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 Script VF - 3X02 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb

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carine79
Inspectrice à N-Y
carine79

Série préférée : Lucifer

Script VF - 3X02 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Empty
MessageSujet: Script VF - 3X02 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 3X02 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeJeu 23 Juil - 16:57

Finch : On vous surveille. Le gouvernement a un dispositif secret : une Machine qui vous espionne jour et nuit, sans relâche. Je l’avais conçue pour prévenir des actes de terrorisme mais la Machine voit tout, tous les crimes impliquant des citoyens ordinaires. Des citoyens que le gouvernement considère sans importance, pas nous. Traqués par les autorités, nous travaillons dans l’ombre, jamais vous ne nous trouverez. Mais victime ou criminel, si votre numéro apparaît, nous, nous vous trouverons.
 
La Machine montre des documents ainsi qu’une communication téléphonique. La victime semble être un certain Wayne Kruger.
Homme : Tout est prêt.
Peter Collier : Bien, début de l’opération.
 
SÉQUENCES – WeathercamMN2087 heures 33 minutes 07 secondesCaméra du traficINT 44C7 heures 33 minutes 09 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rueMatinée
Harold est dans la rue en train de sortir Balou. Des passants l’entourent alors qu’il passe devant Sameen qui le guette. Elle se met à le suivre. Au coin de la rue, elle voit qu’il n’y a plus personne.
Reese : C’est sa spécialité. Monsieur tient à sa vie privée.
Shaw : J’aurais bien le droit d’essayer. (Le téléphone de John se met à sonner et c’est Harold.)
Reese : Oui. (Donnant à Sameen le téléphone.) C’est pour toi.
Finch : Bonjour mademoiselle Shaw.
Shaw : Bonjour.
Finch : Un temps idéal pour une promenade.
Shaw : (Au téléphone.) C’est vrai, oui.
Finch : Quand vous aurez fini la votre, rejoignez nous à la bibliothèque, nous avons un nouveau numéro.
Sameen redonne le téléphone à John et ils s’en vont.
 
SÉQUENCES – RRCaméra n° 88D8 heures 03 minutes 01 seconde ; CEMVue du toit A8 heures 03 minutes 02 secondes
EXTÉRIEUR – Dans un cimetièreMatinée
Joss va sur la tombe de Cal Beecher mettre un bouquet de fleurs. Elle s’agenouille puis se relève. Sur la tombe est écrit qu’il est mort dans l’exercice de ses fonctions, né le 28 juillet 1968 et mort le 5 avril 2013. Alonzo Quinn s’approche d’elle.
Alonzo Quinn : Lieutenant Carter, c’est bien ça ?
Carter : Non, c’est agent Carter.
Alonzo Quinn : Alonzo Quinn. (Il lui sert la main.)
Carter : Vous êtes le parrain de Cal, ouais, oui bien sûr. Je vous ai vu à l’enterrement. Votre éloge funèbre était vraiment touchant.
Alonzo Quinn : Je n’ai pas eu à me forcer pour dire du bien de Cal. Le chef m’a tenu informé de l’avancée de l’enquête, d’après lui les tueurs pourraient être deux hommes de Carl Elias.
Carter : Oui, c’est aussi ce que j’ai entendu.
Alonzo Quinn : Vous avez une autre théorie ?
Carter : Je ne sais pas trop mais je doute que ce soit aussi simple que ça. (Regardant l’heure.) Oh, je vais bientôt prendre mon service, je dois…
Alonzo Quinn : Je ne veux pas vous retenir. (Il lui resserre la main.) J’étais ravi de vous revoir, agent Carter.
Carter : Moi aussi, bonne journée. (Elle s’en va.)
Alonzo Quinn : (Passant un appel.) Oui, c’est moi, il se pourrait que le problème Carter ne soit pas encore réglé. (Joss appelle à son tour et c’est pour Lionel.)
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel FuscoMatinée
Fusco : Tiens…
 
EXTÉRIEUR – Dans un cimetièreMatinée
Fusco : (Au téléphone.)… comment va ?
Carter : Il y a du nouveau concernant Cal ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel FuscoMatinée
Fusco : J’ai rien entendu.
 
EXTÉRIEUR – Dans un cimetièreMatinée
Carter : Et dans la base de données ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel FuscoMatinée
Fusco : Carter.
Carter : (Au téléphone.) Tu sais, Fusco, je regarderai…
 
EXTÉRIEUR – Dans un cimetièreMatinée
Carter :…bien moi-même si on ne m’avait pas retiré l’accès.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel FuscoMatinée
Fusco : C’est aussi ce qui m’arrivera si on me surprend à fouiner dans les enquêtes des autres.
Carter : (Au téléphone.) S’il te plaît, c’est important.
Fusco : D’accord, quand il y aura moins de monde.
 
EXTÉRIEUR – Dans un cimetièreMatinée
Carter : Merci Fusco. (Elle raccroche.)
 
SÉQUENCES – Pelouse sudCaméra n° 038 heures 06 minutes 49 secondes ; XWalkCaméra H8 heures 58 minutes 54 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rueMatinée
Homme : C’est bon, on peut y aller à pied, c’est à cinq minutes.
Reese : (Caché derrière un bâtiment.) Finch, j’ai repéré notre numéro. Qu’est-ce qu’on sait sur ce type ? (Il le voit sur le trottoir en train de marcher et de répondre au téléphone.)
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Wayne Kruger, 43 ans, marié, il est web-entrepreneur. Fondateur de la société Life Trace.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueMatinée
Reese : (Prenant des photos.) C’est quoi leur branche ?
Finch : (Au téléphone.) Ils se positionnent comme une société offrant des services de recherche de personnes.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : (Regardant le site de Life Trace sur Internet.) Ils permettent à leurs utilisateurs de retrouver des anciens amis, de la famille, tous ceux qu’ils pourraient perdre de vue.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueMatinée
Reese : Tout ça n’a pas l’air bien méchant.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Sauf que les choses ne sont pas aussi simples que ça.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueMatinée
Reese : Elles ne le sont jamais.
Finch : (Au téléphone ; pendant que John continue de suivre Wayne.) Afin de favoriser les retrouvailles entre des personnes…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch :…Kruger s’est spécialisé dans la collecte et la revente de leurs données personnelles. Il fait du courtage de données.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueMatinée
Reese : Quels genres de données ?
Finch : (Au téléphone.) Tout ce qu’on peut souhaiter savoir de…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch :…quelqu’un. Où il vit, où il travaille, combien il gagne, où il fait ses courses, pour qui il vote et plus encore.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueMatinée
Finch : (Au téléphone.) Une fois ces informations collectées, il les revend à des entreprises, des particuliers et même…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch :…au gouvernement.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueMatinée
Reese : Et c’est légal ?
Finch : (Au téléphone ; John continue de prendre des photos de Wayne.) En théorie. Les données fournies proviennent…
 
Finch :…de sources publiques, mais aussi de manières beaucoup plus sournoises de ce que consciemment ou non, les gens révèlent d’eux-mêmes sur le net.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueMatinée
Reese : Un peu comme votre Machine.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Il y a une différence fondamentale avec la Machine, jamais elle ne révélera de données personnelles, numéro de sécurité sociale mise à part.
Reese : (Au téléphone.) Dois-je comprendre que vous n’aimez pas Kruger ?
Finch : (Regardant le profil de Kruger sur l’ordinateur.) C’est à cause de gens comme lui que j’ai conçu la Machine comme une boîte parfaitement hermétique.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueMatinée
Reese : (Regardant Kruger.) Kruger vient d’entrer dans le bâtiment. C’est à Shaw de prendre le relais.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : J’espère ne pas regretter de l’y avoir envoyée.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueMatinée
Reese : Vous doutez de sa capacité à se fondre dans la masse ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Non, je doute plutôt de sa capacité à ne pas faire de morts.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Life TraceMatinée
Kruger se met à entre dans l’ascenseur où se trouve Sameen. Il tape sur son téléphone et elle aussi. Elle arrive à appairer son téléphone.
 
