Bon, c’était quand même tout pourri, cette… naaaaaaaan, je déconne, c’était monstrueux !
Franchement, qu’est-ce qu’on pourrait ne pas aimer, là-dedans ? L’intrigue du virus un peu difficile à suivre ? (Oui, j’avoue, j’ai pas tout capté.)
Mais en fait, je m’en fous. Cet épisode était carrément explosif (c’est le cas de le dire) et c’est vraiment ce qui importe à mes yeux. Je me referais la saison entière quand je serais en manque de POI, genre pendant une de leurs futures pauses à la con, et là, j’y verrais peut-être plus clair. (Et si je ne peux pas attendre, je me renseignerais auprès de l’encyclopédie POI, alias le Mini Dark Side.
)
Alors comme ça, Kara Stanton en a gros. Elle se souvient, et veut se venger du responsable de sa chute. Ouais, eh ben moi aussi, je me souviens. Je me souviens que j’ai bien envie de mettre un bon coup de tatane dans la face de cette petite crevure de Kara Stanton, voire de lui arracher la langue et
DE LA LUI FAIRE BOULOTTER ! Fiou, tout de suite, ça va mieux. :)
Le début de l’épisode nous met directement dans le bain. On est parachutés juste après « l’accident » de voiture, alors que Carter émerge, complètement à la ramasse. Heureusement que Finch est là pour l’aider (d’ailleurs je crois bien que c’est la toute première fois qu’il l’appelait par son prénom.). J’ai bien aimé la réaction de Carter, fidèle à son personnage, dont le premier réflexe est de dire qu’elle ne « peut pas quitter une scène de crime ». Car oui, ils ont tué Donnelly, ces salauds !
- Spoiler:
Franchement, dans la saison 2 de POI il ne fait pas bon être flic. C’est quoi cette hécatombe ?!
De son côté, John se réveille entouré du visage réjouissant de Mark et, pire, de celui de Kara. Qui est définitivement une ordure, parce que franchement, enlever John n’était vraiment pas indispensable à ses plans. :x Ah, et ce petit rictus permanent, là, on a juste envie de le lui arracher du visage. Enfin il faut le reconnaitre, Snow, Stanton et Reese, ça faisait quand même une sacrée team. (Soit dit en passant, j’ai trouvé amusante la façon dont le trio ne se fait absolument pas calculer dans le bus, et ce même en montrant sans complexes leurs gilets explosifs et en parlant librement devant tout le monde. Faut qu’ils me donnent leur truc, parce que moi à chaque fois que je papote dans les transports en commun, il y a toujours des gens autour pour espionner la conversation.)
En attendant ça donne l’occasion à John de se montrer foooormidâble, héroïque et tout, comme il se doit. (Surtout qu’avec les deux spécimens qu’il a en face, forcément ça le fait sortir du lot.) Honnêtement, j’ai atteint un seuil de groupitude inédit à l’égard du man in a suit. J’en suis gênée moi-même. :around:
J’ai toujours été assez sensible à son histoire quelque peu souillée par la CIA, à son cœur en or et à sa prévenance pour son vieux Finch. Mais alors là, avec ces gros plans sur son visage bouleversé et Jim Caviezel qui n’en peut plus d’être sublime dans son foutu costume, ça devint ingérable cette histoire !
En plus, on sent qu’il se raccroche à Finch, comme quand il lui envoie ce sms par exemple, et je trouve ça trop mignon parce qu’il ne doute pas une seule seconde que son pote est derrière lui, en train de le chercher partout et de faire tout ce qu’il peut pour le sauver. Et il a bien raison, parce que Harold s’active (« Vous avez piraté le DOD ?! »
) tout en gardant ce petit air tourmenté qui lui va si bien. C’est qu’il doit commencer à désespérer de la revoir un jour, sa Cindy, après tous ces faux-espoirs.
