Finch : On vous surveille. Le gouvernement possède un dispositif secret : une Machine. Elle vous espionne jour et nuit, sans relâche. Je le sais par ce que c’est moi qui l’ait créée. Je l’avais conçue pour prévenir des actes de terrorisme. Mais la Machine voit tout, tous les crimes impliquant des citoyens ordinaires, tels que vous, des crimes dont le gouvernement se désintéresse. Alors, j’ai décidé d’agir à sa place. Mais il me fallait un associé, capable d’intervenir sur le terrain. Traqués par les autorités, nous travaillons dans l’ombre. Jamais vous ne nous trouverez. Mais victime ou criminel, si votre numéro apparaît, nous, nous vous trouverons.
SÉQUENCES EN ACCÉLÉRÉE – Trafic du tunnel – Caméra – Poste 27E – 23 heures 45 minutes 20 secondes – 23 heures 46 minutes 01 seconde ; Bateau de la police de New York – 184C – Caméra 1 – 23 heures 48 minutes 0 seconde – 23 heures 53 minutes 03 secondes ; Roosevelt Drive – Poste 830 – Caméra E – 23 heures 53 minutes 05 secondes ; Roosevelt Drive – Poste 831 – Caméra A – 23 heures 53 minutes 26 secondes ; Sud-Est – Caméra 12 – 12 heures 03 minutes 05 secondes
Homme 1 : Et le gosse ?
Homme 2 : Non, on continue à le chercher.
Homme 1 : Je le savais, ce gamin n’a jamais été fiable.
Vue sur la caméra, une voiture dont le chauffeur a perdu le contrôle se retourne. Un zoom est fait sur la plaque d’immatriculation dont le numéro est CTG-4318.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
John rejoint le poste de travail d’Harold qui n’est pas là. Il arpente les allées jusqu’à découvrir un livre « Le cheval dans la locomotive ». Il le prend, l’ouvre et une photo en tombe. Il la ramasse et voit au verso une inscription « Au commencement. N. I. » et au recto, une image de deux hommes qui sourient.
Finch : (Via un micro.) C’est quand vous voulez, monsieur Reese. Je suis là.
Reese : Vous êtes arrivé par où ?
Finch : (Assis à son poste de travail.) J’ai provoqué une faille spatio-temporelle. Non, ce n’est pas vrai. J’ai eu comme le sentiment d’une atteinte à ma vie privée, mais laissons ça pour le moment, nous avons des numéros qui sont tombés.
Reese : Ça veut dire quoi, des numéros ?
Finch : En général, il y en a plusieurs, en l’occurrence, il s’agit de quatre personnes. (Il se lève et rejoint la vitre où sont apposées des photos.) Claire Ryan, 42 ans, maître de conférences ; Matt Duggan, 33 ans, serveur ; Wendy McNally, coiffeuse et Paula Vasquez, 23 ans, sans emploi.
Reese : Et il n’y a apparemment aucun lien ?
Finch : Quand la Machine nous sort un groupe de numéros comme celui-ci, c’est qu’ils sont liés. D’une manière ou d’une autre.
Reese : Alors, par exemple, l’un d’entre eux pourrait vouloir tuer les trois autres.
Finch : (Retournant à son poste de travail.) Il peut aussi s’agir d’un groupe de victimes ou de tueurs. Ou bien sûr de quatre affaires distinctes. Quoi qu’il en soit, il faut intervenir vite. Le numéro de Claire Ryan est sorti un millième de seconde avant les autres. (Donnant un papier à John.) Son adresse, 242 Wilson Street dans le Queens, appartement 3C. (Voyant John partir.) À propos de vie privée, prenez bien garde à ce que vous cherchez, vous pourriez le trouver.
SÉQUENCES – Entrée – Caméra 03 – 12 heures 43 minutes 20 secondes ; Salle d’interrogatoire A 04 – 12 heures 43 minutes 45 secondes
Femme : Pour être tout à fait franche avec vous, il y a des choses qui ne collent pas.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Salle d’interrogatoire – Journée
Joss est interrogée par les affaires internes à propos de ce qui s’est passé avec Pince de crabe.
Carter : Ah, oui. Quoi ?