SÉQUENCES – Ascenseur CIntérieur n° 019 heures 00 minute 27 secondes ; HallCaméra n° 039 heures 00 minute 31 secondes
Il sort de l’ascenseur et elle en fait autant.
Shaw : J’y suis, Finch.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Life TraceMatinée
Shaw : Kruger a l’air d’avoir une réunion importante. (Elle enlève ses écouteurs.)
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Life TraceDans une salle de réunionMatinée
Kruger se trouve dans une salle de réunion avec un groupe de personnes qui se mettent autour de la table.
Barry Timmons : Nous somme ravis que vous étudiiez notre proposition. Nous sommes conscients que vous êtes une énorme société qui n’a que le choix en matière de fournisseur de données.
Homme 1 : Et bien, nous nous sommes penchés sur votre dossier ou plutôt Peter s’est penché sur votre dossier. (Il fait une tape sur l’épaule de Collier.)
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Life TraceMatinée
Homme 1 : (Via un micro ; pendant que Sameen prend des documents.) Il a estimé que vous faisiez partie des sociétés dignes d’intérêt.
Peter Collier : (Via un micro ; pendant qu’un agent de sécurité fait sa ronde.) J’ai étudié tous les éléments que vous nous aviez fournis.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Life TraceDans une salle de réunionMatinée
Peter Collier : Profil de l’entreprise, taux de croissance, statistiques d’études de consommation, et volume de données recueillis par sujet.
Wayne Kruger : (Donnant un paquet cadeau.) Félicitations. Ouvrez. (L’homme ouvre le paquet cadeau.)
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Aucun problème de couverture, mademoiselle Shaw ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Life TraceMatinée
Shaw : (Assis à son bureau.) Non, enfin tant qu’on ne me donne rien à taper.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Life TraceDans une salle de réunionMatinée
Matthew Hayes : Hmm. Un hochet ?
Wayne Kruger : Oui. Je vous prie de m’excuser si j’ai gâché l’effet de surprise.
Matthew Hayes : Non, il n’y a pas de mal, seulement, ma femme et moi nous n’en avons encore parlé à personne mis à part la famille proche. (Kruger se met à sourire.) Comment avez-vous su ?
Wayne Kruger : Votre consommation de vin.
Matthew Hayes : Je vous demande pardon ?
Wayne Kruger : Elle était de deux bouteilles par semaine et elle est quasi nulle depuis trois mois et votre consommation de produit laitier a triplé. (L’homme ne comprend toujours pas.) Vous avez souscrit avec votre femme au programme de fidélité de votre supermarché. C’est nous qui l’avons créé. (Il se met à boire un verre d’eau.)
Matthew Hayes : Moi qui croyais qu’ils se contentaient d’envoyer des bons de réduction.
Wayne Kruger : (En riant.) Non, ce genre de programme n’est rien comparé à ce que nous pouvons faire, ce à quoi nous travaillons. Ici,…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Wayne Kruger : (Via un micro ; pendant qu’Harold suit la conversation.)… chez Life Trace, c’est un avenir meilleur. Un avenir où les besoins de chacun seront comblés.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Life TraceDans une salle de réunionMatinée
Wayne Kruger : Parce que nous disposons de toutes les informations nécessaires. Les habitudes alimentaires pour prévenir les maladies, les facteurs de compatibilité pour ne plus vivre seul. Mais pour aider ces gens, nous devons les connaître parfaitement. Je parle non seulement des événements majeurs de leur vie mais aussi des détails les plus infimes de leur quotidien. C’est cette connaissance absolue de l’individu qui nous permet d’améliorer sa vie.
Peter Collier : L’idée est belle mais dites-moi, ça n’a jamais généré de litige concernant le respect de la vie privée ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Wayne Kruger : (Via un micro ; Harold a entendu ce qu’a dit Collier.) Rien de sérieux.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Life TraceDans une salle de réunionMatinée
Wayne Kuger : Mais il y a toujours quelqu’un pour critiquer ce que nous faisons mais les gens l’ont bien compris. On ne peut rien contre la technologie. Et il faut bien le dire, ceux qui crient à la violation de la vie privée, sont sûrement ceux qui ont quelque chose à cacher. C’est pourquoi, Barry…
Barry Timmons : Oh.
Wayne Kruger : C’est pourquoi j’ai mis mon profil complet en ligne sur notre site. (Barry a affiché le profil sur le tableau.) Il est consultable par n’importe qui. Je n’ai rien à cacher.
Homme 1 : (Pendant qu’ils se regardent entre eux pour réfléchir.) Il nous faut une proposition à soumettre à notre comité de direction, que diriez-vous de nous revoir demain matin ?
Wayne Kruger : C’est parfait.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Life TraceMatinée
Sameen voit sortir les trois hommes ainsi que Wayne.
Shaw : (Activant son oreillette.) Je ne sais pas quel est son problème mais ses affaires se portent bien.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Je crois qu’il est temps d’examiner de plus près monsieur Kruger. Ceux qui prétendent de ne rien avoir à cacher ont souvent de lourds secrets.
 
EXTÉRIEUR – Sur un parkingMatinée
Sur le parking de la police, Joss est dans sa voiture en train de passer un coup de fil. Elle regarde le profil de Wayne Kruger sur son ordinateur.
Carter : Non, votre bonhomme a un casier vierge.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : (Pendant qu’il donne à manger à Balou.) Très bien, merci d’avoir regardé. J’en déduis que vous faites à nouveau des journées.
 
EXTÉRIEUR – Sur un parkingMatinée
Carter : Oui, mais tout ça a un prix.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Ah oui, lequel ?
 
EXTÉRIEUR – Sur un parkingMatinée
Carter : Ma patience.
Mike Laskey : (Arrivant devant Joss.) Bonjour, ça va ? (Il entre dans la voiture.)
Carter : Jusqu’ici, oui. (Pendant ce temps, à la bibliothèque, Harold continue d’écouter la conversation.)
Mike Laskey : Avant qu’on y aille, je veux vous dire que je suis vraiment heureux qu’on travaille ensemble et que…
Carter : Euh, Laskey, premièrement, je n’ai pas envie de former des bleus mais c’est mieux que de se taper des nuits. Deuxièmement, discute pas, je te dis de faire un truc, tu le fais et troisièmement, tu ne touches pas à ma radio, c’est clair ?
Mike Laskey : Oui chef.
Carter : Carter, Carter ça suffira.
 
SÉQUENCE – Parking n° 21Caméra C9 heures 02 minutes 19 secondes
Joss se met à quitter le parking de la police.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Life TraceMatinée
Shaw : Je peux savoir ce que je fais clouée derrière un bureau ?
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueMatinée
Reese : Comment ça, je croyais que t’adorais être au cœur de l’action ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Life TraceMatinée
Shaw : Il y a plus d’action dans une cabine de péage. (Elle prend le gardien par le bras alors que celui-ci veut simplement prendre la poubelle.)
Homme 2 : Je voulais seulement vider la corbeille.
Shaw : Mais je vous en prie.
Homme 2: Je le ferai plus tard.
Shaw : C’est ça.
Wayne Kruger : Il faut avoir une réunion du comité.
Matthew Hayes : Je me charge de les prévenir.
Barry Timmons : Sacrément gonflé le coup du hochet.
Wayne Kruger : Ouais, mais je ne demandais pas mieux que de te prévenir. Tu aurais essayé de m’en dissuader.
Barry Timmons : Et comment. (Ils entrent dans le bureau de Wayne.)
Wayne Kruger : Il faut qu’on signe.
Barry Timmons : C’est comme si c’était fait. (La secrétaire est au téléphone.)
Wayne Kruger : Barry, ce contrat va tout changer, on va devenir incontournable. (La secrétaire entre dans son bureau et frappe à la porte.) Qu’est-ce qu’il y a ?
Haley : C’est par rapport à la fête de ce soir, j’ai voulu régler l’acompte avec votre carte mais elle a été rejetée.
Wayne Kruger : Rejetée, pourquoi ?
Haley : Je suis désolée mais la banque a refusé de me le dire.
Wayne Kruger : Je vais régler ça. (Il lui demande de lui donner sa carte ce qu’elle fait. Elle s’en va.) Parfois, j’aimerai avoir une assistante dont le talent ne se limite pas à avoir un cul magnifique.
Shaw : (Qui a tout entendu.) Faites que ce type soit le criminel.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueMatinée
Reese : Ça te dit de m’accompagner à une fête ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Life TraceMatinée
Shaw : Seulement si tu te mets sur ton 31. (Elle se lève.)
 
