SÉQUENCE – Vue du toit – Caméra n° 129 – 6 heures 42 minutes 12 secondes
Reese : (Via un micro.) Finch, notre marin est touché. Il lui faut de l’aide.
INTÉRIEUR – Dans le loft – Matinée
Shaw : (S’occupant de Jack.) Essayons de retirer la balle avant qu’il ne se réveille. (Il est trop tard et Jack prend John par le bras. Ce dernier et Sameen le visent avec leur arme.) Que je te tue ou que je te sauve, pour moi, c’est du pareil au même.
Reese : Tout doux, Salazar. On est les gentils.
Finch : Je savais que c’était une mauvaise idée.
Jack Salazar : Vous êtes qui bon sang ? Où est-ce que je suis ?
Finch : Vous avez une balle logée dans l’épaule, monsieur Salazar. Un cadeau d’un commando de soldats des Forces spéciales, apparemment très en colère. Tout porte à croire qu’ils sont à la hauteur de leur réputation. Maintenant, mademoiselle Shaw a une expérience médicale. Alors, soit vous la laissez gentiment retirer la balle, soit on continue à discuter de cette question jusqu’à ce que vous fassiez une septicémie.
Jack Salazar : (Retirant sa main.) Vous êtes sûre de savoir ce que vous faites ?
Shaw : On m’a tirée dessus très souvent.
Reese : Vous voulez bien nous dire pourquoi une équipe de tueurs d’élite est après vous ? (Harold arrive à côté de Sameen et tient une loupe pour que Sameen voit la balle. Elle est en train de l’enlever.)
Jack Salazar : Je n’en sais rien, ils étaient en Somalie. Apparemment, ils se battaient contre les rebelles. Leur chef avait un trophée de guerre qui voulait ramener un AK47. Je l’ai flanqué dans une caisse de vieilles ferrailles.
Finch : Vous les avez aidés à introduire sur le territoire une arme illégale, si je comprends bien ?
Jack Salazar : Ça arrive plus souvent qu’on ne le pense. Mon pote RJ a déchargé la caisse, il a dit qu’il leur avait donné le fusil.
Shaw : (Recousant l’épaule de Jack.) Ce n’est pas logique, ce n’est quand même pas pour une Kalachnikov qu’ils veulent le tuer.
Finch : (Regardant sur l’ordinateur.) Non, ce n’est pas pour le fusil, c’est pour ce qui est caché dedans. (Sur l’ordinateur se trouve un article sur un navire attaqué. Il se lève et se retourne.) Des pirates somaliens ont attaqué un navire d’exploitation des fonds marins aux larges des côtes africaines. Vos amis Marines sont intervenus.
Reese : Quel genre d’exploitation ? (Le téléphone de Jack se met à sonner alors qu’il se lève et s’assoit.)
Finch : (À voix basse.) Le haut-parleur.
Marine : (Au téléphone.) Tu as oublié que tu devais veiller sur ton compagnon de bordée. On a ton copain.
Robert Johnson Phillips : (Au téléphone.) Désolé Jack, j’ai merdé, écoute je les ai taxés, j’en ai pris quelques unes. Je ne pensais pas qu’ils s’en rendraient compte.
Jack Salazar : Je ne te comprends pas, RJ. De quoi tu parles ?
Robert Johnson Phillips : (Au téléphone.) Regarde dans les cigares. (John prend la boîte où se trouvent des cigares et les met sur la table. Des pierres se mettent à tomber.)
Reese : Des pierres brutes.
Finch : Le bateau transportait des diamants.
Marine : (Au téléphone.) Si tu veux revoir ton copain vivant, apporte les pierres au Babcock, chambre 212. Viens seul. (John prépare son arme.)
SÉQUENCE – Entrée – Caméra A – 9 heures 09 minutes 43 secondes
Docteur Ronald Carmichael : Jusqu’ici, on n’a pas tellement parlé de votre famille ou de vos amis, Robin.
INTÉRIEUR – Dans l’hôpital psychiatrique – Bureau du Docteur Ronald Carmichael – Matinée
Docteur Ronald Carmichael : Heu, votre oncle Harold, c’est bien ça ? Celui qui vous a fait admettre ici, est-ce que vous êtes proche de lui ?
Root : (En souriant.) C’est une question un peu compliqué, docteur. En fait, je n’arriverai pas à garder une certaine réserve dans mes réponses, alors peut-être qu’on ferait mieux de changer de sujet.
Docteur Ronald Carmichael : Hmm, d’accord. (Il se lève et s’assoit à côté de Root.) Vous dites que vous aspirez à vous exprimer sans réserve. Et cependant, vous me mentez.
