Finch : On vous surveille. Le gouvernement possède un dispositif secret : une Machine. Elle vous espionne jour et nuit, sans relâche. Je le sais parce que c’est moi qui l’ait créée. Je l’avais conçue pour prévenir des actes de terrorisme, mais la Machine voit tout, tous les crimes impliquant des citoyens ordinaires, tels que vous. Des crimes dont le gouvernement se désintéresse. Alors, j’ai décidé d’agir à sa place. Mais il me fallait un associé, quelqu’un capable d’intervenir sur le terrain. Traqués par les autorités, nous travaillons dans l’ombre, jamais vous ne nous trouverez. Mais victime ou criminel, si votre numéro apparaît, nous, nous vous trouverons.
SÉQUENCES EN ACCÉLÉRÉE – Haut du toit – Caméra – Nord – 6 heures 52 minutes 13 secondes – 7 heures 21 minutes 50 secondes ; Weather Cam – HT 606 – 7 heures 34 minutes 00 seconde ; Niveau du toit – Sécurité 4 – 7 heures 38 minutes 30 secondes ; 16ème étage – Balcon 5 – 7 heures 39 minutes 44 secondes ; Entrée – Trottoir 02 – 7 heures 40 minutes 31 secondes
Carl Elias : Il m’arrive de me demander quel genre d’homme je serais si elle n’avait pas été tuée. Il paraît qu’on change quand on perd un parent, en particulier quand le parent en question est assassiné.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Joss Carter – Matinée
Joss amène son fils Taylor à l’école.
Carter : Ah, une grosse interro de math. J’ai toujours détesté l’algèbre. Tous ces X et ces Y me faisait tourner la tête.
Taylor : Ce n’est pas ça qui me dérange.
Carter : Ah, tu as envie d’en parler.
Taylor : Non, ce n’est pas grave.
Carter : Ce n’est pas l’impression que ça me fait.
Taylor : C’est juste une bande de petits bourgeois qui se moque de moi parce que je suis boursier.
Carter : Je veux savoir qui ils sont.
Taylor : Ah, tu rêves.
Carter : Taylor.
Taylor : S’il y a bien une chose que je ne veux pas, c’est que tu te battes pour moi. Je ne suis plus un gamin. (Sa mère sourit.) Je rentrerai en métro ce soir. Je sais que tu as du travail.
Carter : Un dîner Thaï, ça te va ?
Taylor : Ouais.
Carter : (Voyant son fils quitter la voiture.) Passe une bonne journée. (Le téléphone se met à sonner pendant qu’elle regarde son fils partir à l’école.) Carter.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Journée
LaBlanca : C’est LaBlanca de la S.I.D. Tu es prête à entendre une bonne nouvelle ?
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Joss Carter – Matinée
Carter : Quoi ? Tu vas me dire que j’ai gagné des congés payés à Hawaï ?
LaBlanca : (Au téléphone.) C’est presque aussi bien.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Journée
LaBlanca : C’est au sujet des comptes que tu soupçonnes d’appartenir à…
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Joss Carter – Matinée
LaBlanca : (Au téléphone.) …Elias. Ceux qui sont liés à une société d’investissement.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Journée
LaBlanca : Quand tu as signalé l’existence de ces comptes, ils étaient crédités de 4 millions. Seulement depuis ce matin…
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Joss Carter – Matinée
LaBlanca : (Au téléphone.) …ils sont à sec. Elias les a tous vidé…
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Journée
LaBlanca : …Sans exception.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Joss Carter – Matinée
Carter : Je serai là dans dix minutes.
SÉQUENCES – 8ème avenue – Poste 508 – 8 heures 02 minutes 25 secondes ; Sud-Est – Caméra 15 – 8 heures 02 minutes 50 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
Finch : (Voyant arriver John.) Vous n’êtes pas matinal, monsieur Reese. Une panne de réveil.
Reese : J’avais mon cours de yoga.
Finch : Eh bien j’espère que vous êtes bien connecté à votre chi parce que nous avons une grosse journée devant nous. Nous avons reçu cinq numéros ce matin.
