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 Script VF - 1X03 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb

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carine79
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carine79

Série préférée : Lucifer

Script VF - 1X03 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Empty
MessageSujet: Script VF - 1X03 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 1X03 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeVen 17 Juil - 19:49

GÉNÉRIQUE
 
Finch (En voix-off) : "Vous êtes surveillés. Le gouvernement a mis en place un dispositif secret, une Machine, qui vous espionne, jour et nuit. Je le sais, parce que c'est moi qui l'ais créée. Elle a été conçue pour anticiper les actes de terrorismes, mais en réalité, elle voit tout. Tous les crimes impliquant des citoyens ordinaires, comme vous. Des crimes qui n'intéressent pas assez le gouvernement, pour qu'il agisse. Alors, j'ai décidé de le faire à sa place. Mais il me fallait un associé, quelqu'un capable d'intervenir. Traqués par les autorités, nous travaillons dans l'ombre. Jamais vous ne nous trouverez. Mais que vous soyez la victime ou l'auteur du crime, si votre numéro apparaît, nous vous trouverons."
 
SÉQUENCES - Weehawken - Parc - 05 - 08 heures 38 minutes 14 secondes ; Distributeur Automatique VZH03W - 08 heures 38 minutes 42 secondes ; Angle de la 31ème et de la 8ème - Caméra n°4 ; Cruiser -372 F - Hoodcam ; Caméra de sécurité - F2 - Alley 2 - 08 heures 40 minutes 22 secondes
 
INTÉRIEUR - Bibliothèque - Matinée
 
À son poste de travail, Harold est endormi et ronfle. Sur un des livres posés sur la table, ses lunettes s'y trouvent. John arrive avec un gobelet dans la main droite. Il le pose sur le table.
 
Reese : Bonjour, Finch.
Finch : (Se réveillant, les yeux à demi-ouverts.) Frapper, vous savez faire ?
Reese : (Buvant le contenu de son gobelet.) Seulement si c'est nécessaire.
Harold baisse la tête et a de la peine à retrouver ses esprits.
Reese : Ah, j'ai des remords d'avoir griller votre couverture. Du coup, (il agite un journal) j'essaie de vous trouver un autre boulot. Promeneur de chien ou pianiste professionnel.
Finch : (Remettant ses lunettes et regardant John) J'ai un travail, Mr Reese et vous aussi. (Il prend un dossier et se lève mais avec du mal.) La Machine a donné un nouveau numéro. (Il scotche une photo sur la vitre.) Il s'agit de Joey Durban, soldat au 107ème régiment d'infanterie, (John le rejoint) tout juste rentré d’Afghanistan. (Il pose sa main sur ses lunettes.)
Reese : Ce type a reçu plusieurs médailles. (Hors cadre et un gros plan sur la photo avec Joey Durban.) La Purple Heart. (Retour sur John.) C'était un bon soldat.
Finch : Tout comme vous.
Reese : J'ai connu des types du 107ème en Irak. Beaucoup d'entre eux n'étaient que des gosses. Ils avaient perdu de la famille ou des amis dans les attentats du 11-Septembre (hors cadre) et s'étaient engagés. (Harold le regarde, pensif.) À la guerre, soit on grandit vite, (retour sur John) soit on y reste.
Finch : Joey fait partie de ceux qui sont revenus en vie. Vous pouvez faire en sorte qu'il le reste. (Prenant un bout de papier posé sur un écran d'ordinateur.) Il travaille comme portier dans un immeuble du centre-ville.
Reese : Je m'en occupe. Procédure habituelle. (Regardant le dossier de Joey.) Je clone son téléphone,(hors cadre) j'espionne ses communications, j'entame une filature. Ah, au fait,  (Harold qui regarde quelque chose, se retoune vers John.) un conseil, si vous comptez travailler toute la nuit, faites au moins un petit peu d'exercice. (Il s'en va, laissant Harold regardant la photo de Joey.)
 
EXTÉRIEUR - Près d'un hôtel - Journée
 
Joey Durban se trouve devant la porte, attendant que des clients arrivent. Une voiture klaxone et s'arrête, Joey s'approche d'elle et ouvre la porte sous les yeux de John, qui se trouve en face, à l'étage d'un appartement afin de le surveiller.
 
Joey : (Hors cadre, il rigole.) Vous êtes ravissante aujourd'hui, Madame J. (Ouvrant la porte et prend la main de la cliente, qui ricane.) Je vous ferais bien la cour, mais je sais que vous n'aimez que George Clooney. (Il ferme la porte de la voiture et la cliente tient le bras de Joey.)
Madame J : Oh ! Merci.
 
INTÉRIEUR - Dans un appartement - Journée
 
Joey amène la cliente près de la porte d'entrée.
 
Madame J. : (Parlant à un autre portier.) Bonjour.
Portier : Bonjour, Madame J. (Elle rentre à l'intérieur.)
 
John continue de regarder lorsqu'il voit Joey lire un message sur son téléphone. Sachant qu'il l'a déjà piraté, il le reçoit sur le sien. Joey l'a reçu à son numéro [917] 555-0151 et ce texte : "ANCHOR D0.GG - GC.IE. 1630".
 
EXTÉRIEUR - À l'entrée de l'hôtel - Journée
 
Joey : Je suis désolé, Robbie, je dois partir tôt.
Robbie : Pas de problème. (Il s'avance sur le trottoir pendant que Joey rentre.)
 
INTÉRIEUR - Dans un appartement - Journée
 
John voyant Joey rentrer, il éteint son portable.
 
EXTÉRIEUR - Près d'un bar - Journée
 
John marche et voit Joey en train de parler avec une fille.
 
Reese (En voix-off) : Joey est fiancé à une fille du nom de Pia Moresco.
Pia : Tu rentres à quelle heure ?
Joey : Ah ! Je vais travailler tard.
Reese (En voix-off) : Elle a passé six ans à l'attendre quand il était sous les drapeaux.
Joey : Ouais, à ce soir.
Pia : Je t'aime, Joey. (Il la regarde rentrer dans le restaurant pendant que John, se trouvant en face d'eux, continue de marcher.)
 
EXTÉRIEUR - Dans une rue - Journée
 
Joey est en train de marcher d'un pas rapide, suivi de John. Il s'arrête devant la vitrine d'un magasin de jouet pendant que John, le voyant, stoppe sa marche et donne de la monnaie à un vendeur ambulant.
 
Reese : Eh Finch, vous êtes là ?
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Journée
 
Finch : (Il est en train de faire des pompes en lisant un livre, son téléphone se trouve à ses côtés.) Oui. Il y a un problème ?
 
EXTÉRIEUR - Dans une rue - Journée
 
John voit, grâce à une vitre de voiture, Joey qui passe et entend le bruit de l'effort fourni par Harold et enlève ses lunettes pendant que le vendeur lui donne sa commande.
 
Reese : Qu'est-ce que vous faites ?
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Journée
 
Finch : (Remettant le marque-page dans le livre.) Rien du tout.
 
EXTÉRIEUR - Dans une rue - Journée
 
John se remet à marcher alors qu'il jette son gobelet dans la poubelle.
 
Reese : (En souriant.) Vous aviez promis de ne pas me mentir.
 
INTÉRIEUR - Bibliothèque - Journée
 
Finch : (Se rendant à son poste de travail.) Qu'est-ce que vous voulez, Mr Reese.
 
EXTÉRIEUR - Dans une rue - Journée
 
Reese : (Tenant le portable à la main.) Ce type, Joey Durban, cela fait 8 heures que je le suis. Tout ce qu'il fait, c'est ouvrir la porte à des vieilles dames et un peu de lèche-vitrines.
Finch : (Au téléphone.) Si la Machine nous a donnés son nom, (retour à la bibliothèque) ce n'est sans doute pas pour rien.
Reese : (Au téléphone ; hors cadre.) Il a reçu un message, (retour dans la rue) c'est plutôt obscur, je vous l'envoie.
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Journée
 
Harold tape sur le clavier afin de recevoir le message que lui envoie John.
 
Finch : (Hors cadre.) Anchor D0 ? Qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire ?
 
EXTÉRIEUR - Dans une rue - Journée
 
Reese : (Hors cadre.) Je n'en sais rien, c'est vous le génie, pas moi.
 
Un homme descend d'une moto pendant que Joey arrive et le bouscule, le premier semble lui donner quelque chose, suivi de près par John qui range son portable. Joey arrive près d'une banque et entre. John et l'inconnu arrivent aussi.
 
INTÉRIEUR - Hall d'entrée d'une banque - Journée
 
John entre à son tour. Une caméra se situant en face d'un guichet filme, montrant John passant avec un carré jaune autour de lui. Un employé de banque ainsi qu'une cliente sont présents.
 
SÉQUENCE : Zone 1 - Bureau D de face - 16 heures 29 minutes 57 secondes
 
Employé (En reconnaissance vocale) : Vous désirez prendre un rendez-vous. (Une discussion s'engage entre lui et la cliente.)
 
John surveille, comme si de rien n'était Joey, qui prend quelque chose. Ce dernier met une cagoule et un homme masqué fait irruption en tirant en l'air à trois reprises. Deux hommes armés arrivent à leur tour.
 
Braqueur : Couchez-vous ! Couchez-vous !
 
John surpris, s'accroupit et les clients présents s'exécutent, paniqués et se mettant à crier.
 
Braqueur : (Hors cadre.) Toi, force la porte, tout de suite !
 
Joey court vers un agent de sécurité.
 
Joey : Ta gueule ! Allez !
 
Une autre caméra filme les clients à terre et Joey (avec un carré blanc autour de lui) prend l'agent par l'épaule. L'employé derrière le guichet s'approche de sa collègue.
 
SÉQUENCE : Zone 7 - File C - 16 heures 30 minutes 10 secondes
 
INTÉRIEUR - Dans la banque - Journée
 
Joey met l'agent de sécurité au sol.
 
La même caméra filmant le braquage en cours, Joey et l'un des braqueurs ont un carré blanc autour d'eux.
 
SÉQUENCE - Zone 7 - File C - 16 heures 30 minutes 12 secondes
 
INTÉRIEUR - Dans la banque - Journée
 
Pendant que Joey met l'agent au sol, les autres braqueurs pointent leurs armes vers les guichets et les clients sont toujours au sol.
 
