SÉQUENCES – Sécurité Double B – Parking Lot 5 – 17 heures 33 minutes 40 secondes ; Entrée – Caméra 07 – 17 heures 35 minutes 18 secondes
INTÉRIEUR – Bureau de police – Journée
Szymanski : Si les fils d’Ivan sont impliqués dans cette affaire, il se pourrait que leur père soit le tueur de l’épicerie. Il a peut-être voulu venger la mort de son frère. (Regardant vers un tableau où se trouvent les images des Yogorov.) Les hommes d’Elias l’ont descendu la semaine dernière en même temps que six autres gangsters russes.
Carter : Je croyais que les Russes étaient intouchables à Brighton Beach.
Szymanski : Ils l’étaient. (Croisant les bras.) Personne ne sait comment Elias obtient ses renseignements, (regardant cette fois-ci les images sur Marlene Elias et Benny D’Agostino, seul manque celle de Carl Elias.) il a toujours un pas d’avance sur eux, et sur nous. Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi il tient tant à avoir la main mise sur Brighton Beach.
Carter : (Prenant le dossier du meurtre de Marlene Elias.) Une femme du nom de Marlene Elias a été assassinée en 1973. Elle avait eu un fils illégitime avec Don Moretti. (Szymanski ouvre le dossier.) Je crois qu’Elias est cet enfant.
Szymanski : Avant que Moretti finisse en prison, il avait le contrôle de Brighton Beach. Son fils illégitime serait revenu pour faire le ménage.
Carter : Pour réclamer son héritage.
INTÉRIEUR – Dans un appartement – Journée
John est en train de nettoyer la plaie de Charlie Burton.
Charlie Burton : Oh, oh, qu’est-ce que c’est ?
Reese : Cocaïne.
Charlie Burton : Il y a une première fois à tout, comme on dit. (John prend un tube.) C’est de la colle ?
Reese : Oui, rien de tel qu’une colle polymère pour remplacer les points de suture.
Charlie Burton : Tu as fait l’école des héros ?
Reese : En quelque sorte, oui.
Charlie Burton : Merci.
Reese : Oh, de rien.
Charlie Burton : (Mettant sa main sur le bras de John.) Si, vraiment, merci. Sans ton intervention, je serais déjà mort.
Reese : (Prenant son arme, il la tend vers Charlie.) Tu sais de te servir de ça ?
Charlie Burton : Tu ne crois pas qu’il vaudrait mieux que tu le gardes.
Reese : C’est juste, au cas où.
Charlie Burton : Non, un jour on a voulu m’apprendre à tirer sur des canettes dans une famille d’accueil, et j’ai accidentellement tué un moineau. Je pense que ça m’a traumatisé.
Reese : (Il lui montre comment utiliser l’arme.) C’est simple, regarde ça c’est le cran de sûreté, tu mets le chargeur comme ça, t’engages. (Lui donnant l’arme.) Facile.
Charlie Burton : Tu crois qu’on va s’en sortir ?
Reese : À mon avis, on a plus de chances de s’en sortir maintenant qu’il y a vingt minutes.
EXTÉRIEUR – Dans une cour – Journée
Peter Yogorov : (Tapant de la main sur le bras de son frère.) Les voilà.
Un groupe d’hommes arrive tandis que le clan Yogorov le rejoint.
Homme 1 : Vous cherchez les mecs qui se planquent dans notre bâtiment.
Peter Yogorov : Exact.
Homme 1 : L’un d’eux a pris un truc à mes hommes. On vous laisse fouiller tout l’immeuble, vous les emmenez.
Peter Yogorov : D’accord, marché conclu. (Il tend son arme vers l’homme qui la prend. Ce dernier prend également une arme et donne l’autre à son collègue derrière lui.)
Homme 1 : Files-en un deuxième, ensemble on les trouvera plus vite.
Un des hommes de Yogorov donne également son arme et celui qui se trouve derrière l’homme la prend.
Homme 1 : On m’a dit qu’ils se planquaient au 4ème, l’un des deux serait blessé.
Les deux groupes commencent à partir vers les bâtiments.
