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 Script VF - 1X01 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb

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carine79
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carine79

Série préférée : Lucifer

Script VF - 1X01 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Empty
MessageSujet: Script VF - 1X01 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 1X01 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeJeu 16 Juil - 20:12

Voici la première partie du premier épisode de la série en script version française.

FLASH-BACK

MEXICO
 
2001 - Dans un hôtel
 
John et Jessica se trouvent dans un lit, à moitié dénudés et s'embrassent. La voix de John se fait entendre "Quand vous trouvez la personne qui donne un sens à votre vie, vous devenez quelqu'un de différent, quelqu'un de meilleur. Mais quand cette personne vous ait enlevé..."
 
New York
 
2011 - Dans un métro - Nuit
 
John est assis sur un siège, à l'intérieur d'une rame vide, pensif. Il n'est pas rasé depuis un moment et est mal habillé.
 
"Qu'est-ce que vous devenez ?"
 
Pendant ce temps, un groupe de jeunes arrive dans la rame. Le leader, Anton a son collier dans la bouche. Deux hommes s'y trouvant déjà, discutent.
 
Homme 2 : Ouais, ça dépend de ce que tu veux faire, tu vois ? (Anton bouscule un homme d'une autre bande et le regarde de haut.)
Anton : Quoi ?
 
L'un des deux hommes montre une arme se trouvant à la ceinture du pantalon. Anton, le voyant, s'approche de lui.
 
Anton : Whaou, tu as eu ça dans une pochette surprise ? Tu veux voir un vrai flingue ?
 
L'un d'eux, préférant ne pas provoquer, tape sur l'épaule de l'homme et s'en vont.
 
Inconnu : Connard.
 
Un des membres du groupe d'Anton lui parle.
 
Ami d'Anton : N'importe quelle petite frappe est armée maintenant. C'est pour ça que ton père voulait pas qu'on rentre en métro.
Anton : Du calme. On reçoit du lourd dans une semaine, on va remettre de l'ordre. (Regardant vers John) Et puis, quand on est dans le métro, on peut se faire de nouveaux copains, comme lui par exemple.
 
Il rigole, regarde ses amis et veut prendre la bouteille d'alcool de John mais celui-ci lui prend le poignet. Anton résiste alors John le relâche. Étonné, il se retourne vers le groupe.
 
Anton : Il n'y a pas assez pour tout le monde, là. Il va falloir que tu apprennes à partager.
 
John essaie de se calmer en restant prostrer sur son siège. Le groupe s'avance, le regarde mais John prend le bras de l'un d'eux et se met à passer à tabac tout le monde qui finit au sol. Il attrape le cou d'Anton afin de le pousser à terre et celui-ci tousse à cause de l'étranglement. John met sa main sur son front et une caméra de vidéosurveillance filme la scène. Un carré jaune est placé sur son visage.
 
 
SÉQUENCES14 avril 2011 - 11 heures 29 minutes et 55 secondes
 
De nombreuses images de caméras de vidéosurveillance apparaissent contenant le trafic urbain ainsi que des gens qui parlent.
 
New York - Entrée du commissariat - 4 heures 55 du matin
Caméra J - Cellule
 
Un policier et Carter traversent le couloir et voient Anton et son groupe assis sur un banc, dans un espace clos, amochés et menottés.
 
Carter : Il me faut la déposition du clochard. Il a été transporté à l'hôpital ?
Policier : Non, il a refusé. On a tout en vidéo.
 
Après avoir jeté un œil sur le groupe, Carter et le policier visionnent sur un ordinateur, les images de la bagarre. Étonnée, elle le regarde et celui-ci lui montre où est John. Elle ouvre la porte de la pièce.
 
Carter : Vous savez, vous auriez pu leur donner quelques coups de poings supplémentaires, ça m'aurait arrangée. (John lui jette un regard et joue avec le gobelet sur la table.) Petite question. Vu comment vous vous battez, j'en conclus que vous avez fait partie de l'armée. Mais ce n'est pas à un simple soldat qu'on apprend à se battre comme ça. (Elle s'assoit sur la table). Vous étiez dans les forces spéciales ? La Delta, peut-être ? (Voyant qu'il ne lui répond pas, elle sourit et se relève.) Je m'appelle Carter. Et vous, vous êtes ? (Elle prend le gobelet et prend de l'eau à la fontaine.)
Reese : C'est amusant. Les seules fois où l'on vous demande votre nom c'est quand vous avez des ennuis. Est-ce que c'est mon cas ?
Carter : (lui donnant le gobelet.) C'est à vous de me le dire. C'est vous qui vivez dans la rue. (John lui jette un regard insistant.) Ouais, revenir à une vie normale n'est pas toujours facile. J'en connais certains qui s'y sont un peu perdus. Ils ont eu besoin d'aide pour se remettre d'aplomb. Vous avez besoin d'un coup de main ? (Pendant ce temps, John prend le gobelet pour boire.) Et puis, évidemment, il y a les autres, ceux qui ont commis tellement d'actes graves, qu'ils ont le sentiment de mériter leur déchéance. (Elle reprend le gobelet vide et le pose près d'un téléviseur où apparaissent les images de l'agression.) Ça ressemble plus à votre histoire ? (Voyant John qui ne réagit pas, elle prend le gobelet.) Excusez-moi une seconde. (Elle quitte la pièce en laissant John.)
 
Un technicien récupère les empreintes sur le gobelet grâce à un pinceau et les relève avec un adhésif. Pendant ce temps, un avocat se présente au commissariat.
 
Avocat : Je suis là pour mon client. (Il pointe son doigt vers John.)
 
Le technicien et Carter regardent défiler des empreintes sur un écran.
Technicien : Wow, impressionnant. On a relevé les empreintes de ce type dans une demi-douzaine d'affaires. Quatre pays ont émis des mandats de recherches contre lui. C'est qui cet oiseau, Carter. L'ange de la mort ?
 
John et l'avocat sortent du commissariat et rejoignent une voiture.
 
John : Je vous remercie pour votre aide, maître. Mais j'aimerais bien savoir qui va régler... l'addition ?
Garde du corps : Notre patron veut discuter avec vous.
 
Réticent, John monte dans la voiture pendant que Jocelyn sort pour voir où est John mais elle le voit partir à bord du véhicule. La caméra les montre avec un carré jaune pour Reese et un carré blanc pour Carter.
 
Images de vidéos surveillance sur New York et Manhattan datées du 11 avril 2011 avec la voiture qui transporte John.
 
La voiture s'arrête près d'un pont, les gardes du corps ainsi que John en sortent.
 
Reese : Je vous dois quelque chose ? Parce que, pour tout vous dire, je suis un peu à sec en ce moment.
Finch : Non, vous ne me devez rien, Mr Reese. C'est le nom que vous préférez, n'est-ce pas ? Je sais que vous en avez plusieurs. Ne vous en faites pas, je n'ai pas l'intention de révéler vos secrets.
Reese : Vous ne savez rien sur moi.
Finch : Détrompez-vous, je connais votre vie dans les moindres détails. Je sais quel travail vous faisiez pour le gouvernement. Je sais que vous doutiez du bien fondé de certaines de vos missions. Je sais que tout le monde vous croît mort, pas seulement le gouvernement. (John s'avance vers Harold, ses gardes du corps pensant que Finch est en danger, veulent intervenir mais il les en empêche.) Je sais que depuis quelques mois, vous essayez de vous noyer dans l'alcool. Et que vous envisagez des moyens plus radicaux d'en finir. Vous voyez, je suis parfaitement renseigné. Mais pour mettre à profit tout ce que je sais, il me faudrait quelqu'un comme vous. Ah, au fait, mon nom est Finch. Je crois que nous pouvons nous entraider, vous et moi. Ce qu'il vous faut, ce n'est ni une cure ni un traitement, ni un suivi psychologique.
Reese : Et il me faut quoi alors ?
Finch : Un but à poursuivre. Un travail, quelque chose qui vous occupe.
 
NEW YORK - CENTRE-VILLE
 
Ils sortent de la voiture de Finch et marchent sur le trottoir avec du monde autour d'eux.
 