Femme : Ahh !
Braqueur 1 : Vite ! Hop, hop, hop.
Braqueur 2 : Ouvrez cette porte ! Dépêchez-vous !
Braqueur 1 : Plus un geste !
 
Un homme avec les mains en l'air se met au sol, apeuré.
 
SÉQUENCES - Zone 7 - File C - 16 heures 30 minutes 15 secondes ; Zone 22 - Guichets C - 16 heures 30 minutes 16 secondes
 
Un des braqueurs, qui a un carré blanc, va derrière les guichets et pointe son arme vers l'employé, qui met les mains en l'air, alors que sa collègue est partie.
 
Braqueur 3 : Mains en l'air, vous deux ! (Hors cadre.) Bougez pas !
 
Un autre braqueur le rejoint où apparaît également un carré blanc.
 
INTÉRIEUR - Dans la banque - Journée
 
John se trouve avec l'agent de sécurité, au sol et quasiment allongé, la jambe gauche sur le côté. Joey l'a vu et lui crie dessus.
 
Joey : (Hors cadre.) J'ai dit "couchez-vous" ! (John s'exécute pendant que Joey prend l'arme de service de l'agent.)
Braqueur : (Hors cadre.) Face contre terre. (Une femme, la main sur sa tête, regarde sur le côté et se tourne vers le sol.)
Joey : (Regardant sa montre.) Cinquante secondes !
 
SÉQUENCE - Zone 22 - Guichets C - 16 heures 30 minutes 35 secondes
 
L'un des braqueurs prend l'argent dans les caisses pendant que l'employé est au sol et que l'autre braqueur surveille. Tous les deux ont un carré blanc autour de leur visage.
 
INTÉRIEUR - Dans la banque - Journée
 
Pendant que l'un des braqueurs continue de prendre l'argent, John lève la tête.
 
Joey : (Pointant l'arme vers une femme.) Face contre terre ! (Elle s'exécute.) Ne me regarde pas !
 
L'agent de sécurité relève à son tour la tête pendant que le braqueur scanne les billets avec un détecteur. Il met l'argent dans un sac.
 
Joey : Quarante secondes !
 
Profitant de l'éloignement d'un des braqueurs, un employé essaie d'appuyer sur le bouton d'appel d'urgence, mais il en est empêché par Joey, qui l'a vu.
 
Joey : (Pointant son arme vers l'employé.) Non, mec. Ce n'est pas une bonne idée. (L'employé, surpris, se retourne.)
 
Joey reprend sa place, l'arme pointée vers une cliente, pendant que John, relevant la tête, ainsi que l'agent, sont toujours au sol.
 
Joey : Trente secondes ! (Les hommes continuent leur braquage ; hors cadre.) Allez ! On remballe.
 
Pendant ce temps, l'agent veut prendre son arme de service mais John met la main sur l'étui et lui fait non de la tête. Celui-ci se ravise.
 
Joey : Dix secondes ! Sierra ! Magne-toi ! (Le braqueur finit ce qu'il a à faire.) Il faut qu'on bouge ! (Le braqueur continue.) Ça suffit !
 
Pendant que John les regarde faire, les deux braqueurs au fond de la pièce s'enfuient en courant, suivis par Joey, l'arme à la main, et le dernier. Tout le monde relève progressivement la tête.
 
Finch : (Au téléphone.) Me revoilà, Mr Reese. (John l'entend, soulagé.)
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Journée
 
Finch : (Assis, les bras posés sur la table de son poste de travail.) J'ai déchiffré le message. Il s'agit d'une adresse, en ville. Celle d'une banque.
 
INTÉRIEUR - Dans la banque - Journée
 
Reese : Non, sans blague. En tout cas ce type...
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Journée
 
Reese : (Au téléphone) est plus remuant que je croyais.
 
Harold se relève et semble étonné de ce que lui dit John.
 
INTÉRIEUR - Dans la banque - Journée
 
Reese : (Se tenant la tête.) Je retire tout ce que j'ai dit.
 
Il sort de la banque.
 
FLASH-BACK
 
Une mosaïque d'images apparaît avec l'échelle des années passant de 2009 à 2006.
 
SÉQUENCE - Zone C - #304 - 18 heures 12 minutes 04 secondes - 12 février 2006
 
Une vue de John, avec un carré blanc, est visible. Celui-ci est près d'un guichet, dans un aéroport, en train de boire. Un homme fait une annonce.
 
INTÉRIEUR - Dans un aéroport - Soirée
 
Homme : Mesdames et Messieurs, veuillez ne pas laisser vos bagages sans surveillance.
Jessica : (De dos.) John. (John la regarde, surpris.) Waouh. Alors, comme ça tu es de retour ?
Reese : Jessica. (Souriant ; hors cadre.) Euh, non, (retour sur John) je suis encore en mission. Justement, j'y retourne.
Jessica : Tu n'es pas en uniforme ? (Elle tient une valise se trouvant à sa gauche.)
Reese : Non, j'ai changé de poste.
Jessica : (Elle sourit.) Hm hm... Et bien sûr, tu ne peux pas en dire plus.
 
John rigole en se retournant pendant que Jessica sourit.
 
SÉQUENCE - Zone C - #022 - 18 heures 12 minutes 37 secondes
 
Une vue de la caméra filmant une allée de l'aéroport avec John et Jessica, respectivement avec un carré jaune et un carré blanc.
 
Une mosaïque d'images revient avec l'échelle des années passant de 2006 à 2011.
 
2011
 
SÉQUENCES : Piste 14 - Caméra F - 10 heures 13 minutes 40 secondes ; Poste 1743 - Caméra B - 10 heures 14 minutes 25 secondes
 
Une vue dans un métro et une autoroute apparaissent.
 
EXTÉRIEUR - Dans un parc - Matinée
 
John est en train de suivre Joey pendant qu'il communique avec Harold.
 
Finch : (Au téléphone.) Alors comme ça, notre ami Joey est un braqueur de banque.
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Matinée
 
Reese : (Au téléphone.) C'est pour ça que la Machine a donné son numéro ?
Finch : (Regardant sur l'écran les images de Joey, Pia et de son dossier militaire. En principe, elle détecte les intentions de meurtre. (Hors cadre.) Les vols à mains armés ne devraient pas attirer son attention.(Retour sur Harold.) Quoi qu'il en soit, il vaut mieux coincer Joey et le livrer à la police, avant qu'un braquage ne tourne mal.
Reese : (Au téléphone.) Pas d'accord.
 
EXTÉRIEUR - Dans un parc - Matinée
 
Reese : Ce garçon était un bon soldat. (Suivant toujours Joey ; hors cadre.) Laissez-moi une chance de comprendre pourquoi il a mal tourné.
Finch : (Au téléphone.) Entendu, mais ne vous laissez pas troubler par vos sentiments personnels. Personne ne l'a forcé à attaquer des banques.
 
Joey s'approche d'une femme assise sur un banc et semble la connaître.
 
Reese : (Hors cadre.) Attendez. Il parle à une jeune femme. (Joey donne une enveloppe à sa connaissance.) Il lui donne quelque chose. On dirait de l'argent. Une belle liasse de billets.
 
Joey la serre dans ses bras et s'en va. Pendant ce temps, John prend des photos  de la jeune femme avec son portable, celle-ci range l'enveloppe dans son sac et il s'en va à son tour.
 
INTÉRIEUR - Dans un appartement - Journée
 
Joey est devant l'hôtel et siffle pour appeler un taxi, deux hommes d'affaires se trouvant à côté de lui, sous les yeux de John qui les photographie.
 
Finch : (Au téléphone.) Alors.
 
INTÉRIEUR - Dans une bibliothèque - Journée
 
Finch : (Scotchant la photo de la jeune femme sur la vitre.) Qui est cette autre jeune femme ?
 
INTÉRIEUR - Dans un appartement - Journée
 
Reese : (L'appareil photo à la main, pensif.) Ça, je ne le sais (hors cadre) pas encore.
Finch : (Au téléphone.) Vols à mains armées et infidélité.
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Journée
 
Finch : (Retournant à son poste de travail.) Tous les ingrédients pour que ça tourne au drame.
 
INTÉRIEUR - Dans un appartement - Journée
 
Finch : (Au téléphone.) Vous croyez que la cible pourrait être l'une des femmes.
 
Le taxi est arrêté pendant que Joey ouvre la porte et permettent aux deux hommes de monter à l'intérieur.
 
Reese : (Hors cadre.) Possible. (Retour sur John.) Il faudrait que je me rapproche de lui pour en avoir le cœur net.
 
Un autre taxi s'arrête à la hauteur de Joey.
 
Reese : (Hors cadre.) Mais ce n'est pas si simple. (Retour sur John.) Ces types sont très prudents et ultra organisés. Ils ne se voient que si nécessaire. (Scrutant la scène par l'objectif de l'appareil.)
Joey : (S'éloignant du taxi.) Merci.
 
Il s'éloigne du taxi, regardant à l'intérieur le contenu de l'enveloppe qui est l'argent du braquage.
 
Reese : (Hors cadre.) Ah, une seconde. (Il prend une photo de Joey, le numéro du taxi ainsi que le chauffeur.) Ce chauffeur de taxi était à la banque. (Baissant son appareil photo.) C'est sûrement le coursier de la bande. (Hors cadre.) Lancez une recherche sur le taxi numéro 5V80.
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Journée
 
Une photo du chauffeur est scotchée sur la vitre et Harold la montre à John.
 
Finch : (Hors cadre.) Le chauffeur s'appelle Willis. (Retour sur Harold et John.) Un ancien du 107ème régiment d'infanterie. C'est là qu'il a connu Joey.
Reese : Des braqueurs de banque tous les deux.
Finch : J'ai piraté le site de la compagnie de taxi. Avant de refiler l'argent à Joey, Willis est passé dans un bar de Coney Island, qui s'appelle le Green Zone. (Il appose la fiche militaire de Sam Latimer ; hors cadre.) Le propriétaire du bar est l'ancien sergent-chef, Sam Latimer. (Retour sur John et Harold.) Un vétéran de la première guerre du Golfe.
Reese : (Se retournant vers Harold, surpris.) J'ai l'impression que vous (il montre la feuille du doigt ; hors cadre) venez de trouver le chef du gang. (Harold regardant vers John.) Je vais approcher ce Latimer, mais il va me falloir une couverture.
Finch : Bien, vous l'aurez.
Reese : (Hors cadre.) Et il faudrait s'arranger (retour sur John) pour qu'il y ait une place pour moi, au sein du gang.
Finch : Entendu, je m'en occupe. Il vous faut autre chose.
Reese : (Il réfléchit et s'en va.) Non, ce sera tout pour l'instant.
 