SÉQUENCES – BB – Caméra de sécurité – Courtyard 7 – 18 heures 42 minutes 12 secondes ; Haut du toit – Caméra – Est – 3 – 19 heures 02 minutes 03 secondes ; Balcon 2F – Caméra de la rue – Nord – 19 heures 35 minutes 24 secondes ; PKWY Toll – 430 C – Caméra 2 – 20 heures 22 minutes 56 secondes
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment – Soirée
Reese : (Semblant trouver quelque chose derrière les murs et voyant Charlie trembler, il lui donne un manteau.) Mets ça. Si j’arrive à trouver une ligne téléphonique qui fonctionne encore, on pourra passer un appel. (Avec un marteau, il commence à détruire un mur où apparaissent des fils.)
Charlie Burton : (Mettant le manteau.) Et moi qui croyais être le dernier à avoir encore une ligne de téléphone fixe.
Reese : Je croisais les doigts pour qu’il y ait quelqu’un aussi vieux jeu que toi dans cet immeuble.
Charlie Burton : Je suis désolé de t’avoir entraîné dans cette merde.
Reese : (Trafiquant les fils.) C’est rien, c’est mon métier.
Charlie Burton : C’est une carrière à haut risque.
Reese : Ah, c’est la deuxième fois qu’on me dit ça aujourd’hui. C’est drôle, tu me fais penser à lui. (Après avoir raccordé les fils, il s’accroupit pour prendre le combiné et voir s’il y a une tonalité, ce qui est le cas.)
Charlie Burton : (Content que cela fonctionne.) Ah.
John compose un numéro de téléphone, celui de la bibliothèque.
INTÉRIEUR – Dans la bibiothèque – Soirée
Le téléphone sonne et Harold prend l’appel.
Reese : (Au téléphone.) Finch…
INTÉRIEUR – Dans un appartement – Soirée
Reese : Je parlais justement de vous.
INTÉRIEUR – Dans la bibiothèque – Soirée
Finch : Où êtes-vous, monsieur Reese ?
INTÉRIEUR – Dans un appartement – Soirée
Reese : (Au téléphone.) Dans la cité des Double B, 4ème étage, tour nord. Trouvez-moi un moyen de sortir…
INTÉRIEUR – Dans la bibiothèque – Soirée
Reese : (Au téléphone.)…d’ici, qu’on soit les seuls à utiliser.
Finch : (Tapant sur le clavier.) Les services de l’urbanisme ont sûrement les plans d’origine. (Faisant une recherche des plans.) Comment va monsieur Burton ?
INTÉRIEUR – Dans un appartement – Soirée
Reese : Il est blessé mais il est coriace. Il va tenir le coup.
INTÉRIEUR – Dans la bibiothèque – Soirée
Finch : Les Russes ne sont pas les seuls à le rechercher. Je crois qu’Elias est également à ses trousses. (Les plans de l’immeuble s’affichent sur l’ordinateur et plus précisément celui du 4ème étage.) Il y a deux escaliers de service, le plus proche de vous est dans le couloir…
INTÉRIEUR – Dans un appartement – Soirée
Finch : (Au téléphone.)…nord-est.
John entrouvre le rideau pour voir l’extérieur.
Finch : (Au téléphone.) Vous pouvez y aller ?
Reese : (Au téléphone.) On n’a pas vraiment le choix. Dites à Fusco de nous attendre demain à 7 heures, quai n°11, on sera sur le ferry d’East River.
INTÉRIEUR – Dans la bibiothèque – Soirée
Finch : Soyez prudent, monsieur Reese.
INTÉRIEUR – Dans un appartement – Soirée
Reese : (À Charlie.) Allons-y.
Tous les deux sortent de l’appartement, vont dans le couloir.
Reese : L’escalier de service doit être dans le prochain couloir.
Homme 1 : (Hors cadre.) Ouvrez bien vos yeux, ils peuvent être n’importe où.
John et Charlie font demi-tour, voyant un homme monter la garde, mais ils sont pris au piège dans le couloir suivant.
Homme 1 : (Hors cadre.) À mon avis, ils sont partis par là.
Charlie Burton : Et maintenant ?
Reese : (Il laisse Charlie devant le mur et frappe à la porte d’un appartement.
Homme 2 : (Hors cadre.) C’est pour quoi ?
John reprend Charlie et fait de même du côté gauche, Charlie le rejoint. Il tente d’ouvrir la porte.
Homme 1 : (Hors cadre.) Allez voir par là.
Un jeune garçon apparaît de l’autre côté du couloir.
