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 Script VF - 1X11 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb

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carine79
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carine79

Série préférée : Lucifer

Script VF - 1X11 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Empty
MessageSujet: Script VF - 1X11 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 1X11 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeDim 19 Juil - 6:37

Finch : On vous surveille. Le gouvernement possède un dispositif secret : une Machine. Elle vous espionne jour et nuit, sans relâche. Je le sais parce que c’est moi qui l’ai créée. Je l’avais conçue pour prévenir des actes de terrorisme, mais la Machine voit tout. Tous les crimes impliquant des citoyens ordinaires, tels que vous. Des crimes dont le gouvernement se désintéresse. Alors, j’ai décidé d’agir à sa place. Mais il me fallait un associé, quelqu’un capable d’intervenir sur le terrain. Traqués par les autorités, nous travaillons dans l’ombre. Jamais vous ne nous trouverez. Mais victime ou criminel, si votre numéro apparaît, nous, nous vous trouverons.
 
SÉQUENCES – Toit du parkingZone NordCaméra 0220 heures 49 minutes 24 secondes ; Toit du parkingZone NordCaméra 1120 heures 50 minutes 13 secondes ; Toit du parkingZone NordCaméra 0920 heures 50 minutes 20 secondes ; Bord du parkingCaméra C23 heures 18 minutes 16 secondes
Evans : J’ai Reese en vue, coupez les caméras.
Snow : Il est temps de rentrer John, tout est pardonné.
Reese : Tu sais bien que jamais je ne rentrerai.
Pendant que les caméras sont désactivées, John se fait tirer dessus et riposte.
 
INTÉRIEUR – Bâtiment de la médecine médico-légaleNuit
Harold amène John, dans un brancard, à la médecine médico-légale afin de le faire soigner. Il demande à un médecin présent de le faire.
Médecin : (Voyant le brancard.) C’est le 3ème ce soir, cela doit être la pleine lune.
Finch : (Découvrant John, le médecin est surpris de le voir blessé.) Vous êtes Farouk Madani, vous étiez le meilleur chirurgien de Najaf. Vous ne pouvez pas vous payer de licence parce que vous envoyez tout votre argent à votre famille. (Déposant de l’argent sur la table.) Remettez-le sur pied, ne posez pas de question et votre avenir sera assuré. (Le médecin s’exécute.)
 
SÉQUENCES – Vue de la merPoste 4807 heures 30 minutes 30 secondes ; Angle de la 78ème et BroadwayNord-EstCaméra 027 heures 38 minutes 30 secondes ; EntréeCaméra de la sécurité7 heures 43 minutes 23 secondes
EXTÉRIEUR – Près de la maison de CarterMatinée
Joss descend des escaliers et s’aperçoit qu’il y a deux hommes postés sur le trottoir d’en face, mais également un camion suspect. Elle s’y rend et frappe dessus plusieurs fois.
Carter : Police, sortez de là. (Insistant, elle frappe de nouveau.) J’ai dit police, maintenant sortez.
Snow : (Se trouvant derrière elle.) Il y a un problème, lieutenant ?
Carter : (Se tournant, elle va le rejoindre.) J’espère que vous êtes plus discrets avec les terroristes.
Snow : C’est un bel immeuble, vous sortez combien de temps ?
Carter : Je comprends. Vous ne cherchez pas à être discrets, c’est moi qui me trompe.
Snow : Vous êtes la seule personne à avoir été en contact avec notre homme.
Carter : Si j’ai des nouvelles, je vous en ferai part mais tout ce cirque, ce n’est pas nécessaire.
Snow : Vraiment ? Je suis très étonné qu’il ait pu nous échapper. Je ne comprends pas comment il a fait.
Carter : Cette affaire ne me concerne plus, (commençant à s’en aller) alors, amusez-vous bien.
Snow : (Pendant que Joss se retourne.) Ça ne m’amuse pas plus que vous, Carter. On peut avoir des surprises à surveiller quelqu’un jour et nuit. Ça peut briser des carrières, des familles.
Carter : Menacer un membre de la police, c’est contre la loi, monsieur Snow.
Snow : Tout comme mentir à un agent fédéral. On se reverra. (Il s’en va.)
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de CarterJournée
Joss arrive dans les locaux de la police et va rejoindre son bureau. Énervée, elle enlève son manteau et le pose sur le bord de la chaise. Ne sachant pas quoi faire, elle souffle mais voyant son écran d’ordinateur où se trouve une fenêtre pour se connecter, elle regarde vers le bureau de son collègue Fusco, qui n’est pas là. Elle s’y rend.
Carter : (S’asseyant, elle regarde autour d’elle.) Alors, où pourrait-il cacher son… (Elle regarde dans le tiroir et voit un post-it où se trouve le mot de passe. Elle le tape sur le clavier et voit les images des caméras de vidéosurveillance lors du braquage des scellés. Elle fait un zoom sur une image où se trouve Harold parlant à John. En outre, on voit le nom du témoin, Norman Burdett, l’un des alias d’Harold.) Ce type est son associé et ça fait des semaines que j’ai son numéro de portable. (Elle appelle au numéro indiqué sur l’image.)
Voix : Le numéro que vous demandez n’est pas en service actuellement. Nous…
Carter coupe la communication et tape un autre numéro. Pendant ce temps, Lionel arrive.
Fusco : Tu n’as qu’à rédiger mes rapports, tant que t’y es.
Carter : (Levant le doigt vers Lionel pour qu’il attende.) Oui, lieutenant Carter de la police de New York, j’ai besoin de renseignements sur un portable qui n’est plus en service. Oui. Le nom est Burdett Norman ; 917-555-0131.
Fusco : (Regardant l’image.) Qui c’est ce type ?
Carter : C’est ce que j’essaie de savoir.
SÉQUENCE – BoxCaméra 048 heures 12 minutes 40 secondes
 
La frise chronologique passe de 2012 à 2005.
SÉQUENCE – ParcSection 28Caméra F – 12 heures 05 minutes 00 seconde
EXTÉRIEUR – Dans un parcJournée
Harold est en train de courir lorsqu’il s’arrête près d’un arbre. Il regarde vers un homme et une femme en train de discuter. Il met une oreillette.
Nathan Ingram : (Via un micro.) Je croyais que seul votre patron était autant entouré.
Alicia Corwin : (Via un micro.) Désolée pour toutes ces précautions.
Nathan Ingram : Alors, qu’est-ce qui vous amène de Washington ?
Alicia Corwin : Vous.
Nathan Ingram : Je suis très flatté, Alicia.
Alicia Corwin : Il n’y a pas de quoi. Mes collègues veulent des réponses. Votre entreprise a été alimentée par la NSA pendant trois ans.
Nathan Ingram : Pas mon entreprise. Juste moi.
Alicia Crowin : Si le Congrès venait à savoir que vous construisez cette Machine, que vous accédez librement à toutes les données que nous rassemblons sur les citoyens américains, non seulement vous fermeriez boutique mais, en plus vous iriez en prison.
Nathan Ingram : Est-ce qu’ils nous laisseraient partager la même cellule.
Alicia Corwin : Il nous faut des progrès, Nathan, sinon on débranche tout. (Recevant un bout de papier de Nathan.) Qu’est-ce que c’est ?
Nathan Ingram : Un progrès.
Alicia Corwin : (Regardant le papier où sont notés des chiffres.) Neuf chiffres.
Nathan Ingram : Le renseignement, c’est votre domaine. Vous allez trouver.
Alicia s’en va.
 
SÉQUENCES – ParcSection 27Caméra C12 heures 06 minutes 07 secondes ; ParcSection 24Caméra A12 heures 08 minutes 15 secondes
Nathan et Harold se retrouvent et on un carré jaune autour d’eux.
Nathan Ingram : Un jour, j’aimerai que ce soit toi qui aille la rencontrer pendant que je serai tapi dans l’ombre.
EXTÉRIEUR – Dans un parc - Journée
Finch : Tu ne saurais pas être discret.
Nathan Ingram : Ce numéro qu’on lui a donnée, pourvu que ça fonctionne.
Finch : Ça fonctionnera.
Nathan Ingram : Comment ?
Finch : Je ne sais pas trop pourquoi, mais la Machine est fiable.
 