SÉQUENCES – WeatherCaméra Sud-Est n° 8220 heures 01 minute 26 secondes ; Pont Queensbourough n° 114A21 heures 06 minutes 01 seconde ; Vue du toitCaméra N21 heures 09 minutes 15 secondes
INTÉRIEUR – Dans une salle de réceptionSoirée
Les gens sont en train de discuter alors qu’ils boivent leurs verres de champagne. Wayne est évidemment de la partie.
Wayne Kruger : (Appelant sa femme.) Chérie, chérie.
Sameen regarde la fête à l’étage avec John lorsque Wayne se met sur une chaise et tape sur son verre avec une cuillère pour attirer l’attention.
Wayne Kruger : Merci, chut… (Il se met à sourire.) Tout d’abord, je suis heureux que vous soyez là pour notre anniversaire de mariage, je suis surtout ravi que ma femme Deedee ait pu venir.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : (Prenant une tasse de thé.) Alors, monsieur Reese, c’est comment cette fête ?
 
INTÉRIEUR – Dans une salle de réceptionSoirée
Reese : (Avec un verre de champagne à la main.) Très agréable.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : Vous avez appris quelque chose ?
 
INTÉRIEUR – Dans une salle de réceptionSoirée
Reese : (Pendant que Sameen est en train de manger.) Non, à part que Kruger a beaucoup d’amis. Que son mariage a l’air heureux. Et que Shaw raffole des œufs de caille fourrées aux truffes.
Wayne Kruger : (Hors cadre.) Non blague à part…
Shaw : Tu crois que je peux abattre quelqu’un l’estomac vide.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : (Toujours la tasse à la main et marchant à travers la bibliothèque.) Je préférerai que vous n’abattiez personne.
 
INTÉRIEUR – Dans une salle de réceptionSoirée
Reese : Et vous, Finch, vous avez trouvé quelque chose ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : (S’asseyant à son poste de travail.) Oui, Kruger n’a reculé devant rien pour supprimer toute publicité contrariante pour Life Trace. De la simple publication sur un blog, aux articles de journaux. Et même la trace d’un règlement à l’amiable suite à une action collective en justice. (Il tente de trouver une page sur l’événement mais la page Internet n’existe pas.)
 
INTÉRIEUR – Dans une salle de réceptionSoirée
Finch : (Au téléphone ; pendant que Sameen boit le verre de champagne de John.) Tout a été méthodiquement effacé du net.
Wayne Kruger : Ma chérie, voici un témoignage de mon amour.
Sur l’écran géant se trouvent des images de la rencontre de Deedee et Wayne. Ils ont l’air heureux. Quinze ans d’amour. Deedee semble contente de voir ces images. L’assemblée se met à rire en voyant les tourtereaux montrer la langue. Amour.
Wayne Kruger : (À voix basse.) C’est comme si c’était hier. (Des images du mariage sont montrées. D’autres images non incluses dans le film apparaissent avec une jeune femme. Après avoir vu le couple heureux, voici l’inconnue avec Wayne en train de s’embrasser dans une chambre. Mensonges. Les gens ne comprennent pas et Deedee commence à s’énerver. Fidélité. La femme est toujours avec Wayne.
Wayne Kruger : (Via le film alors que son profil apparaît.) Je n’ai rien à cacher. (Avec une voix déformée.) Je n’ai rien à cacher. (Normalement.) Ça suffit là. (D’autres images apparaissent.) Ça suffit, coupez ça. (Insistant.) Coupez ça. (La lumière apparaît de nouveau.) C’est quoi ? Une mauvaise blague ? Deedee, chérie, je ne sais pas… (Il se prend une claque par sa femme.)
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : Monsieur Reese.
 
INTÉRIEUR – Dans une salle de réceptionSoirée
Reese : Quelqu’un s’est amusé à transformer la vidéo d’anniversaire en sex-tape.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : Aïe, aïe, aïe.
 
INTÉRIEUR – Dans une salle de réceptionSoirée
Wayne Kruger : Chérie, je t’assure que… (Elle lève les mains et s’en va. Les gens continuent de le regarder.) Vous voulez ma photo ? C’est bon, la fête est finie. Allez, rentrez chez vous. (Il s’en va à son tour en faisant tomber des objets. Ils s’en vont.)
Shaw : (À voix basse.) Pile quand ça devenait intéressant.
Reese : Ouais, d’abord la carte de crédit, maintenant la vidéo.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Reese : (Au téléphone.) Quelqu’un a Kruger dans le collimateur.
Finch : Oui, mais si la Machine nous a donnés son numéro, c’est qu’on ne cherche pas seulement à l’humilier.
Reese : (Au téléphone.) Il faut…
 
INTÉRIEUR – Dans une salle de réceptionSoirée
Reese : …découvrir qui est le responsable de tout ça avant qu’il ne recommence. (Ils regardent Wayne en train de briser le disque.) Ou avant que ce ne soit Kruger qui le retrouve.
Wayne Kruger : (Énervé, il parle à un homme.) Cette vidéo n’a pas pu arriver là toute seule.
 
SÉQUENCE – Sud-EstCaméra n° 129 heures 10 minutes 15 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Harold consulte une pile de documents.
Shaw : (Au téléphone.) Finch.
Finch : Mademoiselle Shaw. Est-ce que tout va bien ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Life TraceMatinée
Shaw : Détendez-vous Harold, je n’ai tué personne, pour l’instant.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : C’est très rassurant, vous avez du nouveau ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Life TraceMatinée
Shaw : Je crois savoir qui a pourri la fête d’anniversaire.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Shaw : (Au téléphone.) Je vous envoie une image de la vidéosurveillance du resto. (Harold arrête sa pile de documents, s’assoit à son poste de travail et prend son clavier pour voir la vidéo en question.) Une femme en tenue de serveuse.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Life TraceMatinée
Shaw : Personne ne l’avait jamais vu avant.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Oui, mais moi peut-être. (Il regarde des photos se trouvant sur l’écran d’à côté où se trouvent des visages de personnes.) J’ai recensé tous les plaignants de l’action collective contre Kruger. Tous déclarent avoir été victimes de la mise en ligne de leurs informations personnelles par Life Trace.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Life TraceMatinée
Shaw : Victimes ? À quel titre ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Cela va du vol d’identité au harcèlement en passant par l’escroquerie. Et même le meurtre. (Il prend des feuilles.)
Shaw : (Au téléphone.) Qui est mort ?
Finch : (Lisant sur une feuille.) Chloe Harper, fille de la principale plaignante, Sherry Harper. (Une photo de la fille apparaît sur l’écran.) Un homme qui l’a harcelée a obtenu son adresse grâce aux services de Life Trace.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Life TraceMatinée
Shaw : Pas étonnant que Kruger ait voulu enterrer l’affaire.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : J’ai chargé le lieutenant Fusco d’effectuer des recherches sur chacun des plaignants. (Alors qu’une photo de la serveuse apparaît.) Attendez, j’ai identifié la serveuse. Elle s’appelle Karen Mills, elle habite dans le Queens.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Life TraceMatinée
Shaw : (Prenant ses affaires.) Je m’en occupe.
Finch : (Au téléphone ; il l’en dissuade.) Non, non, restez où vous êtes. Je vais voir si le lieutenant Carter peut nous aider.
 
