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 Script VF - 3X01 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb

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carine79
Inspectrice à N-Y
carine79

Série préférée : Lucifer

Script VF - 3X01 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Empty
MessageSujet: Script VF - 3X01 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 3X01 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeJeu 23 Juil - 16:54

Finch : On vous surveille. Le gouvernement a un dispositif secret, une Machine, qui vous espionne jour et nuit, sans relâche. Je l’avais conçue pour prévenir des actes de terrorisme mais la Machine voit tout, tous les crimes impliquant des citoyens ordinaires. Des citoyens que le gouvernement considère sans importance, pas nous. Traqués par les autorités, nous travaillons dans l’ombre, jamais vous ne nous trouverez. Mais victime ou criminel, si votre numéro apparaît, nous, nous vous trouverons.
 
SÉQUENCE – 13ème ruePosteCaméra22 heures 11 minutes 19 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rue - Soirée
Un couple s’avance dans la rue.
Femme : C’était bien.
Rafael : Qu’est-ce que tu fais demain ?
Femme : On devrait le refaire.
Rafael : Le groupe était bon. Les sushis étaient bons.
 
SÉQUENCE – 13ème ruePosteCaméra22 heures 12 minutes 00 seconde
EXTÉRIEUR – Dans la rue - Soirée
Rafael : Tu étais fabuleuse.
Femme : (En rigolant.) Qu’est-ce que tu es gentil. (Un groupe d’hommes s’en prend à l’inconnu, faisant crier la dame de peur.)
Kidnapper 1 : Allez, allez, allez, on monte, on monte. (Le véhicule s’en va.
 
INTÉRIEUR – Dans une fourgonnette - Soirée
Kidnapper 2 : (L’homme enlève la cagoule. Il parle dans une langue étrangère.) Pardon de te gâcher ta soirée, Rafael. Ça doit être facile d’attirer les jolies femmes quand on a un papa diplomate. (Il utilise une caméra qui enregistre l’homme.) On va la laisser vivre. (Un autre homme enclenche l’arme et vise Rafael.) Mais toi, amigo, tu vas payer pour ton père.
Kidnapper 3 : Hey, c’est qui, lui là ?
Kidnapper 2 : Si ton père avait eu l’intelligence de travailler avec le cartel, tu aurais peut-être eu la chance de souhaiter bonne nuit à ta petite famille.
Kidnapper 3 : Hey !
Kidnapper 2 : Quoi ?
Kidnapper 3 : Regarde. (John, une cagoule sur la tête, écrit quelque chose sur son portable.)
Kidnapper 2 : Hey, t’es qui, toi ?
Reese : Ce soir, négociateur en prise d’otages. (Pendant que le véhicule roule, des coups de feu se font entendre à l’intérieur. Le véhicule roule difficilement et percute un autre. John ouvre la porte.) Rafael, venez.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rue - Soirée
Rafael : T’es cinglé, mec. (Une voiture de police arrive et Rafael s’enfuit.)
Reese : Merde. Il n’y a pas de quoi. (Il enlève sa cagoule pendant que quelqu’un sort de la voiture de police.) Ils ne disent jamais merci.
Carter : On se demande bien pourquoi. (John se retourne vers elle qui est en uniforme de policier.) Vous devriez peut-être faire en sorte de les sauver avant que la situation ne dégénère à ce point.
Reese : Merci, Carter. Vous savez, sans vouloir vous vexer, vous faites un peu peur dans cet uniforme.
Carter : C’est vrai que le votre est toujours le même sauf peut-être pour la cagoule. Au fait, où sont vos amis ?
 
SÉQUENCES – 10ème avenue et rue GansevrtCaméra22 heures 17 minutes 34 secondes ; Avenue MorningsidePosteCaméra n° 0322 heures 15 minutes 43 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Une calèche tirée par un cheval s’avance dans la rue. Elle est conduite par Lionel alors que Sameen se trouve à l’intérieur avec un homme.
Homme : Je peux être franc avec toi ? Au départ, si je t’ai invitée, c’est parce que je te trouvais canon. Mais maintenant qu’on a dîné ensemble, on se connaît mieux, je me rends compte que t’es sûrement la personne, la femme la plus exceptionnelle que j’ai rencontré. (Il l’embrasse et elle se met à sourire.)
Shaw : Ouais, je parie que tu dis ça à toutes les filles que tu rencontres. En fait, je le sais. Tu commences par leur mettre la main aux fesses, et puis tu mets la main sur leur compte en banque, comme pour Paula Scarlatti. La pauvre Paula a eu le cœur brisé, elle en a même parlé à son papa mafieux. Du coup, c’est lui et ses copains gangsters ont mis ta tête à prix et on peut dire qu’ils sont plutôt généreux. Et est-ce que je peux te faire une confidence ? Et c’est uniquement à cause d’eux que je suis sortie avec toi. (Deux voitures s’arrêtent devant la calèche. Des hommes en sortent alors que Sameen se lève pour commencer à leur tirer dessus. Elle est derrière Lionel.)
Fusco : Hey, qu’est-ce que tu es en train de faire ? Arrête, tu es cinglée ! (Elle continue de tirer et arrive à neutraliser les hommes. Lionel pointe son arme à son tour. Sameen quitte la calèche.)
Shaw : Je te propose un marché, tu vas changer de nom, quitter la ville et te trouver une copine. Et ça commence maintenant. (Il se met à s’enfuir alors que Sameen se met à marcher.)
 
SÉQUENCE – Morningside ParkEntréeCaméra n° 0222 heures 17 minutes 50 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Finch : (S’approchant de la calèche avec Balou à ses côtés.) J’apprécie que vous ayez réglé la situation, mademoiselle Shaw. Toutefois, peut-être qu’à l’avenir, il serait bon de remplir vos missions en veillant à faire un peu moins usage de la violence.
Fusco : (Sa fausse barbe se décroche.) Vous avez vu ce qu’elle a fait ?
Shaw : Arrête.
Fusco : Je ne suis pas un bouclier humain.
Shaw : Ce n’était pas de pot, il était dans l’axe.
Fusco : J’arrête, il n’est pas question que je travaille avec cette folle. (Il se retourne et s’en va pendant qu’elle jette son téléphone au sol et l’écrase avec son talon.)
Shaw : (S’en allant.) Vous savez comment me trouver.
 
SÉQUENCES – Morningside ParkEntréeCaméra n° 0222 heures 18 minutes 25 secondes ; SouthwardCaméra vue du ciel7 heures 59 minutes 23 secondes ; Caméra du fleuve8 heures 01 minute 29 secondes ; Pier n° 86Caméra n° 038 heures 02 minutes 43 secondes
Reese : On ne peut pas dire que ce soit une surprise. La première fois qu’on s’est rencontré, Shaw m’a tiré dessus.
 
EXTÉRIEUR – Près du portMatinée
Finch : (Avec Balou et un journal à la main.) Je reconnais que mademoiselle Shaw est un élément efficace mais je ne suis pas sûr de pouvoir travailler avec quelqu’un qui refuse catégoriquement d’avoir un téléphone portable.
Reese : Il y a des gens qui en veulent à sa vie, vous le savez.
Finch : Certaines de ces personnes veulent aussi nous tuer.
Reese : (Regardant la une où le titre qui est « Plutonium retrouvé grâce à un tuyau ».) Ouais, la Machine semble toujours leur fournir des numéros.
Finch : Je ne sais pas exactement ce qu’elle fait mais je suis mal à l’aise, rien que d’y penser. En attendant, notre nouveau numéro. (Pendant que John consulte le dossier d’un marin.) Un membre de l’US Navy. Le deuxième classe Jack Salazar.
Reese : Deuxième classe à la Navy ou comme criminel ?
Finch : Un peu des deux, j’en ai peur. Il a tabassé un homme au cours d’une bagarre dans un bar, il y a cinq ans. Il a plongé cet homme dans le coma. (Ils s’arrêtent près d’un navire.) Le juge lui a donné le choix : s’engager ou aller en prison.
Reese : Et Jack a choisi la Navy. Bon, qu’est-ce qu’il fait ici ?
Finch : C’est la semaine de la Marine. (Pendant des matelots commencent à quitter le navire.) Autrement dit, l’invasion de la ville par des hordes de marins ivres, on devrait qualifier plutôt ça d’attaque militaire.
Reese : Ah, voyons Finch, c’est une bande de moussaillons qui a besoin de se défiler, c’est tout.
 