SÉQUENCES - Trafic urbain - 14 - 14 heures 40 minutes 07 secondes ; Entrée Coney Island - Stillwell - 14 heures 52 minutes 24 secondes ; Surf Avenue / Stillwell  - SE - 02 - 14 heures 54 minutes 33 secondes ;Surf Avenue / Stillwell - SE - 01 - 14 heures 54 minutes 34 secondes
 
INTÉRIEUR - Dans un bar - Journée
 
John entre dans le bar de Latimer, va près du comptoir où se trouve déjà un client et Latimer, essuyant un verre. Celui-ci va à sa rencontre en en posant un.
 
Reese : C'est toi, Sam Latimer ? (Donnant la main.) Je suis Tony Miller. (Voyant que Latimer ne la prend pas, il se ravise et regarde vers la salle.) J'ai un pote à San Diego, un ex-Marine, comme moi. (Se tournant vers Latimer.) Il m'a conseillé de passer te voir si j'allais à New York.
Latimer : Comment il s'appelle ?
Reese : Hector Muñoz.
Latimer : (Il réfléchit.) Muñoz, ah oui. (Pointant le doigt vers John.) Il était à Mogadiscio, un bon tireur.  Il va bien ?
 
Latimer continue d'essuyer les verres.
 
Reese : Pas vraiment non. (Hors cadre.) Il a roulé sur une mine en Afghanistan. (Retour sur John.) Il a agonisé toute une semaine avant de mourir.
 
Latimer : Qu'il repose en paix. C'était un vrai battant, ce mec. Alors, tu cherches du boulot, c'est ça ?(Hors cadre.) Dans quoi, la sécurité ?
 
Reese : Je ne cherche pas un boulot régulier. Je préfère les coups risqués mais qui paient bien.
Latimer : (Il revient vers John et pose ses bras sur le comptoir.) Tu as des ennuis ?
Reese : Ça ne te regarde pas.
Latimer : Eh bien, maintenant si.
Reese : (Hésitant.) Je travaillais en free-lance à Tijuana. Il y a eu un coup dur. Depuis, certaines personnes m'en veulent. Alors, il vallait mieux que je prenne un peu le large. (Hors cadre.) Je peux me rendre utile, j'ai de l'expérience, des compétences.
Latimer : Lesquelles, au juste.
Reese : Tu as un 45 sous le comptoir et un fusil à pompe près de la caisse. Et je peux attraper les deux avant toi, si je veux.
 
John et Sam Latimer se regardent.
 
Latimer : Si tu es aussi doué que tu le dis, tu n'as pas besoin de moi.
Reese : Je préfère travailler avec des gens qui connaissent les règles. Toi, je sais que tu es consciencieux, que tu gagnes plein de fric. Et tu es toujours en vie.
Latimer : Oui, parce que quand un gars se pointe et qu'il est recommandé par un mort, je me méfie. (Il se met à ricaner et s'éloigne pour offrir un verre à John.) Bon, je crois qu'il n'y a pas de boulot en ce moment. Mais je vais en parler.
Reese : Merci. Tu ne le regretteras pas.
Latimer : Je sais. (John boit son verre.)
 
EXTÉRIEUR - Près d'un taxi - Journée
 
Le taxi de Willis s'arrête et Harold s'y trouve dedans.
 
Finch : (Hors cadre.) Gardez la monnaie.
Willis : Merci. (Il prend les billets, retire sa ceinture et jette un regard à l'arrière, voulant sortir.)
Finch : Je vais prendre ma valise dans le coffre.
 
Il sort du taxi, reboutonne sa veste, marche en boitant vers le coffre, l'ouvre pendant que Willis attend. Une fois terminé, il ferme le coffre et s'en va avec sa mallette à la main. Une voiture de police, avec gyrophare et signal sonore arrive et arrête le chauffeur de taxi, sous le regard amusé d'Harold.
 
Officier : Vite, c'est le chauffeur de taxi, sortez du véhicule ! (Hors cadre.) Les mains en l'air, vous entendez ! (Retour sur l'officier.) Sortez de la voiture, tout de suite.
Willis : OK, je sors, je sors.
Officier : (Hors cadre.) Je veux voir vos mains, allez !
 
Un policier ouvre le coffre et trouve des armes qu'Harold a préalablement mises en reprenant sa mallette.
 
Officier : (Hors cadre.) Il y a des armes, des fusils, des mitraillettes.
Willis : (Menotté.) Je ne sais pas ce que ça fait dans mon coffre. Ces trucs, ce ne sont pas à moi !
 
Harold s'éloigne, se demandant encore à ce qu'il vient d'accomplir.
 
SÉQUENCE : Entrée - Caméra n°5
 
INTÉRIEUR - Commissariat de police - Journée
 
Jocelyn Carter entre dans le commissariat lorsqu'elle se fait aborder par un officier de police.
 
Molina : Euh Carter ?
Carter : Ouais.
Molina : Molina, de la criminelle. C'est toi qui as enquêté sur un ancien membre des forces spéciales ?
Carter : Ouais. Quel rapport avec la criminelle.
Molina : (Tendant la main vers Carter.) Viens voir, j'ai quelque chose pour toi. (Sortant un DVD de la poche de sa veste.) On a relevé ses empreintes suite au braquage d'une banque.
Carter : Suite au braquage d'une banque ?
Molina : Ouais, c'est arrivé hier, à Houston Street. (Il met le disque dans le lecteur et appuie sur lecture, une image de John et de l'agent de sécurité apparaît.) Tu vois cet agent de sécurité ? (Carter regarde attentivement.) Il veut jouer les héros. Mais heureusement pour lui, quelqu'un l'en empêche. (L'agent tire sur son pantalon afin de prendre son arme mais John pose la main sur l’étui.)
Carter : Hmm...
Molina : On a fait relever toutes les empreintes, même celles sur l'arme du garde. Elles appartiennent au type que tu recherches.
Carter : Vous l'avez interrogé, je suppose ?
Molina : Non, il a filé en douce avant qu'on arrive.
Carter : (Dépitée.) Bien sûr. (Continuant à regarder les images du braquage, elle s'étonne de voir quelque chose.) Tu as remarqué comment ils se déplacent ? (Elle fait reculer les images et fait un zoom sur un talkie-walkie accroché à la ceinture d'un des braqueurs ; hors cadre.) Ouais, et je suis sûr qu'ils utilisent une radio militaire. (Retour sur Carter.) Ce sont des soldats.
Molina : Ҫa colle avec le type des Forces Spéciales. Je veux dire, c'est peut-être un complice.
Carter : (Prenant le DVD) Je peux faire une copie ?
 
SÉQUENCE : 3F - Extérieur - Caméra C - 18 heures 22 minutes 05 secondes ; Trafic urbain - 14 - 18 heures 44 minutes 28 secondes ; Caméra sur le toit - Ouest - 18 heures 58 minutes 55 secondes - 19 heures 33 minutes 55 secondes (en accéléré) ; Boardwalk - Section 95 - D - 19 heures 34 minutes 33 secondes ;Distributeur automatique - #4995 - (Neptune) - 20 heures 14 minutes 06 secondes
 
Reese (En voix-off.) : Votre ballade en taxi a payé, Finch. Latimer vient de m'appeler. Il veut que je rencontre l'équipe, ce soir.
 
INTERIEUR - Dans le bar de Latimer - Soirée
 
John arrive dans le bar avec de la musique et pas mal de clients. Il voit Latimer et Joey. Celui-ci se retourne, les trois se regardent. Joey se lève et quitte le bar, John le suit.
 
EXTERIEUR - Derrière le bar - Soirée
 
Une lumière l'aveugle et un homme lui met une cagoule sur la tête.
 
Joey : Allez ! On bouge, on bouge !
 
L'un des hommes tient une lampe pendant que Joey et l'homme amènent John dans un fourgon et s'en vont.
 
SÉQUENCES – Distributeur automatique - #4992 - (Brighton 5) - 20 heures 43 minutes 34 secondesWanus - F55 - 20 heures 58 minutes 25 secondes - 20 heures 59 minutes 40 secondes (en accéléré.) ; Vue du Sud - Caméra 2 - 21 heures 32 minutes 21 secondes - 21 heures 33 minutes 06 secondes
 
EXTÉRIEUR - Dans un hangar - Soirée
 
Le fourgon s'arrête et Joey sort. Un des hommes prend John et le jette par terre. Toujours encagoulé, il est plaqué contre l'arrière du fourgon, l'homme mettant son bras sous la gorge de John.
 
Straub apporte à Joey un téléphone de John.
 
Joey : Tu as quoi, Straub ?
Straub : Ҫa semble coller. Il a acheté une carte pour son téléphone, il y a deux jours. Il a surtout appelé pour commander de la bouffe. Quelques appels vers San Diego et un appel reçu de Latimer.
 
Joey casse le téléphone avec son pied, prend son pistolet et le pointe vers John, lequel un homme lui retire la cagoule.
 
Reese : Uh, mais qu'est-ce qui vous prend ? Latimer voulait qu'on se rencontre, rien de plus.
Joey : (Énervé.) Il nous a dit de ne pas hésiter à te buter si tu ne nous plaisais pas, et là c'est le cas.
 
Les hommes ont l'air de se calmer et Joey regarde vers l'un deux qui relâche son emprise. Il continue de menacer John avec son arme.
 
Reese : (Reprenant son souffle.) Je suis juste un ex-soldat qui a besoin de pognon. Vous n'avez pas confiance en moi, pourtant les gars du 107ème d'infanterie me faisaient confiance, en 2005, à Tikrit.
Straub : Comment tu le sais qu'on en faisait partie ? (Joey est toujours aussi menaçant.)
Reese : Parce que votre copain a le logo du régiment tatoué sur le bras. (L'homme a un regard vers son tatouage.)
 