SÉQUENCES – 12ème avenueOuest30ème rue B10 heures 47 minutes 43 secondes ; Queensborough bridge08 A12 heures 02 minutes 27 secondes ; Avenue BordenPoste n° 4412 heures 02 minutes 54 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rueMilieu de journée
Joss arrive avec sa voiture de police les gyrophares allumés et la sirène enclenchée. Elle appréhende un véhicule où se trouve Karen Mills.
Mike Laskey : (Il enlève sa ceinture.) Qu’est-ce qu’elle a fait ?
Carter : (Enlevant sa ceinture.) Non respect d’un stop.
Mike Laskey : Ah oui.
Policière : (Via la radio.) Restez en position, on vous envoie du renfort. (Laskey sort de la voiture mais Joss ne veut pas.)
Carter : Reste à l’intérieur. J’y vais seule. (Elle s’en va pendant qu’il ferme sa porte. Elle met son portable dans la poche de sa veste. À Karen.) Permis de conduire et papier du véhicule.
Karen Mills : J’ai fait un truc qui ne fallait pas. (Pendant ce temps, Joss regarde les papiers.) Carter : On peut dire ça, oui. (S’approchant de Karen.) Pourquoi vous vous en prenez à Wayne Kruger ? (N’obtenant pas de réponse.) Ne m’obligez pas à me répéter.
Karen Mills : On, on m’a envoyée une lettre.
Carter : C’est qui « on » ?
Karen Mills : Je n’en sais rien. C’était une lettre anonyme. Dedans, il y avait un DVD et aussi la marche à suivre si je voulais me venger de ce type.
Carter : Pourquoi ? Qu’est-ce qu’il vous a fait ?
Karen Mills : Ce type a foutu ma vie en l’air.
Carter : Mais encore.
Karen Mills : Je travaillais comme assistante juridique dans un cabinet. J’ai rencontré mon copain là-bas. Un jour, plusieurs autres assistants se sont mis à regarder des profils sur ce fameux site Life Trace et ils sont tombés sur des photos.
Carter : C’était quoi comme photos ?
Karen Mills : Elles avaient été prises par un de mes ex-petits amis. On était tous les deux, tout dans sa chambre, tout le cabinet les a vues. Avec mon copain, on devait se fiancer. Suite à ça, il a tout annulé. Quand j’ai ouvert la lettre, j’y ai vu l’occasion de faire subir à Kruger la même humiliation que moi. Alors, j’ai sauté dessus.
Carter : (Haussant la voix.) Très bien, cette fois je vous laisse vous en tirer avec un avertissement mademoiselle Mills. (Elle rend les papiers à Karen.) À condition que vous preniez cette lettre, que vous la donniez au lieutenant Fusco au poste du 8ème district et que vous me promettiez de ne plus jamais recommencer.
Karen Mills : Je vous remercie. Je le ferais plus, promis.
Carter : Tant mieux, parce que si vous remettiez ça, la police le saura, croyez-moi. (Elle s’en va en tapant sur la voiture.)
 
SÉQUENCE – Borden AvenuePoste n° 4312 heures 05 minutes 27 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rueMilieu de journée
Carter : Vous avez entendu, j’espère.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMilieu de journée
Finch : Monsieur Reese.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueMilieu de journée
Reese : J’ai entendu. Elle a l’air d’être hors de cause dans l’histoire de la carte de crédit.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMilieu de journée
Finch : Ça doit sûrement être l’œuvre de l’expéditeur de la lettre.
 
SÉQUENCES – Est7ème ruePoste n° 1512 heures 06 minutes 20 secondes ; BoxCaméra n° 1012 heures 06 minutes 24 secondes
Wayne Kruger : (Au téléphone.) Chérie, c’est moi, je comprends que tu sois folle de rage mais rappelle-moi. D’après la banque…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Life TraceMilieu de journée
Wayne Kruger : (Au téléphone.)…on n’a plus de carte de crédit et nos comptes ont été vidés et il se passe un truc bizarre. S’il te plaît rappelle-moi. (À la secrétaire.) Haley, appelez mon comptable s’il vous plaît. Mais vous faites quoi là ? Qu’est-ce qui vous prend ?
Haley : Ce qui me prend ? (Elle fait écouter le message laissé avec la conversation de Wayne avec Barry.)
Femme : (Au téléphone.) Dernier message sauvegardé.
Wayne Kruger : (Via le téléphone.) Parfois j’aimerai avoir une assistante dont le talent ne se limite pas à avoir un cul magnifique. (Elle stoppe l’enregistrement.) D’où est-ce que ça sort ?
Haley : De votre bouche apparemment.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMilieu de journée
Finch : (Écoutant la conversation.) Quelqu’un s’amuse à retourner ses paroles contre lui.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Life TraceMilieu de journée
Shaw : Il y a sûrement des micros dans son bureau.
Haley : Allez-vous faire foutre, Wayne.
Elle prend son carton et s’en va. Wayne va pour regagner son bureau lorsqu’il voit Peter avec les autres hommes pour parler de ce qui se passe.
Wayne Kruger : Monsieur Hayes. (Sameen le voit partir.) Monsieur Collier. Monsieur Collier. (Il le rejoint.) Mais qu’est-ce que ça veut dire ?
Peter Collier : Et bien au vu des derniers événements, monsieur Deaver a estimé que Life Trace n’était pas finalement le partenaire idéal. Veuillez m’excuser. (Il s’en va.)
Wayne Kruger : Et non, attendez. (Il se retourne pour partir alors que Peter quitte les locaux.)
Shaw : Je dois dire que c’est de mieux en mieux.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Life TraceDans une salle de réunionMilieu de journée
Wayne Kruger : (Arrivant en colère.) Bon Dieu mais qu’est-ce qu’il s’est passé ?
Barry Timmons : Je comptais sur toi pour me le dire. (Il met la fiche anthropométrique sur le tableau.)
Wayne Kruger : (Voyant son profil lors de son arrestation.) Oh, non, non, non, non, non, non, il faut couper l’accès au site.
Barry Timmons : C’est déjà fait. Mais Riverton a eu le temps de le voir, ils ont tout annulé.
Wayne Kruger : (Dépité.) Oh non, ce n’est pas possible, c’est un vrai cauchemar.
Barry Timmons : Je ne savais pas que tu avais été en faillite ni arrêté pour conduite en état d’ébriété. (Il fait défiler le profil de Wayne sur l’ordinateur.)
Wayne Kruger : (En colère.) Mais c’était il y a plus de dix ans, ça a été rayé de mon casier.
Barry Timmons : Je rêve ou c’est un mandat d’amené.
Wayne Kruger : J’étais encore étudiant et le juge a rejeté la plainte, tout ça c’est de l’histoire ancienne.
Barry Timmons : Pour nous, c’est nouveau. Et pour Riverton aussi.
Wayne Kruger : Mais tu ne comprends pas qu’on est en train de me prendre pour cible.
Barry Timmons : Wayne, nous estimons que le mieux c’est que tu prennes un peu de temps pour régler…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMilieu de journée
Barry Timmons : (Via un micro.)…tes problèmes.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Life TraceDans une salle de réunionMilieu de journée
Wayne Kruger : (De plus en plus énervé, il s’approche de Barry.) Vous voulez que je prenne un peu…
Barry Timmons : (Le coupant.) Prend un peu de congés le temps pour nous d’évaluer nos options.
Wayne Kruger : (Répétant.) D’évaluer vos options. Je suis chez moi ici, et c’est ma boîte.
Barry Timmons : Et tu en es aussi la vitrine. (Montrant le profil sur le tableau.) C’est là tout le problème.
Wayne Kruger : (Ne sachant pas quoi dire, il se résigne.) D’accord, eh bien si on…
Barry Timmons : On a déjà voté.
Wayne Kruger : Très bien. Très bien. Je vais trouver qui est derrière tout ça. Et ensuite, je recontacterai Riverton. Je vais tout arranger. (Il s’en va.)
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Life TraceMilieu de journée
Shaw : On dirait qu’il vient de se faire virer de sa propre boîte.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueMilieu de journée
Reese : Les attaques sont encore montées d’un cran, Finch. Est-ce qu’on aura bientôt identifié la menace ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMilieu de journée
Finch : J’y travaille monsieur Reese.

