La frise chronologique revient de 2005 à 2012
SÉQUENCES – Bord de la porte – Caméra 03 – 7 heures 03 minutes 16 secondes ; Ascenseur C&D – 7 heures 04 minutes 03 secondes ; Couloir A – Caméra 03 ; 7 heures 04 minutes 51 secondes ; Caméra 1 – 7 heures 05 minutes 23 secondes
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Lily – Journée
Une caméra est cachée dans une bouche d’aération, surveillant Lily.
Lily : (Au téléphone.) Je ne sais vraiment plus quoi faire, comment lui dire que c’est non. Il est toujours là, même quand je ne le vois pas, j’ai l’impression de sentir son regard.
INTÉRIEUR – Dans un appartement – Journée
Reese : (Limant une clé.) C’est une clé à percussions, (soufflant dessus) c’est magique. Vous l’insérer, vous tourner, une petite secousse et vous ouvrez toutes les portes de l’immeuble. (La donnant à Harold.) Avec ça, vous pouvez vous réfugier n’importe où.
Finch : (La posant sur la table.) Et ça, c’est ce que vous avez sur la jeune femme dont Trask est obsédé.
Reese : (Buvant son gobelet.) Ah, ah.
Finch : (S’asseyant.) Liliy Thornton s’est initiée à la cuisine dans le restaurant de son père en Géorgie. (Lisant ce qu’il y a sur l’ordinateur.) Elle devient cordon bleu en 2005. Elle vit depuis 2009 dans l’appartement de sa grand-tante. Vouée à devenir un chef de renom, elle exerce actuellement dans un resto branché de Manhattan. On lui attribue une liaison amoureuse avec Rick Morris, un puissant restaurateur. Vous avez fait du bon travail, monsieur Reese.
Reese : Bah, j’ai touché à un ordinateur. (Se tournant vers la fenêtre.) Mais on n’a aucune image de son appartement.
Finch : Elle change le mot de passe de sa connexion Wi-Fi tous les jours. Une randomisation alphanumérique, (se levant pour rejoindre John) voilà une jeune femme qui sait prendre des précautions nécessaires
Reese : (Regardant vers l’appartement de Lily grâce à son appareil photo.) Vous dites que Trask a pris des photos d’elle, ça ne signifie pas pour autant qu’il veuille la tuer.
Finch : (Pendant que Lily se trouve dans la cour, passant devant Trask.) 76% des femmes victimes d’homicide ont été harcelées avant d’être assassinées.
Reese : Alors, je ferais bien de garder un œil sur elle.
Finch : Vous ne comptez pas la suivre ?
Reese : Je manœuvre de mieux en mieux mon fauteuil.
Finch : Je suis sûr que les agents de la CIA seront très impressionnés quand ils vous tireront dessus.
Reese : (Lassé.) Je commence à en avoir marre d’être assis, Finch.
Finch : Utilisez le coussin.
Reese : (Voyant Harold marcher, où il met une boîte de gélules dans un sachet.) Les numéros n’arrêtent jamais de tomber. Comment on fera s’il en arrive un autre pendant que je suis sur la touche.
Finch : Je trouverai bien une solution.
Reese : (S’avançant vers Harold.) Je sais que vous ne voulez pas de flingue, mais si vous devez retourner sur le terrain, il vous faut des notions de self-défense.
Finch : Oh, je ne crois pas que…
Reese : Si, si, si, écoutez-moi. Si Trask s’approche de vous, (en mimant avec ses doigts) serrez l’index et le majeur l’un contre l’autre et plantez-les dans ses yeux.
Finch : Viser droit dans les yeux, c’est ça votre technique ?
Reese : Non, c’est votre technique. Et si ça ne suffit pas, enfoncez-lui le pouce dans l’orbite et tournez jusqu’à ce que vous touchiez le cerveau.
Finch : Non, mais arrêtez, enfin.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Lily – Journée
Harold s’introduit dans un appartement grâce à la clé que lui a fait John. Il utilise son portable pour la pousser et ouvre la porte.
Reese : (Au téléphone.) Trask est toujours dans la cour. Mais il faut qu’on aille surveiller Lily au travail.