Finch : 8 millions d'habitants. Vous savez ce qu'ils ont en commun ? Aucun d'eux ne sait de quoi l'avenir sera fait. A New York, une personne meure assassinée toutes les 18 heures. Ce soir, il y aura quelqu'un de moins parmi tous ces gens.
Reese : C'est tous les jours que des malheurs arrivent et on ne peut rien y faire.
Finch : Vous en êtes sûr ? Je ne parle pas des accidents ou des accès de folie, je veux parler de tous ces crimes qui sont planifiés des jours, des semaines à l'avance. Que diriez-vous d'empêcher cela de se produire ? J'ai une liste. Une liste de personnes sur le point d'être impliquées dans de très mauvaises situations. Meurtres, kidnappings. Les personnes qui sont sur cette liste ne se doutent pas que quelque chose va leur arriver, ce sont pour la plupart, des gens tout à fait ordinaires,... comme elle.
 
Harold montre une femme, Diane Hansen, qui achète un café au marchand ambulant.
 
Diane Hansen : Merci.
Finch : Elle s'appelle Diane Hansen et cette semaine, elle est en tête de ma liste. Je ne sais pas ce qui va se passer, quel rôle elle va jouer exactement. (Hansen est partie en marchant après avoir pris son café.) Elle peut tout aussi bien être la victime que l'auteur du crime. Ce qui est certain, c'est qu'elle est impliquée. J'ai besoin de vous pour enquêter sur ce qui risque de se produire et de faire en sorte que ça n'arrive pas. Qu'est-ce que vous en dites ?
Reese : (Regardant, sceptique, Hansen partir puis se tournant vers Finch) J'en dis que vous êtes un homme riche qui s'ennuie. Je ne serais pas étonné que cette femme soit votre ex ou simplement une fille qui vous a tapé dans l'œil. Alors je crois qu'on va en rester là.
 
John quitte Harold mais il est bloqué par un des deux gardes du corps de Finch. Il frappe les deux hommes à la tête et au visage et s'en va sous le regard médusé d'Harold.
 
Une image de la caméra de vidéosurveillance montre John avec un carré jaune autour de sa tête. D'autres montrent des gens dans un souterrain conduisant au métro ainsi que des rues.
 
John se trouve à l'hôtel en train de se raser et regarde en même temps la télé évoquant son agression.
 
Journaliste : Ce soir, la police est à la recherche d'un homme sans domicile fixe afin de l'interroger. Cet individu, dont l'identité n'a pu être clairement établie, aurait été violemment agressé dans le métro. Mais d'après les services de police, il pourrait être également impliqué dans plusieurs crimes sur le territoire national. (John boit à la bouteille contenant de l'alcool.)
 
John s'assied sur le lit, boit la bouteille et regarde à la télévision un film, en noir et blanc, mettant en scène des samouraïs. En buvant, il commence à s'endormir, met la bouteille au bord de la table mais elle tombe à terre.
 
FLASH-BACK
 
MEXICO - 2001 - CHAMBRE D'HÔTEL
 
Des images de Jessica la montre d'abord, heureuse, puis quelque chose semble la troubler.
 
Reese (en voix-off) : Eh chérie, qu'est-ce qui ne va pas ? Jessi, il y a un problème ?
 
PRÉSENT - NEW -YORK - 2011
 
INTÉRIEUR - Dans une chambre
 
Un téléphone se met à sonner et John se trouve dans un hôtel qui ne ressemble pas à celui où il a dormi. Lorsqu'il se réveille, il entend la sonnerie et comprend qu'il est attaché au barreau du lit. Après un effort, il prend le téléphone et c'est Harold qui lui parle.
 
Finch : Il faut que vous compreniez, Mr Reese, les renseignements que j'ai sont incomplets mais toujours frais. Il faut que vous sachiez ce que ça fait d'être le témoin contraint et forcé d'un meurtre, sans pouvoir intervenir.
 
Harold raccroche et met en route un enregistrement pendant que John repose le combiné. Il essaie de se détacher mais entend des cris. Il veut trouver un moyen de couper son lien. N'y arrivant pas, il prend la lampe et la casse contre la glace, qui se brise en morceaux. Il en prend un et se détache, court vers la porte, l'ouvre mais tombe en ouvrant une deuxième porte. Elle donne sur une pièce d'où proviennent les cris. Manquant de se cogner sur une table basse, il se relève et voit une enceinte et écoute la fin de l'enregistrement.
 
Voix du haut-parleur : 1-3-8.7 - X-Ray - 12 août 2008, 1 heure 37 du matin.
 
Dans une troisième pièce de la chambre, Harold est assis sur une chaise avec un journal à la main, se retourne vers John qui semble ne pas comprendre ce qui se passe.
 
Finch : Trop tard. (Il se relève.) Cet enregistrement ne date pas d'hier. Une femme morte dans cette chambre sous les coups de son mari, (montrant le journal à John) pour son assurance-vie. Vous arrivez trop tard, comme ce fut le cas pour votre amie Jessica. Vous étiez au bout du monde quand elle a été assassinée.
 
John, écoutant les dires d'Harold, perd patience, accourt vers lui pour le plaquer contre le mur et l'étrangle avec son bras.
 
Reese : (Énervé)  Vous savez quoi exactement sur cette histoire ?
Finch : C'est la vérité. Vous avez quitté la CIA parce qu'on vous avait menti. Moi, je ne mens pas. Je crois que tout ce que vous voulez, c'est protéger les gens.
 
John relâche la prise et Harold récupère de son étranglement. John s'assoit et regarde l'enregistreur.
 
Reese : C'est l'enregistrement d'un mouchard. Les services secrets, la NSA, le gouvernement, mais vous n'êtes pas de ceux-là.
Finch : Non, en effet. (Il réajuste sa cravate et s'approche de John en boitant et s'assoit.) Je suis ce qu'on peut appeler une tierce partie concernée. Vous ne pouviez pas sauver cette femme, ni votre amie. Pour ça, il aurait fallu que vous soyez prévenu à temps, et c'est justement ce que je peux vous offrir, une chance de pouvoir intervenir à temps. (Montrant la photo de Diane Hansen.) Il n'est pas trop tard pour elle. Vous pouvez m'aider à empêcher ce qui est sur le point de se produire. La question est de savoir si vous acceptez.
 
John regarde la photo, ensuite Harold.
 
Séquence avec le titre de la série "Person of Interest", créé par Jonathan Nolan.
 
EXTÉRIEUR - Tunnel - Journée
 
Reese : (marchant à côté d'Harold.) C'est quoi, cet endroit ?
Finch : Le symbole du déclin de notre civilisation. La ville a fermé la moitié de ses bibliothèques, restrictions budgétaires.
 
Harold et John rentrent dans une bibliothèque.
 
INTERIEUR - Bibliothèque - Journée
 
Finch : Ce bâtiment a été vendu à une banque, que je dirigeais et qui a fait faillite peu de temps après. Par conséquent, cette propriété est comme perdue dans les limbes. Elle n'existe pas.
Reese : Vous non plus. J'ai mené ma petite enquête.
 
Ils montent l'escalier pour atteindre le premier étage. Harold semble essoufflé avec ses difficultés pour marcher.
 
Finch : Je reconnais, Mr Reese, qu'il y a une disparité importante entre ce que je sais sur vous et ce que vous savez sur moi. Bien sûr, vous allez essayer de combler cet écart le plus vite possible mais, autant vous prévenir, je suis quelqu'un de très secret.
 
John sourit à ce que lui dit Harold et rejoignent une pièce.
 
Finch : Permis de conduire. Cartes de crédit. Six faux passeports. (Harold lui montre des papiers sur une table.) Des fonds renouvelables par le biais de mandats anonymes, comme quand vous étiez à la CIA.
Reese : Quand j'étais à la CIA, je savais qui payait l'addition. (Il regarde un tableau où sont accrochées des images ainsi qu'une liste avec des numéros de sécurité sociale.) C'est ça votre liste ? La liste ?
Finch : Oui.
Reese : Seulement, vous n'avez aucuns noms. Tout ce que vous avez, ce sont des numéros de sécurité sociale, chacun d'eux est relié à un crime violent. Chacun de ces numéros représentent...
Finch : Une chance gâchée.
Reese : Je pourrais vous venir davantage en aide si je savais comment vous obtenez ces numéros.
Finch : Mes sources n'ont aucune importance. Ce qui compte, c'est que le numéro qui vient de tomber est le sien. (La photo de Diane Hansen est montrée.)
 
