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 Script VF - 1X21 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb

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carine79
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carine79

Série préférée : Lucifer

Script VF - 1X21 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Empty
MessageSujet: Script VF - 1X21 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 1X21 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeDim 19 Juil - 17:34

Finch : On vous surveille. Le gouvernement possède un dispositif secret : une Machine. Elle vous espionne jour et nuit, sans relâche. Je le sais parce que c’est moi qui l’ait créée. Je l’avais conçue pour prévenir des actes de terrorisme, mais la Machine voit tout, tous les crimes impliquant des citoyens ordinaires, tels que vous. Des crimes dont le gouvernement se désintéresse. Alors, j’ai décidé d’agir à sa place. Mais il me fallait un associé, quelqu’un capable d’intervenir sur le terrain. Traqués par les autorités, nous travaillons dans l’ombre, jamais vous ne nous trouverez. Mais victime ou criminel, si votre numéro apparaît, nous, nous vous trouverons.
 
2001
INTÉRIEUR – Dans une chambre d’hôtelAu MexiqueMatinée
Jessica et John sont dans un lit. Allongés, ils s’embrassent.
Reese : Quand vous trouvez une personne qui donne un sens à votre vie, vous devenez quelqu’un de différent, quelqu’un de meilleur. Mais quand cette personne vous ait enlevée…
On voit Jessica et John à l’aéroport.
 
2010
INTÉRIEUR – Dans un site secret de la CIA  Dans une pièceTetouanMaroc - Nuit
Reese : Attends-moi.
 
2010
EXTÉRIEUR – Sur un site industrielOrdosChine - Journée
Klara Stanton tire sur John.
 
Février 2011
INTÉRIEUR – Dans un busNew YorkJournée
Reese : …Qu’est-ce que vous devenez ?
Garçon : (Voyant qu’il est blessé.) Est-ce que ça va, monsieur ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
Reese : (Cachant sa blessure à l’abdomen.) Je crois que j’ai démissionné.
Conducteur : Prochaine arrêt, New Rochelle.
 
2012
SÉQUENCE – Sud-EstCaméra 158 heures 09 minutes 55 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
John est en train de lire « Stress fractures in titanium », les pieds sur la table, lorsqu’il salut l’arrivée d’Harold.
Reese : Bonjour, Finch.
Finch : (Arrivant à la bibliothèque.) Vous êtes bien matinal, monsieur Reese.
Reese : J’essaie de me faire bien voir par mon patron.
Finch : (Posant son manteau sur le porte-manteau.) Vous auriez dû appeler. Parce qu’il se trouve que notre registre est vide.
Reese : On n’a pas de numéro ?
Finch : Vous paraissez déçu.
Reese : Oh, un peu surpris, oui. Personne n’est en danger, rien ne se trame dans une ville comme New York. (Il boit sa tasse.)
Finch : Si quelque chose se trame, c’est très discret. Quoi qu’il en soit, vous méritez un peu de temps libre, particulièrement aujourd’hui. Vous pensiez que j’ignorais ça. (Il prend une boîte de la poche de sa veste, il la donne à John.) Bon anniversaire.
Reese : (Prenant la boîte.) Merci.
Finch : De rien. Filez maintenant, profitez de vos loisirs, quel qu’ils soient.
Reese : (Commençant à partir.) Vous ne connaissez pas mes loisirs ?
Finch : Je respecte votre vie privée, John.
Reese : Visiblement, oui.
Attendant que John ferme la porte, Harold, qui se trouve à son poste de travail, fait une recherche avec le numéro de sécurité sociale et trouve un résultat. Il s’agit de Karen Garner. Il trouve également une photo qu’il affiche sur son écran.
 
SÉQUENCES – Angle de Spring et ThompsonSud-EstCaméra 0210 heures 02 minutes 41 secondes ; Angle de Walker et BaxterNord-Est­Caméra 0210 heures 03 minutes 23 secondes
EXTÉRIEUR – Dans un parcChinatownMatinée
Dans un parc, pendant que des Chinois font de la gymnastique, John est en train de jouer au jeu d’échecs avec Han, un non-voyant.
Han : Le pion huit en six.
Reese : Cavalier deux en trois.
Han : (Il se met à rire.) Tu en es sûr ?
Reese : À ton avis, Han.
Han : Si je me souviens bien, John, le cran choisi c’est que tu es sûr de tes mouvements. Tu ne travailles pas aujourd’hui ?
Reese : Mon patron m’a donné ma journée. C’est mon anniversaire.
Han parle dans sa langue maternelle pour lui souhaiter bon anniversaire.
Reese : Merci.
Han : Est-ce que tu as eu des cadeaux ?
Reese : J’en ai eu un. (Enlevant le bandeau autour de la boîte, il l’ouvre. Il en sort une clé qui met dans la main de Han.)
Han : Une clé. Pourquoi ?
Reese : Bonne question.
 
SÉQUENCES – ParcZone 6Caméra 110 heures 05 minutes 17 secondes ; EntréeCaméra 0210 heures 06 minutes 30 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de CarterMatinée
Donnelly : (Voyant arrivé Carter avec un dossier dans les mains.) Lieutenant Carter.
Carter : (Déposant son dossier sur le bureau.) Agent spécial Donnelly. Où est votre traque de l’homme au costume.
Donnelly : C’est pour ça que je suis là. J’avais promis de vous tenir au courant de l’enquête.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une autre pièceMatinée
Donnelly : (Déposant une mallette, il l’ouvre et prend un dossier.) Alors, on s’est penché sur un réseau de contrebande qui a été démantelé il y a quelques mois. On soupçonnait leur chef d’avoir un lien avec la CIA mais il s’est enfui avant qu’on ait pu l’inculper.
Carter : Je m’en souviens.
Donnelly : On a des raisons de croire que votre homme travaillait pour lui. (Ouvrant le dossier avec des photos de l’analyse ADN ainsi que des photos de la voiture.) Les techniciens ont relevé des empreintes et du sang carbonisé en plus du corps d’un membre du réseau dans le coffre d’une voiture brûlée. Les analyses de sang indiquent que l’ADN est lié à une ancienne affaire qui a eu lieu à New Rochelle en 2011.
Carter : De quoi s’agissait-il ?
Donnelly : Un homicide présumé. La victime, un promoteur, s’appelait Peter Arndt.
Carter : Il était dans l’immobilier ?
Donnelly : (Montrant un dossier où se trouve la photo de Peter ainsi que des documents.) Ouais, Arndt avait des dettes jusqu’au cou. Ses clients lui en voulaient, l’un d’eux a dû vouloir se venger. Du coup, il aurait engagé votre homme. Mais il a fait des erreurs. À New Rochelle, on retrouvera sûrement un témoin, quelque chose qui nous rapprochera.
Carter : De quoi ?
Donnelly : De la vérité de cet individu.
Carter : (Gênée.) Euh, oui, eh bien, merci pour les renseignements.
Donnelly : Vous aimeriez nous aider ?
Carter : Vous aider ?
Donnelly : Ouais, à New Rochelle.
Carter : Je… J’aimerais beaucoup mais…
Donnelly : Ce serait bien, c’est vous qui avez initié cette enquête, vous devriez être là pour l’arrestation.
Carter : Je vous tiens au courant.
Donnelly : (En quittant la pièce.) Merci.
Le téléphone se met à sonner.
Carter : J’écoute.
Finch : (Au téléphone.) Bonjour, lieutenant.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : J’aimerai vous voir, j’ai des choses à vous dire.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une autre pièceMatinée
Carter : Ah ouais, j’ai aussi des choses à vous dire.
 