Will : Monsieur Burton ?
Charlie Burton : (Surpris.) Will.
Will : (Il s’approche de Charlie et John.) Qu’est-ce que vous faites ?
Charlie Burton : (Lui et John le rejoignent.) Salut, Will. On cherche un raccourci et, malheureusement je crois que… Au fait, je suis avec un ami. (Il montre du doigt John.) Je crois qu’on s’est perdu.
Homme 1 : (Hors cadre ; on frappe à une porte.) Vérifiez le couloir sud.
Will : Venez. C’est bon, mon père n’est pas là.
Will commence à rejoindre son appartement, suivi de John et de Charlie.
SÉQUENCES EN ACCÉLÉRÉE – 3ème étage – Caméra vue d’un pont – 20 heures 37 minutes 18 secondes ; 2F – Sud – Caméra C – 20 heures 40 minutes 51 secondes ; Sud-est – Caméra 13 – 20 heures 43 minutes 03 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Harold a récupéré sur son ordinateur le rapport du véhicule soit disant volé. Il a également le plan intérieur du véhicule ainsi qu’une image de ce dernier avec le policier. Finch passe un appel.
Homme : (Au téléphone.) Service de récupération de véhicule.
Finch : Oui, ici le lieutenant Fusco, badge numéro 7645, euh, j’essaie d’initialiser la localisation d’un véhicule volé. Le numéro de la déclaration est le suivant : Lima 377.
Homme : (Au téléphone.) Merci lieutenant. Que puis-je faire pour vous ?
Finch : Est-ce que vous pourriez activer à distance le GPS du véhicule et aussi le micro, s’il vous plaît.
Homme : Bien sûr, ne quittez pas.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Will – Soirée
Will, Charlie et John entrent dans l’appartement. Ce dernier ferme la porte mais reste sur ses gardes.
Charlie Burton : Je croyais que vous aviez déménagé.
Will : Pas encore. Pour ça, il faut que mon père trouve un travail.
Charlie Burton : Ouais, les temps sont durs en ce moment. Il finira bien par trouver, mais surtout tu restes dans mon secteur scolaire. (Will se met à sourire, John aussi.) Tu as fait tes devoirs ?
Will : Ouais, j’ai fini.
Charlie Burton : (Prenant le livre « Le comte de Monte-Cristo ».) Tu en penses quoi ?
Will : Edmond est cool. C’est un battant, mais bien qu’il ait eu sa revanche, il reste malheureux.
Charlie Burton : Ouais, tu as de la jugeote, Will. Il faudrait que tu sois moins souvent absent.
Will : J’essaye.
Charlie Burton : Ouais, on n’en est tous là, pas vrai ? (Voyant une image de jeux vidéo sur l’écran de télévision.) Des zombies ?
Will : Ils prennent le contrôle de l’univers.
Charlie Burton : Alors, là je ne peux pas lutter. (John se met à sourire.)
INTÉRIEUR – Dans le véhicule de Finch – Soirée
Grâce à son ordinateur portable, Harold suit le véhicule qui s’est arrêté. Avec son appareil photo, il scrute le moindre mouvement. En effet, un homme en est sorti. Harold en profite pour prendre des photos.
Finch : Qui es-tu ?
Finch écoute la conversation grâce au micro sur l’ordinateur.
Voix d’homme : Il parait que les Russes sont entrés dans les Double B. Il faut qu’on les trouve avant eux.
Pendant que la voiture s’en va, Harold regarde une image de l’homme à la fois sur l’appareil photo et sur son ordinateur lorsque ce dernier est en tenue de policier.
Finch : Est-ce que c’est toi, Elias ?
SÉQUENCE – Sécurité BB – Tour ouest 4 – 05 heures 08 minutes 07 secondes
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Will – Matinée
Homme 1 : (Hors cadre.) On cherche deux hommes, vous les avez vus ?
Femme : (Hors cadre ; John reste à l’affût.) Non, je ne sais pas de quoi vous parlez.
Homme 2 : (Hors cadre ; frappant à la porte.) Ouvrez ou on enfonce la porte.
Will et Charlie se lèvent.
Will : (Ouvrant la porte bloquée par une chaîne.) C’est pour quoi ?
Peter Yogorov : Salut garçon, tu es tout seul ?
