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 Script VF - 1X08 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb

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carine79
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carine79

Série préférée : Lucifer

Script VF - 1X08 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Empty
MessageSujet: Script VF - 1X08 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 1X08 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeSam 18 Juil - 17:49

Finch : On vous surveille. Le gouvernement possède un dispositif secret : une Machine. Elle vous espionne jour et nuit, sans relâche. Je le sais parce que c’est moi qui l’aie créée. Je l’avais conçue pour prévenir des actes de terrorisme, mais la Machine voit tout, tous les crimes impliquant des citoyens ordinaires tels que vous, des crimes dont le gouvernement se désintéresse. Alors, j’ai décidé d’agir à sa place. Mais il me fallait un associé, quelqu’un capable d’intervenir sur le terrain. Traqués par les autorités, nous travaillons dans l’ombre, jamais vous ne nous trouverez. Mais victimes ou criminels, si votre numéro apparaît, nous, nous vous trouverons.
 
SÉQUENCE – Grand CentralMain ConcourseEscaliers 57 heures 24 minutes 18 secondes
Une caméra de vidéosurveillance zoome sur un homme dont le numéro de sécurité sociale se termine par 5209. L’accès aux bases de données montre un résultat sur quatre, celui de la CIA. Après plusieurs recherches, la Machine trouve une identité : Wallace Negel, présumé mort. Aussi un article sur la mort d’une femme d’un agent de la Stasi, décédée dans un accident de la route. Numéro non pertinent, elle contacte son administrateur.
Homme 1 : Dites-vous qu’il sait tout.
SÉQUENCES – Grand CentralMain ConcourseEstEntrée 97 heures 24 minutes 18 secondes ; Grand CentralZone 14RampCaméra 37 heures 24 minutes 41 secondes
INTÉRIEUR – Hall d’une gareMatinée
Wallace Negel arrive dans le hall d’une gare avec une valise à la main. Il aperçoit un homme qui semble vouloir le rechercher car il a une image de lui. Negel se sert des gens pour pouvoir rester cacher et ainsi tromper la vigilance de l’homme blond.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
John arrive avec deux gobelets à la main tandis qu’Harold est en train de chercher un livre dans la bibliothèque.
Finch : Non merci, je ne bois pas de café.
Reese : Thé vert sensha, un sucre.
Finch : (Déposant le livre sur d’autres livres, il prend le gobelet.) Vous m’avez bien observé.
Reese : On se détend, Finch, ce n’est que du thé, je ne connais pas encore votre couleur préférée.
Finch : (Quittant l’endroit où il se trouve.) On a un nouveau numéro.
 
SÉQUENCE – Grand Central42èmeCaméra 137 heures 33 minutes 22 secondes7
Wallace Negel se trouve à présent dans la rue au milieu de la population new-yorkaise.
Finch : (Hors cadre.) Wallace Negel, né en Allemagne en 1946. A émigré aux États-Unis en 1980. Il travaillait dans l’export, bon revenu, rien à signaler au niveau du fisc.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Reese : (Regardant le dossier compilé par Harold.) Attendez, vous êtes sûr des dates.
Finch : Vous avez remarqué. Negel n’a pas effectué une seule transaction électronique depuis décembre 1987.
Reese : Il était passé où pendant toutes ces années ?
Finch : Et pourquoi revenir maintenant ?
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueMatinée
Reese : (Hors cadre.) Je crois que Wallace Negel n’existe pas. Origine étrangère, une vie insipide, un boulot qui demande de voyager, le profil type de l’espion. C’est un faux nom. Moi, j’en avais des dizaines. Wallace Negel est une couverture. Alors…
Wallace Negel continue de marcher dans la rue jusqu’à ce qu’il dépose sa valise en plein milieu du trottoir, il prend quelque chose puis s’en va.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Reese : …par où on commence.
Finch : (Se rendant à son bureau.) Peu de temps avant sa disparition, en 1987, Negel a acheté une concession dans un cimetière du Bronx. J’ai vérifié, elle est toujours à lui. (Il se met à taper sur le clavier.)
Reese : Pourquoi un type qui n’existe pas s’inquiéterait de l’endroit où il serait enterré.
Finch : En effet, il faut peut-être y jeter un œil. (Il se lève.)
Reese : (Prenant la place d’Harold.) Hmm. Où est-ce que vous allez ?
Finch : (Mettant sa veste qui est restée sur le porte-manteau.) Si on a à faire à un espion en service dans les années 80, je connais quelqu’un qui sera en mesure de nous fournir les informations pré numériques dont nous pourrions avoir besoin.
 
SÉQUENCES – Angle de la 42ème et 5èmeCaméra 49 heures 2 minutes 7 secondes ; EntréeSécurité C9 heures 4 minutes 34 secondes
Harold rejoint une librairie, un carré jaune entourant sa tête.
Finch : (Hors cadre.) Tout ne se trouve pas dans les ordinateurs.
 
INTÉRIEUR – Dans une librairieMatinée
Harold, entré dans la librairie, regarde un livre et s’arrête quand il voit le libraire arriver.
Libraire : (Trois livres sous le bras.) Que des éditions originelles, le meilleur en matière d’histoire allemande.
Finch : (Prenant un livre.) Je m’intéresse surtout à la Guerre froide et en particulier les années 80. Et ce dont j’ai besoin ne se trouve pas dans les livres.
Libraire : (En ricanant.) Je ne suis pas sûr de vous suivre.
Finch : Si nous parlions des plans de sous-marins que vous avez revendus aux services secrets russes l’an dernier. Vous avez déclaré ces revenus aux impôts ? Au FBI ? Difficile de diriger une librairie depuis sa cellule.
 
SÉQUENCE – EntréeSécurité A9 heures 6 minutes 5 secondes
Le libraire est à la porte d’entrée en train de fermer sa boutique en changeant la pancarte « Ouvert » par « Fermé ».
 
EXTÉRIEUR – Dans un cimetièreMatinée
Reese : Allée 18, numéro 20. (Voyant que la terre a été retournée et la tombe vide.) Hmm. (Il s’abaisse et voit une pièce de monnaie allemande puis la prend.)

INTÉRIEUR – Dans une librairieMatinée
Libraire : Quel nom vous dites ?
Finch : Wallace Negel.
Librairie : Ah oui. Avant qu’intervienne la réunification allemande, aucun État au monde ne surveillait autant ses citoyens que la RDA. La Stasi savait tout de vous.
Finch : J’ai lu des choses sur eux. Je me passionne pour la surveillance.
Libraire : (Prenant des dossiers qu’il dépose sur la table.) Tout le monde était sur écoute, il y avait des millions d’heures d’enregistrements et même des échantillons de transpiration ou d’odeurs.
Finch : Je n’ai besoin que de sa véritable identité. (Ouvrant un des dossiers.) Ulrich Kohl, membre d’une équipe d’espionnage.
Libraire : Oh, je me souviens avoir lu des choses sur ces équipes. L’unité de Kohl a parcouru le monde, ils allaient et venaient en Europe et aux États-Unis, d’où la nécessité des papiers américains. Ils avaient pour tâche de neutraliser les dissidents en fuite avant qu’ils aient le temps de dire quoi que ce soit.
Finch : (Fermant le dossier.) Les neutraliser ?
Libraire : Là où des types comme lui débarquaient, des gens mouraient. (Voyant Harold se lever avec les dossiers sous le bras, il l’interpelle.) Euh, comment vous avez su pour les plans du sous-marin.
Finch : Je vous l’aie dit, je me passionne pour la surveillance.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : (Lisant le dossier sur Ulrich Kohl.) Apparemment, Kohl était en Europe quand le mur est tombé. Comme les pays de l’ouest le traquaient, il est allé se réfugier en Union soviétique. (Posant un des deux dossiers sur la table de bureau.) Sa femme, Anja, (dont on voit une photo dans un des deux dossiers que tient Harold dans les mains) qui travaillait comme secrétaire au QG de la Stasi, s’est enfuie avec lui. (Retournant une page du dossier.) Mais elle a trouvé la mort, dans un accident de voiture tout de suite après, (une image de l’accident est montrée) en 87.
 
