SÉQUENCES – Balcon – Caméra F – 20 heures 8 minutes 44 secondes ; Cour arrière – 22 heures 14 minutes 13 ; Hall psychiatrique – Caméra 22 C – 22 heures 14 minutes 29 secondes
Root a un carré noir et jaune autour de la tête et marche.
INTÉRIEUR – Dans le hall de l'hôpital psychiatrique – Soirée
Root s'approche d'une machine.
Root : (Elle a un téléphone à la main et discute avec la Machine.) Mot de passe, s'il te plaît. (Elle ne peut pas le faire car elle a la main qui tremble.) Oh mince, j'ai vraiment les mains qui tremblent. Sans doute un effet secondaire de mon traitement. Tu veux le saisir à ma place. (Sur l'écran, la Machine inscrit le login et le mot de passe.) Merci. Prescription du docteur Ronald Carmichael. Desflurane. Deux flacons s'il te plaît. Non, mets-en trois. (Dans le compartiment tombent les trois flacons et les met dans sa robe de chambre, quittant la pièce.)
SÉQUENCES – Hall psychiatrique – Caméra 22 C – 22 heures 16 minutes 35 secondes ; Balcon – Caméra 31 – 22 heures 22 minutes 52 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Joss et Ian sont sortis de l'appartement, rigolant.
Ian Murphy : C'est drôle.
Carter : Oui. Vous n'étiez pas obligé de m'accompagner jusqu'ici.
Ian Murphy : Non, mais je vous tiens compagnie en attendant le taxi. Je sais que vous êtes flic mais...
Carter : Vous êtes un vrai gentleman.
Ian Murphy : J'essaie. J'ai vraiment adoré cette soirée, Joss.
Carter : Oui, moi aussi. Et vous aviez raison, vous savez. Je n'avais encore jamais mangé un bar sauvage aussi délicieux.
Ian Murphy : Cool. (Il s'approche d'elle et l'embrasse. Deux hommes s'approchent d'eux.)
Shaw : (Via l'oreillette.) Des mecs louches en approche, Carter.
Ian Murphy : D'accord, d'accord les gars. (Un homme le menace avec une arme.) Pas de violences, OK, tenez, allez-y, prenez tout. (Il jette son portefeuille au sol.)
Homme : Oui malheureusement pour toi Ian, on n'est pas là pour ton portefeuille.
Carter : Prête ?
Shaw : (Qui a les hommes dans le viseur.) Super prête.
Ian s'écarte puis Sameen et Joss leur tire une balle dans les genoux. Ils s'écroulent.
Carter : En plein dans le mille. (Via l'oreillette.) Merci Shaw. (Elle lui fait un signe de la main.)
Shaw : Il n'y a pas de quoi.
Carter : Ian, est-ce que ça va ? (Il est sous le choc.)
Ian Murphy : Je pense que ça irai beaucoup mieux si vous me disiez vraiment qui vous êtes. (Elle souffle, ne sachant pas quoi répondre.)
INTÉRIEUR – Dans l'hôpital psychiatrique – Soirée
SÉQUENCE – Cour arrière 17 – 23 heures 11 minutes 14 secondes
Root change la température de la pièce où elle se trouve et change le mot de passe.
SÉQUENCE – Cour arrière 6 – 23 heures 15 minutes 16 secondes ; Vue du ciel – Caméra A – 00 heure 12 minutes 42 secondes
INTÉRIEUR – Dans l'hôtel de police – Nuit
Un téléphone se met à sonner et Lionel marche dans la pièce.
Fusco : Eh, j'ai des infos intéressantes sur les gars qui ont agressés Ian et Carter.
INTÉRIEUR – Dans le loft d'Harold – Nuit
Harold est en train de discuter avec Lionel tandis que John et Joss sont avec Ian.
Finch : Je suppose qu'ils étaient à la solde de quelqu'un.
Fusco : (Au téléphone.) Tout juste.
INTÉRIEUR – Dans l'hôtel de police – Nuit
Fusco : Et ce quelqu'un serait un certain Kip Davis. J'ai passé des coups de fil et trouvé ce fameux Davis. (Il s'assoit.) C'est le responsable sécurité de Bruce Wellington.
Finch : (Au téléphone.) Ça m'étonnerait que ce soit une coïncidence.