Will : (Pendant que John reste derrière la porte, l’arme à la main.) À votre avis.
Peter Yogorov : Hmm, ben laisse-moi entrer, comme ça je serais sûr.
Will : Je n’ai pas le droit de laisser entrer qui que ce soit quand mon père n’est pas là, surtout pas les voyous.
Peter Yogorov : (Mettant son arme contre la porte, John en profite pour préparer son arme au cas où.) C’est vrai ?
Will : C’est vrai. Il dit aussi que tous les clans mafieux devraient se respecter les uns les autres.
Peter Yogorov : Ton père est intelligent, et tu es un bon garçon. (Il s’en va, ce qui permet à Charlie de souffler de soulagement, Will ferme la porte.)
Charlie Burton : Merci Will.
Will : De rien, monsieur Burton, vous êtes mon meilleur prof.
Charlie s’assoit, la plaie lui faisant souffrir.
Reese : Charlie, tu tiendras le coup jusqu’à l’escalier ?
Charlie Burton : Je vais essayer mais je sens bien que la douleur se réveille.
Will : Prenez plutôt l’ancienne entrée. Ça fait des années qu’elle est condamnée, l’escalier est devenu trop dangereux.
Reese : Il se trouve où ?
Will : (Montrant la direction avec son index.) À droite, tout au fond, où vous étiez tout à l’heure.
Reese : Merci. (À Charlie ; il le prend par le bras.) Allons-y.
John, l’arme à la main, s’approche de la porte et enlève la chaîne. Charlie le suit et se tourne vers Will.)
Charlie Burton : Je te revaudrai ça.
Will : On se verra demain, monsieur Burton.
Charlie Burton : Ouais, ouais, on se verra demain.
John ouvre la porte et regarde à l’extérieur du couloir si la voie est libre.
Homme 1 : (Hors cadre.) Hey, vous avez vérifié ce couloir.
Homme 2 : (Hors cadre.) Ouais, c’est fait.
John et Charlie continuent leur chemin mais, entendant frapper à la porte, ils se réfugient dans un appartement.
Homme 3 : (Hors cadre.) Ouvrez ou on enfonce la porte. (Il enfonce la porte, un pistolet à la main, regardant à l’intérieur de l’appartement.) Hey oh, il y a quelqu’un. Vous ne pourrez pas vous cacher éternellement. De toute façon, on finira par vous trouver. (Laszlo Yogorov inspecte l’appartement, un pistolet à la main.) Et par vous tuer.
Laszlo Yogorov : (Commençant à partir, il n’a pas vu qu’il y a Charlie et John cachés derrière un mur, ce dernier l’arme à la main.) Laisse tomber, il n’y a personne.
L’homme s’en va mais Laszlo, pour être sûr, arpente l’appartement jusqu’à ce qu’il se fasse prendre par John.
Reese : On dirait qu’ils t’ont oublié.
SÉQUENCES – Boardwalk-Post – 95 B – Caméra – 5 heures 24 minutes 18 secondes ; Boardwalk-Post – 115D – Caméra – 5 heures 28 minutes 32 secondes
INTÉRIEUR – Bureau d’Ivan Yogorov – Matinée
Ivan Yogorov : (Voyant Szymanski et Carter arriver devant son bureau, il est assis.) Que me vaut la visite de la police à une heure aussi tardive.
Carter : On cherche votre fils, Peter, pour l’interroger sur le meurtre de Benny D’Agostino.
Szymanski : Vous savez où on peut le trouver ?
Ivan Yogorov : C’est qui ce Benny ?
Szymanski : Allons, Ivan, il paraît que c’est lui qui était chargé de descendre votre frère. Ce qui s’est passé à Brighton Beach c’était une vengeance.
Ivan Yogorov : Vous paraissez bien renseigné pour quelqu’un venu poser des questions.
Carter : Monsieur Yogorov, nous ne voulons plus d’effusions de sang.
Ivan Yogorov : Mon Peter était ici, il avait du travail. Là, il est parti chercher du vin pour une réception ce soir.
Carter : (En souriant.) Sauf votre respect monsieur, vous n’êtes pas très bien placé pour fournir un alibi à votre fils.
Ivan Yogorov : Si vous êtes ici pour accuser mon fils d’un acte criminel, je vous suggère de revenir avec un mandat, en bonne et due forme.