Root : Non, au contraire, je suis parfaitement honnête.
Docteur Ronald Carmichael : (Reprenant le téléphone de la poche de veste de Root.) Je vous prie de m’excuser. (Il montre le téléphone.)
Root : D’accord, je n’ai pas été entièrement honnête.
Docteur Ronald Carmichael : Je croyais l’avoir égaré alors que vous me l’aviez volé.
Root : Je suis désolée, docteur. Mais il est important que nous restions en contact. On est en plein milieu d’une dispute elle et moi.
Docteur Ronald Carmichael : Vous avez une dispute avec la voix ?
Root : (Faisant oui de la tête.) Hmm.
Docteur Ronald Carmichael : Je veux que vous sachiez que je vous soutiens quoi qu’il arrive. (Il tient le bras de Root. Il se lève.) Maintenant, je sais que vous croyez avoir besoin d’un téléphone, je suis là pour vous dire que non. Je suis convaincu qu’en vous séparant de cet objet et de toute autre forme de technologie, on obtiendra de meilleurs résultats, alors il est temps de se déconnecter. (Appuyant sur une touche du téléphone.) Venez chercher la patiente.
Root : Docteur, ne faites pas ça. (Deux hommes sont en train d’arriver.) C’est terrible pour nous d’être séparés.
Docteur Ronald Carmichael : Vous comprenez que je le fais pour votre bien. (Aux hommes.) Escortez la patiente en chambre d’isolement, gardez la à l’écart de tout appareil électronique. (À Root.) Un jour vous me remercierez.
Root : Je trouve que pour un psy, vous manquez cruellement de psychologie.
SÉQUENCE – Bureau du psychiatre – Caméra n° 314B – 9 heures 12 minutes 18 secondes ; 116ème rue – Vue du toit – Caméra – Sud-Est – 11 heures 50 minutes 48 secondes
Les deux infirmiers emmènent Root dans la chambre.
Jack Salazar : Qu’est-ce qu’on fait ici ?
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Matinée
Jack, John et Sameen attendent près d’un appartement, scrutant l’endroit où Jack doit se rendre.
Reese : On est en reconnaissance. L’échange aura lieu là-bas, dans dix minutes.
Shaw : Tu as raison, le commando va poster un sniper, (se tournant vers Jack) je pense qu’il sera là-haut. (À John.) Tu as un peu d’argent ? (Il lui donne un billet et le prend. Elle s’en va.)
Marchand de glaces : Qu’est-ce que je vous sers ?
Jack Salazar : Je ne comprends pas comment j’ai pu me retrouver là-dedans.
Reese : Moi si. Quand tu t’es battu dans le bar, c’était pour une raison identique. Tu prends la défense des gens auxquels tu tiens.
Jack Salazar : Ouais, c’est stupide, hein.
Reese : Ça dépend. On ne va pas contre sa nature.
Jack Salazar : Hein, et ma nature c’est quoi ?
Reese : Tu es quelqu’un de bien. (Il lui fait une tape sur l’épaule.) Il faut juste que tu en prennes conscience.
SÉQUENCE – Entrée – Caméra n° 02 – 11 heures 52 minutes 26 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Matinée
Reese : (Voyant Sameen lui donner un bout de papier d’aluminium.) Quoi, tu ne peux pas trouver une poubelle toute seule ?
Shaw : (Ayant une glace à la main.) Toi qui es si malin, tu devrais savoir quoi en faire. Laisse-moi trois minutes. (Elle s’en va.)
Un sniper regarde vers une fenêtre où se trouve le compagnon de bordée de Salazar, à savoir Robert Johnson Phillips. Il se trouve de dos. Mais il est ébloui par John qui utilise le papier d’aluminium pour le gêner. Il regarde vers John et est prêt à tirer lorsque Sameen l’attaque par derrière. Il se retrouve au sol, ce qui permet à John et à Jack d’entrer dans la maison rejoindre Robert.
Shaw : Leur tireur d’élite a une arme sympa. Je sens que je vais pouvoir m’amuser.
INTÉRIEUR – Dans le bâtiment – Matinée
Reese : Si je peux me permettre, surtout pas de tir mortel. (Il lève les deux mains avec l’arme.)
EXTÉRIEUR – Sur un toit – Matinée
Shaw : (Visant avec le fusil.) Oh, ben c’est dommage d’utiliser une telle arme uniquement pour blesser.