SÉQUENCE – ParcSection 24Caméra A12 heures minutes 34 secondes
Finch : Aie un peu confiance.
Nathan Ingram : En toi ou en la Machine ?
 
La frise repasse de 2005 à 2012
 
SÉQUENCES – Haut du toit(W)08 heures 20 minutes 54 secondes ; Sud-EstCaméra 1208 heures 20 minutes 57 secondes ; Entrée du parc - #2808 heures 21 minutes 01 seconde
La Machine tente de retrouver son atout, c’est-à-dire John, dans un bâtiment, elle le retrouve grâce aux caméras, il se trouve dans un appartement.
Trask : Entrez, monsieur Hayes.
INTÉRIEUR – Dans un appartementJournée
Trask : C’est ici. Attention où vous mettez les pieds. (Voyant John en fauteuil roulant.) Ah, excusez-moi, c’est stupide. C’est une sorte de tique du langage, ne le prenez pas mal. Il y a des rampes d’accès un peu partout et si vous avez besoin d’aide…
Reese : (Entrant dans l’appartement, il regarde autour de lui.) Je serai sur pied dans quelques jours.
Trask : Bon, mais en cas de souci, appelez-moi. Je suis le concierge, je m’appelle Trask. Je ne vous l’avais pas déjà dit, ça ?
Reese : Si, deux fois.
Trask : Ah, je me fais vieux, je radote. Il n’y a pas si longtemps pourtant, je faisais la fête jusqu’à l’aube à Miami. J’ai eu jusqu’à six boîtes de nuit là-bas. J’avais un manoir à Coral Gables, un tigre blanc du Bengale. J’ai dû tout arrêter pour raison de santé. Mais parlons de vous, vous êtes de quel coin ? Vous faites quoi ? Qu’est-ce qu’il vous est arrivé ?
Reese : (Se retournant.) J’ai eu une dure soirée.
Trask : (Se rapprochant de John.) Voilà les clés. En cas de besoin, mon numéro est sur le porte-clés. Mon nom, non… c’est bon.
Il quitte l’appartement et c’est à ce moment-là qu’Harold arrive.
Finch : Cela vous convient-il, monsieur Reese ? (Il enlève son manteau.)
Reese : Bel endroit. (Il se retourne.) Ça me gêne que vous vous soyez donné autant de mal.
Finch : Ne vous en faites pas. Je pensais que vous étiez fatigué des hôtels et, dans l’état où vous êtes, je me suis dit qu’un hébergement offrant un peu de discrétion s’imposait.
Reese : Où est notre ami Snow ?
Finch : Il se préoccupe du lieutenant Carter en ce moment.
Reese : Et elle va bien ?
Finch : Ne croyez pas que je ne partage pas votre inquiétude pour celle qui a voulu vous livrer à la CIA mais…
Reese : Elle nous a laissés filer, alors. Je vous demande de veiller sur elle pour moi, le temps que je me repose.
Finch : À ce propos…
Reese : Je ne suis pas ici pour me reposer ?
Finch : J’ai bien peur que la Machine n’attende pas.
Reese : Alors, qui est le prochain numéro sur la liste ?
Finch : Il sort d’ici.
Reese : Le concierge ?
 
EXTÉRIEUR – Dans le jardin de la résidenceJournée
Trask est en train de tailler des fleurs d’un jardin.
Trask : (À un résident.) Monsieur James, j’ai reçu votre pomme de douche.
James : Ah, merci.
Trask : Vous allez bien, madame Park ?
Madame Park : Très bien, merci.
Trask : N’abuse pas du téléphone, Aaron, c’est mauvais pour le cerveau.
Aaron : Non, merci Ernie.
Trask : Lily, le cordon bleu qui a de si jolis yeux.
Lily : Merci Ernie. Vous avez trouvé ça tout seul ?
Finch : (Hors cadre.) Trask, Ernest, 51 ans. Né en Floride
 
INTÉRIEUR – Dans un appartementJournée
Finch : À Goodland, 394 habitants. (Regardant par la fenêtre.) Il est rare que ce genre de bourgade soit un modèle de précision en matière d’archives. Mais j’y ai retrouvé son dossier scolaire.
Reese : Mais pour le reste, pas de tigre blanc, pas de manoir et pas de boîtes de nuit.
Finch : Monsieur Trask semble avoir beaucoup d’imagination. Vous n’avez pris aucun bagage.
Reese : (Montrant son arme.) Je voyage léger. Une idée sur le type de menace ?
Finch : Non, aucune. Il est concierge depuis 14 ans. Il habite sur son lieu de travail. Donc, si Trask doit être impliqué dans quoi que ce soit, cela se produira sûrement ici.
Reese : (Se retournant.) Combien de personnes vivent ici ?
Finch : 241.
Reese : Cela fait donc autant de suspects.
Finch : Oui ou tout simplement un. J’ai pris la liberté de consulter les factures téléphoniques en ligne de Trask. Il a appelé trois prêteurs sur gages la semaine dernière, du genre spécialisé dans la vente confidentielle d’armes de poing en dehors du circuit légal. Trask pourrait avoir l’intention de tuer quelqu’un.
Vue sur Trask en train de tailler des roses.
 
SÉQUENCE ­– Precinct ParkingCaméra 0314 heures 58 minutes 05 secondes
EXTÉRIEUR – Dans une rueJournée
Snow s’approche de la camionnette qui lui sert de planque de surveillance.
Evans : Eh bien, et moi alors ?
Snow : Le café, ça se mérite. Je t’avais servi Reese sur un plateau et tu l’as raté.
Evans : Je ne tirais pas pour le tuer. Tu avais dit que tu voulais l’interroger sur ce qui s’était passé à Ordos.
Snow : J’avais dit si possible, ce n’était pas une priorité. (Regardant vers l’ordinateur où se trouve les images de Carter à son bureau.) Qu’est-ce qu’elle fabrique ?
Evans : Apparemment, elle s’occupe de la paperasserie. Elle ne se sert ni de l’ordi, ni du téléphone.
Snow : Et Reese ?
Evans : On vérifie tous les hôpitaux, les cliniques, les morgues dans un rayon de 500 kilomètres. Si quelqu’un l’a soigné, on repérera sa piste.
 
INTÉRIEUR – Dans un appartementJournée
Finch : J’espère que ça ne vous dérange pas mais, en plus du matériel informatique (montrant quelques livres), je vous ai apporté un peu de lecture. (Prenant un coussin dans une boîte.) Ainsi qu’un petit cadeau pour votre confort personnel.
Reese : Merci.
Finch : Vous voulez l’essayer ?
Reese : Non, non, je me sens très bien.
Finch : (Rangeant le coussin.) Vous me remercierez plus tard.
Reese : À première vue, Trask a l’air d’être inoffensif, mais faut pas s’y fier. S’il a acheté une arme, je suis curieux de savoir pourquoi.
Finch : (Branchant des câbles.) Il n’y a pas 36 moyens.
Reese : (Regardant l’écran d’ordinateur.) On va pirater son réseau Wi-Fi ?
Finch : (S’asseyant à une table sur laquelle se trouve un ordinateur.) Le sien et tous les autres. Si la menace est dans cet immeuble, il faut qu’on connaisse nos voisins.
Reese : Vous êtes déjà sur 16 réseaux ?
Finch : En général, quand un fournisseur installe le Wi-Fi, le numéro de téléphone sert de mot de passe et la plupart des gens ne le changent pas. Pour les autres, ça ne prendra qu’une minute de plus. (Les caméras de vidéosurveillance sont en place, on voit les images des différents endroits de l’immeuble.) Une fois connecté, on a accès à toutes les images transmises par les web-cam, les systèmes de vidéosurveillance privée, et les ordinateurs portables branchés sur le réseau.
Reese : Tout comme la Machine.
Finch : En quelque sorte. À la différence près que la Machine voit tout dans le monde entier.
Reese : (Voyant Lily avec un autre homme sur une image de la caméra de vidéosurveillance.) Tiens, Lily le cordon bleu sort avec Rick, le type dans l’appartement avec terrasse.
Finch : Hmm.
Reese : (Regardant une autre image.) Quant à Amber du 714, elle est… elle est en pleine forme.
Finch : Je ne pense pas que ce soit ce qui a alerté la Machine. (Une tasse à la main, il regarde sur le côté.)
Reese : (Prenant des photos d’un homme et d’une femme qui fait montrer que sa boîte est vide.) J’ai peut-être une piste. Doug Stanley, l’agent de sécurité, il est à la recherche d’un type qui aurait volé des bijoux chez certaines résidentes.
Finch : Alors, peut-être que Trask est le voleur et qu’il a l’intention de tuer Doug pour couvrir ses méfaits.
Reese : Ou alors Trask sait qui est le voleur et a peur d’être tué.
Finch : (En mangeant, il suit toujours les images des caméras.) Là, c’est le propriétaire, Alan Holt. (L’homme discute avec Trask.)
Reese : Il n’a pas l’air de considérer Trask comme un employé modèle. Il est possible que l’employé ait envie de liquider son patron.
 