EXTÉRIEUR – Dans un cimetièreJournée
Finch : (Au téléphone.) En 89, la RDA disparaît…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : (Tournant une autre page du dossier.)…c’est la fin de la Stasi, et suite à cela, Kohl ne donne plus jamais signe de vie.
 
EXTÉRIEUR – Dans un cimetièreJournée
Reese : Eh bien, il est revenu. J’ai vu sa concession au cimetière, ça lui servait de planque. Ce qui était dedans a été déterré il y a quelques heures.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Qu’est-ce qu’elle pouvait contenir ?
 
EXTÉRIEUR – Dans un cimetièreJournée
Reese : Si c’est cette planque ressemble à celle que j’ai pu avoir, je dirais des armes, des papiers, et surtout de l’argent.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Alors, ce serait le retour de l’espion Kohl.
 
INTÉRIEUR – Dans un immeubleJournée
Kohl se trouve dans un couloir où il y a plusieurs appartements. Il s’arrête et va frapper à la porte d’un appartement. Un vieil homme va pour l’ouvrir.
Ulrich Kohl : Hauffe ?
Hauffe : (Surpris.) Euh, je vous demande pardon. Mais que… qu’est-ce que vous voulez ?
Ulrich Kohl : (Parlant en allemand.) Te rappelles-tu de mon Anja, Hauffe ? (Il lui montre une photo d’elle.)
Hauffe : Oh non, ce ne peut pas être toi.
Kohl tire une balle dans l’épaule d’Hauffe qui s’écroule au sol.
Ulrich Kohl : (Il entre dans l’appartement puis ferme la porte derrière lui.) Il faut qu’on parle tous les deux.
 
La frise chronologique se met en route et passe de 2008 à 2006.
SÉQUENCE – DunaFolyo530-IKOvezetKamera DBDPS
Klara Stanton : Alors, c’est vous le nouveau ? Allons dans un endroit plus calme où on pourra discuter.
INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuSoirée
Reese : (Il ferme la porte derrière lui alors que Klara Stanton a un verre de champagne à la main.) Vous êtes Stanton, je suis…
Klara Stanton : (Le coupant.) Non, vous n’êtes personne. L’identité que vous a donnée le NCS n’a pas été validée, autrement dit, c’est à moi qu’il revient de vous trouver un nom. (Le scrutant du regard.) Wilson, peut-être. Non. Allez, buvez un verre.
Reese : Je ne bois pas quand je travaille.
Klara Stanton : Ah non ? Il faudra vous y mettre. Vous les petits nouveaux, vous êtes tous les mêmes, trop tendus. Sur le terrain, être tendu, ça vous coûte la vie. (En s’asseyant.) Dans votre ancien job derrière les lignes ennemies, vous y restiez quoi ? Six mois ? Un an ? Dans notre boulot, on ne revient pas, parce que pour franchir une ligne, il faudrait qu’il y en ait une. Et il n’y en a jamais eu. Vous comprenez ? À votre place, j’essaierai de me détendre. (John va s’asseoir aux côtés de Stanton.) Pendant que vous étiez en transit, vous avez vu de vieilles connaissances ?
Reese : Non. Pourquoi vous le demandez ?
Elle lui donne une enveloppe, il l’ouvre et découvre l’image de Jessica et lui lorsqu’ils étaient à l’aéroport.
Klara Stanton : Nous savons pour votre ancienne amie. Comme je vous l’ai dit, il n’y a plus de lignes.
La porte se met à s’ouvrir. On revient désormais en 2011.
 
SÉQUENCES – Angle 42ème et 5èmeSud-EstCaméra 411 heures 33 minutes 44 secondes ; SudCaméra 1511 heures 34 minutes 57 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : (Assis à son bureau, il prend une pièce de monnaie.) La pièce que Kohl a laissée tomber est un deutschemark d’Allemagne de l’Est. Cette monnaie n’est plus en circulation depuis 1990. Mais j’ai trouvé une boutique d’achats de pièces rares où tout un lot de marks est-allemand a été vendu ce matin.
Reese : (Au téléphone.) Laissez-moi deviner, le vendeur était Ulrich Kohl.
Finch : Exact. Il a donné un coup de fil depuis la boutique, il a attendu, il a raccroché et il est parti.
 
INTÉRIEUR – Dans un couloirJournée
Finch : J’ai pisté l’appel, c’est l’adresse que je vous ai donnée dans West Village, appartement 4A.
John s’avance vers la porte de l’appartement, il la voit entrouverte, prépare son arme et ouvre la porte plus grand.
Reese : On arrive trop tard. (Entrant dans l’appartement.) Kohl a appelé pour s’assurer qu’il était chez lui. (S’approchant du cou d’Hauffe.) Il l’a interrogé.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : (Mettant la photo de Kohl sur la vitre.) Je vais continuer à éplucher ce que j’ai sur lui. Kohl faisait parti d’une équipe de quatre hommes. Il était chargé des exécutions avec leur chef, un dénommé Steiller (une image est montrée de lui jeune). Ils avaient également un spécialiste dans la fabrication de faux papiers qui s’appelle Wernick (pareil que pour Steiller ; en entendant l’imprimante, il s’y rend pour prendre un document). Ah. Et ils recevaient leurs ordres d’un certain Hauffe, leur officier traitant.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement d’HauffeJournée
Reese : Alors, qui est notre cadavre ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Le bail de l’appartement est au nom d’un certain Andrew Honem. (Voyant le permis de conduire d’Hauffe.) Un architecte à la retraite vivant seul.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement d’HauffeJournée
Reese : (En fouillant dans les tiroirs, il trouve un sachet avec un pin’s dedans marqué « Volks American Society ».) Kohl avait pour mission de tuer les dissidents. (Son regard se porte vers une commode où au sol apparaît des griffures.) Quelque chose me dit que ce type aurait pu en être un. (S’avançant vers la commode.) Une petite seconde. (Il la pousse vers le mur, prend un couteau et s’en sert pour ouvrir une cache dans le parquet. Il trouve une boîte noire et l’ouvre.)
Finch : (Au téléphone.) La moitié des services secrets du monde entier recherchait ces hommes à l’époque.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Mais ils ne laissaient jamais aucune trace, de vrais fantômes.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement d’HauffeJournée
Sur la commode, se trouve des médailles ainsi qu’un diplôme au nom d’Heinrich Hauffe.
Reese : C’était quoi déjà le nom de leur officier…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Reese : (Au téléphone.)… traitant.
Finch : Hauffe.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement d’HauffeJournée
Reese : Notre cadavre, c’est Hauffe. Kohl a tué un de ses ex-coéquipiers.
Homme : (Pointant son arme vers John.) Et il tuera encore. (John lève les mains.) Je ne sais pas qui vous êtes ni qui vous a dit de venir ici, mais sachez que ce n’est que le début.
Reese : Ouais, la journée va être longue.
John se retourne, prend l’arme de l’homme, la lâche par terre et se met à le cogner si fort qu’il est projeté au sol, faisant tomber le fauteuil. Pour s’assurer qu’il est neutralisé, il pointe son arme vers lui. Il le retourne avec son pied, range son arme derrière le pantalon et commence à le fouiller.
Reese : Finch, j’ai eu de la visite. (Il jette les papiers au sol.) Le BND, les services secrets allemands. (Il récupère en même temps son téléphone portable.) Il a l’air de savoir ce qui est arrivé, et il est sûr aussi que Kohl tuera encore.
 
