John, putain !
Putain, JOHN!!!!!(Tu m’énerve, John.):fouet2:
Arf, quelle fin! Le plus gros intérêt de cet épisode, c’est clairement ses dernières scènes. D’ailleurs c’est bien simple, les 40 minutes qui les précèdent semblent uniquement faites pour nous y emmener tout droit. Inéluctable. Mais bon, n’insultons pas Cindy tout de suite, parlons quand même du reste.
La toute première scène, par exemple, celle du bain de Bear.
Ouais, je sais, on a envie de sourire et de lever les yeux au ciel en se demandant ce qu’ils ont encore inventé. Mais en fait, j’ai compris : vous allez voir, c’est tout simple. Si, si, je vous jure, regardez plutôt : les scénaristes font un CONCOURS ! Mais oui, c’est une évidence ! Et ils comptent les points. Dix points pour un sous-entendu, vingt-cinq point pour une scène de ménage, cinquante pour une prise par le bras, soixante quinze pour une allusion au fait de sortir du placard, cent points pour un échange de regards intenses, trois cent pour un sauvetage héroïque… inutile de dire que Patrick Harbinson qui a écrit cet épisode a touché le jackpot aujourd’hui.
BRAIF. Histoire de changer, commençons par Carter. La pauvre ne sait plus où donner de la tête entre Beecher et Donnelly, sans compter qu’elle a toujours les deux boys qui passent leur temps libre à l’espionner pour mieux se foutre de sa gueule ensuite. (mode grand frères lourdingues ON.)
Soit dit en passant, Donnelly il est toujours aussi marrant à asséner ses théories foireuses avec un air aussi sérieux.
J’étais pliée devant la scène où elle arrive dans les bureaux du « crime » et trouve les policiers déjà présents en pleine conversation avec… Cindy. Alias le Marshall Jennings. Le culot de ce mec n’a donc aucune limite ?! :affraid: Je ne sais pas comment fait Finch pour conserver un tel sérieux teinté d’ennui face aux diverses pitreries de son partenaire, mais moi j’en peux plus !
(vieux couple blasé : +20 points.) Forcément, à peine sont-ils ressortis du bureau que la Mère Supérieure (Carter) lui fond sur le paletot en sifflant : «John !
JOHN ! Marshall Jennings ?! You took his star ! » Seulement John n’en a rien à battre, il est même plutôt content de lui et se montre plus décontract et facétieux que jamais. D’ailleurs il est comme ça pendant tout l’épisode, balançant des vannes à tour de bras, limite le sourire aux lèvres, plus que jamais in love de son vieux Finchy, bref John a la pèche! Limite s’il ne fait des pas entrechats dans la rue.
En fait, il me semble que ce qu’on nous montre là, c’est le
vrai John, celui qu’il est quand il laisse un peu tomber son fardeau de culpabilité et de mauvais souvenirs, celui qu’il devait être avant, en fait. Avouez que celui-là, ça serait dommage qu’il ne se pointe pas plus souvent !
Il nous déballe même THE new : ça y est, il est heureux. Bon sang, tu pouvais pas te taire ? John Reese
heureux, tu m’étonne que les scénaristes peuvent pas laisser passer ça ! Ce sont des sadiques, des monstres sans pitié, ils n’ont aucun cœur, rappelle-toi, voyons.
C’est pas le genre de truc à dire à haute voix. Même Finchy lui fait cette petite tête genre : « Je suis très content, mais parle moins fort, ils vont t’entendre ! »
(Echange de regards intenses : +100 points.) Bref, le message est clair : profitez bien de chaque pointe d’humour et de vos boys tous détendus, parce que dans pas longtemps,
CA VA SAIGNER.
(Pour nous le confirmer, on découvre peu après que toute l’histoire a un lien plus ou moins direct avec les soldats, les anciens combattants etc. Eh ben on est dans la merde! :o Et en plus, c’est la mi-saison ! Autant vous dire que moi, j’ai passé tout l’épisode à me préparer psychologiquement à ce qui allait nous tomber sur la gueule.
-Et j’ai bien fait.)