Finch : Je fais ça et j’y vais. (Préparant sa caméra.) Si Lily risque d’être la victime, il faut qu’on ait une meilleure de l’intérieur de son appartement plutôt que de l’épier par la fenêtre. (Ouvrant la bouche d’aération.) Ça alors, il y a déjà une caméra. Modèle sans fil, plutôt basique, transmission en direct vers un réseau. Celui qui capte l’image peut être n’importe où dans le bâtiment. Je crois bien que Trask épie chacun de ses mouvements. Il est temps que Lily retrouve son intimité. (Il enlève la caméra.)
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Carter – Journée
Lionel récupère des documents concernant John et Harold. Une carte, des données téléphoniques ainsi qu’une photo des deux hommes.
Fusco : Des relevés de localisation de téléphone portable.
Carter : (Prenant les documents des mains de Lionel.) Merci.
Fusco : Eh, où tu vas ?
Carter : À l’aventure. (À un homme.) Pardon.
Homme : Eh.
Carter : (Elle prend son portable et enlève la carte SIM.) Je dois faire un relevé d’empreintes. Merci.
Homme : Oh, vous l’avez cassé, madame.
Carter : (Elle s’en va.) Tu sais quoi, lis un bouquin.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Joss marche mais elle sent qu’elle est surveillée, en effet, un homme se trouve de l’autre côté de la rue et un autre derrière elle. Elle continue son chemin et tente tant bien que mal à leur fausser compagnie. Elle rentre dans un hôtel.
SÉQUENCE – Récéption 04 – 12 heures 12 minutes 15 secondes
Carter : (Via la reconnaissance vocale.) Monsieur, police de New York, j’ai besoin de votre par-dessus.
Homme : Vous réquisitionnez mon par-dessus ? (Il la lui donne.)
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Les deux hommes entrent également dans l’hôtel, tentant de retrouver Joss. Cette dernière est passée à l’arrière du bâtiment, elle marche vite et voit un taxi.
Carter : Taxi. 45ème et 21ème dans le Queens.
Les deux hommes ont compris qu’ils ont perdu sa trace.
SÉQUENCE – Entrée – Caméra 03 – 12 heures 26 minutes 35 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Fusco – Journée
Lionel est à son bureau, ouvrant un paquet lorsque son téléphone sonne.
Fusco : Eh, vous avez un gros problème.
INTÉRIEUR – Dans un restaurant – Journée
Fusco : (Au téléphone.) Carter a des infos sur l’un de vos portables. Elle est à vos trousses.
Finch : Ouais, je sais qu’elle est sur ma piste. Je suppose que vous ignorez pourquoi.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Fusco – Journée
Fusco : Ben oui, je l’ignore. Comment va le caïd ?
Finch : (Au téléphone.) Il est vivant, il se cache.
INTÉRIEUR – Dans un restaurant – Journée
Finch : (Surveillant Lily.) Vous avez reçu mon petit colis.
Fusco : (Au téléphone.) Je suis en train de l’ouvrir.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Fusco – Journée
Fusco : (Il ouvre le paquet et prend un sachet où se trouve une boîte.) Vous êtes à court d’amphète ?
INTÉRIEUR – Dans un restaurant – Journée
Finch : Les empreintes de notre ami sont sur ce tube.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Fusco – Journée
Finch : (Au téléphone.) J’ai besoin que vous mettiez la CIA sur une fausse piste. Prenez la route, lieutenant.
INTÉRIEUR – Dans un restaurant – Journée
Finch : C’est joli, le Connecticut en ce moment.
Il éteint son portable et Lionel en fait de même, rangeant le tube dans le paquet. Pendant ce temps, le téléphone d’Harold se met à sonner.
Reese : Alors, monsieur Finch…
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de John – Journée
Reese : Comment ça se passe avec Lily ?
INTÉRIEUR – Dans un restaurant – Journée
Finch : (En mangeant.) Je ne crois qu’il y ait souvent de filature aussi gastronomique.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de John – Journée
Reese : Il ne faut pas manger pendant le travail. Il arrive qu’on ait à décamper très vite.
INTÉRIEUR – Dans un restaurant – Journée
Finch : Vous avez progressé sur les mails du propriétaire ?
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de John – Journée
Reese : Je suis en train d’y travailler.
INTÉRIEUR – Dans un restaurant – Journée
Finch : Et au sujet de la caméra que j’ai trouvée chez Lily. Si on peut remonter jusqu’à Trask, on peut le faire virer, et peut-être même arrêter.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de John – Journée
Reese : (Prenant la caméra.) J’essaie de repérer sur quel réseau secret elle est connectée. Mais je n’ai pas encore réussi à trouver le bon mot de passe. (Il regarde vers l’ordinateur pour voir l’avancement de la recherche.)