INTÉRIEUR – Dans le bâtiment – Matinée
Près de la porte de l’appartement, John et Jack se mettent contre le mur. Il a toujours son arme, prêt à tirer.
Reese : Il n’y a pas de sentinelle, ça me paraît louche. Tu as un visuel sur la chambre ? Tu vois qui ?
EXTÉRIEUR – Sur un toit – Matinée
Shaw : (Regardant vers la fenêtre où se trouve Robert assis.) Il a l’air d’être tout seul. Ce n’est pas étonnant, le pauvre gars est relié à une bombe.
INTÉRIEUR – Dans le bâtiment – Matinée
John arrive à forcer la porte et toujours l’arme en l’air entre à l’intérieur de la chambre où se trouve Robert. Comme prévu, relié à une bombe et la bouche couvert d’un bout de collant.
Reese : (Empêchant Jack d’aller toucher la bombe.) Non, il faut qu’on prenne aucun risque. (Il s’agenouille devant Robert pour voir le mécanisme de la bombe.) Ton copain est assis sur une bombe artisanale. (Il lui enlève le bout de collant.)
Robert Johnson Phillips : Écoute, je suis désolé de t’avoir entraîné là-dedans, Jack. Mais si tu peux, si tu peux faire quelque chose pour me sauver, je prendrai tout sur moi.
Jack Salazar : Reste calme, On va te sortir de là.
Marine : (Au téléphone qui est posé sur la veste de Robert.) À ta place, je ne ferais pas ça. On t’avait dit de venir seul. (Il voit John baisser.) Ton pote en costume, puisqu’il est là, il va profiter de la fête. S’il essaie de s’enfuir, on pousse un bouton et RJ explose. Si vous essayez de déplacer RJ, il explose. Tu comprends ce que je dis, mouss ?
Jack Salazar : Ouais, c’est très clair.
Marine : (Au téléphone.) Détruits ton téléphone. (Il le met au sol et l’écrase avec son pied.) Il y a un taxi en bas qui t’attend pour ton prochain rendez-vous. Seul. (Il coupe la communication.)
Reese : (Voyant Jack partir.) Si tu franchis cette porte, tu ne reviendras pas.
Jack Salazar : RJ est mon ami, et comme tu l’as dit, je ne peux pas aller contre ma nature. (Il s’en va en fermant la porte.)
SÉQUENCE – Vue du toit – Caméra N – 12 heures 03 minutes 53 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Milieu de journée
Jack prend comme prévu le taxi pour aller à son prochain rendez-vous.
Shaw : (Regardant la scène alors qu’elle est toujours sur le toit.) Harold, l’échange n’a pas fonctionné.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Milieu de journée
Finch : Oui, oui, j’ai entendu. Vous pouvez suivre monsieur Salazar ?
Shaw : (Au téléphone.) Non, impossible, il est déjà loin.
EXTÉRIEUR – Sur le toit – Milieu de journée
Shaw : Avec ça, j’ai même pas eu la chance de tester ce bijou.
Finch : (Au téléphone.) Bien.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Milieu de journée
Finch : Le commando va être obligé de trouver un receleur pour les diamants. Si on arrive à le localiser, on a des chances de retrouver Jack.
EXTÉRIEUR – Sur le toit – Milieu de journée
Shaw : Alors je vais où ?
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Milieu de journée
Finch : Je peux mettre un autre élément sur l’affaire.
EXTÉRIEUR – Sur le toit – Milieu de journée
Shaw : Comme vous voulez. (Elle donne un coup de crosse sur la tête du sniper qui s’est réveillé. Il s’effondre à nouveau.)
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Milieu de journée
Carter : (Appelée par Harold ; au téléphone.) Ouais.
Finch : Du nouveau du côté de vos contacts dans le banditisme ?
INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnu – Milieu de journée
Carter : (Descendant les escaliers.) Pas encore, ça va venir. J’ai une source. (Elle frappe à une porte et un homme l’ouvre. Elle éteint le téléphone et s’approche d’une table où se trouve Marconi et Elias en train de manger.)
Carl Elias : J’attends toujours ma remise de peine pour bonne conduite.
Carter : Ça suppose que vous ayez une bonne conduite. On avait un contrat, vous deviez faire profil bas.
Carl Elias : Figurez-vous que c’est pour cette raison que je me résigne à prendre mes repas ici. (Anthony se met à boire son verre.)
Carter : Votre homme de confiance a été vu à Crown Heights en territoire russe.
Carl Elias : Hmm. Tout est aux Russes maintenant. (À Marconi.) Laisse-nous, tu veux, une seconde.