EXTERIEUR - Dans la rue - Journée
 
Diane Hansen sort du métro et elle est suivie discrètement par Harold et John.
 
Finch : Diane Hansen. Originaire de Detroit. Elle s'installe ici après ses études de droit. Célibataire.
Reese : Des ennemis ?
Finch : Un ou deux. Elle est procureure adjoint. Elle détient le record du nombre de condamnations dans son service.
Reese : Aucune idée du moment où ça va se produire ?
Finch : Ça peut arriver dans huit jours comme dans cinq minutes. Voilà pourquoi il faut qu'on en sache le plus possible sur elle. Comment comptez-vous faire ?
Reese : Il y a la méthode lente. On établit une relation, pour gagner discrètement la confiance de la cible.
Finch : Et la méthode rapide ?
 
INTÉRIEUR - Appartement de Diane Hansen - Journée
 
John ouvre la porte et entre discrètement.
 
Reese (en voix-off) : On s'introduit chez la personne et on fouille ses affaires. (Il récupère les fichiers de l'ordinateur d'Hansen sur une clé USB.) E-mails, relevés bancaires, effets personnels.
 
INTÉRIEUR - Tribunal - Portique de sécurité - Journée
 
Diane Hansen regarde son portable avant de le poser dans un panier pour le passer au rayons-X, John en fait autant. Il récupère son téléphone et pirate celui d'Hansen et met en route le microphone.
 
Reese (toujours en voix-off) : Puis on pirate son téléphone. Tant qu'il est chargé et qu'il a du réseau, on peut se servir du GPS pour localiser la cible. On utilise le micro pour écouter ses conversations, qu'elles soient téléphoniques ou non.
 
INTÉRIEUR - Appartement d'Hansen - Nuit
 
Hansen : (Au téléphone.) Allô, maman. Excuse-moi, je voulais t'appeler mais je suis débordée.
 
Reese (en voix-off) : Et enfin, il faut des images. (Il surveille Hansen avec une caméra qu'il peut bouger grâce à un joystick.) Avec une mini-caméra commandée à distance, on ne la perd pas de vue.
 
INTÉRIEUR - Bibliothèque - Nuit
 
John et Harold continuent la surveillance d'Hansen grâce à la caméra se trouvant en face de son appartement.
 
SÉQUENCE - Appartement d'Hansen
 
Hansen : (au téléphone.) Je sais que tu t'inquiètes. Bien sûr. Non, tout va bien. (John la regarde en buvant dans un gobelet.) C'est un dur métier, mais je sais me défendre, t'en fais pas.
 
Reese (en voix-off) : Elle est solide, mais elle a peur de quelque chose.
 
INTERIEUR - Bibliothèque
 
Reese : (Regardant et posant l'agenda sur la table) Vu sa profession, il y a des centaines de personnes qui pourraient avoir une dent contre elle. J'ai réduit la liste à deux. (Il regarde des photos des menaces possibles ainsi que Diane Hansen.) La première, c'est Wheeler, son associé. (Harold écoute John et la photo de Wheeler est visible en gros plan.)
 
INTÉRIEUR - Cour de justice - Journée
 
Diane Hansen est rejointe par Wheeler dans le hall du palais de justice.
 
Reese (en voix-off) : Ils sont sortis ensemble pendant quelques mois l'an dernier. C'est elle qui a rompu.
 
John surveille Hansen et Wheeler, il en profite pour mettre en route le micro de son portable afin d'écouter la conversation.
 
Wheeler : On peut discuter cinq minutes, j'aimerais aussi acheter...
Hansen : Je suis occupée, désolée. Une autre fois ?
Wheeler : Il y a un problème. J'ai remarqué que tu étais un petit peu...
Hansen : Non, tout va bien, merci, ça va.
 
Reese (toujours en voix-off) : Dans 40% des cas, les meurtres sont liés à des problèmes sentimentaux. Wheeler est divorcé, il a un enfant.
 
INTÉRIEUR - Bibliothèque - Journée
 
Reese : Garde alternée, pension alimentaire, carrière à l'arrêt. La deuxième personne que j'ai retenu, c'est Lawrence Pope, son procès a lieu en ce moment même.
 
INTÉRIEUR - Cour de Justice - Journée
 
Lawrence Pope est assis à l'intérieur de la salle d'audience, dans le box des accusés.
 
Reese (en voix-off) : Il est accusé de meurtre dans une affaire de drogue qui aurait mal tourné. Il aurait dérobé un demi-million de dollar en liquide. Si Hansen envoie Pope en prison, le gang pourrait s'en prendre à elle.
 
Lionel Fusco se trouve à côté du juge afin de témoigner dans le cadre du procès. Il est interrogé par Hansen.
 
Fusco : Quand on est arrivé, il y avait du sang partout. Il y avait cinq morts. Une des victimes a réussi à ramper jusqu'au téléphone pour appeler les secours.
Hansen : Lieutenant Fusco, quand vous avez interrogé Mr Pope, qu'a-t-il dit pour sa défense ?
Fusco : Il a dit que s'il avait voulu descendre ce pauvre type, il lui aurait tiré dans la tête, et il a ajouté "exactement comme je fais d'habitude(Il le dit en dodelinant de la tête.) Il ne l'aurait pas laissé à demi-mort, chialé après sa copine.
 
Diane Hansen acquiesce et se retourne vers Lionel, surprise. John est présent dans l'assistance, comprenant que quelque chose se passe.
 
Hansen : Pas d'autres questions, votre honneur.
 
Hansen regarde Lionel et Lawrence Pope semble désabusé.
 
INTÉRIEUR - Hall de la Cour de Justice - Journée
 
Fusco et Hansen se rejoignent après l'audience. John est en train d'écouter la conversation.
 
Hansen : Lieutenant, vous vous êtes lâché dans votre témoignage. Il n'a jamais été question de cette conversation, elle pourrait innocenter Pope.
Fusco : Mais quelle importance ? On tient notre homme.
Hansen : Justement. C'est mon devoir d'être absolument sûre d'envoyer la bonne personne en prison, vous vous rappelez ?
Fusco : Pardon, je croyais qu'on faisait partie de la même équipe.
 
Ils se séparent après leur échange.
 
Reese (en voix-off) : Elle a l'air d'avoir un souci avec cette affaire.
 
INTÉRIEUR - Bibliothèque - Soirée
 
Harold se trouve devant les ordinateurs et donne des informations à John via l'oreillette.
 
Finch : Il y a du nouveau. Hansen a contacté le directeur de la prison. (En voix-off.) Elle veut une entrevue avec Pope, en tête-à-tête.
 
EXTERIEUR - Près de la prison
 
Un véhicule entre dans l'enceinte de la prison. Dans une cellule, Hansen parle avec Pope, qui est menotté.
 
Pope : Mon avocat n'est pas censé être là pour ça ?
Hansen : Je l'appelle, si vous voulez, mais... la raison de ma visite c'est que je ne croît pas que vous êtes l'auteur de ces meurtres.
 
John se trouve à l'extérieur de la prison et écoute la conversation avec son téléphone.
 
Hansen (en voix-off) : Quelqu'un d'autre était sur les lieux quand les secours ont été alertés. (Retour dans la cellule.) Cette personne vous a tout raconté, mais vous n'y étiez pas. C'est quelqu'un que vous cherchez à protéger ?
Pope (en voix-off) : Vous voulez m'aider, c'est ça ?
Hansen (en voix-off) : La personne qui sait ce qui s'est passé cette nuit-là est sans doute l'un de vos proches. (Retour dans la cellule.) Votre petit frère Michael ?
 
John regarde autour de lui et semble agité. En écoutant, il communique les informations à Harold, toujours à la bibliothèque.
 
John : Pope a un frère, c'est noté dans son dossier.
Harold : (Il est debout et regarde le dossier de Pope.) Exact.
 