Reese : Oh. Quelle belle récolte.
Finch : (Regardant vers les cinq photos sur la vitre.) Voici les parrains des cinq familles : Capparelli, Zambrano, Grifoni, Basile, Gianni Moretti Jr.
Reese : Le fils de Moretti.
Finch : Junior a pris la relève quand Moretti est allé en prison. À moins que tous ces hommes aient brusquement décidé de s’entretuer, je pense que quelqu’un d’autre les prend pour cible.
Reese : Je connais peu d’hommes assez fous pour oser s’attaquer aux dirigeants de la Cosa Nostra.
Finch : Il n’y en a qu’un à mon humble avis.
Reese : Elias. Il a déjà enlevé son père.
Finch : S’il élimine les autres parrains, il aura le contrôle entier de la Mafia.
Reese : Je ne sais pas, Finch. On pourrait peut-être les laisser faire le ménage entre eux.
Finch : Je sais qu’on vous autorisait une grande souplesse morale quand vous étiez à la CIA, monsieur Reese, mais j’aime à penser que notre niveau d’exigence est plus élevé. Quoi qu’il en soit, il faut éviter tous dommages collatéraux.
Reese : Alors, on va faire du babysitting pour les cinq criminels les plus puissants de New York.
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Matinée
Reese : (Hors cadre.) Et on les approche comment ?
Finch : (Hors cadre ; pendant que John surveille l’arrivée des parrains.) Ces messieurs se réunissent à Brooklyn une fois par mois au Covenant Club. Aucune caméra, aucun téléphone portable n’est autorisé à l’intérieur de la salle de réunion privée.
Reese : (Hors cadre ; pendant qu’il prend des photos.) Ça ne va pas être facile de les espionner, même pour vous, Finch.
Finch : (Hors cadre ; les parrains entrent dans le club.) Ça relève du défi, en effet. Le club a récemment installé un nouveau système d’alarme incendie. En cas d’urgence, les pompiers peuvent communiquer avec les personnes piégées à l’intérieur, via un système sonorisé. Il suffit simplement d’inverser la polarité des haut-parleurs pour les convertir en micro.
Pendant que John surveille les cinq parrains en prenant des photos, Harold se dirige vers un boîtier électrique d’où il branche des câbles pour pouvoir avoir accès au micro de la pièce.
SÉQUENCE – Entrée de service A – 12 heures 2 minutes 27 secondes
INTÉRIEUR –Dans le Covenant Club - Dans une salle privée – Journée
Caparelli : Ces imbéciles de la sécurité intérieure ne savent même pas empocher un pot-de-vin.
EXTÉRIEUR – Près du Covenant Club – Journée
Caparelli : (Via le micro ; pendant qu’Harold range son matériel.) La marchandise a été réduite de moitié. Alors, qu’est-ce qu’on en fait ?
Reese : Joli travail, Finch.
INTÉRIEUR – Dans le Covenant Club - Dans une salle privée – Journée
Zambrano : (En rigolant.) On la coupe un peu plus que d’habitude, si les clients s’en plaignent, qu’ils déposent un mot dans la boîte à suggestion. (Tous se mettent à rire sans Gianni Moretti Jr.)
Gianni Moretti Jr. : Ah oui, ça vous fait rire, le business continue comme si rien n’avait changé.
Zambrano : On est tous désolés pour la situation de ton père, Junior.
Gianni Moretti Jr. : Pour sa situation ? Mon père est probablement mort. Je veux savoir quelles représailles vous comptez engager contre ce Elias.
Caparelli : Tu veux dire, ton demi-frère. Ton vieux s’est mis tout seul dans cette galère, il a engendré un bâtard et ensuite il a eu le mauvais goût de se débarrasser de la mère de ce pauvre gosse.
Gianni Moretti Jr. : (S’énervant.) Ça, s’est faut et tu le sais.
Zambrano : Ne le prend pas mal, Junior, mais on se fiche complètement que tu ais une dent contre Elias. C’est un gros joueur, il apporte du cash.