SÉQUENCE – 12ème avenueOverpass8 heures 03 minutes 42 secondes
Reese : (Hors cadre ; pendant que des matelots traversent la passerelle.) À minuit, ils seront de retour à bord.
 
EXTÉRIEUR – Sur le portMatinée
Finch : Seulement, je crains que ces innombrables jeunes gens en uniforme nous compliquent la tâche pour localiser monsieur Salazar.
Reese : Si Jack est un marin digne de ce nom, ce sera boire, baiser et se faire tatouer dans cet ordre.
Finch : Je suppose que vous savez où tout cela se déroule.
Reese : Dans les bars à cocktail. Vous savez, deux pour le prix d’un dans le quartier de Hell’s Kitchen. (Il s’en va.)
Finch : Ça a l’air horrible. (Il s’en va à son tour, il parle à Balou.) Au pied.
 
SÉQUENCE – Vue du toitCaméraNord-Est11 heures 58 minutes 00 seconde
INTÉRIEUR – Dans un barMatinée
John entre dans le bar et se met à garder un œil sur les marins présents.
Reese : (Au barman.) Whiskey. (À Harold.) J’en suis à mon sixième bar.
Finch : (Au téléphone.) Excellent. (John se met à boire.)
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : (Apposant une photo anthropométrique de Salazar.) Plus que 1 274.
 
INTÉRIEUR – Dans un barMatinée
Jack Salazar : Une autre tournée ?
Robert Johnson Phillips : Seulement si c’est toi qui paye, Jack. (Ils se mettent à rigoler.)
Reese : Une seconde, ça y est, j’ai repéré notre marin. (Il les regarde boire leur verre.)
Robert Johnson Phillips : (Parlant à deux femmes.) Donc, je me trouvais là, séparé de mon équipe au fin fond de la Corée du Nord, avec rien d’autre que mon couteau et mon M9. (Il se tourne vers Jack.) J’oublie quelque chose, Jack ?
Jack Salazar : Les crocodiles, les flèches au curare, surtout la honte.
Robert Johnson Phillips: J’allais y venir, t’inquiète.
Fille : Ah mon Dieu. On t’a forcé à faire quoi ?
Robert Johnson Phillips : C’est une longue histoire, et je suis là que jusque à minuit alors, si on allait dans un endroit tranquille où je pourrais te raconter tout ça en détail ?
Homme : Ashley, on s’en va.
Robert Johnson Phillips : Je crois que la demoiselle veut rester.
Homme : Tais-toi le bidasse.
Robert Johnson Phillips : Je ne suis pas un bidasse, je suis un marin. Et de toute façon, je n’ai pas d’ordre à recevoir d’une baltringue.
Jack Salazar : (Il l’empêche de faire une bêtise.) Laisse tomber, RJ. On est là pour s’amuser. On ne veut pas de problèmes.
Militaire : Il y a quelqu’un qui n’aime pas les bidasses ici ?
Jack Salazar : Écoute mec, fais pas d’histoires, c’est bon, laisse-moi payer une tournée.
Militaire : Ouais, bonne idée. (Il fait tomber volontairement le calot du matelot.)
Jack Salazar : Tu vas te baisser et le ramasser.
Militaire : Ah ouais, ou sinon quoi ? (De plus en plus menaçant.) Que comptez-vous faire les mollusques ?
Jack Salazar : Mon pote va commencer par t’en mettre une. Du coup, le petit bouffon à côté de toi va me sauter dessus. Quand je lui aurais éclaté la tête contre le bar, je balancerai mon pied contre ta figure de bidasse. Et bien sûr, tout va partir en vrille. Et personne ne veut ça.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Reese : (Au téléphone ; pendant qu’Harold a une tasse à la main à son poste de travail.) Ah, il me plaît bien ce petit gars.
 
INTÉRIEUR – Dans un barMatinée
Le militaire verse son verre avec des glaçons dans le calot et pose le verre. Le copain de Jack se met à le frapper et une bagarre se met à éclater entre eux. John regarde avec gourmandise des verres s’écrasant près de lui. Jack s’en prend à l’homme ainsi qu’aux militaires présents.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Monsieur Reese, dites-moi, tout se passe bien ?
 
INTÉRIEUR – Dans un barMatinée
Reese : Oui, ce sont juste des soldats qui s’amusent. (Il va les rejoindre mais se prend un coup de tabouret dans le dos et s’écroule au sol. Tout le monde se met à partir.)
 
SÉQUENCES – EntréeCaméra12 heures 05 minutes 33 secondes12ème avenueOverpass12 heures 06 minutes 15 secondes
Reese : (Via un micro ; pendant que tout le monde s’échappe.) Je crois que j’ai perdu Jack.
 
EXTÉRIEUR – Près de la passerelle menant au navireMidi
Marin : (Pendant que tous les autres se mettent à courir.) Allez, on y va.
Reese : (Activant son oreillette.) Vous avez une idée du nombre de marins qu’il y a en ville ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Ils sont à peu près 6 000, pourquoi cette question ?
 
EXTÉRIEUR – Près de la passerelle menant au navireMidi
Reese : Parce qu’on va sérieusement avoir besoin de renforts pour le retrouver. Il nous faut tout le monde sur le pont.
 
 
SÉQUENCES – Section n° 08Caméra n° 109 heures 02 minutes 03 secondes ; Moniteur HCaméra n° 0221 heures 02 minutes 30 secondes ; Couloir n° 05Caméra A15 heures 45 minutes 07 secondes ; Couloir n° 05Caméra D15 heures 46 minutes 04 secondes ; Bureau du psychiatreCaméra n° 314B9 heures 10 minutes 03 secondes
 
La Machine montre les images de Samantha Groves et ses différents alias, c’est-à-dire, Root entre autres comme Kelly Dyson ou Caroline Turing.
Root : Toute petite déjà, les ordinateurs avaient plus d’importance pour moi que les gens.
Finch : Vous disiez vouloir libérer la Machine, je l’ai déjà fait.
Root : (Au centre nucléaire.) Mon nom est Root. (Elle vise Harold. Elle se met à pleurer et s’adresse à la Machine.) S’il te plaît, parle-moi.
La Machine : (Pendant que Root est à une cabine.) Vous m’entendez ? (La Machine lui assigne une nouvelle désignation à savoir celle d’interface analogique. Elle a désormais un carré noir aux bords jaunes.)
Root : Absolument.
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôpital psychiatriqueChambre de Root - Matinée
Docteur Ronald Carmichael : Robin, vous avez entendu ce que j’ai dit ? OK. (Il se lève.) Écoutez, certains patients se sont plaints de vous entendre parler tard dans la nuit, étant donné que les portables sont interdits et que vous êtes seule dans votre chambre, je ne peux que conclure que vous vous parlez à vous-même. (Il rejoint Root.) Est-ce que je me trompe ?
Root : (Claquant ses doigts sur la vitre.) Vous ne comprendriez pas.
Docteur Ronald Carmichael : On essaie ?
Root : J’ai une ligne directe avec une puissance supérieure. C’est elle qui me parle.
Docteur Ronald Carmichael : Je vois. (Il s’assoit et Root s’approche du canapé pour s’assoir.) Donc, vous entendez des voix. Qu’est-ce que ces voix vous disent de faire ?
Root : Pour être tout à fait exact, il n’y en a qu’une. Et pour l’instant, elle veut que je reste ici. Elle veut que je me penche sur certaines choses.
Docteur Ronald Carmichael : De quelles choses s’agit-il exactement ?
Root : De méthodologie. On discute de la façon dont j’appréhende les choses.
Docteur Ronald Carmichael : Vous n’êtes pas la seule. Tout ce qu’on entend aux infos à propos de la manière dont le gouvernement nous surveille par le biais de nos messages vocaux, de nos e-mails et des écoutes téléphoniques, c’est déstabilisant en effet. Et en somme, c’est facile de se sentir violer et de devenir parano. J’aimerai vous poser une question : avez-vous parfois l’impression d’être observée ?
Root : (Regardant vers la caméra.) Oui, de temps en temps.
 