SÉQUENCES – 22 FBalcon E16 heures 12 minutes 37 secondes ; 27ème étage ; Vue de la rue16 heures 18 minutes 24 secondes
INTÉRIEUR – Dans un appartement - Journée
Finch : (Mettant une photo sur un tableau où s’y trouvent d’autres photos.) Pourquoi la Machine nous a-t-elle donnés son numéro ? Trask est-il menacé ou est-il la source du problème ?
Reese : Ce n’est pas en regardant le mur qu’on trouvera la réponse. Il va falloir aller sur le terrain. (John fait montrer qu’il ne peut pas parce qu’il est en fauteuil roulant, Harold comprend qu’il n’a pas le choix.)
Finch : Je vois.
 
SÉQUENCES – CourCaméra 0316 heures 51 minutes 30 secondes ; Hall ACaméra 01 ; 16 heures 51 minutes 32 secondes ; Escalier 6Caméra 0416 heures 51 minutes 33 secondes
INTÉRIEUR – Dans l’immeubleDans les escaliersJournée
Finch : (Activant son oreillette.) Je suis en position. Faites vite, s’il vous plaît.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement - Journée
Reese : (Au téléphone ; il a provoqué une fuite dans le lavabo en la cassant.) Monsieur Trask, John Hayes du 521, j’ai un petit problème. (Tapant avec le marteau.)
Trask : (Au téléphone.) J’arrive tout de suite.
 
INTÉRIEUR – Dans l’immeubleDans les escaliers - Journée
(Sortant de son appartement, il monte les escaliers.) Décidément, je ne peux jamais être tranquille.
Harold sort de sa cachette et entre dans l’appartement de Trask. Prenant quelque chose de sa poche et le pose.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartementJournée
Finch : (Au téléphone.) J’ai posé les caméras, monsieur Reese. Je commence à fouiller.
Trask : (Tentant de réparer.) La dernière fois que j’ai vu autant de dégâts, c’est quand un ouragan a détruit mon yacht. On dirait que quelqu’un y est allé au marteau. (John se met à sourire.)
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de TraskJournée
Finch : (Continuant de fouiller.) Je ne vois aucune arme. (Ouvrant un tiroir, il sort une boîte de cartouches.) Mais s’il a des cartouches, ce n’est pas pour en faire collection. Alors, sur qui veut-il tirer ?
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartementJournée
Trask : Et bien sûr, je n’ai pas le bon outil. (Se relevant, il commence à partir.) Je reviens tout de suite.
Reese : (Activant son oreillette.) Trask a besoin d’une pince universelle. Il resdescend.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de TraskJournée
Finch : D’accord, une minute.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartementJournée
Reese : (Regardant vers les images de la caméra.) Attention, il arrive, il est déjà dans la cour.
Homme : (Se faisant bousculer par Trask.) Regardez où vous allez, Trask. (Trask continue sa route.)
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de TraskJournée
Reese : (Au téléphone.) Finch.
Finch : (Ayant trouvé des photos de Lily, il les regarde une par une.) Il est obsédé par cette fille. Apparemment, on n’est pas les seuls à épier nos voisins, monsieur Reese.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartementJournée
Reese : Harold, sortez tout de suite de là.
 Harold quitte l’appartement de Trask. Dans le couloir, il se retrouve nez-à-nez avec lui.
 
SÉQUENCES – CourCaméra 0817 heures 14 minutes 21 secondes ; Escaliers 4Caméra 0517 heures 14 minutes 23 secondes
Reese : Finch, vous êtes sorti à temps ? (N’entendant aucune réponse.) Harold.
 
INTÉRIEUR – Dans les escaliersJournée
Trask descend les escaliers et voit que la porte de son appartement a été ouverte. Harold appelle l’ascenseur.
Trask : Mais qu’est-ce que ? (Harold arrive à entrer dans l’ascenseur.) Hé, revenez, qu’est-ce que vous foutez chez moi ?
 
INTÉRIEUR – Dans l’ascenseurJournée
Finch : (Activant son oreillette.) Un coup de main me serait bien utile.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartementJournée
Reese : D’accord, une seconde. (Regardant Trask sur la vidéo.) Il va mettre l’ascenseur hors circuit.
Harold sort in extremis de l’ascenseur avant que ce dernier ne fonctionne plus.
 
INTÉRIEUR – Dans les escaliersJournée
Trask : (Au talkie-walkie.) Sécurité, ici Trask.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartementJournée
Reese : Il monte par l’escalier ouest.
 
INTÉRIEUR – Dans le couloirJournée
Reese : (Au téléphone ; pendant qu’Harold marche rapidement.) Tournez à droite, escalier est…
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartementJournée
Reese : Trois volées de marches et vous serez chez nous. Mais faites vite, il sera à votre étage dans 40 secondes.
 
INTÉRIEUR – Dans le couloirJournée
Finch : J’ai l’impression d’être un rat de laboratoire. Comment vous supportez ça d’habitude ? (Dans le couloir, il trouve l’agent de sécurité.)
Trask : (Au talki-walkie.) Doug, j’ai surpris un cambrioleur. Il sortait de mon appartement.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartementJournée
Reese : (Continuant à regarder les images.) Continuez à avancer. Tout ira bien.
 
INTÉRIEUR – Dans le couloirJournée
Trask : (Au talki-walkie.) 1m75, des lunettes, il boite un peu.
 
INTÉRIEUR – Dans les escaliersJournée
Trask : C’est peut-être le voleur que tu recherche.
INTÉRIEUR – Dans le couloirJournée
Doug : (Voyant Harold continuer son chemin.) Hé. (Harold se retourne, l’homme lui fait signe de le rejoindre.)
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartementJournée
Reese : (Prenant l’ordinateur portable.) Qu’est-ce que cet agent de sécurité faisait dans cet appartement ?
Pendant ce temps, Harold est fouillé par l’agent.
Reese : (Regardant les images où l’on voit Doug en train de voler des bijoux.) Finch, je suis sûr que Doug sait que vous n’êtes pas le voleur.
 
INTÉRIEUR – Dans le couloirJournée
Reese : (Au téléphone.) Puisque c’est lui, je vous en envoie la preuve.
Doug : (Prenant le téléphone d’Harold.) Chouette téléphone.
Finch : Je peux vous montrer quelque chose. (Faisant montrer la vidéo à Doug.)
Trask : (Au talkie-walkie.) Doug, tu es là-haut. Tu l’as intercepté ?
Finch : Soit on appelle la police, soit on oublie mutuellement que nous nous sommes rencontrés.
Trask : (Au talkie-walkie.) Je vais vérifier le premier étage.
Doug : (À Trask.) Il n’est pas au deuxième.
Les deux hommes se séparent.
Finch : Donc, Trask est armé. Il fait une fixation malsaine sur Lily et il vient de me poursuivre sur trois niveaux. Tout porte à croire que la menace vient de lui.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartementJournée
Reese : Je ne sais pas, vous devriez peut-être demander confirmation à la Machine.
 
SÉQUENCE – 2FHall ECaméra 0217 heures 15 minutes 27 secondes
Finch : Vous ne vous lasserez jamais de me taquiner.
 