Szymanski : Personne ne sortira vainqueur de cette guerre. Il y aura des victimes des deux côtés. Vos fils risquent d’y laisser leur peau.
Ivan Yogorov : Si je savais à quoi vous faites allusion, je dirais que cette prétendue guerre a été engagée par cet ordure d’Elias, pas par moi. C’est lui qui veut empiéter sur mon territoire, qui veut tout me prendre. Tuer mon entourage, ne croyez pas que ce soit l’inverse. Maintenant, excusez-moi, (il se lève) j’ai des invités à accueillir. Oleg, raccompagne-les.
Oleg : (À Carter et Szymanski.) S’il vous plaît.
Carter et Szymanski sont obligés de quitter les lieux, ce qui permet à Ivan Yogorov de s’asseoir de nouveau.
INTÉRIEUR – Dans un appartement – Matinée
Laszlo, les mains attachées devant, est fouillé par John.
Reese : (Prenant le portable de Laszlo.) Tu permets que j’emprunte ton téléphone.
Laszlo Yogorov : Je t’emmerde.
Reese : (Tapant un numéro sur le clavier téléphonique.) Ah, ce n’est pas très malin d’insulter ton ravisseur, Laszlo. Avance et tais-toi si tu ne tiens pas à mourir. Allez.
Tous les trois quittent l’appartement, se dirigeant dans le couloir.
Reese : (Au téléphone.) Finch, c’est moi. Dites à Carter que les types impliqués dans le meurtre à Brighton Beach sont dans les Double B.
Finch : (Au téléphone.) Entendu. Je vais m’assurer que Fusco vienne bien vous retrouver à l’arrivée du ferry.
Reese : (Ayant terminé l’appel, il donne le portable à Charlie. Il s’adresse à Laszlo.) À toi l’honneur.
SÉQUENCE EN ACCÉLÉRÉE – East ward – Sky Cam 04 – 5 heures 48 minutes 5 secondes ; Sécurité du parc - Zone 43 (Cyclone 5) – 5 heures 54 minutes 31 secondes ; Courts – Caméra 5 – 5 heures 55 minutes 43 secondes
EXTÉRIEUR – Sortie du bâtiment des Double D – Matinée
Laszlo, John et Charlie sortent enfin du bâtiment pour se diriger tout droit vers le ferry.
Laszlo Yogorov : On va où maintenant ?
SÉQUENCE – Caméra de sécurité BB - Court nord – 6 heures 2 minutes 11 secondes
Reese : Sur l’autre rive. Allez, Laszlo, avance.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
Harold est à son poste de travail en train d’écouter une communication.
Homme : (Grâce au micro.) Je viens d’avoir un message. Ils se dirigent vers le quai 11. On va les intercepter à leur arrivée.
Harold se lève, semblant être en colère.
INTÉRIEUR – Bureau de police – Matinée
Carter et Szymanski arrivent avec les suspects appréhendés dans le quartier des Double B.
Carter : Joli coup de filet, lieutenant.
Szymanski : Pareil pour vous. Vous avez trouvé qui nous a prévenus ?
Carter : Hmm, j’ai une petite idée.
EXTÉRIEUR – De l’autre côté du ferry – Matinée
Lionel arrive de l’autre côté du ferry, attendant John. Son téléphone portable se met à sonner.
Fusco : Fusco, j’écoute.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
Finch : (En colère.) Juste au moment où je commençais à croire qu’on pouvait vous faire confiance, lieutenant, je suis très déçu.
EXTÉRIEUR – De l’autre côté du ferry – Matinée
Fusco : De quoi vous parlez ?
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
Finch : Les hommes d’Elias sont en route pour accueillir notre ami au quai n°11.
EXTÉRIEUR – De l’autre côté du ferry – Matinée
Fusco : Comment ils peuvent être au courant ?
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
Finch : (De plus en plus furieux.) C’est moi qui vous pose la question.
EXTÉRIEUR – De l’autre côté du ferry – Matinée
Fusco : Quoi ?
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
Fusco : (Au téléphone.) Vous me tenez pour responsable ?
Finch : Qui d’autre sinon ?
EXTÉRIEUR – De l’autre côté du ferry – Matinée
Fusco : Écoutez mec, jamais je…
Lionel se fait frapper par l’homme de main d’Elias.