SÉQUENCES – Bureau du psychiatreCaméra n° 314A12 heures 06 minutes 35 secondes ; Sud-EstCaméra n° 1515 heures 02 minutes 48 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque - Journée
Finch : Est-ce qu’on peut déjà déterminer si notre marin est une victime ou un criminel ?
Reese : Non, mais quand il s’agit de se battre, il sait comment s’y prendre. Qu’est-ce qu’on a d’autre sur lui ?
Finch : (Montrant le dossier à John.) Il n’a eu que des cinq à ses évaluations l’an dernier, soit la meilleure note. Idem pour les tests d’aptitude physique.
Reese : La Navy a sûrement des projets pour lui.
Finch : Son contrat se termine dans six mois, il sera libre de s’en aller.
Reese : Vous pouvez voir s’il a passé d’autres examens, des concours ou même de simples tests de logique.
Finch : Je vais chercher mais il me semble que se retrouver impliqué dans une bagarre au cours d’une permission ne soit pas très prudent pour quelqu’un qui aspire à une carrière militaire.
Reese : (Se retournant.) Jack n’a pas cherché cette bagarre. Il a juste voulu y mettre un terme. J’aurais sans doute fait pareil. Son copain de perm était dans le pétrin.
Finch : (Montrant une photo.) Robert Johnson Phillips. Homme du rang de troisième classe. (Il appose la photo.) Et aussi magasinier de bord.
Reese : Et fauteur de troubles de première classe.
Finch : Ils sont compagnons de bordée. Ce qui veut dire qu’ils doivent veiller l’un sur l’autre et bien sûr rentrer ensemble avant minuit. Ça pourrait être bien d’enrôler un élément avec une bonne expérience militaire pour nous aider à retrouver leurs traces.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée
Homme : (Avec Joss Carter.) Allez, laissez-moi partir, je ne recommencerai plus, je vous jure.
Carter : (L’asseyant devant un policier.) Je l’ai encore surpris en train de s’exhiber dans le parc. Il est tout excité par la horde de marins qu’il y a en ville.
Fusco : (La rejoignant, il parle à voix basse.) Carter, mais qu’est-ce que tu fais ici ?
Carter : C’est la troisième fois que j’attrape ce gars à Hudson River Park. Alors, forcément, je me dis qu’il sait peut-être quelque chose à propos de l’homicide d’hier sur lequel tu enquêtes.
Fusco : J’apprécie ton coup de main.
Carter : J’ai toujours les vieux réflexes, tu sais. Alors, ce remplaçant ?
Fusco : Pfff. Il n’a rien dans la tête. Tout ça c’est des conneries, on sait tous que tu t’es fait piégée dans cette fusillade. Ils ne vont quand même pas t’infliger de patrouiller en voiture pendant dix ans.
Carter : Non, vingt ans, tu verras.
Fusco : Jusqu’à ta retraite ?
Carter : (Son téléphone se met à sonner et le montre à Lionel.) Ah, notre ami commun.
Fusco : C’est l’heure de te mettre vraiment au boulot.
Carter : (Prenant l’appel.) Carter.
 
SÉQUENCES – BoxCaméra n° 1515 heures 12 minutes 38 secondes ; XWalkCaméra n° 0217 heures 23 minutes 51 secondes ; Angle de la 113ème rue et avenue Saint NicolasNord-EstCaméra n° 0117 heures 51 minutes 24 secondes
Reese : (Via un micro.) J’ai vérifié dans tous les bars de Hell’s Kitchen.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : (Avec Joss à ses côtés.) Dans tous les salons de tatouages du quartier ouest. À part là, je ne vois pas trop où il peut être.
Carter : Il s’amuse quelque part. Comme tous les marins. Venez par là. (Ils rentrent dans un magasin.)
 
INTÉRIEUR – Dans un magasin - Journée
Marin : Bonjour.
Reese : Qu’est-ce qu’on vient faire dans cette boutique ?
Carter : Je vous l’ai dit, cette zone est interdite. Les marins ne sont pas censés être ici.
Reese : Pourquoi ? La Navy a interdit le pastrami ?
Carter : (Montrant une cabine où se trouve un marin.) Vous voyez cette cabine téléphonique ? Et bien regardez. (Le marin fait ouvrir la porte où se trouve une salle secrète où les gens s’amusent. Joss et John y entrent à leur tour.)
Reese : Le maire sait que cet endroit existe ?
Carter : S’il était au courant, il le ferait fermer par la brigade des mœurs. L’ennui c’est qu’après la moitié des flics de New York ne sauraient plus aller pour faire la fête.
Reese : (Prenant des nouvelles.) Comment ça va pour vous Carter ? Vous cherchez un nouveau travail ?
Carter : Je suis flic, vous le savez bien. Je ne changerai jamais, John.
Robert Johnson Phillips : Hey Jack, tu as vu cet endroit ?
Jack Salazar : Ouais, c’est dingue.
Reese : Je viens de trouver notre moussaillon. Je ne veux pas qu’il m’échappe cette fois-ci. Excusez-moi. (Il va pour le rejoindre.)
Marin : (S’approchant de Joss.) Je vous offre un verre, Madame ?
Carter : Seulement si vous cessez de m’appeler madame.
John va au bar guettant Jack. Il prend son portable.
Jack Salazar : Un shot de Bourbon.
Femme : Tu veux de la compagnie, joli cœur ? (Il pose son portable sur le comptoir et prend son verre.) Si t’as du cash, moi j’ai une ouverture. (John prend le portable de Jack.)
Jack Salazar : J’apprécie la proposition mais je cherche plutôt une relation sérieuse. (John clone le téléphone de Jack et pose le téléphone.)
Robert Johnson Phillips : Moi, j’ai de l’argent, chérie. Et une fenêtre de tir plutôt étroite. (Il prend de l’argent dans son portefeuille.)
Jack Salazar : Hey, hey, ne t’emballes pas mon pote. (John boit son verre.) Ça couvre largement la fille et la chambre. (Robert se met à rire.) Essaies de ne pas te faire rouler.
Robert Johnson Phillips : OK, merci Jack. (Donnant un paquet de cigares.) Oh, une minute, je peux te confier ça ?
Jack Salazar : Des cigares ?
Robert Johnson Phillips : Pas n’importe quoi, des cigares cubains. En fait, l’amiral en a fait débarquer quelques caisses du bateau. Alors, j’ai fait un petit prélèvement. Ce n’est pas grand-chose, on fêtera cela ensemble demain.
Jack Salazar : Ah, la, la, toi et tes petites magouilles. Fais gaffe, tu vas finir par te faire choper. Rendez-vous ici dans une heure, tu pourras y être ?
Robert Johnson Phillips : Regarde-la, j’en ai que pour trente minutes. (Il s’en va et Jack part à son tour, il est suivi par John.)
 