La frise chronologique passe de 2012 à 2005.
FLASH-BACK
SÉQUENCE – IFTPlazaSécurité #0514 heures 03 minutes 11 secondes
INTÉRIEUR – Dans le bureau de Nathan Ingram - Journée
Harold, fermant la porte derrière lui, commence à courir dans le bureau de Nathan Ingram.
Nathan Ingram : Harold, qu’est-ce qu’il se passe ? (Voyant Harold mettre une clé USB et jetant un gobelet de café sur le clavier de l’ordinateur, ce qu’il fait que le système est détruit.) Mais qu’est-ce que tu…
Finch : On a de la visite.
Deux femmes et un homme arrivent dans le bureau d’Ingram.
Alicia Corwin : Désolée d’arriver à l’improviste.
Nathan Ingram : Ce n’est pas une visite de courtoisie, je suppose.
Une femme dit quelque chose à l’oreille d’Alicia et s’en va.
Nathan Ingram : (Se tournant vers Harold.) Il travaille ici. Même moi il m’arrive d’avoir besoin d’un soutien technique. (Harold s’en va, laissant un stylo sur la table.)
Alicia Corwin : (Scrutée par la caméra située dans le stylo ; elle présente l’homme qui vient d’arriver.) Vous connaissez monsieur Weeks, n’est-ce pas ? Notre directeur adjoint.
Nathan Ingram : (Se tournant vers Weeks.) L’homme qui décide. J’espère que je n’ai pas d’ennui.
Denton Weeks : Les neuf chiffres que vous nous avez donnés, sont ceux du numéro de sécurité sociale d’un certain Gordon Kurzweil. Et il est des notre.
 
INTÉRIEUR – Un bureau de l’IFTJournée
Harold suit la conversation dans une pièce avec son ordinateur.
Denton Weeks : Il est dans le renseignement militaire, classé secret défense. Pendant 20 ans, le FBI n’a rien trouvé à lui reprocher.
SÉQUENCE – Pen cam 8714 heures 04 minutes 53 secondes
La Machine reconnait Nathan Ingram d’où il a un accès autorisé en tant qu’exécutif. Il a un carré jaune autour de sa tête.
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau de Nathan Ingram - Journée
Denton Weeks : On a surveillé Kurzweil pendant deux semaines (montrant une photo) sans résultat. Et au moment où on commençait à croire que vous nous aviez bernés, ça a payé. Le type prend sa voiture
SÉQUENCE – Pen cam 8714 heures 05 minutes 09 secondes
La Machine continue d’identifier les personnes présentes.
Denton Weeks : (Via la reconnaissance vocale.) Il se rend dans un parc à Bethesda où un homme d’affaires syrien laisse tomber son téléphone. Kurzweil le ramasse.
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau de Nathan Ingram - Journée
Denton Weeks : Et en envoyant des SMS codés, il organise la vente au gouvernement iranien de 13 kilos d’uranium enrichi propre à un usage militaire.
Nathan Ingram : Donc, le renseignement était juste.
Denton Weeks : Oui, mais ce que j’aimerai que vous m’expliquiez, c’est comment un programme informatique peut repérer un traître, là où des agents fédéraux ont échoué.
Nathan Ingram : Honnêtement, je n’en sais rien. La Machine donne des renseignements pertinents juste à temps pour écarter toute menace sur la sécurité nationale. Mais les rouages de son système, c’est une boîte noire.
 
SÉQUENCE – Per cam 8714 heures 05 minutes 43 secondes
La Machine reconnait Alicia Corwin mais son accès à celle-ci n’est pas autorisé. Le carré blanc se transforme en carré jaune.
Denton Weeks : (Via la reconnaissance vocale.) Et si nous voulions diriger cette Machine vers une cible particulière ?
 
INTÉRIEUR – Un bureau de l’IFTJournée
Harold qui continue à suivre la discussion.
Nathan Ingram : Pas besoin.
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau de Nathan Ingram - Journée
Nathan Ingram : Elle observe déjà toutes les cibles.
Alicia Corwin : Vous nous demandez d’avoir une confiance quasiment aveugle dans ce projet. Un programme informatique qu’on ne peut ni inspecter, ni contrôler, ni modifier, qui nous nous fournit des renseignements qu’à sa guise.
Nathan Ingram : Quand il perçoit une menace. Écoutez, je suis désolé, mais c’est le seul moyen de garantir notre protection et celle de ce formidable outil. Si c’est une Machine qui observe les gens et non des individus, aucune entorse n’est faite à la Constitution.
 
SÉQUENCE – Per cam 8714 heures 06 minutes 16 secondes
La Machine, après avoir reconnu Ingram puis Alicia, elle reconnait désormais la troisième personne, à savoir Denton Weeks. Son accès lui est aussi interdit. Le carré blanc devient également jaune.
Denton Weeks : (Via la reconnaissance vocale.) Concentrez-vous sur vos ordinateurs, monsieur Ingram et laissez-nous nous débrouiller avec la Constitution.
Nathan Ingram : (Via la reconnaissance vocale.) Je suis moi aussi un citoyen.
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau de Nathan Ingram - Journée
Nathan Ingram : Et je préfère de loin me savoir observer par cette Machine que par des gens comme vous.
 
INTÉRIEUR – Un bureau de l’IFTJournée
Alicia Corwin : (Via la reconnaissance vocale.) Donc, cela restera un système complètement autonome,
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau de Nathan Ingram - Journée
Alicia Corwin : verrouillé de toutes parts ? (Nathan acquiesce.)
Denton Weeks : Tout ce qu’on aura c’est… un numéro ?
Nathan Ingram : Il vous a fallu autre chose pour épingler Kurzweil ? La Machine vous a dit de le surveiller et vous l’avez fait. C’est une boîte noire et ça le reste. C’est à prendre ou à laisser.
Denton Weeks : Je n’ai pas pour habitude de céder aux ultimatums. Et si vous ne pouvez nous fournir qu’un programme à moitié bancal, peut-être devrions-nous réétudier la question du prix.
Nathan Ingram : Rappelez-nous donc le tarif que nous avons négocié, Alicia.
Alicia Corwin : Monsieur Ingram considère ce projet comme un devoir de citoyen et non comme une œuvre mercantile. Il nous cède la Machine pour un seul et unique dollar.
Denton Weeks : (Se mettant à sourire.) Je suppose que je n’ai pas le choix.
 
INTÉRIEUR – Un bureau de l’IFTJournée
Harold : (Voyant que Denton Weeks est une menace pour le système car son accès lui est refusé.) Je sais, je sais.

_________________
"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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MessageSujet: Re: Script VF - 1X11 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 1X11 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeDim 19 Juil - 6:41

La frise chronologique revient de 2005 à 2012
 
SÉQUENCES – Bord de la porteCaméra 037 heures 03 minutes 16 secondes ; Ascenseur C&D7 heures 04 minutes 03 secondes ; Couloir ACaméra 03 ; 7 heures 04 minutes 51 secondes ; Caméra 1 – 7 heures 05 minutes 23 secondes
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de LilyJournée
Une caméra est cachée  dans une bouche d’aération, surveillant Lily.
Lily : (Au téléphone.) Je ne sais vraiment plus quoi faire, comment lui dire que c’est non. Il est toujours là, même quand je ne le vois pas, j’ai l’impression de sentir son regard.
 