INTÉRIEUR - Cellule de Pope
 
Hansen : Il a vu qui a fait le coup ?
Pope : Vous devriez laisser tomber, je vais aller en taule. Ces types sont le diable en personne.
 
INTÉRIEUR - Bibliothèque - Nuit
 
Harold écoute la conversation et il semble surpris de ce que Pope est en train de dire.
 
Pope (en voix-off) : Ils tuent sans scrupules. Ils sont protégés.
 
INTERIEUR - Cellule de Pope
 
Pope : Continuez à poser vos questions et ils nous tueront, moi et mon petit frère et probablement vous.
Hansen : Quelque soit la menace, vous pouvez me faire confiance. On veillera sur vous et sur votre frère.
 
Pope ne dit rien ce qui énerve Hansen.
 
Hansen : Si les véritables meurtriers courent toujours, je les retrouverais, avec ou sans votre aide et ce n'est pas vous qui...
 
Pope se met à attaquer Hansen et à la projeter contre la grille de la cellule.
 
Pope : Sale garce !
 
EXTÉRIEUR - Près de la prison - Nuit
 
John entend Pope agresser Hansen et il sort sa matraque télescopique, prêt à intervenir.
 
Pope (en voix-off) : Tu vas la boucler ! OK ! (Retour dans la cellule) Sinon, je t'arrache la langue.
 
INTÉRIEUR - Bibliothèque - Nuit
 
Harold est inquiet de la tournure des événements.
 
INTÉRIEUR - Cellule de Pope
 
Deux gardiens arrivent pour arrêter Pope et le jettent au sol. Hansen se tient la gorge et est choquée d'avoir subie cette agression.
 
Hansen : Ça va.
 
EXTÉRIEUR - Près de la prison - Nuit
 
Reese (au téléphone) : Ca va, ça va, elle n'a rien, tout va bien. Finch, vous aviez raison pour Hansen. Ceux qui ont piégé Pope vont s'en prendre à elle.
 
INTÉRIEUR - Bibliothèque - Nuit
 
John (en voix-off) : Et seul son frère Michael sait qui sont ces gens.
 
Harold regarde le dossier de Michael Pope.
 
FLASH-BACK
 
Une mosaïque d'images de caméra de vidéosurveillance apparaît et l'année 2001 est mise en surbrillance.
 
MEXICO - 2001
 
INTÉRIEUR - Chambre d'hôtel
 
Jessica (Au téléphone) : Coucou maman, c'est Jessica. Je suis au Mexique avec Cindy. Je serai de retour demain, d'accord. A bientôt, bisous.
Reese : Cindy ?
Jessica : Ouais.
Reese : Est-ce que je ressemble à une Cindy ? (faisant des câlins à Jessica)
Jessica : Ouais. (Rires.) Je ne lui ai encore rien dit pour nous deux.
Reese : Ça fait six mois.
Jessica : (rigolant et embrassant John.) Je voudrais que ce week-end dure une éternité.
Reese : Alors, c'est bien parti. On est déjà mardi.
Jessica : (Rigolant.) Ouais, ce qui veut dire que tu dois retourner à la base et que je ne vais pas te voir pendant deux semaines, à mon grand désespoir.
Reese : Demande-moi de rester et je le ferais. Je démissionnerais, je t'assure.
Jessica : D'accord.
Reese : Il faut me croire.
Jessica : Démissionne.
Reese : C'est déjà fait.
Jessica (Surprise) : Quoi ?
Reese : C'est fait. Je n'avais pas envie de prendre le risque, que tu te lasses et que tu ne m'attendes pas.
 
Jessica regarde Reese qui l'embrasse et elle rigole.
 
Reese : Je vais nous commander une Tequila.
Jessica : Hmm...
 
John appelle la réception pendant que Jessica met la télévision en route.
 
Journaliste mexicain (en espagnol) : Estamos recibiendo informes que unos aviones se han estrellado contra las dos torres gemelas del World Trade Center en Manhattan...
 
Jessica a son regard qui change et qu'elle est intriguée de ce qu'elle voit à la télévision.
 
Reese : Chérie. Qu'est-ce qui ne va pas ? Jessi, répond. Il y a un problème.
 
Journaliste mexicain (en espagnol) : Dos aviones...
 
Jesscia : Euh, c... c... c'est à New York. Je ne sais pas, il s'est passé quelque chose, ce matin.
Reese : Un avion s'est écrasé ?
Jessica : Je crois qu'ils ont parlé de deux appareils.
 
2011
 
SÉQUENCES - Caméra 83 - entre la 7ème avenue et la 34ème rue ; 14 avril 2011 - 11 heures 33 min 18 sec - 11 heures 33 min 20 sec
Caméra 127 - entre la 9ème avenue et la 37ème rue ; 14 avril 2011 - 11 heures 34 min 20 sec - 11 heures 34 min 28
 
John se trouve sur un toit en train d'observer, grâce à des jumelles, le bureau d'Hansen.
 
Hansen (Via l'oreillette de Reese) : Entendu, merci.
 
INTÉRIEUR - Bureau de Diane Hansen - Journée
 
Wheeler entre dans le bureau.
 
Wheeler (Via l'oreillette de Reese) : Tu es allée voir Pope, hier soir.
Hansen (Via l'oreillette de Reese) : Oui, je lui ai encore offert une chance de dénoncer ses complices, dans son intérêt.
Wheeler (Via l'oreillette de Reese) : Il a coopéré ?
 
EXTÉRIEUR - Sur un toit - Journée
 
John est en train de regarder le bureau d'Hansen.
 
INTÉRIEUR - Bureau de Diane Hansen - Journée
 
Hansen (Via l'oreillette de Reese) : Non, pas plus que d'habitude. Euh, excuse-moi, je suis en retard.
 
Diane Hansen quitte le bureau et Wheeler reste près de la porte.
 
EXTÉRIEUR - Sur un toit - Journée
 
Reese : Elle essaie de retrouver, Michael, le frère de Pope. Elle veut sans doute qu'il témoigne.
 
INTÉRIEUR - Bibliothèque - Journée
 
Finch : Et elle ne veut rien dire à Wheeler. Elle croit peut-être qu'il est impliqué ?
 
EXTÉRIEUR - Sur un toit - Journée
 
Finch (via l'oreillette de Reese) : Pope a dit que ces types étaient protégés, vous vous rappelez ?
 
John continue d'observer le bureau d'Hansen.
 
INTÉRIEUR - Bureau de Diane Hansen - Journée
 
Wheeler rentre dans le bureau d'Hansen après qu'elle l'ait quitté.
 
EXTÉRIEUR - Sur un toit - Journée
 
Reese : Attendez un peu.
 
INTÉRIEUR - Bureau de Diane Hansen - Journée
 
Wheeler s'assoit à l'ordinateur d'Hansen et se connecte. Il regarde dans les fichiers et la fiche de Michael Pope s’affiche à l’écran dont il fait une impression.
 
EXTÉRIEUR - Sur un toit - Journée
 
Reese : Il semblerait qu'elle ait raison de ne rien vouloir lui dire. Il pourrait être de mèche avec les tueurs et ils en ont après Michael Pope. On ferait bien de le trouver avant qu'ils lui mettent la main dessus.
 
SÉQUENCES - Est - 55ème2ème - 12 heures 13 ; Nord-Ouest - Gate - 12 heures 13 ; Sud-Est - Gate - 12 heures 13
 
EXTÉRIEUR - Sortie du lycée - Journée
 
La cloche sonne la fin des cours et les étudiants quittent les bâtiments. John attend à l'extérieur de l'établissement et cherche Michael Pope grâce à la photo qui se trouve sur son téléphone. Dès que John aperçoit Michael quittant le lycée, il s'en approche.
 
Reese : Michael ?
 
Michael se retourne afin de voir quelle est la personne qui l'appelle par son nom.
 
Reese : Je peux te parler une seconde ?
 
John s'approche de Michael, mais celui-ci prend peur et s'enfuit en courant. Reese le poursuit mais Michael manque de peu de se faire renverser par une voiture, freinant brusquement. Il bouscule deux personnes et est rattrapé par John qui le prend par le bras.
 