Gianni Moretti Jr. : Vous, vous voulez travailler avec un type qui vous vole ouvertement. Qui s’attaque à nos territoires.
Zambrano : C’est du business, petit, pas une histoire d’amour.
EXTÉRIEUR – Près du Covenant Club – Journée
Zambrano : (Via le micro.) Travaillons avec lui et bientôt, on sera tous riches.
Finch : (Rejoignant John.) Il faut qu’on fasse savoir à ces messieurs qu’Elias ne sera pas d’accord pour partager le gâteau. Je crois qu’il est temps d’informer le lieutenant Carter.
Reese : Ça risque d’être difficile, vu qu’elle refuse de nous parler.
Finch : Des excuses pourrait la faire changer d’avis, monsieur Reese.
John tente d’appeler Joss Carter.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Journée
Carter : (Son téléphone se met à sonner mais elle raccroche aussi vite.) Pour quelle raison Elias a-t-il déplacé tout cet argent ? (Elle rejoint son bureau.)
LaBlanca : Je ne le sais pas encore. Les fonds ont été partagés entre plus de mille bénéficiaires.
Carter : Tu as des noms à me communiquer j’espère ?
LaBlanca : Ce n’est pas si simple.
Carter : Non, rien n’est simple avec ce type.
LaBlanca : L’argent a été retiré soit en espèces soit par virement. On pourrait suivre des pistes mais il faut un mandat, ce qui peut prendre deux semaines. Il achète quoi, à ton avis ?
Carter : Elias n’est pas matérialiste. (Pendant que Lionel espionne la conversation.) Il achète des gens, des gens qui tuent pour de l’argent. Des flics et des politiciens pour qu’ils détournent leur regard. (Elle regarde vers Lionel qui détourne le regard.)
LaBlanca : Eh bien, si c’est le cas, il s’en est offert un grand nombre.
INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnu – Journée
Carl Elias apporte une assiette de pâtes à son père.
Carl Elias : Tu vas devoir manger avec les mains. Je crois me souvenir que tu maniais plutôt bien le couteau à une époque. On t’appelait même la Lame, pas vrai ? Je n’ai jamais compris ta génération et tous… tous vos surnoms ridicules. Vous avez passé trop de temps à devenir gros, gras et… mou. Certains ont même tenté d’entrer dans la légalité comme ton fils. Je veux dire ton vrai fils.
Gianni Moretti : Pourquoi tu ne me tues pas, qu’on en finisse.
Carl Elias : (Se mettant à côté de son père.) Je ne voudrais pas que tu rates le spectacle. Je vais faire ce que tu n’as jamais eu le courage de faire : je vais unifier les familles et prendre le contrôle.
Gianni Moretti : Oh, c’est très ambitieux pour un moins que rien. Et tu crois que mes associés vont accepter de te suivre dans cette farce ? Hein ?
Carl Elias : Ils n’auront pas le choix. De toute façon, je ne sais pas partager. Ma mère aurait pu me la prendre mais on ne lui a pas laissée le temps.
SÉQUENCES – NYPD Cruiser – 622A – Rear – 14 heures 27 minutes 40 secondes ; Dock 322 – Caméra 2 – 14 heures 28 minutes 40 secondes ; Center Blud – Promenade – Caméra 5 – 14 heures 29 minutes 44 secondes
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Journée
Une voiture stationne et c’est Lionel qui descend pour aller vers Simmons.
Fusco : Quarante-cinq minutes de bouchon, j’ai un travail tu sais.
Simmons : C’est la DRH ton vrai boulot, Fusco. J’ai besoin d’informations sur ce type qui remue les choses en ville. Un grand mec en costume, son truc, c’est de tirer dans les genoux.
Fusco : Je croyais que c’était de l’histoire ancienne.
Simmons : Pas pour les fédéraux. Ils ont lancé une nouvelle équipe à sa recherche. On veut être au courant de tout ce qu’ils font pour essayer de l’atteindre avant eux.
Fusco : Vous comptez lui proposer un boulot ?
