SÉQUENCES : Atlantic / 3 - NW - 8 - 17 heures 22 minutes 39 secondes ; 3ème étage - Balcon - 17 heures 25 minutes 42 secondes
INTÉRIEUR -
Dans un bar -
Journée Reese : (Prenant une bouteille de bière.) Merci.
John se retourne et se trouve nez-à-nez avec Joey. Reese : Je croyais que tu avais dit : pas de contact. Tu fais quoi là ? Tu me cours après ?
Joey : C'est à toi qui faut demander ça, moi je vis ici.
Reese : Ah, moi je loue une piaule minable à deux pas d'ici. Je te paye une bière, profites-en, hein, parce que, dans peu de temps, je serais complètement fauché. (Ils s'assoient tous les deux au comptoir.) Cela serait bien qu'il y ait un peu d'action.
Joey : Ça, ça dépend de Latimer. On ne fait que suivre les ordres.
Reese : (Avec une pointe de dépit dans la voix.) Les ordres. Franchement, tu en as pas marre. (Il boit sa bouteille.)
Joey : Des fois, mais ça simplifie la vie. On te dit de prendre telle route, alors tu prends telle route.
Reese : Et quand on te dit d'attaquer une banque, et bien, tu attaques la banque. (Il ricane.)
Joey : Je ne sais pas, c'est bizarre. Pendant six ans, je n'avais qu'une idée en tête et un seul rêve : rentrer chez moi. Et un beau jour, enfin, je débarque et puis plus rien. Pas de fric, pas de boulot. Des banquiers (hors cadre) ont joué au poker avec l'argent du pays et ils ont tous perdu. (Deux hommes, écoutant ce que dit Joey, s'arrêtent de discuter.) Tu en viens vraiment à te demander pourquoi tu t'es battu. (De dos.)On s'est bien moqué de nous.
L'un des deux hommes les aborde.Homme 1 : Eh, vous êtes d'anciens soldats, c'est ça ? (John le regarde pendant que Joey écoute.)
Homme 2 : (Hors cadre.) Ouais, vous avez fait quoi ? L'Irak ? L'Afghanistan ? (Retour sur les deux hommes.) Du sérieux en somme.
Homme 1 : Ouais, mais vous étiez volontaire, (John le regarde et l'écoute) personne ne vous a forcé à y aller. Et c'est pas pour ça que tout vous est dû.
Joey : N'insistez pas !
Homme 1 : Si, au contraire. Vous accusez les banquiers mais vous n'y connaissez rien. (Joey baisse la tête ; hors cadre.) Ce n'est pas facile pour nous, non plus.
Reese : (se retournant.) Je suis désolé de ce qui vous arrive mais, vous, vous ne voyez pas qu'on discute.
Homme 2 : Eh !
Homme 1 : Nous aussi. Les types comme vous doivent s'adapter. Aujourd'hui, c'est l'intelligence qui compte. Il est temps d'utiliser ça (il pose l'index sur le front de John), mon pote.
Reese : Hmm, d'accord. (Il assène un coup de tête à l'un des deux hommes.)
Homme 2 : Hey ! (Joey lui donne un coup de poing et il tombe au sol.)
Joey prend John par le bras pendant que celui qui a eu un coup de tête gémit de douleur. Joey : Allez, viens, c'est bon, on se tire.
EXTÉRIEUR - Dans une rue - Journée
Joey et John sont en train de marcher et discutent. Reese : Pourquoi tu t'es mis à braquer des banques ?
Joey : Parce que j'ai très vite compris que mon salaire ne me permettrait pas de faire ce que je voulais. (Il hésite et regarde vers John.) Et puis, j'ai une dette à payer.
Reese : Besoin de fric ?
Joey : Disons plutôt que j'ai un devoir moral.
Reese : Ah ! (Regardant vers Joey.) Tu as des enfants ?
Joey : (Surpris, il se tourne vers John.) Non. Pourquoi tu me demandes ça ?
Reese : Oh, simple curiosité. Et dans la bande, il y en a d'autres qui ont des dettes ?
Joey : Straub, c'est sûr. Des dettes de jeux.
Reese : C'est pour ça qu'il est si nerveux ? (Ils s'arrêtent.)
Joey : Il a vu la mort de très près à deux reprises. Bon, je te laisse, (il jette un regard sur la droite) il faut que j'aille au boulot. Tu attends le coup de fil. (Il s'en va et laisse John, pensif et appuie sur l'oreillette à droite afin d'appeler Harold.)
Reese : Vous avez le nom de la gamine ?
Finch : (Au téléphone.) D'après les fichiers de l'école, (il parle pendant que Joey continue de marcher) la petite s'appelle Amy Myles, c'est la fille de Stacy Myles, je n'ai pas le nom du père. Je vérifie les registres des hôpitaux. Et vous ?
Reese : Je vais me pencher sur quelqu'un d'autre. (Il se retourne et s'en va dans l'autre sens ; de dos.) Un certain Straub.
Straub est en train de marcher vers le bar de Latimer, sous la surveillance de John, se trouvant près d'une fête foraine, prend des jumelles et suit la conversation via son oreillette. Il y a du trafic routier.