_________________
"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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MessageSujet: Re: Script VF - 3X02 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 3X02 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeJeu 23 Juil - 16:58

SÉQUENCE – 47ème étageAscenseurRangée C12 heures 12 minutes 50 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Life TraceMilieu de journée
Wayne entre dans l’ascenseur en pianotant sur son téléphone. Il appuie sur le bouton pour descendre. Il est dépité. Sameen le voit partir alors qu’il reçoit un appel d’un numéro inconnu.
Wayne Kruger : Allô ?
Homme : (Avec une voix déformée.) Vous avez fait un grand nombre de victimes, monsieur Kruger.
Wayne Kruger : (Tentant d’arrêter l’ascenseur.) Qui est à l’appareil ? (Sameen suit la conversation.)
Homme : (Avec une voix déformée.) Il est temps pour vous de comprendre.
Wayne Kruger : (Au téléphone ; alors que Sameen s’apprête à rejoindre les ascenseurs.) Comprendre quoi ? Je vous préviens. (Normalement.) Si jamais c’est vous qui êtes responsable… (L’ascenseur se met à descendre brusquement. Sameen appuie sur le bouton. Wayne appuie également sur un bouton pour l’arrêter, l’ascenseur descend à une vitesse folle. Il est projeté contre le fond de l’ascenseur qui continue sa chute vertigineuse.)
Shaw : (Voyant les étages défiler.) Il est en chute libre.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMilieu de journée
Finch : Aujourd’hui aucun ascenseur ne peut faire de chute libre.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Life TraceMilieu de journée
Shaw : Allez le dire à Kruger.
Un message apparaît sur le cadran de l’ascenseur : « Mensonges volés »
Homme : On ne peut rien contre la technologie. (Wayne tente d’appuyer sur le bouton rouge.)
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMilieu de journée
Finch : Quelqu’un a désarmé le système de sécurité.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Life TraceDans l’ascenseur - Milieu de journée
L’ascenseur continue sa chute libre.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMilieu de journée
Finch : Les ascenseurs ne sont pas en réseau, je n’ai, je n’ai aucun accès possible.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Life TraceDans l’ascenseur - Milieu de journée
Pendant sa chute un autre message apparaît : « Vie privée – cupidité – Lifetrace ». John arrive en même temps devant l’ascenseur en courant. Il voit que ça arrive à la fin. L’ascenseur termine sa descente et la porte s’ouvre.
SÉQUENCE – AscenseurRangée CIntérieur n° 0112 heures 12 minutes 01 seconde
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Life TraceDans l’ascenseur - Milieu de journée
Wayne reprend ses esprits et se relève difficilement. John continue de descendre les étages pour arriver en bas alors que Wayne est sorti de l’ascenseur pour rejoindre sa voiture qui se trouve dans le parking de Life Trace. Il se met à rouler. Il prend son arme dans la boîte à gants tandis que John arrive en courant mais la voiture l’a déjà dépassé.
 
SÉQUENCE – Garage 2SudSortie12 heures 14 minutes 58 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Life TraceDans le parkingMilieu de journée
John s’arrête lorsqu’il voit que la voiture est trop loin pour lui.
Reese : Il a réussi à s’échapper.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMilieu de journée
Finch : (Regardant la photo sur la vitre.) Celui qui le poursuit a déjà réussi à le priver de sa femme, de son argent, de sa société.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Life TraceDans le parkingMilieu de journée
Reese : (En marchant.) Et bientôt, il ne lui restera plus qu’à le priver de sa vie.
 
SÉQUENCES – Vue du cielCaméra n° 5113 heures 06 minutes 41 secondes ; 2ème avenuePoste n° 2013 heures 10 minutes 37 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : Du nouveau sur l’appel dans l’ascenseur ? Vous l’avez localisé ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : (Apposant une feuille sur la vitre.) Non, mais celui qui a trafiqué le système de sécurité devait avoir accès au local électrique de l’immeuble. (Il met également une photo d’un homme.) En revanche, je sais qui a vidé les comptes bancaires de Kruger.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : C’est qui ?
Finch : (Au téléphone.) Dennis Paulson.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Identifié grâce à la photo récupérée par le lieutenant Fusco sur la fausse pièce d’identité qu’il a présenté à la banque. C’est un autre plaignant dans l’action collective intenté contre Kruger, comme mademoiselle Mills.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : On a donc une menace à plusieurs têtes.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : (Regardant des documents.) Exact. Paulson a perdu son emploi et a été arrêté…
 
SÉQUENCE – EntréeVue n° 0213 heures 11 minutes 24 secondes
Finch :…cela après que Life Trace a, par erreur, fusionné son profil…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch :…avec celui d’un homonyme, condamné pour viol multiples.
Shaw : (Derrière Harold.) Le genre de truc qui m’énerve.
Finch : (Posant un dossier.) Paulson a dit à Fusco avoir reçu la fausse pièce…
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Finch : (Au téléphone.)…d’identité ainsi que les coordonnées bancaires de notre homme…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : …via une lettre anonyme. (Sur l’écran se trouve les photos des deux enveloppes correspondantes.)
Shaw : Identique à celle de Mills.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : Quelqu’un fournit aux victimes de Kruger les moyens de le faire payer.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Une sorte de vengeance clés en mains.
Shaw : Et avec combien de plaignants au total ?
Finch : Plus de deux cents.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Finch : (Au téléphone.) Dont vingt-trois autour de New York.
Reese : On ne peut pas stopper autant de monde.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Shaw : Ça pourrait être amusant. Pardon de poser la question mais est-ce que ce type mérite qu’on le sauve ?
Finch : Nous nous ne sommes pas posé la question pour vous, mademoiselle Shaw. Si on veut avoir une chance de le sauver, il faut le retrouver et rapidement.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Finch : (Au téléphone.) Je vous envoie sa position.
 
SÉQUENCES – Vue du toit 7 A14 heures 07 minutes 36 secondes ; RR AvenueSous un pont n° 3714 heures 07 minutes 37 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rue - Journée
Laskey et Carter sont sur une scène de crime sous un pont.
Policier : (Accroupi près d’un corps.) On dirait que c’est son propre sang.
Carter : Le type appartient au gang des Northside Killas. Il n’y a pas à dire, on l’a bien plombé.
Mike Laskey : Qui l’a tué d’après vous ?
Carter : Difficile à dire. Moi, j’irais d’abord voir ses clients réguliers pour voir avec qui il avait des embrouilles. Mais ça, ce n’est pas notre boulot. Nous on doit juste sécuriser le périmètre et recueillir les témoignages.
Mike Laskey : D’accord.
Carter : (Le voyant pas bien du tout.) Premier cadavre ?
Mike Laskey : Oui.
Carter : Tu te sens bien ?
Mike Laskey : Oui, ça va. (Il se met à vomir derrière lui.)
Carter : Ah les bleus.
L’homme est désormais sur un brancard prêt à être envoyé à la morgue. Laskey se trouve assis dans la voiture de police, crachant dans un gobelet. Joss arrive près de lui.
Mike Laskey : Je ne comprends pas ce qui s’est passé.
Carter : Ah non ? Demande à tes chaussures. Allez, suce tes glaçons. (Joss passe un appel. Elle appelle Lionel.)
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée
Fusco : Salut.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rue - Journée
Carter : Salut. Tu as trouvé ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée
Fusco : Je n’ai pas encore regardé, attends. (Il se connecte sur le serveur de la police et arrive sur le profil de l’affaire Cal Beecher.) Alors. (Il appuie sur un bouton mais il ne peut pas accéder au fichier car l’accès est refusé parce que restreint.) Waouh.
 
Carter : Qu’est-ce qu’il y a ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée
Fusco : Le dossier a été verrouillé.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rue - Journée
Carter : Hein, pourquoi ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée
Fusco : À ton avis, sûrement qu’il y avait trop de curieux.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rue - Journée
Mike Laskey : (Après avoir repris ses esprits, il s’approche d’elle.) Dites… (Ayant eu peur, elle éteint son téléphone.) Je me sens un peu mieux alors si vous voulez qu’on y retourne.
Carter : (Ne sachant pas quoi dire.) Oui, bien sûr, en route. (Elle s’en va.)
 