Simmons : Tu poses trop de questions, Fusco.
Fusco : Je suis curieux de nature.
Simmons : On fait un travail pour Elias.
Fusco : Depuis quand vous êtes à la botte d’Elias ?
Simmons : On est à la botte de personne. On donne des coups de main quand c’est dans notre intérêt. Pour l’instant on aide Elias. Quand tu auras fait ce que je te demande, un bon conseil, fais-toi porter pâle quelques jours. (Il s’en va.)
SÉQUENCE – Sud-Est – Caméra 13 – 16 heures 14 minutes 11 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : (Cherchant après un livre.) Vous êtes sûr que c’est la meilleure façon d’agir ? Les mafiosi n’aiment pas trop qu’on les approche sans y avoir été…
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Près d’un restaurant – Journée
Finch : (Au téléphone.) …invité. Là-dessus, ce sont de vrais chiens féroces.
Reese : Je n’ai pas le temps pour autre chose que l’approche directe et puis, je n’ai encore jamais fait de mal à un chien.
SÉQUENCE – Côté porte – Caméra D – 16 heures 14 minutes 42 secondes
Caparelli : Allons-y.
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Près d’un restaurant – Journée
Caparelli : (Voyant John, il l’approche, Caparelli accompagné par un garde du corps qui semble sortir une arme.) Vous êtes perdu ?
Reese : Je viens vous donner des renseignements sur Elias. Il a des projets mais ni vous ni vos amis n’en faites partie.
Caparelli : Vous êtes de la police ?
Reese : Non, loin de là. Personnellement, je préférerai vous laisser vous entretuer. Mais, ça ferai un petit peu désordre. Vos hommes ne peuvent pas vous protéger, moi si, si vous venez avec moi.
Caparelli : C’est gentil de votre part mon ami, mais je n’ai pas besoin de votre aide.
Caparelli monte dans la voiture accompagné par ses gardes du corps. John comprend qu’il a échoué.
SÉQUENCE – Côté porte – Caméra D – 16 heures 15 minutes 19 secondes
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Journée
Le véhicule commence à rouler mais à un stop, la voiture s’est arrêtée.
Reese : (Se retournant.) J’ai échoué, Finch. Caparelli ne m’a pas écouté.
La voiture explose faisant quelques blessés parmi les passants.
Ficnh : (Au téléphone.) Qu’est-ce qui s’est passé, monsieur Reese ?
Reese : Elias a eu sa peau. Et vous aviez raison à propos des dommages collatéraux.
Les gens se ruent pour porter secours aux blessés. Pendant ce temps, la voiture de Marconi, l’homme de confiance d’Elias fait demi-tour et s’en va.
SÉQUENCE – Withers/Union – Sud-Ouest – D – 16 heures 15 minutes 46 secondes ; Porte 2 – Caméra 2 – 16 heures 15 minutes 52 secondes
La frise chronologique passe de 2012 à 1981.
SÉQUENCE – 79ème et 3ème – Sud-Est – B – 16 heures 24 minutes 06 secondes
Jeune Carl Elias : Je voudrais qu’ils meurent tous, qu’ils disparaissent.
INTÉRIEUR – Dans un salon de coiffure – Journée
Gloria Recinto : Qu’est-ce qu’il s’est passé, Carl.
Jeune Carl Elias : (Avec un sac de glace sur l’œil gauche.) C’est eux qui ont commencé, ils m’ont traité de tous les noms.
Gloria Recinto : Madame Beecher m’a dit que tu n’avais pas rendu ton projet trimestriel.
Jeune Carl Elias : (Il l’enlève de son œil.) Non, parce que c’était stupide.
Gloria Recinto : (Prenant un document, il s’agit d’une feuille où se trouve un arbre généalogique.) C’était ça ? (Sur le document, il n’y a d’écrit que le nom de Carl et de celui de sa mère, Marlene Elias.)
Jeune Carl Elias : Je ne suis pas un bâtard.