SÉQUENCES – Caméra du fleuve n° 18218 heures 30 minutes 42 secondes ; Vue du toitCaméra B21 heures 08 minutes 47 secondes ; Caméra du fleuve n° 9123 heures 02 minutes 51 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Robert Johnson Phillips : (Via la messagerie.) Salut, c’est RJ. Laissez-moi un message. (Un bip se fait entendre.)
Jack Salazar : (Sortant du magasin, il laisse un message.) Bon sang, RJ, t’es où ? Il faut qu’on soit de retour à bord dans moins d’une heure. Appelle-moi. (Il raccroche alors que John l’a en visuel.)
Reese : Jack a perdu son copain de bordée. Il ne peut pas rentrer sans lui.
Marine : Hey, le mouss. Tu te souviens de moi ?
Jack Salazar : Ouais, je t’ai vu à bord. Il y a un problème ?
Marine : Bien sûr qu’il y a un problème. Tu as un truc à nous et on veut le reprendre.
Jack Salazar : Très honnêtement, je ne vois pas de quoi tu parles.
Reese : Oh, les choses se compliquent Finch. Un commando de marines a l’air d’en vouloir à Jack.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : Un commando de marines ?
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Reese : Oui, des membres des forces spéciales apparemment. Une équipe de quatre ou peut-être de cinq. (Un sniper se trouve devant une fenêtre d’un appartement.) Ils viennent de boucler la rue. Si je me montre, Jack sera mort avant que j’arrive jusqu’à lui.
Marine : Tu n’as rien à gagner à vouloir nous baisé alors vide tes poches, allez.
Jack Salazar : (Commençant à s’énerver.) Écoute mec, je n’ai vraiment pas le temps à perdre, il faut que je retrouve mon copain de bordée. (Une bagarre éclate et un Marine s’approche d’une voiture et casse la vitre.)
Reese : Ils volent une voiture, c’est une extraction. Il faut que j’intervienne.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : Soyez très prudent, monsieur Reese.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
John tente de trouver une solution pour venir en aide à Jack. Il continue de se battre mais deux hommes le prennent et l’autre Marine lui met un coup de poing dans l’abdomen et appuie sur un endroit sensible.
Marine : Tu sens ça ? Je viens de te briser une côte. Je la fait rentrer deux centimètres et elle te perfore le poumon. Alors raconte.
Jack Salazar : Je ne sais pas de quoi tu parles, mec.
Marine : (Le frappant au visage.) On l’embarque, on les fera parler lui et son pote. (Une voiture arrive et les deux Marines le mettent dans le coffre et elle part en trombe car elle est conduite par John. Les hommes ont voulu entrer dedans.) Hey, qu’est-ce qu’il fait ? Qui c’est ? (Il tire vers la voiture mais la rate.)

_________________
"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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Script VF - 3X01 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Empty
MessageSujet: Re: Script VF - 3X01 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 3X01 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeJeu 23 Juil - 16:55

SÉQUENCE – Vue du toitCaméra n° 1296 heures 42 minutes 12 secondes
Reese : (Via un micro.) Finch, notre marin est touché. Il lui faut de l’aide.
 
INTÉRIEUR – Dans le loftMatinée
Shaw : (S’occupant de Jack.) Essayons de retirer la balle avant qu’il ne se réveille. (Il est trop tard et Jack prend John par le bras. Ce dernier et Sameen le visent avec leur arme.) Que je te tue ou que je te sauve, pour moi, c’est du pareil au même.
Reese : Tout doux, Salazar. On est les gentils.
Finch : Je savais que c’était une mauvaise idée.
Jack Salazar : Vous êtes qui bon sang ? Où est-ce que je suis ?
Finch : Vous avez une balle logée dans l’épaule, monsieur Salazar. Un cadeau d’un commando de soldats des Forces spéciales, apparemment très en colère. Tout porte à croire qu’ils sont à la hauteur de leur réputation. Maintenant, mademoiselle Shaw a une expérience médicale. Alors, soit vous la laissez gentiment retirer la balle, soit on continue à discuter de cette question jusqu’à ce que vous fassiez une septicémie.
Jack Salazar : (Retirant sa main.) Vous êtes sûre de savoir ce que vous faites ?
Shaw : On m’a tirée dessus très souvent.
Reese : Vous voulez bien nous dire pourquoi une équipe de tueurs d’élite est après vous ? (Harold arrive à côté de Sameen et tient une loupe pour que Sameen voit la balle. Elle est en train de l’enlever.)
Jack Salazar : Je n’en sais rien, ils étaient en Somalie. Apparemment, ils se battaient contre les rebelles. Leur chef avait un trophée de guerre qui voulait ramener un AK47. Je l’ai flanqué dans une caisse de vieilles ferrailles.
Finch : Vous les avez aidés à introduire sur le territoire une arme illégale, si je comprends bien ?
Jack Salazar : Ça arrive plus souvent qu’on ne le pense. Mon pote RJ a déchargé la caisse, il a dit qu’il leur avait donné le fusil.
Shaw : (Recousant l’épaule de Jack.) Ce n’est pas logique, ce n’est quand même pas pour une Kalachnikov qu’ils veulent le tuer.
Finch : (Regardant sur l’ordinateur.) Non, ce n’est pas pour le fusil, c’est pour ce qui est caché dedans. (Sur l’ordinateur se trouve un article sur un navire attaqué. Il se lève et se retourne.) Des pirates somaliens ont attaqué un navire d’exploitation des fonds marins aux larges des côtes africaines. Vos amis Marines sont intervenus.
Reese : Quel genre d’exploitation ? (Le téléphone de Jack se met à sonner alors qu’il se lève et s’assoit.)
Finch : (À voix basse.) Le haut-parleur.
Marine : (Au téléphone.) Tu as oublié que tu devais veiller sur ton compagnon de bordée. On a ton copain.
Robert Johnson Phillips : (Au téléphone.) Désolé Jack, j’ai merdé, écoute je les ai taxés, j’en ai pris quelques unes. Je ne pensais pas qu’ils s’en rendraient compte.
Jack Salazar : Je ne te comprends pas, RJ. De quoi tu parles ?
Robert Johnson Phillips : (Au téléphone.) Regarde dans les cigares. (John prend la boîte où se trouvent des cigares et les met sur la table. Des pierres se mettent à tomber.)
Reese : Des pierres brutes.
Finch : Le bateau transportait des diamants.
Marine : (Au téléphone.) Si tu veux revoir ton copain vivant, apporte les pierres au Babcock, chambre 212. Viens seul. (John prépare son arme.)
 