EXTÉRIEUR - Dans une rue - Journée
 
Reese : J'ai un message de la part de ton frère.
Michael Pope : Vous ne connaissez pas mon frère.
Reese : C'est vrai, je sais ce que tu as vu et je ne suis pas le seul à être à ta recherche. Il faut que tu viennes avec moi.
 
Michael, ne croyant pas ce que lui dit John, essaie de trouver un moyen de lui échapper. Son regard se porte sur des ouvriers qui sont en train de préparer le chantier.
 
Michael Pope : Hey, s'il vous plaît, aidez-moi. (Les ouvriers se retournent pendant que John lui met un portable dans son sac à dos.) Ce type vient d'essayer de me faire monter de force dans un taxi. Il veut prendre des photos de moi.
 
John relâche Michael lorsque les ouvriers viennent à sa rencontre.
 
Michael Pope : Hmm... (Il s'enfuit.)
Ouvrier : C'est quoi cette embrouille.
Reese : Salut les gars.
 
Michael court dans les escaliers vers le métro.
 
INTÉRIEUR - Bibliothèque - Journée
 
John marche d'un pas décidé vers le bureau pendant qu'Harold regarde la carte.
 
Finch : Michael Pope est toujours dans le métro.
Reese : Ouais.
Finch : Quand il refera surface, vous pourrez le localiser avec le GPS.
Reese  : (Il s'assoit et tape sur le clavier.) Si ces types sont réellement si dangereux, il va me falloir autre chose qu'un téléphone. (Apparaissent sur l'écran des images d'Anton et de son groupe.)
Finch : A ce sujet, je n'aime pas tellement les armes à feu.
Reese : Oui, ben moi non plus, mais si quelqu'un doit en avoir, je préfère encore que ce soit moi. Et puis, mon copain du métro a un plan pour s'en procurer. (L’image d'Anton lors de son arrestation et dans le métro apparaît à l'écran.) Du matos presque neuf et à très bon prix.
 
John quitte la bibliothèque et la photo d'Anton est montrée en gros plan.
 
EXTÉRIEUR - Dans une rue - Journée
 
Une voiture arrive en trombe avec Anton et son groupe à son bord, de la musique avec un volume fort se fait entendre. Ils rentrent dans un magasin et vont dans l'arrière-boutique.
 
INTÉRIEUR - Magasin - Journée
 
Des armes ainsi que des fusils se trouvent posées sur une table.
 
Anton : Hey, papa, pourquoi pas celui-là ?
Seamus O'Mara : Tu comptes te payer ce truc-là ?
Anton : Je veux juste...
Seamus O'Mara : Remets-le sur la table avant que quelqu'un ne vienne encore te botter les fesses.
Reese (Hors cadre) : Vous pouvez me dire où sont les toilettes ?
 
Le groupe se tourne vers John.
 
Reese : Hey, Anton. Oh, ça fait plaisir de te revoir.
Seamus O'Mara : Tu connais ce type-là. (Anton fait signe de la tête que non.)
Reese : (regardant les armes sur la table.) Waouh, c'est un bel équipement que vous avez là. Attention, c'est dangereux.
 
Les membres du groupe sortent les pistolets et les pointent vers John, qui lève les mains.
 
Reese : Vous savez vous en servir ? (il regarde vers un jeune qui se trouve sur sa gauche.) Tiens, toi, par exemple, tu tiens ton flingue à l'horizontal. Alors, d'une part, tu ne peux pas viser et, d'autre part, tu vas prendre la douille en pleine tête. Regarde.
 
John attrape la main du jeune et retourne l'arme en visant au-dessus de la tête, ce qui a pour effet qu'il se prend, comme prévu, la douille en plein visage. John maintient son emprise et utilise l'arme pour tirer sur les autres membres du groupe, qui se prennent une balle au niveau du genou et s'effondrent de douleur. Il lâche la main du jeune homme et reprend l'arme afin de le blesser aussi et se retourne en la pointant vers Anton, visiblement effrayé. John range le pistolet sous sa veste et prend un sac noir afin de prendre les armes.
 
Reese : J'embarque quelques-uns de vos joujoux, hein, le temps que vous appreniez à vous en servir. Allez, bonne journée. (Il s'en va avec le sac.)
 
Seamus O'Mara : C'était qui, ce gars-là. (Son fils fait signe « non » de la tête.)

_________________
"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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MessageSujet: Script VF - 1X01 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 1X01 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeJeu 16 Juil - 20:28

SÉQUENCE - Coucher de soleil sur Manhattan
 
EXTÉRIEUR - Dans une rue - Nuit
 
John prend un taxi avec le sac noir.
 
Finch (Via l'oreillette) : Reese ? J'ai un signal de votre téléphone.
 
INTÉRIEUR - Bibliothèque - Nuit
 
Reese (Via l'oreillette) : Alors, dites-moi qu'on a trouvé Michael Pope. A que lui qui peut nous dire qui va s'en prendre à Hansen.
Finch : Je l'ai trouvé, malheureusement, je ne suis pas le seul. Ecoutez.
 
EXTERIEUR - Dans une rue - Nuit
 
Stills : Alors, mon petit.
 
INTERIEUR - Dans une voiture - Nuit
 
Stills est assis à l'arrière, pointant son arme vers Michael Pope.
 
Stills : Comme ça t'allais nous balancer, ce n'est pas gentil. Hm. (au chauffeur.) Alper West.
 
INTÉRIEUR - Bibliothèque - Nuit
 
Finch (A John via le téléphone) : Vous entendez ce qu'il vient de dire ?
 
EXTÉRIEUR - Dans un taxi
 
Reese : (au chauffeur) 97ème vers Riverside, dépêchez-vous.
 
SÉQUENCE - Dans une rue - Nuit
 
Stills (Hors cadre) : On va lui loger quelques balles dans la tête.
 
INTÉRIEUR - Dans la voiture - Nuit
 
Stills : Ça passera pour un règlement de comptes. (Il pointe son arme vers Michael Pope.)
 
INTÉRIEUR - Bibliothèque - Nuit
 
Finch (A John via le téléphone) : Il faut faire quelque chose.
 
INTÉRIEUR - Dans un taxi - Nuit
 
John traque la voiture de Stills où se trouve Michael Pope en se servant du signal GPS via son téléphone. Il prépare son arme.
 
Reese : Du calme. Je m'en occupe. (Donnant l'argent au chauffeur.) Tenez, gardez la monnaie.
 
EXTÉRIEUR - Entre la 97ème et Riverside - Nuit
 
Le taxi s'arrête et John en sort et le chauffeur s'en va. John se met une cagoule sur la tête, enlève son sac et le jette au sol. Il prend son arme et tire vers le pare-brise de la voiture. Ne voyant plus rien, le chauffeur en perd le contrôle et percute une autre voiture qui se trouve en stationnement. John reprend le sac et sort un pistolet. Un homme sort du véhicule et se prend une balle dans le genou. Ensuite, c'est Stills qui se prend un coup de poing en plein visage. John fouille la poche intérieure de son blouson et lui vole son insigne. Il va chercher Michael Pope afin de le mettre hors de portée de la voiture.
 
Michael Pope : Vous êtes cinglé, cette fois on est mort. Vous savez qui sait ?
Reese : (Enlevant sa cagoule et regardant l'insigne.) La police. Allez viens, restons pas là.
 
EXTÉRIEUR - Devant un magasin - Journée
 
SÉQUENCE - Vue d'un appareil photo
 
Stills et ses hommes sortent d'un magasin.
 
EXTÉRIEUR - Près d'un véhicule garée - Journée
 
John regarde Stills et ses hommes avec son appareil et prend des photos du groupe.
 
SÉQUENCES - Caméra 16 - Lex Avenue et la 42ème rue - 14 avril 2011 - 11 heure 44 minutes 07 secondes ; Voiture 481-5 - 16 heures 23 minutes 41 secondes - 16 heures 23 minutes 43 secondes
 
Reese (Hors cadre ; reconnaissance vocale) : Dans quoi vous m'avez embarqué, au juste ?
 