Gloria Recinto : C’est pour ça que tu t’es bagarré ? Qui t’a dit ça ? (Prenant un stylo.) Pleure pas, je vais t’aider à remplir le reste.
Jeune Carl Elias : Avec quoi ? Je n’ai pas de famille.
Gloria Recinto : Eh bien, Carl Elias, je suis là moi. Et tu as aussi tes sœurs d’adoption.
Jeune Carl Elias : J’avais une maman, elle n’est plus là.
Gloria Recinto : Peut-être qu’on peut faire des recherches, trouver des noms qui vont dans les cases.
Jeune Carl Elias : Celui de mon père ?
Gloria Recinto : Oh, euh, chéri…
Jeune Carl Elias : Tu dois bien savoir quelque chose sur lui, dis-le moi.
Gloria Recinto: Carl, fais-moi plaisir, chéri, fait une croix dessus.
Jeune Carl Elias : Tu crois qu’il sait au moins… ce qui est arrivé à ma maman ?
Gloria Recinto : Voilà, ce que je sais, mon cœur. Nous avons tous du sang royal dans les veines. Tu dois vivre ta propre vie, mener ta barque. Tu comprends ?
SÉQUENCE – 79ème et 3ème – Nord-Est – B – 16 heures 25 minutes 23 secondes
La frise chronologique passe de 1981 à 2012.
SÉQUENCE EN ACCÉLÉRÉE – Pier 14 – Caméra 1 – 19 heures 2 minutes 54 secondes – 19 heures 11 minutes 00 seconde ; Kent Avenue – 45 – 19 heures 11 minutes 20 secondes
INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnu – Soirée
Le téléphone de Carl se met à sonner.
Carl Elias : Je me demandais quand tu allais appeler, John. J’ai appris que tu avais été témoin de la tragédie de cette…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Carl Elias : (Au téléphone.) …après-midi. J’espère que tu n’as pas été blessé par l’explosion.
Reese : Elias, arrête avant qu’il n’y ait d’autres victimes innocentes.
INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnu – Soirée
Carl Elias : (Se levant.) Je fais ce que j’estime être le mieux pour la ville.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Reese : (En se levant.) Et tu vas faire quoi ? Tuer tous ceux qui se mettront sur ton chemin ?
INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnu – Soirée
Carl Elias : On a plus de points communs que tu veux le reconnaître. On est des tueurs, chacun dans son droit. Toi, ton truc c’est de sauver des innocents comme Charlie Burton mais pas les vieux gangsters, ceux-là, laisse-les-moi.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Reese : Tu sais que je ne peux pas faire ça.
Carl Elias : (Au téléphone.) Ça ne m’étonne pas de toi.
INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnu – Soirée
Carl Elias : Rendez-vous de l’autre côté.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Finch : (Ayant écouté la conversation alors que John a raccroché.) On a un autre problème, le lieutenant Carter.
Reese : Je croyais qu’elle ne répondait plus au téléphone.
Finch : En effet, mais comme vous le savez, j’ai toujours eu, une vision, disons assez libérale sur la façon d’utiliser un téléphone. Elle sait qu’Elias prépare quelque chose. Après le meurtre de Caparelli, elle a commencé à contacter les autres parrains pour leur offrir la protection de la police.
Reese : (Préparant son arme.) Elle ne sait pas qu’Elias a l’intention de les tuer tous en même temps, et qu’il a le soutien de la DRH. (En partant.) Je veux savoir où elle est et tout de suite. Harold se met à son poste de travail.
SÉQUENCE – Pont de Brooklyn – Caméra – Est 40 – 19 heure 45 minutes 22 secondes ; NYPD Cruiser – 337 C – Rear – 19 heures 52 minutes 00 seconde ; Allée – Caméra 4 – 19 heures 58 minutes 28 secondes
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Soirée
Deux voitures de la police se sont arrêtées derrière celle de Joss Carter. Cette dernière en descend pour en rejoindre une.
Carter : (À un policier qui se trouve sur le siège passager.) Toi, avec moi. (En criant.) Tous les autres, vous verrouillez la rue dans les deux sens jusqu’à ce qu’on revienne avec notre homme, compris ?