INTÉRIEUR – Bureau de policeBureau de FuscoJournée
Le téléphone portable de Lionel se met à sonner.
Fusco : (Il prend l’appel tout en enlevant ses lunettes.) Lieutenant Fusco.
Reese : (Au téléphone.) Une petite info anonyme pour toi, Lionel.
Fusco : (Se retournant, énervé, il parle à voix basse pour que Joss Carter n’entende pas.) Oh, faut arrêter de m’appeler ici.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement d’HauffeJournée
Reese : Homicide dans West Village. Je crois que le tueur a d’autres cibles de prévu dans la journée. J’ai laissé, euh, un petit colis à ton intention, et je compte sur toi pour qu’il nous apprenne tout ce qu’il sait.
 
INTÉRIEUR – Bureau de policeBureau de FuscoJournée
Fusco : (À voix basse.) Pour que j’intervienne, il faut que quelqu’un signale un crime.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement d’HauffeJournée
Reese : Vous allez recevoir un appel pour signaler des coups de feu.
 
INTÉRIEUR – Bureau de policeBureau de FuscoJournée
Fusco : Il y a eu des coups de feu ?
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement d’HauffeJournée
John tire plusieurs fois, ce qui fait sursauter Lionel qui retire le téléphone de son oreille.
Reese : Ça y est, il y en a eu.
 
SÉQUENCES – Vue du toitCaméra50ème – 12 heures 15 minutes 34 secondes ; Angle de la 48ème et du 6èmeCaméra 0212 heures 16 minutes 06 secondes ; Angle 41ème et MadisonNord-Est – Caméra 01 – 12 heures 16 minutes 41 secondes
Ulrich Kohl est vu par une caméra de vidéosurveillance où un carré blanc se trouve autour de lui.
Finch : (Au téléphone.) Hauffe est mort. Qui est le prochain sur la liste ?
Reese : (Au téléphone.) J’ai pris un téléphone crypté sur l’agent allemand. Tout était codé, sauf le SMS qui était ouvert. Il y avait un nom : Julian Werner. (Ce dernier quitte un bâtiment, c’est à ce moment-là que Kohl commence la traque.)
 
SÉQUENCE – Angle 41ème & MadisonNord-EstCaméra n°1 - 12 heures 16 minutes 56 secondes
Finch : Werner est avocat de la finance.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Et… (regardant la photo accrochée à la vitre) en réalité, c’est Wernick, le faussaire.
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueJournée
Reese : (En marchant.) Les anciens coéquipiers de Kohl vivent tous à New York sous des faux noms. C’est la ville idéale pour disparaitre, n’est-ce pas Finch ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Ils faisaient partie de la même équipe. Pourquoi venir les traquer vingt ans plus tard ?
Reese : (Au téléphone.) Kohl a disparu sans laisser de traces…
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueJournée
Reese : Ses anciens collègues, eux, mènent tous une petite vie confortable à New York. On est peut-être face à une vengeance. On n’a peut-être pas tous les éléments. La mort de sa femme ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : L’accident de voiture ?
Reese : C’était en 87…
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueJournée
Reese : (Regagnant sa voiture, il ouvre la portière.) La même année où lui disparaît. Et je reconnais une mise en scène quand je vois une photo d’accident. Il faut qu’on retrouve Wernick avant Kohl.
 
INTÉRIEUR – Dans un restaurantJournée
Kohl entre dans un restaurant, s’arrête pour regarder s’il ne voit pas Wernick. Celui-ci est en train d’écrire sur son portable lorsqu’il reçoit une aiguille empoisonnée dans le cou. Kohl s’assoit à sa table.
Wernick : Je te croyais mort. (Regardant l’aiguille qu’il vient de recevoir.) Tu aimes toujours autant les aiguilles. Qu’est-ce qu’il y a dessus ?
Ulrich Kohl : Quelque chose de rapide. C’est la moindre des choses pour un ancien collègue.
Wernick : Combien de temps il me reste ?
Ulrich Kohl : Suffisamment. Où est passé ton accent, dis-moi.
Wernick : On nous a conseillés de nous fondre parmi la population.
Ulrich Kohl : J’ai Hauffe ce matin. C’était un bon officier traitant. Il a continué à se renseigner sur toi durant toutes ces années. (Montrant la photo d’Anja.) Tu te souviens de mon Anja ?
 
SÉQUENCES – MTA 34Rue Penn(A/C/E/)Nord-Est312 heures 28 minutes 15 secondes ; 10ème étageBalconCaméra D12 heures 28 minutes 52 secondes
Finch : J’ai eu l’assistante de Werner, il déjeune tous les jours au même endroit.
Reese : J’y vais.
 
INTÉRIEUR – Dans un restaurantJournée
Wernick : Oui, je m’en souviens. Je ne savais pas qu’ils étaient aussi après elle. Tu peux me tuer tu sais bien que ça ne ramènera pas Anja.
Ulrich Kohl : Je lui avais promis, que moi vivant, il ne lui arriverait rien.
Wernick : Qu’est-ce qu’il t’ai arrivé, Ulrich ?
Ulrich Kohl : J’ai payé. (Il se met à sourire.) Pour mes fautes, pour les tiennes, pour toute l’équipe. Les personnes qui m’ont arrêté m’ont enfermé au fond d’un trou. Mais je n’ai jamais cessé de penser à après. À planifier. (Ayant plus de mal à parler.)
Wernick : C’était il y a longtemps. J’ai essayé de tout effacer.
Ulrich Kohl : Moi, je n’ai pas pu m’offrir ce luxe.
Wernick : Ce que nous faisions était mal. (Se sentant de plus en plus mal.) Après moi, ce sera Steiller ? Dans ce cas, puisses-tu trouver la paix, mon vieil ami.
Wernick s’écroule, sous le regard médusé des autres clients. Kohl en profite pour passer par derrière.
Femme 1 : Appelez les secours.
Femme 2 : Monsieur, vous m’entendez ?
Femme 3 : Une ambulance au 43, sur 19ème au Craftbar Café
John entre dans le restaurant.
Policière : Madame, écartez-vous s’il vous plait. (À Wernick.) Monsieur.
John ne s’attarde pas trop et s’en va.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Wernick sort sur un brancard prêt à monter dans l’ambulance.
Secouriste : Pouls faible mais rapide, pression artérielle 70/30, respiration très faible, signe d’asphyxie et de convulsions, il nous fait une attaque.
Ils ferment la porte de l’ambulance mais celle-ci démarre en trombe.
Secourite : Mais qu’est-ce que… Ils restent sur place, médusés. C’est John qui a pris le contrôle du véhicule.
 