Latimer : Oh salut, Straub. Quoi de neuf ?
Straub : L'autre jour, tu as empoché 80 briques grâce à nous. Moi j'en ai eu que 5, ce n'est pas assez.
Latimer : Oh, tu sais bien qu'il faut blanchir l'argent, hein, ça fait une sacré différence. Vous avez eu 20 000 à 4, moi, beaucoup moins.
Straub : Les mecs à qui je dois du fric menacent de se payer sur l'appart' de ma mère. Ils disent qu'ils en ont le droit. (John surveille toujours avec les jumelles.)
Latimer : Je t'avais dit de te méfier de ces requins.
Straub : (Excité.) Ouais et bien, je n'avais pas trop le choix. Écoute, je suis pris à la gorge. (John enlève ses jumelles.)
Latimer : Ne t'en fais pas, j'ai un boulot pour vous. C'est pour ce soir. Si vous le faites bien, il y a un gros un butin à empocher, 400 000 dollars.
Straub : Tu es sérieux.
Latimer : Un gros client, une grosse affaire, 200 pour moi et 200 pour vous.
Straub : Ouais, enfin, 200 divisé par 4.
Latimer : Viens voir. Amène-toi.
Ils rentrent dans son bar et John retire ses jumelles, regardant son téléphone, se doutant bien qu'il pourrait ne pas suivre la conversation.
INTÉRIEUR - Dans le bar de Latimer - Journée
Latimer : (Hors cadre.) Je vais te dire, le partage du fric entre vous, (retour à l'intérieur du bar) ça ne me regarde pas. Avec ce boulot, tu pourrais éponger tes dettes et rejoindre Manny et Danny au pays de la Tequila et des petites jolies señoritas. (Prenant la photo des deux hommes.) Tu te souviens d'eux, Danny Platt et Manny Santos. (La photo des deux hommes est montrée.) Ils ont fait ce qu'on leur demandait et maintenant, ils sont tranquillement à la retraite.
Straub : Et si jamais une des missions tournait mal, si l'un de nous devait y rester, ça serait le même partage. On ferait toujours moitié-moitié avec toi ?
Latimer : Bien sûr ! (Lançant le poing vers Straub sans le toucher.) Mais cela n'arrivera pas, voyons. Vous êtes soudés, une équipe. (Il tape sur le bras de Straub.)
Straub quitte le bar et John prend une photo avec son portable et s'en va.
INTÉRIEUR - Bureau de Carter - Journée
Joss Carter est assise à son bureau en train de regarder un dossier.
Molina : (Rejoignant Carter.) Carter, j'ai suivi la piste de la radio militaire. (Il pose une feuille sur la table.)Teddy Dalloway, 1m89, 110 kilos, il a été renvoyé à la vie civile il y a cinq mois. Un costaud, mais ce n'est pas ce qui l'a trahi. (Donnant la photo à Carter qui la regarde.)
Carter : Il est gaucher.
Molina : Ouais. On va le tracer avec son téléphone. Il nous mènera peut-être jusqu'aux autres.
Carter : Alors, surtout si jamais ils bougent, préviens-moi. Quelque soit l'heure, compris ?
SÉQUENCES :
FDR -
#412 -
18 heures 02 minutes 52 secondes -
18 heures 12 minutes 19 secondes ;
Hélicoptère 32 -
18 heures 25 minutes 38 secondes -
18 heures 40 minutes 50 secondes ;
PKNY -
Trafic -
10 -
18 heures 49 minutes -
22 secondes -
19 heures 31 minutes 02 secondes (en accélérés.) ;
14 -
Dehors -
19 heures 32 minutes 13 secondes ;
Helicoptère 53 -
20 heures 44 minutes 04 secondes ;
Central Park -
#15 -
22 heures 02 minutes 16 secondes ;
Entrée -
Caméra de sécurité 3 -
23 heures 32 minutes 47 secondes. EXTÉRIEUR - Dans une rue - Nuit
Une vue de la caméra, un peu brouillée, montre John attendant dans une rue. Il a un carré jaune autour de son visage.
Reese (En reconnaissance vocale.) : Ça y est, Finch. On vient de m'appeler. Ils passent me chercher.
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Nuit
Reese : On m'expliquera les détails en route.
Finch : (La main gauche sur la branche du casque téléphonique.) Vous ne comptez pas y aller ?
Reese : (Au téléphone) Je dois veiller sur Joey. Je n'ai pas du tout confiance en son ami Straub.
Finch : (Se rendant à son poste de travail.) Je n'avais pas compris qu'infiltrer le gang, signifiait à prendre part à leurs brigandages.
Reese : (Au téléphone.) Je n'ai pas le choix. Je reste à l'écoute. Surveillez la fréquence de la police pour moi.
Pendant ce temps, Harold tape sur le clavier afin de mettre en route le système de fréquence de la police.
SÉQUENCE : Entrée - Caméra de sécurité 3 - 23 heures 33 minutes 18 secondes
Le fourgon transportant l'équipe prend John au passage et s'en va.
INTÉRIEUR - Dans le fourgon - Nuit
Le chauffeur, Teddy Dalloway, regarde vers Straub.