Homme : Vous avez rendez-vous avec votre informateur, un certain Nashus Drake surnommé Pince de crabe, une source en qui vous avez confiance. Il vous tire dans la poitrine et heureusement, vous avez votre gilet. Il s’apprête à vous descendre quand un tireur anonyme ouvre le feu et le tue ?
Carter : C’est ce qui est écrit dans mon rapport.
Femme : Ce que votre rapport ne dit pas, lieutenant, c’est comment ce tireur s’est retrouvé sur les lieux.
Carter : Je n’en sais rien du tout.
Femme : Ni la raison qui l’a poussé à agir.
Carter : On allait me descendre, je ne sais pas, c’est peut-être ce qu’il a décidé.
Homme : Alors, il tient à vous.
Carter : (En souriant.) Non, je doute qu’il ait quelque chose à faire de moi.
Femme : Mais cet homme est bien celui que vous poursuivez depuis maintenant trois mois ?
Carter : Comme je le dis dans mon rapport, je pense que c’était lui.
Homme : Alors, quoi ? Ce type que vous voulez soi-disant boucler, tout à coup vous sauve la vie ?
Carter : (En répétant.) « Soi-disant ». C’est très fin.
Homme : Vous savez ce qui serait fin ? Ce serait de faire semblant de poursuivre un type alors qu’on bosse pour lui.
Carter : (Se levant.) Je crois qu’on s’est tout dit.
Femme : Une dernière chose, lieutenant, est-ce que cet homme est entré en contact avec vous ? Est-ce qu’il vous a parlé ?
Carter : Vous avez mon rapport. Si vous voulez me revoir, ce sera en présence de mon représentant.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Fusco – Journée
Pendant que Joss sort de la salle d’interrogatoire, Lionel discute avec d’autres collègues. Ils rigolent.
Fusco : (En rigolant.) Alors, le mec, il fait les cent pas, il va, il vient, il va, il vient, il finit par baisser son masque et vlan, il se prend la porte directe et il tombe raide. Ce petit génie avait oublié de découper les yeux dans le masque. (Tous les quatre rient de plus belle lorsque Lionel se retourne et voit Joss revenu à son bureau, son regard change.) Tu es revenue ? (Il la rejoint à son bureau.) Tu es folle, tu t’es fait plombée, repose-toi.
Carter : C’est mon gilet qui s’est fait plombé, c’est lui qui doit se reposer.
Fusco : Ça se passe comment, l’enquête et tout le tralala.
Carter : Tu sais ce que c’est avec eux, à les écouter, tu as l’impression que tu as tué ta mère. Résultat : on m’a consignée à mon bureau et toi tu es en binôme avec Olson.
Fusco : Ah, génial, je bosse avec Droopy. Tu as dis quoi pour l’indic.
Carter : La vérité. Qu’il a été abattu par un inconnu.
Fusco : Et ce coup-ci, tu as pu le voir, ton type ?
Carter : Non, je n’ai pas vu son visage.
Fusco : C’est peut-être mieux comme ça, non ? C’est vrai, s’il était là, tu ne saurais pas si tu dois l’arrêter ou le remercier.
Carter : Non, je sais ce que je ferai. Je l’arrêterai.
Fusco : (Il quitte le bureau de Carter.) Enfin, dans un cas comme dans l’autre, je serais toujours là, OK ?
Carter : OK.
SÉQUENCE – Entrée B – Sécurité 3 – 13 heures 12 minutes 05 secondes
Reese : (Au téléphone.) Finch, je suis chez Claire Ryan. Il est arrivé quelque chose.
EXTÉRIEUR – Près de l’appartement de Claire Ryan – Journée
John est sur les lieux où des voitures de police sont arrêtées. Il ouvre un coffre d’une voiture et prend une veste de la scientifique ainsi qu’une mallette.
Reese : (À un policier.) S’il vous plaît. (Il passe sous le cordon de sécurité.) Pardon.
SÉQUENCES – Entrée A – Sécurité 1 – 13 heures 12 minutes 30 secondes ; Entrée B – Sécurité 6 – 13 heures 12 minutes 34 secondes
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Claire Ryan – Journée
John entre et inspecte les lieux pour voir ce qu’il s’est passé. Un homme de la scientifique prend des photos de la scène du crime. Claire est étendue au sol.