INTÉRIEUR – Dans un appartementJournée
Reese : (Limant une clé.) C’est une clé à percussions, (soufflant dessus) c’est magique. Vous l’insérer, vous tourner, une petite secousse et vous ouvrez toutes les portes de l’immeuble. (La donnant à Harold.) Avec ça, vous pouvez vous réfugier n’importe où.
Finch : (La posant sur la table.) Et ça, c’est ce que vous avez sur la jeune femme dont Trask est obsédé.
Reese : (Buvant son gobelet.) Ah, ah.
Finch : (S’asseyant.) Liliy Thornton s’est initiée à la cuisine dans le restaurant de son père en Géorgie. (Lisant ce qu’il y a sur l’ordinateur.) Elle devient cordon bleu en 2005. Elle vit depuis 2009 dans l’appartement de sa grand-tante. Vouée à devenir un chef de renom, elle exerce actuellement dans un resto branché de Manhattan. On lui attribue une liaison amoureuse avec Rick Morris, un puissant restaurateur. Vous avez fait du bon travail, monsieur Reese.
Reese : Bah, j’ai touché à un ordinateur. (Se tournant vers la fenêtre.) Mais on n’a aucune image de son appartement.
Finch : Elle change le mot de passe de sa connexion Wi-Fi tous les jours. Une randomisation alphanumérique, (se levant pour rejoindre John) voilà une jeune femme qui sait prendre des précautions nécessaires
Reese : (Regardant vers l’appartement de Lily grâce à son appareil photo.) Vous dites que Trask a pris des photos d’elle, ça ne signifie pas pour autant qu’il veuille la tuer.
Finch : (Pendant que Lily se trouve dans la cour, passant devant Trask.) 76% des femmes victimes d’homicide ont été harcelées avant d’être assassinées.
Reese : Alors, je ferais bien de garder un œil sur elle.
Finch : Vous ne comptez pas la suivre ?
Reese : Je manœuvre de mieux en mieux mon fauteuil.
Finch : Je suis sûr que les agents de la CIA seront très impressionnés quand ils vous tireront dessus.
Reese : (Lassé.) Je commence à en avoir marre d’être assis, Finch.
Finch : Utilisez le coussin.
Reese : (Voyant Harold marcher, où il met une boîte de gélules dans un sachet.) Les numéros n’arrêtent jamais de tomber. Comment on fera s’il en arrive un autre pendant que je suis sur la touche.
Finch : Je trouverai bien une solution.
Reese : (S’avançant vers Harold.) Je sais que vous ne voulez pas de flingue, mais si vous devez retourner sur le terrain, il vous faut des notions de self-défense.
Finch : Oh, je ne crois pas que…
Reese : Si, si, si, écoutez-moi. Si Trask s’approche de vous, (en mimant avec ses doigts) serrez l’index et le majeur l’un contre l’autre et plantez-les dans ses yeux.
Finch : Viser droit dans les yeux, c’est ça votre technique ?
Reese : Non, c’est votre technique. Et si ça ne suffit pas, enfoncez-lui le pouce dans l’orbite et tournez jusqu’à ce que vous touchiez le cerveau.
Finch : Non, mais arrêtez, enfin.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de LilyJournée
Harold s’introduit dans un appartement grâce à la clé que lui a fait John. Il utilise son portable pour la pousser et ouvre la porte.
Reese : (Au téléphone.) Trask est toujours dans la cour. Mais il faut qu’on aille surveiller Lily au travail.
Finch : Je fais ça et j’y vais. (Préparant sa caméra.) Si Lily risque d’être la victime, il faut qu’on ait une meilleure de l’intérieur de son appartement plutôt que de l’épier par la fenêtre. (Ouvrant la bouche d’aération.) Ça alors, il y a déjà une caméra. Modèle sans fil, plutôt basique, transmission en direct vers un réseau. Celui qui capte l’image peut être n’importe où dans le bâtiment. Je crois bien que Trask épie chacun de ses mouvements. Il est temps que Lily retrouve son intimité. (Il enlève la caméra.)
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de CarterJournée
Lionel récupère des documents concernant John et Harold. Une carte, des données téléphoniques ainsi qu’une photo des deux hommes.
Fusco : Des relevés de localisation de téléphone portable.
Carter : (Prenant les documents des mains de Lionel.) Merci.
Fusco : Eh, où tu vas ?
Carter : À l’aventure. (À un homme.) Pardon.
Homme : Eh.
Carter : (Elle prend son portable et enlève la carte SIM.) Je dois faire un relevé d’empreintes. Merci.
Homme : Oh, vous l’avez cassé, madame.
Carter : (Elle s’en va.) Tu sais quoi, lis un bouquin.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Joss marche mais elle sent qu’elle est surveillée, en effet, un homme se trouve de l’autre côté de la rue et un autre derrière elle. Elle continue son chemin et tente tant bien que mal à leur fausser compagnie. Elle rentre dans un hôtel.
SÉQUENCE – Récéption 0412 heures 12 minutes 15 secondes
Carter : (Via la reconnaissance vocale.) Monsieur, police de New York, j’ai besoin de votre par-dessus.
Homme : Vous réquisitionnez mon par-dessus ? (Il la lui donne.)
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Les deux hommes entrent également dans l’hôtel, tentant de retrouver Joss. Cette dernière est passée à l’arrière du bâtiment, elle marche vite et voit un taxi.
Carter : Taxi. 45ème et 21ème dans le Queens.
Les deux hommes ont compris qu’ils ont perdu sa trace.
 
SÉQUENCE – EntréeCaméra 0312 heures 26 minutes 35 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de FuscoJournée
Lionel est à son bureau, ouvrant un paquet lorsque son téléphone sonne.
Fusco : Eh, vous avez un gros problème.
 
INTÉRIEUR – Dans un restaurantJournée
Fusco : (Au téléphone.) Carter a des infos sur l’un de vos portables. Elle est à vos trousses.
Finch : Ouais, je sais qu’elle est sur ma piste. Je suppose que vous ignorez pourquoi.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de FuscoJournée
Fusco : Ben oui, je l’ignore. Comment va le caïd ?
Finch : (Au téléphone.) Il est vivant, il se cache.
 
INTÉRIEUR – Dans un restaurantJournée
Finch : (Surveillant Lily.) Vous avez reçu mon petit colis.
Fusco : (Au téléphone.) Je suis en train de l’ouvrir.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de FuscoJournée
Fusco : (Il ouvre le paquet et prend un sachet où se trouve une boîte.) Vous êtes à court d’amphète ?
 
INTÉRIEUR – Dans un restaurantJournée
Finch : Les empreintes de notre ami sont sur ce tube.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de FuscoJournée
Finch : (Au téléphone.) J’ai besoin que vous mettiez la CIA sur une fausse piste. Prenez la route, lieutenant.
 
INTÉRIEUR – Dans un restaurantJournée
Finch : C’est joli, le Connecticut en ce moment.
Il éteint son portable et Lionel en fait de même, rangeant le tube dans le paquet. Pendant ce temps, le téléphone d’Harold se met à sonner.
Reese : Alors, monsieur Finch…
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de JohnJournée
Reese : Comment ça se passe avec Lily ?
 
INTÉRIEUR – Dans un restaurantJournée
Finch : (En mangeant.) Je ne crois qu’il y ait souvent de filature aussi gastronomique.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de JohnJournée
Reese : Il ne faut pas manger pendant le travail. Il arrive qu’on ait à décamper très vite.
 
INTÉRIEUR – Dans un restaurantJournée
Finch : Vous avez progressé sur les mails du propriétaire ?
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de JohnJournée
Reese : Je suis en train d’y travailler.
 
INTÉRIEUR – Dans un restaurantJournée
Finch : Et au sujet de la caméra que j’ai trouvée chez Lily. Si on peut remonter jusqu’à Trask, on peut le faire virer, et peut-être même arrêter.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de JohnJournée
Reese : (Prenant la caméra.) J’essaie de repérer sur quel réseau secret elle est connectée. Mais je n’ai pas encore réussi à trouver le bon mot de passe. (Il regarde vers l’ordinateur pour voir l’avancement de la recherche.)
 
INTÉRIEUR – Dans un restaurantJournée
Reese : (Au téléphone.) Ah, j’ai glané des informations sur notre ami concierge.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de JohnJournée
Reese : Il s’avère qu’il y a eu une madame Trask.
 
INTÉRIEUR – Dans un restaurantJournée
Finch : Qu’est-elle devenue ?
Reese : (Au téléphone.) Elle a disparu il y a maintenant 13 ans.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de JohnJournée
Reese : Trask n’a jamais alerté la police. Il a dit à tout le monde qu’elle était retournée dans sa famille à Boca Raton.
 