INTÉRIEUR – Dans un restaurant – Journée
Reese : (Au téléphone.) Ah, j’ai glané des informations sur notre ami concierge.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de John – Journée
Reese : Il s’avère qu’il y a eu une madame Trask.
INTÉRIEUR – Dans un restaurant – Journée
Finch : Qu’est-elle devenue ?
Reese : (Au téléphone.) Elle a disparu il y a maintenant 13 ans.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de John – Journée
Reese : Trask n’a jamais alerté la police. Il a dit à tout le monde qu’elle était retournée dans sa famille à Boca Raton.
INTÉRIEUR – Dans un restaurant – Journée
Finch : Et je parie qu’elle n’est pas à Boca.
Reese : (Au téléphone ; pendant que Lily reçoit un bouquet de roses de la part d’un livreur.) À ma connaissance, elle est introuvable. Lily n’est peut-être pas sa première victime ?
Livreur : Une signature.
Finch : (Voyant la scène.) En tout cas, ce qui est sûr, c’est qu’elle est consciente d’être harcelée.
Lily : (Donnant le bouquet de fleurs.) Aaron, tu veux bien les jeter, s’il te plaît.
Aaron : (Prenant le bouquet.) Oui, bien sûr.
Lily : Merci.
Finch : Elle semble être à bout de nerfs. Elle vient de jeter un bouquet qu’on vient de lui…
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de John – Journée
Finch : …livrer. Un bouquet de roses.
John regarde vers la fenêtre et voit Trask en train de tailler des roses rouges.
SÉQUENCE – Toit – Caméra Sud – 18 heures 27 minutes 21 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Joss continue de pister Harold.
Carter : (S’arrêtant, la carte et le portable dans les mains avec, sur ce dernier, le point de localisation.) C’est ici que s’arrête ta piste, Burdett. Tu es allé où après ça ?
SÉQUENCE – Bord du trottoir – Caméra B – 18 heures 47 minutes 11 secondes
Le téléphone se met à sonner.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Carter regarde autour d’elle puis prend le combiné.
Finch : (Hors cadre ; au téléphone.) Vous perdez votre temps, lieutenant. J’ai falsifié les données de localisation ce matin.
Carter : Et je suis prête à parier que votre vrai nom n’est pas Burdett.
Finch : (Hors cadre ; au téléphone.) Vous croyez qu’en me trouvant, vous remonterez jusqu’à mon associé ? Vous cherchez toujours à l’arrêter ?
Carter : Oh, non. Grâce à ses copains de la CIA, je me suis détournée de l’affaire. Je voulais juste le coincer, pas le supprimer.
Finch : (Hors cadre ; au téléphone.) Et maintenant, vous voulez quoi ?
Carter : Ah, je me pose encore la question. Mais si je dois continuer à mentir à la CIA pour vous protéger tous les deux, il va me falloir une très bonne raison. Je veux des réponses. Je veux savoir ce que vous faites.
Finch : (Hors cadre ; au téléphone.) Tournez-vous, lieutenant.
Elle se tourne et voit Harold derrière une vitre dans un bar.
SÉQUENCE – Bar principal – Caméra D – 18 heures 11 minutes 12 secondes
Joss entre dans le bar et va rejoindre Harold, assis.
INTÉRIEUR – Dans un bar – Soirée
Carter : (Après s’être assis devant Harold.) Comment va-t-il ? (N’obtenant aucune réponse, elle sourit.) Vous allez devoir me dire quelque chose. Je veux savoir qui vous êtes et surtout ce que vous manigancez.
Finch : (Après une pause.) Quand j’ai eu neuf ans, mes frères ont décidé qu’il était temps que je sache nager, pour ça, ils m’ont jeté dans une piscine profonde. Il m’a fallu quelques minutes, mais je m’en suis sorti. (Regardant fixement vers Joss qui patiente.) Vous voyez cet homme, lieutenant. (Elle se retourne.) Il s’appelle Derek Watson, il a trente-neuf ans. Il n’a plus de travail depuis plus d’un an. Il a essayé de faire face en hypothéquant sa maison, malheureusement, cela n’a pas suffi. Il a perdu sa maison et sa femme a fini par le quitter. Derek Watson est sur le point d’être impliqué dans un crime violent. (Joss se tourne de nouveau.) Je ne sais pas exactement ce qu’il va faire, mais il va se passer quelque chose, croyez-moi.