Reese : (Mettant l’index sur son oreillette pour l’activer.) Finch.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Oui, monsieur Reese.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Claire Ryan – Journée
Reese : Vous disiez que la Machine nous donnait toujours les numéros à temps. (Regardant la victime, tuée d’une balle dans la tête.) Pas cette fois.
SÉQUENCES – Roosevelt Drive – Poste 834 – Caméra C – 23 heures 56 minutes 10 secondes ; Zoom sur la séquence – 23 heures 56 minutes 19 secondes ; Roosevelt Drive – Poste 831 – Caméra A – 23 heures 56 minutes 49 secondes
Un autre point de vue de l’accident de voiture. Un véhicule roule puis s’arrête à l’endroit de l’accident, une femme en sort et va pour porter secours au chauffeur. La Machine fait une identification grâce au téléphone portable et trouve un résultat avec le numéro de sécurité sociale, 917 XXX 4372 : Claire Ryan. Un autre véhicule s’arrête à côté de celle de Ryan.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Claire Ryan – Journée
Pendant qu’un scientifique continue de faire des photos, John est accroupi puis se relève et voit un téléphone portable mis dans un sachet, le rangeant dans sa veste. Avec une clé USB, il copie les fichiers de l’ordinateur. Il quitte la pièce pendant que Lionel et Olson arrivent sur la scène de crime.
Olson : (Hors cadre.) C’est quoi le topo ?
Fusco : (Hors cadre.) La victime s’appelle Claire Ryan, une prof ou un truc du genre. Elle vivait seule. (Ils entrent dans la pièce et vont vers la victime. Lionel s’accroupit.) On dirait qu’on l’a aussi tabassée. Une balle dans la tête à faible distance. (Il se relève et regarde vers une table où se trouve des objets.) Elle a eu des rentrées. Lecteur Blu-Ray, tablette, les chaussures.
Olson : Et pas n’importe lesquelles. Que des trucs de luxe, ça vaut une blinde. (Lionel aperçoit John.) Elle a tout acheté ce matin. (John s’en va.) Qu’est-ce qu’on a d’autre sur la victime ? (Il regarde vers Lionel qui a l’air soucieux.) Et, je t’ai posé une question, là.
Fusco : Quoi, qu’est-ce que tu as dit ?
EXTÉRIEUR – Près de l’appartement de Claire Ryan – Journée
Reese : Ça y est, j’ai fini à l’appartement, mais je vais avoir besoin de vous, Finch, pour m’aider à surveiller les trois autres.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : (Il se trouve à son poste de travail, regardant les photos sur l’ordinateur.) Mieux vaut que je reste ici, à tenter de trouver un lien entre eux.
Reese : (Au téléphone.) Mais à quoi ça servira s’ils sont tous morts ?
Finch : La filature n’est pas ma spécialité, c’est plutôt la votre.
EXTÉRIEUR – Près de l’appartement de Claire Ryan – Journée
Reese : Oui, sauf que je ne peux pas suivre les trois personnes en même temps et que je ne veux pas qu’on en perdre une autre.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Reese : (Au téléphone.) J’ai besoin de vous.
Finch : (Après un moment d’hésitation.) Très bien, j’y vais.
EXTÉRIEUR – Près de l’appartement de Claire Ryan – Journée
Reese : Je vais suivre Wendy. Je mets Fusco sur Paula. Vous vous chargez de Matt ?
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Matt, entendu, je pars tout de suite. (Il se lève.)
SÉQUENCE – Angle de la 78ème et Lexington – Nord-Ouest – 14 heures 34 minutes 40 secondes
John a un carré jaune autour de la tête alors que pour Lionel, qu’il a rejoint, il est blanc.
Fusco : Qu’est-ce que tu fous-là ?
EXTÉRIEUR – Près de l’appartement de Claire Ryan – Journée
Fusco : Dis-donc, ce n’est pas toi le tueur, non ?
Reese : Lionel, après tout ce qu’on a vécu toi et moi.
Fusco : Ouais, justement.
Reese : Pourquoi tu n’es pas avec Carter ?