INTÉRIEUR – Dans le loft d'Harold – Nuit
Finch : Merci lieutenant. (Il raccroche et va vers les autres.)
Ian Murphy : Je comprends mais au départ, comment saviez-vous que quelqu'un aller s'en prendre à moi ?
Carter : On savait de source fiable et secrète que quelqu'un allait vous tuer ou alors, que vous alliez tuer quelqu'un.
Ian Murphy : Une minute. Vous avez cru que... que j'allais tuer quelqu'un ?
Reese : On a vu les dossiers que vous conservez sur les femmes que vous traquez.
Ian Murphy : (Tentant de se justifier.) Je ne les traque pas. Je les étudie. Les femmes adorent qu'on sache anticiper leur désir. Elles ont l'habitude qu'on leur donne le strict minimum. J'essaie de leur offrir un peu mieux que ça. Vous devriez essayer.
Reese : (S'approchant de Ian.) Vous êtes un chasseur.
Ian Murphy : Tous ces renseignements, elles me les donnent d'elles-même. Et c'est vrai, j'en fais sûrement un peu trop quand il s'agit d'être galant mais elles adorent ça.
Carter : Si elles aiment tellement ça, comment ce fait-il que ça ne dure jamais très longtemps.
Ian Murphy : Ces liaisons ne sont pas faites pour durer. C'est ça le truc.
Finch : Monsieur Murphy, pour quelle raison monsieur Wellington voudrait vous supprimer ? Vous avez eu une liaison avec sa fille ?
Carter : Ian, on ne peut pas vous aider si on n'en sait pas plus.
Ian Murphy : J'ai connu Dana, à l'université. Je travaillais dans un bar pour rembourser tant bien que mal mon prêt étudiant et on est tombé amoureux. C'est arrivé tout seul. Le papa milliardaire n'appréciait pas du tout que sa fille soit amoureuse d'un pauvre gars orphelin, seulement, Dana est tombée enceinte. Ce qu'il faut savoir c'est que Wellington dirige toute sa famille d'une main de fer. Donc, un jour, un des hommes à son service est venu frapper à ma porte et il m'a annoncé que Dana avait avorté. Il m'a donné un chèque puis il a dit que je devais quitter la ville sinon Wellington me tuerai.
Carter : Et vous avez accepté ?
Ian Murphy : Dana était tout ce que j'avais au monde. Je l'ai appelée au moins une centaine de fois mais elle, elle ne m'a pas rappelé. Elle était terrifiée par son père, ils l'étaient tous... tout ça c'était il y a neuf ans. Depuis, je n'ai pas eu de relations avec elle ou qui que soit de sa famille.
Finch : Jusqu'à ce que vous alliez à son enterrement.
Ian Murphy : Il fallait que j'y aille. Wellington m'a vu et il était devenu complètement dingue et il s'est mis à crier devant la tombe de Dana.
Carter : Pourquoi il vous en veut toujours autant, après toutes ces années ?
Ian Murphy : J'en sais rien, Joss. Je vous le jure. Je ne lui ai pas demandé.
SÉQUENCES – Toit – Caméra N27 – 5 heures 58 minutes 54 secondes – 7 heures 34 minutes 43 secondes ; Sud-Est – Caméra 07 – 8 heures 18 minutes 45 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
Harold est devant son poste de travail et scrute les images de Wellington.
Finch : (À Shaw.) Ce nouveau collier est très élégant.
Shaw : Ouais, c'est plus son style.
Reese : (À Shaw.) Et cet os, c'est toi aussi qui lui a offert ?
Shaw : J'ai l'impression qu'il l'adore.
Finch : Ouais mais son estomac n'est pas de cet avis.
Il fait défiler les photos de la famille de Wellington. Il montre le visage d'un enfant, ce qui attire John.
Reese : Shaw, vient voir ça.
Elle se lève et va les rejoindre.
Reese : Vous voyez la même chose que moi ?
Shaw : Il a quel âge ? Huit ans ? Neuf ans ?
Finch : Maintenant, on sait pourquoi monsieur Wellington veut supprimer Ian. En réalité, Dana n'a pas avorté.
Shaw : À l'enterrement, Wellington a dû croire que Ian allait lui enlever son héritier.