Anthony Marconi : (S’essuyant la bouche, il se lève.) Merci, d’aider mon patron. (Il s’en va.)
Carl Elias : On dirait que vous vous êtes fait un ami. À ce sujet, je n’ai pas pu faire autrement que remarquer que je n’ai eu la visite ni d’Harold ni de John. Vous ne leur avez encore rien dit ? Vous craignez qu’ils s’opposent à notre arrangement ?
Carter : Il n’y a pas d’arrangement. Je n’avais pas le choix, c’est tout. Si je vous avais remis en prison, je pense que soit la police soit les Russes vous auraient descendu tôt ou tard. J’ai besoin d’un nom. Je veux savoir qui a les moyens de receler de grandes quantités de diamants à l’état brut.
Carl Elias : Ben, si quelqu’un est intéressé par une telle transaction, il faudra qu’il rentre en contact avec un receleur mobile et je connais un Russe qui n’a absolument aucun scrupule, un certain Maksim. (En train d’écrire quelque chose sur une feuille.) Il opère en ce moment de la boutique d’un prêteur sur gages à Flatiron District. (Donnant le papier à Joss.) Attention, lieutenant, ce sont des affaires très dangereuses.
Carter : (Prenant le papier.) Je ne suis plus lieutenant.
Carl Elias : C’est bien dommage. Je déteste que le talent soit gaspillé. Si vous voulez, je peux m’occuper de la DRH et les Russes une fois pour toutes.
Carter : (Soufflant.) Je vous laisse avec votre dégustation. (Elle s’en va.)
SÉQUENCE – Vue du toit – Caméra – Nord-Est – 12 heures 34 minutes 50 secondes
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment – Dans une chambre – Milieu de journée
Reese : (Activant son oreillette, il est adossé au mur.) Vous en êtes où, Finch ?
Finch : (Au téléphone.) J’ai intercepté…
EXTÉRIEUR – Près du bâtiment – Milieu de journée
Finch : (Assis sur des escaliers, il travaille sur son ordinateur.)…le signal à l’antenne relais. Je suis en train de créer une boucle qu’on enverra via la connexion jusqu’au chef du commando. (Sur l’ordinateur, se trouve deux images de John adossé au mur et Harold est en train de créer la boucle.) Il croira que vous n’avez jamais quitté la pièce. (La boucle est active.) Ça y est, c’est fait, allez-y monsieur Reese. Je vous suggère…
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment – Dans une chambre – Milieu de journée
Finch : (Au téléphone.)…de vous dépêcher, j’ai demandé du renfort.
Reese : (Allant vers Robert.) Du renfort ? (Lionel entre dans la pièce.)
Fusco : Waouh, on ne s’ennuie pas avec vous les gars. (Donnant le papier à John.) Tiens, Carter a eu l’info. C’est l’adresse du receleur en fait à Flatiron District. (John est en train de regarder le papier.) Bon t’es prêt ? (Il enlève le chargeur de son arme et le montre puis le remet dans l’arme.) Les Russes sont sans pitié et ils sont armés jusqu’aux dents.
Reese : C’est un travail pour Shaw. Par ailleurs, il faut que quelqu’un désamorce la bombe. À toi de jouer. (Il se met à partir.)
Fusco : Quoi ? Mais pourquoi c’est à moi de désamorcer la bombe ?
Reese : Et fait attention, il y a un système anti-défaillance. Si tu coupes le fil d’alimentation, ça explose. Alors retire d’abord le détonateur.
Fusco : (Alors que John est parti.) Quoi ? (Il se retourne et ne voit plus personne.)
SÉQUENCES – Morningside Park – Entrée – Caméra n° 10 – 20 heures 14 minutes 42 secondes ; Angle de Morningside et de la 116ème rue – Poste – Caméra n° 01 – 20 heures 14 minutes 45 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Jack est sorti du taxi et se dirige vers un banc alors qu’un téléphone se met à sonner. Il s’assoit et prend une boîte, il l’ouvre et voit un téléphone, il le prend.
Jack Salazar : Je les ai tes cailloux. Tu as peur de te montrer ? (Pendant ce temps, le Marine le vise et le voit avec sa lunette de fusil.)
Marine : Tu crois toujours que c’est toi qui tiens les rênes de cette opération, petit mouss.
Jack Salazar : (Au téléphone.) Je crois rien du tout. (Normalement.) En tout cas, j’ai tout le stock. (L’homme regarde la vidéo où est censé se trouver John.)