SÉQUENCE – Garage 14Sécurité A – 12 heures 44 minutes 22 secondes
EXTÉRIEUR – Dans une ruelleJournée
John a trouvé un endroit tranquille pour pouvoir discuter avec Wernick.
Reese : (Enlevant le masque à oxygène de Wernick.) Vous n’arrivez pas à respirer, vous avez comme de la mousse dans le nez et la bouche. C’est l’effet de l’acide cyanhydrique. Alors voilà, ils nous retrouverons d’ici cinq minutes, j’ai le temps de vous sauver. Mais il va falloir parler. (Cherchant quelque chose dans un des compartiments.) Pourquoi est-ce que Kohl est revenu ? Pourquoi est-ce qu’il s’en prend à vous tous ?
Wernick : (Ayant du mal à parler.) Kohl tuait les informateurs des Américains. Alors, votre gouvernement le voulait mort.
Reese : (Commençant à préparer l’antidote.) Vous l’avez balancé ?
Wernick : Les États-Unis nous offraient une nouvelle existence, en échange, on a donné Ulrich.
Reese : Vous étiez ses coéquipiers. Ses amis. Un soldat ne mérite pas ça. (Montrant deux flacons.) Si je vous l’injecte, vous serez sauvé. Qu’est-ce qui s’est passé une fois que vous avez changé de camp ?
Wernick : On nous a dit que Kohl s’était enfui en Union soviétique avec Anja. Les Américains ont continué à le poursuivre. (Il injecte le produit par la perfusion.) Elle aussi, ils l’ont eue.
Reese : L’accident de voiture ?
Wernick : Oui.
Reese : Qui sera la prochaine victime de Kohl.
Wernick : Steil… Steiller.
Reese : Lui aussi, il est passé à l’ouest. (Le tapant au visage pour qu’il reste éveillé.) Wernick, c’est quoi son nom ici ? (Il regarde dans le portefeuille de Wernick mais il n’y a rien d’intéressant sauf un badge accroché à sa boutonnière.)
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Reese : (Au téléphone.) J’ai réussi à sauver Wernick mais Kohl n’en a pas encore fini.
 
EXTÉRIEUR – Dans une ruelleJournée
Reese : Son équipe l’a trahi, ce qui a coûté la vie à sa femme. Ils n’ont pas hésité à le donner pour sauver leur peau. C’est une vengeance, tout ce qui a de personnel.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Est-ce qu’on sait où est Steiller ?
 
EXTÉRIEUR – Dans une ruelleJournée
Reese : Wernick portait ce badge, (il fait une photo de ce dernier et l’envoie à Harold) j’ai vu le même dans l’appartement de Hauffe.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : (Récupérant la photo sur l’ordinateur, il en profite pour faire une recherche, qu’il finit par trouver le site Internet.) La Volks American Society, c’est une association qui regroupe des citoyens new-yorkais d’origine allemande.
 
EXTÉRIEUR – Dans une ruelleJournée
Reese : Une fois que les gars de la Stasi sont passés à l’ouest, on a dû leur interdire d’avoir tout contact entre eux.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Une association germanophile leur permettait de se rencontrer publiquement. Alors, si Hauffe et Wernick en étaient membres…
 
EXTÉRIEUR – Dans une ruelleJournée
Reese : Steiller l’était sûrement aussi.
 
SÉQUENCE – EntréeCaméra 0314 heures 26 minutes 34 secondes
INTÉRIEUR – Bureau de policeJournée
Fusco : Deux scènes de crime différentes. Une dans le West Village, l’autre à côté de Wall Street, et dans les deux cas, un homme âgé en costume gris a été vu en train de quitter les lieux.
Carter : Wall Street ? C’est bien là aussi qu’une ambulance a été braquée aujourd’hui.
Fusco : Et comment c’était là. Tu as vu le signalement du voleur ?
Carter : Mon bonhomme ? Qu’est-ce qu’il vient faire là-dedans ?
Fusco : (Montrant du doigt l’agent des services secrets allemands.) Et lui, là, on l’a retrouvé KO au premier endroit.
Carter : On l’a joliment arrangé. Il a dit quelque chose, du genre le nom de celui qui lui a collé une branlée.
Fusco : (Se mettant à rigoler.) Le seul mot qu’il a dit, c’est téléphone. Tout le reste, c’était de l’allemand.

_________________
"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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MessageSujet: Re: Script VF - 1X08 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 1X08 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeSam 18 Juil - 17:52

SÉQUENCE – Salle d’interrogatoireB 0214 heures 26 minutes 07 secondes
INTÉRIEUR – Salle d’interrogatoireJournée
Carter et Fusco entrent dans la salle d’interrogatoire pour interroger l’agent.
Fusco : (Montrant les deux photos d’Hauffe et Wernick.) Est-ce que tu connais un de ces types ? On sait que tu es des services secrets allemands, on sait des tas de trucs.
Agent : Si c’est tout ce que vous savez, polizei, alors vous ne savez presque rien.
Fusco : Si tu nous parlais plutôt de ton papy flingueur.
L’agent se met à parler en allemand.
Carter : On a deux crimes. Un type extrêmement dangereux qui se balade dans la nature et un agent secret qui tente de l’arrêter. Vous ne croyez pas que la polizei est justement là pour ça.
Agent : Il s’appelle Kohl. C’est un prisonnier. Arrêté au terme d’une opération menée par nos deux gouvernements, il y a de cela 24 ans. On a estimé qu’il était vieux, qu’il était devenu faible. On a donné l’ordre de le transférer dans un établissement à sécurité minimale.
Fusco : Et je parie qu’il s’est échappé.
Agent : Il est malin et très dangereux. Il a tué des allemands pendant des années. On doit impérativement le renvoyer à l’endroit qu’il n’aurait jamais dû quitter.
Carter : Pourquoi ne pas avoir alerté notre gouvernement ?
Agent : Il a été emprisonné sans procès. Ulrich Kohl n’est pas censé exister. Aucun de nous n’a envie d’un incident international.
Carter : (S’énervant.) Vous n’avez aucun droit d’opérer sur le sol américain.
Agent : Cet homme n’arrêtera pas de semer des cadavres.
Carter : Alors aidez-nous, nous voulons tous la même chose.
Un homme fait irruption dans la salle d’interrogatoire.
Homme : (À l’agent.) Ne dites plus un mot.
Carter : Mais… Qu’est-ce que… ?
Fusco : (Pointant son index vers l’homme en guise de protestation.) Oh, oh, c’est une salle d’interrogatoire, vous n’avez rien à faire ici.
Homme : C’est la fin de cet entretien. J’appartiens au consulat allemand (sortant un papier de sa poche de l’intérieur de sa veste). Et voici un document qui émane du département d’État américain. (Il le donne à Carter.) Il est ordonné d’extrader ce monsieur vers l’Allemagne. Immédiatement.
 
SÉQUENCE – EstCaméra 1215 heures 04 minutes 18 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : La Volks American Society n’utilise même pas de serveur proxy sécurisé de type SSH. J’ai cloné leur page de connexion en quelques secondes.
Reese : (Au téléphone.) Finch, abrégez.
 
SÉQUENCE – Angle 42ème et 5èmeSud-EstCaméra 315 heures 04 minutes 37 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : J’ai obtenu la liste complète des membres. Hauffe et Wernick y figurent tous les deux. J’effectue des recoupements avec les autres membres. Ah, j’ai une touche. Michael Stegans, il est contremaître, il habite Newark. Pas d’information avant 1988. Si c’est le même type de scénario…
 
INTÉRIEUR – Dans une voitureJournée
Reese : (En conduisant.) Alors Stegans est en réalité Steiller.
 
SÉQUENCE – TraficCaméra 432Haut du toit15 heures 04 minutes 53 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Il travaille actuellement sur un chantier à Brooklyn. J’ai son portable. (Il compose le numéro.)
 