Fusco : Elle reste au bureau tant qu’ils n’auront pas réglé son histoire d’homicide. Elle a un paquet d’emmerdes à cause d’un tireur anonyme. Tu ne serais pas au courant de quelque chose, des fois ?
Reese : Non. (Donnant une photo.) Cette fille, s’appelle Paula, son adresse est au dos. Tu la trouves et tu ne la lâche pas.
Fusco : (Lisant l’inscription au verso de la photo.) Paula Vasquez. Pourquoi ?
Reese : Je ne voudrais pas qu’elle finisse comme cette femme là-haut.
Fusco : (Rangeant la photo dans sa veste.) Quelqu’un pourrait la tuer ?
Reese : Oh, j’en suis sûr que non. Tu préféreras prendre une balle à sa place.
Fusco : Tu es un marrant, toi. Tu oublies que j’ai un meurtre sur lequel je suis censé enquêter.
Reese : Paula pourrait bien avoir un lien avec ton meurtre. Alors, garde-la à l’œil. (Il s’en va.)
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Carter – Journée
Joss a un paquet et un gobelet aux deux mains. Elle pose le gobelet mais s’aperçoit que son bureau a été fouillé.
Carter : (À haute voix.) Qui a touché à mes affaires ?
Capitaine : Carter, venez.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau du capitaine – Journée
Joss entre dans le bureau du capitaine où il y a un homme qui est assis sur le bord d’une table, en train de lire un dossier.
Capitaine : Vous avez quoi d’autre sur votre type des forces spéciales ?
Carter : Toutes les infos que j’ai sont dans le dossier que monsieur-je-ne-sais-pas-qui (se tournant vers l’inconnu) est en train de lire.
Capitaine : Ça fait des mois que vous êtes dessus et vous n’avez même pas de signalement ?
Carter : Eh, il est grand, il porte un costume et parfois il se déplace à moto. C’est tout ce que j’ai.
Capitaine : C’est du sérieux, Carter. Vous l’avez laissé filer, ce type est devenu une source d’emmerdement pour l’ensemble de nos services.
Carter : (Se défendant.) Je ne l’ai pas laissé filer, ce n’est pas vrai. Ça fait des mois que j’essaie de coincer cet enfoiré.
Snow : Est-ce que c’est lui qui a tué votre indic ?
Carter : Je ne répondrai pas tant que je ne saurais pas à qui j’ai à faire.
Capitaine : Vous lui répondez ou vous rendez votre plaque.
Carter : (Se tournant vers l’homme.) Oui, c’est lui qui l’a tué.
Capitaine : Ce sera tout, lieutenant.
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Journée
John est en train de surveiller Wendy McNally. Il prévient Harold.
Reese : Finch, je suis devant le salon de Wendy, tout à l’air calme. (Il voit une moto arriver près du salon. Le motard descend et prend quelque chose, ce qui intrigue John.)
Reese : (Traversant la rue.) Attendez une seconde.
L’homme entre dans le salon, prend quelque chose dans son sac et John arrive derrière lui, prêt à intervenir.
Coursier : (Donnant une enveloppe.) Une signature, s’il vous plaît.
Wendy McNally : (Après l’avoir signé.) Voilà, je vous remercie.
Coursier : (Se retrouvant nez-à-nez avec John.) Pardon.
Wendy McNally : (Voyant John ; le coursier quitte le salon.) Bonjour. Qu’est-ce que je peux faire pour vous ?
Reese : Euh, je viens prendre rendez-vous
Wendy McNally : Shampoing et coupe ? Je ne sais pas, quelque chose d’un peu plus moderne ? Qu’est-ce que vous en dites ? (Touchant les cheveux de John.) Vos cheveux, c’est un gris naturel ou… une couleur ?
Reese : (Gêné.) C’est, c’est euh…
Wendy McNally : (Emmenant John vers le salon.) Très sexy, en tout cas. Et, vous êtes célibataire ?
Reese : Pardon ? Cé… célibataire, euh oui.
Wendy McNally : (Aux clientes présentes.) Et les filles, il est célibataire. (Elles sont très contentes. Wendy fait assoir John.)
Reese : Je voulais juste un rendez-vous.
Wendy McNally : Je regrette mais il mais il n’est pas question que je vous laisse ressortir comme ça. (Elle sourit pendant que John est de plus en plus gêné.)