SÉQUENCES – Vue du cielCaméra Sud-Est20 heures 08 minutes 05 secondes ; Avenue SkillmanTraficCaméra n° 1020 heures 08 minutes 06 secondes ; Avenue SkillmanSous un pont n° 2320 heures 08 minutes 11 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Dans son véhicule, John est en train de suivre la voiture de Kruger.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de JohnSoirée
Reese : C’est bon Finch, je ne le quitte plus.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Wayne KrugerSoirée
Wayne Kruger : Monsieur Collier, c’est encore Wayne Kruger, je voudrais vraiment qu’on arrive à se voir avant votre départ.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Wayne Kruger : (Au téléphone ; pendant qu’Harold suit la conversation.) Pour pouvoir dissiper le malentendu de ce matin.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Wayne KrugerSoirée
Wayne Kruger : Laissez-moi vous parler, je suis sûr de pouvoir tout arranger. (La radio se met en route alors que le système GPS commence à faiblir. Wayne l’arrête. Une vidéo se met en route et Wayne se met à parler via la radio.) Ceux qui crie à la violation de la vie privée…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Wayne Kruger : (Via la radio.)…sont sûrement ceux qui ont quelque chose à cacher.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Wayne KrugerSoirée
La vidéo de la sex-tape continue de tourner alors que Wayne tente de l’arrêter mais n’y arrive pas. Un message apparaît : « Les mensonges… ». La musique continue.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de JohnSoirée
Reese : (Se demandant ce qu’il se passe.) Finch.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : On a piraté sa voiture.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Wayne KrugerSoirée
La vidéo continue alors qu’il tente désespérément de l’arrêter. « Sécurité ».
Wayne Kruger : (Via la radio.) On ne peut rien contre la technologie. « Violé ».
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : Monsieur Reese, quelqu’un a pris le contrôle de l’unité de commande électronique.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Wayne KrugerSoirée
Wayne Kruger : (Via la radio.) On ne peut rien contre la technologie. (Il tente toujours de l’arrêter, sans résultat.)
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de JohnSoirée
Finch : (Au téléphone.) Ça permet d’agir sur la direction et la vitesse.
 
SÉQUENCE – 47ème ruePoste n° 2520 heures 09 minutes 38 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
La voiture roule de plus en plus vite et il commence à en perdre le contrôle. Elle accélère toujours. John le suit alors que Wayne appuie sur la pédale de frein mais n’y arrive pas et la voiture fait une embardée, faisant des tonneaux. Elle atterrit sur le côté droit de la route. John s’approche de lui. Il est coincé et John arrive vers lui.
Reese : (Faisant un signe de la main.) Je peux vous conduire quelque part ?
 
SÉQUENCES – Intersection n° 821Caméra E20 heures 17 minutes 10 secondes ; WeatherCaméra RT 22120 heures 21 minutes 36 secondes
INTÉRIEUR – Dans le loft d’HaroldSoirée
John enlève la cagoule de Wayne et la dépose sur la table. Balou se trouve en face de lui en train de grogner.
Wayne Kruger : Où je suis ?
Finch : (Assis près de la table avec son ordinateur en face de lui.) À l’abri des attaques des personnes qui veulent votre peau.
Wayne Kruger : Et vous, vous êtes qui ?
Reese : (Prenant des téléphones sur la table.) Nous, nous sommes votre dernier recours. (Wayne tente de se lever mais a mal à l’abdomen.)
Wayne Kruger : Ma voiture, qu’est-ce qui s’est passé ?
Finch : (Montrant un boîtier.) C’est cette unité de commande électronique qui a pris le pas sur celle de votre voiture. (John met les portables dans un tiroir.) Ce qui a permis à quelqu’un de piloter à distance le bloc moteur.
Wayne Kruger : Comment mais qui ?
Finch : Un des plaignants de l’action collective intenté contre vous.
Wayne Kruger : (Se touchant le cou où il souffre.) L’action collective ? Ça a été réglé à l’amiable.
Finch : Il faut croire que cela n’a pas satisfait tout le monde, monsieur Kruger. (Tapant sur l’ordinateur, il trouve quelque chose.) Voilà qui est intéressant.
Reese : Quoi ?
Finch : Chloé Harper, la jeune femme tué par l’homme qui la harcelée. Sa mère était la principale plaignante mais son père lui n’était pas cité. (Il voit la photo d’un homme.) Le voilà, Stuart Sommers.
Reese : Sa fille ne portait pas son nom. Divorcé.
Shaw : (Regardant aussi la photo.) Je me rappelle l’avoir vu dans vos locaux. Il jouait les agents d’entretien. (Harold montre la photo à Wayne qui s’est relevé.)
Wayne Kruger : Oui, Karl, ça fait peu de temps qu’il est là. (Harold retourne l’ordinateur vers lui.)
Finch : Vu qu’il y a trois mois il travaillait comme ingénieur électronicien dans une entreprise aérospatiale et vu son parcours, il doit avoir les connaissances suffisantes pour concevoir des attaques aussi élaborées. Nous devons le retrouver.
Reese : Il doit bien loger quelque part en ville.
Wayne Kruger : Les dossiers du personnel. Il était obligé de donner une adresse, je téléphonerai demain matin.
Finch : Ce n’est pas la peine. (Wayne s’est approché de lui.)
Wayne Kruger : Pourquoi ? (Regardant sur l’ordinateur où se trouve un fichier de la société Life Trace.) Vous hackez les serveurs de ma société.
Finch : (Le regardant.) Vous permettez. (John se met à sourire.) Carl Miller, 162 Willow Street, Brooklyn, appartement 4. (Il se tourne vers Wayne.) Ou bien on le trouvera là-bas, ou bien chez Life Trace où il a accès aux ordinateurs.
Reese : En vue de l’attaque suivante. Je vais au bureau. (Il s’en va.)
Shaw : Et moi à l’appartement. (Elle s’en va à son tour.)
Finch : (Le voyant qu’il se penche sur l’ordinateur.) À votre place, j’irai me reposer un peu. Vous avez eu une dure journée. (Balou se met à grogner et Wayne se relève pour aller s’assoir. Harold caresse le chien.)
 
SÉQUENCES – Amsterdam AvenueTrafic n° 46420 heures 24 minutes 07 secondes9ème Avenue et 14ème rueCaméra20 heures 47 minutes 45 secondes ; Vue du toit E20 heures 47 minutes 45 secondes
INTÉRIEUR – Dans le loft d’HaroldSoirée
Wayne Kruger : Vous avez rien à manger ?
Finch : J’ai du thé vert sensha.
Wayne Kruger : Wof.
Finch : Et des biscuits pour chien. (Balou est dans le canapé en train de regarder Wayne.)
Wayne Kruger : J’imagine que là vous ne travaillez pas pour moi.
Finch : Je tente une triangulation de l’appel que vous avez reçu dans l’ascenseur. Vous avez une idée de qui pouvait être votre interlocuteur ? (Wayne tente discrètement de prendre le téléphone.)
Wayne Kruger : Non, du tout.
Interlocutrice : Veuillez composer votre code. (La communication est coupée.)
Finch : (Tenant le fil dans la main.) Je préférerais que vous évitiez.
Wayne Kruger : Et moi que vous vous mêliez de vos affaires. (Il pose le combiné sur le socle.)
Finch : C’est plutôt amusant si l’on considère votre domaine d’activités.
Wayne Kruger : Ce qui veut dire ?
Finch : Que vos affaires à vous consiste surtout à vous mêler de celle de tout le monde.
Wayne Kruger : Mon travail a pour but de simplifier et d’améliorer la vie des gens et vous, vous faites quoi au juste ?
Finch : Nous aidons des personnes qui se trouvent en difficulté même si elles se sont créées elles-mêmes ces difficultés.
Wayne Kruger : Ah nous y voilà, alors c’est ma faute si un timbré a décidé de m’éliminer.
Finch : Sa fille est morte monsieur Kruger, assassinée entre autres grâce aux renseignements de votre société et vous niez toute responsabilité.
Wayne Kruger : Ce business génère 300 milliards de chiffres d’affaires annuels, les infos fournis peuvent parfois faire l’objet d’abus, c’est inévitable.
Finch : On peut l’éviter. À condition que les personnes qui détiennent ces informations soient tout aussi déterminées à les protéger qu’à en tirer profit.
Wayne Kruger : Je voulais seulement voir si j’avais un message de ma femme. Pour m’assurer qu’elle allait bien.
Finch : Je n’ai pas voulu que vous vous serviez du téléphone pour votre propre sécurité. Mais si vous voulez écouter vos messages, nous pouvons y accéder via le portail web de votre opérateur.
Wayne Kruger : Et il vous faut mon mot de passe ? (Comprenant que ce n’est pas le cas.) Ouais, ah.
Finch : Vous avez un message.
Peter Collier : (Via l’ordinateur.) Monsieur Kruger, Peter Collier à l’appareil, mes collègues et moi sommes d’accord pour reprendre les discussions. Pourriez-vous nous retrouver à 21 heures 30 au Mayfield, ça nous laisserait assez de temps avant notre vol. Nous vous attendrons dans le salon est.
Wayne Kruger : C’est bon, c’est bon, je peux encore y être à temps.
Finch : Et pour votre femme ?
Wayne Kruger : Je l’appellerai en chemin.
Finch : (Voyant quelque chose sur l’ordinateur.) Non, attendez, le message n’est pas signalé comme nouveau. Ce qui veut dire que quelqu’un l’a déjà consulté.
Wayne Kruger : Mais qui ? (Comprenant.) Oh, Sommers.
Finch : S’il l’a écouté, il va sûrement vous attendre à l’hôtel, c’est trop risqué.
Wayne Kruger : Je ne veux pas le savoir, il y a trop d’enjeux sur ce contrat. (Il semble prendre quelque chose sur la table et se met derrière Harold.)
Finch : Dans ce cas, je préviens mes associés, je vais leur demander de nous retrouver là-bas au plus tôt. (Il se prend un coup de vase sur la tête et tombe au sol.)
 