EXTÉRIEUR – Sur un chantierJournée
Le téléphone portable de Steiller se met à sonner.
Steiller : Allô ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : (Se levant.) Monsieur Steiller ?
 
EXTÉRIEUR – Sur un chantierJournée
Steiller : Je regrette, il doit s’agir d’un faux numéro.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Nous n’avons pas le temps pour ça, vous devez m’écouter. Vous vous souvenez d’Ulrich Kohl ?
 
EXTÉRIEUR – Sur un chantierJournée
Finch : (Au téléphone.) Lui, il se souvient de vous, de vous comme de ses autres collègues de la Stasi.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Il sera bientôt là.
 
EXTÉRIEUR – Sur un chantierJournée
Steiller : L’homme dont vous parlez est mort.
Malheureusement, Kohl arrive vers Steiller en pointant son arme vers lui.
Steiller : Je savais que ce jour arriverait. Tu étais trop fort.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Harold comprend qu’il est intervenu trop tard. Il écoute toute la conversation.
Ulrich Kohl : (Au téléphone.) C’est toi qui m’as tout appris.
 
EXTÉRIEUR – Sur un chantierJournée
Ulrich Kohl : Tu étais le meilleur. On se connaissait bien toi et moi. Nous étions amis. Tu étais ami avec ma femme. Elle avait confiance en toi, tout comme moi.
Steiller : Tu avais changé, Ulrich.
 
INTÉRIEUR – Dans une voitureJournée
John écoute également la conversation, il s’arrête près de l’endroit du chantier.
Steiller : Je t’ai vu changé au fur et à mesure de nos missions.
 
EXTÉRIEUR – Sur un chantierJournée
Steiller : J’ai vu ton regard s’assombrir. Tu trouvais ça normal de tuer.
Ulrich Kohl : C’est toi qui m’as entraîné, tu as fait de moi cet homme-là. Je croyais en ma patrie, comme toi, je t’ai cru.
John passe à travers les obstacles, jusqu’à atteindre des escaliers, pour tenter de rejoindre Steiller.
Steiller : (Hors cadre.) On ne pouvait plus rien pour toi.
Ulrich Kohl : (Hors cadre.) Alors, tu nous as jetés aux loups, Anja et moi. Tout ça pour de l’argent et un appartement à New York.
Steiller : Il me fallait un moyen d’en sortir.
Ulrich Kohl : Tu as raison, j’étais fort, j’ai survécu malgré ça. Mais ça ne change rien à ce qu’ils ont fait à Anja. Tu vas devoir payer pour ça. (Il pointe l’arme contre Steiller, prêt à tirer.)
Steiller : Non, non, attends. Il y a une chose que tu ignores.
Pendant que John continue de monter les escaliers, Steiller compose un numéro de téléphone et donne le combiné à Kohl.
Steiller : J’étais le seul à savoir.
 
INTÉRIEUR – Maison d’AnjaJournée
Anja prend le téléphone qui s’est mis à sonner.
Anja Klein : Allô ?
 
EXTÉRIEUR – Sur un chantierJournée
Kohl est surpris en entendant la voix de son épouse.
Ulrich Kohl : Anja est toujours envie ?
 
John et Harold continuent de suivre la conversation mais ce dernier comprend que la donne a changé.
Steiller : (Hors cadre.) Elle m’a retrouvé quelques années après notre passage à l’ouest. (Retour sur le chantier.) De tout le monde, c’était elle qui avait le plus peur de toi. Alors tu vois, tout ça, toute cette vengeance, n’avait aucune raison d’être.
Steiller tente de reprendre l’arme de Kohl mais ce dernier le pousse vers une rambarde, il  fait une chute mortelle. Kohl quitte les lieux par l’ascenseur. John arrive, l’arme à la main pensant que Kohl soit toujours là mais il s’aperçoit qu’il est arrivé trop tard pour sauver Steiller.
Reese : (Activant son oreillette.) Finch, il faut trouver Anja. Je pense que Kohl vient de l’ajoutée à sa liste.
 
SÉQUENCES – EntréePort auth.Caméra 0415 heures 24 minutes 07 secondes ; Angle 81ème & 5èmeSud-EstCaméra 0215 heures 24 minutes 55 secondes
Finch : (Hors cadre.) L’accident de voiture était une mise en scène. C’était sa femme et elle l’a trahi.
Reese : (Hors cadre.) Aux yeux d’un homme comme lui, ça fait d’elle une cible.
 
INTÉRIEUR – Bureau de policeJournée
L’agent des services secrets allemand quitte les bureaux de la police, ce qui fait rager Carter.
Carter : (En soupirant.) On a un tueur dans la nature et notre meilleure piste se fait extrader.
Fusco : On sait que ton justicier est aussi après lui, c’est déjà pas si mal.
Carter : Enfin, on ne peut envoyer les tueurs s’arrêter entre eux.
Fusco : Il faut reconnaître que ton gars est plutôt efficace. (Il envoie un message de son téléphone à celui de John.)
 
INTÉRIEUR – Dans une voitureJournée
John reçoit le message « En route – Silver Sedan – Plaque SMH 4642 ». Harold, se trouvant à côté de lui, le voit aussi.
Reese : Ils vont prendre les rues secondaires jusqu’à l’aéroport. Procédure habituelle.
Finch : Dites au lieutenant Fusco qu’il nous donne le code GPS de la voiture du consulat.
 
SÉQUENCE – 15ème étageOuestCaméra vue du pont15 heures 47 minutes 05 secondes ; Bateau de la police de New YorkCaméra 2Secteur Rouge15 heures 49 minutes 54 secondes ; Trafic du Service RDCaméra 3515 heures 50 minutes 26 secondes
Finch : (Hors cadre.) Je les ai localisés, monsieur Reese, mais comment comptez-vous les arrêtez ?
EXTÉRIEUR – Dans une rue, sous un pontJournée
Reese : (Ouvrant le coffre de la voiture, il y va.) Tenez. (Il donne un chargeur ainsi qu’un viseur à Harold qui les prend. Ensuite, il s’empare d’un fusil à longue portée.
Finch : (Il est inquiet lorsqu’il voit le gros calibre.) Monsieur Reese, franchement, je préfère être ailleurs.
Reese : Ouais, moi aussi je préférerais que vous soyez ailleurs, seulement, j’ai besoin d’un guetteur. (Il prend l’arme, fait le tour de la voiture, et la pose sur le capot. Il tend la main derrière lui pour qu’Harold lui donne le chargeur et l’installe sur le fusil. Il l’arme tout en regardant dans le viseur.) Estimation.
Finch : Je n’en sais rien, cinq cent mètres.
Reese : Six cent.
Finch : (Regardant dans le viseur.) Vent oblique, 45 degrès. Déviation trois quarts de la force du vent.
Reese : Très impressionnant, Finch.
Finch : Et si vous ratez ? (Il se bouche les oreilles.)
Reese : Je ne peux pas vous répondre, ce n’est jamais arrivé. (Il tire sur le capot de la voiture venant en face. Le chauffeur perd le contrôle du véhicule mais s’arrête de justesse. John s’est servie de la voiture pour les rejoindre, il en sort.)
Homme : Arrêtez, nous avons l’immunité diplomatique.
Reese : Je ne suis pas diplomate.
Agent : (Accroché par John.) Mais qu’est-ce que vous me voulez ?
Reese : Je suis l’homme qui a encore le temps de sauver Anja Kohl. Je sais qu’elle est toujours vivante mais il va falloir me dire où elle est.
Homme : (À John.) Cet homme n’a rien à vous dire. Toute communication constituerait une violation de…
Agent : (Donnant un bout de papier.) Il n’y a rien que je puisse faire. Sauver-la si vous le pouvez.
Lui et l’homme du consulat sont sous le choc de ce qui vient de se produire. John entre dans sa voiture, donne le bout de papier à Harold, puis démarre.
Finch : Anja Klein. Une adresse dans Morningside Heights.
Reese : C’est elle. (Il recule et démarre en trombe, sous le regard médusé des passants qui se trouvaient là.)
 