INTÉRIEUR – Dans un restaurantJournée
Finch : Et je parie qu’elle n’est pas à Boca.
Reese : (Au téléphone ; pendant que Lily reçoit un bouquet de roses de la part d’un livreur.) À ma connaissance, elle est introuvable. Lily n’est peut-être pas sa première victime ?
Livreur : Une signature.
Finch : (Voyant la scène.) En tout cas, ce qui est sûr, c’est qu’elle est consciente d’être harcelée.
Lily : (Donnant le bouquet de fleurs.) Aaron, tu veux bien les jeter, s’il te plaît.
Aaron : (Prenant le bouquet.) Oui, bien sûr.
Lily : Merci.
Finch : Elle semble être à bout de nerfs. Elle vient de jeter un bouquet qu’on vient de lui…
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de JohnJournée
Finch : …livrer. Un bouquet de roses.
John regarde vers la fenêtre et voit Trask en train de tailler des roses rouges.
 
SÉQUENCE – ToitCaméra Sud18 heures 27 minutes 21 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Joss continue de pister Harold.
Carter : (S’arrêtant, la carte et le portable dans les mains avec, sur ce dernier, le point de localisation.) C’est ici que s’arrête ta piste, Burdett. Tu es allé où après ça ?
SÉQUENCE – Bord du trottoirCaméra B18 heures 47 minutes 11 secondes
Le téléphone se met à sonner.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Carter regarde autour d’elle puis prend le combiné.
Finch : (Hors cadre ; au téléphone.) Vous perdez votre temps, lieutenant. J’ai falsifié les données de localisation ce matin.
Carter : Et je suis prête à parier que votre vrai nom n’est pas Burdett.
Finch : (Hors cadre ; au téléphone.) Vous croyez qu’en me trouvant, vous remonterez jusqu’à mon associé ? Vous cherchez toujours à l’arrêter ?
Carter : Oh, non. Grâce à ses copains de la CIA, je me suis détournée de l’affaire. Je voulais juste le coincer, pas le supprimer.
Finch : (Hors cadre ; au téléphone.) Et maintenant, vous voulez quoi ?
Carter : Ah, je me pose encore la question. Mais si je dois continuer à mentir à la CIA pour vous protéger tous les deux, il va me falloir une très bonne raison. Je veux des réponses. Je veux savoir ce que vous faites.
Finch : (Hors cadre ; au téléphone.) Tournez-vous, lieutenant.
Elle se tourne et voit Harold derrière une vitre dans un bar.
 
SÉQUENCE – Bar principalCaméra D18 heures 11 minutes 12 secondes
Joss entre dans le bar et va rejoindre Harold, assis.
INTÉRIEUR – Dans un barSoirée
Carter : (Après s’être assis devant Harold.) Comment va-t-il ? (N’obtenant aucune réponse, elle sourit.) Vous allez devoir me dire quelque chose. Je veux savoir qui vous êtes et surtout ce que vous manigancez.
Finch : (Après une pause.) Quand j’ai eu neuf ans, mes frères ont décidé qu’il était temps que je sache nager, pour ça, ils m’ont jeté dans une piscine profonde. Il m’a fallu quelques minutes, mais je m’en suis sorti. (Regardant fixement vers Joss qui patiente.) Vous voyez cet homme, lieutenant. (Elle se retourne.) Il s’appelle Derek Watson, il a trente-neuf ans. Il n’a plus de travail depuis plus d’un an. Il a essayé de faire face en hypothéquant sa maison, malheureusement, cela n’a pas suffi. Il a perdu sa maison et sa femme a fini par le quitter. Derek Watson est sur le point d’être impliqué dans un crime violent. (Joss se tourne de nouveau.) Je ne sais pas exactement ce qu’il va faire, mais il va se passer quelque chose, croyez-moi.
Carter : (En rigolant.) Vous n’en savez rien.
Finch : Vous avez votre arme de service, lieutenant ? Désolé de vous jeter à l’eau comme ça, mais comme vous le savez, mon ami est indisponible.
Il prend son livre et s’en va pendant que Joss se tourne pour regarder vers l’homme qui est en train de boire.
 
SÉQUENCE – Hélicoptère de la police 5419 heures 12 minutes 34 secondes
Policier : Brigade criminelle, j’écoute.
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueSoirée
Carter : (Au téléphone.) C’est Carter. J’ai besoin d’infos sur un certain Derek Watson, âgé de 39 ans.
Policier : J’ai un Derek H. Watson originaire de Mount Vernon. Sa maison a été saisie, il y a deux mois. Aucune nouvelle adresse.
Carter : (Surveillant Watson.) C’est lui. Quoi d’autre.
Policier : Pas grand-chose. Pas d’antécédents, pas d’arrestation. Quelques stationnements illégaux, mais ça s’arrête là.
Carter : Et comment s’appelle la banque qui a saisi sa maison ?
Policier : Truprime Mortgage.
Carter : Qui s’est occupé du dossier ?
 
SÉQUENCE – Hall ATM 4Caméra B19 heures 23 minutes 48 secondes
La Machine considère la menace comme imminente en mettant un carré aux bords rouges. Le moment est critique lorsqu’il commence à suivre John Dalton.
EXTÉRIEUR – Dans une rueSoirée
Policier : John Dalton. C’est pour une affaire d’homicide ?
Carter : Je vous le préciserai plus tard.
 
SÉQUENCE – EntréeCaméraQuartier Ouest19 heures 24 minutes 05 secondes
L’homme, dont l’attaque est imminente, passe devant une caméra de vidéosurveillance, un carré aux bords rouges autour de lui.
SÉQUENCE – Sécurité de la rueCaméra 1320 heures 02 minutes 38 secondes
Snow : Personne au monde n’est mieux entraîné que vous.
INTÉRIEUR – Dans un véhiculeSoirée
Snow : Une fliquette de New York vous échappe. (Regardant derrière lui.) Je ne crois pas qu’elle soit dans la voiture là. (Les deux hommes descendent.)
Evans : Reese n’est dans aucune morgue, il doit être planqué dans un endroit sûr.
Snow : Étends les recherches. Tous les appartements et chambres d’hôtels loués ces deux derniers jours.
Evans : Mais s’il est quelque part…
Snow : Tu le fais et tu ne discutes pas.
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueSoirée
Harold : (Continuant de suivre Lily.) Vous avez l’œil, monsieur Reese.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de JohnSoirée
Reese : (Activant l’oreillette ; surveillant toujours Trask.) Bon sang, vous étiez où ?
Finch : (Au téléphone ; pendant que Trask est toujours dans le jardin en train de creuser.) Eh bien maintenant, vous savez ce que ça fait.
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueSoirée
Finch : Lily rentre chez elle. Est-ce qu’un danger l’y attend ?
Reese : (Au téléphone.) Je suis en train d’observer Trask.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de JohnSoirée
Reese : Mais je ne suis pas sûr qu’elle soit sa cible. Je crois plutôt qu’il en a après Rick.
Finch : (Au téléphone.) Pourquoi ?
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueSoirée
Reese : Il a passé l’après-midi à traîner autour de son appartement.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de JohnSoirée
Reese : (Surveillant Trask avec son appareil photo.) Et si j’en crois ce que je vois, j’ai l’impression qu’il creuse une tombe.
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueSoirée
Finch : En se débarrassant du petit ami, il aurait Lily pour lui tout seul. (Pendant que Trask s’arrête de creuser, il s’en va.) Tout va bien sinon ?
Reese : (Au téléphone.) Oui, j’en ai juste un peu marre d’être enfermé.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de JohnSoirée
Reese : (Se tournant vers l’écran d’ordinateur.) Et de regarder des écrans toute la journée.
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueSoirée
Finch : Je préférerais être à votre place, plutôt que de cavaler dans Manhattan. J’ai une furieuse envie de prendre un taxi pour suivre Lily.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de JohnSoirée
Reese : (Il a rejoint les ordinateurs.) Dans combien de temps vous pouvez être ici.
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueSoirée
Finch : Environ un quart d’heure. Pourquoi ?
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de JohnSoirée
Reese : (Voyant Trask prendre une arme.) Parce que les choses se précipitent. Trask a l’air d’être sur le point de passer à l’action.
EXTÉRIEUR – Dans les allées de l’immeubleSoirée
Trask : (Voyant Morris en train de prendre son courrier.) Vous prenez votre courrier, monsieur Morris ?
Rick Morris : On ne peut rien vous cacher.
Trask : Je voulais vous dire, je crois savoir d’où viennent vos problèmes d’inondation. Il faut que… que j’installe un autre robinet. Vous voulez bien me suivre à la réserve une minute…
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de JohnSoirée
Trask : (Pendant que John coupe du tissu.) que je vous montre, comme ça, s’il vous convient, je peux l’installer dès demain. Vous serez tranquille. Suivez-moi au sous-sol.
 