Carter : (En rigolant.) Vous n’en savez rien.
Finch : Vous avez votre arme de service, lieutenant ? Désolé de vous jeter à l’eau comme ça, mais comme vous le savez, mon ami est indisponible.
Il prend son livre et s’en va pendant que Joss se tourne pour regarder vers l’homme qui est en train de boire.
SÉQUENCE – Hélicoptère de la police 54 – 19 heures 12 minutes 34 secondes
Policier : Brigade criminelle, j’écoute.
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Soirée
Carter : (Au téléphone.) C’est Carter. J’ai besoin d’infos sur un certain Derek Watson, âgé de 39 ans.
Policier : J’ai un Derek H. Watson originaire de Mount Vernon. Sa maison a été saisie, il y a deux mois. Aucune nouvelle adresse.
Carter : (Surveillant Watson.) C’est lui. Quoi d’autre.
Policier : Pas grand-chose. Pas d’antécédents, pas d’arrestation. Quelques stationnements illégaux, mais ça s’arrête là.
Carter : Et comment s’appelle la banque qui a saisi sa maison ?
Policier : Truprime Mortgage.
Carter : Qui s’est occupé du dossier ?
SÉQUENCE – Hall ATM 4 – Caméra B – 19 heures 23 minutes 48 secondes
La Machine considère la menace comme imminente en mettant un carré aux bords rouges. Le moment est critique lorsqu’il commence à suivre John Dalton.
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Soirée
Policier : John Dalton. C’est pour une affaire d’homicide ?
Carter : Je vous le préciserai plus tard.
SÉQUENCE – Entrée – Caméra – Quartier Ouest – 19 heures 24 minutes 05 secondes
L’homme, dont l’attaque est imminente, passe devant une caméra de vidéosurveillance, un carré aux bords rouges autour de lui.
SÉQUENCE – Sécurité de la rue – Caméra 13 – 20 heures 02 minutes 38 secondes
Snow : Personne au monde n’est mieux entraîné que vous.
INTÉRIEUR – Dans un véhicule – Soirée
Snow : Une fliquette de New York vous échappe. (Regardant derrière lui.) Je ne crois pas qu’elle soit dans la voiture là. (Les deux hommes descendent.)
Evans : Reese n’est dans aucune morgue, il doit être planqué dans un endroit sûr.
Snow : Étends les recherches. Tous les appartements et chambres d’hôtels loués ces deux derniers jours.
Evans : Mais s’il est quelque part…
Snow : Tu le fais et tu ne discutes pas.
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Soirée
Harold : (Continuant de suivre Lily.) Vous avez l’œil, monsieur Reese.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de John – Soirée
Reese : (Activant l’oreillette ; surveillant toujours Trask.) Bon sang, vous étiez où ?
Finch : (Au téléphone ; pendant que Trask est toujours dans le jardin en train de creuser.) Eh bien maintenant, vous savez ce que ça fait.
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Soirée
Finch : Lily rentre chez elle. Est-ce qu’un danger l’y attend ?
Reese : (Au téléphone.) Je suis en train d’observer Trask.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de John – Soirée
Reese : Mais je ne suis pas sûr qu’elle soit sa cible. Je crois plutôt qu’il en a après Rick.
Finch : (Au téléphone.) Pourquoi ?
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Soirée
Reese : Il a passé l’après-midi à traîner autour de son appartement.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de John – Soirée
Reese : (Surveillant Trask avec son appareil photo.) Et si j’en crois ce que je vois, j’ai l’impression qu’il creuse une tombe.
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Soirée
Finch : En se débarrassant du petit ami, il aurait Lily pour lui tout seul. (Pendant que Trask s’arrête de creuser, il s’en va.) Tout va bien sinon ?
Reese : (Au téléphone.) Oui, j’en ai juste un peu marre d’être enfermé.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de John – Soirée
Reese : (Se tournant vers l’écran d’ordinateur.) Et de regarder des écrans toute la journée.