Finch : (Au téléphone.) Lieutenant, vous êtes là ?
L’homme coupe la communication, prend son arme et actionne le chargeur pendant que le ferry arrive.
EXTÉRIEUR – Sur le ferry – Matinée
Reese : Quand on sera sur l’autre rive, je te présenterai quelqu’un de confiance, un lieutenant de police. Charlie, il faut que tu témoignes.
Charlie Burton : Ouais, eh bien, ce qui est sûr, après la terrible nuit qu’on vient de passer, c’est que je ne veux plus voir ces crétins imposer leur loi.
Laszlo, les mains attachées à une rembarde, regarde Charlie avec beaucoup de méfiance, pendant que John fait une tape amicale sur son épaule.
INTÉRIEUR – Dans une salle d’interrogatoire – Matinée
Carter : (À l’officier de police, qui ferme la porte.) Merci. (À Peter Yogorov, à qui elle donne un café.) Hmm, prêt à tout nous dire ?
Peter Yogorov : Prête à me laisser partir ?
Carter : Peter, on a un enregistrement. On a des témoins qui vous ont vus, toi et ton frère, ouvrir le feu dans les rues de Brighton Beach.
Peter Yogorov : (Après avoir bu une gorgée du gobelet.) Je ne vois pas du tout de quoi vous parler.
EXTÉRIEUR – Sur le ferry – Matinée
Charlie Burton : Quelle belle journée. Je te remercie John, sans toi je n’aurais pas eu la chance de la vivre.
INTÉRIEUR – Dans une salle d’interrogatoire – Matinée
Carter : Elias a tué ton oncle. Ton père, ton frère et toi vous êtes allés dans cette épicerie pour vous venger, mais comme vous n’aviez jamais vu Elias, vous vous êtes rabattus sur Benny D’Agostino, l’homme de confiance d’Elias. Et maintenant, vous voulez supprimer le témoin, le type qui a vu le visage de votre père. (Elle montre l’image de Charlie Burton avec Benny D’Agostino au sol.)
La porte s’ouvre puis se referme.
Peter Yogorov : On avait été informé qu’Elias allait se rendre dans cette épicerie ce soir-là.
Carter : Pour y voir Benny.
Peter Yogorov : Ouais, mais en arrivant sur place, pour nous Benny était seul. Mais c’est plus tard, quand l’épicier nous a appelés qu’on a compris. Il y avait un autre homme.
EXTÉRIEUR – Sur le ferry – Matinée
Laszlo Yogorov : (À John.) Hey ! T’es qui toi ? Un flic véreux ? Un porte-flingue ? Faut vraiment aimer l’argent pour accepter de protéger un salaud pareil. Tu crois qu’il va témoigner, après tout ce qu’il a fait. Il est en train de saccager la ville !
Reese : (S’approchant de Laszlo.) De quoi tu parles au juste ?
Laszlo Yogorov : (Surpris.) Quoi ? Tu ne sais pas qui c’est, c’est ça ? De quoi il est capable ?
INTÉRIEUR – Dans une salle d’interrogatoire – Matinée
Peter Yogorov : Vous n’avez toujours pas compris ? Vous croyez réellement qu’on se donnerait autant de mal pour un témoin gênant.
Carter commence à comprendre.
EXTÉRIEUR – Sur le ferry – Matinée
Laszlo Yogorov : (À John.) Tu es au milieu d’une situation que tu n’as pas l’air de comprendre.
Carl Elias : (Pointant l’arme vers John.) Ne m’oblige pas à tirer, John. Dépose ton arme au sol et envoie-la-moi. (John s’exécute, Elias la ramasse.)
Reese : Je croyais que tu n’aimais pas les armes.
Carl Elias : Il arrive qu’on fasse des choses qui nous répugnent.
Reese : (Se tournant vers Carl.) Ouais, comme enseigner l’histoire aux enfants de ses ennemis.
Carl Elias : Trois ans d’observation à la loupe. Trois ans à passer avec leurs gosses et ces pourceaux, il faut bien ce temps-là pour connaître les manies et les faiblesses de l’ennemi. (À Laszlo.) Les secrets que toi et ta famille essayaient de cacher, Laszlo, je les ai tous appris par vos propres enfants. Il y en a qui vous déteste presque autant que moi. (Laszlo crache au sol.) Attache-toi à la rambarde, John, et ne fait pas semblant. Je connais ton aptitude à te sortir de situations difficiles. À genoux, s’il te plaît.