SÉQUENCES – Zone 15E Pathway 2Caméra 1416 heures 44 minutes 16 secondes ; Angle de la 43ème et 6èmeSud-OuestCaméra 0116 heures 45 minutes 33 secondes
EXTÉRIEUR – Dans une rue - Journée
Ulrich Kohl arrive devant l’appartement d’Anja Kohl. Il monte des escaliers et les monte jusqu’à rejoindre une caméra de vidéosurveillance.
SÉQUENCE – Entrée Caméra16 heures 47 minutes 36 secondes16 heures 47 minutes 44 secondes
Il regarde autour de lui et détruit la caméra.
INTÉRIEUR – Appartement d’Anja KohlJournée
Kohl s’avance tout doucement, l’arme à la main prêt à tirer. Mais il est surpris par John qui, arrivé avant lui, braque son arme devant Kohl.
Reese : Non Kohl, Anja n’est pas là. Elle est en lieu sûr, là où vous ne la trouverez pas. Votre arme, c’est un Welrod. Son tire ne produit que 73 décibels mais ça ne m’empêchera pas de vous avoir. (En se levant.) En plus, j’ai tendance à vite m’énerver quand on me tire dessus.
Ulrich Kohl : (En allemand.) Où est Anja ?
Reese : (S’approchant de Kohl.) Votre plan, c’est quoi, hm. La tuer, comme les autres ? Votre propre femme ? Avouez que vous ne savez pas ce que vous allez faire.
Kohl donne son arme à John pour pouvoir avoir les mains libres pour l’assommer.
Ulrich Kohl : (Mettant ses doigts dans le cou de John.) Vos artères carotides externes, je les bloque simultanément (John s’écroule sur le sol), et vous vous réveillerez avec une sale migraine.
 
SÉQUENCE – Angle de la 42ème et la 5èmeSud-EstCaméra 0317 heures 07 minutes 51 secondes
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldJournée
Anja Klein : (À Harold.) Ulrich ? C’est impossible. Il est revenu pour moi, c’est ça ?
Finch : Oui. C’est la raison pour laquelle nous devons vous confier à la police, en attendant. Il y a un lieutenant de toute confiance…
Anja Klein : Oui mais pas maintenant. Je ne peux pas y aller.
Finch : Vous y serez en sécurité, je vous le promets.
Anja Klein : Non, s’il vous plait, je dois d’abord téléphoner. (Elle prend son portable et compose un numéro.)
 
INTÉRIEUR – Appartement d’Anja KohlJournée
John est solidement attaché à une chaise, les manches retroussées, Kohl lui faisant face.
Ulrich Kohl : Cette caméra, c’est extraordinaire. La Stasi aurait tué pour détenir cette technologie. (En allemand.) Où est Anja. (Il dénoue le nœud d’un petit paquet en tissu contenant des aiguilles.) Quand on voyage, on amasse des tas de choses, des connaissances, des objets. Ils se sont moqués de moi quand j’ai appris à utiliser ces aiguilles. (Il en prend une puis également un tissu noué.) Ils ne se sont pas moqués longtemps. (Il se lève et s’approche de John.)
Reese : Je suis tombé sur une patrouille d’insurgés à Kandahar. Ils m’ont passé à la gégène. Pendant seize heures. Ils voulaient juste que je dise mon nom.
Ulrich Kohl : Votre nom ne m’intéresse pas. (Mettant le bout de tissu dans la bouche de John et l’attache.) Le nerf ulnaire est un des plus longs du corps humain et surtout, il est facilement accessible. Il part de l’épaule et va jusqu’au bout des doigts. S’il est douloureux de se cogner la pointe du coude, (entrant l’aiguille à la base du coude) c’est parce qu’on est justement sur ce nerf. (John, ne pouvant pas crier, gémit de douleur. En allemand.) Où est Anja ?
John ferme les yeux, la douleur étant insupportable.
 
FLASH-BACK
 
INTÉRIEUR – Dans un endroit inconnuSoirée
Klara Stanton : (Aux deux hommes qui venaient d’arriver.) Détendez-vous, on est dans le même camp. Et puis, où je cacherai une arme dans une robe pareille.
Homme 1 : Vous êtes Stanton. (Elle acquiesce.) Lui c’est qui ?
Klara Stanton : (Se tournant vers John.) Je n’ai pas encore décidé. D’après Miller, vous aimer le bourbon.
Homme 1 : Vous avez vu ce qu’ils boivent ici, un vrai tord-boyau. (Les deux hommes s’assoient tandis que l’un des deux se sert dans une bouteille d’alcool.) C’est dommage pour Miller. Qu’est-ce qui est arrivé ?
Klara Stanton : Il ne faisait pas son boulot correctement. Les ordres sont tombés, le moment de raccrocher était venu.
Homme 2 : Alors, qu’est-ce qu’on peut faire pour vous ?
Reese : On s’intéresse à des informations selon lesquelles Alim Assir serait venu ici il y a une semaine. Peut-être pour rassembler des fonds.
Homme 1 : Tous nos renseignements étaient dans notre dernier envoi à Langley.
Reese : Et pourtant Assir a réussi à quitter le pays il y a deux jours. On veut savoir comment.
Homme 2 : C’était aussi dans notre topo. Comme on le disait, il… il a dû verser une fortune aux douaniers. (Buvant son verre de bourbon.)
Klara Stanton : Et combien il vous a versés, à vous. (Se mettant à sourire.) Je rigole. Qu’est-ce que je disais, vous êtes tous beaucoup trop tendus. (Levant son verre de champagne.) Trinquons à nos moments de détente. (Elle a caché son arme et elle se met à tirer, d’abord dans le verre du premier homme et ensuite une balle dans la tête du second.)
 
Retour de John dans l’année 2011.
 
INTÉRIEUR – Bureau de CarterJournée
Carter : Non, c’est pas vrai, c’est une blague ? On ne peut pas dire qu’ils soient allés loin. Je te remercie. (Elle raccroche le combiné ; à Fusco.) Tu veux des nouvelles de notre agent allemand et de celui qui l’escortait jusqu’à l’aéroport. Apparemment, un type en costume les aurait fait sortir de la route avec une arme de gros calibre. (Prenant son badge et le met autour du cou.) Je me rends sur les lieux. Peut-être que mon bonhomme a laissé un indice qui nous conduira à Kohl. (Elle prend son arme de service et s’en va.)
Fusco : (Son téléphone s’étant mis à sonner.) Ouais, lieutenant Fusco.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldJournée
Finch : J’ai besoin de votre aide.
 
INTÉRIEUR – Bureau de FuscoJournée
Fusco : (À voix basse.) Ça devient lourd. D’abord lui, maintenant vous. Arrêtez de me sonner, il ne faut pas me prendre pour votre groom.
Finch : Notre ami commun…
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldJournée
Finch : est allé arrêter votre tueur et depuis je n’ai plus aucune nouvelle, c’est anormal.
 