Straub : (Donnant une arme lourde à John.) Tiens.
Reese : (La prenant.) L'artillerie lourde, carrément.
Straub : La cible, c'est un tripot, 445 Mulvaney Street. La clientèle sera sûrement armée. (John prépare son arme.)
Dalloway : (Hors cadre.) On y sera dans 60 secondes. On coupe les téléphones, on utilise plus que la radio.
EXTÉRIEUR - Dans une rue - Nuit
Pendant ce temps, Carter vient voir Molina, près du lieu du braquage, afin de prendre des nouvelles.
Carter : Alors.
Molina : J'ai traqué le téléphone de Dalloway. Il a quitté Brooklyn à bord d'un véhicule, il y a vingt minutes. Il a pris trois personnes.
Carter : C'est le gang. Ils vont où ?
Molina : Dans les parages.
INTÉRIEUR - Proche du casino - Nuit
Les quatre hommes sont masqués et armés. L'un d'entre eux piège la porte avec un explosif relié à un fil et s'éloigne. Un autre fait le décompte de 3 à 1 et la porte explose. Les gens se mettent à crier.
EXTÉRIEUR - Dans une rue - Nuit
La déflagration surprend et fait reculer Carter et Molina, mettant la main sur leurs armes, à l'endroit où ils se trouvent.
INTÉRIEUR - Dans un casino - Nuit
Les quatre hommes entrent dans la salle, menaçant les personnes présentes.
Joey : Tout le monde dos au mur, éloignez-vous des portes. Vous, c'est compris ? Dos au mur ! Allez ! Magnez-vous ! Plus vite que ça ! Allez !
EXTÉRIEUR - Dans une rue - Nuit
Molina : Je demande des renforts.
Carter : Fait vite. (Molina passe un appel.)
INTÉRIEUR - Dans un casino - Nuit
Joey : Je veux voir tout le monde reculer ! (Les gens courent vers le mur, paniqués.)
Straub : (Vers un homme tenant des billets dans les mains.) Lâche ça, toi ! (L'homme s'exécute.)
Joey : (Hors cadre.) Je veux voir vos mains ! Contre le mur !
Straub : (Hors cadre.) Lève les bras !
John se relève, ne participant pas au braquage et reçoit un appel d'Harold.
Finch : (Au téléphone.) Reese.
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Nuit
Finch : (Assis à son poste de travail, les mains sur le clavier.) Le Central vient de recevoir une demande de renforts pour cette adresse.
INTÉRIEUR - Dans un casino - Nuit
Straub prend l'argent sur les tapis de jeux et les met dans un sac, pendant que John surveille.
Finch : (Au téléphone.) John ?
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Nuit
Finch : (Insistant.) Des équipes de police sont en route.
INTÉRIEUR - Dans une salle de jeux - Nuit
Finch : Vous m'entendez ?
John s'approche des autres membres et les prévient.
Reese : Il faut partir ! Les flics sont en route.
Joey : Comment tu le sais ?
Reese : (Se retournant vers Joey, le doigt vers son oreille.) J'écoute leur fréquence, ils savent où on est.
Un couple se trouvent à côté et la femme ouvre son sac pour que l'homme puisse prendre une arme et la cache.
Joey : Bon, il faut qu'on se tire, les gars. Laissez le pognon.
Straub : (Prenant l'argent sur la table.) Pas question !
John, l'arme à la main, reste tranquille et attend.
Joey : (Hors cadre.) Tu as entendu, il faut qu'on se tire.
Straub : Ouais, et bien, moi je reste.
Joey : (Hors cadre.) Ça suffit, sort d'ici et tout de suite.
L'homme qui a caché l'arme, tire mais John lui enlève l'arme, ce qui a pour effet que le coup part en l'air. Il lui donne un coup de poing et l'homme tombe au sol. Les personnes présentes crient, ce qui oblige les membres du groupe à s'enfuir.
Joey : Allez ! Allez ! Amène-toi ! On s'en va. (Joey tire Straub par le bras, conséquence, de l'argent tombe du sac et atterrit sur le sol.)
Reese : (Hors cadre.) Par ici.
Les trois membres s'en vont pendant que John, toujours l'arme pointée vers les gens, protège la fuite du groupe.
Ils descendent par l'escalier et leur départ soudain met en colère Straub.
Straub : Je n'entends pas les flics arriver. On a laissé au moins 100 000 dollars là-haut.
Le bruit de la sirène de police se fait entendre, au loin.
Joey : Et là, crétin, tu les entends ? Sans lui, on était morts.
Reese : (Faisant un signe dans sa direction.) Venez vite ! Par ici. (Il court vers la sortie.)
Joey : (Rejoignant les autres et en poussant Straub.) Allez, bouge.
Pendant que les gens parlent de ce qui vient de se passer et ramassent les billets restants, Carter et Molina font irruption, l'arme à la main.
Molina : Police, plus un geste !
Les gens obtempèrent en levant les mains et lâchant par la même occasion ce qu'ils ont. Les officiers regardent autour d'eux en agitant leur arme. Voyant qu'il n'y a plus les membres du gang, Carter soupire, dépitée d'être passer à côté d'une occasion de coincer le groupe.