SÉQUENCES - Caméra 138 - Madison Avenue et 34ème rue - 14 avril 2011 - 11 heures 42 minutes 33 secondes - 11 heures 42 minutes 40 secondes ; NE WALL - Caméra du Parc
 
Finch (Hors cadre ; reconnaissance vocale) : Je n'en sais rien, toute la question est là.
 
EXTÉRIEUR - Central Park - Journée
 
Finch : Je vous ai engagé pour m'aider à le savoir.
 
John et Harold marchent doucement autour du parc. Ils s'arrêtent et John montre les photos à Harold.
 
Reese : Tenez. Apparemment, on a affaire à des flics véreux.
 
Harold regarde les photos une par une.
 
Reese : Stills est de la brigade de stups. Lui et ses hommes savent quand ont lieu les transactions. Ils font main basse sur la drogue, sur le fric et supprime tous les témoins.
Finch : Fusco est là pour faire accuser de meurtre des types comme Lawrence Pope.
Reese : Exactement. Je crois qu'ils vont supprimer Hansen mais je n'en suis pas sûr. Non, je suis sûr de rien parce que je ne sais pas d'où vous tenez vos renseignements.
Finch : (regardant vers John puis à côté.) Quand les tours sont tombées, vous étiez dans un hôtel au Mexique. Moi, j'étais ici, je travaillais. Ce n'est que le soir que j'ai appris l'effroyable nouvelle. Voyez-vous, Mr Reese, jusqu'à ce jour, j'avais consacré la plupart de mon temps à devenir un homme riche. Tout à coup, plus rien de tout ça n'avait d'importance.
 
Harold et John se mettent à marcher doucement dans les allées du parc.
 
Finch : Après les attaques, le gouvernement s'est octroyé le droit de lire tous les mails, mettre les téléphones sur écoute. Mais ils leur fallaient quelque chose pour faire le tri, quelque chose qui puisse repérer les terroristes parmi les gens ordinaires, avant qu'ils ne passent à l'acte. La population voulait être protégée et se fichait pas mal de savoir par quel moyen. Alors, quand le système a été mis en place, le gouvernement a gardé le secret.
Reese : Et comment vous savez tout ça ? (Il s'arrête et regarde vers Harold.)
Finch : C'est moi qui l'ais créé. (Regardant vers John.)
 
Ils continuent de marcher et quittent un tunnel où se trouvent d'autres personnes.
 
Finch : Mais il y avait un problème avec cette... Machine. Je l'avais construite pour qu'elle nous épargne un autre 11-septembre. Mais elle voyait tous les crimes, quels qu'ils soient. Il a donc fallu que je lui apprenne à classer ce qu'elle voyait en deux catégories : une liste pertinente et une autre non-pertinente. Les menaces impliquant de nombreuses pertes humaines étaient pertinentes.
 
Harold et John sont visibles grâce à une caméra de vidéosurveillance et un carré jaune apparaît autour d'eux, continuant de marcher.
 
Finch (En reconnaissance vocale.) : Les détails étaient immédiatement transmis à la NSA ou au FBI.
Reese (En reconnaissance vocale.) : Et les menaces non-pertinentes ?
 
Retour dans le parc
 
Finch : (S'arrêtant de marcher) Tous les soirs, à minuit, la Machine efface cette liste.
 
Finch : Ce n'est que plus tard que je me suis rendu compte de mon erreur. J'étais rongé par le remords, hanté par cette liste gâchée.
 
Harold et John continuent de marcher avec les gardes du corps qui suivent derrière.
 
Reese : Et elle est où cette Machine ?
Finch : Les disques durs ? Aucune idée. Dans un endroit secret et bien gardé, mais la Machine. (Ils s'arrêtent de marcher.) La Machine est partout. Elle nous observe avec des milliers d'yeux.
 
Les caméras de vidéosurveillance du parc sont aperçues.
 
Finch (En reconnaissance vocale.) : Elle nous écoute avec un million d'oreilles.
 
La Machine observe le parc avec John et Harold disposant d'un carré jaune. Elle transcrit en message ce que dit Harold ainsi que tous les gens du parc.
 
Homme (Au téléphone) : Qu'est-ce que je t'ai dit à propos des e-mails.
Femme (Parlant à son interlocuteur) : Ça fait trois semaines que tu dois avoir emménagé !
 
La Machine détecte les personnes comme non-pertinentes à des fins d'enquêtes.
 
Homme (Au téléphone) : Quand t'envoie un e-mail, il faut toujours vérifier le contenu.
 
Retour au parc avec John et Harold qui se sont arrêtés.
 
Reese : Vous vous êtes donné un moyen de communiquer avec elle ?
Finch : J'ai fourni au gouvernement un outil au pouvoir inimaginable. Alors, j'ai pensé qu'il vallait mieux que je puisse y accéder. Et j'ai secrètement aménagé une entrée de secours.
Reese : Pour obtenir la liste non-pertinente.
Finch : De façon détournée, forcément. Les neuf chiffres d'un numéro de sécurité sociale, c'est tout ce que je me suis autorisé pour éviter les soupçons.
Reese : La Machine a fourni celui d'Hansen, mais sans donner de raisons ?
Finch : Si ce numéro est sorti du lot, c'est que la Machine a vu quelque chose.
Reese : Je ne sais pas si je peux protéger Hansen. Il y a trop de questions sans réponses.
Finch : Je vous ai offert un travail, Monsieur Reese, je ne vous ai jamais dit que ce serait facile. (Il s'en va, laissant John, ses gardes du corps le suivant à distance.)
 
EXTÉRIEUR - Commissariat - Journée
 
L'inspecteur Kane quitte le commissariat avec un homme menotté et voit Carter.
 
Kane : Hé, Carter !
Carter : Ouais.
Kane : Tu es au courant pour le jeune Anton ?
Carter : Non.
Kane : Il a voulu acheter des armes avec son père, ils se sont fait tirer dessus avec leurs propres marchandises.
Carter : Et ils sont morts ?
Kane : Non, mais ils sont vexés. Leur adversaire était tout seul, un mec en costume.
 
Carter semble étonnée de ce que lui dit Kane.
 
SEQUENCES - Images du métro via une caméra de vidéosurveillance. - Extérieur du centre de détention de Manhattan - 23 heures 17.
 
Il est 23 heures 17 et un policier accompagne Lawrence Pope à l'intérieur d'une cellule. Celui-ci ferme la grille ainsi que la porte et s'en va. Pendant ce temps, Pope est agressé par deux détenus.
 
Finch (En reconnaissance vocale) : Reese, j'ai une mauvaise nouvelle. Lawrence Pope a été poignardé dans sa cellule, la nuit dernière.
Reese (En reconnaissance vocale) : Quoi ?
Finch : (En reconnaissance vocale) : Ils essaient de brouiller les pistes.
 
A l'extérieur, sur un toit, John observe, grâce à ses jumelles, le bureau d'Hansen.
 
Reese : Hansen sera leur prochaine victime.
 
Diane Hansen se lève pour répondre à un appel venant de son portable.
 
Stills (au téléphone) : Vous voulez me voir ? Rendez-vous à l'angle de Remsen et de l'Avenue D dans 20 minutes.
 
Hansen éteint son portable, prend son sac et s'en va.
 
Reese : Finch, c'est maintenant que ça se passe.
 
John quitte le toit et se rend dans la rue afin de voler une voiture en brisant préalablement la vitre grâce à un brise-vitres et se sert de son manteau pour enlever les bris de glace. Il prend le véhicule et s'arrête à l'angle d'une rue étroite.
 
SÉQUENCE - Caméra K - Remsen Avenue et Avenue D
 
John sort de la voiture et un carré jaune se trouve autour de son visage.
 
EXTÉRIEUR - Dans une rue isolée
 
Diane Hansen marche et regarde autour d'elle.
 
Hansen : Hé, oh !
 
Il se met à pleuvoir, John arrive et prépare son arme.
 
Hansen : Il y a quelqu'un ?
 
John s'approche d'un endroit afin de ne pas être repérer et guette Hansen. Il garde son arme dans les mains. Diane Hansen regarde autour d'elle et semble chercher quelqu'un.
 