INTÉRIEUR – Dans un barJournée
Harold est assis à une table pendant que la musique résonne et que les gens sont au bar en train de discuter. Il fait tourner son verre de bière.
Carter : (S’asseyant en face d’Harold.) Je n’aurais pas cru que vous fréquentiez ce genre d’endroit.
Finch : Raison de plus pour qu’on se voit ici, n’est-ce pas ? Quand on commence à être prévisible, on devient vulnérable.
Carter : (Pendant qu’Harold fait un signe de la main pour demander la serveuse.) Si vous le dites.
Serveuse : Qu’est-ce que je vous sers ?
Carter : Euh, une limonade, s’il vous plaît.
Serveuse : D’accord.
Finch : Alors vous disiez que vous avez quelque chose à m’apprendre ? (Il boit son verre.)
Carter : Vous êtes au courant d’une affaire à New Rochelle ? (Voyant Harold surpris, baissant son verre.) Je présume que oui. Le FBI a établi un lien entre votre associé et une affaire d’homicide.
Finch : L’agent Donnelly, sans doute.
Carter : Il veut que j’aille là-bas, avec lui.
Finch : Ça ne serait pas une mauvaise chose.
Carter : Qu’est-ce que vous voulez dire ?
Finch : Eh bien, s’il y avait une quelconque preuve contre notre ami commun, je suis sûr que vous vous arrangeriez pour que Donnelly ne puisse pas l’utiliser.
Carter : Vous êtes en train de me suggérer de saboter une enquête fédérale ?
Finch : En fait, ce que vous déciderez de faire de cette preuve, ne regardera évidemment que vous.
Carter : (Buvant sa limonade.) Vous aussi, vous avez quelque chose à me dire.
Finch : (Faisant un grand geste de la main.) Oh, ce n’est pas important, on en discutera à votre retour.
Carter : Merci pour le verre. (Elle s’en va.)
Karen Garner : Il vous faut autre chose ?
Finch : Non, l’addition s’il vous plaît.
Karen Garner : D’accord.
Harold regarde sur sa tablette et voit que c’est la femme qu’il cherchait.
Karen Garner : (À une autre table.) Et voilà. (Donnant le ticket sur la table d’Harold.) Merci. Harold regarde une seconde fois la tablette et cela se confirme que c’est bien elle.
 
La frise chronologique passe de 2012 à février 2011.
 
SÉQUENCE – Entrée FSécurité 216 heures 19 minutes 30 secondes
John arrive dans un hôpital, le téléphone à la main, en train d’appeler Jessica.
Jessica : (Via la messagerie vocale.) Ici Jessica, je ne suis pas là, laissez-moi votre message. (Il raccroche.)
Infirmière : Vous avez besoin d’aide.
Reese : Euh, oui, je cherche quelqu’un. Une infirmière, Jessica Arndt. Je suis un vieil ami, elle ne travaille peut-être plus ici, elle disait souvent qu’un jour elle irait vivre ailleurs.
Infirmière : (Ne sachant pas comment le dire.) Euh, je… je suis navrée d’avoir à vous le dire, Jessica est morte dans un accident de voiture. (John est bouleversé d’entendre la nouvelle.) Il y a environ deux mois.
Reese : Elle avait dit qu’elle attendrait.
Infirmière : Je suis désolée. Je dois avoir le numéro de son mari, si vous voulez le contacter.
Elle cherche dans sa base de données mais John est déjà parti. Ce dernier bouscule un homme en fauteuil roulant.
Homme : Désolé.
John s’en va de l’établissement.
 
La frise chronologique passe de février 2011 à 2012.
 
SÉQUENCE – Vue sur l’autoroutePoste 3528 heures 08 minutes 55
Finch : (Via un micro.) Elle est sortie de son appartement.
Fusco : (Via un micro.) Pas encore.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de LionelMatinée
Fusco : Dites, pourquoi vous vous intéressez à cette fille.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Ça ne vous concerne pas, surveillez-la, c’est tout.
Harold consulte la base de données de la police et voit qu’il y a une fiche sur Karen Garner.
Fusco : (Au téléphone.) Karen Garner, recherchée pour usurpation d’identité, vol de chéquier…
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de LionelMatinée
Fusco : (Il consulte lui aussi la base de données sur son ordinateur.) …le mandant vient de Détroit. C’est une délinquante ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Oui, je sais qu’elle semble avoir des soucis avec la justice, lieutenant. Mais ce qui me préoccupe, c’est qu’elle puisse être en danger.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de LionelMatinée
Fusco : Qu’est-ce qui vous fait croire ça ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Karen Garner n’est pas son vrai nom, ça fait à peu près trois mois qu’elle l’utilise. Elle n’a aucun historique bancaire, elle ne sort de son appartement que pour aller travailler.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de LionelMatinée
Finch : (Au téléphone.) Elle est constamment sur ses gardes.
Fusco : Hmm. Elle a l’air de se cacher.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Elle est certainement en cavale.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de LionelMatinée
Fusco : Ah moins qu’elle soit sur le point de faire un gros coup.
Finch : (Au téléphone.) Oui. C’est peut-être une redoutable…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : …criminelle. Mais, à l’inverse, c’est peut-être aussi une femme terrifiée qui cherche à échapper à un agresseur.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de LionelMatinée
Fusco : C’est vrai. Seulement, pourquoi c’est moi qui suis à la place de votre super associé ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Monsieur Reese est occupé à autre chose. Et en aucun cas, vous devez lui parler de cette histoire, lieutenant. Cette affaire doit rester entre nous.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de JohnMatinée
John se fait chauffer du café pendant qu’il écoute la radio.
Speaker : Les conditions climatiques de ces dernières semaines permettent à nos deux équipes de s’affronter sur une pelouse en parfait état, comme le faisait remarquer le capitaine de l’équipe de Glasgow avant de rentrer sur le terrain. Et Glasgow est en forme. Une balle rapide comme on sait si bien les envoyer et qui surprend le batteur des Yankees.
Pendant ce temps, John, à la fenêtre, regarde son téléphone et ne voit qu’il n’y a aucun message de la part d’Harold.
Homme : Ouais, il semble en effet que les Yankees soient en difficulté dans ce match, une équipe qui n’a même pas une carrure internationale.
 
EXTÉRIEUR – Près de la maison de Peter ArndtNew Rochelle - Matinée
Une voiture s’arrête devant une maison à vendre. Il s’agit de Joss Carter.
SÉQUENCE – NRPDQuartierCaméra 849 heures 02 minutes 33 secondes
Joss se dirige vers la maison.
Donnelly : Lieutenant Carter, bienvenue à New Rochelle, content que vous ayez accepté ma proposition.
 