SÉQUENCE – EntréeCaméra A9 heures 09 minutes 43 secondes
Docteur Ronald Carmichael : Jusqu’ici, on n’a pas tellement parlé de votre famille ou de vos amis, Robin.
INTÉRIEUR – Dans l’hôpital psychiatriqueBureau du Docteur Ronald CarmichaelMatinée
Docteur Ronald Carmichael : Heu, votre oncle Harold, c’est bien ça ? Celui qui vous a fait admettre ici, est-ce que vous êtes proche de lui ?
Root : (En souriant.) C’est une question un peu compliqué, docteur. En fait, je n’arriverai pas à garder une certaine réserve dans mes réponses, alors peut-être qu’on ferait mieux de changer de sujet.
Docteur Ronald Carmichael : Hmm, d’accord. (Il se lève et s’assoit à côté de Root.) Vous dites que vous aspirez à vous exprimer sans réserve. Et cependant, vous me mentez.
Root : Non, au contraire, je suis parfaitement honnête.
Docteur Ronald Carmichael : (Reprenant le téléphone de la poche de veste de Root.) Je vous prie de m’excuser. (Il montre le téléphone.)
Root : D’accord, je n’ai pas été entièrement honnête.
Docteur Ronald Carmichael : Je croyais l’avoir égaré alors que vous me l’aviez volé.
Root : Je suis désolée, docteur. Mais il est important que nous restions en contact. On est en plein milieu d’une dispute elle et moi.
Docteur Ronald Carmichael : Vous avez une dispute avec la voix ?
Root : (Faisant oui de la tête.) Hmm.
Docteur Ronald Carmichael : Je veux que vous sachiez que je vous soutiens quoi qu’il arrive. (Il tient le bras de Root. Il se lève.) Maintenant, je sais que vous croyez avoir besoin d’un téléphone, je suis là pour vous dire que non. Je suis convaincu qu’en vous séparant de cet objet et de toute autre forme de technologie, on obtiendra de meilleurs résultats, alors il est temps de se déconnecter. (Appuyant sur une touche du téléphone.) Venez chercher la patiente.
Root : Docteur, ne faites pas ça. (Deux hommes sont en train d’arriver.) C’est terrible pour nous d’être séparés.
Docteur Ronald Carmichael : Vous comprenez que je le fais pour votre bien. (Aux hommes.) Escortez la patiente en chambre d’isolement, gardez la à l’écart de tout appareil électronique. (À Root.) Un jour vous me remercierez.
Root : Je trouve que pour un psy, vous manquez cruellement de psychologie.
 
SÉQUENCE – Bureau du psychiatreCaméra n° 314B9 heures 12 minutes 18 secondes ; 116ème rueVue du toitCaméraSud-Est11 heures 50 minutes 48 secondes
Les deux infirmiers emmènent Root dans la chambre.
Jack Salazar : Qu’est-ce qu’on fait ici ?
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueMatinée
Jack, John et Sameen attendent près d’un appartement, scrutant l’endroit où Jack doit se rendre.
Reese : On est en reconnaissance. L’échange aura lieu là-bas, dans dix minutes.
Shaw : Tu as raison, le commando va poster un sniper, (se tournant vers Jack) je pense qu’il sera là-haut. (À John.) Tu as un peu d’argent ? (Il lui donne un billet et le prend. Elle s’en va.)
Marchand de glaces : Qu’est-ce que je vous sers ?
Jack Salazar : Je ne comprends pas comment j’ai pu me retrouver là-dedans.
Reese : Moi si. Quand tu t’es battu dans le bar, c’était pour une raison identique. Tu prends la défense des gens auxquels tu tiens.
Jack Salazar : Ouais, c’est stupide, hein.
Reese : Ça dépend. On ne va pas contre sa nature.
Jack Salazar : Hein, et ma nature c’est quoi ?
Reese : Tu es quelqu’un de bien. (Il lui fait une tape sur l’épaule.) Il faut juste que tu en prennes conscience.
 
SÉQUENCE – EntréeCaméra n° 0211 heures 52 minutes 26 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rueMatinée
Reese : (Voyant Sameen lui donner un bout de papier d’aluminium.) Quoi, tu ne peux pas trouver une poubelle toute seule ?
Shaw : (Ayant une glace à la main.) Toi qui es si malin, tu devrais savoir quoi en faire. Laisse-moi trois minutes. (Elle s’en va.)
Un sniper regarde vers une fenêtre où se trouve le compagnon de bordée de Salazar, à savoir Robert Johnson Phillips. Il se trouve de dos. Mais il est ébloui par John qui utilise le papier d’aluminium pour le gêner. Il regarde vers John et est prêt à tirer lorsque Sameen l’attaque par derrière. Il se retrouve au sol, ce qui permet à John et à Jack d’entrer dans la maison rejoindre Robert.
Shaw : Leur tireur d’élite a une arme sympa. Je sens que je vais pouvoir m’amuser.
 
INTÉRIEUR – Dans le bâtimentMatinée
Reese : Si je peux me permettre, surtout pas de tir mortel. (Il lève les deux mains avec l’arme.)
 
EXTÉRIEUR – Sur un toitMatinée
Shaw : (Visant avec le fusil.) Oh, ben c’est dommage d’utiliser une telle arme uniquement pour blesser.
 
INTÉRIEUR – Dans le bâtimentMatinée
Près de la porte de l’appartement, John et Jack se mettent contre le mur. Il a toujours son arme, prêt à tirer.
Reese : Il n’y a pas de sentinelle, ça me paraît louche. Tu as un visuel sur la chambre ? Tu vois qui ?
 
EXTÉRIEUR – Sur un toitMatinée
Shaw : (Regardant vers la fenêtre où se trouve Robert assis.) Il a l’air d’être tout seul. Ce n’est pas étonnant, le pauvre gars est relié à une bombe.
 
INTÉRIEUR – Dans le bâtimentMatinée
John arrive à forcer la porte et toujours l’arme en l’air entre à l’intérieur de la chambre où se trouve Robert. Comme prévu, relié à une bombe et la bouche couvert d’un bout de collant.
Reese : (Empêchant Jack d’aller toucher la bombe.) Non, il faut qu’on prenne aucun risque. (Il s’agenouille devant Robert pour voir le mécanisme de la bombe.) Ton copain est assis sur une bombe artisanale. (Il lui enlève le bout de collant.)
Robert Johnson Phillips : Écoute, je suis désolé de t’avoir entraîné là-dedans, Jack. Mais si tu peux, si tu peux faire quelque chose pour me sauver, je prendrai tout sur moi.
Jack Salazar : Reste calme, On va te sortir de là.
Marine : (Au téléphone qui est posé sur la veste de Robert.) À ta place, je ne ferais pas ça. On t’avait dit de venir seul. (Il voit John baisser.) Ton pote en costume, puisqu’il est là, il va profiter de la fête. S’il essaie de s’enfuir, on pousse un bouton et RJ explose. Si vous essayez de déplacer RJ, il explose. Tu comprends ce que je dis, mouss ?
Jack Salazar : Ouais, c’est très clair.
Marine : (Au téléphone.) Détruits ton téléphone. (Il le met au sol et l’écrase avec son pied.) Il y a un taxi en bas qui t’attend pour ton prochain rendez-vous. Seul. (Il coupe la communication.)
Reese : (Voyant Jack partir.) Si tu franchis cette porte, tu ne reviendras pas.
Jack Salazar : RJ est mon ami, et comme tu l’as dit, je ne peux pas aller contre ma nature. (Il s’en va en fermant la porte.)
 
SÉQUENCE – Vue du toitCaméra N12 heures 03 minutes 53 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rueMilieu de journée
Jack prend comme prévu le taxi pour aller à son prochain rendez-vous.
Shaw : (Regardant la scène alors qu’elle est toujours sur le toit.) Harold, l’échange n’a pas fonctionné.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMilieu de journée
Finch : Oui, oui, j’ai entendu. Vous pouvez suivre monsieur Salazar ?
Shaw : (Au téléphone.) Non, impossible, il est déjà loin.
 
EXTÉRIEUR – Sur le toitMilieu de journée
Shaw : Avec ça, j’ai même pas eu la chance de tester ce bijou.
Finch : (Au téléphone.) Bien.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMilieu de journée
Finch : Le commando va être obligé de trouver un receleur pour les diamants. Si on arrive à le localiser, on a des chances de retrouver Jack.
 
EXTÉRIEUR – Sur le toitMilieu de journée
Shaw : Alors je vais où ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMilieu de journée
Finch : Je peux mettre un autre élément sur l’affaire.
 
EXTÉRIEUR – Sur le toitMilieu de journée
Shaw : Comme vous voulez. (Elle donne un coup de crosse sur la tête du sniper qui s’est réveillé. Il s’effondre à nouveau.)
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMilieu de journée
Carter : (Appelée par Harold ; au téléphone.) Ouais.
Finch : Du nouveau du côté de vos contacts dans le banditisme ?
 
INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuMilieu de journée
Carter : (Descendant les escaliers.) Pas encore, ça va venir. J’ai une source. (Elle frappe à une porte et un homme l’ouvre. Elle éteint le téléphone et s’approche d’une table où se trouve Marconi et Elias en train de manger.)
Carl Elias : J’attends toujours ma remise de peine pour bonne conduite.
Carter : Ça suppose que vous ayez une bonne conduite. On avait un contrat, vous deviez faire profil bas.
Carl Elias : Figurez-vous que c’est pour cette raison que je me résigne à prendre mes repas ici. (Anthony se met à boire son verre.)
Carter : Votre homme de confiance a été vu à Crown Heights en territoire russe.
Carl Elias : Hmm. Tout est aux Russes maintenant. (À Marconi.) Laisse-nous, tu veux, une seconde.
Anthony Marconi : (S’essuyant la bouche, il se lève.) Merci, d’aider mon patron. (Il s’en va.)
Carl Elias : On dirait que vous vous êtes fait un ami. À ce sujet, je n’ai pas pu faire autrement que remarquer que je n’ai eu la visite ni d’Harold ni de John. Vous ne leur avez encore rien dit ? Vous craignez qu’ils s’opposent à notre arrangement ?
Carter : Il n’y a pas d’arrangement. Je n’avais pas le choix, c’est tout. Si je vous avais remis en prison, je pense que soit la police soit les Russes vous auraient descendu tôt ou tard. J’ai besoin d’un nom. Je veux savoir qui a les moyens de receler de grandes quantités de diamants à l’état brut.
Carl Elias : Ben, si quelqu’un est intéressé par une telle transaction, il faudra qu’il rentre en contact avec un receleur mobile et je connais un Russe qui n’a absolument aucun scrupule, un certain Maksim. (En train d’écrire quelque chose sur une feuille.) Il opère en ce moment de la boutique d’un prêteur sur gages à Flatiron District. (Donnant le papier à Joss.) Attention, lieutenant, ce sont des affaires très dangereuses.
Carter : (Prenant le papier.) Je ne suis plus lieutenant.
Carl Elias : C’est bien dommage. Je déteste que le talent soit gaspillé. Si vous voulez, je peux m’occuper de la DRH et les Russes une fois pour toutes.
Carter : (Soufflant.) Je vous laisse avec votre dégustation. (Elle s’en va.)
 
SÉQUENCE – Vue du toitCaméraNord-Est12 heures 34 minutes 50 secondes
INTÉRIEUR – Dans un bâtimentDans une chambreMilieu de journée
Reese : (Activant son oreillette, il est adossé au mur.) Vous en êtes où, Finch ?
Finch : (Au téléphone.) J’ai intercepté…
 
EXTÉRIEUR – Près du bâtimentMilieu de journée
Finch : (Assis sur des escaliers, il travaille sur son ordinateur.)…le signal à l’antenne relais. Je suis en train de créer une boucle qu’on enverra via la connexion jusqu’au chef du commando. (Sur l’ordinateur, se trouve deux images de John adossé au mur et Harold est en train de créer la boucle.) Il croira que vous n’avez jamais quitté la pièce. (La boucle est active.) Ça y est, c’est fait, allez-y monsieur Reese. Je vous suggère…
 
INTÉRIEUR – Dans un bâtimentDans une chambreMilieu de journée
Finch : (Au téléphone.)…de vous dépêcher, j’ai demandé du renfort.
Reese : (Allant vers Robert.) Du renfort ? (Lionel entre dans la pièce.)
Fusco : Waouh, on ne s’ennuie pas avec vous les gars. (Donnant le papier à John.) Tiens, Carter a eu l’info. C’est l’adresse du receleur en fait à Flatiron District. (John est en train de regarder le papier.) Bon t’es prêt ? (Il enlève le chargeur de son arme et le montre puis le remet dans l’arme.) Les Russes sont sans pitié et ils sont armés jusqu’aux dents.
Reese : C’est un travail pour Shaw. Par ailleurs, il faut que quelqu’un désamorce la bombe. À toi de jouer. (Il se met à partir.)
Fusco : Quoi ? Mais pourquoi c’est à moi de désamorcer la bombe ?
Reese : Et fait attention, il y a un système anti-défaillance. Si tu coupes le fil d’alimentation, ça explose. Alors retire d’abord le détonateur.
Fusco : (Alors que John est parti.) Quoi ? (Il se retourne et ne voit plus personne.)
 
SÉQUENCES – Morningside ParkEntréeCaméra n° 1020 heures 14 minutes 42 secondes ; Angle de Morningside et de la 116ème ruePosteCaméra n° 0120 heures 14 minutes 45 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Jack est sorti du taxi et se dirige vers un banc alors qu’un téléphone se met à sonner. Il s’assoit et prend une boîte, il l’ouvre et voit un téléphone, il le prend.
Jack Salazar : Je les ai tes cailloux. Tu as peur de te montrer ? (Pendant ce temps, le Marine le vise et le voit avec sa lunette de fusil.)
Marine : Tu crois toujours que c’est toi qui tiens les rênes de cette opération, petit mouss.
Jack Salazar : (Au téléphone.) Je crois rien du tout. (Normalement.) En tout cas, j’ai tout le stock. (L’homme regarde la vidéo où est censé se trouver John.)
Marine : Et bien moi, j’ai une bonne assurance-vie. (Au téléphone.) Ton pote RJ. (Normalement.) Le prêteur sur gages à l’angle de la 23ème et Lex.
Jack Salazar : (Au téléphone.) Ouais et après ?
Marine : (Regardant toujours Jack.) Tu vas jouer au marchand avec notre receleur. Tu vas lui confier les diamants et nous rapporter l’argent. Si jamais il essaye de nous rouler, tu te retrouves immédiatement à la morgue. (Au téléphone.) L’heure tourne, (normalement) marin d’eau douce. (Jack raccroche, prend la petite mallette et s’en va.)
 
SÉQUENCES – 12ème avenue Ouest47ème rue C20 heures 15 minutes 35 secondes ; 23ème rueSTN 0220 heures 15 minutes 37 secondes ; Vue du toitCaméra Nord-Est21 heures 57 minutes 09 secondes
INTÉRIEUR – Dans le bâtimentDans la chambreSoirée
Robert Johnson Phillips : Dans combien de temps ils vont se rendre compte qu’on se fout d’eux avec la vidéo ? (Lionel tente de trouver un moyen de couper le bon fil du détonateur.)
Fusco : Pas tout de suite, espérons-le. Tu es dans la Marine, tu t’y connais en détonateur ?
Robert Johnson Phillips : Non, moi je suis seulement à l’intendance. Je fais des inventaires.
Fusco : Ne t’en fais pas, je suis flic.
Robert Johnson Phillips : Déminage ?
Fusco : Criminelle.
 
INTÉRIEUR – Dans le magasin du prêteur sur gagesSoirée
Jack entre dans la boutique où des hommes s’y trouvent déjà. Il donne la petite valise.
Maksim : Tu as quelque chose pour moi ? (Jack fait oui de la tête alors qu’un homme de main de Maksim montre la petite valise où se trouvent les pierres. Il les scrute à l’aide d’une petite loupe.) Ce n’est pas toi que j’ai eu au téléphone. Tu es un touriste ?
Jack Salazar : Ouais, on peut dire ça.
Maksim : (Fermant la boîte.) Alors, c’est le tarif touriste, trente cents pour un dollar.
Jack Salazar : Je ne crois pas. Vous ne savez pas à qui vous avez affaire.
Maksim : À toi, non ? Un mec tout seul sans arme, sans renfort. On va peut-être garder notre fric et les diamants. (Les Marines se mettent à encercler les hommes de Maksim.)
Marine 1 : Pas question de renégocier. (Maksim vise le Marine avec son arme.)
 