INTÉRIEUR – Bureau de FuscoJournée
Finch : Cet homme est peut-être…
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldJournée
Finch : encore plus dangereux qu’on le pensait. Alors, j’ai besoin de vous…
 
INTÉRIEUR – Bureau de FuscoJournée
Fusco : Je me casse le trou à convaincre Carter que votre gars est un mec bien, vous voulez en plus que je déserte mon poste.
Finch : Alors essayez de trouver une autre solution, c’est urgent.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldJournée
Finch : Je vous envoie l’adresse où il se trouve. (Il raccroche le téléphone ; voyant Anja paniquée.) Ça ne répond pas. (Elle fait non de la tête.) Je sais que vous ne savez rien de moi, mais croyez-moi, je peux vous aider.
 
INTÉRIEUR – Appartement d’Anja KohlJournée
Reese : Vous allez devoir me tuer, Kohl.
Ulrich Kohl : Personne ne tue de gaieté de cœur. Seulement, j’ai été doué pour ça.
Reese : Ouais, j’ai remarqué. L’acide cyanhydrique dont vous vous êtes servi pour Wernick, vous n’êtes pas entré dans le pays avec. Vous avez tout acheté ici et vous l’avez fabriqué vous-même, je me trompe ?
Ulrich Kohl : En poison, vous vous y connaissez ?
Reese : Disons que j’ai une légère expérience.
Ulrich Kohl : J’avais déjà tué, j’ai été posté sur le mur, j’étais l’un des tireurs. La Stasi est venue me voir et m’ont dit : « Votre pays a besoin de vous ».
Reese : Ils disent toujours ça.
Ulrich Kohl : Hm. Pour servir mon pays, j’ai quitté mon pays, pour tuer là où on m’envoyait. Alors, on a dit que j’étais un monstre. Même le cœur le plus noir ne cesse jamais de battre.
Reese : J’étais comme vous. La vengeance ne sert à rien.
Ulrich Kohl : J’ai été enfermé vingt-quatre ans, vingt-quatre ans à passer au fond d’un trou, à attendre que ce jour arrive enfin.
Reese : Il y a l’espoir du lendemain.
Ulrich Kohl : Je dois la voir. Anja. (Prenant une autre aiguille.) Le plexus brachial contient un réseau de nerfs…
 
SÉQUENCE – Angle de la 40ème et de la 7èmeCaméra 0217 heures 47 minutes 07 secondes
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’HaroldJournée
Anja Klein : Ulrich était toujours absent pour son travail. Mais quand il était là, il se montrait très amoureux. Moi aussi, je l’aimais. J’étais la femme d’un espion. Je savais qu’il n’avait pas le droit de parler de ses missions. Et puis un jour, il est rentré à la maison en disant que la Stasi l’avait vendu.
Finch : Alors, vous avez fui en Union soviétique.
Anja Klein : Qu’il croyait être en sécurité là-bas. On… On a voyagé chacun de notre côté. Et c’est là que les Américains m’ont trouvée. Et ils m’ont montrée des photos.
Finch : De toutes les exécutions.
Anja Klein : (Sur le point de pleurer.) Je me suis dit, qu’en faisant cela, c’est lui qui m’avait trahie le premier. Tous ces meurtres. (Se mettant à pleurer.) Comment il avait pu faire ça. Les Américains ont créé le faux accident de voiture pour me protéger. Ulrich a cru que j’étais morte et j’ai recommencé une nouvelle vie.
 
INTÉRIEUR – Appartement d’Anja KohlJournée
Ulrich Kohl : (Soupirant, il se lève.) On risque d’y passer la nuit. (Il va vers le meuble de la cuisine, soulève une feuille et voit la photo d’une jeune fille, ce qui gêne énormément John ; il prend la photo.) Elle a les mêmes yeux que ma mère.
Reese : Arrêtez, ne faites rien que vous risquez de regretter, Ulrich.
Kohl inspecte des tiroirs mais trouve une porte qu’il ouvre, il prend un livre.
Ulrich Kohl : Vous… vous l’aviez caché ? (John acquiesce de la tête pendant que Kohl regarde ce qu’il y a dedans.) Elle s’appelle Marie.
Reese : Pour elle, vous n’êtes pas encore un monstre. C’est trop tard pour nous deux, mais elle, elle peut encore avoir une vie normale.
Ulrich Kohl : (Prenant une enveloppe où est marqué le nom et le prénom de Marie Klein, avec pour en-tête l’université de Columbia.) Comment elle a pu me cacher ça ? Anja ? De quel droit… De quel droit ils m’ont privé de ma fille ?
Reese : (Insistant.) Cette gosse a encore sa vie devant elle, laissez-la tranquille.
Ulrich Kohl : (Prenant sa veste ainsi que la lettre.) Très franchement, d’un professionnel à un autre, je respecte ce que vous tentez de faire mais je ne peux pas vous permettre de me suivre. (Il vise la tête de John, prêt à tirer.)
Fusco : (Arrivant au bon moment, il pointe son arme vers Kohl.) Ne t’en fais pas, tu iras nulle part.
Kohl tire vers Fusco, qui se met sur le côté, puis s’enfuit. Ce dernier s’avance vers John, l’arme à la main.
Reese : Détache-moi, Lionel, vite.
Fusco : (Détachant John.) Tu crois qu’il va où ?
Reese : Il va chercher sa fille. (Il se lève.)
 
SÉQUENCES – Zone Quad 14Caméra 419 heures 9 minutes 40 secondes ; Zone Quad 18Caméra 119 heures 10 minutes 5 secondes
Marie Klein : (Sortant de l’université.) À demain, les filles, éclatez-vous bien.
Étudiante : À demain.
Marie regarde son téléphone où elle a onze appels manqués de sa mère, lorsqu’elle est abordée par Ulrich Kohl.
Ulrich Kohl : Excusez-moi mademoiselle, vous pouvez m’aider, je cherche le pavillon Lerner.
Marie Klein : (En souriant.) Ah, Lerner, oui bien sûr.
Kohl sort son arme qui est caché sous un journal. Le regard de Marie Klein change du tout au tout.
Ulrich Kohl : Tu vas tout de suite appeler ta mère.
 
SÉQUENCES – PontSection 57Secteur Rouge19 heures 14 minutes 25 secondes ; MTA 34Penn StSud-Ouest519 heures 14 minutes 52 secondes ; Quad Zone 02Caméra 419 heures 15 minutes 30 secondes ; NYPD Heli 7819 heures 20 minutes 40 secondes ; Central ParkZone 52Caméra D19 heures 23 minutes 44 secondes ; (en accéléré) Central ParkZone 36Caméra C – 19 heures 25 minutes 42 secondes
Anja Klein : (Au téléphone.) Marie ?
Marie Klein : (Au téléphone.) Maman, il y a un homme avec moi. Il veut te parler.
Femme : Au secours !
Finch : (Au téléphone.) Kohl lui a donné rendez-vous dans Central Park. Il dit qu’il ne fera rien à la fille si sa femme vient seule.
Reese : (Au téléphone.) Il n’est pas question qu’elle y aille seule.
 