Joey baisse son arme et consulte ses amis pour décider de ce qu'ils vont faire. Ils ont l'air d'accord, alors il regarde vers John.)
 
Joey : (Donnant un téléphone.) Tu ne cherches pas à nous joindre. On t'appellera. Et si on le fait, tu jettes ce téléphone.
 
Ils montent dans le fourgon et le mettent en route sous le regard de John.
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Soirée
 
Les photos de la femme à qui Joey a donnée une enveloppe, lui-même et son amie Pia sont scotchées sur la vitre.
 
Reese : (Hors cadre.) Tuer quelqu'un à la guerre, le front, c'est une chose. (Retour sur John.) Tuer quelqu'un de sang-froid, quelqu'un qui ne se défend pas, (se retournant vers Harold) c'est tout à fait différent. Joey en serait incapable.
Finch : (Se rapprochant de John.) Pour vous, Joey est la cible. (La photo de Joey apparaît.) Et dans ce cas, qui tient l'arme ? Une des deux femmes ? L'un des complices ? Sait-on seulement pourquoi il est dans ce pétrin ? (Il va à côté de son bureau.) Il a un boulot, (se retournant) une jolie copine, de bons états de service. Il risque de tout gâcher et de finir en prison. Ou de mourir.
Reese : (De dos.) C'est vrai, mais... (Se met à côté d'Harold.) Tous les ex-soldats n'ont pas la chance de rencontrer un milliardaire.
Finch : (Restant perplexe.) D'accord. (Il se retourne vers John qui s'est assis à son poste de travail ; hors cadre.) Mais si les mauvais choix de Joey le mènent à s'exposer au tir d'un ennemi, peut-on savoir de qui il s'agit ?
 
SÉQUENCE - Distributeur automatique - A42 - F - (Portes)
 
Une caméra montre Pia, avec un carré blanc autour de son visage, se trouve sur son lieu de travail.
 
EXTÉRIEUR - Près d'un restaurant - Journée
 
Joey : Excusez-moi.
Pia : (Un plateau au-dessus de la tête.) Salut !
Joey : (Souriant.) Je cherche ma copine.
Pia : (Elle sourit à son tour.) Qu'est-ce que tu viens faire ici, en pleine journée ?
 
John les surveille sur un perron près du restaurant.
 
Joey : (Hors cadre.) Je viens dire bonjour à la plus jolie fille.
Pia : (Elle rigole.) Tu vas m'attirer des ennuis. (Elle approche son plateau au-dessus de la t^ete de Joey.)
Joey : Alors, ça marche les pourboires aujourd'hui ?
 
John les espionne toujours.
 
Pia : (Continuant de rigoler ; hors cadre.) Pas mal. Julie est malade, alors je la remplace. Je suis débordée.(John pose le doigt sur son oreillette.)
Joey : (Remettant son manteau et tousse.) Bon, bien alors, je te laisse. (Il se racle la gorge.)
Pia : (Hors cadre.) D'accord. Au fait, avant que tu t'en ailles (retour sur Pia et Joey), la dame de l'agence veut nous faire visiter des apparts' ce soir. J'aimerais vraiment que tu sois avec moi.
Joey : Tu sais, c'est compliqué pour moi de terminer tôt.
Pia : Je sais, mon cœur, mais c'est important pour nous deux. J'ai vraiment envie qu'on refasse des choses ensemble, qu'on s'amuse. Tu comprends ?
Joey : J'essaie mon cœur, je fais tout ce que je peux.
 
Pia soupire lorsque Joey s'approche d'elle, il l'embrasse et s'en va, sous le regard de John qui se remémore l'entrevue avec Jessica.
 
FLASH-BACK
 
À l'aéroport, 2006
 
Jessica : (Hors cadre.) John, alors, comme ça tu es de retour ? Tu n'es pas en uniforme ?
Reese : Euh, non, j'ai changé de poste.
Jessica : Et bien sûr, tu ne peux pas en dire plus.
Reese : (Se retourne en rigolant, il voit la bague de fiançailles de Jessica.) Tu... tu es ?
Jessica : Ah oui, je suis fiancée. Je... Je retourne vivre sur la côte Est dans un mois. Il s'appelle Peter.
Reese : Peter. Il a une sacré chance.
Jessica : (Sur le point de pleurer.) Je t'ai attendue.
Reese : Je ne te l'avais pas demandé.
Jessica : Non, non, c'est vrai. Tu es juste parti. Pour m'éviter de risquer de souffrir en apprenant ta mort. Mais en réalité, je crois que, c'était plus facile pour toi d'être seul.
Reese : (De dos.) C'est une des choses qu'on apprend dans ce métier. (Retour sur John.) A la fin, on est tout seul, personne ne vient vous sauver. (s'approchant de Jessica.) Sois heureuse avec Peter. (Il s'avance prêt à se retourner.)
 
Une image de la caméra de vidéosurveillance montre Jessica et John respectivement avec un carré et un carré jaune.
 
Mosaïque d'images et retour en 2011.
 
SÉQUENCES - Flatbush - 8ème étage - 10 heures 20 minutes 32 secondes - 10 heures 20 minutes 43 secondes (en accéléré.) ; Caméra du pont n°82 - 18 heures 45 minutes 22 secondes ; 2ème étage -Extérieur - 11 heures 02 minutes 33 secondes ; Entrée - Caméra n°02 - 11 heures 24 minutes 43 secondes
 
INTÉRIEUR - Commissariat de police - Matinée
 
Carter : (Hors cadre.) Ah, Molina. Je voudrais en savoir plus sur ce gang. (Retour sur Carter et Molina qui sont en train de marcher dans un couloir.)
Molina : Ils ont commis une douzaine de braquages, (il compte sur ses doigts) dans des banques, des bijouteries, des bureaux de change, des casinos. Ce sont quatre hommes armés, jamais un mort ou un blessé, pas même une égratignure. Affaire réglée en 60 secondes, à chaque fois. (Ils s'approchent du bureau de Carter.)
Carter : Une douzaine de braquages ? Ils sont doués.
Molina : Ça oui ! C'est rare de voir des types faire plus de quatre ou cinq coups (hors cadre) ensemble. En général, (retour sur Molina.) ils éveillent les soupçons ou ils s'embrouillent. Mais avec eux, rien de tout ça.
Carter : J'ai fait agrandir une photo. (Montrant la photo à Molina ; hors cadre.) C'est une radio militaire multibande. Peinte en noir, antenne raccourcie (retour sur Carter) pour ressembler à un téléphone. Système d'étalement de spectres par saut de fréquences, donc c'est impossible à intercepter.
Molina : (La regardant, dubitatif.) Comment tu sais ça, toi ?)
Carter : C'est simple, j'en ai eu une en Irak et en Afghanistan.
Molina : (Regarde la photo et fait le tour du bureau.) J'en veux une, moi aussi.
Carter : (Elle le coupe.) Impossible. Le seul moyen de s'en procurer, c'est de les dérober à l'armée. J'ai vérifié auprès des bases de la côte Est. Fort Drum a signalé le vol d'un stock de radios, il y a environ six mois.
Molina : Est-ce qu'ils savent qui a fait le coup ?
Carter : La police militaire a enquêté, cela n'a rien donné. (Hors cadre.) Voilà ce que tu peux faire.(Retour sur Carter.) Vérifie tous les anciens militaires résidents à New York, qui auraient quitté Fort Drum, ces six derniers mois. (Hors cadre.) Je veux dire, après douze braquages, (retour sur Carter), tu dois bien avoir quelques descriptions. (Molina acquiesce.)
 
EXTÉRIEUR - Près d'un parc de jeux - Journée
 
John surveille Joey qui regarde vers un parc où des enfants s'amusent. Une petite fille quitte la balançoire pour aller vers un grillage rejoindre sa mère.
 
Stacy : C'était bien l'école aujourd'hui ?
Amy : Ouais !
Stacy : Viens. (Elle rejoint sa fille, sous les yeux de Joey.)
 
Pendant que Stacy prend sa fille dans les bras, John prend une photo des deux.
 
Reese : Eh Finch, je vous envoie une photo. De toute évidence, l'autre copine de Joey (hors cadre) a une fille.
Finch : (Au téléphone.) Vous croyez qu'il en est le père ?
Reese : (Hors cadre.) Ça se pourrait bien. Vous trouverez facilement le nom (retour sur John) de la gamine si les pare-feux de l'école maternelle "Les beaux jours" ne sont pas trop durs pour vous.
 
Harold, toujours à la bibliothèque, réagit en faisant un rire étouffé.
 

Finch : (Au téléphone.) De votre côté, que diriez-vous de rencontrer Joey, en tête-à-tête ?

_________________
"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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SÉQUENCES : Atlantic / 3 - NW - 8 - 17 heures 22 minutes 39 secondes ; 3ème étage - Balcon - 17 heures 25 minutes 42 secondes
INTÉRIEUR - Dans un bar - Journée
 
Reese : (Prenant une bouteille de bière.) Merci.
 John se retourne et se trouve nez-à-nez avec Joey.
 