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Journée
Lionel, qui se trouve dans une voiture, a trouvé la personne qu’il cherche à savoir Paula Vasquez. Cette dernière discute avec deux personnes et elle met quelque chose dans son sac. Elle regarde vers Lionel qui s’en rend compte.
Fusco : Merde. (Il sort de voiture, commence à courir vers elle mais lorsqu’il passe à l’angle d’une rue, il l’a perdue de vue. Il essaie de regarder derrière un grillage mais il comprend que c’est trop tard.
EXTÉRIEUR – Dans une autre rue – Journée
Matt Duggan arrive avec sa voiture lorsqu’Harold, lui, est venu avec un taxi. Il continue de le filer.
INTÉRIEUR – Dans le salon de coiffure – Journée
Finch : (Au téléphone ; pendant que John continue de surveiller Wendy.) Monsieur Reese, je suis en train de suivre notre ami Matt Duggan.
EXTÉRIEUR – Dans une autre rue – Journée
Finch : Il a l’air de nous faire sa crise de la quarantaine avant l’heure. Il vient de lâcher son travail et il est parti aussitôt s’acheter une moto. (Regardant son téléphone où le micro est activé.) Attendez.
Matt Duggan : (Au téléphone.) Ma tante de Boston vient de mourir. Elle m’a laissé un joli tas de billets. C’est l’occas’ de me payer un de mes rêves.
INTÉRIEUR – Dans le salon de coiffure – Journée
Wendy McNally : (Rejoignant John.) Juste une minute, je reviens. (Elle s’en va.)
EXTÉRIEUR – Dans une autre rue – Journée
Finch : Ouais, il est en train de s’acheter un joli petit bolide, il paye cash.
INTÉRIEUR – Dans le salon de coiffure – Journée
Reese : Claire, la femme assassinée, avait aussi dépensé beaucoup d’argent. (Il voit Wendy, qui est en train de téléphoner.) Regardez autour de vous.
EXTÉRIEUR – Dans une autre rue – Journée
Reese : (Au téléphone.) Est-ce que quelqu’un surveille notre homme.
Finch : (Ne sachant pas où regarder.) Ce n’est pas vraiment un exercice dans lequel j’excelle.
SÉQUENCE – Parc Zone 4 – Caméra D – 16 heures 15 minutes 18 secondes
Harold, qui attend et regarde autour de lui, a un carré jaune autour de lui.
EXTÉRIEUR – Dans une autre rue – Journée
Finch : Non, a priori, personne.
INTÉRIEUR – Dans le salon de coiffure – Journée
Reese : Très bien. Gardez les yeux ouverts. (Le téléphone bipe.) Et rappelez-moi. (Il prend le deuxième appel.) Lionel.
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Journée
Fusco : (Traversant la route.) Je l’ai perdue, la gamine, Paula. Elle m’a filé entre les doigts.
INTÉRIEUR – Dans le salon de coiffure – Journée
Reese : Excellent travail, lieutenant.
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Journée
Fusco : Je suis désolé, OK ? Autre chose : je crois que la môme a acheté un calibre.
INTÉRIEUR – Dans le salon de coiffure – Journée
Reese : Elle achète un flingue et toi, tu la paumes ? Toi, tu fait bien de rester… (Ne voyant plus Wendy des yeux.) dans la police. (Raccrochant, il demande à une coiffeuse.) Excusez-moi, j’attends Wendy.
Coiffeuse : Désolée, elle a eu un coup de fil, elle a dû partir d’urgence. Mais moi, je suis libre, je peux vous prendre tout de suite.
Reese : Non, non, c’est bon je vous remercie. (Elle s’en va pendant que John téléphone à Harold.) Euh, Finch, où est-ce qu’on en est ?
EXTÉRIEUR – Dans une autre rue – Journée
Finch : Notre homme sort à l’instant du magasin.
INTÉRIEUR – Dans le salon de coiffure – Journée
Finch : (Au téléphone.) Il a passé sa commande et laissé un acompte.
John prend le téléphone sur la table et le met dans sa poche.
EXTÉRIEUR – Dans une autre rue – Journée
Matt Duggan, sorti du magasin, se rend dans sa voiture pendant qu’une femme avec une poussette, se met à côté du véhicule.
