2x17 - Proteus

Qu'est-ce qui te fait rire?

Episode que j'ai apprécié, et je me doutais beaucoup de coupable ^^'

Un mot sur mon épisode préféré (qui paradoxalement reprend à peine les décors urbains que j'aime tant dans la série): j'ai vraiment eu l'impression d'un jeu du début à la fin. J'ai adoré la reprise, façon quasi-parodique, des clichés de la littérature policière et du film à suspense (parce que quand les auteurs veulent faire vraiment un film de genre ils y arrivent très bien, voir Reese et Root coincés dans l'immeuble à la fin de la saison 1). Comme si les deux héros décidaient de nous emmener au cinéma après y avoir été eux-mêmes et nous disaient: "là on va se détendre, après les gilets d'explosifs et autres prisons, et avant d'autres emm..., voulez-vous jouer avec nous?". Et j'ai marché, c'était vraiment super de voir comme ces auteurs nous redisent que c'est important de raconter des histoires avec bonne humeur...

épisode tranquille, j'avais deviné qui était le tueur (celui qu'on soupçonne le moins, facile). par contre la casquette de Reese je ne m'en suis pas remise, elle ne ressemble à rien! on dirait une bombe de jockey.

Cet épisode reste à ce jour mon préféré de la série: pour son côté très assumé "grand guignol de la terreur". Allez, au spectacle (ce n'est pas un hasard si nos deux oiseaux sortent d'un cinéma au début de l'épisode): Dents arrachés aux victimes, meurtres dans le noir, tout le monde dans les coffres des voitures, des suspects en veux-tu en voilà (la comparaison avec les Dix petits nègres a souvent été faite ici)...Et cette scène de l'éclair qui illumine le méchant dans le dos de Harold...Tout ça sous des trombes d'eau, dans cette île à la fois complètement réelle et totalement imaginaire. Magique.

Cet épisode fait aussi partie de mes préférés :) Certaines diront que c'est parce qu'il pleut

J'aime le côté huis-clos et la façon dont l'épisode joue avec les codes du genre. En plus il y a de la baston et de l'humour, la recette idéale ^^

C'est pour ça que j'aime tant cet épisode, on sent que les auteurs se sont amusés avec les codes du genre. J'aime aussi beaucoup la réplique de John trainant son trafiquant vers le coffre: "je pars pour une affaire de serial killer et (sous-entendu, moi l'agent surentraîné et trop expert en tout) je me retrouve avec un trafic d'herbe chez les ploucs!"
Et puis c'est un épisode pour moi, avec ce méchant qu'on devine de suite, grâce en particulier à ce plan qui se resserre très lentement, sous la pluie (ah cette tempête). Et Finch avec son avion, ses tornades, son face à face avec le grand méchant...un festival.

Finch le chasseur de tornades, inoubliable!

Oui, d'anthologie, et en plus c'est un autre moment de désespoir pour John: cette mine résignée quand il le découvre!