EXTÉRIEUR – Dans les allées de l’immeubleSoirée
Rick Morris : Je n’ai pas le temps, je regrette, je n’ai pas besoin de voir ce robinet, ce que je veux c’est qu’il soit réparé.
Trask : (Il tient l’arme dans sa poche, ne voulant pas le laisser passer.) Faut que vous la laissiez tranquille, Lily.
Rick Morris : Pardon ?
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de JohnSoirée
John a mis des bouts de tissu sur la béquille et il l’asperge d’alcool à brûler.
Rick Morris : Qu’est-ce qu’il vous prend ?
Finch : (Au téléphone.) J’ai appelé un taxi, je serai là dans cinq minutes.
Reese : (Jetant la bouteille.) Ce sera quatre minutes trop tard.
 
EXTÉRIEUR – Dans les allées de l’immeubleSoirée
Trask : Lily ne t’aime pas mec, compris ? Il faut que tu la laisses tranquille.
 
INTÉRIEUR – Dans un couloirSoirée
Sorti de l’appartement, John commence à faire brûler le tissu.
 
EXTÉRIEUR – Dans les allées de l’immeubleSoirée
Rick Morris : C’est quoi ce numéro pathétique de vieil homme jaloux, Trask ? Tu comptes me tabasser et emmener Lily au bal. Vous êtes ni son petit ami ni un héros.
 
INTÉRIEUR – Dans un couloirSoirée
John avance la béquille vers l’alarme à incendie.
Rick Morris : Tu n’es rien de plus que le concierge.
 
EXTÉRIEUR – Dans la cour de l’immeubleSoirée
Rick Morris : Alors, si les toilettes fuient ou débordent, je te fais signe, mais pour le reste, je n’ai pas besoin de toi.
Rick bouscule Trask qui sort son arme. C’est à ce moment-là que l’alarme à incendie s’active, une sonnerie se faisant entendre. Tous les deux sont surpris pendant qu’une femme avec son chien arrive.
Fuentes : Il y a le feu quelque part ?
Trask : C’est sûrement une fausse alerte, madame Fuentes, mais je vais aller vérifier, ne vous en faites pas.
 
SÉQUENCE – CourCaméra 0220 heures 32 minutes 41 secondes
Trask quitte Morris, la femme avec le chien continuant son chemin.
 
SÉQUENCES – Entrée DCaméra 0120 heures 48 minutes 11 secondes ; 4FCouloir CCaméra 0421 heures 03 minutes 20 secondes ; RueCaméra 03Est21 heures 05 minutes 39 secondes
Lily : Quand je rentre, je vois que des choses ont été déplacées, comme s’il était venu en mon absence. J’ai peur de ce qu’il pourrait faire.
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueSoirée
Lilly est toujours surveillée par Harold.
Reese : (Au téléphone.) Finch, ce n’est pas fini. Trask va réessayer, il est toujours obsédé par Lily.
Finch : Alors peut-être faudrait-il employer une tactique plus agressive.
Le téléphone de Lily bipe, elle le prend. Pendant ce temps, Harold regarde également sur le sien car il peut voir les messages.)
Message entrant : Est-ce que tu as reçu mes fleurs ; pourquoi tu n’appelles pas ? ; il faut qu’on se parle ! ; je te vois…
Finch : (Éteignant son portable.) Il la terrorise. Je veux que Trask quitte cet immeuble dès ce soir.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de TraskSoirée
Trask rentre chez lui et se retrouve devant John avec sa béquille.
Trask : Monsieur Hayes.
Reese : Ce n’est pas mon vrai nom.
Trask : Dans ce cas, je vous demande de sortir d’ici.
Reese : En fait, (balançant les photos) c’est vous qui allez devoir partir.
Trask : Eh, je ne sais pas ce que vous imaginez…
Reese : Je suis au courant pour les roses, pour les textos et aussi pour les caméras.
Trask : (Se défendant.) Non, je ne ferai jamais…
Reese : (Pointant son arme vers Trask.) Je sais que vous avez une arme et, que vous avez l’intention de tuer son petit ami ce soir.
Trask : Ce n’est pas son petit ami. Vous ne comprenez pas.
Reese : Maintenant, vous allez faire vos bagages et quitter cet endroit. Et peu importe que vous soyez amoureux d’elle ou non, vous ne reviendrez jamais.
Trask : S’il vous plaît, c’est toute ma vie ce métier. C’est vrai ce que vous dites, c’est vrai que j’aime Lily mais pas comme ça, pas comme ça.
John comprend que Trask dit la vérité.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de JohnSoirée
Harold arrive dans l’appartement et va à l’ordinateur où il a désormais accès au réseau caché.
Reese : (Au téléphone.) Finch, il y a du nouveau. Trask n’a pas pris ces photos de Lily. Il les a trouvés chez Rick.
Finch : Je sais et la caméra n’est pas à lui. Trask n’est pas le harceleur.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de LilySoirée
Lily sort de sa douche lorsqu’arrive Rick Morris.
Rick Morris : Les fleurs ne t’ont pas plu, chérie ?
Lily : (Surprise.) Qu’est-ce que tu fais ici ?
Rick Morris : J’avais envie d’une soirée en tête à tête.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de JohnSoirée
Lily : S’il te plait, va-t-en, je veux que tu t’en ailles.
Rick Morris : (Pendant qu’Harold regarde vers l’appartement de Lily avec son appareil photo.) Allons, mon cœur, tu ne le penses pas vraiment.
Finch : Monsieur Reese, il va nous falloir un coup de main.
Lily : (Morris s’est approchée d’elle en voulant la prendre dans ses bras, mais elle se débat et arrive à se retirer.) Sort de chez moi, maintenant.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de LilySoirée
Rick Morris : Ça veut dire reste.
Lily : Rick, écoute-moi, il faut que tu arrêtes, s’il te plaît. (Reculant pendant que Morris se rapproche d’elle.) Les messages, les fleurs.
Rick Morris : Je t’en prie, c’était pour te remercier d’être sorti avec moi hier soir.
Lily : Je ne suis pas sortie avec toi, on est juste allé à la même soirée.
Rick Morris : (En rigolant.) J’adore quand tu me taquines.
Lily : On a partagé le même taxi et ensuite, tu m’as suivie toute la soirée.
Rick Morris : Je fais ça pour ton bien, mon cœur. Je pourrai faire tellement pour toi dans cette ville. Pour ta carrière de chef ?
Lily : Je ne veux pas travailler pour toi, je veux que tu me laisses tranquille.
Rick Morris : Le concierge aussi m’a dit de te laisser tranquille. C’est toi qui… lui a monté la tête ? (Voyant son visage apeuré, il continue.) Tu es allée lui raconter que tu ne m’aimais pas ?
Lily : (De plus en plus apeurée.) Non.
Rick Morris : (De plus en plus menaçant.) Alors, quoi ça t’amuse de me faire du mal. T’aimerai que je t’en fasse moi aussi.
Morris met sa main sur la bouche de Lily et la bloque contre le mur.
Lily : Non, non.
Rick Morris : Je n’ai fait rien d’autre que de veiller sur toi, Lily. Il est temps que tu montres un peu de gratitude.
Finch : (Arrivant dans l’appartement.) Lâchez-là, monsieur Morris.
Lily a réussi à se dégager car Morris a été surpris de voir Harold. Ce dernier lui met le doigt dans l’œil et s’en va avec Lily. Morris tente de les rejoindre.
Trask : (Arrivant juste à temps, il arrête Morris.) Je croyais vous avoir dit de la laisser tranquille.
Morris prend un coupe-papier et le plante dans l’épaule de Trask, qui souffrant de douleur, est obligé de reculer. C’est à ce moment-là que John arrive avec des béquilles. Une longue bagarre éclate entre les deux hommes jusqu’à ce que Morris, voulant attraper John, est éjecté contre la fenêtre et tombe en contrebas.
 