SÉQUENCES : Surf / 12 NW - 3 - 07 heures 25 minutes 33 secondes ; Entrée - Coney - Stillwell - 3 - 07 heures 26 minutes 23 secondes ; Entrée - Caméra de sécurité B - 07 heures 26 minutes 52 secondes - 07 heures 27 minutes 01 secondes
Une caméra montre Straub et Latimer, qui sont en train de marcher vers le bar ; tous les deux ont un carré blanc autour d'eux.
Straub (En reconnaissance vocale.) : Je ne sais pas ce qui s'est passé. On venait d'arriver quand les flics ont débarqué. Joey et le nouveau ont dit de laisser l'argent.
Latimer (En reconnaissance vocale.) : Ouais, ils ne voulaient pas prendre de risques. Vous m'avez laissé tomber, Straub.
Straub (En reconnaissance vocale.) : Je veux rattraper le coup. Donne-nous une autre chance.
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Matinée
John et Harold écoutent la conversation via l'enregistrement sur l'ordinateur.
Straub : (Hors cadre.) D'accord.
Latimer : (Hors cadre.) Bon, c'est la dernière. Une grosse affaire.
Straub : (Hors cadre.) De quoi il s'agit ?
Latimer : (Hors cadre.) Tu le sauras en temps voulu. Surveille bien le nouveau. Tu auras besoin de lui à l'aller, pas sûr que ce soit le cas au retour.
John comprend que c'est lui que Latimer parle et que cela devient de plus en plus dangereux. Harold comprend aussi que cela va trop loin.
Finch : On fait comment pour se sortir de se pétrin ? Il faut que ça cesse. C'est beaucoup trop risqué.
Reese : (S'approchant de la table.) Laissez-moi parler à Joey.
Finch : Pourquoi faire ?
Reese : Je veux savoir de quoi il se sent coupable. Essayer de le guérir de ça.
Finch : (Il s'asseoit à son poste de travail.) Ce sera peut-être plus compliqué que vous croyez. (Tapant sur le clavier ; hors cadre.) J'ai accédé à ses relevés de compte. (Retour sur Harold.) Ces quatre derniers mois, il a placé en tout la coquette somme de 10 000 dollars (sur l'écran est montré un extrait du relevé de Joey) sur un plan d'épargne au bénéfice de la petite Amy Myles. Elle pourra faire de longues études.
Reese : (Il se retourne vers la vitre et montre la photo de Stacey et sa fille, il revient vers Harold.) Cette gamine est sûrement sa fille ?
Finch : Et bien, en fait, non. D'après le registre de l'hôpital où elle est née, (hors cadre et Harold fait apparaître la fiche militaire du père d'Amy) son père était un certain Frank Stephens.
Reese : Était ?
Finch : (Lève la tête et regarde vers John.) Tué en Afghanistan. Il était du 107ème d'infanterie (hors cadre.) Même régiment et même compagnie que Joey.
John regarde les photos de Joey et Stacey dont cette dernière est en gros plan.
EXTÉRIEUR - Près de Coney Island - Journée
John marche et rejoint Joey, adossé à un banc.
Joey : (De dos.) On va se retrouver dans cinq heures. Pour un nouveau coup.
Reese : Ils prendront encore de gros risques. Avec Straub à deux doigts de dérailler.
Joey : Je sais, c'est pour ça que je veille sur lui. Il a besoin de fric.
Reese : D'accord, il a besoin de fric. Mais pas toi.
Joey : Détrompe-toi.
Reese : C'est vrai. (Il enlève ses lunettes de soleil.) Ton devoir moral, hein. Alors, c'est quoi l'histoire ? Tu as laissé tomber quelqu'un ? (Joey acquiesce et baisse la tête.) C'était qui ? Raconte.
Joey : (Il se lève et se retourne vers la plage.) Un ami. Il m'a remplacé pour une patrouille. Et il est mort.
Reese : Pourquoi il t'a remplacé ?
Joey : (Vu de loin.) J'avais été désigné pour être dans la garde d'honneur d'un politicien en visite. (Retour sur Joey.) Il fallait que je cire mes rangers, alors Frank est sorti patrouiller à ma place. Il venait d'apprendre qu'il était papa. Sa fille s'appelle Amy. (Il sourit.) Il était tellement heureux qu'il se sentait invulnérable. Il a été déchiqueté par une mine sur le siège que j'aurais dû occuper.
Reese : Alors, c'est ça ta dette ?
Joey : (De dos.) Ouais. (Il se retourne, nostalgique.) Il avait une photo de sa fille qu'il n'arrêtait pas de me montrer. Il voulait vraiment décrocher la lune pour elle. Lui offrir la possibilité de faire des études, d'aller à la fac, et il l'aurait fait, ouais, il l'aurait fait.
Reese : (Hors cadre.) Et tu as repris sa relève. (Joey fait signe de la tête.) Tu en as parlé autour de toi ?
Joey : (Il fait signe non de la tête.) Non, même pas à ma copine.
Reese : Du coup, tu es encore à la guerre. Et elle, elle t'attend.