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Soirée
Finch : Je préférerais être à votre place, plutôt que de cavaler dans Manhattan. J’ai une furieuse envie de prendre un taxi pour suivre Lily.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de John – Soirée
Reese : (Il a rejoint les ordinateurs.) Dans combien de temps vous pouvez être ici.
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Soirée
Finch : Environ un quart d’heure. Pourquoi ?
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de John – Soirée
Reese : (Voyant Trask prendre une arme.) Parce que les choses se précipitent. Trask a l’air d’être sur le point de passer à l’action.
EXTÉRIEUR – Dans les allées de l’immeuble – Soirée
Trask : (Voyant Morris en train de prendre son courrier.) Vous prenez votre courrier, monsieur Morris ?
Rick Morris : On ne peut rien vous cacher.
Trask : Je voulais vous dire, je crois savoir d’où viennent vos problèmes d’inondation. Il faut que… que j’installe un autre robinet. Vous voulez bien me suivre à la réserve une minute…
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de John – Soirée
Trask : (Pendant que John coupe du tissu.) que je vous montre, comme ça, s’il vous convient, je peux l’installer dès demain. Vous serez tranquille. Suivez-moi au sous-sol.
EXTÉRIEUR – Dans les allées de l’immeuble – Soirée
Rick Morris : Je n’ai pas le temps, je regrette, je n’ai pas besoin de voir ce robinet, ce que je veux c’est qu’il soit réparé.
Trask : (Il tient l’arme dans sa poche, ne voulant pas le laisser passer.) Faut que vous la laissiez tranquille, Lily.
Rick Morris : Pardon ?
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de John – Soirée
John a mis des bouts de tissu sur la béquille et il l’asperge d’alcool à brûler.
Rick Morris : Qu’est-ce qu’il vous prend ?
Finch : (Au téléphone.) J’ai appelé un taxi, je serai là dans cinq minutes.
Reese : (Jetant la bouteille.) Ce sera quatre minutes trop tard.
EXTÉRIEUR – Dans les allées de l’immeuble – Soirée
Trask : Lily ne t’aime pas mec, compris ? Il faut que tu la laisses tranquille.
INTÉRIEUR – Dans un couloir – Soirée
Sorti de l’appartement, John commence à faire brûler le tissu.
EXTÉRIEUR – Dans les allées de l’immeuble – Soirée
Rick Morris : C’est quoi ce numéro pathétique de vieil homme jaloux, Trask ? Tu comptes me tabasser et emmener Lily au bal. Vous êtes ni son petit ami ni un héros.
INTÉRIEUR – Dans un couloir – Soirée
John avance la béquille vers l’alarme à incendie.
Rick Morris : Tu n’es rien de plus que le concierge.
EXTÉRIEUR – Dans la cour de l’immeuble – Soirée
Rick Morris : Alors, si les toilettes fuient ou débordent, je te fais signe, mais pour le reste, je n’ai pas besoin de toi.
Rick bouscule Trask qui sort son arme. C’est à ce moment-là que l’alarme à incendie s’active, une sonnerie se faisant entendre. Tous les deux sont surpris pendant qu’une femme avec son chien arrive.
Fuentes : Il y a le feu quelque part ?
Trask : C’est sûrement une fausse alerte, madame Fuentes, mais je vais aller vérifier, ne vous en faites pas.
SÉQUENCE – Cour – Caméra 02 – 20 heures 32 minutes 41 secondes
Trask quitte Morris, la femme avec le chien continuant son chemin.
SÉQUENCES – Entrée D – Caméra 01 – 20 heures 48 minutes 11 secondes ; 4F – Couloir C – Caméra 04 – 21 heures 03 minutes 20 secondes ; Rue – Caméra 03 – Est – 21 heures 05 minutes 39 secondes
Lily : Quand je rentre, je vois que des choses ont été déplacées, comme s’il était venu en mon absence. J’ai peur de ce qu’il pourrait faire.
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Soirée
Lilly est toujours surveillée par Harold.
Reese : (Au téléphone.) Finch, ce n’est pas fini. Trask va réessayer, il est toujours obsédé par Lily.
Finch : Alors peut-être faudrait-il employer une tactique plus agressive.
Le téléphone de Lily bipe, elle le prend. Pendant ce temps, Harold regarde également sur le sien car il peut voir les messages.)
