Uuuuuuuuuuuuuuéééééééééé, ça y est, la saison 2!!!!!!!
(Et à ce sujet, rah, le méchant choc... se retrouver avec une qualité de merde alors que jusque là on matait les DVD... Je suis inconsolable.)
Ca fait quoi... 24 heures que j'ai regardé le final de la saison 1? Et déjà "The Contengency" m'a filé un vieux frisson un truc de malade. J'ose à peine imaginer ce que ce sera quand je vais rejoindre la diff pour la saison 3. Et quand je vais devoir attendre une semaine dans le meilleur des cas après chaque épisode, alors que 24 heures me paraissent déjà une torture... Non, ne pas y penser, ne pas y penser.
Sacré ouverture avec le flashback de Finch qui parle à sa Machine. Toute la saison 1, cette chose n'est restée qu'une sorte de fantôme en arrière-plan, on savait qu'elle existait mais guère plus. Là, les choses se précisent. C'est captivant de les voir interagir tous les deux, alors même que ce n'est qu'avec quelques vibrations sur un portable. Jamais on ne voit la Machine, mais pourtant on la sent là, bien réelle et omniprésente. Je ne sais pas si comme le dit Root, Finch a créé une "vie" mais une intelligence, ça c'est sûr. Son créateur lui-même est un peu déstabilisé par l'étendue de ses capacités. Quand ils jouent à cache cache et que la Machine arrive à compter combien de doigts il montre en piratant la webcam d'un particulier, ça le trouble quand même. (Et nous avec.) J'adore le ton de sa voix quand il lâche: "Good.
Very good..."
J'ai aussi trouvé surprenant que la Machine joue avec les différents sens du mot "stay" pour protéger Finch. Son éducation est et continuera à être fascinante...
Bref. Dans le présent, donc, Finchy s'est fait kidnapper. Et alors là, excusez-moi de me la péter un peu (vaut mieux que je vous habitue tout de suite, me direz-vous) mais j'avais vu juste!
Flashback: il y a environ une semaine de ça, je faisais remarquer à ma soeur combien il serait astucieux que l'on sépare nos deux croisés, genre totalement, pour au moins un épisode. Sur quoi Dark Junior avait pudiquement tordu le nez, genre "Je serais muette comme une tombe." Enfin, après un passage à la moulinette en règles, j'en avais conclu qu'il allait sûrement arriver une bricole à Finch à cause de sa Machine.
Et voilà. :queen:
Bref, donc, Finchy se fait enlever sur le parking par cette charmante psychopathe, et c'est pour John qu'on s'apitoie, car c'est certainement ce qui peut lui arriver de pire. Se retrouver seul. Se retrouver sans Harold. J'espérais vraiment qu'il allait s'investir à fond pour faire revenir Finch, et je n'ai pas été déçue. Je n'aurais pas dû douter de lui, parce que c'est dingue, mais ce personnage fait toujours
exactement ce que j'attends de lui. Il ne me déçois jamais, il a toujours les mots que j'attends, les attitudes que j'attends... il est parfait.
Donc, grande nouvelle. Jusqu'à l'épisode précédent, je résistais encore. Je concentrais toute mon affection sur Harold en louchant d'un oeil coupable sur l'homme en costume. Dans cet épisode, je ne sais pas pourquoi, j'ai lâché prise. J'ai décidé que j'étais aussi fan de John Reese.
(Pas autant que de Finch, mais très très presque.)
Sa tête quand il est dans ce bar avec Léon et qu'il comprend pourquoi il est vraiment là. Sa manière de répéter son mantra tout au long de l'épisode: "Je dois trouver mon ami. Je ne continuerai pas sans lui..." Et sa confrontation avec la Machine! Arf, c'est un tel dur à cuire qu'il intimide même la Machine, quoi!
Honnêtement, le discours qu'il lui fait m'a prise aux tripes. C'était très émouvant, Caviezel est un putain d'acteur.
Sur une note plus drôle, j'ai aussi adoré le moment où Fusco grogne quand John dit qu'il n'a qu'un ami. Le petit regard furtif de John qui lâche: "Ok, maybe two." Aaaaaw, c'était tordant. Ainsi que le petit dialogue quand ils sortent de l'entrepôt, après que John ai dérouillé tout le monde:
Lionel: Pas un mot. Vous m'entendez? On retourne à la voiture dans un silence total.
John: Bien sûr, Lionel... en nous bâillonnant.
Léon: Hé, les mecs, vous pouvez m'enlever les menottes?
Lionel/John:
NON! Bon maintenant, parlons sérieusement. J'ai a... do... ré Root. Cette gonzesse est grave fracass'!!!
Je trouve excellent le contraste énorme entre cette musique effrayante et un rien sinistre et cette jeune femme souriante qui a l'air si douce. Une manière de rappeler qu'il ne faut vraiment pas se fier aux apparences. Et c'est marrant, mais malgré les points communs qu'elle a avec Finch, c'est fou de voir à quel points ils sont différents. Sur énormément de trucs, à commencer par leur sujet de prédilection: les ordinateurs. Comment Harold pourrait-il s'entendre avec une fille qui parle d'un système informatique comme d'une vie qu'il faut libérer, lui qui a appelé sa plus grande réalisation "la machine" parce qu'il était bien obligé de lui donner un nom?
Au fait, il a dit qu'il n'avait plus d'accès à la Machine depuis qu'il l'avait remise au gouvernement, qu'il est impossible de la modifier à distance, mais il est clair qu'il ment, ou alors je suis bête, ou alors il y a une incohérence. (Mais vu la réputation que se traîne Finch, je ne pense pas!
) Il ne connaissait pas encore John quand il l'a vendue, alors comment a-t-il pu la programmer pour qu'elle le reconnaisse comme le "Plan B"? Hein?
Et il l'a aussi programmée pour qu'elle ne se préoccupe pas des dangers qui le concernent. C'est du grand Finch, ça.
Alors maintenant, au lieu de me demander si la Machine est en quelque sorte responsable de la mort de Nathan (et de l'accident de Finch) je me demande si les deux n'auraient pas pu être évités si Harold avait donné des instructions différentes à sa création.