Reese : Je crois qu'il est temps qu'on rencontre ce monsieur Wellington.
Finch : (Se tournant vers John.) Le lieutenant Carter doit dire quoi à Ian ?
Reese : La vérité.
SÉQUENCE – En haut du toit – Caméra N35 – 9 heures 19 minutes 12 secondes
EXTÉRIEUR – Dans un parc – Matinée
Ian tient la photo de son fils entre les mains.
Ian Murphy : Je comprends pas.
Carter : La sœur de Dana, Marissa, l'a élevé comme son propre enfant. Elle avait dix ans de plus que Dana, alors j'imagine qu'aux yeux de la société, elle devait faire une mère plus convenable.
Ian Murphy : Comment ils ont pu me faire ça ? Pourquoi elle ne m'a rien dit ?
Carter : Comme vous le savez, monsieur Wellington est un homme puissant et tyrannique. Il ferait n'importe quoi pour sauver les apparences. Dana savait que ce mensonge était le seul moyen de vous amener à quitter Boston.
Ian Murphy : Alors, il finalement il a réussi à tout me prendre. Mon seul amour, mon fils. (Il lui montre la photo du petit.)
Carter : Non, Ian, pas votre fils, parce qu'on va remettre de l'ordre dans tout ça.
Ian Murphy : Comment ?
Carter : Finch va s'introduire en douce dans l'école, trouver le casier d'Alex et récupérer sa bouteille d'eau pour faire un test ADN.
Ian Murphy : Ça a l'air d'être un bon plan. Je vais avec lui.
Carter : Non, c'est trop risqué.
Ian Murphy : Écoutez, tout ce que je veux, c'est posé les yeux sur mon fils. Au cas où je n'aurais plus cette chance.
SÉQUENCE – Vue du ciel – Caméra M – 15 heures 1 minute 53 secondes
INTÉRIEUR – Dans le bureau de Wellington – Après-midi
Une domestique amène Zoe et John devant Bruce Wellington.
Domestique : Monsieur ? Mademoiselle Morgan. Je vous en prie.
Bruce Wellington : (Regardant un dossier.) Bonjour Zoe.
Zoe Morgan : Merci de nous recevoir monsieur Wellington. (Ils se serrent la main.)
Bruce Wellington : Comment va notre amie commune ?
Zoe Morgan : Elle vous transmet ses amitiés. Voici John Wiley, le collectionneur dont je vous ai parlé. (Ils se serrent la main.)
Reese : Zoe dit que vous êtes capable de dénicher de véritables perles rares.
Bruce Wellington : J'en suis flatté, cependant, c'est exact.
Reese : Je cherche un Picasso d'une collection privée, L'Enfant au pigeon. Je suis prêt à payer le prix qu'il faudra.
Bruce Wellington : Hmm.
Zoe Morgan : Je vous prie de m'excuser une minute, je vais me repoudrer le nez. (Elle s'en va.)
INTÉRIEUR – Dans les escaliers – Journée
Dans les escaliers, Zoe s'approche d'une porte où se trouve, à l'extérieur, Sameen qui descend à l'aide d'une corde. Zoe lui ouvre la porte et Sameen entre à l'intérieur.
Zoe Morgan : Jolie entrée en scène.
Shaw : Merci. Où est le coffre ? (Zoe ouvre une porte vitrée et le coffre se trouve derrière.) Ah, à l'ancienne, génial.
Zoe Morgan : Je ne sais pas si Wellington rendra l'enfant même si on a la preuve que Ian est son père.
Shaw : Je ne fais qu'ouvrir le coffre. Je laisse Harold se débrouiller pour le reste.
Elle met son oreille contre le coffre afin d'entendre le bruit que celui-ci va s'ouvrir. Zoe prend une feuille où il est noté « Wyatt, Alexander ». C'est un papier contenant des informations sur le voyage que va entreprendre le garçon.
Zoe Morgan : Alors, tu ferai bien de te dépêcher. On dirait que Wellington s'apprête à emmener son petit-fils faire un long voyage à l'étranger. (Il veut l'emmener à Londres.)
EXTÉRIEUR – Devant une école – Après-midi
Des enfants sortent d'une école tandis que ces enfants souhaitent un très bon voyage à Alex.
Femme : Au revoir Alex.