EXTÉRIEUR – Central ParkSoirée
Ulrich Kohl et Marie Klein marchent dans les allées du parc. Il la tient par le bras en menaçant avec l’arme.
Marie Klein : (Le suppliant.) Ne me faites pas de mal.
Ulrich Kohl : Je veux seulement voir ta mère. Je lui parle et tout sera fini.
Marie Klein : Comment vous la connaissez ?
Ulrich Kohl : Cela remonte à longtemps. Je la connaissais elle, et aussi ton père.
Marie Klein : Mon père ?
Ils s’arrêtent.
Ulrich Kohl : Est-ce que ta mère t’en a déjà parlé ?
Marie Klein : (En tremblant.) Oui, il était soldat en Allemagne, avant qu’elle ne vienne vivre ici. C’est un homme courageux. Je n’étais pas née quand il est mort. Il est mort en héros.
Ulrich Kohl : (Surpris, il répète.) En héros.
Marie Klein : Quand le mur de Berlin s’est effondré, il a aidé ma mère à s’en aller. Il l’a fait pour qu’elle et moi, on puisse avoir une nouvelle vie ici. Vous connaissiez mon père, vous dites ?
Ulrich Kohl : Je l’ai connu. Autrefois.
SÉQUENCE – Central ParkZone 51Caméra A19 heures 42 minutes 34 secondes
Des voitures de police arrivent sur la zone.
Policier : À toutes les unités. Possibilité présence kidnappeur secteur Central Park. Suspect : homme la soixantaine. Victime : femme 23 ans.
 
EXTÉRIEUR – Allée de Central ParkSoirée
Harold et Anja arrivent à l’endroit du rendez-vous. Ils sont rejoints par Marie et Kohl, ce dernier la menaçant toujours.
Ulrich Kohl : Sache que je regrette tout ça. Plus que tu ne peux l’imaginer. (À Harold.) Où est votre ami ?
Reese : (Sortant son pistolet, il se trouve derrière Kohl.) Il est juste là. (Kohl se retourne.)
 
EXTÉRIEUR – Dans un autre secteur du parcSoirée
Carter : (Accompagnée par des policiers, Fusco les rejoint.) Où tu étais passé ? On a reçu un coup de fil anonyme.
Fusco : Notre tueur est dans le parc ?
Carter : Oui et s’il est là, quelque chose me dit que mon justicier doit être aussi dans le coin. (Elle prépare son arme.)
Fusco : Deux pour le prix d’un.
Carter : (Aux policiers.) Vous, allez avec lui.
Fusco : Suivez-moi.
Policier : Vous, les autres avec moi. Faut suivre, on s’active.
 
EXTÉRIEUR – Allée du parcSoirée
Kohl et Anja se font face. C’est lui qui rompt le silence.
Ulrich Kohl : Pourquoi ? Pourquoi tu as disparu ?
Anja Klein : J’ai découvert que mon mari n’était plus l’homme que j’avais épousé. C’était devenu un tueur. J’étais prise au piège et j’étais enceinte. Je croyais connaître mon mari. Mais ils m’ont dit que celui que j’aimais été devenu un monstre.
Marie Klein : Maman ? Qui s’est ? Dit moi.
Tous les trois se regardent.
Anja Klein : L’homme que tu étais devenu me faisait peur. Est-ce que tu peux me pardonner (commençant à pleurer) en souvenir de la femme que tu as connue.
Ulrich Kohl : Il fallait que je vois ton visage. Que je vois vos deux visages. (Marie commence à comprendre qu’il est en réalité son père.) Tu lui as parlé de son père. Tu lui as dit que c’était un héros. Qu’il t’avait sauvée.
Anja Klein : S’il n’y avait pas eu son père, jamais nous n’aurions pu avoir cette vie. Ni elle, ni moi.
Ulrich Kohl : Une part de moi ne t’a jamais quittée, Anja, jamais. (Il sort son arme et la pointe vers Anja.)
Reese : (Le menaçant avec son arme.) Ulrich !
Kohl regarde vers John, qui fait non de la tête pour ne pas qu’il fasse une erreur. Ulrich s’apprête à tirer, un coup de feu retentit.
 
EXTÉRIEUR – Dans un secteur du parcSoirée
Carter : (Au talkie-walkie.) Ici Carter, toutes les unités au rapport. Est-ce qu’on a localisé le coup de feu ?
 
EXTÉRIEUR – Allée du parcSoirée
C’est Ulrich Kohl qui a reçu une balle tirée de l’arme de John. Il commence à s’effondrer mais est soutenu par Anja.
Anja Klein : (L’asseyant sur un banc.) Ulrich, ça va ? (Se mettant à pleurer.) Ulrich, non !
Reese : (Ramassant l’arme de Kohl.) Finch, emmenez-les loin d’ici.
Ulrich Kohl : Tu avais raison d’avoir peur de moi. Tu avais raison.
Finch prend Marie par le bras. Toutes les deux le quittent, Anja pleurant toujours. John enlève le chargeur de l’arme.
Reese : Vide.
Harold, Anja et Marie sont désormais éloignés de Kohl.
Ulrich Kohl : (Se touchant la poitrine à l’endroit où il est blessé, John s’assoit à côté de lui.) Jamais je ne lui aurais fait du mal. Moi, je n’ai jamais eu de lendemain.
Reese : Comment vous saviez que je tirerai ?
Ulrich Kohl : Vous étiez un soldat, comme moi. Ils m’ont tout pris, tout ce que je pouvais avoir. Pourtant, une part de moi a survécu. Cette part, c’était elle. (Il rend son dernier souffle.)
 
EXTÉRIEUR - Dans une allée - Soirée
Policier 1: (Au talkie-walkie.) Toutes les unités au rapport, le suspect a été localisé.
Carter : Ça y est, on y est.
Policier 1: (Au talkie-walkie.) Tireur sexe masculin, à terre, décédé.
Officier : Chef, unité Bravo au rapport.
Policier 1: (Au talkie-walkie.) Possibilité présence second tireur, terminé.
Fusco : (Rangeant son arme.) C’est l’œuvre de qui, d’après toi.
John les regarde, au loin.
 
FLASH-BACK
INTÉRIEUR – Endroit inconnu - Soirée
Retour sur John et Stanton après que cette dernière ait tué les deux hommes en face d’eux.
Klara Stanton : (Baissant son arme.) Harper. Non. Pas Harper. Vous allez vous débarrasser de ça, et d’eux.
Reese : Vous ne les avez même pas interrogés.
Klara Stanton : On n’a pas le temps de poser des questions, juste de trouver des solutions. Ces types ont reçu de l’argent pour laisser filer un de nos plus grands terroristes.
Reese : (Se levant, suivi par Stanton.) Qui nous dit que c’était vraiment ces hommes ?
Klara Stanton : Un informateur anonyme, tout ce qu’il y a de plus fiable. Vous voulez m’entendre dire qu’il fallait le faire. Je vous le dis une dernière fois avant que les choses ne se compliquent : il fallait le faire. La menace est réelle. Votre pays a besoin de vous. (S’en allant.) Pas de dents et pas d’empreintes. Une dernière chose, (se tournant vers John) vous n’avez pas de vieilles connaissances. Vous les croisez, vous les ignorez. Dans notre boulot, on ne sait jamais où on met les pieds. (En souriant.) Je crois que j’ai trouvé. Vous serez…
 
Retour en 2011.
 
EXTÉRIEUR – Dans un cimetièreJournée
John se trouve devant la tombe d’Ulrich Kohl.
Finch : (Rejoignant John.) Monsieur Reese. Après tout le mal qu’il s’est donné, il finit enterré sous un nom qui n’est même pas le sien. Le gouvernement allemand va tirer un trait sur tout ça.
Reese : Et Ulrich Kohl n’aura jamais existé. Je suis sûr que quand je mourais, personne ne connaîtra mon vrai nom.
Finch : Vous croyez que notre nom intéressera quelqu’un ?
Reese : Une fois mort, qui sait.
Finch : Je croyais qu’on était déjà mort.
Ils quittent les lieux.

_________________
"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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