Reese : Je croyais que tu avais dit : pas de contact. Tu fais quoi là ? Tu me cours après ?
Joey : C'est à toi qui faut demander ça, moi je vis ici.
Reese : Ah, moi je loue une piaule minable à deux pas d'ici. Je te paye une bière, profites-en, hein, parce que, dans peu de temps, je serais complètement fauché. (Ils s'assoient tous les deux au comptoir.) Cela serait bien qu'il y ait un peu d'action.
Joey : Ça, ça dépend de Latimer. On ne fait que suivre les ordres.
Reese : (Avec une pointe de dépit dans la voix.) Les ordres. Franchement, tu en as pas marre. (Il boit sa bouteille.)
Joey : Des fois, mais ça simplifie la vie. On te dit de prendre telle route, alors tu prends telle route.
Reese : Et quand on te dit d'attaquer une banque, et bien, tu attaques la banque. (Il ricane.)
Joey : Je ne sais pas, c'est bizarre. Pendant six ans, je n'avais qu'une idée en tête et un seul rêve : rentrer chez moi. Et un beau jour, enfin, je débarque et puis plus rien. Pas de fric, pas de boulot. Des banquiers (hors cadre) ont joué au poker avec l'argent du pays et ils ont tous perdu. (Deux hommes, écoutant ce que dit Joey, s'arrêtent de discuter.) Tu en viens vraiment à te demander pourquoi tu t'es battu. (De dos.)On s'est bien moqué de nous.
 L'un des deux hommes les aborde.
Homme 1 : Eh, vous êtes d'anciens soldats, c'est ça ? (John le regarde pendant que Joey écoute.)
Homme 2 : (Hors cadre.) Ouais, vous avez fait quoi ? L'Irak ? L'Afghanistan ? (Retour sur les deux hommes.) Du sérieux en somme.
Homme 1 : Ouais, mais vous étiez volontaire, (John le regarde et l'écoute) personne ne vous a forcé à y aller. Et c'est pas pour ça que tout vous est dû.
Joey : N'insistez pas !
Homme 1 : Si, au contraire. Vous accusez les banquiers mais vous n'y connaissez rien. (Joey baisse la tête ; hors cadre.) Ce n'est pas facile pour nous, non plus.
Reese : (se retournant.) Je suis désolé de ce qui vous arrive mais, vous, vous ne voyez pas qu'on discute.
Homme 2 : Eh !
Homme 1 : Nous aussi. Les types comme vous doivent s'adapter. Aujourd'hui, c'est l'intelligence qui compte. Il est temps d'utiliser ça (il pose l'index sur le front de John), mon pote.
Reese : Hmm, d'accord. (Il assène un coup de tête à l'un des deux hommes.)
Homme 2 : Hey ! (Joey lui donne un coup de poing et il tombe au sol.)
Joey prend John par le bras pendant que celui qui a eu un coup de tête gémit de douleur.
 
Joey : Allez, viens, c'est bon, on se tire.
 
EXTÉRIEUR - Dans une rue - Journée
Joey et John sont en train de marcher et discutent.
 
Reese : Pourquoi tu t'es mis à braquer des banques ?
Joey : Parce que j'ai très vite compris que mon salaire ne me permettrait pas de faire ce que je voulais. (Il hésite et regarde vers John.) Et puis, j'ai une dette à payer.
Reese : Besoin de fric ?
Joey : Disons plutôt que j'ai un devoir moral.
Reese :  Ah ! (Regardant vers Joey.) Tu as des enfants ?
Joey : (Surpris, il se tourne vers John.) Non. Pourquoi tu me demandes ça ?
Reese : Oh, simple curiosité. Et dans la bande, il y en a d'autres qui ont des dettes ?
Joey : Straub, c'est sûr. Des dettes de jeux.
Reese : C'est pour ça qu'il est si nerveux ? (Ils s'arrêtent.)
Joey : Il a vu la mort de très près à deux reprises. Bon, je te laisse, (il jette un regard sur la droite) il faut que j'aille au boulot. Tu attends le coup de fil. (Il s'en va et laisse John, pensif et appuie sur l'oreillette à droite afin d'appeler Harold.)
Reese : Vous avez le nom de la gamine ?
Finch : (Au téléphone.) D'après les fichiers de l'école, (il parle pendant que Joey continue de marcher) la petite s'appelle Amy Myles, c'est la fille de Stacy Myles, je n'ai pas le nom du père. Je vérifie les registres des hôpitaux. Et vous ?
Reese : Je vais me pencher sur quelqu'un d'autre. (Il se retourne et s'en va dans l'autre sens ; de dos.) Un certain Straub.
 
Straub est en train de marcher vers le bar de Latimer, sous la surveillance de John, se trouvant près d'une fête foraine, prend des jumelles et suit la conversation via son oreillette. Il y a du trafic routier.
 
Latimer : Oh salut, Straub. Quoi de neuf ?
Straub : L'autre jour, tu as empoché 80 briques grâce à nous. Moi j'en ai eu que 5, ce n'est pas assez.
Latimer : Oh, tu sais bien qu'il faut blanchir l'argent, hein, ça fait une sacré différence. Vous avez eu 20 000 à 4, moi, beaucoup moins.
Straub : Les mecs à qui je dois du fric menacent de se payer sur l'appart' de ma mère. Ils disent qu'ils en ont le droit. (John surveille toujours avec les jumelles.)
Latimer : Je t'avais dit de te méfier de ces requins.
Straub : (Excité.) Ouais et bien, je n'avais pas trop le choix. Écoute, je suis pris à la gorge. (John enlève ses jumelles.)
Latimer : Ne t'en fais pas, j'ai un boulot pour vous. C'est pour ce soir. Si vous le faites bien, il y a un gros un butin à empocher, 400 000 dollars.
Straub : Tu es sérieux.
Latimer : Un gros client, une grosse affaire, 200 pour moi et 200 pour vous.
Straub : Ouais, enfin, 200 divisé par 4.
Latimer : Viens voir. Amène-toi.
 
Ils rentrent dans son bar et John retire ses jumelles, regardant son téléphone, se doutant bien qu'il pourrait ne pas suivre la conversation.
 
INTÉRIEUR - Dans le bar de Latimer - Journée
 
Latimer : (Hors cadre.) Je vais te dire, le partage du fric entre vous, (retour à l'intérieur du bar) ça ne me regarde pas. Avec ce boulot, tu pourrais éponger tes dettes et rejoindre Manny et Danny au pays de la Tequila et des petites jolies señoritas. (Prenant la photo des deux hommes.) Tu te souviens d'eux, Danny Platt et Manny Santos. (La photo des deux hommes est montrée.) Ils ont fait ce qu'on leur demandait et maintenant, ils sont tranquillement à la retraite.
Straub : Et si jamais une des missions tournait mal, si l'un de nous devait y rester, ça serait le même partage. On ferait toujours moitié-moitié avec toi ?
Latimer : Bien sûr ! (Lançant le poing vers Straub sans le toucher.) Mais cela n'arrivera pas, voyons. Vous êtes soudés, une équipe. (Il tape sur le bras de Straub.)
 
Straub quitte le bar et John prend une photo avec son portable et s'en va.
 
INTÉRIEUR - Bureau de Carter - Journée
 
Joss Carter est assise à son bureau en train de regarder un dossier.
 
Molina : (Rejoignant Carter.) Carter, j'ai suivi la piste de la radio militaire. (Il pose une feuille sur la table.)Teddy Dalloway, 1m89, 110 kilos, il a été renvoyé à la vie civile il y a cinq mois. Un costaud, mais ce n'est pas ce qui l'a trahi. (Donnant la photo à Carter qui la regarde.)
Carter : Il est gaucher.
Molina : Ouais. On va le tracer avec son téléphone. Il nous mènera peut-être jusqu'aux autres.
Carter : Alors, surtout si jamais ils bougent, préviens-moi. Quelque soit l'heure, compris ?
 
SÉQUENCES : FDR - #412 - 18 heures 02 minutes 52 secondes - 18 heures 12 minutes 19 secondes ;Hélicoptère 32 - 18 heures 25 minutes 38 secondes - 18 heures 40 minutes 50 secondes ; PKNY - Trafic -10 - 18 heures 49 minutes - 22 secondes - 19 heures 31 minutes 02 secondes (en accélérés.) ; 14 -Dehors - 19 heures 32 minutes 13 secondes ; Helicoptère 53  - 20 heures 44 minutes 04 secondes ;Central Park - #15 - 22 heures 02 minutes 16 secondes ; Entrée - Caméra de sécurité 3 - 23 heures 32 minutes 47 secondes.
 
EXTÉRIEUR - Dans une rue - Nuit
 
Une vue de la caméra, un peu brouillée, montre John attendant dans une rue. Il a un carré jaune autour de son visage.
 
Reese (En reconnaissance vocale.) : Ça y est, Finch. On vient de m'appeler. Ils passent me chercher.
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Nuit
 
Reese : On m'expliquera les détails en route.
 
Finch : (La main gauche sur la branche du casque téléphonique.) Vous ne comptez pas y aller ?
Reese : (Au téléphone) Je dois veiller sur Joey. Je n'ai pas du tout confiance en son ami Straub.
Finch : (Se rendant à son poste de travail.) Je n'avais pas compris qu'infiltrer le gang, signifiait à prendre part à leurs brigandages.
Reese : (Au téléphone.) Je n'ai pas le choix. Je reste à l'écoute. Surveillez la fréquence de la police pour moi.
 
Pendant ce temps, Harold tape sur le clavier afin de mettre en route le système de fréquence de la police.
 
SÉQUENCE : Entrée - Caméra de sécurité 3 - 23 heures 33 minutes 18 secondes
 
Le fourgon transportant l'équipe prend John au passage et s'en va.
 
INTÉRIEUR - Dans le fourgon - Nuit
 
Le chauffeur, Teddy Dalloway, regarde vers Straub.
 
Straub : (Donnant une arme lourde à John.) Tiens.
Reese : (La prenant.) L'artillerie lourde, carrément.
Straub : La cible, c'est un tripot, 445 Mulvaney Street. La clientèle sera sûrement armée. (John prépare son arme.)
Dalloway : (Hors cadre.) On y sera dans 60 secondes. On coupe les téléphones, on utilise plus que la radio.
 
EXTÉRIEUR - Dans une rue - Nuit
 
Pendant ce temps, Carter vient voir Molina, près du lieu du braquage, afin de prendre des nouvelles.
 
Carter : Alors.
Molina : J'ai traqué le téléphone de Dalloway. Il a quitté Brooklyn à bord d'un véhicule, il y a vingt minutes. Il a pris trois personnes.
Carter : C'est le gang. Ils vont où ?
Molina : Dans les parages.
 
INTÉRIEUR - Proche du casino - Nuit
 
Les quatre hommes sont masqués et armés. L'un d'entre eux piège la porte avec un explosif relié à un fil et s'éloigne. Un autre fait le décompte de 3 à 1 et la porte explose. Les gens se mettent à crier.
 
EXTÉRIEUR - Dans une rue - Nuit
 
La déflagration surprend et fait reculer Carter et Molina, mettant la main sur leurs armes, à l'endroit où ils se trouvent.
 
INTÉRIEUR - Dans un casino - Nuit
 
Les quatre hommes entrent dans la salle, menaçant les personnes présentes.
 