Marine : Et bien moi, j’ai une bonne assurance-vie. (Au téléphone.) Ton pote RJ. (Normalement.) Le prêteur sur gages à l’angle de la 23ème et Lex.
Jack Salazar : (Au téléphone.) Ouais et après ?
Marine : (Regardant toujours Jack.) Tu vas jouer au marchand avec notre receleur. Tu vas lui confier les diamants et nous rapporter l’argent. Si jamais il essaye de nous rouler, tu te retrouves immédiatement à la morgue. (Au téléphone.) L’heure tourne, (normalement) marin d’eau douce. (Jack raccroche, prend la petite mallette et s’en va.)
SÉQUENCES – 12ème avenue Ouest – 47ème rue C – 20 heures 15 minutes 35 secondes ; 23ème rue – STN 02 – 20 heures 15 minutes 37 secondes ; Vue du toit – Caméra Nord-Est – 21 heures 57 minutes 09 secondes
INTÉRIEUR – Dans le bâtiment – Dans la chambre – Soirée
Robert Johnson Phillips : Dans combien de temps ils vont se rendre compte qu’on se fout d’eux avec la vidéo ? (Lionel tente de trouver un moyen de couper le bon fil du détonateur.)
Fusco : Pas tout de suite, espérons-le. Tu es dans la Marine, tu t’y connais en détonateur ?
Robert Johnson Phillips : Non, moi je suis seulement à l’intendance. Je fais des inventaires.
Fusco : Ne t’en fais pas, je suis flic.
Robert Johnson Phillips : Déminage ?
Fusco : Criminelle.
INTÉRIEUR – Dans le magasin du prêteur sur gages – Soirée
Jack entre dans la boutique où des hommes s’y trouvent déjà. Il donne la petite valise.
Maksim : Tu as quelque chose pour moi ? (Jack fait oui de la tête alors qu’un homme de main de Maksim montre la petite valise où se trouvent les pierres. Il les scrute à l’aide d’une petite loupe.) Ce n’est pas toi que j’ai eu au téléphone. Tu es un touriste ?
Jack Salazar : Ouais, on peut dire ça.
Maksim : (Fermant la boîte.) Alors, c’est le tarif touriste, trente cents pour un dollar.
Jack Salazar : Je ne crois pas. Vous ne savez pas à qui vous avez affaire.
Maksim : À toi, non ? Un mec tout seul sans arme, sans renfort. On va peut-être garder notre fric et les diamants. (Les Marines se mettent à encercler les hommes de Maksim.)
Marine 1 : Pas question de renégocier. (Maksim vise le Marine avec son arme.)
SÉQUENCE – Counter – Caméra A – 22 heures 02 minutes 28 secondes
La Machine les détecte comme une menace puisqu’ils ont un carré aux bords rouges autour d’eux.
INTÉRIEUR – Dans le magasin du prêteur sur gages – Soirée
Marine 2 : Encore une bonne journée dans la Navy.
Marine 1 : Je suppose que c’est toi Maksim. (Il fait oui de la tête.) Tu avais dit cinquante cents pour un dollar.
Maksim : C’était avant de voir la marchandise. Tu as oublié de me dire qu’elle venait d’Afrique. (Tous les hommes présents sont tous en train de se viser avec leurs armes.) Seulement, manque de bol, j’ai lu un tas de choses sur les pirates et sur les héros des forces spéciales qui les ont arrêtés. (Il lève son arme.) J’ai pris un gros risque pour vous rencontrer. (Il prend une mallette avec de l’argent dedans. Il pose son arme sur le comptoir.) Et quand le risque est élevé, les prix s’effondrent. (Ouvrant la mallette.) Je vous donne un million deux.
Marine 1 : Et combien pour que je ne te loge pas une balle en pleine tête ? (Les hommes se font de plus en plus menaçants.) Baisse ton arme, tous à terre.
Homme 1 : Baisse ton arme tout de suite ! (Tout le monde parle en même temps.)
Homme 2 : Si quelqu’un bouge, je le descends. (Pendant ce temps, John est entré dans la boutique.)
Homme 3 : Baissez vos armes.
Reese : (Regardant derrière lui et revient vers les hommes.) Oh, pardon, c’est fermé peut-être ?
SÉQUENCES – Est – 23ème rue – Poste – Caméra – 22 heures 04 minutes 32 secondes ; Près de la porte – Caméra C – 22 heures 04 minutes 34 secondes
INTÉRIEUR – Dans le magasin du prêteur sur gages – Soirée
Reese : Ça l’air un petit peu tendu. (Les hommes des deux camps ont toujours leurs armes pointés vers eux. John a les mains en l’air.) Je peux faire une suggestion ?