Joey : Je règle ça et ensuite je suis entièrement à elle.
Reese : Écoute, ce soir, reste avec elle. Ne fais pas ce boulot.
Joey : (Sur le point de pleurer.) Mon ami a été tué, je dois veiller sur sa fille. (Il s'en va et laissant John qui commence à marcher.)
EXTÉRIEUR - Près d'un restaurant - Journée
Pia a un thermos dans la main et sert John qui est assis à une table en terrasse.
Reese : (La regardant.) Pia, n'est-ce pas ?
Pia : Oui.
Reese : Vous êtes encore plus jolie que Joey le dit.
Pia : Vous le connaissez ?
Reese : Hm. L'Armée. Je suis à New York pour quelques jours. Il est vraiment fou de vous, vous savez ?
Pia : J'ai souvent l'impression de le découvrir à travers les autres.
Reese : C'est dans sa nature d'avoir (il secoue la tête) ce petit côté mystérieux.
Pia : Oui, en effet. (regardant vers John.) Ça je crois que, malheureusement, ça ne changera jamais. J'ai attendu son retour pendant six ans et j'ai l'impression de l'attendre encore. (Avec un regard triste.)Désolée, il faut que j'évite de me lamenter devant les clients. (Elle commence à partir.)
Reese : (L'arrêtant.) Non, non, je comprends. Vous, vous êtes une très jolie femme. (de dos et Pia essuie le thermos) Si Joey ne retrouve pas ses esprits (retour sur John), alors, ne perdez pas votre temps.
Pia : (elle sourit.) Non, c'est lui que j'aime. J'étais haute comme ça (elle met la main à hauteur de taille.)et je l'aimais déjà. (John s'adosse au fond de la chaise.) C'est comme ça. (Elle s'en va.)
John reste pensif lorsqu'il reçoit un appel de Harold via l'oreillette.
Finch : (Au téléphone.) Vous êtes là, Mr Reese ?
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Journée
Harold se trouve près de la grille protectrice menant à la bibliothèque et à son matériel informatique.
Finch : Vous progressez avec Joey ?
Reese : (Au téléphone.) Non, je ne peux pas le guérir de son sentiment de culpabilité. (Retour sur la terrasse.) Dès que j'en saurais davantage au sujet de ce soir, vous pourrez contacter la police. Qu'ils embarquent tout le gang.
Finch : (Il tient un livre dans sa main droite.) Il faut s'y résoudre.
Reese : (Retour sur la terrasse.) Oui. (Il quitte sa place après avoir bu satasse de café.)
SÉQUENCE - Entrée - Caméra 03 - 12 heures 14 minutes 39 secondes
INTÉRIEUR - Bureau de Carter - Journée
Carter : (Hors cadre.) J'ai quelque chose pour toi. (Retour sur Carter et Molina.) Deux ex-soldats, Manny Santos et Danny Platt. (Elle montre la feuille, avec les fiches des deux hommes, à Molina ; hors cadre.)Tous les deux morts assassinés, une balle dans la tête.
Molina : (Regardant la photo des deux corps enveloppés dans un sac.) C'était il y a trois mois. Comment tu es tombée là-dessus ?
Carter : J'ai lancé une recherche sur les six derniers mois au sujet des crimes impliquant du matériel de l'armée. Et voilà ce que j'ai trouvé. (Elle montre une photo d'une radio calcinée.) Une radio militaire. Le numéro de série est encore lisible. C'est une de celles volées à Fort Drum. (Hors cadre.) Ce qui veut dire que Santos et Platt faisaient partis du gang. (Retour sur Carter.) Ça explique aussi son étonnante longévité et le nombre de braquages. Quand les gars ont fait quatre ou cinq boulots, quelqu'un est chargé de les supprimer et de trouver des remplaçants.
Molina : Ouais, mais qui ?
INTÉRIEUR - Dans le bar de Latimer - Journée
Une poubelle avec la photo de Santos et Platt s'y trouve et Latimer jette aussi une bouteille, brisant la glace du cadre.
Latimer : (Au téléphone.) Ils connaissent la cible, chef. Le dépôt des scellés judiciaires de Center Street.
INTERIEUR - Dans la bibliothèque - Journée
Harold écoute la conversation de Latimer, dont l'enregistrement se trouve sur son ordinateur.
Latimer (En reconnaissance vocale.) : Oui, ils ont le numéro du casier, avec ordre de récupérer l'objet.
Harold sait maintenant où se rend John et le gang.
INTÉRIEUR - Dans le fourgon - Journée
Ils sont habillés en costume, préparent leurs armes et se dirige vers le dépôt.
Straub : (Hors cadre.) L'endroit est peu gardé. Quatre vieux bientôt à la retraite. Mais c'est à Centre Street. Le coin est bourré de flics et de fédéraux.
Joey : Cette fois, on vole quoi ?
Straub : Un seul truc, bien précis. C'est léger et ça se cache facilement. Pas question de le laisser, cette fois.
Joey : (Hors cadre.) Qu'est-ce que c'est, des titres, des bijoux ? (John regarde sur le côté.)