Policier : On vient chercher qui, lieutenant ?
Carter : Don Basile. On va lui offrir de le protéger jusqu’à ce qu’on ait arrêté Elias.
Don Basile : (Allant à la rencontre des deux policiers.) C’est vous Carter ?
Carter : Oui.
Don Basile : Qu’est-ce qui me prouve que vous n’êtes pas à la botte d’Elias ?
Carter : Rien du tout. Si vous avez une autre option, je vous conseille de la prendre. Si ce n’est pas le cas, allons-nous-en.
Don Basile : D’accord, c’est bon, allons-y.
Ils commencent à retourner vers l’endroit où se trouvent les véhicules. Mais en arrivant, plus de voitures et plus de policiers non plus.
Policier : Lieutenant, ils sont où les autres ?
Carter : (Prenant son arme.) Reculez.
Quelqu’un tire sur Don Basile, qui s’écroule, mort. Le policier est lui aussi visé et se prend une balle.
Carter : (Commençant à tirer.) Reculez !
L’homme commence à s’approcher de l’endroit où se trouve Joss mais un inconnu tire sur celui-ci. Il s’agit de John.
Reese : (Voyant Carter choquée.) Vous devriez vraiment répondre au téléphone, lieutenant.
La frise chronologique passe de 2012 à 1991.
SÉQUENCE – 3ème/Crescent – Caméra – 20 heures 04 minutes 34 secondes
INTÉRIEUR – Dans un restaurant – Soirée
Gianni Moretti est en train de manger lorsqu’arrive Carl Elias.
Carl Elias : (Arrivant avec un carton.) Les nouveaux CD piratés patron. Il y en a plein d’autres dans le coffre de Lou.
Gianni Moretti : Attends une seconde, gamin. (Aux deux personnes qui sont avec lui.) Laissez-nous seul, s’il vous plaît. (L’un des hommes s’en va.)
Gianni Moretti Jr. : Moi, je peux rester, papa.
Gianni Moretti : Non, rentre et dis à ta mère que j’ai dîné.
Gianni Moretti Jr. : Mais papa, je croyais que…
Homme 1 : Venez les gars.
Homme 2 : Ouais, on sort.
Gianni Morettii Junior s’en va.
Gianni Moretti : Tu es rentré chez nous grâce à Lou, c’est ça ?
Carl Elias : Ouais, monsieur.
Gianni Moretti : Bah toi, je ne sais pas grand-chose sur toi gamin mais tu m’es familier. Comme le nom que tu portes, Elias. Je crois que tu vois ce que je veux dire.
Carl Elias : Ma mère était Marlene Elias, monsieur.
Gianni Moretti : C’est bien ce que je pensais. Une très jolie femme.
Carl Elias : On me l’a souvent dit.
Gianni Moretti : J’ai souvent pensé que ce jour viendrai. Et à ce que je te dirai. Qu’est-ce que tu fais ici ? Qu’est-ce que tu attends de moi ?
Carl Elias : (S’approchant de la table.) Je veux juste un travail. Une chance d’être auprès des meilleurs. Apprendre le métier.
Gianni Moretti : Tu sais comment se forment les diamants ? (Carl fait non de la tête.) Au début, ce ne sont que des fragments de carbone, noirs comme du charbon enfouis à des kilomètres sous terre. Ils sont sous pression, à une température plus chaude que l’enfer pendant des milliards d’années jusqu’à ce qu’un volcan les propulse à la surface. Ça, s’est la seule façon de créer un diamant.
Carl Elias : C’est la première fois que j’entends ça.
Gianni Moretti : Je n’ai jamais connu mon père, moi non plus. J’ai survécu.
Carl Elias : Je n’en savais rien, monsieur.
Gianni Moretti : (Il s’essuie la bouche puis se lève.) Bien, euh, écoute, (pendant que Carl s’approche de lui, il met sa main sur son épaule) si tu es ici, c’est que t’as compris certaines choses. Alors, maintenant, toi et moi, on a notre petit secret. On m’a dit que tu en as une paire, gamin. Que t’es tenace, capable.