INTÉRIEUR – Dans une voitureSoirée
L’agent de la CIA monte dans la voiture et parle à Snow, qui est en train de boire.
Evans : On a une piste. Une effraction dans une clinique vétérinaire du Connecticut. (Montrant le portable avec la photo du tube dessus.) Les empreintes de Reese étaient sur ce flacon trouvé sur les lieux.
Snow : Tu pourrais m’expliquer ça en conduisant ?
Le véhicule se met en route.
 
EXTÉRIEUR – Dans la cour de l’immeubleSoirée
Doug : (Se faisant arrêter, il est fouillé.) Un appel anonyme, ben voyons, c’est un coup monté, forcément.
Policier 1 : Bien sûr, on l’embarque.
Policier 2 : Les mains derrière le dos.
Urgentiste : (Transportant Morris sur une civière pour la mettre dans le fourgon.) Tension 10/5, pouls irrégulier, nombreuses fractures, hémorragies internes.
Lily : (Hors cadre.) Je lui ai dit que je ne voulais pas de liaison. Je crois que ça a brisé quelque chose en lui. (Parlant à un policier.) Il est devenu très insistant. Très instable aussi. Il me harcelé depuis plusieurs mois mais je n’osais pas en parlé à qui que ce soit. Et je crois que sans l’intervention d’Ernie…
Trask : Ouais, ça n’a pas été facile, mais c’était rien à côté des lascars qui voulaient me faire la peau à Miami. Ouais, vaut mieux pas avoir à faire à la Mafia cubaine. (À l’urgentiste.) Eh, attention.
Urgentiste : Désolé.
John et Harold ont quitté l’immeuble.
Reese : (Souffrant, il est avec sa béquille, tenant quelque chose dans la main gauche.) Tenez.
Finch : (Prenant le paquet.) Qu’est-ce que c’est ?
Reese : L’arme de Trask.
Finch : Ah, d’accord. Au fait, son vrai nom ce n’est pas Trask, c’est Ernesto Machado. Il a eu jusqu’à six boîtes de nuit à Miami. Un yacht, une résidence à Coral Gables. Et… (Il montre un journal à John.)
Reese : Un tigre du Bengale. Tout était vrai.
Finch : Même le fait que c’était mauvais pour sa santé. Il a témoigné contre la Mafia cubaine en 1996. Il y a toujours un contrat sur sa tête.
Reese : Il est placé sous protection.
Finch : C’est pourquoi vous ne trouviez pas madame Trask. Elle est venue avec lui de Miami mais sans les boîtes de nuit et son train de vie, elle s’est vite ennuyée. Elle l’a quitté et s’est installée auprès de sa famille, à Boca Raton.
Reese : (Ils s’arrêtent de marcher.) Comment vous avez su tout ça ?
Finch : Je sais me servir d’un ordinateur.
Reese : Soyez honnête, Finch. Il n’y a pas de Machine, en fait. Tout vient de vous.
SÉQUENCE – Angle de la 79ème et BroadwaySud-OuestCaméra 0522 heures 28 minutes 03 secondes
Reese : (Via la reconnaissance vocale.) Je serai d’attaque pour le prochain numéro.
Finch : (Via la reconnaissance vocale ; il met le paquet dans une poubelle.) Ça ne manque pas d’humour ce que vous dites.
 
SÉQUENCES – ATM RF938(Jackson)22 heures 32 minutes 11 secondes ; ATM RF 917(34/8)22 heures 34 minutes 29 secondes ; Zone 5(Bar)Caméra B22 heures 38 minutes 12 secondes
INTÉRIEUR – Dans un barSoirée
Joss est dans un bar, continuant de surveiller Derek Watson. John Dalton est au bar lorsque Watson sort son arme. Joss le voit.
Carter : Attention ! (Il pointe l’arme contre Dalton mais elle tente de le désarmer.) Lâche ça, lâche ton arme. (L’arme tombe au sol et elle a réussi à maîtriser l’homme, qui se retrouve bloqué sur le bord du bar.) Tout va bien, je suis de la police, je maîtrise la situation. (Mettant les menottes.) Reste sage. (Le prenant.) Viens par là. (Son téléphone sonne.) Attends.
Finch : (Au téléphone.) Ça, lieutenant Carter, c’est ce que nous faisons.
SÉQUENCE – Zone 5(Bar) - Caméra A22 heures 39 minutes 00 seconde
La Machine a changé le statut de Derek Watson, passant du carré aux bords rouges au carré blanc. La menace a été écartée.
 
La frise chronologique passe de 2012 à 2005
SÉQUENCE – IFT  - PlazaSécurité #0221 heures 14 minutes 41 secondes
INTÉRIEUR – Bureau de Nathan IngramSoirée
Nathan Ingram : (Débouchant la bouteille de champagne, il sert Harold et lui-même, ils trinquent à leur victoire.) Bien joué, Harold. (Ils commencent à boire.) Maintenant, dis-moi, pour quelle raison exactement la Machine a-t-elle choisi le numéro de Kurzweil ?
Finch : Tu veux que je soulève le voile ?
Nathan Ingram : Oui.
Finch : (Tapant sur le clavier de l’ordinateur, il se connecte à la Machine, des documents apparaissent.) Novembre 2002. Sur le plan de la chronologie, c’est pas le premier indice mais c’est celui qui a intrigué la Machine.
Nathan Ingram : (Voyant un autre document apparaître.) Un reçu de station service ?
Finch : Pas un, dix-huit. Provenant tous d’une station-service à la sortie de Towson dans le Mayland. Kurzweil s’y est arrêté invariablement tous les troisièmes jeudis des mois pairs même s’il avait fait le plein la veille. (Affichant une vidéo.) À trois reprises, sur ces dix-huit visites, ce 4x4 était présent deux heures avant l’arrivé de Kurzweil.
Nathan Ingram : Un rendez-vous.
Finch : Ce 4x4 était enregistré au nom de la femme d’un magnat du pétrole turc, qui a payé les billets d’avion utilisés par un terroriste iranien soupçonné d’avoir participé à un attentat contre la communauté juive à Buenos Aires en 1994. Il y avait un lien minuscule entre l’agent fédéral Kurzweil et son contact. Et la Machine l’a repéré, elle l’a vu. Et c’était exact.
Nathan Ingram : Mais elle fait ça, sans arrêt, pour chacun de nous ? (Harold acquiesce.) C’est… terrifiant.
Finch : C’est sans doute une bonne chose que tu sois la seule autre personne qui ait vu comment la Machine fonctionne. À la fin, j’en crypterai si soigneusement le système d’exploitation, que jamais personne ne pourra le pirater.
Nathan Ingram : Ça ne te tracasse pas, je veux dire, ce que tu as accompli, est historique. Et personne n’en saura rien.
Finch : Ça ne peut être que comme ça, pour être sûr.
Nathan Ingram : Sûr de quoi ?
Finch : Qu’ils l’utiliseront bien comme je veux qu’ils le fassent.
Nathan Ingram : Parce que tu crois que le gouvernement abuserai de cette Machine ?
Finch : (Affichant la photo de Weeks sur l’ordinateur.) Denton Weeks a passé les six derniers mois à essayer d’infiltrer la Machine par le biais de la NSA. Il a échoué, mais il réessayera. Et il ne sera pas le seul.
Nathan Ingram : Je n’ose même pas imaginer ce qu’un homme comme Weeks ferait avec un tel pouvoir.
Finch : C’est bien pourquoi nous devons empêcher quiconque de mettre la main dessus.
Nathan Ingram : (Se levant.) Tu es sûr à propos de Weeks ?
Finch : (Fermant l’ordinateur, il se lève.) La Machine me l’a dit, elle a un instinct de survie très aiguisé.
Nathan Ingram : Tu parles de cette chose comme si elle était vivante.
 
SÉQUENCE – IFTBureau 1Caméra 321 heures 17 minutes 52 secondes
Finch : (Via la reconnaissance vocale.) Chut, elle peut t’entendre.
La Machine détecte une possible menace, à savoir Nathan Ingram.

_________________
"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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