INTÉRIEUR – Dans la maison de Peter ArndtDans la cuisine - New Rochelle - Matinée
Plusieurs personnes s’affairent dans les pièces de la maison.
Donnelly : Voilà ce que nous savons. Arndt a vite pris de gros risques avec l’argent des investisseurs. Il a fini par tout perdre au jeu et en achetant de mauvais terrains. Quand les banques ne lui ont plus fait crédit, il a fallu qu’il s’adresse à des prêteurs beaucoup moins souples.
Carter : Des requins.
Donnelly : (Pendant que Joss regarde le dossier.) Son bookmaker nous a donné les noms de certains d’entre eux à qui il l’avait présentés, on est en train de voir ça.
Carter : Il est écrit qu’il était marié, épouse décédée. Elle est morte de quoi ?
Donnelly : Un accident de voiture, tout juste deux mois avant que Arndt disparaisse. Un gros choc, elle est morte et il a failli y rester. Quoiqu’il en soit, à ce moment-là, il était déjà en faillite. (Joss regarde des photos de scène de crime où du sang se trouve au sol.) Il a disparu peu de temps après sa sortie d’hôpital.
 
INTÉRIEUR – Dans la maison de Peter ArndtDans le salonNew Rochelle - Matinée
Carter : (Le dossier toujours à la main.) On n’a pas retrouvé le corps ?
Donnelly : Non, mais vu tout le sang qu’il a perdu, ça m’étonnerait qu’il ait survécu.
Carter : Ça ne ressemble à l’homme au costume, en général, il ne laisse aucune trace.
Donnelly : C’est ce qui nous pousse à croire que c’était son premier boulot. C’était brouillon, violent. (Le téléphone se met à biper.) Il pensait peut-être que ça serait facile, mais malheureusement pour lui, il a fallu qu’il se batte. (Regardant son téléphone, il a reçu un message.) On vient de localiser un des requins.
Carter : Vous avez discuté avec la police locale ?
Donnelly : Non, ils m’ont envoyé leur dossier.
Carter : Je voudrais leur parler.
Donnelly : Allez-y, et tenez-moi au courant si vous trouvez quelque chose.
Carter : Comptez sur moi. (Donnelly s’en va en rangeant son téléphone.)
 
SÉQUENCE – NTA125Rue(1)Escaliers 211 heures 34 minutes 00 seconde
EXTÉRIEUR – Près d’une station de métroMatinée
Karen Garner, des lunettes noires sur les yeux descend des escaliers et se dirige à l’extérieur. Dans la rue en face, Lionel la suit discrètement.
Finch : (Au téléphone.) Du nouveau, lieutenant ?
Fusco : Ouais, la fille part travailler. Vous avez raison, on voit qu’elle est flippée. (Il la suit pendant qu’elle descend des escaliers.) Je vais devoir la suivre encore longtemps.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : (Pendant qu’il accroche une photo sur la vitre.) Le temps qu’il faudra pour que j’identifie celui dont elle a si peur.
 
INTÉRIEUR – Dans un magasinMatinée
Entrant dans le magasin, Lionel fait les allées pour voir si Karen est dans les parages, ne la voyant pas, il s’adresse à un employé.
Fusco : (Montrant son badge.) Eh, vous avez vu une femme entrer ici ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Homme : Ouais, elle est allée aux toilettes, là derrière.
Finch : (Comprenant que Lionel a peut-être perdu Karen.) Lieutenant Fusco ?
Fusco : (Au téléphone.) Une seconde.
 
EXTÉRIEUR – Près du magasinMatinée
Il regarde dans la cour arrière du magasin, ne voyant personne, il voit une grille se refermer. Il court et se retrouve dans la rue, essoufflé.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Lieutenant, si je devais imaginer la raison de votre souffle laborieux…
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueMatinée
Finch :…Je dirais…
Fusco : Je l’ai perdue.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : (S’en allant.) C’est bien ce que je pensais.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueMatinée
Fusco : Et maintenant, je fais quoi ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : (Il prend son manteau du porte-manteau et s’en va.) Retournez à votre travail, je vais me débrouillé tout seul.
 
SÉQUENCE – Sud-EstCaméra 1011 heures 39 minutes 22 secondes ; Angle de la 23ème et de la 5ème ; Caméra 0112 heures 08 minutes 40 secondes
INTÉRIEUR – Dans un barJournée
Harold rentre dans le bar et s’installe près du comptoir. Un homme s’y trouve.
Serveur : Qu’est-ce que je vous sers ?
Finch : Oh, c’est pour un renseignement. Je suis venu hier soir et j’ai cru voir que ma voisine travailler ici, Karen Garner.
Serveur : Ouais, c’est exact.
Finch : Comme je passais par là, je me suis dit que je pourrais peut-être la voir.
Serveur : Vous n’avez pas de chance, elle a appelé, elle est malade.
Finch : Bon ben, je reviendrai. Je la reverrai bien un jour.
Harold s’en va et l’homme assis au comptoir se lève, semblant le suivre.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
L’inconnu suit Harold et l’interpelle.
Brad Jennings : Excusez-moi. (Harold se retourne.) J’ai entendu par hasard votre conversation au bar. Vous êtes un ami de Karen Garner ?
Finch : Bien, plutôt une connaissance à vrai dire.
Brad Jennings : (Montrant sa plaque.) Brad Jennings de l’US Marshall Service.
Finch : Est-ce que Karen a des problèmes avec la justice ?
Brad Jennings : Karen Garner, également connu sous le nom de Sarah Atkins, est en fait une fugitive, j’essaie de la retrouver.
Finch : Et qu’est-ce que ça à voir avec moi ?
Brad Jennings : Je vous ai entendu dire que vous étiez voisins.
Finch : (Gêné.) Oui, c’est vrai, j’ai dit ça.
Brad Jennings : Alors, vous pourriez m’indiquer votre adresse, monsieur…
Finch : Non, je regrette, je préfère ne pas être impliqué.
Brad Jennings : Je vous rassure, vous ne serez pas impliqué. Je vous demande simplement votre adresse. Maintenant, si vous préférez, on peut faire ça dans mon bureau.
Reese : (Arrivant à temps.) Bonjour Harold. (À Jennings, il lui montre son badge.) Lieutenant Stills, brigade anti-gang. C’est à mon informateur que vous vous adressez.
Brad Jennings : Ça alors, c’est un informateur.
Reese : Il blanchissait l’argent de feu Don Moretti.
Brad Jennings : (Voyant John partir avec Harold le tenant au bras.) Euh, j’ai des questions à lui poser.
Reese : (Il se retourne.) Vous menacez sa couverture en vous approchant de lui. (À Harold.) Venez. Qu’est-ce qu’il voulait ?
Finch : (Pendant que John ouvre la portière arrière.) Simplement me poser des questions.
Reese : C’est ça, oui. Et moi aussi, j’ai des questions à vous poser.
Harold entre dans la voiture et John se met à la place du chauffeur, laissant Jennings seul. John s’en va.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : (Enlevant son manteau.) Si je comprends bien, vous étiez en train de me suivre ?
Reese : La vraie question c’est celle-ci : travaillez-vous sur une affaire sans moi ?
Finch : J’avais peur que pour vous cette affaire soit un peu délicate, j’ai donc préféré vous tenir à l’écart.
Reese : Pourquoi cette affaire serait-elle délicate ?
Finch : Son nom, ou plutôt ses pseudonymes, sont Karen Garner et Sarah Atkins. Elle est recherchée pour usurpation d’identité et vol de chéquiers. Mais je ne crois pas qu’elle représente une menace. Je crois plutôt qu’elle cherche à fuir quelqu’un.
Reese : Qui ça ?
Finch : Sans doute quelqu’un dont elle était proche. Au début, avec la Machine, je voyais les mêmes numéros sortir régulièrement, à une semaine, un mois ou six mois d’intervalle. Souvent des femmes. J’ai d’abord cru que c’était une erreur. La vie de quelqu’un ne pouvait pas être plusieurs fois menacée. Et un jour, j’ai réalisé que ces femmes vivaient aux côtés des personnes qui finiraient par les tuer. (Retournant à son poste de travail.) J’essaie de découvrir sa véritable identité, ça pourrait nous aider à repérer la menace.
Reese : Envoyez-moi son adresse, nous reprendrons notre conversation sur la délicatesse plus tard.
 