Message entrant : Est-ce que tu as reçu mes fleurs ; pourquoi tu n’appelles pas ? ; il faut qu’on se parle ! ; je te vois…
Finch : (Éteignant son portable.) Il la terrorise. Je veux que Trask quitte cet immeuble dès ce soir.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Trask – Soirée
Trask rentre chez lui et se retrouve devant John avec sa béquille.
Trask : Monsieur Hayes.
Reese : Ce n’est pas mon vrai nom.
Trask : Dans ce cas, je vous demande de sortir d’ici.
Reese : En fait, (balançant les photos) c’est vous qui allez devoir partir.
Trask : Eh, je ne sais pas ce que vous imaginez…
Reese : Je suis au courant pour les roses, pour les textos et aussi pour les caméras.
Trask : (Se défendant.) Non, je ne ferai jamais…
Reese : (Pointant son arme vers Trask.) Je sais que vous avez une arme et, que vous avez l’intention de tuer son petit ami ce soir.
Trask : Ce n’est pas son petit ami. Vous ne comprenez pas.
Reese : Maintenant, vous allez faire vos bagages et quitter cet endroit. Et peu importe que vous soyez amoureux d’elle ou non, vous ne reviendrez jamais.
Trask : S’il vous plaît, c’est toute ma vie ce métier. C’est vrai ce que vous dites, c’est vrai que j’aime Lily mais pas comme ça, pas comme ça.
John comprend que Trask dit la vérité.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de John – Soirée
Harold arrive dans l’appartement et va à l’ordinateur où il a désormais accès au réseau caché.
Reese : (Au téléphone.) Finch, il y a du nouveau. Trask n’a pas pris ces photos de Lily. Il les a trouvés chez Rick.
Finch : Je sais et la caméra n’est pas à lui. Trask n’est pas le harceleur.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Lily – Soirée
Lily sort de sa douche lorsqu’arrive Rick Morris.
Rick Morris : Les fleurs ne t’ont pas plu, chérie ?
Lily : (Surprise.) Qu’est-ce que tu fais ici ?
Rick Morris : J’avais envie d’une soirée en tête à tête.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de John – Soirée
Lily : S’il te plait, va-t-en, je veux que tu t’en ailles.
Rick Morris : (Pendant qu’Harold regarde vers l’appartement de Lily avec son appareil photo.) Allons, mon cœur, tu ne le penses pas vraiment.
Finch : Monsieur Reese, il va nous falloir un coup de main.
Lily : (Morris s’est approchée d’elle en voulant la prendre dans ses bras, mais elle se débat et arrive à se retirer.) Sort de chez moi, maintenant.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Lily – Soirée
Rick Morris : Ça veut dire reste.
Lily : Rick, écoute-moi, il faut que tu arrêtes, s’il te plaît. (Reculant pendant que Morris se rapproche d’elle.) Les messages, les fleurs.
Rick Morris : Je t’en prie, c’était pour te remercier d’être sorti avec moi hier soir.
Lily : Je ne suis pas sortie avec toi, on est juste allé à la même soirée.
Rick Morris : (En rigolant.) J’adore quand tu me taquines.
Lily : On a partagé le même taxi et ensuite, tu m’as suivie toute la soirée.
Rick Morris : Je fais ça pour ton bien, mon cœur. Je pourrai faire tellement pour toi dans cette ville. Pour ta carrière de chef ?
Lily : Je ne veux pas travailler pour toi, je veux que tu me laisses tranquille.
Rick Morris : Le concierge aussi m’a dit de te laisser tranquille. C’est toi qui… lui a monté la tête ? (Voyant son visage apeuré, il continue.) Tu es allée lui raconter que tu ne m’aimais pas ?
Lily : (De plus en plus apeurée.) Non.
Rick Morris : (De plus en plus menaçant.) Alors, quoi ça t’amuse de me faire du mal. T’aimerai que je t’en fasse moi aussi.
Morris met sa main sur la bouche de Lily et la bloque contre le mur.
Lily : Non, non.
Rick Morris : Je n’ai fait rien d’autre que de veiller sur toi, Lily. Il est temps que tu montres un peu de gratitude.
Finch : (Arrivant dans l’appartement.) Lâchez-là, monsieur Morris.
Lily a réussi à se dégager car Morris a été surpris de voir Harold. Ce dernier lui met le doigt dans l’œil et s’en va avec Lily. Morris tente de les rejoindre.