Straub : (Donnant les radios aux deux autres.) Je n'en sais rien, mais ça vaut 400 000 dollars. (Joey souffle, surpris tout comme Dalloway, qui se retourne.)
INTÉRIEUR - Dans le bar de Latimer - Journée
Latimer est toujours en discussion avec son supérieur.
Homme : (Au téléphone.) Et pour la stratégie finale ?
Latimer : Tout va bien, je m'en charge.
INTERIEUR - Dans la bibliothèque - Journée
Harold écoute toujours la conversation, les bras posés sur la table.
Homme : (Au téléphone.) Le patron ne veut courir aucun risque. C'est clair ?
Latimer : (Au téléphone.) Parfaitement.
Harold se relève, se doutant que quelque chose se trame.
INTÉRIEUR - Dans le bar de Latimer - Journée
Latimer : De toute façon, l'équipe a besoin d'être renouvelée. (Harold comprend que John est en danger.)
INTÉRIEUR - Dans un fourgon - Journée
Straub : (Donnant les armes.) Latimer a nettoyé toutes les armes. (Posant un seau d'eau par terre.)Maintenant, on va tous mettre nos téléphones là-dedans. (Straub et Joey le font.) Allez !
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Journée
Harold se connecte au numéro de John et l'appel est en cours.
INTÉRIEUR - Dans le fourgon - Journée
Straub : Ouais, même ta sale petite oreillette. (John le regarde, surpris et Straub pointe l'arme contre lui.) Si ça pose un problème, dis-le.
Joey et Straub jettent un regard vers John qui, n'ayant pas le choix, retire l'oreillette et la met dans le seau, ainsi que le téléphone. Ce qui a pour conséquence de couper la connexion (l'ordinateur bipe) avec la bibliothèque et donc, Harold.
SÉQUENCES : Baxter / Worth - NW 04 - 16 heures 53 minutes 04 secondes ; Park Avenue - Lamppost -Caméra 517 A - 16 heures 53 minutes 43 secondes ; Caméra de sécurité 04 - 16 heures 54 minutes 06 secondes
INTÉRIEUR - Dépôt des scellés - Journée
Une caméra montre deux hommes, l'un qui lit le journal pendant que l'autre dort. Le bruit de buzzer de la porte de l'entrée, se fait entendre. Le plus âgé se lève et va voir ce que c'est. A travers le judas, il voit une insigne de la police et ouvre. John le bouscule.
Une caméra montre les quatre hommes, cagoulées, maîtrisant les deux agents de sécurité.
Straub (En reconnaissance vocale.) : Debout ! Debout ! Allez, bouge de là ! (Retour dans la pièce.) Les mains dans le dos. Allez, tout de suite, allez. (Ils les emmènent vers la salle des scellés.)
Dalloway : (À un agent de sécurité.) Avance !
INTÉRIEUR - Près des scellés - Journée
Harold parle, à travers une grille, à un officier chargé des pièces à conviction.
Finch : J'ai appelé de la part de Maître Ribner, au sujet de la succession Ulman, vous vous souvenez ?
Pendant ce temps, les hommes qui ont pris en otage les agents de sécurité, descendent l'escalier menant vers la pièce des scellés.
Officier : Vous avez la référence ?
Joey : Les mains en l'air ! C'est un braquage ! Sors de là, toi ! Allez ! (Harold met les mains en l'air et se retourne, pendant ce temps, John s'arrête, étonné de le voir là.)
Straub : Viens par ici, ouais, toi aussi. Amenez-vous tous les deux, allez ! (Harold s'assoit au coin du guichet.) Et sortez de là, allongez-vous, tout de suite !
Une caméra montre Harold assis (avec un carré jaune) et les deux agents de sécurité, allongés, ainsi Joey (avec un carré blanc) qui va vers les scellés.
Joey : Surveillez l'entrée.
Straub : Ouvrez l'oeil. (Il suit Joey.)
John se place en face d'Harold qui le regarde. Pendant ce temps, Straub et Joey vont chercher l'objet en question.
Straub : 825...
Joey : 776...
Straub : 575...
Retour à l'entrée où Teddy enlève une cartouche pendant que John pointe son doigt vers Harold.
Reese : Toi, arrête de me regarder.
Teddy : Laisse-le, ce n'est qu'un pauvre type.
Reese : (Prenant Harold par la veste et le relève, énervé.) J'ai dit : arrête de me regarder.
Finch : (À voix basse.) C'est un piège, Latimer veut vous faire la peau.
John comprend ce qui se passe et relâche Harold en le poussant. Une caméra de surveillance filme la scène. John a un carré blanc alors que celui d'Harold est toujours jaune. Il est 16 heures 56 minutes.
Reese : Assis. Attends-moi. (John va rejoindre les autres.)
Joey : On approche. Ça doit être là.
Straub : 825 773. C'est ici. (Ils rentrent dans le box correspondant.)
Joey : La boîte d'archives, prends-là, prends-là. (Ils la prennent et cherchent ce qu'ils doivent trouver à l'intérieur.)
Pendant ce temps, l'un des agents de sécurité, sous le regard d'Harold, prend une arme d'un autre qui a les mains attachées dans le dos. Il l'approche près de son visage en la cachant avec sa main et Teddy continue de surveiller.