Joey : Tout le monde dos au mur, éloignez-vous des portes. Vous, c'est compris ? Dos au mur ! Allez ! Magnez-vous ! Plus vite que ça ! Allez !
 
EXTÉRIEUR - Dans une rue - Nuit
 
Molina : Je demande des renforts.
Carter : Fait vite. (Molina passe un appel.)
 
INTÉRIEUR - Dans un casino - Nuit
 
Joey : Je veux voir tout le monde reculer ! (Les gens courent vers le mur, paniqués.)
Straub : (Vers un homme tenant des billets dans les mains.) Lâche ça, toi ! (L'homme s'exécute.)
Joey : (Hors cadre.) Je veux voir vos mains ! Contre le mur !
Straub : (Hors cadre.) Lève les bras !
 
John se relève, ne participant pas au braquage et reçoit un appel d'Harold.
 
Finch : (Au téléphone.) Reese.
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Nuit
 
Finch : (Assis à son poste de travail, les mains sur le clavier.) Le Central vient de recevoir une demande de renforts pour cette adresse.
 
INTÉRIEUR - Dans un casino - Nuit
 
Straub prend l'argent sur les tapis de jeux et les met dans un sac, pendant que John surveille.
 
Finch : (Au téléphone.) John ?
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Nuit
 
Finch : (Insistant.) Des équipes de police sont en route.
 
INTÉRIEUR - Dans une salle de jeux - Nuit
 
Finch : Vous m'entendez ?
 
John s'approche des autres membres et les prévient.
 
Reese : Il faut partir ! Les flics sont en route.
Joey : Comment tu le sais ?
Reese : (Se retournant vers Joey, le doigt vers son oreille.) J'écoute leur fréquence, ils savent où on est.
 
Un couple se trouvent à côté et la femme ouvre son sac pour que l'homme puisse prendre une arme et la cache.
 
Joey : Bon, il faut qu'on se tire, les gars. Laissez le pognon.
Straub : (Prenant l'argent sur la table.) Pas question !
 
John, l'arme à la main, reste tranquille et attend.
 
Joey : (Hors cadre.) Tu as entendu, il faut qu'on se tire.
Straub : Ouais, et bien, moi je reste.
Joey : (Hors cadre.) Ça suffit, sort d'ici et tout de suite.
 
L'homme qui a caché l'arme, tire mais John lui enlève l'arme, ce qui a pour effet que le coup part en l'air. Il lui donne un coup de poing et l'homme tombe au sol. Les personnes présentes crient, ce qui oblige les membres du groupe à s'enfuir.
 
Joey : Allez ! Allez ! Amène-toi ! On s'en va. (Joey tire Straub par le bras, conséquence, de l'argent tombe du sac et atterrit sur le sol.)
Reese : (Hors cadre.) Par ici.
 
Les trois membres s'en vont pendant que John, toujours l'arme pointée vers les gens, protège la fuite du groupe.
 
Ils descendent par l'escalier et leur départ soudain met en colère Straub.
 
Straub : Je n'entends pas les flics arriver. On a laissé au moins 100 000 dollars là-haut.
 
Le bruit de la sirène de police se fait entendre, au loin.
 
Joey : Et là, crétin, tu les entends ? Sans lui, on était morts.
Reese : (Faisant un signe dans sa direction.) Venez vite ! Par ici. (Il court vers la sortie.)
Joey : (Rejoignant les autres et en poussant Straub.) Allez, bouge.
 
Pendant que les gens parlent de ce qui vient de se passer et ramassent les billets restants, Carter et Molina font irruption, l'arme à la main.
 
Molina : Police, plus un geste !
 
Les gens obtempèrent en levant les mains et lâchant par la même occasion ce qu'ils ont. Les officiers regardent autour d'eux en agitant leur arme. Voyant qu'il n'y a plus les membres du gang, Carter soupire, dépitée d'être passer à côté d'une occasion de coincer le groupe.
 
SÉQUENCES : Surf / 12 NW - 3 - 07 heures 25 minutes 33 secondes ; Entrée - Coney - Stillwell - 3 - 07 heures 26 minutes 23 secondes ; Entrée - Caméra de sécurité B - 07 heures 26 minutes 52 secondes - 07 heures 27 minutes 01 secondes
 
Une caméra montre Straub et Latimer, qui sont en train de marcher vers le bar ; tous les deux ont un carré blanc autour d'eux.
 
Straub (En reconnaissance vocale.) : Je ne sais pas ce qui s'est passé. On venait d'arriver quand les flics ont débarqué. Joey et le nouveau ont dit de laisser l'argent.
Latimer (En reconnaissance vocale.) : Ouais, ils ne voulaient pas prendre de risques. Vous m'avez laissé tomber, Straub.
Straub (En reconnaissance vocale.) : Je veux rattraper le coup. Donne-nous une autre chance.
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Matinée
 
John et Harold écoutent la conversation via l'enregistrement sur l'ordinateur.
 
Straub : (Hors cadre.) D'accord.
Latimer : (Hors cadre.) Bon, c'est la dernière. Une grosse affaire.
Straub : (Hors cadre.) De quoi il s'agit ?
Latimer : (Hors cadre.) Tu le sauras en temps voulu. Surveille bien le nouveau. Tu auras besoin de lui à l'aller, pas sûr que ce soit le cas au retour.
 
John comprend que c'est lui que Latimer parle et que cela devient de plus en plus dangereux. Harold comprend aussi que cela va trop loin.
 
Finch : On fait comment pour se sortir de se pétrin ? Il faut que ça cesse. C'est beaucoup trop risqué.
Reese : (S'approchant de la table.) Laissez-moi parler à Joey.
Finch : Pourquoi faire ?
Reese : Je veux savoir de quoi il se sent coupable. Essayer de le guérir de ça.
Finch : (Il s'asseoit à son poste de travail.) Ce sera peut-être plus compliqué que vous croyez. (Tapant sur le clavier ; hors cadre.) J'ai accédé à ses relevés de compte. (Retour sur Harold.) Ces quatre derniers mois, il a placé en tout la coquette somme de 10 000 dollars (sur l'écran est montré un extrait du relevé de Joey) sur un plan d'épargne au bénéfice de la petite Amy Myles. Elle pourra faire de longues études.
Reese : (Il se retourne vers la vitre et montre la photo de Stacey et sa fille, il revient vers Harold.) Cette gamine est sûrement sa fille ?
Finch : Et bien, en fait, non. D'après le registre de l'hôpital où elle est née, (hors cadre et Harold fait apparaître la fiche militaire du père d'Amy) son père était un certain Frank Stephens.
Reese : Était ?
Finch : (Lève la tête et regarde vers John.) Tué en Afghanistan. Il était du 107ème d'infanterie (hors cadre.) Même régiment et même compagnie que Joey.
 
John regarde les photos de Joey et Stacey dont cette dernière est en gros plan.
 
EXTÉRIEUR - Près de Coney Island - Journée
 
John marche et rejoint Joey, adossé à un banc.
 
Joey : (De dos.) On va se retrouver dans cinq heures. Pour un nouveau coup.
Reese : Ils prendront encore de gros risques. Avec Straub à deux doigts de dérailler.
Joey : Je sais, c'est pour ça que je veille sur lui. Il a besoin de fric.
Reese : D'accord, il a besoin de fric. Mais pas toi.
Joey : Détrompe-toi.
Reese : C'est vrai. (Il enlève ses lunettes de soleil.) Ton devoir moral, hein. Alors, c'est quoi l'histoire ? Tu as laissé tomber quelqu'un ? (Joey acquiesce et baisse la tête.) C'était qui ? Raconte.
Joey : (Il se lève et se retourne vers la plage.) Un ami. Il m'a remplacé pour une patrouille. Et il est mort.
Reese : Pourquoi il t'a remplacé ?
Joey : (Vu de loin.) J'avais été désigné pour être dans la garde d'honneur d'un politicien en visite. (Retour sur Joey.) Il fallait que je cire mes rangers, alors Frank est sorti patrouiller à ma place. Il venait d'apprendre qu'il était papa. Sa fille s'appelle Amy. (Il sourit.) Il était tellement heureux qu'il se sentait invulnérable. Il a été déchiqueté par une mine sur le siège que j'aurais dû occuper.
Reese : Alors, c'est ça ta dette ?
Joey : (De dos.) Ouais. (Il se retourne, nostalgique.) Il avait une photo de sa fille qu'il n'arrêtait pas de me montrer. Il voulait vraiment décrocher la lune pour elle. Lui offrir la possibilité de faire des études, d'aller à la fac, et il l'aurait fait, ouais, il l'aurait fait.
Reese : (Hors cadre.) Et tu as repris sa relève. (Joey fait signe de la tête.) Tu en as parlé autour de toi ?
Joey : (Il fait signe non de la tête.) Non, même pas à ma copine.
Reese : Du coup, tu es encore à la guerre. Et elle, elle t'attend.
Joey : Je règle ça et ensuite je suis entièrement à elle.
Reese : Écoute, ce soir, reste avec elle. Ne fais pas ce boulot.
Joey : (Sur le point de pleurer.) Mon ami a été tué, je dois veiller sur sa fille. (Il s'en va et laissant John qui commence à marcher.)
 
EXTÉRIEUR - Près d'un restaurant - Journée
 
Pia a un thermos dans la main et sert John qui est assis à une table en terrasse.
 
Reese : (La regardant.) Pia, n'est-ce pas ?
Pia : Oui.
Reese : Vous êtes encore plus jolie que Joey le dit.
Pia : Vous le connaissez ?
Reese : Hm. L'Armée. Je suis à New York pour quelques jours. Il est vraiment fou de vous, vous savez ?
Pia : J'ai souvent l'impression de le découvrir à travers les autres.
Reese : C'est dans sa nature d'avoir (il secoue la tête) ce petit côté mystérieux.
Pia : Oui, en effet. (regardant vers John.) Ça je crois que, malheureusement, ça ne changera jamais. J'ai attendu son retour pendant six ans et j'ai l'impression de l'attendre encore. (Avec un regard triste.)Désolée, il faut que j'évite de me lamenter devant les clients. (Elle commence à partir.)
Reese : (L'arrêtant.) Non, non, je comprends. Vous, vous êtes une très jolie femme. (de dos et Pia essuie le thermos) Si Joey ne retrouve pas ses esprits (retour sur John), alors, ne perdez pas votre temps.
Pia : (elle sourit.) Non, c'est lui que j'aime. J'étais haute comme ça (elle met la main à hauteur de taille.)et je l'aimais déjà. (John s'adosse au fond de la chaise.) C'est comme ça. (Elle s'en va.)
 