Trask : (Arrivant juste à temps, il arrête Morris.) Je croyais vous avoir dit de la laisser tranquille.
Morris prend un coupe-papier et le plante dans l’épaule de Trask, qui souffrant de douleur, est obligé de reculer. C’est à ce moment-là que John arrive avec des béquilles. Une longue bagarre éclate entre les deux hommes jusqu’à ce que Morris, voulant attraper John, est éjecté contre la fenêtre et tombe en contrebas.
INTÉRIEUR – Dans une voiture – Soirée
L’agent de la CIA monte dans la voiture et parle à Snow, qui est en train de boire.
Evans : On a une piste. Une effraction dans une clinique vétérinaire du Connecticut. (Montrant le portable avec la photo du tube dessus.) Les empreintes de Reese étaient sur ce flacon trouvé sur les lieux.
Snow : Tu pourrais m’expliquer ça en conduisant ?
Le véhicule se met en route.
EXTÉRIEUR – Dans la cour de l’immeuble – Soirée
Doug : (Se faisant arrêter, il est fouillé.) Un appel anonyme, ben voyons, c’est un coup monté, forcément.
Policier 1 : Bien sûr, on l’embarque.
Policier 2 : Les mains derrière le dos.
Urgentiste : (Transportant Morris sur une civière pour la mettre dans le fourgon.) Tension 10/5, pouls irrégulier, nombreuses fractures, hémorragies internes.
Lily : (Hors cadre.) Je lui ai dit que je ne voulais pas de liaison. Je crois que ça a brisé quelque chose en lui. (Parlant à un policier.) Il est devenu très insistant. Très instable aussi. Il me harcelé depuis plusieurs mois mais je n’osais pas en parlé à qui que ce soit. Et je crois que sans l’intervention d’Ernie…
Trask : Ouais, ça n’a pas été facile, mais c’était rien à côté des lascars qui voulaient me faire la peau à Miami. Ouais, vaut mieux pas avoir à faire à la Mafia cubaine. (À l’urgentiste.) Eh, attention.
Urgentiste : Désolé.
John et Harold ont quitté l’immeuble.
Reese : (Souffrant, il est avec sa béquille, tenant quelque chose dans la main gauche.) Tenez.
Finch : (Prenant le paquet.) Qu’est-ce que c’est ?
Reese : L’arme de Trask.
Finch : Ah, d’accord. Au fait, son vrai nom ce n’est pas Trask, c’est Ernesto Machado. Il a eu jusqu’à six boîtes de nuit à Miami. Un yacht, une résidence à Coral Gables. Et… (Il montre un journal à John.)
Reese : Un tigre du Bengale. Tout était vrai.
Finch : Même le fait que c’était mauvais pour sa santé. Il a témoigné contre la Mafia cubaine en 1996. Il y a toujours un contrat sur sa tête.
Reese : Il est placé sous protection.
Finch : C’est pourquoi vous ne trouviez pas madame Trask. Elle est venue avec lui de Miami mais sans les boîtes de nuit et son train de vie, elle s’est vite ennuyée. Elle l’a quitté et s’est installée auprès de sa famille, à Boca Raton.
Reese : (Ils s’arrêtent de marcher.) Comment vous avez su tout ça ?
Finch : Je sais me servir d’un ordinateur.
Reese : Soyez honnête, Finch. Il n’y a pas de Machine, en fait. Tout vient de vous.
SÉQUENCE – Angle de la 79ème et Broadway – Sud-Ouest – Caméra 05 – 22 heures 28 minutes 03 secondes
Reese : (Via la reconnaissance vocale.) Je serai d’attaque pour le prochain numéro.
Finch : (Via la reconnaissance vocale ; il met le paquet dans une poubelle.) Ça ne manque pas d’humour ce que vous dites.
SÉQUENCES – ATM RF938 – (Jackson) – 22 heures 32 minutes 11 secondes ; ATM RF 917 – (34/8) – 22 heures 34 minutes 29 secondes ; Zone 5 – (Bar) – Caméra B – 22 heures 38 minutes 12 secondes
INTÉRIEUR – Dans un bar – Soirée
Joss est dans un bar, continuant de surveiller Derek Watson. John Dalton est au bar lorsque Watson sort son arme. Joss le voit.