SÉQUENCE – WeatherCamFJ27314 heures 33 minutes 07 secondes
Karen entre par la fenêtre de son appartement pour entrer dans ce dernier. Elle se trouve nez-à-nez avec John.
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Karen Garner - Journée
Reese : Bonjour, Karen. Ou Sarah, si vous préférez.
Karen Garner : (Pointant son arme vers John.) D’abord, qui êtes-vous ?
Reese : Quelqu’un qui vous veut du bien.
Karen Garner : Vous êtes flic ?
Reese : Non. Mais je sais que vous fuyez quelqu’un. Qui est-ce ? Un petit ami ? Un ex-petit ami ? Un mari ? (Voyant le regard de Karen.) Un mari.
Karen Garner : Je vous le demande pour la dernière fois. Qui êtes-vous ?
Reese : (Levant les mains.) Je m’appelle John. J’aide des gens qui sont dans des situations difficiles.
Karen Garner : Qu’est-ce que vous savez sur ma situation ?
Reese : Elle était si mauvaise que vous avez fui votre maison, votre vie, tout ce que vous aviez. Et tant que personne n’arrêtera votre poursuivant, vous serez contrainte de fuir.
Karen Garner : (Baissant son arme.) C’est Sarah. Mon nom, c’est Sarah.
Reese : Et si je vous disais que vous pouvez arrêter de fuir.
Karen Garner : On voit que vous ne connaissez pas mon mari.
Finch : (Au téléphone.) Monsieur Reese, j’ai suivi la piste de son premier pseudonyme…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : …Sarah Atkins. J’ai l’adresse d’un appartement où elle a vécu à…
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Karen Garner - Journée
Finch : (Au téléphone.)…Chicago. Le gérant de l’immeuble m’a dit…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : ...qu’elle payait son loyer sous un autre nom. Il m’envoie la copie de l’un de ses chèques. (La copie apparaît sur l’ordinateur où se trouve le nom de Sarah Jennings.) Sarah Jennings. Jennings.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement de Karen Garner - Journée
Finch : (Au téléphone.) C’est son mari.
Reese : Le Marshall.
Sarah Jennings : Comment vous savez ?
Reese : C’est sans importance. (Se levant.) Ce qui compte, c’est que nous pouvons vous aider.
Sarah Jennings : Comment ça, « nous » ?
Reese : J’ai un associé qui veillera sur vous pendant que je règlerai des choses. Il faut que vous restiez ici.
Sarah Jennings : Je peux savoir ce que vous comptez faire ?7
Reese : M’assurer que vous n’ayez plus jamais à avoir peur.
 
SÉQUENCES – I-95Poste C68314 heures 40 minutes 43 secondes ; Côté bureau 3Caméra 514 heures 42 minutes 09 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeNew RochelleJournée
Policière : (Arrivant devant Joss, elle lui donne un dossier.) Voilà tout ce qu’on a sur Peter Arndt.
Carter : Merci. Vous avez eu l’impression que ça avait été fait par un pro ?
Policière : Difficile à dire. Ici, les affaires impliquant des tueurs professionnels sont rares. Mais ce monsieur devait beaucoup d’argent à des types très dangereux.
Carter : (Feuilletant le dossier et trouve des photos de l’accident de voiture.) Et ça ?
Policière : C’est le rapport sur l’accident de voiture qui a coûté la vie à sa femme. Un seul véhicule. Il a fait une embardée pour éviter un chevreuil, le choc a été violent. (Pendant que Joss regarde la photo de Jessica dans le dossier.) C’est incroyable que ce type ait survécu à un tel accident pour finir assassiné deux mois plus tard. (Un téléphone se met à sonner.) Il faut que je vous laisse.
Carter : (En souriant.) Merci.
 
SÉQUENCE – Côté bureau 3Caméra 514 heures 42 minutes 59 secondes
 
La frise chronologique passe de 2012 à février 2011.
 
SÉQUENCE – CourCaméra B8 heures 08 minutes 27 secondes
INTÉRIEUR – Dans la maison de Peter ArndtMatinée
Peter se trouve dans le salon en train de mettre une protection sur sa cuisse. Il regarde la photo de Jessica et sur une table, se trouve des cartes de condoléances.
À l’extérieur de la maison, Peter ouvre la portière pendant que John est en train de le surveiller. Après avoir vu partir Peter, John en profite pour entrer dans la maison. Il entre par la cuisine et se dirige dans le salon et prend un cadre où se trouve Jessica. Il écoute ses messages.
Femme : Pas de nouveau message, pour écouter les messages sauvegardés, appuyez sur 9.
Il appuie sur 9.
Jessica Arndt : (Via la messagerie.) C’est moi, euh enfin, c’est Jessica. (John s’assoit et regarde la photo de Jessica.)
 
INTÉRIEUR – Dans la maison des ArndtSoirée
Jessica Arndt : Je ne sais même pas si tu es encore à ce numéro. Uh, j’ai besoin de te parler assez vite.
Jessica raccroche et Peter arrive pour la rejoindre.
Jessica Arndt : Oh, tu m’as fait peur.
Peter Arndt : Tu appelais qui ?
Jessica Arndt : Personne.
Peter Arndt : (Prenant une bouteille de bière dans le frigidaire.) C’est marrant, j’aurais juré que tu appelais quelqu’un. (Jessica fait non de la tête et Peter se met à boire à la bouteille.)
 
INTÉRIEUR – Dans la maison de Peter ArndtMatinée
John regarde toujours la photo avec Jessica dessus.
 
SÉQUENCE – CourCaméra B8 heures 16 minutes 12 secondes 

_________________
"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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Script VF - 1X21 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Empty
MessageSujet: Re: Script VF - 1X21 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 1X21 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeDim 19 Juil - 17:36

La frise chronologique passe de février 2011 à 2012.
 
SÉQUENCE – Croisement253Caméra15 heures 33 minutes 21 secondes
INTÉRIEUR – Au centre médico-légaleNew RochelleJournée
Médecin légiste : Jessica Arndt. Jolie fille, morte sur le coup. Blessure à la tête due à la violence du choc. Elle n’avait pas sa ceinture. (On voit la voiture encore fumante avec Jessica encore à l’intérieur.)
Carter : Vous avez toujours ses radios ?
Médecin légiste : (Affichant une radio sur l’ordinateur.) Arndt, voilà.
Carter : Dans votre rapport, vous avez signalé deux fractures plus anciennes, un poignet et une côte il me semble. (Le médecin fait oui de la tête.) Je peux ? (Affichant la radio du poignet.) C’est une fracture en spirale ?
Médecin légiste : Oui, très probablement.
Carter : Elle aurait eu ça à cause d’une forte torsion pas à cause d’une chute ou d’un choc, n’est-ce pas ?
 
FLASHBACK
INTÉRIEUR – Dans la maison des ArndtSoirée
Peter Arndt : Viens ici.
Jessica Arndt : (Souffrante.) Arrête, tu me fais mal. (Peter lui tord les poignets.)
Peter Arndt : Quoi ? Je fais rien du tout.
 