Marine 1 : Qu’est-ce que tu fais ici ? (Pendant ce temps, dans la bibliothèque, Harold écoute la conversation.)
Maksim : Qui c’est ce gars-là, un flic ?
Reese : Une tierce partie concernée. Je n’ai pas d’autre objectif que d’aider mon copain Jack à sortir d’ici avec le même nombre de trous dans le corps qu’il en avait en entrant.
Maksim : Où tu veux en venir ?
Reese : Quarante cents pour un dollar ?
Shaw : (Au téléphone.) Et Reese…
EXTÉRIEUR – Sur un toit – Soirée
Shaw :… sans vouloir te vexer, si le chef du commando te reconnaît, je n’ai pas l’impression que tu aies…
INTÉRIEUR – Dans le magasin du prêteur sur gages – Soirée
Shaw : (Au téléphone.)…beaucoup d’avenir en tant que négociateur. (Le Marine montre à John le téléphone où il est censé être dans la pièce.)
Marine 1 : Tu vois ça, c’est l’arrêt de mort de ton pote. (Dans la bibliothèque, Harold se lève, très inquiet de la tournure des événements.)
INTÉRIEUR – Dans le bâtiment – Dans la chambre – Soirée
Lionel tente de couper le bon fil même s’il est en sueur.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Finch : (En criant.) Lieutenant Fusco, sortez tout de suite !
INTÉRIEUR – Dans le bâtiment – Dans la chambre – Soirée
Fusco : Pas le temps. (Il arrive tant bien que mal à retirer le détonateur.)
INTÉRIEUR – Dans le magasin du prêteur sur gages – Soirée
Marine 1 : Adieu. (Il appuie sur le bouton rouge, arrêtant la communication.)
INTÉRIEUR – Dans le bâtiment – Dans la chambre – Soirée
Lionel a réussi à temps de débrancher le détonateur qui se met à faire de petites étincelles. Robert est soulagé de s’en être sorti vivant de cette histoire.)
Fusco : Je savais que j’y arriverais. (Harold s’assoit en poussant un soupir de soulagement.)
INTÉRIEUR – Dans le magasin du prêteur sur gages – Soirée
Marine 1 : (Voyant John qui attend la suite des événements.) Je te suggère de la boucler maintenant. (Se tournant vers Maksim, l’arme braquée sur lui.) Et toi, tu nous donnes ce qu’on avait convenu ou je te descends.
Maksim : (Qui braque à son tour l’arme vers lui.) Tu crois que tu m’impressionnes ? Vous les Marines, vous tuez à tour de bras, des Irakiens, des Afghans, des Somaliens. Les seuls qui vous échappent, c’est les Russes. (Les hommes se mettent à reculer.)
Shaw : (Au téléphone.) Reese, pourquoi ils reculent ?
EXTÉRIEUR – Sur un toit – Soirée
Marine 1 : (Via un micro ; pendant ce temps, Sameen scrute avec sa lunette le haut de l’immeuble.) Tu sais quoi, je me suis engagé dans l’armée pour tuer des Russes, on dirait que je vais avoir enfin cette chance.
Shaw : (Voyant des hommes au premier étage prêt à tirer.) Une seconde, on dirait que les Russes ont invité des amis à la fête. Plusieurs tireurs, juste au dessus de vos têtes. Sortez tout de suite.
INTÉRIEUR – Dans le magasin du prêteur sur gages – Soirée
John et Jack arrivent tant bien que mal à se couvrir alors que les Russes du premier étage se mettent à tirer. Ils arrivent à se cacher alors que les Marines tentent de se défendre comme ils peuvent alors qu’il y a toujours le feu nourrit.
EXTÉRIEUR – Sur un toit – Soirée
Sameen profite pour tirer dans les jambes d’un des Russes au dessus du magasin.
Shaw : (Pour elle-même.) Quand on ne veut pas être repéré, on met un cache-lame sur son canon. (Elle en touche un autre.) Loseurs.
INTÉRIEUR – Dans le magasin du prêteur sur gages – Soirée
Le Marine arrive à toucher Maksim qui tombe au sol. Au sol justement John arrive à tirer vers un autre Marine.
Reese : (Toujours sous le feu des Russes.) Shaw, un peu d’aide s’il te plaît.
EXTÉRIEUR – Sur un toit – Soirée
Shaw : J’aurais bien tiré en pleine tête mais Finch est contrarié quand je tue des gens. (Elle vise vers le mur et se met à tirer.)