Au box des scellés, Straub et Joey essaient de trouver ce qu'ils sont venus chercher lorsque John arrive pour les prévenir.
Reese : (Arrivant en courant, essoufflé.) Latimer veut nous piéger. Il faut qu'on sorte d'ici.
Straub : Arrête tes conneries, OK ! Je l'ai ! 73-36 (Il ouvre la boîte et prend une enveloppe ainsi qu'un objet.)
Reese : (S'impatientant.) Sortons maintenant, c'est un piège !
Straub : Qu'est-ce que tu en sais ? Et si c'était toi, le piège ? (John, énervé, baisse l'arme de Straub.)
Reese : Si tu tiens à ta vie, ne pointe jamais ton arme sur moi. (Ils se regardent.) Allez, on y va.
Ils quittent, en courant, le dépôt et laissent les autres à terre.
Joey : C'est bon, on se tire.
John veut rester avec Harold mais celui-ci fait un mouvement de tête pour qu'il puisse partir.
Dalloway : Allez !
Une autre caméra de sécurité filme la scène, John et Teddy ont un carré blanc. Il est 16 heures 57 minutes. Ils s'en vont et l'agent tire à plusieurs reprises et blesse Teddy.
Reese : Reste pas là, je vais t'aider.
INTÉRIEUR - Commissariat de police - Journée
Entendant du bruit, Joss Carter va voir ce qui se passe lorsqu'elle est arrêtée par Molina.
Molina : Carter. On signale une fusillade au dépôt de Centre Street.
Carter : Qui a donné l'alerte ?
Molina : Les balayeurs. Ils ont vu quatre hommes entrer dans le dépôt. Cinq minutes plus tard, ça canardait et les types sont ressortis en courant.
EXTÉRIEUR - Dans une rue - Journée
Straub marche dans la rue afin de rejoindre le fourgon, les autres suivent derrière.
Joey : (Tenant Dalloway qui est également soutenu par John.) On y est presque, Teddy. Tiens bon.
Dalloway : Uh...
Reese : Emmène-le jusqu'au van. Je vous couvre ! (Il enlève le bras de Teddy de son épaule.)
Joey : (L'amenant du mieux qu'il il peut.) Accroche-toi.
SÉQUENCE : ELK / READE - Caméra de sécurité 05 - 17 heures 04 minutes 33 secondes.
Après avoir enlevé leur cagoule, la caméra filme et John disposant à nouveau d'un carré jaune autour de lui.
EXTÉRIEUR - Dans une rue - Journée
John reste sur place pour surveiller le coin. Pendant ce temps, Straub ouvre la porte du van et voit Latimer.
Latimer : C'est fait ? (Il fait signe pour que Straub lui donne le paquet.)
Joey amène Dalloway qui souffre vers le van, toujours sous le regard de John.
Latimer : Tu es bon soldat, Straub. (Il lui tire dessus, à deux reprises, avec une arme munie d'un silencieux.)
Joey lâche Teddy pour prendre son arme pendant que Latimer sort du fourgon.
Straub : Fuyez !
Latimer tire sur Teddy qui tombe au sol pendant que John le vise. Joey veut tirer, mais il ne peut pas.
Joey : (Il essaie de tirer mais comme cela ne fonctionne pas, il se protège derrière une voiture.) Mon arme est enrayée.
Latimer continue de tirer et John prend son arme et tire sur Latimer qui fuit alors que le fourgon est criblé d'impacts de balles, la porte se ferme. John rejoint Joey.
Joey : Pourquoi... Pourquoi je ne peux pas tirer ?
Reese : (Regardant vers le fourgon.) Latimer a dû saboter le percuteur. (Le fourgon part en trombe.)Allez viens, suis-moi.
Pendant que John et Joey s'en vont, les sirènes de police retentissent pendant que Teddy est allongé sur le sol, mort.
SÉQUENCE : Caméra - 2F - Rue - 17 heures 16 minutes 54 secondes
La caméra film et les carrés blancs de Teddy et Straub s'éteignent, confirmant leur mort.
EXTÉRIEUR - Dans une rue - Journée
La voiture de police avec Molina et Carter arrive. Joss court vers les corps pendant que Molina passe un appel. Les autres véhicules de police arrivent, sirènes retentissantes.
Carter s'approche de Teddy alors que Molina court à sa rencontre.
Molina : Le dépôt est sécurisé.
Carter s'accroupit et regarde la radio de Teddy.
EXTÉRIEUR - Dans un parc - Journée
John et Joey sont en train de marcher au milieu de la foule et discutent de ce qu'il va faire.
Reese : La police va identifier Straub et Teddy et se mettre à ta recherche. Il faut que tu quittes la ville. Va au sud ou à l'ouest. (Lui donnant quelques billets.) Voilà un peu d'argent pour te remettre sur les rails. Tu es doué, tu trouveras du boulot, alors maintenant, va-t-en et ne te retourne pas.
Joey : (Hors cadre.) Je ne peux pas. (Regardant vers John.) Non, je ne peux pas partir, j'ai quelqu'un ici.