La fin avec John qui veut se faire exploser seul sur le toit… Non, les gars, il faut arrêter d’être aussi adorables ! J’ai le cœur fragile, merde ! Même Carter aura réussi à m’émouvoir avec ses grands yeux pleins de larmes. Et pourtant, je n’étais même pas à fond dedans, car je savais qu’une grande scène se préparait pour les boys dès que John serait seul, et je l’attendais avec nervosité. (Parce que le « Finch, j’ai besoin que vous restiez loin de cet immeuble. » de John était vraiment très intelligent, il aurait pu dire : « Rendez-vous sur le toit, ma biche ! », ça aurait été pareil.
)
Et raah, quelle scène intense ! Une fois de plus, je me suis fait avoir. Bien sûr, on sait qu’ils vont s’en sortir, mais eux ils ne le savent pas et c’est ce qui rend ce moment si bouleversant. La tête de John a failli me tirer des larmes. Il ne veut vraiment pas mourir, quoi. D’ailleurs il se résout bien vite à laisser approcher Harold, qui est comme toujours la voix de la raison. Au lieu d’une supplication mélodramatique, il sort sa logique en disant à John : « Est-ce qu’on peut arrêter de perdre du temps ? » Et c’est ce qui marche, bien sûr.
Ce qui est bien, c’est que quels que soient le monde qui s’agite autour d’eux, on en revient toujours à ces deux-là. Après tout, c’est eux qui ont fait un pacte de suicide ensemble, eux seuls sont au courant de la Machine, pas Carter ni Fusco. Et je pense que même si la bombe avait dû exploser, Harold ne serait pas parti. Leur lien est devenu vital pour l’un comme pour l’autre, et on comprend bien que tant qu’ils seront ensemble, il y aura une solution pour ces deux-là. Ca me plait beaucoup. :)
Heureusement, il y a les petits flashbacks pour me remettre les pieds sur terre. C’était sympa ! J’aime bien voir Kara en baver de temps en temps ! (le plus souvent possible, à vrai dire.) En plus ça sonne l’arrivée de tonton Nolan, que j’aime déjà beaucoup. Ce qu’il y a de bien avec ce genre d’acteur, c’est qu’avant même d’ouvrir la bouche, on sait qu’il va foutre la merde.
Ok, mais alors moi j’ai quand même des tas de questions et ce n’est pas parce que John est sublime et magnifique avec ses beaux yeux pleins de larmes que je ne vais pas les énumérer.
Donc, qui sont ces gens qui ont recrutés Kara, s’il vous plait ? Et que recherchent-ils avec leur virus ? Comment connaissent-ils l’alias de Finch ? Comment le gouvernement a-t-il fait le lien entre l’homme en costume et la Machine ? Mais surtout, ma principale question, c’est :
que vient faire Harold dans cette histoire de laptop ???? C’est ça qui me rend dingue ! Est-ce qu’il l’a vraiment vendu aux chinois, et pourquoi ? Je ne vois pourquoi Greer aurait menti, mais je ne vois pas non plus pourquoi Harold aurait fait ça. Est-ce qu’il avait vraiment une part plus sombre, avant, où est-ce qu’il avait de bonnes intentions ? Et du coup, l’affaire Ordos serait arrivée par sa faute ? (J’ai aussi plein de théories mais je ne vous ferait pas le plaisir de les écrire pour que vous puissiez vous ficher de moi. J’ai bien assez de ma sœur pour ça.)
Donc, la dernière partie de la saison sera Machine ou ne sera pas…
Ah, bref. Je suis encore loin d’avoir rendu l’intensité et la complexité de cette intrigue mêlée de plein de petites sous-intrigues. C’est usant, cette série. Maintenant que le gros morceau est sorti, on peut reprendre un rythme un peu plus classique pendant quelques épisodes et retourner sauver des gens ordinaires. Ca m’a fait des vacances, moi je vous le dis.
Et au passage, je suis presque triste pour Snow. Limite, je commençais à supporter sa vue. Ca m’aurait pas dérangée de le voir survivre à
la grosse pétas Kara Stanton. M’enfin, il s’est débrouillé pour la faire exploser, ce qui est probablement le meilleur cadeau qu’il pouvait faire à l’humanité. Paix à son… euh… âme, s’il en avait une.
(Et pitié, dites-moi que Kara est VRAIMENT morte !
)