Hansen : Hé, oh ! (Elle insiste.) Hé, oh !
 
Derrière elle, un groupe d'hommes vient à sa rencontre et John lève l'arme et scrute avec la lunette, l'identité de ceux qui arrivent. Il s'agit de Stills et de son groupe. Diane Hansen se retourne et, les voyant, s'énerve.
 
Hansen : Uh ! Ça vous amuse de me faire poireauter.
 
John comprend qu'elle est de mèche et baisse son arme.
 
Hansen (Hors cadre) : J'ai autres choses à faire !
Stills : C'est quoi votre problème ? Pope est mort.
Hansen : Le problème, c'est Wheeler, imbécile. Il a tout compris. (Hors cadre.) Il sait ce qui est arrivé à Pope et peut-être aussi aux autres (retour sur Stills et Hansen.) Je peux faire disparaître les dossiers mais occupez-vous de Wheeler, cette nuit.
 
John recule mais Lionel Fusco l'attrape par l'épaule et pointe son arme vers lui et lève les mains.
 
Fusco (Hors cadre.) : Regardez ce que j'ai trouvé. (Les autres se retournent pour voir ce qui se passe, Lionel et John s'approchent d'eux.) Sans doute un admirateur et lourdement armé en plus. (Il met à genoux John et lance l'arme à Stills qui la prend. John lève la tête.)
 
Stills : Vous le connaissez ?
Hansen : Non.
 
Stills regarde vers Hansen et John. Il fait signe à Lionel qui lui montre le permis de conduire de John.
 
Stills : Tu n'es pas de la police. Quoi, le cartel a enfin le cran d'envoyer quelqu'un s'occuper de nous ? Tu es qui, au juste ?
Reese : (regardant vers Stills.) Disons que, je suis une tierce partie concernée. (Stills le frappe au visage.)
Hansen : Occupez-vous de lui. Et liquidez Wheeler ce soir, que ce soit propre. Une dernière chose : si vous merdez, je ne laisserai personne remonter jusqu'à moi. Je ferai exactement ce que je j'ai fait à Pope. Je sais me défendre, n'oubliez pas.
 
Diane Hansen s'en va et Stills, après une pause, prend la crosse du fusil et assomme John.
 
INTÉRIEUR - Dans une voiture de police - Journée
 
John reprend doucement conscience, assis à l'arrière de la voiture de Lionel, qui conduit. Il regarde par la fenêtre et jette un regard vers Fusco.
 
Reese : Joli coin.
Fusco : C'est Oyster Bay. Content que ça te plaise, (un sourire en coin), tu vas y rester très longtemps.
Reese : Simple curiosité. Qu'est-ce qui t'as décidé de devenir un flic malhonnête.
Fusco : Un beau jour, j'ai réalisé que j'étais payé à protéger une bande de voleurs à Wall Street, en costard-cravate. Ils empochent plus en une demi-journée que moi en un an. Alors, pourquoi je vais me gêner ?
Reese : Je ne suis pas convaincu. Je t'ai observé, Lionel. Tu traficotes mais le cœur n'y est pas. Stills le fait pour l'argent mais toi, quelque part, tu es loyal.
Fusco : Il y a une différence ?
Reese : Ca me donne une raison de te laisser la vie sauve. (Lionel se met à rire, suivi de John.) Ouais. J'envisage de rester à New York un certain temps. Mais je vais avoir besoin d'un informateur et je crois que tu pourrais m'être utile.
Fusco : Alors, maintenant, je travaille pour toi ?
Reese : Exact. (Fusco sourit.) Mais il y a deux règles à connaître. La première, c'est que si jamais tu as le malheur de blesser qui que ce soit, je te tue. Ce n'est pas que je raffole de tuer les gens, mais je suis très doué pour ça. La seconde, c'est qu'il faudra faire plus attention. Par exemple, avant de faire monter quelqu'un dans ton véhicule, il faudra le fouiller correctement.
 
John sort une grenade, retire la goupille et la jette sous le siège de Lionel. Celui-ci perd le contrôle de la voiture qui fait deux tonneaux et se retrouve sur le toit. John brise la vitre arrière, sort et retire Lionel pour le mettre à l'extérieur. Il lui prend son arme.
 
Fusco : Uh, qu'est-ce que tu fais.
 
John sort la clé des menottes pour les enlever. Il prend l'arme, relève Lionel et le plaque contre la voiture.
 
Reese : Tu portes ton gilet, lieutenant ?
Fusco : Ouais.
 
John le reprend et lui tire quatre balles dans le dos, Lionel s'effondre. Il s'en va.
 
INTÉRIEUR – Bibliothèque - Journée
 
Harold reçoit un appel.
 
Finch : Mais enfin, où étiez-vous passé ?
Reese (au téléphone) : Ecoutez-moi. On s'est trompé.
 
EXTÉRIEUR - Dans une voiture.
 
John frotte les câbles afin de faire démarrer la voiture.
 
Reese : Hansen n'est pas la cible. C'est elle la chef. Ils vont descendre Wheeler, ce soir. (La voiture se met en route.)
 
INTÉRIEUR - Bibliothèque - Journée
 
Harold s'assoit sur la chaise, choqué et regarde la photo de Wheeler visible sur l'ordinateur.
 
EXTÉRIEUR - Près de l'immeuble de l'appartement de Wheeler - Nuit
 
Azarello attend et une voiture arrive, c'est Stills qui vient afin de mettre le plan à exécution. Stills sort de la voiture pendant qu'Azarello court vers lui.
 
Azarello : Yo ! Wheeler est dans son appart'. Il sort faire du sport tous les soirs. Doyle est en place, il surveille sa porte. C'est du gâteau. Il n'y a pas de concierge, pas de caméras, il n'y a que dalle.
Stills : (sortant une arme de l'enveloppe.) On le descend dans le couloir, dès que c'est réglé, on s'occupe du faux tireur. On le fait plus loin, à quelques rues d'ici et d'une balle dans la tête. OK ?
Azarello : Ouais, ouais, d'accord.
Stills : Allez, fais-le sortir de là.
 
Azarello ouvre le coffre et un homme effrayé se trouve à l'intérieur.
 
Azarello : C'est qui, lui ?
Stills : Un ancien détenu que Wheeler avait fait coffrer.
 
Azarello sort l'homme du coffre et Stills le prend par le bras, l'arme à la main et entre dans le bâtiment, suivi d'Azarello.
(Musique de Massive Attack - Angel.)
 
INTÉRIEUR - Entrée du bâtiment de l'appartement de Wheeler - Nuit
 
Stills : La lumière, éteins-la.
 
Azarello court dans le couloir afin de l'éteindre. Stills tient l'ex-détenu et pointe son arme vers lui.
 
Stills : Doyle, parle-moi.
 
Doyle se trouve dans l'escalier, en face de la porte d'entrée de l'appartement de Wheeler.
 
Doyle : Il sort à l'instant.
 
Wheeler franchit la porte et prend ses clés afin de fermer la porte.
 
Wheeler : Allez, Henry, on y va.
Doyle : Attends.
 
Le fils de Wheeler rejoint son père.
 
Wheeler : Tu as mis une tenue de base-ball ? C'est bien. (Il tape sur la visière de la casquette d'Henry.)
Doyle : Et merde, il est avec son fils.
 
INTÉRIEUR - Dans le bâtiment de l'appartement de Wheeler - Nuit
 
Stills : Oh, quel dommage.
 
INTÉRIEUR - Dans le couloir, à la sortie de l'appartement de Wheeler - Nuit
 
Wheeler : Fais attention avec ta balle.
 
Doyle les regarde en train de prendre l'ascenseur et atteindre le rez-de-chaussée. Il descend les escaliers.
 
INTÉRIEUR - Dans le bâtiment de l'appartement de Wheeler - Nuit
 
Stills : Tu es sur le point de tuer un père... Et son fils. (Il sourit et prend la main de l'homme et vise.)
 
L'ascenseur se met à descendre avec Wheeler et son fils, prêts à arriver d'une minute à l'autre. Azarello attend près d'un coin du couloir.
 
Ex-détenu : S'il-vous-plaît, par pitié, faites pas ça.
 