John reste pensif lorsqu'il reçoit un appel de Harold via l'oreillette.
 
Finch : (Au téléphone.) Vous êtes là, Mr Reese ?
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Journée
 
Harold se trouve près de la grille protectrice menant à la bibliothèque et à son matériel informatique.
 
Finch : Vous progressez avec Joey ?
Reese : (Au téléphone.) Non, je ne peux pas le guérir de son sentiment de culpabilité. (Retour sur la terrasse.) Dès que j'en saurais davantage au sujet de ce soir, vous pourrez contacter la police. Qu'ils embarquent tout le gang.
Finch : (Il tient un livre dans sa main droite.) Il faut s'y résoudre.
Reese : (Retour sur la terrasse.) Oui. (Il quitte sa place après avoir bu satasse de café.)
 
SÉQUENCE - Entrée - Caméra 03 - 12 heures 14 minutes 39 secondes
 
INTÉRIEUR - Bureau de Carter - Journée
 
Carter : (Hors cadre.) J'ai quelque chose pour toi. (Retour sur Carter et Molina.) Deux ex-soldats, Manny Santos et Danny Platt. (Elle montre la feuille, avec les fiches des deux hommes, à Molina ; hors cadre.)Tous les deux morts assassinés, une balle dans la tête.
Molina : (Regardant la photo des deux corps enveloppés dans un sac.) C'était il y a trois mois. Comment tu es tombée là-dessus ?
Carter : J'ai lancé une recherche sur les six derniers mois au sujet des crimes impliquant du matériel de l'armée. Et voilà ce que j'ai trouvé. (Elle montre une photo d'une radio calcinée.) Une radio militaire. Le numéro de série est encore lisible. C'est une de celles volées à Fort Drum. (Hors cadre.) Ce qui veut dire que Santos et Platt faisaient partis du gang. (Retour sur Carter.) Ça explique aussi son étonnante longévité et le nombre de braquages. Quand les gars ont fait quatre ou cinq boulots, quelqu'un est chargé de les supprimer et de trouver des remplaçants.
Molina : Ouais, mais qui ?
 
INTÉRIEUR - Dans le bar de Latimer - Journée
 
Une poubelle avec la photo de Santos et Platt s'y trouve et Latimer jette aussi une bouteille, brisant la glace du cadre.
 
Latimer : (Au téléphone.) Ils connaissent la cible, chef. Le dépôt des scellés judiciaires de Center Street.
 
INTERIEUR - Dans la bibliothèque - Journée
 
Harold écoute la conversation de Latimer, dont l'enregistrement se trouve sur son ordinateur.
 
Latimer (En reconnaissance vocale.) : Oui, ils ont le numéro du casier, avec ordre de récupérer l'objet.
 
Harold sait maintenant où se rend John et le gang.
 
INTÉRIEUR - Dans le fourgon - Journée
 
Ils sont habillés en costume, préparent leurs armes et se dirige vers le dépôt.
 
Straub : (Hors cadre.) L'endroit est peu gardé. Quatre vieux bientôt à la retraite. Mais c'est à Centre Street. Le coin est bourré de flics et de fédéraux.
Joey : Cette fois, on vole quoi ?
Straub : Un seul truc, bien précis. C'est léger et ça se cache facilement. Pas question de le laisser, cette fois.
Joey : (Hors cadre.) Qu'est-ce que c'est, des titres, des bijoux ? (John regarde sur le côté.)
Straub : (Donnant les radios aux deux autres.) Je n'en sais rien, mais ça vaut 400 000 dollars. (Joey souffle, surpris tout comme Dalloway, qui se retourne.)
 
INTÉRIEUR - Dans le bar de Latimer - Journée
 
Latimer est toujours en discussion avec son supérieur.
 
Homme : (Au téléphone.) Et pour la stratégie finale ?
Latimer : Tout va bien, je m'en charge.
 
INTERIEUR - Dans la bibliothèque - Journée
 
Harold écoute toujours la conversation, les bras posés sur la table.
 
Homme : (Au téléphone.) Le patron ne veut courir aucun risque. C'est clair ?
Latimer : (Au téléphone.) Parfaitement.
 
Harold se relève, se doutant que quelque chose se trame.
 
INTÉRIEUR - Dans le bar de Latimer - Journée
 
Latimer : De toute façon, l'équipe a besoin d'être renouvelée. (Harold comprend que John est en danger.)
 
INTÉRIEUR - Dans un fourgon - Journée
 
Straub : (Donnant les armes.) Latimer a nettoyé toutes les armes. (Posant un seau d'eau par terre.)Maintenant, on va tous mettre nos téléphones là-dedans. (Straub et Joey le font.) Allez !
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Journée
 
Harold se connecte au numéro de John et l'appel est en cours.
 
INTÉRIEUR - Dans le fourgon - Journée
 
Straub : Ouais, même ta sale petite oreillette. (John le regarde, surpris et Straub pointe l'arme contre lui.) Si ça pose un problème, dis-le.
 
Joey et Straub jettent un regard vers John qui, n'ayant pas le choix, retire l'oreillette et la met dans le seau, ainsi que le téléphone. Ce qui a pour conséquence de couper la connexion (l'ordinateur bipe) avec la bibliothèque et donc, Harold.
 
SÉQUENCES : Baxter / Worth - NW 04 - 16 heures 53 minutes 04 secondes ; Park Avenue - Lamppost -Caméra 517 A - 16 heures 53 minutes 43 secondes ; Caméra de sécurité 04 - 16 heures 54 minutes 06 secondes
 
INTÉRIEUR - Dépôt des scellés - Journée
 
Une caméra montre deux hommes, l'un qui lit le journal pendant que l'autre dort. Le bruit de buzzer de la porte de l'entrée, se fait entendre. Le plus âgé se lève et va voir ce que c'est. A travers le judas, il voit une insigne de la police et ouvre. John le bouscule.
 
Une caméra montre les quatre hommes, cagoulées, maîtrisant les deux agents de sécurité.
 
Straub (En reconnaissance vocale.) : Debout ! Debout ! Allez, bouge de là ! (Retour dans la pièce.) Les mains dans le dos. Allez, tout de suite, allez. (Ils les emmènent vers la salle des scellés.)
Dalloway : (À un agent de sécurité.) Avance !
 
INTÉRIEUR - Près des scellés - Journée
 
Harold parle, à travers une grille, à un officier chargé des pièces à conviction.
 
Finch : J'ai appelé de la part de Maître Ribner, au sujet de la succession Ulman, vous vous souvenez ?
 
Pendant ce temps, les hommes qui ont pris en otage les agents de sécurité, descendent l'escalier menant vers la pièce des scellés.
 
Officier : Vous avez la référence ?
Joey : Les mains en l'air ! C'est un braquage ! Sors de là, toi ! Allez ! (Harold met les mains en l'air et se retourne, pendant ce temps, John s'arrête, étonné de le voir là.)
Straub : Viens par ici, ouais, toi aussi. Amenez-vous tous les deux, allez ! (Harold s'assoit au coin du guichet.) Et sortez de là, allongez-vous, tout de suite !
 
Une caméra montre Harold assis (avec un carré jaune) et les deux agents de sécurité, allongés, ainsi Joey (avec un carré blanc) qui va vers les scellés.
 
Joey : Surveillez l'entrée.
Straub : Ouvrez l'oeil. (Il suit Joey.)
 
John se place en face d'Harold qui le regarde. Pendant ce temps, Straub et Joey vont chercher l'objet en question.
 
Straub : 825...
Joey : 776...
Straub : 575...
 
Retour à l'entrée où Teddy enlève une cartouche pendant que John pointe son doigt vers Harold.
 
Reese : Toi, arrête de me regarder.
Teddy : Laisse-le, ce n'est qu'un pauvre type.
Reese : (Prenant Harold par la veste et le relève, énervé.) J'ai dit : arrête de me regarder.
Finch : (À voix basse.) C'est un piège, Latimer veut vous faire la peau.
 
John comprend ce qui se passe et relâche Harold en le poussant. Une caméra de surveillance filme la scène. John a un carré blanc alors que celui d'Harold est toujours jaune. Il est 16 heures 56 minutes.
 
Reese : Assis. Attends-moi. (John va rejoindre les autres.)
Joey : On approche. Ça doit être là.
Straub : 825 773. C'est ici. (Ils rentrent dans le box correspondant.)
Joey : La boîte d'archives, prends-là, prends-là. (Ils la prennent et cherchent ce qu'ils doivent trouver à l'intérieur.)
 
Pendant ce temps, l'un des agents de sécurité, sous le regard d'Harold, prend une arme d'un autre qui a les mains attachées dans le dos. Il l'approche près de son visage en la cachant avec sa main et Teddy continue de surveiller.
 
Au box des scellés, Straub et Joey essaient de trouver ce qu'ils sont venus chercher lorsque John arrive pour les prévenir.
 
Reese : (Arrivant en courant, essoufflé.) Latimer veut nous piéger. Il faut qu'on sorte d'ici.
Straub : Arrête tes conneries, OK ! Je l'ai ! 73-36 (Il ouvre la boîte et prend une enveloppe ainsi qu'un objet.)
Reese : (S'impatientant.) Sortons maintenant, c'est un piège !
Straub : Qu'est-ce que tu en sais ? Et si c'était toi, le piège ? (John, énervé, baisse l'arme de Straub.)
Reese : Si tu tiens à ta vie, ne pointe jamais ton arme sur moi. (Ils se regardent.) Allez, on y va.
 
Ils quittent, en courant, le dépôt et laissent les autres à terre.
 
Joey : C'est bon, on se tire.
 
John veut rester avec Harold mais celui-ci fait un mouvement de tête pour qu'il puisse partir.
 
Dalloway : Allez !
 