RETOUR EN 2012
INTÉRIEUR – Au centre médico-légaleNew RochelleJournée
Carter : Encore une chose. Selon vous, les causes de sa mort sont celles-ci : fractures des vertèbres cervicales et traumatisme crânien, c’est ça ?
Médecin légiste : C’est exact.
Carter : (Pendant qu’on voit la voiture avec Jessica et Peter lors de l’accident.) Est-ce qu’on pourrait avoir ce genre de blessures dans une voiture dont les airbags frontaux et latéraux se seraient déployés ?
Médecin légiste : Sans doute que non, mais dans un tel accident, le corps est soumis à des forces très violentes.
Carter : Est-il possible que ces blessures aient été faites avant l’accident ?
 
FLASHBACK
INTÉRIEUR – Dans la maison des ArndtDans la cuisine - Soirée
Jessica Arndt : (Elle arrive à se dégager de l’emprise de Peter.) Tu me fais mal aux bras.
Peter Arndt : Viens ici. (Il la prend par le bras et la fait tomber contre le rebord de la table. Jessica s’écroule au sol et Peter, paniqué, revient vers elle.) Non, non, chérie, Jess. (Il tente de la réveiller mais préfère appeler les secours mais en réfléchissant, il ne le fait pas et annule l’appel et pose son téléphone sur la table.)
 
RETOUR EN 2012
INTÉRIEUR – Au centre médico-légaleNew RochelleJournée
Médecin légiste : Lieutenant, je ne sais pas ce que vous avez l’habitude de voir à Manhattan mais ici, la plupart du temps, j’ai à faire à des accidents de voiture. Ce n’est pas parce qu’une chose est possible qu’elle est forcément probable.
Carter : (Pendant que son téléphone se met à sonner.) Excusez-moi. Carter.
Donnelly : (Au téléphone.) Lieutenant…
 
EXTÉRIEUR – Dans une rueJournée
Donnelly : Je vais rendre visite à la famille proche de Arndt, sa belle-mère, voir si elle était au courant de ses problèmes d’argent.
 
INTÉRIEUR – Au centre médico-légaleNew RochelleJournée
Carter : Envoyez-moi son adresse.
Donnelly : (Au téléphone.) C’est d’accord, ça marche.
 
SÉQUENCES – ToitSud16 heures 25 minutes 35 secondes ; BusCaméra A67T216 heures 26 minutes 04 secondes
Finch : Je surveille l’appartement de Sarah et de ses déplacements grâce au GPS de son téléphone, monsieur Reese.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Harold FinchJournée
Finch : (Travaillant sur son ordinateur.) J’ai aussi découvert de nouvelles choses sur son mari. Si l’on en croit les archives publiques de Denver, Jennings a été poursuivi à deux reprises pour usage excessive de la force dans l’exercice de ses fonctions. Et à chaque fois, il a été acquitté. Il a falsifié les mandats contre Sarah. Il a inventé des accusations pour s’assurer le soutien de l’US Marshall Service dans la recherche de sa femme.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : C’est pour ça qu’elle est obligée de fuir.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Harold FinchJournée
Reese : (Au téléphone.) Il n’y a qu’une façon de s’occuper de ces types qui dissimulent leur vraie nature…
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : …en dehors de chez eux.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Harold FinchJournée
Finch : (Semblant inquiet.) Qu’est-ce que vous allez faire, monsieur Reese ?
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : Lui montrer ce qu’est un vrai monstre.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’US Marshall ServiceJournée
John est entré dans les locaux de l’US Marshall et se dirige vers Jennings.
Brad Jennings : Ah, lieutenant, c’est quoi votre nom déjà, Stills ? Vous avez changé d’avis de…
John s’en prend à Jennings ainsi qu’à l’un de ses collègues.
Reese : (Prenant Jennings par le cou.) Tes collègues Marshall savent pourquoi tu es ici ? Pourquoi tu cherches ta femme terrorisée. (Jennings grommelant.) Si tu ne la laisses pas tranquille, je te tuerai.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Harold FinchJournée
Reese : (Au téléphone ; pendant qu’Harold écoute la conversation.) Personne ne sera capable de te protéger contre moi.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’US Marshall ServiceJournée
Reese :(Pointant une arme sur la tête de Jennings.) Est-ce que tu comprends ?
Il relâche Jennings et jette l’arme dans la pièce. Un US Marshall arrive armé mais John le neutralise.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Harold FinchJournée
Harold voit que le signal avec le portable de Sarah Jennings a été coupé. Il sort de sa voiture et va voir dans l’appartement de Sarah.
 
SÉQUENCE – EntréeCaméra B16 heures 29 minutes 43 secondes
EXTÉRIEUR – À la porte d’entrée des locaux de l’US MarshallJournée
Reese : (Activant son oreillette.) Finch, il va falloir que vous emmeniez Sarah dans un endroit plus sûr.
Finch : (Au téléphone.) Je suis d’accord.
 
INTÉRIEUR – Dans le couloir menant à l’appartement de SarahJournée
Finch : Et après ça, vous m’expliquerez en quoi le fait de vous mettre à dos toute une agence de maintien de l’ordre vous a semblé intéressant.
Il est entré dans l’appartement de Sarah et voit le téléphone cassé en deux sur le sol. La fenêtre menant vers l’extérieur grande ouverte.
Finch : (Activant son oreillette.) Monsieur Reese, on a un problème.
 
SÉQUENCE – GuichetGrand CentralFoule principale17 heures 02 minutes 25 secondes
INTÉRIEUR – Dans le hall d’une gareLe guichetJournée
Sarah Jennings : Un aller simple pour New Haven, s’il vous plaît.
Vendeur : Vous avez une pièce d’identité ?
Sarah Jennings : Voilà. (Elle enlève ses lunettes.)
Vendeur : (Regardant la pièce d’identité, il la rend.) Merci.
Sarah Jennings : Merci.
Elle range sa pièce d’identité dans son sac et l’homme prend le combiné pour passer un appel.
Sarah Jennings : Il y a un problème ?
Le vendeur lui demande d’attendre mais elle comprend qu’il est en train d’appeler la sécurité. Elle prend son sac et s’en va.
Policier : Il s’agit d’une femme, elle est encore au guichet, cheveux châtains, par-dessus beige.
Sarah court du hall vers les quais de gare. Elle se fait arrêter.
Policier : Restez où vous êtes. Couchez-vous sur le sol. Karen Garner, on a un arrêt contre vous. (Pendant qu’un policier passe les menottes derrière le dos de Sarah.) Suspecte arrêtée, voie numéro 20.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : (Alors que le téléphone s’est mis à sonner.) Oui, lieutenant.
Fusco : (Au téléphone.) Je viens d’entendre à la radio que la fille s’est fait prendre.
 
EXTÉRIEUR – Dans une ruePrès de la voiture de LionelJournée
Fusco : À la gare centrale. Un Marshall avait donné son signalement.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Elle est où maintenant ?
Fusco : (Au téléphone.) Sûrement encore là-bas.
 
EXTÉRIEUR – Dans une ruePrès de la voiture de LionelJournée
Fusco : Mais ils la gardent jusqu’à ce que les Marshals viennent la chercher.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Merci lieutenant. (À John.) Il faut qu’on aille à la gare.
 