Reese : Si tu restes, c'est à travers des barreaux de prison que tu la verras pendant vingt ans. Appelle-la, dis-lui de partir avec toi. Elle t'aime, tu sais. Dis-lui désormais, que ce sera elle et toi. Rien que vous deux.
Joey accepte, lui serre le poignet et s'en va.
Carter (Via la radio.) : Vous me recevez ? (John prend sa radio accrochée à l'arrière de sa ceinture et Carter marche vers l'extérieur.) Je pense que oui. Je suppose que vous êtes là, quelque part, camouflé au milieu des passants. (Avec la radio à la main gauche, elle balaye du regard les alentours afin de voir John.) Je n'arrête pas de vous courir après, et (via la radio et John qui écoute avec la sienne.) ça m'apprête trop souvent à me pencher sur de sales affaires.
Reese : (Faisant une pause pendant que Carter continue de scruter.) Vous pouvez toujours laisser tomber.
Carter : (Elle sourit) Ça, c'est impossible. J'ai deux homicides en plus. (Hors cadre ; elle cherche toujours après John.) Je ne pense pas que vous ayez tué ces individus. (Retour sur Carter.) Mais vous savez qui l'a fait.
Reese : Je vais régler le problème.
Carter : (Via la radio.) Vous jouez un jeu très dangereux, (retour sur Carter) et je ne comprends pas trop pourquoi.
Reese : J'ai mes raisons. (Il se trouve dans le parc et fait face au bâtiment où se trouve Carter.)
Carter : (Via la radio.) Je n'en doute pas. (Retour sur Carter.) Mais tous les tueurs que j'arrête croient avoir de bonnes raisons. (Via la radio.) Voilà comment ça va finir : (retour sur Carter) soit je vous arrête et je vous enferme, soit je vous retrouve en sang quelque part.
Reese : (Continuant de marcher.) Je suis prêt à courir le risque.
INTÉRIEUR - Dépôt des scellés - Journée
Harold donne la description, à un policier, des hommes qui ont commis le braquage.
Finch : Je vous ai fait la description la plus détaillée possible.
Policier : (Notant ce que lui a dit Harold.) Très bien.
Carter arrive sur les lieux du vol sous le regard méfiant d'Harold. Elle arrive au box des scellés.
Officier : Lieutenant, (en faisant signe) venez voir. Apparemment, ils n'ont pris que ça.
Carter, accompagné de Molina, voit une boîte d'archives avec le numéro d'affaire : H37-36 et le nom : ELIAS M. Elle soupire.
SÉQUENCE - Sud - Caméra 12 - 19 heures 32 minutes 43 secondes
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Soirée
Finch : (Regardant les photos sur la vitre.) Alors, vous avez laissé s'enfuir un braqueur de banque.
Reese : (Au téléphone.) Il a réglé ses dettes, il mérite une seconde chance.
Finch : L'affaire est close ?
Reese : (Au téléphone.)
INTÉRIEUR - Dans l'appartement de Latimer - Soirée
Latimer est assis, accompagné d'un inconnu qui regarde l'enveloppe volée.
Latimer : C'est bien ce que vous vouliez ?
L'inconnu regarde à l'intérieur de l'enveloppe où se trouve les photos d'une femme allongée ainsi que d'un couteau, avec le rapport de police. Il sort l'autre pièce à conviction qui se trouve être le couteau en question.
Latimer : (Souriant.) Alors, si on parlait argent ?
SÉQUENCES : SURF / STILLWELL - SE - 04 - 20 heures 01 minutes 13 secondes - 20 heures 10 minutes 56 secondes (en accéléré.) ; Une caméra avec des personnes ayant un carré blanc est montrée, il est 20 heures 14 minutes 22 secondes.
INTÉRIEUR - Appartement de Latimer - Soirée
John arrive dans l'appartement de Latimer mais trop tard, il est mort, avec deux impacts de balle au niveau du cœur. La télévision, où des images de guerre sont diffusées, fonctionne toujours.
Reese : (S'approchant de Latimer et discutant avec Harold via l'oreillette.) Quelqu'un est passé avant moi. Il est mort.
INTERIEUR - Dans la bibliothèque - Soirée
Harold est devant des panneaux où figurent toutes les victimes non-pertinentes répertoriées.
Finch : (Avec un casque téléphonique.) Une idée de qui c'était ?
Reese : (Au téléphone.) Sur les pièces à conviction, il y avait le nom "Elias". Ça vous dit quelque chose ?
Finch : (Faisant un signe de la tête.) Non. Je vais me pencher sur la question.
Pendant ce temps-là, dans l'appartement, John quitte la pièce.
EXTÉRIEUR - Près d'un arrêt de bus - Journée
Joey attend de voir si Pia va arriver avant de partir pour Phoenix, pendant que John le regarde de loin. Pia se trouve juste derrière avec une valise à la main.
Pia : Joey. (Il se retourne.)
Ils se rejoignent et se prennent dans les bras. Pendant que le chauffeur range la valise, Pia et Joey montent dans le bus.
John les regarde partir et se souvient de ce que lui a dit Jessica.