Reese : (Au téléphone.) OK, ne le quittez pas des yeux. Les deux filles nous ont faussés compagnie.
Finch : C’est bizarre, quelqu’un a laissé sa poussette.
INTÉRIEUR – Dans le salon de coiffure – Journée
Reese : De quoi, comment ça une poussette ?
EXTÉRIEUR – Dans une autre rue – Journée
Finch : Il y a une poussette…
INTÉRIEUR – Dans le salon de coiffure – Journée
Finch : (Au téléphone ; pendant que John quitte le salon.) à côté de la voiture…
EXTÉRIEUR – Dans une autre rue – Journée
Finch : mais je ne vois pas la maman. (Il regarde autour de lui et l’aperçoit.) Ah, ça y est, je la vois. Oh, mon Dieu, c’est une bombe !
EXTÉRIEUR – Près du salon de coiffure – Journée
Reese : (Sorti du salon de coiffure, il crie au téléphone.) Couchez-vous, couchez-vous tout de suite !
EXTÉRIEUR – Dans une autre rue – Journée
Finch : (Courant vers la voiture.) Je dois le prévenir.
La femme a actionné la bombe, ce qu’il fait que la voiture est en feu, avec le souffle de l’explosion, projetant Harold au sol.
EXTÉRIEUR – Près du salon de coiffure – Journée
Reese : Finch, ça va ? Harold.
Harold se relève, choqué. John, n’entendant plus rien, comprend que quelque chose de grave est arrivé.
SÉQUENCES – Roosevelt Drive – Poste 831 – Caméra A – 23 heures 56 minutes 47 secondes ; Roosevelt Drive – Poste 833 – Caméra F – 23 heures 56 minutes 58 secondes
Claire étant arrivée la première sur les lieux de l’accident, le second véhicule appartient à la seconde victime, Matt Duggan. La Machine l’a identifié grâce au numéro de sécurité sociale 917 – XXX – 1119
Claire Ryan : (Voyant Matt Duggan sortir du véhicule.) J’étais là, j’ai vu l’accident. (Duggan la rejoint et les deux s’approchent du chauffeur.) Oh merde, il est mort. C’est quoi, ça ?
Matt Duggan : Euh, j’ai l’impression que c’est de la cocaïne.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : (À son poste de travail, toujours aussi choqué.) J’aurais dû le voir plus tôt. Quelle mère abandonnerait son enfant. En plus, elle avait des lunettes de soleil et une écharpe, de toute évidence pour cacher son visage.
Reese : Finch.
Finch : Si j’avais pu le prévenir, il serait encore là.
Reese : Finch. Vous ne pouviez pas le sauver. Il faut arrêter d’y penser. L’important, c’est de se concentrer sur les personnes qui sont encore en vie. Wendy et Paula.
Finch : Oui. J’ai cherché des liens, je n’ai rien trouvé. Aucun employeur commun, aucune connexion via les réseaux sociaux. Paula a un historique quasi nul sur Internet. Soit elle est paranoïaque soit c’est une jeune fille qui n’aime pas se faire remarquer, deux attitudes que je comprends très bien, mais…
Reese : (Le coupant en mettant sa main sur l’épaule d’Harold.) Finch, on cherche des liens.
Finch : Pardon, oui. Les Smartphones sont constamment en recherche de réseau Wi-Fi et ils gardent en mémoire à peu près les 100 derniers points de connexion qui étaient à proximité. J’ai extrait la liste en question des téléphones de Matt, Wendy et Claire, ce qui va me permettre de déterminer où ils sont allés durant les dernières 24 heures afin de voir… (Voyant les trois points de connexion sur l’ordinateur, un autre point se met à clignoter montrant la position.) si leur chemin se croise.
Reese : Roosevelt Drive, 23 heures 57. Ils étaient tous au même endroit pendant quatre minutes. Pourquoi ?
Finch : Selon la direction des transports, il y a eu un accident à cet endroit avec un mort. Le nom de la victime n’est pas communiqué. (Montrant sur l’ordinateur.) Le voilà notre lien.