SÉQUENCE – TrottoirSécurité 317 heures 25 minutes 35 secondes
EXTÉRIEUR – Près de la voiture d’HaroldJournée
Finch : (Entrant dans la voiture.) C’est trop tard, Jennings l’a déjà emmené.
Reese : Maintenant que son secret est éventé, il ne peut plus la ramener chez lui. Il va la faire disparaître, Finch. Il faut qu’on la retrouve.
Finch : (Prenant son ordinateur.) Il y a peut-être un moyen. (Mettant un portable sur le tableau de bord.) Aujourd’hui, tous les véhicules gouvernementaux sont désormais équipés de façon à offrir un accès Internet, comme celui-ci.
Reese : Même les véhicules des Marshals ?
Finch : Oui. Donc, je peux accéder à leur réseau. Le tout étant de deviner lequel de ces véhicules est celui de Jennings.
Reese : (Montrant un point en haut de l’écran de l’ordinateur.) Celui-là, sur West Side Highway.
Finch : Il l’emmène hors de la ville.
Reese : Sortez.
Finch : Qu’est-ce que vous dites ?
Reese : (Regardant Harold fixement dans les yeux.) Laissez l’ordinateur sur le siège, Harold et sortez.
Harold n’a pas le choix que de sortir et voit partir John à la course contre Jennings.
 
SÉQUENCES – Quartier NRPDCaméra 20  - 17 heures 43 minutes 22 secondes ; quartier NRPDCaméra 12417 heures 44 minutes 06 secondes
 
INTÉRIEUR – Dans la maison de la belle-famille de ArndtJournée
Carter : (Voyant les photos de Jessica sur le buffet.) Votre fille était vraiment jolie.
Femme : Oh, merci.
Carter : Vous étiez proches toutes les deux.
Femme : Très proches. On s’appelait pratiquement tous les jours. Vous vouliez me poser des questions sur Peter.
Donnelly : Euh, oui, madame, avant sa disparition, étiez-vous au courant des ennuis financiers de votre gendre ?
Femme : Non, Peter avait un travail stable, il avait une bonne situation.
Donnelly : D’après ce que nous savons, il devait plus de trois millions de dollars à plusieurs créanciers.
Femme : (Ne sachant pas quoi répondre.) Oh, euh, eh bien Jessica m’avait dit qu’ils traversaient une mauvaise passe, mais que Peter veillait à ce que tout s’arrange. C’était juste avant l’accident.
Donnelly : (Prenant l’appel car son téléphone sonne.) Excusez-moi. (Il s’éloigne.)
Carter : Quand vous dites que Jessica vous avait dit qu’ils traversaient une mauvaise passe, elle parlait de ses problèmes d’argent ou d’elle et de Peter ?
Femme : Oh non, Jessica et Peter étaient très heureux en ménage. Bien sûr, ils avaient quelques différends comme tous les couples mais…
Donnelly : Lieutenant, juste une minute.
 
EXTÉRIEUR – Près de la maison de la belle-famille de ArndtJournée
Donnelly : On vient de me dire qu’un homme en costume a agressé pas moins de quatre Marshals dans leurs bureaux à New York.
Carter : Quoi ? C’est pas vrai.
Donnelly : Je sais, il faut que je rentre pour voir ce qu’il en est. Vous pouvez finir d’interroger la mère mais je crois que ça ne sert à rien.
Carter : D’accord. (Elle prend son portable pour appeler Harold.)
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Oui, lieutenant Carter.
 
EXTÉRIEUR – Près de la maison de la belle-famille de ArndtJournée
Carter : C’est quoi cette histoire d’agression sur quatre Marshals ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Je contrôle la situation.
Carter : (Au téléphone.) Vous êtes sûr ?
 
EXTÉRIEUR – Près de la maison de la belle-famille de ArndtJournée
Carter : Ça me semble pas être le cas.
Finch : (Au téléphone.) Oui, faites-moi confiance.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Alors, comment avance votre enquête à New Rochelle ?
 
EXTÉRIEUR – Près de la maison de la belle-famille de ArndtJournée
Carter : Pour Donnelly, venir ici n’a servi à rien mais je suis d’un tout autre avis.
Finch : (Au téléphone.) Ah.
Carter : Ouais, je pense que Arndt a maquillé le meurtre de sa femme, c’est le genre de choses contre lesquelles vous intervenez sauf que cette fois-là, il était trop tard.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Carter : (Au téléphone ; pendant qu’Harold sait de quoi il retourne.) Je ne comprends toujours pas le lien qu’il y a…
 
EXTÉRIEUR – Près de la maison de la belle-famille de ArndtJournée
Carter : …entre John et tout ça. Vous êtes sûr que vous ne pouvez rien me dire de plus ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Je pense que vous trouverez par vous-même, lieutenant. (Il raccroche, de même que Joss. Cette dernière rentre dans la maison.)
 
INTÉRIEUR – Dans la maison de la belle-famille de ArndtJournée
Carter : Vous parliez de petits problèmes, de différends entre Jessica et Peter.
Femme : (Donnant un verre à Joss.) Oh non, quelques disputes. Rien qui ne mérite d’être évoqué.
Carter : Vous savez si ces disputes ont parfois dépassé les mots ?
Femme : Je ne suis pas sûr de comprendre.
Carter : Aucune violence physique ?
Femme : Qu’est-ce que vous insinuez au juste ?
Carter : (Gênée.) Euh, rien du tout, ce ne sont que des questions de routine. Il faut que je vous laisse (elle se lève), désolée de vous avoir déranger.
Femme : (Mettant son verre sur la table.) Peter avait des défauts, certes, (en se levant) mais il aimait Jessica. Et elle l’aimait aussi, vous savez.
Carter : Ça ne fait aucun doute, madame.
Femme : Et puis, il était tellement mieux que l’autre. Celui qu’elle avait avant.
Carter : (Se retournant.) Elle a connu quelqu’un avant Peter ?
Femme : Elle a eu une aventure avec un soldat. À l’époque où elle vivait à Tacoma.
Carter : Ce soldat, vous savez comment il s’appelait.
Femme : Non, ils ne sont pas restés longtemps ensemble. Il était souvent loin en service et elle se retrouvait seule. Ce n’était pas une vie pour elle. D’ailleurs, il lui avait dit qu’il valait mieux qu’elle ne l’attende pas. Mais quand même, parfois je me demande si elle avait le choix de l’attendre, peut-être qu’aujourd’hui tout serait différent. Peut-être qu’elle serait heureuse. (Sur le point de pleurer.) Et qu’on parlerait encore.
Carter : Est-ce qu’à tout hasard, vous auriez une photo de ce monsieur ?
Femme : Oh, non, mais j’ai certaines choses qui étaient à Jessica, vous pouvez y jeter un œil si vous voulez.
Carter : C’est gentil.
Carter se trouve dans la cave en train de regarder ce qu’il y a dans un carton où se trouvent les affaires de Jessica. Dans un autre carton, elle sort des boîtes dont une avait un fond et là, découvre une photo de John avec Jessica. Elle comprend maintenant le lien entre John et l’affaire Arndt.
 
FLASH-BACK
Février 2011
INTÉRIEUR – Dans la maison des ArndtJournée
John est en train de regarder une vidéo de Jessica à une fête. Il se remémore le moment où ils se sont retrouvés à l’aéroport.
 