INTÉRIEUR – Dans le magasin du prêteur sur gages – Soirée
Shaw : (Au téléphone.) Dans le bras, à travers un mur de briques et dans le noir. (Alors que John regarde au-dessus de lui.)
EXTÉRIEUR – Sur un toit – Soirée
Shaw : Ça te convient ? (Le Russe se trouve à l’extérieur, pris dans une fenêtre.) Oups.
INTÉRIEUR – Dans le magasin du prêteur sur gages – Soirée
Reese : (Se levant et tendant sa main vers Jack.) Si on s’en allait, hein. (Les Russes au sol souffrent de douleurs.)
Jack Salazar : Ouais, bonne idée. (Il prend la main de John et se lève. Ils se mettent à partir mais un homme réussi à leur tirer dessus. John riposte et le blesse. Ils quittent la boutique alors que Sameen range les pieds de l’arme.)
EXTÉRIEUR – Sur un toit – Soirée
Shaw : Il est temps qu’il retourne à son bateau avant qu’il se transforme en citrouille.
Reese : (Au téléphone.) Tu es douée pour manier cet engin. (Ils se mettent à partir dans la rue.)
Shaw : J’ai faim, offre-moi un steak. (Elle s’en va.)
SÉQUENCE – Près de la porte – Caméra B – 22 heures 13 minutes 13 secondes
INTÉRIEUR – Dans le magasin du prêteur sur gages – Soirée
Marconi entre dans le magasin et récupère la petite valise. Il regarde à l’intérieur et voit les pierres. Il prend également la mallette contenant de l’argent. Il se met à siffler pour quitter l’établissement.
SÉQUENCE – Vue du fleuve – 78E – 6 heures 56 minutes 02 secondes
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Joss Carter – Matinée
Joss entre dans la chambre en uniforme de policier. Elle pose son arme sur le lit et enlève l’élastique qu’elle a dans les cheveux.
Carter : (Recevant un appel.) Je suis au courant pour la…
INTÉRIEUR – Sur un navire – Matinée
Carter : (Au téléphone ; alors que Sameen et John sont près du port.)… fusillade à Flatiron District. Beaucoup de dégâts hein. Vous avez réussi à sauver votre homme ?
Reese : (Il se tourne vers Sameen.) Avec un peu d’aide. (Sameen se met à manger.) Dites-moi, Carter, vous allez bien ? Ça fait un moment que l’on n’a pas discuté tous les deux.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Joss Carter – Matinée
Carter : Je vais bien, John. Que voulez-vous, je fais mon travail du mieux que je peux.
INTÉRIEUR – Sur un navire – Matinée
Reese : Si jamais vous avez besoin d’un coup de main, vous pouvez toujours compter sur moi.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Joss Carter – Matinée
Carter : Je sais. Merci. (Elle raccroche. Elle se touche les cheveux et regarde derrière elle. Elle ouvre son armoire et bouge les vêtements qui se trouvent accrochés. Au fond, se trouve les articles sur la DRH et les différents policiers qui composent l’organisation. Elle cherche à savoir qui est le boss. Il y a aussi un article sur la mort de Cal Beecher. Elle touche l’image.
SÉQUENCES – Vue du toit – Caméra sud-ouest – 12 heures 11 minutes 17 secondes ; Bar – Vue n° 03 – 12 heures 12 minutes 51 secondes
INTÉRIEUR – Dans un bar – Milieu de journée
Reese : (Rejoignant Jack au comptoir.) Tu es là pour fêter la victoire ou pour noyer ton chagrin ?
Jack Salazar : Les deux. RJ a endossé toute la responsabilité. Le capitaine m’a quand même mis un blâme et avec ça, deux jours de corvée. J’ai tout juste une petite heure de liberté avant de retourner à bord.
Reese : Bon et pour ton plan de carrière ?
Jack Salazar : Le capitaine pense que je devrais pouvoir entrer dans les forces spéciales. Après ce qui s’est passé, je ne suis pas sûr de vouloir faire une carrière militaire. (Il regarde vers un couple.) Je vais peut-être plutôt essayer de mener une vie normale quand mon contrat sera fini. Comme ces deux là.
Reese : Tu sais, il y a du bon et du mauvais dans la vie militaire comme dans beaucoup de choses. Un gars comme toi pourrait se rendre très utile.
Jack Salazar : Ce n’est pas par choix que je me suis engagé.
Reese : Et alors, tu crois que tu es le seul à qui un juge à demander de choisir entre la prison et l’issue de secours ? Moi, ça m’a plutôt réussi. Je pense que j’étais fait pour ça. Et toi aussi. Avec ton talent, ça m’étonnerait que la CIA mette beaucoup de temps à te repérer.