Reese : Pour trois d’entre eux, oui. Mais pas pour Paula la parano. On n’a pas son numéro de téléphone, impossible de savoir où elle était cette nuit-là. Fusco dit qu’elle s’est procurée un flingue, cela peut être le tueur.
Finch : Alors, retrouvez Wendy.
Reese : Ce n’est pas faute d’avoir essayé mais son appartement est vide et elle n’a pas pris son téléphone.
Finch : Le seul parent que je lui ai trouvé, c’est sa mère Suzanne. (Donnant une fiche à John.) Elle habite le comté de Putnam. (John s’en va et Harold souffle.)
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Journée
Fusco : (Voyant Olson et Carter devant un tableau avec des photos.) Tu fais quoi, Carter ?
Carter : Je commençais à m’ennuyer. J’ai décidé de vous filer un coup de main. J’ai regardé si les empreintes de votre victime, Claire Ryan, étaient déjà apparues quelque part. Elles ont été relevées sur les lieux d’un accident il y a deux nuits de ça. Ses empreintes étaient sur la voiture avec aussi celle de ce type, (elle montre la photo du doigt) Matt Duggan.
Olson : Pour la scientifique, ce serait des témoins de l’accident qui seraient venus en aide au conducteur, sauf que… le gars est mort sur le coup.
Fusco : Je ne vous suis pas. C’est quoi le rapport avec notre affaire ?
Carter : Le rapport, c’est que tous les deux sont morts. Matt Duggan a été tué dans l’explosion de sa voiture hier, ce qui pourrait être qu’une coïncidence mis à part qu’il venait pile de s’offrir une magnifique moto payée cash.
Olson : Claire Ryan avait acheté des tas de trucs.
Carter : Tous les deux étaient sur la scène de l’accident, tous les deux ont soudain de l’argent et tous les deux sont morts.
Fusco : L’argent devait être dans la voiture. Il y avait qui au volant ?
Carter : Toujours selon la scientifique, il s’agissait de Jamie Hallen, le fils du sénateur.
Fusco : Le fils d’un sénateur est tué et il n’y a rien dans les journaux, comment ça se peut ?
Olson : Le sénateur Hallen est membre de la commission d’enquête sur les établissements bancaires et c’est un ami du syndicat de la police.
Fusco : Ouais, ça motive, forcément. C’était vraiment un accident ?
Olson : Vitesse excessive et apparemment, il était sous coke. Mais tout ce qu’on a trouvé dans la bagnole, c’est une brochure de l’association que Jamie Hallen a créée pour venir en aide aux orphelins d’Haïti.
Carter : Je devrais aller faire un tour au bureau central, regarder ce que les caméras de la cellule d’information en temps réel ont vu.
Olson : (Voyant Joss commencer à partir.) Je crois que tu devrais rester derrière ton bureau comme le capitaine te l’a demandé.
Carter : Hmm. (Elle se tourne et voit l’inconnu qui est au téléphone, il ferme la porte.)
SÉQUENCE – KGS HWY – Poste 403 – 14 heures 21 minutes 26 secondes – KGS HWY – Poste 572 – 14 heures 21 minutes 52 secondes
INTÉRIEUR – Dans une voiture – Journée
John se trouve dans sa voiture et le téléphone se met à sonner.
Reese : Lionel, quel plaisir de t’entendre.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans les toilettes – Journée
Fusco : La victime du meurtre, Claire Ryan, a un lien avec Jamie Hallen, le fils du sénateur, mort la nuit d’avant-hier dans un accident de voiture. Peut-être que tu voudras le dire à ton copain à lunettes.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : (Écoutant la conversation.) Je suis là, lieutenant Fusco.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans les toilettes – Journée
Fusco : Évidemment. Salut, ça va ? Enfin, ce que j’allais dire…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Fusco : (Au téléphone.) ...c’est qu’il y a deux séries d’empreintes sur la voiture du fils d’Hallen, c’est Claire Ryan et celles d’un certain Matt
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans les toilettes – Journée
Fusco : Duggan et il a été tué…
Finch : (Au téléphone.) …Dans une explosion hier.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Jamie Hallen a eu son accident sur Roosevelt Drive ?
Fusco : Je croyais que personne savait.