SÉQUENCE – WeatherCaméra n° 37720 heures 49 minutes 57 secondes
INTÉRIEUR – Dans le loft d’HaroldSoirée
Harold se trouve au sol et Balou se met à lui lécher le visage.
Finch : (Se réveillant.) Ça va, ça va Balou, ça va. (Il essaye de se relever et prend ses lunettes.)
 
SÉQUENCE – Life TraceSalle des casiersCaméra F20 heures 51 minutes 36 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Life TraceDans la salle des casiersSoirée
Reese : (Activant son oreillette.) Finch ?
 
INTÉRIEUR – Dans le loft d’HaroldSoirée
Finch : (Mettant une poche de glace sur la tête, il a son téléphone en main.) Monsieur Reese, Kruger s’est envolé.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Life TraceDans la salle des casiersSoirée
Finch : (Au téléphone.) J’ai commis l’erreur de lui tourner le dos.
Reese : Est-ce que tout va bien ?
 
INTÉRIEUR – Dans le loft d’HaroldSoirée
Finch : Non, mais sa passera. (Il prend un bout de tissu venant du sol.) Il semblerait que Balou ait réussi à ralentir notre homme.
 
SÉQUENCE – Life TraceSalle des casiersCaméra F20 heures 51 minutes 56 secondes
Finch : (Via un micro.) Il est en route pour l’hôtel Mayfield.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Life TraceDans la salle des casiersSoirée
Finch : (Au téléphone.) Il doit rencontrer des gens de Riverton. (John est près du casier de Sommers. Il l’ouvre  au nom de Carl Miller.) Je crains que Sommers soit aussi au courant du rendez-vous.
Reese : Je suis devant son vestiaire. (Il regarde dans son casier et voit une photo de Sommers avec sa fille.) Il s’est mis à harceler Kruger de la même façon que sa fille a été harcelée.
 
INTÉRIEUR – Dans le loft d’HaroldSoirée
Finch : Harcelée avant d’être tuée.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Life TraceDans la salle des casiersSoirée
Reese : (Fermant le casier.) Je me rends au Mayfield. (Il se met à marcher.)
 
INTÉRIEUR – Dans le loft d’HaroldSoirée
Finch : (Assis sur le canapé, il regarde derrière lui où un tiroir est au sol et plus rien ne s’y trouve.) Ce n’est pas tout, monsieur Reese, Kruger n’est plus seulement notre victime, il est aussi devenu un meurtrier potentiel.
 
SÉQUENCE – TraficCaméra N 10420 heures 55 minutes 17 secondes
Wayne Kruger : Ce n’est pas possible, c’est un vrai cauchemar. On est en train de me prendre pour cible, tu ne comprends pas. (La Machine a détecté une menace imminente venant de la part de Kruger.) Je vais tout arranger.
 
SÉQUENCE – Entrée principaleCaméra n° 0121 heures 21 minutes 04 secondes
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel MayfieldSoirée
Sommers est dans le salon de l’hôtel, semblant attendre quelqu’un. Il s’assoit pour lire le journal, Wayne arrive derrière lui.
Wayne Kruger : Vous cherchez quelqu’un ? (À voix basse ; il tient une arme dans la main.) Tout doux, je ne vous louperai pas à cette distance. Alors c’était quoi le plan, hmm. Vous comptiez me buter avant ou après mon rendez-vous ?
Stuart Sommers : Je n’avais encore rien décidé.
Wayne Kruger : Vous m’avez causé beaucoup de souffrances et d’emmerdements, monsieur Sommers.
Stuart Sommers : Oui, c’était ça le but.
Wayne Kruger : Ah oui, et bien, vous allez m’aider à rattraper le coup.
 
INTÉRIEUR – Dans une salle de réunion de l’hôtelSoirée
Peter Collier se trouve dans la salle, Kruger et Sommers y entrent. Ce dernier est toujours sous la menace de l’arme.
Peter Collier : Ah, c’est bien, vous avez eu mon message. (Il se lève et voit le visage abîmé de Wayne.) Que, qu’est-ce qui vous est arrivé ?
Wayne Kruger : Ah, euh, merci, merci de me le demander. Où est le reste de l’équipe ?
Peter Collier : Malheureusement, ils ont dû avancer leur départ, ils vous demandent de les excuser. (Il se met à sourire en regardant Sommers.) Bonsoir.
Wayne Kruger : Euh, oui, oui, lui c’est Stuart Sommers. Mais je croyais qu’on devait rediscuter de notre accord ?
Peter Collier : (Baissant la tête.) Oui, sauf que juste après mon coup de téléphone, nous avons tenté de réaborder la question avec notre PDG et il a refusé de revenir sur sa décision.
Wayne Kruger : Quoi ?
Peter Collier : Excusez-moi, je préférerais vous le dire en face plutôt que vous appeler encore une fois.
Wayne Kruger : (Sur les nerfs.) Non.
Peter Collier : Pardon ?
Wayne Kruger : (En criant.) Non ! (Il pointe son arme vers Stuart.) Vous ne savez pas tout ce que ça m’a coûté pour en arriver là !
Peter Collier : Qu’est-ce que vous faites avec une arme ?
Wayne Kruger : C’est à cause de cet homme, cet homme m’a humilié, cet homme m’a volé, il a même essayé de me tuer. C’est à cause de son petit jeu pervers que notre contrat est tombé à l’eau. Dites-lui.
Peter Collier : (Tentant de le raisonner.) S’il vous plaît, s’il vous plaît, baisser votre arme.
Wayne Kruger : (Toujours en colère.) Allez, dites-lui. (Sommers arrive à désarmer Wayne. Il lui prend son arme et le pointe vers lui. Il met les mains en l’air. John est arrivé à temps.)
Reese : Ne faites pas ça, monsieur Sommers.
Stuart Sommers : Vous êtes qui ?
Reese : Quelqu’un qui connaît votre histoire, celle de Chloé.
Stuart Sommers : Vous savez alors, c’est lui qui l’a tuée. Alors, il faut qu’il paye.
Wayne Kruger : Je n’ai pas touché à votre fille.
Stuart Sommers : Vous n’avez peut-être pas posé vos mains sur elle comme l’a fait ce monstre mais vous êtes autant coupable.
Wayne Kruger : (Il se justifie.) Je vous jure que je n’ai rien fait.
Stuart Sommers : Oui, vous n’avez rien fait. Son ancien copain a réussi à la retrouver trois fois de suite, trois fois grâce au service de Life Trace.
 
INTÉRIEUR – Dans le loft d’HaroldSoirée
Stuart Sommers : (Via un micro ; pendant qu’Harold écoute la conversation.) Et à chaque fois…
 
INTÉRIEUR – Dans une salle de réunion de l’hôtelSoirée
Stuart Sommers :…nous avons demandé à votre société de retirer ces données et rien n’a été fait. Alors, il a continué à la retrouver encore et encore jusqu’à ce qu’il finisse par la tuer. Uniquement parce que vous et votre société vous n’avez rien fait.
Wayne Kruger : Je… je n’en savais rien. J’en suis navré.
Stuart Sommers : Ah ouais, (il se met à rigoler) ça ne va pas être suffisant.
Reese : Stuart, écoutez-moi.
 