INTÉRIEUR – Dans l’aéroportJournée
Reese : Jessica.
Jessica Arndt : (Alors qu’elle voit qu’il regarde sa bague.) Ah oui, je suis fiancée. Il s’appelle Peter.
 
INTÉRIEUR – Dans la maison des ArndtJournée
Reese : (Pendant qu’il regarde toujours la vidéo et voit Peter.) C’est une des choses qu’on apprend dans ce métier. À la fin, on est tout seul. Personne ne vient nous sauver.
 
INTÉRIEUR – Dans l’aéroportJournée
Reese : (À l’oreille de Jessica.) Sois heureuse avec Peter.
Jessica Arndt : Tu ne le penses pas. (Alors qu’il se retourne.) Demande-moi juste de t’attendre. Demande-le-moi et je le ferai.
 
INTÉRIEUR – Dans la maison des ArndtJournée
Peter Arndt : (Dans la vidéo.) Écoute, c’est une fête, Jess, alors arrête de te montrer.
Jessica Arndt : (Dans la vidéo.) Cheers
Peter Arndt : (Dans la vidéo.) Hey, santé !
John fait un arrêt sur l’image de Peter et Jessica.
Reese : À la fin, on est tous seul, personne ne vient nous sauver.
 
EXTÉRIEUR – Près de la maison de la belle-famille de ArndtJournée
Carter : (Au téléphone.) Gene. Salut, c’est Joss Carter. Ça va. Dit, tu peux me rendre un service ? Info d’ordre privé, le prénom est John, membre des forces spéciales, affecté à Fort Lewis entre juin et septembre 2001. À moi uniquement. Ouais, merci Gene. (Elle raccroche.)
 
SÉQUENCE EN ACCÉLÉRÉE – Pier 14Caméra A20 heures 06 minutes 22 secondes – 20 heures 15 minutes 56 secondes ; Route SudPoste 23819 heures 59 minutes 14 secondes
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Harold - Soirée
John est dans la voiture d’Harold en train de suivre la position de Jennings sur l’ordinateur.
Finch : (Au téléphone.) Monsieur Reese.
Reese : (Activant son oreillette.) Qu’est-ce qu’il y a Finch ?
Finch : (Au téléphone.) Quel est votre plan…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : … une fois que vous aurez attrapé Jennings ?
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Harold - Soirée
Reese : Je mettrai Sarah hors de sa portée.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : Et Jennings ?
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Harold - Soirée
Reese : Jennings a eu sa chance. Il ne l’a pas saisie.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : Je crois que, vu les circonstances, ce serait une bonne idée de faire intervenir la police dans cette affaire.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Harold - Soirée
Reese : Je vous rappelle que vous m’avez engagé pour que j’agisse. Alors, si mes méthodes ne vous plaisent pas, engagez quelqu’un d’autre. (Il enlève son oreillette.)
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : (Voyant que la communication a été rompue.) Monsieur Reese ? John !
 
SÉQUENCE – RéceptionCaméra C20 heures 21 minutes 24 secondes
Jennings vient à la réception d’un hôtel pour prendre une chambre.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Carter : (Au téléphone.) Carter.
Finch : (Debout, ne sachant pas quoi faire.) Bonsoir, lieutenant.
Carter : Toute cette affaire à New Rochelle…
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Joss CarterSoirée
Carter : …l’assassinat de Jessica maquillé en accident. Vous saviez déjà tout, pas vrai.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : La vérité n’est pas toujours bonne à savoir.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Joss CarterSoirée
Carter : Exact.
Finch : (Au téléphone.) À vrai dire…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : J’appelle pour un tout autre problème, John.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Joss CarterSoirée
Carter : Ne me dites pas que vous l’avez encore perdu.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : Non, non, je sais où il est. Je voudrais le résonner, mais je ne peux pas.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Joss CarterSoirée
Carter commence à comprendre ce que veut dire Harold.
 
SÉQUENCE – Bloc de chambres 1Caméra B20 heures 23 minutes 12 secondes
Jennings amène sa femme, qui a toujours les mains menottées dans le dos, dans une chambre.
 
INTÉRIEUR – Dans une chambre d’hôtelSoirée
Arrivant dans la chambre, il regarde pour voir s’il n’y a personne puis ferme la porte.
Sarah Jennings : Qu’est-ce qu’on fait ici, Brad ?
Brad Jennings : (Asseyant sa femme sur le lit.) Je voulais qu’on ait un peu de temps ensemble, chérie. Rien que toi et moi. Je, je ne sais pas trop comment les choses ont dérapé à ce point entre nous, mais je te promets que je vais tout arranger. Tu n’as plus aucune raison de t’enfuir. (La prenant par le visage.) Tu me crois, cette fois, hein, pas vrai ? (Sarah, de peur, fait oui de la tête.)
Sarah Jennings : Oui, oui, je te crois, je te crois, je t’assure que.... (Brad embrasse sa femme qui n’en peut plus.) Alors, tu peux me retirer les menottes, maintenant ?
Brad se lève et lui met une gifle au visage et elle s’écroule sur le lit.
Brad Jennings : (S’énervant.) Tu n’as jamais su caché ton jeu.
Sarah se met à pleurer.
 
SÉQUENCE – ParkingCaméra E20 heures 26 minutes 40 secondes
INTÉRIEUR – Dans une chambre d’hôtelSoirée
Brad Jennings : (Ne tenant plus en place, l’arme à la main.) Je sais ce que tu penses. Tu crois que tout est de ma faute, que quelque part, j’ai eu que ce que je méritais. Mais, mais est-ce que tu t’es seulement rendu compte à quel point c’était dur pour moi. Tout le mal que je me suis donné pour te retrouver. (Sarah pleure de plus belle.) Qu’est-ce qu’il te faut de plus, Sarah ? Je t’aime comme un fou. (Il se met sur le lit à côté de Sarah, l’arme braqué dans le cou de Sarah.) Mais il faut qu’on en finisse.
Sur le point de tirer et pendant qu’elle pleure, le téléphone se met à sonner. Jennings se lève et c’est à ce moment-là que John entre dans la chambre. Un coup de feu retentit et une bagarre éclate entre les deux hommes. John arrive à l’assommer et Sarah pleure dans le coin du lit.
Reese : (Enlevant les menottes de Sarah.) Partez.
Sarah Jennings : Pour aller où ?
Reese : Où vous voulez, vous êtes libre.
Jennings est toujours au sol, le nez en sang pendant que Sarah quitte la chambre.
Sarah Jennings : Merci.
Reese : (À Brad Jennings.) Elle est partie, c’est fini. (Voyant Jennings se mettre à rire.) Qu’est-ce qu’il te fait rire ?
Brad Jennings : Tu n’as jamais été amoureux toi, je parie ? Tu ne sais pas ce que c’est le grand amour.
Reese : (S’étant abaissé pour être au plus près de Jennings.) Pourquoi ?
Brad Jennings : Parce que si c’était le cas, tu saurais, que ça ne sera jamais fini.
Reese : Ça l’est pour toi. (Il lui met un coup de poing au visage.)
 