John arrive par derrière Azarello et lui met la main sur la bouche.
 
Reese : Lâche ton arme.
 
Azarello s'exécute. Stills, entendant l'arme tomber, regarde vers lui. John lui fait signe de ne rien faire. Alors, Stills pointe l'arme au cou de l'homme. John se cache avec Azarello et Stills en fait autant. Les quatre regardent l'ascenseur, qui continue de descendre, puis s'arrête.
 
Wheeler : (Ouvrant la porte de l'ascenseur.) Tu sais, je crois que c'est vrai. Si tu continues à t'entraîner régulièrement, tu lanceras la balle aussi vite qu'un pro.
Henry : Vraiment ?
Wheeler : C'est certain.
 
Marchant dans le couloir, Henry lance la balle qui rebondit contre le haut de l'entrée. Il veut la rattraper mais elle est stoppée par le pied de John. Henry court la récupérer en le regardant. John lui sourit et il en fait autant. Wheeler et son fils quittent le bâtiment.
 
Azarello, John (qui pointe son arme derrière lui), Stills et l'ex-détenu se rejoignent.
 
Reese : Relâche-le.
Stills : Tu plaisantes ? Je n'ai pas envie de me retrouver en taule avec mes potes.
 
Doyle ouvre la porte de l'escalier mais se prend une balle dans le genou par John. Il s'écroule, souffrant de douleur.
 
Reese : Tu vas prendre ton copain.
Azarello : Ouais.
Reese : Et l'emmener vite fait à l'hôpital. OK ? File !
 
John pointe son arme vers Stills. Azarello prend et traîne Doyle jusqu'à la sortie.
 
Stills : Je vais vous descendre, tous les deux. On pensera que vous vous êtes entretué. Ensuite, simplement parce que tu m'as énervé, j'irais tuer ta famille et tes amis.
Reese : Pas de chance, je n'ai pas d'amis. Quant à la famille, c'est simple, j'en ai plus. J'ai couru après des sales types dans le monde entier. Mais il n'y a pas besoin d'aller bien loin pour en trouver des comme toi.
 
De l'extérieur, deux coups de feu se font entendre et l'ex-détenu sort du bâtiment en courant.
 
SÉQUENCES - Caméra J - Entrée principale ; intérieur d'une station de métro ; Caméra L - 38ème Avenue et Fairview (Des voix se font entendre.)
 
INTÉRIEUR - Salle d'audience - Journée
 
Avocat (Hors cadre) : Et maintenant, vous nous dites, qu'en aucune façon, vous ne pouviez voir ce qui se passait sur ce parking.
 
Hansen semble préoccupée et écrit un message sur son portable à l'attention de Stills "Stills, où êtes-vous ?" Il est 10 heures 16 du matin.
 
Avocat (Hors cadre) : Pas d'autres questions, votre honneur.
Juge : Maître Hansen, l'Etat n'a pas les moyens de vous payer à rêvasser, il me semble.
 
L'avocat s'assoit à sa place lorsque Diane Hansen se lève.
 
Hansen : Je propose qu'on écoute les propres termes de l'accusée. C'est l'enregistrement de son coup de téléphone.
 
L'assistant de la Cour met en route la cassette.
 
Hansen (Voix sur la cassette) : Et liquidez Wheeler ce soir, que ce soit propre. (Wheeler lève la tête.) Une dernière chose, si vous merdez, je laisserai personne remonter jusqu'à moi. (Hansen regarde vers John et semble étonnée.) Je vous ferai exactement ce que j'ai fait à Pope. Je sais me défendre, n'oubliez pas. (Elle ne comprend pas ce qui se passe, regarde autour d'elle et voit John quitter la salle d'audience.)
 
EXTÉRIEUR - Poste de police - Journée
 
Lionel marche et rejoint sa voiture qui est stationnée sur le parking du commissariat.
 
INTÉRIEUR - Voiture de Fusco - Journée
 
Reese : (Pointant son arme vers Lionel) Tu es prêt à te mettre au travail, lieutenant ?
Fusco : Je ne te serais pas utile. Je suis mort. Les gangs ne vont pas tarder à mettre la main sur moi. Eux ou les collègues.
Reese : Personne ne sait que tu es impliqué. J'ai fait le nécessaire. Ils seront tous très occupés à rechercher Stills. La police pensera qu'il s'est fait la malle. Les autres se diront qu'il a disparu, comme tout témoin protégé.
Fusco : C'est là qu'il est ? Sous protection ?
Reese : Non, Lionel. Il est dans le coffre. Le seul problème, uh..., hm..., il a fallu que je lui tire dessus avec ton flingue. Tu aurais du mal à expliquer ça, évidemment. (Rigolant.) Alors, tu vas refaire un petit voyage, mais sans moi, cette fois, tu comprends.
Fusco : Hmm... Et je dois aller où ?
Reese : A Oyster Bay, où il pourra reposer en paix pendant très, très longtemps. On se reverra. (Il sourit en rangeant son arme et sort de la voiture. Lionel comprend qu'il est sous la coupe de John, puis démarre la voiture.)
 
EXTÉRIEUR - Près d'un pont - Journée
 
Harold est assis sur un banc et John le rejoint. Il se retourne vers lui.
 
Finch : Vous avez une décision à prendre.
Reese : La Machine vous a donné un autre numéro ?
Finch : Les numéros n'arrêtent jamais de tomber. J'aime autant que vous le sachiez.
Reese : Pourquoi moi ?
Finch : Je vous ai observé pendant très longtemps, John. Nous avons bien plus en commun que vous ne le croyez. Pour commencer, tout le monde pense que nous sommes morts.
Reese : Vous avez programmé la Machine pour qu'elle efface certaines données. (Il s'assoit à côté d'Harold.) Que vous récupérez discrètement. Pourquoi vous faites ça ?
Finch : Disons simplement que vous n'êtes pas le seul à avoir perdu quelqu'un. Si vous voulez partir d'ici, disparaître, je vous couvrirais les frais. Quelle que soit la destination.
Reese : Et si je reste ?
Finch : Tôt ou tard, tout ça nous conduira probablement à la mort. A une mort bien réelle, cette fois. Je vous dis la vérité telle qu'elle est. Qu'elle vous plaise ou non.
 
EXTÉRIEUR - Dans une rue - Journée
 
Carter : Je vous écoute, lieutenant.
Azarello : Vous croyez que je vais balancer mes amis ?
Carter : Ce n'est pas ce que je vous demande. Gardez ça pour le procureur. Moi, ce que je veux, c'est que vous me parliez de lui. Du type qui vous a eu.
Azarello : Tout ce que j'ai vu, c'est qu'il était seul et en costume. Je ne sais pas qui sait.
 
Carter fait monter Azarello, menotté, dans la voiture. John se trouve à quelques mètres de là, écoutant la conversation via l'oreillette.
 
Carter : Et bien, vous allez me dire tout ce que vous ne savez pas sur ce monsieur et où je peux le trouver. (Elle ferme la porte.)
 
John marche dans la même rue que lors de la première rencontre avec Harold. Il s'arrête et regarde une caméra de vidéosurveillance. Celle-ci clignote rouge. Il se remet à marcher au cœur de la foule.
 

Retour sur la caméra et une image d'un serveur apparaît avant que le plan s'élargisse pour apercevoir un entrepôt avec d'autres serveurs installés à l'intérieur. Une vue de la caméra montre des gens en train de marcher et la Machine les détecte avec un carré blanc ainsi que le commentaire "Non-pertinent - Pour enquête", ainsi que leur numéro de sécurité sociale.

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"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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Outis
Protecteur de Kun'lun
Outis

Série préférée : Babylon 5 - Chicago Typewriter

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MessageSujet: Re: Script VF - 1X01 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 1X01 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeVen 17 Juil - 0:57

Applause

Un sujet à part pour que ce travail titanesque soit visible Wink
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SpacyM
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SpacyM

Série préférée : Selon mon humeur .. Fringe, Légion, ...

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MessageSujet: Re: Script VF - 1X01 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 1X01 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeVen 17 Juil - 8:58

Oui, ca mérite des applaudissements Applause Applause Applause

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