Bref, après ces petites confidences on retourne enquêter un poil, parce que c’est pas tout ça mais on a quand même quelques POI sur le feu ! Un petit couple, pour tout dire. Abby et Shayn. Plutôt mignons. (Bien qu'ennuyeux. Mais mignons quand même.) C’est cool, parce que tout l’épisode donne l’occasion de voir plein d’effets miroirs et de mises en parallèle. Déjà, aujourd’hui, Finch va sur le terrain plutôt deux fois qu’une, et c’est toujours sympa à regarder.
Surtout que ça met à chaque fois John dans tous ses états.
(+120 pts.) Cette fois, c’est donc à lui de devoir suivre ce qui se passe à travers l’oreillette, impuissant. Et clairement, il est pas habitué, hein ! Il est complètement flippé, le pauvre. Il réagit au moindre bruit et passe en mode harcèlement : «What was that ? Finch, get out now ! », « I’m on a way, please just get away now, Finch.”, “Finch. Talk to me. What’s happening ? », «Get out,
now ! Don’t take risks, just get out of there. » etc, etc… Je n'ai même pas tout retranscrit, et pourtant la scène est assez courte. Harold ne l’écoute
pas du tout, c’est à peine s’il lui répond, d’ailleurs, ce qui m’a beaucoup amusée !
J’adore que John se prenne dans la face l’attitude qu’il a lui-même le plus souvent. Il a dû lui pousser au moins trois cheveux blancs en plus pendant ces 5 minutes.
On en arrive ensuite à l’échange de copines.
Je suppose qu’il est inutile que je fasse une remarque sur le parallèle entre ces deux couples qui se reforment ?
(Harbinson a au moins dû récolter 150 ou 200 points avec cette scène.) Abby et Shayn se tirent, mais heureusement (ou pas, quand on sait ce qui vient après) Harold est toujours sur la brèche et a piraté la main électronique du POI pour pouvoir le tracer.
John va les rejoindre sur le champ, si pressé qu’il en omet de connecter ses deux neurones. (Il le regrettera par la suite.) C’est parti pour la mission, il faut sauver les soldats Abby et Shayn! Et non, ce n’était pas vraiment une bonne idée d’aller aider ces deux-là à faire exploser le coffre d’une banque.
Vraiment pas une bonne idée. (Ca m’a valu un «OH LE DEBILE !! » tonitruant.)
Donc, John se fait pincer. Ca ne lui était plus arrivé depuis Carter. Notre grand truc est presque aussi fort que son
époux patron dans l’art de l’invisibilité. Il fallait bien qu’il fasse une erreur pour que le FBI ai une chance de lui mettre la main dessus, n’en déplaise à Donnelly. (Non mais je veux pas me répéter, mais… quel DEBILE !
) J’ai beau me forcer à ne pas faire d’analyse sauvage de la situation, j’ai quand même du mal à ne pas envisager l’autosabotage. Car on sait que Finch aurait très bien pu se débrouiller à sa manière pour récupérer l’argent, en piratant la banque ou je ne sais quoi, et ce sans mettre Abby, Shayn ou Reese en danger. De là à dire que John pense qu’il ne mérite pas d’être heureux et que son inconscient l’a poussé à se foutre dans la merde il n’y a qu’un pas… que je franchirais pas. (Mais je n’en soupçonne pas moins.)
Bref, fin d’épisode qui tranche bien avec la gaieté du début. Encore un parallèle, maintenant c’est à Finch de demander frénétiquement à John de sortir. Il lui demande même d’abandonner les POI, chose qu’il n’aurait pas faite au début de la Team Machine, braquage ou pas. L’inquiétude se lit sur son visage quand il entre dans la banque et qu’il commence à couper les caméras avec son portable.
(+100 pts) Et quand les POI lui demande où en est John, et que Harold ne peut que regarder vers le l’étage du dessous avec impuissance… Et Fusco qui dit qu’il les couvre, alors que c’est déjà trop tard… Et Donnelly qui se retrouve enfin en face de John… Et Carter qui…
NOOOOOOOOOOOOOOOON !!!!!!!!! Pas à suivre !!!!!! Pas à suiiiiiiiiiiiiivre !!!!!!
(J’ai entendu les voisins du dessous sursauter… C’est que quand elle crie, la Castafiore, tout le quartier est au courant…)