Jack Salazar : Alors je fais quoi ?
Reese : Le choix t’appartient. Mais dans quelques années, quand les gars de Langley viendront te voir, dis-leur non.
Femme : Oui, je sais, c’est sûr, tu te rends compte ?
Jack Salazar : (Demandant au barman de venir le voir.) Les amoureux là-bas, servez-leur deux coupes de champagne. (Le barman met du champagne dans deux coupes et Jack met une pierre brute dans l’une. Il regarde vers le couple et se met à se lever. Il serre la main de John.) Merci. Pour tout. (Il met sa calotte et s’en va. Harold s’approche de John.)
Finch : Bien joué, monsieur Reese. Je viens de réaliser que j’ignorais comment vous vous étiez engagé dans l’armée.
Reese : C’est normal, je ne vous l’avais encore jamais dit. Je suis quelqu’un de très réservé. Et voilà. Encore une chose remise à sa place dans l’univers. Vous devriez être content, Harold.
Finch : Je suis content, simplement, j’ai le pressentiment que les choses vont se compliquer. (John met un verre de whiskey dans le grand verre de bière. Il le donne à Harold.)
Reese : En attendant, goûtez donc votre premier whiskey-bière. (Il sourit et Harold se met à le boire.)
INTÉRIEUR – Dans le bureau du docteur Ronald Carmichael – Soirée
Deux infirmiers mettent Root sur un siège et s’en vont.
SÉQUENCE – Bureau du psychiatre – Caméra n°314B – 21 heures 30 minutes 31 secondes
Docteur Ronald Carmichael : (Via un micro.) J’ai pensé qu’il serait bon qu’on reprenne notre conversation.
INTÉRIEUR – Dans le bureau du docteur Ronald Carmichael – Soirée
Docteur Ronald Carmichael : Je sais que vous préféreriez parler à la voix mais vous allez devoir vous contenter de moi.
Root : De quoi vous voulez qu’on parle ?
Docteur Ronald Carmichael : J’aimerai qu’on parle de quelque chose de réel, Robin. Je sais que vous êtes très intelligente. J’adorerai savoir ce que vous avez en tête alors soyez franche, dites-moi la vérité.
Root : La vérité ? La vérité, c’est quelque chose de vaste, je le sais maintenant. D’ailleurs, combien y-a-t-il de vérités ? Par où faut-il commencer ? La vérité c’est que vous docteur, vous n’êtes pas très malin. En fait, votre QI vous place en 43ème position dans l’établissement.
Docteur Ronald Carmichael : Quarante-troisième ? Je vois, est-ce que c’est la fameuse voix qui vous l’a dit ? C’est fondé sur quoi ?
Root : Sur la moyenne générale de tous les tests standards que vous avez passés sauf ceux de la commission médicale parce que vous avez triché. La vérité, c’est que vous fumez en moyenne neuf cigarettes par semaine dans le parking quand vous croyez que personne ne vous regarde. La vérité, c’est que vous vous rendez dans un salon de massage une ou deux fois par mois et que vous payez systématiquement avec des billets froissés de cent dollars que vous retirez du distributeur du supermarché situé juste en face. La vérité, c’est que vous racontez sur Internet les fantasmes sexuels que vous nourrissez pour certaines de vos patientes. Sauf pour moi. Et non, je ne dois pas être votre type. (Elle se penche.) La vérité, c’est que Dieu a onze ans. C’est une entité née en 2002 le jour de l’an, à Manhattan. La vérité, c’est qu’elle a jeté son dévolu sur moi. J’ignore encore pourquoi. Mais pour la première fois de ma vie, je me pose des questions sur l’avenir et j’ai peur. La vérité, c’est que je suis coincée ici pour l’instant et que la seule conversation qui a réellement de l’importance, c’est celle entre elle et moi, docteur. C’est pour ça que vous feriez mieux de me rendre mon téléphone. Parce que nous sommes en pleine dispute. D’ailleurs, voulez-vous vraiment connaître la vérité, docteur, sur la véritable raison de notre dispute ? C’est pour savoir si je dois vous tuer ou non.
SÉQUENCE – Bureau du psychiatre – Caméra n° 314B – 21 heures 33 minutes 52 secondes
La Machine évalue le pourcentage qui reste à vivre pour le docteur Ronald Carmichael. Mais également la violence ou ce qui pourrait arriver à l’administrateur. La Machine ne connaît pas l’issue du succès de la mission de l’atout.