Carter : Attention ! (Il pointe l’arme contre Dalton mais elle tente de le désarmer.) Lâche ça, lâche ton arme. (L’arme tombe au sol et elle a réussi à maîtriser l’homme, qui se retrouve bloqué sur le bord du bar.) Tout va bien, je suis de la police, je maîtrise la situation. (Mettant les menottes.) Reste sage. (Le prenant.) Viens par là. (Son téléphone sonne.) Attends.
Finch : (Au téléphone.) Ça, lieutenant Carter, c’est ce que nous faisons.
SÉQUENCE – Zone 5 – (Bar) - Caméra A – 22 heures 39 minutes 00 seconde
La Machine a changé le statut de Derek Watson, passant du carré aux bords rouges au carré blanc. La menace a été écartée.
La frise chronologique passe de 2012 à 2005
SÉQUENCE –
IFT -
Plaza –
Sécurité #02 –
21 heures 14 minutes 41 secondesINTÉRIEUR – Bureau de Nathan Ingram – Soirée
Nathan Ingram : (Débouchant la bouteille de champagne, il sert Harold et lui-même, ils trinquent à leur victoire.) Bien joué, Harold. (Ils commencent à boire.) Maintenant, dis-moi, pour quelle raison exactement la Machine a-t-elle choisi le numéro de Kurzweil ?
Finch : Tu veux que je soulève le voile ?
Nathan Ingram : Oui.
Finch : (Tapant sur le clavier de l’ordinateur, il se connecte à la Machine, des documents apparaissent.) Novembre 2002. Sur le plan de la chronologie, c’est pas le premier indice mais c’est celui qui a intrigué la Machine.
Nathan Ingram : (Voyant un autre document apparaître.) Un reçu de station service ?
Finch : Pas un, dix-huit. Provenant tous d’une station-service à la sortie de Towson dans le Mayland. Kurzweil s’y est arrêté invariablement tous les troisièmes jeudis des mois pairs même s’il avait fait le plein la veille. (Affichant une vidéo.) À trois reprises, sur ces dix-huit visites, ce 4x4 était présent deux heures avant l’arrivé de Kurzweil.
Nathan Ingram : Un rendez-vous.
Finch : Ce 4x4 était enregistré au nom de la femme d’un magnat du pétrole turc, qui a payé les billets d’avion utilisés par un terroriste iranien soupçonné d’avoir participé à un attentat contre la communauté juive à Buenos Aires en 1994. Il y avait un lien minuscule entre l’agent fédéral Kurzweil et son contact. Et la Machine l’a repéré, elle l’a vu. Et c’était exact.
Nathan Ingram : Mais elle fait ça, sans arrêt, pour chacun de nous ? (Harold acquiesce.) C’est… terrifiant.
Finch : C’est sans doute une bonne chose que tu sois la seule autre personne qui ait vu comment la Machine fonctionne. À la fin, j’en crypterai si soigneusement le système d’exploitation, que jamais personne ne pourra le pirater.
Nathan Ingram : Ça ne te tracasse pas, je veux dire, ce que tu as accompli, est historique. Et personne n’en saura rien.
Finch : Ça ne peut être que comme ça, pour être sûr.
Nathan Ingram : Sûr de quoi ?
Finch : Qu’ils l’utiliseront bien comme je veux qu’ils le fassent.
Nathan Ingram : Parce que tu crois que le gouvernement abuserai de cette Machine ?
Finch : (Affichant la photo de Weeks sur l’ordinateur.) Denton Weeks a passé les six derniers mois à essayer d’infiltrer la Machine par le biais de la NSA. Il a échoué, mais il réessayera. Et il ne sera pas le seul.
Nathan Ingram : Je n’ose même pas imaginer ce qu’un homme comme Weeks ferait avec un tel pouvoir.
Finch : C’est bien pourquoi nous devons empêcher quiconque de mettre la main dessus.
Nathan Ingram : (Se levant.) Tu es sûr à propos de Weeks ?
Finch : (Fermant l’ordinateur, il se lève.) La Machine me l’a dit, elle a un instinct de survie très aiguisé.
Nathan Ingram : Tu parles de cette chose comme si elle était vivante.
SÉQUENCE – IFT – Bureau 1 – Caméra 3 – 21 heures 17 minutes 52 secondes
Finch : (Via la reconnaissance vocale.) Chut, elle peut t’entendre.
La Machine détecte une possible menace, à savoir Nathan Ingram.