Une autre caméra de sécurité filme la scène, John et Teddy ont un carré blanc. Il est 16 heures 57 minutes. Ils s'en vont et l'agent tire à plusieurs reprises et blesse Teddy.
 
Reese : Reste pas là, je vais t'aider.
 
INTÉRIEUR - Commissariat de police - Journée
 
Entendant du bruit, Joss Carter va voir ce qui se passe lorsqu'elle est arrêtée par Molina.
 
Molina : Carter. On signale une fusillade au dépôt de Centre Street.
Carter : Qui a donné l'alerte ?
Molina : Les balayeurs. Ils ont vu quatre hommes entrer dans le dépôt. Cinq minutes plus tard, ça canardait et les types sont ressortis en courant.
 
EXTÉRIEUR - Dans une rue - Journée
 
Straub marche dans la rue afin de rejoindre le fourgon, les autres suivent derrière.
 
Joey : (Tenant Dalloway qui est également soutenu par John.) On y est presque, Teddy. Tiens bon.
Dalloway : Uh...
Reese : Emmène-le jusqu'au van. Je vous couvre ! (Il enlève le bras de Teddy de son épaule.)
Joey : (L'amenant du mieux qu'il il peut.) Accroche-toi.
 
SÉQUENCE : ELK / READE - Caméra de sécurité 05 - 17 heures 04 minutes 33 secondes.
 
Après avoir enlevé leur cagoule, la caméra filme et John disposant à nouveau d'un carré jaune autour de lui.
 
EXTÉRIEUR - Dans une rue - Journée
 
John reste sur place pour surveiller le coin. Pendant ce temps, Straub ouvre la porte du van et voit Latimer.
 
Latimer : C'est fait ? (Il fait signe pour que Straub lui donne le paquet.)
 
Joey amène Dalloway qui souffre vers le van, toujours sous le regard de John.
 
Latimer : Tu es bon soldat, Straub. (Il lui tire dessus, à deux reprises, avec une arme munie d'un silencieux.)
 
Joey lâche Teddy pour prendre son arme pendant que Latimer sort du fourgon.
 
Straub : Fuyez !
 
Latimer tire sur Teddy qui tombe au sol pendant que John le vise. Joey veut tirer, mais il ne peut pas.
 
Joey : (Il essaie de tirer mais comme cela ne fonctionne pas, il se protège derrière une voiture.) Mon arme est enrayée.
 
Latimer continue de tirer et John prend son arme et tire sur Latimer qui fuit alors que le fourgon est criblé d'impacts de balles, la porte se ferme. John rejoint Joey.
 
Joey : Pourquoi... Pourquoi je ne peux pas tirer ?
Reese : (Regardant vers le fourgon.) Latimer a dû saboter le percuteur. (Le fourgon part en trombe.)Allez viens, suis-moi.
 
Pendant que John et Joey s'en vont, les sirènes de police retentissent pendant que Teddy est allongé sur le sol, mort.
 
SÉQUENCE : Caméra - 2F - Rue - 17 heures 16 minutes 54 secondes
 
La caméra film et les carrés blancs de Teddy et Straub s'éteignent, confirmant leur mort.
 
EXTÉRIEUR - Dans une rue - Journée
 
La voiture de police avec Molina et Carter arrive. Joss court vers les corps pendant que Molina passe un appel. Les autres véhicules de police arrivent, sirènes retentissantes.
 
Carter s'approche de Teddy alors que Molina court à sa rencontre.
 
Molina : Le dépôt est sécurisé.
 
Carter s'accroupit et regarde la radio de Teddy.
 
EXTÉRIEUR - Dans un parc - Journée
 
John et Joey sont en train de marcher au milieu de la foule et discutent de ce qu'il va faire.
 
Reese : La police va identifier Straub et Teddy et se mettre à ta recherche. Il faut que tu quittes la ville. Va au sud ou à l'ouest. (Lui donnant quelques billets.) Voilà un peu d'argent pour te remettre sur les rails. Tu es doué, tu trouveras du boulot, alors maintenant, va-t-en et ne te retourne pas.
Joey : (Hors cadre.) Je ne peux pas. (Regardant vers John.) Non, je ne peux pas partir, j'ai quelqu'un ici.
Reese : Si tu restes, c'est à travers des barreaux de prison que tu la verras pendant vingt ans. Appelle-la, dis-lui de partir avec toi. Elle t'aime, tu sais. Dis-lui désormais, que ce sera elle et toi. Rien que vous deux.
 
Joey accepte, lui serre le poignet et s'en va.
 
Carter (Via la radio.) : Vous me recevez ? (John prend sa radio accrochée à l'arrière de sa ceinture et Carter marche vers l'extérieur.) Je pense que oui. Je suppose que vous êtes là, quelque part, camouflé au milieu des passants. (Avec la radio à la main gauche, elle balaye du regard les alentours afin de voir John.) Je n'arrête pas de vous courir après, et (via la radio et John qui écoute avec la sienne.) ça m'apprête trop souvent à me pencher sur de sales affaires.
Reese : (Faisant une pause pendant que Carter continue de scruter.) Vous pouvez toujours laisser tomber.
Carter : (Elle sourit) Ça, c'est impossible. J'ai deux homicides en plus. (Hors cadre ; elle cherche toujours après John.) Je ne pense pas que vous ayez tué ces individus. (Retour sur Carter.) Mais vous savez qui l'a fait.
Reese : Je vais régler le problème.
Carter : (Via la radio.) Vous jouez un jeu très dangereux, (retour sur Carter) et je ne comprends pas trop pourquoi.
Reese : J'ai mes raisons. (Il se trouve dans le parc et fait face au bâtiment où se trouve Carter.)
Carter : (Via la radio.) Je n'en doute pas. (Retour sur Carter.) Mais tous les tueurs que j'arrête croient avoir de bonnes raisons. (Via la radio.) Voilà comment ça va finir : (retour sur Carter) soit je vous arrête et je vous enferme, soit je vous retrouve en sang quelque part.
Reese : (Continuant de marcher.) Je suis prêt à courir le risque.
 
INTÉRIEUR - Dépôt des scellés - Journée
 
Harold donne la description, à un policier, des hommes qui ont commis le braquage.
 
Finch : Je vous ai fait la description la plus détaillée possible.
Policier : (Notant ce que lui a dit Harold.) Très bien.
 
Carter arrive sur les lieux du vol sous le regard méfiant d'Harold. Elle arrive au box des scellés.
 
Officier : Lieutenant, (en faisant signe) venez voir. Apparemment, ils n'ont pris que ça.
 
Carter, accompagné de Molina, voit une boîte d'archives avec le numéro d'affaire : H37-36 et le nom : ELIAS M. Elle soupire.
 
SÉQUENCE - Sud - Caméra 12 - 19 heures 32 minutes 43 secondes
 
INTÉRIEUR - Dans la bibliothèque - Soirée
 
Finch : (Regardant les photos sur la vitre.) Alors, vous avez laissé s'enfuir un braqueur de banque.
Reese : (Au téléphone.) Il a réglé ses dettes, il mérite une seconde chance.
Finch : L'affaire est close ?
Reese : (Au téléphone.)
 
INTÉRIEUR - Dans l'appartement de Latimer - Soirée
 
Latimer est assis, accompagné d'un inconnu qui regarde l'enveloppe volée.
 
Latimer : C'est bien ce que vous vouliez ?
 
L'inconnu regarde à l'intérieur de l'enveloppe où se trouve les photos d'une femme allongée ainsi que d'un couteau, avec le rapport de police. Il sort l'autre pièce à conviction qui se trouve être le couteau en question.
 
Latimer : (Souriant.) Alors, si on parlait argent ?
 
SÉQUENCES : SURF / STILLWELL - SE - 04 - 20 heures 01 minutes 13 secondes - 20 heures 10 minutes 56 secondes (en accéléré.) ; Une caméra avec des personnes ayant un carré blanc est montrée, il est 20 heures 14 minutes 22 secondes.
 
INTÉRIEUR - Appartement de Latimer - Soirée
 
John arrive dans l'appartement de Latimer mais trop tard, il est mort, avec deux impacts de balle au niveau du cœur. La télévision, où des images de guerre sont diffusées, fonctionne toujours.
 
Reese : (S'approchant de Latimer et discutant avec Harold via l'oreillette.) Quelqu'un est passé avant moi. Il est mort.
 
INTERIEUR - Dans la bibliothèque - Soirée
 
Harold est devant des panneaux où figurent toutes les victimes non-pertinentes répertoriées.
 
Finch : (Avec un casque téléphonique.) Une idée de qui c'était ?
Reese : (Au téléphone.) Sur les pièces à conviction, il y avait le nom "Elias". Ça vous dit quelque chose ?
Finch : (Faisant un signe de la tête.) Non. Je vais me pencher sur la question.
 
Pendant ce temps-là, dans l'appartement, John quitte la pièce.
 
EXTÉRIEUR - Près d'un arrêt de bus - Journée
 
Joey attend de voir si Pia va arriver avant de partir pour Phoenix, pendant que John le regarde de loin. Pia se trouve juste derrière avec une valise à la main.
 
Pia : Joey. (Il se retourne.)
 
Ils se rejoignent et se prennent dans les bras. Pendant que le chauffeur range la valise, Pia et Joey montent dans le bus.
John les regarde partir et se souvient de ce que lui a dit Jessica.

_________________
"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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FLASH-BACK

2006
 
INTÉRIEUR - Dans un aéroport - Journée
 
Jessica : (Hors cadre.) En réalité, je crois que c'était plus facile pour toi d'être seul. (Retour sur Jessica et John.)
Reese : C'est une des choses qu'on apprend dans ce métier. À la fin, on est tout seul. Personne ne vient vous sauver. (S'approchant de Jessica.) Sois heureuse avec Peter.
Jessica : (Se retournant.) Tu ne le penses pas, c'est juste une parade. Tu veux faire preuve de courage ? Prends le risque. (Avec émotion.) Demande-moi juste de t'attendre. Demande-le moi et je le ferais. (Sur le point de pleurer.) Il faut du cran pour dire ça, hein. (Elle s'en va avec sa valise, laissant John.)
Reese : (Pour lui-même.) Attends-moi. Je t'en supplie.

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