son arme.
Reese : Écoute, Klara, il y a quelque chose qu’il faut… (Il se prend une balle dans l’abdomen par Klara.)
Klara Stanton : Désolée, John, rien de personnel. (Le voyant se mettre à rigoler.) Qu’est-ce qu’il te fait rire ?
Reese : J’ai reçu le même ordre que toi. (Alors qu’il quitte le bâtiment, le missile fait feu sur le bâtiment et explose. Il croit Klara morte.)
 
La frise chronologique passe de 2010 à 2012.
 
2012
SÉQUENCE – WeatherCamTG28900 heure 27 minutes 37 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rueNuit
Karolina et Lionel sont dehors et commencent à s’embrasser.
Karolina Kurková : Merci Lionel. Merci pour tout. (Le quittant alors qu’il est sous le charme.) Tu m’appelles.
Le téléphone de Lionel se met à sonner.
Fusco : Quoi ?
 
EXTÉRIEUR – Dans une autre rueNuit
Finch : Nous avons une urgence. Je vous envoie les dernières coordonnées de Carter. On se retrouve là-bas.
Un téléphone public se met à sonner, Harold l’ignore puis un deuxième. Balou fait un petit bruit. Les téléphones n’arrêtent pas de sonner. Une caméra de vidéosurveillance scrute la scène et la Machine insiste pour qu’il réponde.
SÉQUENCE – Côté trottoirCaméra A00 heure 29 minutes 16 secondes
EXTÉRIEUR – Dans une autre rueNuit
Harold se décide enfin à prendre le combiné.
La Machine : Apocryphes. Charlie. Tango. Toward. Mike. Whiskey.
 
SÉQUENCES – Couloir de véloPoste 18400 heure 31 minutes 21 secondes ; Couloir de véloPoste 18800 heure 31 minutes 38 secondes
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Nicholas DonnellyNuit
Carter : Où nous emmenez-vous ?
Donnelly : Dans un lieu sûr. Ensuite, je contacterai un ami à la justice pour savoir ce que je dois faire de vous.
La voiture continue de rouler.
Carter : Vous faites cavalier seul ? Vous n’avez pas de renforts ?
Donnelly : Non, Carter. Je n’ai plus confiance en personne. Quand l’homme au cost… Je veux dire quand John nous a échappés la première fois, j’ai compris qu’il y avait une taupe, un complice dans nos rangs. Quand ses empreintes ont disparu et que les relevés ADN ont été changés, j’ai commencé à douter de vous. Je reconnais que vous avez joué très finement jusqu’à l’épisode de la cour. C’est là que je l’ai vu, dans vos yeux. Une profonde inquiétude. Comment il vous a soudoyé ? (Regardant dans le rétroviseur.) Quel a été votre prix ?
Carter : Il n’y a rien eu de tout ça. J’ai aidé un ami, c’est tout.
Donnelly : (Se mettant à ricaner.) Oh, ils se sont bien moqués de vous. Vous avez travaillé gratuitement pour une agence illégale.
Carter : (S’énervant.) Vous en comprenez pas, Donnelly, c’est un homme bien, nous aidons beaucoup de gens.
Donnelly : Oh, Seigneur, c’est ce qu’il vous a fait croire ? Ouvrez les yeux, Carter, votre ami n’est ni plus ni moins qu’un tueur parfaitement entraîné. On ne fait pas ce genre de travail par hasard. Il a choisi cette vie. Il a choisi de devenir le monstre qu’il est. Et vous aussi vous avez fait votre choix.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueNuit
Harold prend les trois livres correspondant au numéro qu’il a reçu et il fait une recherche avec le numéro de sécurité sociale.
Finch : Oh non. (Il s’aperçoit que le nouveau numéro n’est autre que l’agent Donnelly.)
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Nicholas DonnellyNuit
Le téléphone de Donnelly se met à sonner.
Finch : (Au téléphone.) Agent Donnelly.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueNuit
Finch : Arrêtez-vous tout de suite.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Nicholas DonnellyNuit
Donnelly : Qui êtes vous ?
Finch : (Au téléphone.) Je suis l’associé de l’homme assis à l’arrière. Je viens d’apprendre que vous courez un grand danger et croyez-moi mon information est sûre.
La voiture se fait percuter par un camion et voltige dans les airs jusqu’à atterrir sur d’autres voitures, sur le toit. John, Joss et Nicholas tentent de se remettre mais une femme arrive vers eux. Elle tire deux balles dans la tête de Donnelly. John regarde qui c’est et se rend compte que c’est son ancienne coéquipière Klara Stanton. Elle lui met une seringue contenant certainement du sédatif dans le cou.
Klara Stanton : Salut, chéri. Je t’ai manqué. (Il s’évanouit.)

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"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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