INTÉRIEUR – Dans le loft d’HaroldSoirée
Reese : (Via un micro ; pendant qu’Harold tente de trouver la localisation de l’appel de l’ascenseur.) Le tuer, c’est tirer un trait sur votre vie.
 
INTÉRIEUR – Dans une salle de réunion de l’hôtelSoirée
Reese : Elle sera finie.
Stuart Sommers : Elle est déjà finie. (Il tente de s’approcher pour l’abattre mais John s’interpose.)
Reese : Stuart, ce n’est pas comme ça que vous honorerez sa mémoire. Pensez à Chloé, à ce qu’elle aurait souhaité. (Stuart se met à douter et John réussi à lui prendre son arme et lui donne la photo qui s’est trouvée dans le casier.) Vous avez fait le bon choix. Pour vous deux.
Finch : (Au téléphone.) Monsieur Reese…
 
INTÉRIEUR – Dans le loft d’HaroldSoirée
Finch : J’ai localisé l’appel que Kruger a reçu dans l’ascenseur.
 
INTÉRIEUR – Dans une salle de réunion de l’hôtelSoirée
Finch : (Au téléphone.) Celui qui l’a passé, se trouve dans l’hôtel. (Quelqu’un tire sur John puis sur Wayne et c’est Peter Collier.) Monsieur Reese ?
Peter Collier : (S’adressant à Stuart.) Vous avez raison, il fallait qu’il paye, c’est pour cela que nous vous avons contacté, monsieur Sommers.
Stuart Sommers : C’était vous, la lettre. C’est vous qui me l’avez envoyée.
Peter Collier : Nous vous avons fourni les moyens d’obtenir enfin justice pour Chloé.
 
INTÉRIEUR – Dans le loft d’HaroldSoirée
Peter Collier : (Via un micro ; pendant qu’Harold est surpris de la tournure des événements.) Et vous avez eu le courage…
 
INTÉRIEUR – Dans une salle de réunion de l’hôtelSoirée
Peter Collier :…de passer à l’acte. L’accident de voiture n’ayant pas suffi, nous avons dû avoir recours à ce petit numéro improvisé mais tout est bien qui finit bien. (Pendant ce temps, Wayne souffre.) Vous devriez y aller monsieur Sommers. (Ce dernier s’en alors que John est toujours inanimé et Wayne souffre toujours. Peter arrive vers lui.) J’imagine que maintenant vous avez compris.
Wayne Kruger : (Parlant difficilement.) Compris quoi ?
Peter Collier : (Se penchant sur lui.) Ce que cela vous coûte quand on vous vole votre vie privée. Votre identité, votre famille, votre travail, votre sécurité, quand vous perdez tout.
Wayne Kruger : C’était vous ?
 
INTÉRIEUR – Dans le loft d’HaroldSoirée
Peter Collier : (Via un micro ; pendant qu’Harold suit les événements.) Et des milliers d’autres comme moi. Des gens qui ont décidé…
 
INTÉRIEUR – Dans une salle de réunion de l’hôtelSoirée
Peter Collier :…d’agir et non de subir afin de reprendre ce que des hommes comme vous mais aussi l’État nous ont volés. (Il se relève.) Il ne s’agissait pas d’un jeu mais d’une leçon. La toute première. Nous devions juste vous faire peur. (Il prend son arme derrière sa ceinture.) Mais ça ne changera rien, n’est-ce pas ? (Il tire à nouveau et Wayne meurt. Harold l’a également entendu. Peter s’en va en rangeant son arme, laissant John et Wayne tous seuls.)
Reese : (En tentant de se relever, il parle difficilement, il active son oreillette.) Finch.
 
INTÉRIEUR – Dans le loft d’HaroldSoirée
Finch : John, vous êtes blessé ?
 
INTÉRIEUR – Dans une salle de réunion de l’hôtelSoirée
Reese : Non, c’est mon gilet qui a pris.
 
INTÉRIEUR – Dans le loft d’HaroldSoirée
Reese : (Au téléphone.) Je dois avoir une côte cassée.
Finch : Et Kruger ?
 
INTÉRIEUR – Dans une salle de réunion de l’hôtelSoirée
Reese : (Regardant Wayne au sol.) Il est mort. (Sameen arrive juste au même moment. Elle regarde autour d’elle en pointant son arme.)
Shaw : J’y suis. (Elle range son arme et va vers John.) Tu peux marcher ?
Reese : (Relevé par Sameen, il a du mal à marcher.) Je dois retrouver Collier.
Shaw : Tu dois surtout partir d’ici.
 
INTÉRIEUR – Dans le loft d’HaroldSoirée
Finch : Elle a raison, monsieur Reese, nous verra ça une autre fois. (Dans la salle, Sameen et John s’en vont.)
 
SÉQUENCES – Vue du cielCaméra nord-est807 heures 53 minutes 37 secondes ; 39FVue du balcon9 heures 00 minute 25 secondes ; 21Parking de la policeCaméra A - 9 heures 00 minute 27 secondes
EXTÉRIEUR – Sur le parking de la policeMatinée
Joss rejoint sa voiture et monte dedans avec Laskey à côté d’elle.
Carter : Ah, je vois qu’on en redemande ?
Mike Laskey : (Pendant qu’elle met sa ceinture de sécurité.) Il faut que je vous parle.
Carter : Ça ne peut pas attendre que tu m’aies payé un café ?
Mike Laskey : Je sais que vous deviez prendre un coéquipier pour repasser en journée. Mais est-ce que vous êtes au courant que deux autres bleus vous avez été affectée avant moi ? Et tous les deux ont redemandé un autre poste.
Carter : Tu veux changer de formateur ? T’as qu’un mot à dire.
Mike Laskey : Non, justement, je n’ai pas voulu qu’on me réaffecte. Parce que je vous ai choisi.
Carter : Tu m’as choisi, pourquoi ?
Mike Laskey : J’ai entendu parler de vous à l’académie. De votre boulot à la criminelle, comment vous avez fait plonger ce réseau de flics pourris. Je me suis dit que c’était ça que je voulais faire un jour. Alors j’étais trop content de me former auprès de vous. Mais j’ai l’impression que vous, vous ne voulez former personne. Si c’est vraiment ça, franchement, je préfère que vous me dégagiez.
Policier : (Via la radio.) Ici à trois-alpha-dix, on nous signale un 10 53 auprès de Morris et de la 149ème, répondez. (Joss prend l’écouteur, voulant parler mais préfère le passer à Mike.)
Mike Laskey : Reçu PC, ici trois-alpha-dix, on se rend sur les lieux. (Il est content et Joss se met à partir.)
 
SÉQUENCES – Vue du cielCaméra n°2859 heures 33 minutes 02 secondes ; TrottoirSud-OuestSection9 heures 33 minutes 55 secondes
Finch : (Via un micro.) J’ai téléphoné au siège de Riverton. Monsieur Collier…
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueMatinée
Finch : (Marchant avec Balou ainsi que John et Sameen.)…un faux nom sans doute, n’est pas retourné au bureau.
Reese : Je doute qu’il retourne un jour.
Finch : Il a débuté il y a quatre mois comme directeur du département étude client. Un poste idéal pour approcher Wayne Kruger et pouvoir ainsi être à la fois le témoin et l’instrument de sa déchéance.
Reese : Il a dit qu’il y en avait des tas d’autres comme lui.
Finch : J’aurais plutôt tendance à le croire. J’ai découvert que les lettres anonymes adressées à Stuart Sommers ainsi qu’aux autres avaient été traitées par des centres de tri situés aux quatre coins du pays.
Shaw : Ils auraient pu le tuer directement et économiser les frais d’envoi. (Harold s’arrête de marcher et regarde Sameen d’un drôle d’air.) Je veux dire que c’était plutôt élaboré.
Reese : Il ne s’agissait pas seulement de le tuer. Mais de fournir à ses victimes une occasion de le faire payer.
Finch : Avec en plus une dimension idéologique. Quand Collier a parlé de ce meurtre, il en a parlé comme étant une leçon.
Reese : La première.
Finch : J’ignore ce que cette organisation s’est fixé comme but mais j’ai bien peur que ça ne fasse que commencer.

_________________
"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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