SÉQUENCE – CounterCaméra A22 heures 02 minutes 28 secondes
La Machine les détecte comme une menace puisqu’ils ont un carré aux bords rouges autour d’eux.
INTÉRIEUR – Dans le magasin du prêteur sur gagesSoirée
Marine 2 : Encore une bonne journée dans la Navy.
Marine 1 : Je suppose que c’est toi Maksim. (Il fait oui de la tête.) Tu avais dit cinquante cents pour un dollar.
Maksim : C’était avant de voir la marchandise. Tu as oublié de me dire qu’elle venait d’Afrique. (Tous les hommes présents sont tous en train de se viser avec leurs armes.) Seulement, manque de bol, j’ai lu un tas de choses sur les pirates et sur les héros des forces spéciales qui les ont arrêtés. (Il lève son arme.) J’ai pris un gros risque pour vous rencontrer. (Il prend une mallette avec de l’argent dedans. Il pose son arme sur le comptoir.) Et quand le risque est élevé, les prix s’effondrent. (Ouvrant la mallette.) Je vous donne un million deux.
Marine 1 : Et combien pour que je ne te loge pas une balle en pleine tête ? (Les hommes se font de plus en plus menaçants.) Baisse ton arme, tous à terre.
Homme 1 : Baisse ton arme tout de suite ! (Tout le monde parle en même temps.)
Homme 2 : Si quelqu’un bouge, je le descends. (Pendant ce temps, John est entré dans la boutique.)
Homme 3 : Baissez vos armes.
Reese : (Regardant derrière lui et revient vers les hommes.) Oh, pardon, c’est fermé peut-être ?
 
SÉQUENCES – Est23ème ruePosteCaméra22 heures 04 minutes 32 secondes ; Près de la porteCaméra C22 heures 04 minutes 34 secondes
INTÉRIEUR – Dans le magasin du prêteur sur gagesSoirée
Reese : Ça l’air un petit peu tendu. (Les hommes des deux camps ont toujours leurs armes pointés vers eux. John a les mains en l’air.) Je peux faire une suggestion ?
Marine 1 : Qu’est-ce que tu fais ici ? (Pendant ce temps, dans la bibliothèque, Harold écoute la conversation.)
Maksim : Qui c’est ce gars-là, un flic ?
Reese : Une tierce partie concernée. Je n’ai pas d’autre objectif que d’aider mon copain Jack à sortir d’ici avec le même nombre de trous dans le corps qu’il en avait en entrant.
Maksim : Où tu veux en venir ?
Reese : Quarante cents pour un dollar ?
Shaw : (Au téléphone.) Et Reese…
 
EXTÉRIEUR – Sur un toitSoirée
Shaw :… sans vouloir te vexer, si le chef du commando te reconnaît, je n’ai pas l’impression que tu aies…
 
INTÉRIEUR – Dans le magasin du prêteur sur gagesSoirée
Shaw : (Au téléphone.)…beaucoup d’avenir en tant que négociateur. (Le Marine montre à John le téléphone où il est censé être dans la pièce.)
Marine 1 : Tu vois ça, c’est l’arrêt de mort de ton pote. (Dans la bibliothèque, Harold se lève, très inquiet de la tournure des événements.)
 
INTÉRIEUR – Dans le bâtimentDans la chambreSoirée
Lionel tente de couper le bon fil même s’il est en sueur.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : (En criant.) Lieutenant Fusco, sortez tout de suite !
 
INTÉRIEUR – Dans le bâtimentDans la chambreSoirée
Fusco : Pas le temps. (Il arrive tant bien que mal à retirer le détonateur.)
 
INTÉRIEUR – Dans le magasin du prêteur sur gagesSoirée
Marine 1 : Adieu. (Il appuie sur le bouton rouge, arrêtant la communication.)
 
INTÉRIEUR – Dans le bâtimentDans la chambreSoirée
Lionel a réussi à temps de débrancher le détonateur qui se met à faire de petites étincelles. Robert est soulagé de s’en être sorti vivant de cette histoire.)
Fusco : Je savais que j’y arriverais. (Harold s’assoit en poussant un soupir de soulagement.)
 
INTÉRIEUR – Dans le magasin du prêteur sur gagesSoirée
Marine 1 : (Voyant John qui attend la suite des événements.) Je te suggère de la boucler maintenant. (Se tournant vers Maksim, l’arme braquée sur lui.) Et toi, tu nous donnes ce qu’on avait convenu ou je te descends.
Maksim : (Qui braque à son tour l’arme vers lui.) Tu crois que tu m’impressionnes ? Vous les Marines, vous tuez à tour de bras, des Irakiens, des Afghans, des Somaliens. Les seuls qui vous échappent, c’est les Russes. (Les hommes se mettent à reculer.)
Shaw : (Au téléphone.) Reese, pourquoi ils reculent ?
 
EXTÉRIEUR – Sur un toitSoirée
Marine 1 : (Via un micro ; pendant ce temps, Sameen scrute avec sa lunette le haut de l’immeuble.) Tu sais quoi, je me suis engagé dans l’armée pour tuer des Russes, on dirait que je vais avoir enfin cette chance.
Shaw : (Voyant des hommes au premier étage prêt à tirer.) Une seconde, on dirait que les Russes ont invité des amis à la fête. Plusieurs tireurs, juste au dessus de vos têtes. Sortez tout de suite.
 
INTÉRIEUR – Dans le magasin du prêteur sur gagesSoirée
John et Jack arrivent tant bien que mal à se couvrir alors que les Russes du premier étage se mettent à tirer. Ils arrivent à se cacher alors que les Marines tentent de se défendre comme ils peuvent alors qu’il y a toujours le feu nourrit.
 
EXTÉRIEUR – Sur un toitSoirée
Sameen profite pour tirer dans les jambes d’un des Russes au dessus du magasin.
Shaw : (Pour elle-même.) Quand on ne veut pas être repéré, on met un cache-lame sur son canon. (Elle en touche un autre.) Loseurs.
 
INTÉRIEUR – Dans le magasin du prêteur sur gagesSoirée
Le Marine arrive à toucher Maksim qui tombe au sol. Au sol justement John arrive à tirer vers un autre Marine.
Reese : (Toujours sous le feu des Russes.) Shaw, un peu d’aide s’il te plaît.
 
EXTÉRIEUR – Sur un toitSoirée
Shaw : J’aurais bien tiré en pleine tête mais Finch est contrarié quand je tue des gens. (Elle vise vers le mur et se met à tirer.)
 
INTÉRIEUR – Dans le magasin du prêteur sur gagesSoirée
Shaw : (Au téléphone.) Dans le bras, à travers un mur de briques et dans le noir. (Alors que John regarde au-dessus de lui.)
 
EXTÉRIEUR – Sur un toitSoirée
Shaw : Ça te convient ? (Le Russe se trouve à l’extérieur, pris dans une fenêtre.) Oups.
 
INTÉRIEUR – Dans le magasin du prêteur sur gagesSoirée
Reese : (Se levant et tendant sa main vers Jack.) Si on s’en allait, hein. (Les Russes au sol souffrent de douleurs.)
Jack Salazar : Ouais, bonne idée. (Il prend la main de John et se lève. Ils se mettent à partir mais un homme réussi à leur tirer dessus. John riposte et le blesse. Ils quittent la boutique alors que Sameen range les pieds de l’arme.)
 
EXTÉRIEUR – Sur un toitSoirée
Shaw : Il est temps qu’il retourne à son bateau avant qu’il se transforme en citrouille.
Reese : (Au téléphone.) Tu es douée pour manier cet engin. (Ils se mettent à partir dans la rue.)
Shaw : J’ai faim, offre-moi un steak. (Elle s’en va.)
 