Reese : (Au téléphone.) Finch…
INTÉRIEUR – Dans une voiture – Journée
Reese : Ils ont dû trouver l’argent sur les lieux…
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans les toilettes – Journée
Reese : (Au téléphone.) de l’accident.
Fusco : Alors, je n’ai rien à vous apprendre.
INTÉRIEUR – Dans une voiture – Journée
Reese : Si, comment va Carter ?
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans les toilettes – Journée
Fusco : Wah, elle tient le coup.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Fusco : (Au téléphone.) mais ce n’est pas facile de faire son taf coincé derrière un bureau.
Finch : Regardez un œil sur elle pour s’assurer que tout va bien. (Il fait afficher l’image de Carter au poste de police.) Autre chose, lieutenant…
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans les toilettes – Journée
Finch : …laissez votre téléphone allumé quand vous serez avec le sénateur Hallen.
Fusco : Vous m’entendez non stop ?
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Oui et pour être franc, j’entends beaucoup trop vos bruits intestinaux, alors si vous pouviez ne plus porter votre téléphone à la ceinture, j’apprécierai.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans les toilettes – Journée
Olson : (Hors cadre ; frappant à la porte.) Eh, Fusco, tu as clamecé ou quoi ?
Fusco : (En criant.) Ne t’emballe pas, j’arrive.
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Journée
La voiture de Lionel et Olson arrive alors que le sénateur sort d’un bâtiment.
Bannerman : Si je peux faire quoi que ce soit, n’hésitez pas, appelez-moi.
Sénateur Hallen : C’est très aimable à vous, Davis, je vous remercie.
Bannerman : Encore une fois, je vous présente mes plus sincères condoléances, monsieur le Sénateur.
Sénateur Hallen : Oui, merci, merci à vous.
Femme : (Au sénateur.) La police, monsieur. (À Fusco et Olson.) Lieutenant Olson et Fiasco.
Fusco : (La reprenant.) Fusco.
INTÉRIEUR – Dans un appartement – Journée
Sénateur Hallen : Je, je ne comprends pas. J’ai déjà vu un de vos collègues au sujet de l’accident.
Olson : Nous avons d’autres questions à vous poser, monsieur. Il pourrait y avoir un lien avec une autre affaire. Vous savez ce qu’a fait votre fils cette nuit-là ?
Sénateur Hallen : Il était à une soirée chez Davis Bannerman.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Sénateur Hallen : (Pendant qu’Harold écoute la conversation.) C’est, c’est sur le chemin du retour qu’il s’est fait tué.
INTÉRIEUR – Dans un appartement – Journée
Olson : Vous enquêtez sur la banque de Bannerman et votre fils lui, fréquente cet homme ?
Sénateur Hallen : J’étais tout sauf d’accord mais difficile d’empêcher son fils de voir qui il veut.
Fusco : Il avait beaucoup d’argent sur lui ?
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Sénateur Hallen : (Pendant qu’Harold fait des recoupements sur l’ordinateur.) Je n’en sais rien. En quoi cela concerne votre enquête ?
Fusco : Deux personnes ont été assassinées. Nous pensons qu’elles étaient toutes les deux sur les lieux de l’accident, et aussi qu’elles ont trouvé de l’argent dans la voi…
INTÉRIEUR – Dans un appartement – Journée
Fusco : …ture.
Sénateur Hallen : Je regrette, je ne sais pas quoi dire.
Fusco : Est-ce que votre fils dealait ?
Sénateur Hallen : (S’asseyant.) Mon fils est mort, est-ce qu’on pourrait en rester là ?
Fusco : Deux autres personnes sont mortes, alors non. Est-ce qu’il dealait ?
Sénateur Hallen : Je me suis demandé s’il ne s’était pas embarqué dans une sale affaire. S’il ne fréquentait pas des gens peu recommandables. C’est tout ce que je saurais vous dire.
Olson : On va devoir parler à Bannerman.
Sénateur Hallen : Il faudra prendre ce qu’il vous dit avec des pincettes, nous ne sommes pas vraiment amis.
Fusco : (Après avoir pris une des nombreuses brochures sur la table, il la montre à Hallen.) Il y avait une de ces brochures dans la voiture de votre fils. Il a créé cette fondation ?
Sénateur Hallen : Oui. Il a fait de bonnes choses.