EXTÉRIEUR – Sur une routeSoirée
Joss Carter roule sur une route et voit une voiture au loin. Elle met en route le gyrophare et la sirène. La voiture n’a pas d’autre choix que de s’arrêter. Elle descend et va voir qui est au volant et il s’agit de John.
Carter : (Voyant John abaisser sa vitre.) Votre ami m’a dit que je vous trouverais dans les parages. Il faut que je vous le reprenne, John. Ça ne peut pas se terminer comme à New Rochelle. Est-ce que je dois regarder dans le coffre ?
Reese : Vous pouvez faire ce que vous voulez. Ça ne changera rien à mes intentions.
Carter : Laissez-moi l’emmener.
Reese : Si je vous le laisse, il sera bientôt libre.
Carter : Je veillerai à ce qu’il soit condamné.
Reese : (Regardant Joss.) Ça ne dépendra pas de vous. Vous comprenez. Il y a des limites aux choses que vous pouvez faire, lieutenant et c’est là que j’interviens.
Carter : (S’énervant.) Ça revient à vous autoriser à exécuter des gens, c’est impossible.
Reese : Ça ne repose pas sur vous, mais sur moi. Tout ce que je demande, c’est votre confiance.
Carter : Pourquoi ? Pour que vous fassiez ce qui est juste ?
Reese : Pour que je fasse ce qui doit être fait.
John s’en va laissant Carter seule.
 
FLASH-BACK
Février 2011
INTÉRIEUR – Dans la maison des ArndtSoirée
John est toujours en train de regarder la vidéo où se trouvent Jessica et Peter. Ce dernier entre dans la maison, voyant John.
Peter Arndt : C’est Sullivan qui vous envoie ? (John fait un arrêt sur une image.) C’est supposé être une sorte de… d’intimidation ? Je n’ai pas son argent.
Reese : Vous n’avez plus rien de ce que je veux. Non, plus rien.
Peter Arndt : D’abord, qui êtes-vous ?
Reese : C’est une bonne question. Ça fait un sacré bout de temps que je cherche la réponse. Je sais qui j’étais. (Regardant la photo de Jessica.) J’étais le type qui l’a abandonnée. Et vous savez pourquoi, la vraie raison ? Parce que je pensais qu’elle méritait beaucoup mieux que moi. Je croyais qu’elle trouverait quelqu’un qui saurait s’occuper d’elle. Qui serait là pour elle. (Portant son regard vers Peter.) Je croyais qu’elle méritait quelqu’un comme vous. Alors, je ne sais pas. J’espérais que vous pourriez me le dire.
Peter Arndt : Vous dire quoi ?
Reese : Qui je suis censé être maintenant. Maintenant qu’elle n’est plus là. Vous voyez, quand vous trouvez la personne qui donne un sens à votre vie, vous devenez quelqu’un de différent, quelqu’un de meilleur. Mais quand cette personne vous est enlevée, qu’est-ce que vous devenez ?
Peter prend un tisonnier près de la cheminée et le cache dans son dos. Lorsqu’il est prêt à l’utiliser, John, la colère le montant, se met à venir vers lui.
 
La frise chronologique passe de février 2011 à 2012.
 
SÉQUENCES – Angle de la 42ème et le parcSud-OuestCaméra 047 heures 04 minutes 22 secondes ; Vue sur la merNYPD8247 heures 06 minutes 40 secondes
EXTÉRIEUR – Près d’un pontMatinée
John s’assoit sur le même banc que lors de leur première rencontre.
Finch : Je commençais à me demander quand j’allais avoir de vos nouvelles.
Reese : J’avais des affaires à régler hors de la ville.
Finch : Je suis certain que vous compreniez à présent pourquoi je ne voulais pas vous mêler à l’affaire de Sarah.
Reese : Je suis certain que vous compreniez maintenant pourquoi vous auriez dû. (Après une pause, il regarde vers Harold.) Vous saviez ? Elle est un de ces numéros qui reviennent encore et encore.
Finch : Ce que je sais, monsieur Reese, c’est que New Rochelle est arrivé avant qu’on commence à travailler ensemble. Et à cause de ça, ni vous ni moi nous pouvions faire quoi que ce soit. (Donnant une carte.) J’ai oublié d’inclure ça à votre cadeau d’anniversaire. Ça m’est sorti de l’esprit. (Sur la carte, il est noté Harold Wren – Universal Heritage Assurances, avec une adresse au dos : 810 Baxter Street – Appartement 5A. Harold s’éloigne de John.)
 
SÉQUENCES – QueensboroughCaméra 227 heures 10 minutes 17 secondes ; EntréeCaméra 029 heures 17 minutes 55 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterMatinée
Joss va à son bureau et voit le paquet contenant le dossier de John en tant que militaire. Un mot est noté : suite à ta demande, Gene. Elle regarde le dossier et voit la photo de John et son nom commence par un H. Dans une autre pièce, elle regarde le dossier et décide de le détruire ainsi que la feuille où se trouve le rapport de l’accident qui a coûté la vie à Jessica. Elle ne garde que la photo où se trouvent John et Jessica, la mettant dans sa poche intérieure de sa veste. Quittant la pièce, son téléphone se met à sonner.
Carter : Allô ?
 
INTÉRIEUR – Dans une prisonAu Mexique­Matinée
Gustavo Pena : Lieutenant Carter ? Mon nom est Gustavo Pena. Je suis le directeur du pénitencier de Torreon.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterMatinée
Carter : Oui.
Gustavo Pena : (Au téléphone.) On m’a chargé de vous informer que nous avons votre fugitif en détention.
Carter : Mon fugitif ?
Gustavo Pena : (Au téléphone.) Oui.
 
INTÉRIEUR – Dans une prisonAu Mexique­Matinée
Gustavo Pena : Le Marshall Jennings est venu nous le livrer en même temps que dix kilos d’héroïne pure trouvé en sa possession.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterMatinée
Carter : Euh, ce Marshall, juste pour le situer, il était grand, cheveux noirs, en costume ?
Gustavo Pena : (Au téléphone.) Oui, c’est lui.
 
INTÉRIEUR – Dans une prisonAu Mexique­Matinée
Gustavo Pena : Il m’a dit que vous étiez l’officier chargé de l’affaire et m’a demandé de vous informer que nous l’avions en détention.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterMatinée
Gustavo Pena : (Au téléphone.) Il va rester ici pendant très longtemps.
Carter : Merci, monsieur le directeur. Euh, une dernière chose, vous avez d’autres américains dans votre prison ?
Gustavo Pena : (Au téléphone.) Un ou deux, oui.
Carter : Merci. (Elle raccroche.)
 
INTÉRIEUR – Près de l’appartement de JohnJournée
John arrive devant la porte de l’appartement que lui a offert Harold. Il prend la clé de la boîte et ouvre la porte. Il entre à l’intérieur et se dirige vers la fenêtre. Il voit en contrebas des joueurs d’échecs et se met à sourire.
 
SÉQUENCE – ParcZone 6Caméra 810 heures 02 minutes 29 secondes
 
La frise chronologique passe de 2012 à février 2011.
 
SÉQUENCE – Entrée FSécurité 216 heures 20 minutes 03 secondes
INTÉRIEUR – Dans un hôpitalJournée
Infirmière : Euh, je suis vraiment navrée d’avoir à vous le dire, mais Jessica est morte dans un accident de voiture.
Choqué, John s’en va et percute quelqu’un en fauteuil roulant.
Homme : Désolé. (Il se retourne et il s’agit d’Harold. Il ouvre le dossier et voit les trois photos de John, Jessica et Peter ainsi que leur numéro de sécurité sociale.) Vraiment désolé. (Il voit John quitter l’hôpital.)

_________________
"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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