SÉQUENCE – Près de la porteCaméra B22 heures 13 minutes 13 secondes
INTÉRIEUR – Dans le magasin du prêteur sur gagesSoirée
Marconi entre dans le magasin et récupère la petite valise. Il regarde à l’intérieur et voit les pierres. Il prend également la mallette contenant de l’argent. Il se met à siffler pour quitter l’établissement.
 
SÉQUENCE – Vue du fleuve78E6 heures 56 minutes 02 secondes
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Joss CarterMatinée
Joss entre dans la chambre en uniforme de policier. Elle pose son arme sur le lit et enlève l’élastique qu’elle a dans les cheveux.
Carter : (Recevant un appel.) Je suis au courant pour la…
 
INTÉRIEUR – Sur un navireMatinée
Carter : (Au téléphone ; alors que Sameen et John sont près du port.)… fusillade à Flatiron District. Beaucoup de dégâts hein. Vous avez réussi à sauver votre homme ?
Reese : (Il se tourne vers Sameen.) Avec un peu d’aide. (Sameen se met à manger.) Dites-moi, Carter, vous allez bien ? Ça fait un moment que l’on n’a pas discuté tous les deux.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Joss CarterMatinée
Carter : Je vais bien, John. Que voulez-vous, je fais mon travail du mieux que je peux.
 
INTÉRIEUR – Sur un navireMatinée
Reese : Si jamais vous avez besoin d’un coup de main, vous pouvez toujours compter sur moi.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Joss CarterMatinée
Carter : Je sais. Merci. (Elle raccroche. Elle se touche les cheveux et regarde derrière elle. Elle ouvre son armoire et bouge les vêtements qui se trouvent accrochés. Au fond, se trouve les articles sur la DRH et les différents policiers qui composent l’organisation. Elle cherche à savoir qui est le boss. Il y a aussi un article sur la mort de Cal Beecher. Elle touche l’image.
 
SÉQUENCES – Vue du toitCaméra sud-ouest12 heures 11 minutes 17 secondes ; BarVue n° 0312 heures 12 minutes 51 secondes
INTÉRIEUR – Dans un barMilieu de journée
Reese : (Rejoignant Jack au comptoir.) Tu es là pour fêter la victoire ou pour noyer ton chagrin ?
Jack Salazar : Les deux. RJ a endossé toute la responsabilité. Le capitaine m’a quand même mis un blâme et avec ça, deux jours de corvée. J’ai tout juste une petite heure de liberté avant de retourner à bord.
Reese : Bon et pour ton plan de carrière ?
Jack Salazar : Le capitaine pense que je devrais pouvoir entrer dans les forces spéciales. Après ce qui s’est passé, je ne suis pas sûr de vouloir faire une carrière militaire. (Il regarde vers un couple.) Je vais peut-être plutôt essayer de mener une vie normale quand mon contrat sera fini. Comme ces deux là.
Reese : Tu sais, il y a du bon et du mauvais dans la vie militaire comme dans beaucoup de choses. Un gars comme toi pourrait se rendre très utile.
Jack Salazar : Ce n’est pas par choix que je me suis engagé.
Reese : Et alors, tu crois que tu es le seul à qui un juge à demander de choisir entre la prison et l’issue de secours ? Moi, ça m’a plutôt réussi. Je pense que j’étais fait pour ça. Et toi aussi. Avec ton talent, ça m’étonnerait que la CIA mette beaucoup de temps à te repérer.
Jack Salazar : Alors je fais quoi ?
Reese : Le choix t’appartient. Mais dans quelques années, quand les gars de Langley viendront te voir, dis-leur non.
Femme : Oui, je sais, c’est sûr, tu te rends compte ?
Jack Salazar : (Demandant au barman de venir le voir.) Les amoureux là-bas, servez-leur deux coupes de champagne. (Le barman met du champagne dans deux coupes et Jack met une pierre brute dans l’une. Il regarde vers le couple et se met à se lever. Il serre la main de John.) Merci. Pour tout. (Il met sa calotte et s’en va. Harold s’approche de John.)
Finch : Bien joué, monsieur Reese. Je viens de réaliser que j’ignorais comment vous vous étiez engagé dans l’armée.
Reese : C’est normal, je ne vous l’avais encore jamais dit. Je suis quelqu’un de très réservé. Et voilà. Encore une chose remise à sa place dans l’univers. Vous devriez être content, Harold.
Finch : Je suis content, simplement, j’ai le pressentiment que les choses vont se compliquer. (John met un verre de whiskey dans le grand verre de bière. Il le donne à Harold.)
Reese : En attendant, goûtez donc votre premier whiskey-bière. (Il sourit et Harold se met à le boire.)
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau du docteur Ronald CarmichaelSoirée
Deux infirmiers mettent Root sur un siège et s’en vont.
 
SÉQUENCE – Bureau du psychiatreCaméra n°314B21 heures 30 minutes 31 secondes
Docteur Ronald Carmichael : (Via un micro.) J’ai pensé qu’il serait bon qu’on reprenne notre conversation.
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau du docteur Ronald CarmichaelSoirée
Docteur Ronald Carmichael : Je sais que vous préféreriez parler à la voix mais vous allez devoir vous contenter de moi.
Root : De quoi vous voulez qu’on parle ?
Docteur Ronald Carmichael : J’aimerai qu’on parle de quelque chose de réel, Robin. Je sais que vous êtes très intelligente. J’adorerai savoir ce que vous avez en tête alors soyez franche, dites-moi la vérité.
Root : La vérité ? La vérité, c’est quelque chose de vaste, je le sais maintenant. D’ailleurs, combien y-a-t-il de vérités ? Par où faut-il commencer ? La vérité c’est que vous docteur, vous n’êtes pas très malin. En fait, votre QI vous place en 43ème position dans l’établissement.
Docteur Ronald Carmichael : Quarante-troisième ? Je vois, est-ce que c’est la fameuse voix qui vous l’a dit ? C’est fondé sur quoi ?
Root : Sur la moyenne générale de tous les tests standards que vous avez passés sauf ceux de la commission médicale parce que vous avez triché. La vérité, c’est que vous fumez en moyenne neuf cigarettes par semaine dans le parking quand vous croyez que personne ne vous regarde. La vérité, c’est que vous vous rendez dans un salon de massage une ou deux fois par mois et que vous payez systématiquement avec des billets froissés de cent dollars que vous retirez du distributeur du supermarché situé juste en face. La vérité, c’est que vous racontez sur Internet les fantasmes sexuels que vous nourrissez pour certaines de vos patientes. Sauf pour moi. Et non, je ne dois pas être votre type. (Elle se penche.) La vérité, c’est que Dieu a onze ans. C’est une entité née en 2002 le jour de l’an, à Manhattan. La vérité, c’est qu’elle a jeté son dévolu sur moi. J’ignore encore pourquoi. Mais pour la première fois de ma vie, je me pose des questions sur l’avenir et j’ai peur. La vérité, c’est que je suis coincée ici pour l’instant et que la seule conversation qui a réellement de l’importance, c’est celle entre elle et moi, docteur. C’est pour ça que vous feriez mieux de me rendre mon téléphone. Parce que nous sommes en pleine dispute. D’ailleurs, voulez-vous vraiment connaître la vérité, docteur, sur la véritable raison de notre dispute ? C’est pour savoir si je dois vous tuer ou non.
 
SÉQUENCE – Bureau du psychiatreCaméra n° 314B21 heures 33 minutes 52 secondes
La Machine évalue le pourcentage qui reste à vivre pour le docteur Ronald Carmichael. Mais également la violence ou ce qui pourrait arriver à l’administrateur. La Machine ne connaît pas l’issue du succès de la mission de l’atout.

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"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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