Carl Elias : J’essaie de l’être en tout cas.
Gianni Moretti : Garde la tête haute et tu feras ta place ici.
Carl Elias : (Pendant que Moretti se rassoit.) Merci, monsieur. (Il part pendant que Gianni Moretti boit son verre, il se retourne.) Je suis content de vous rencontrer enfin. (Moretti acquiesce et Carl s’en va.)
SÉQUENCE – 3ème/Crescent – Caméra – 20 heures 07 minutes 51 secondes
La frise chronologique passe de 1991 à 2012.
SÉQUENCES – Jackson et la 23ème – Nord-Est – 2 – 21 heures 08 minutes 34 secondes ; Entrée – Sécurité 3 – 21 heures 09 minutes 59 secondes
Carter : L’agent va s’en sortir.
INTÉRIEUR – Dans un bar – Soirée
Carter et John sont dans un bar.
Carter : Heureusement pour nous, vous êtes arrivé à temps. Autant que vous le sachiez, le FBI a mis en place une nouvelle équipe, en votre honneur. Ils croient que vous travaillez pour Elias.
Reese : Ma vie est faite de malentendus.
Harold les rejoint.
Finch : (Après un temps de pause.) Je présume que ça ne s’est pas passé comme prévu avec monsieur Basile ?
Carter : (Ne sachant pas quoi penser.) Je ne sais plus à qui faire confiance.
Finch : Vous pouvez vous fier à nous, vous le savez.
Carter : (Soupirant.) Elias, il a transféré 4 millions de dollars ces dernières 48 heures vers une douzaine de centres de retrait à travers la ville. On pourrait utiliser ces transferts pour savoir qui travaille pour lui mais… je ne peux pas accéder à la base de données sans mandat.
Finch : Je peux utiliser d’autres techniques pour accéder aux informations dont nous avons besoin.
Reese : Si on parvient à savoir qui travaille pour Elias, on saura comment remonter jusqu’à lui.
Carter : En attendant, je dois convaincre les autres parrains que la seule façon de rester en vie, c’est de travailler avec nous. (En partant.) Merci pour votre renfort.
Reese : (L’arrêtant, il lui donne un sac.) Attendez, si je ne suis pas là la prochaine fois, je veux que vous soyez préparée.
Carter : (Elle ouvre le sac et voit des armes de gros calibre.) Huh, pas vraiment du matériel standard. Je peux savoir où vous avez eu ça ?
Reese : Mieux ne vaut pas poser la question.
Carter s’en va avec le sac sur l’épaule.
SÉQUENCE – Vue du ciel – Caméra 4 – 7 heures 12 minutes 52 secondes ; Angle de Spring et de Thompson – Nord-Ouest – Caméra 1 - 8 heures 03 minutes 38 secondes
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Matinée
Pendant que Lionel arrive en voiture, Joss prend le fusil et met des cartouches.
Fusco : (Voyant le matériel.) Qu’est-ce qu’il se passe ? On t’envoie en Irak ?
Carter : J’ai besoin de ton aide. Tu as apporté le gilet pare-balles et les munitions ?
Fusco : Ouais.
Carter : Alors, je t’emmène. Tu es le seul flic en qui j’ai confiance. (Elle prépare l’arme et ferme la porte du coffre. Elle se dirige vers le côté chauffeur.)
EXTÉRIEUR – Dans une autre rue – Matinée
Reese : (Prenant des photos d’un homme qui semble guetter.) Qui est-ce que j’observe, Finch. Finch : J’ai réussi à suivre la piste…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
Finch : (À son poste de travail.) …des transactions financières à partir des comptes bancaires d’Elias. L’homme que vous suivez, est l’un des…
EXTÉRIEUR – Dans une autre rue – Matinée
Finch : (Au téléphone.) … bénéficiaires. (Pendant que John voit que l’homme est en train de suivre une famille.) La liste des employés d’Elias rassemble tout le gratin du système pénal des États-Unis.