Reese : (S’attachant à la rambarde.) Tu avais rendez-vous avec Benny à l’épicerie ce jour-là, pas vrai ? Les tueurs étaient venus pour toi.
Carl Elias : Ouais, mais heureusement, mon visage leur était complètement inconnu. Maintenant, ce n’est plus le cas, mais il était temps que j’évolue. Je suis prêt pour la prochaine étape. (Préparant son arme, prêt à tirer, il la pointe vers Laszlo.)
Laszlo Yogorov : Vas-y, je préfère mourir que de te voir prendre ma ville.
Carl Elias : Tu sais ce que Benny a dit avant de mourir, il a dit : « Vini, vidi, vici » ; « Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu ». Il a dit que la mafia russe était sur le point de s’effondrer. Il a dit qu’on avait gagné. (Se faisant de plus en plus menaçant.) Ça c’est pour Benny.
Reese : Elias, si jamais tu le descends…
Carl Elias : (Tirant dans le genou de Laszlo qui tombe et crie de douleur.) Je n’ai pas l’intention de l’abattre. Je veux juste adresser un message. (À Laszlo.) Tu diras à ton père de quitter la ville avant ce soir s’il tient à la vie. Brighton Beach m’appartient maintenant. (À John.) Je devrais peut-être te tuer, John, mais ce serait vraiment ingrat de ma part. Et peut-on se permettre de supprimer quelqu’un d’aussi talentueux. J’aimerai avoir un homme tel que toi dans mon clan. Je te souhaite bonne chance. Si tu restes en dehors de mon chemin, je ferais de même.
Reese : Et dans le cas contraire ?
Carl Elias : Eh bien, on se reverra dans un contexte moins sympathique.
Carl Elias descend du ferry où il est accueilli par son homme de main. Ils se congratulent puis arrivent à la voiture. Il lui ouvre la portière arrière et Elias monte dedans. La voiture s’en va. Pendant ce temps, Lionel se remet tout doucement de la blessure au visage dont il a été victime, il crache même du sang.
Fusco : (Voyant Harold arriver.) Vous me croyez maintenant ?
Finch : Toutes mes excuses, lieutenant. (Il lui donne un mouchoir pour qu’il s’essuie la bouche.)
John, qui a réussi à se libérer, est rejoint par Harold et Lionel.
Reese : Content de te voir Lionel. Tu as un suspect attaché à la rambarde.
Fusco : Tout le plaisir est pour moi. (Il s’y rend pour récupérer Laszlo.)
Finch : On ne pouvait pas savoir, pour Charlie. La Machine a désigné quelqu’un qui était menacé de mort, on ignorait simplement que c’était aussi un tueur.
Reese : C’est de ma faute s’il est dehors, Finch.
Finch : J’y suis aussi pour quelque chose.
Reese : On a sauvé un homme dont le seul but dans la vie est la vengeance. Il a passé des années à étudier ses ennemis à travers leurs enfants.
Finch : Nos renseignements sont incomplets. Depuis le début, on sait qu’on peut être amené à faire des erreurs. Mais on doit continuer. Il y a d’autres personnes, d’autres numéros.
Reese : Et combien d’entre eux vont apparaître parce qu’on aura laissé cet homme-là en vie ? (Il quitte Harold.)
SÉQUENCE EN ACCÉLÉRÉE – Westward – Vue sur la rivière – Poste 344 C – Caméra 4 – 10 heures 54 minutes 33 secondes ; Boardwalk - Poste 46 A – Caméra – 11 heures 50 minutes 28 secondes
INTÉRIEUR – Bureau d’Ivan Yogorov – Journée
L’homme de main d’Elias tape le code d’entrée menant au bureau d’Ivan Yogorov. Il entre et tire deux balles dans la poitrine. Il finit par vérifier si Yogorov est bien mort en prenant son pouls dans le cou et quitte la pièce.
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Brighton Beach – Journée
Carl Elias arpente une rue qui longe la plage de Brighton Beach, suivi par ses hommes de confiance.
Homme de main : Patron, ça y est, c’est fini.
Carl Elias : Ça ne fait que commencer. « Vini, vidi, vici ».