Homme : Au revoir Alex.
Femme : Bon voyage.
Garçon : Salut, à bientôt j'espère Alex.
Harold et Ian regardent la scène.
Ian Murphy : Il part en voyage ?
Finch : Ils ont inscrit Alex dans un pensionnat à Londres. Ils partent demain matin.
Ian Murphy : Alors, c'est foutu. Même si on obtient cet échantillon d'ADN, il suffira que Wellington se débarrassera de moi.
Finch : Il ne le fera pas si on révèle votre paternité. Tout ce qui compte pour lui, c'est son patrimoine. Je suis sûr que cet homme serait prêt à tout pour protéger sa réputation. (Le téléphone public se met à sonner et Harold regarde dans cette direction. Ian regarde vers son fils.) Excusez-moi une minute.
La Machine : Bravo. Kilo. Tango. Tango. Alpha. Kilo. Deux. Delta. Golf. (Il raccroche tandis que Ian s'avance vers son fils. Harold prend son portable tandis que Ian traverse la rue. Il voit la voiture avec le chauffeur d'Alex Wyatt. Il lui met un coup de poing dans la figure.)
Secrétaire : Hôpital Stoneridge, j'écoute.
Finch : Oui, bonjour, je voudrais avoir des nouvelles de mademoiselle Robin Farrow. Je suis son oncle, Harold Wren.
Secrétaire : Oh, bonjour monsieur Wren. Robin se porte plutôt bien. C'est drôle, vous êtes la deuxième personne à avoir demandé de ses nouvelles aujourd'hui. (Harold est ébahi par ce qu'il entend.) Qui d'autre a appelé ?
Secrétaire : Il n'a pas voulu dire son nom alors, on ne l'a pas renseigné bien sûr.
INTÉRIEUR – Dans la voiture d'Alexander Wyatt – Après-midi
Ian a pris la place du chauffeur et il est en sueur. Alexander entre dans la voiture.
Alexander Wyatt : Où est Joseph ?
Ian Murphy : Oh, il est malade aujourd'hui. Je m'appelle Ian, alors attache ta ceinture. (L'enfant la met.)
Alexander Wyatt : C'est déjà fait.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Après-midi
Finch, encore au téléphone, raccroche et voit partir Ian. Il est abasourdi.
Finch : (Activant l'oreillette.) Monsieur Reese...
INTÉRIEUR – Dans le bureau de Wellington – Après-midi
Finch : (Au téléphone.) je crois que monsieur Murphy vient de kidnapper son fils.
INTÉRIEUR – Dans un bureau – Après-midi
Sameen est en train de chercher le papier mais elle ne le trouve pas.
Shaw : L'acte de naissance n'est pas ici.
Zoe Morgan : Et une analyse ADN, ça prend du temps. Les Wellington quittent le pays demain.
Shaw : Reese.
INTÉRIEUR – Dans le bureau de Wellington – Après-midi
Reese : (À Wellington.) Vous avez raison, c'est une sublime représentation du post-modernisme mais, puis-je vous poser une question ?
Bruce Wellington : (En se retournant.) Je vous écoute, monsieur Wiley.
Reese : Où est l'acte de naissance de votre petit-fils ? Vous avez volé un enfant à son père.
Bruce Wellington : Alex a un père.
Shaw : (Qui arrive dans la pièce avec Zoe.) Non, Alex a une tante et un oncle qui font semblant d'être ses parents.
Reese : Je vous le demande encore une fois, monsieur Wellington. Où est l'acte de naissance de votre petit-fils, Alex ?
Bruce Wellington : Mon petit-fils ne saura jamais que cet espèce de traîne-savate est son père. Alex est un héritier, pas le fils d'un larbin. Les agents de sécurité vont vous montrer la sortie. (John lui met un coup de poing dans la figure et Bruce tombe.)
Shaw : T'as bien fait, c'est tout ce qu'il mérite. J'aurai fait exactement pareil.
Zoe Morgan : Alors, qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
INTÉRIEUR – Dans la voiture d'Alexander Wyatt – Après-midi
Ian conduit la voiture et s'arrête. Il prend son téléphone et appelle Joss.
Carter : (Au téléphone.) Ian, où êtes-vous ?
Ian Murphy : Euh, je viens de faire un truc vraiment stupide.