Reese : Je suis en train d’observer mais lui, qui observe-t-il ? Une famille, apparemment. De qui peut-il s’agir ?
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
Finch : Des proches de l’un des parrains, je suppose.
EXTÉRIEUR – Dans une autre rue – Matinée
Finch : (Au téléphone.) Elias n’a sans doute aucun scrupule à menacer les gens qui leur sont chers.
Reese : (Voyant que Simmons a rejoint sa famille.) Théorie juste, mais pas la cible. Il a chargé ses hommes de main d’épier les familles de la DRH.
Finch : Je ne comprends pas sa stratégie, ces types sont ses alliés.
Reese : En temps de guerre, il faut pouvoir maîtriser ses alliés tout autant que ses ennemis. (Il continue de suivre la famille de Simmons.)
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
Finch : Ce qui veut dire que si un de ses contacts dans la police veut désobéir, il y a un moyen de pression.
EXTÉRIEUR – Dans une autre rue – Matinée
Reese : (Scrutant la famille avec son appareil photo.) C’est ce que je ferais.
INTÉRIEUR – Dans le Covenant Club – Dans une salle privée – Matinée
Gianni Moretti Jr. : (En s’énervant.) Si vous m’aviez écouté, dès le début on aurait pu lui faire la peau avant qu’il s’en prenne à mon père.
Zambrano : (Voyant arriver Joss et Lionel.) Chers lieutenant de police, qu’est-ce qu’il me vaut l’honneur de votre visite dans notre club.
Carter : On va vous mettre en sécurité jusqu’à ce qu’on ait arrêté Elias.
Zambrano : Non, c’est hors de question.
Carter : Vous n’avez pas le choix. Vous n’avez pas su maîtriser cet homme, vous avez même essayé de traiter avec lui, et maintenant, il s’en prend à vous. Je ne vais pas rester les bras croisés à regarder des innocents se faire tuer, parce que vous tous avez choisi d’ignorer ce que vous aviez juste sous le nez.
Zambrano : (Tapant les doigts sur la table, il décide de ne pas suivre.) Jimmy ! (Il se lève.) Viens les raccompagner jusqu’à la porte.
Gianni Moretti Jr. : (En se levant.) Tu dors ou quoi, réponds ! (Il va le rejoindre.) Jimmy !
Carter : Vos hommes vous ont abandonnés. (Voyant arriver Moretti Jr.) Je parie que ceux d’Elias ne sont pas loin.
Gianni Moretti Jr. : (Revenant à sa place.) On ne collabore pas avec les flics.
Carter : Si vous ne venez pas de votre plein (elle sort son arme), on va user de la force.
Gianni Moretti Jr. : (Voyant l’arme de Carter.) Vous allez nous tirer dessus ?
Carter : Si je vous tire dessus, Elias évitera peut-être de faire sauter une voiture dans une rue pleine de monde.
Fusco : (Visant également vers les parrains.) Et si on demandait des renforts ?
Carter : (Regardant vers Lionel.) C’est toi, mon renfort.
Pendant qu’ils sortent de l’immeuble, Joss reçoit un coup de fil mais décide de l’ignorer et coupe la communication. Les parrains, Lionel et Joss entrent dans la voiture, Lionel la démarrant mais des hommes sortent du club.
Carter : Les hommes d’Elias, attention ! (Elle se met à tirer vers eux à deux reprises, les deux hommes se cachant pour éviter les tirs mais ces derniers tentent de riposter.)
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Joss Carter – Journée
Le téléphone de Gianni Moretti Jr. se met à sonner. Il le prend.
Gianni Moretti Jr. : Allô ? (Passant le téléphone à Joss.) C’est pour vous.
Carter : Allô ?
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : (Alors qu’il est debout.) Tournez à gauche, puis tout droit jusqu’au 954 President Street.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Joss Carter – Journée
Carter : Vous tombez à pic. Tourne à gauche, Fusco.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Montez au deuxième étage. Le code est B3288.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Joss Carter – Journée
Carter : Entendu.