La frise chronologique passe de 2012 à 2010.
On passe de New York à Ordos en Chine pour une mission non nommée et un personnel non fiché.
SÉQUENCES – Quelque chose en chinois – 7 heures 42 minutes 28 secondes ; quelque chose en chinois – 7 heures 43 minutes 56 secondes
Mark Snow : Le groupe Alpha est sur place. Ils ont leurs instructions et nous les nôtres. Je vous préviens quand ça sera fait.
EXTÉRIEUR – Près du site industriel – Ordos, Chine – Matinée
Un groupe d’hommes dont Reese et Stanton arrive devant une pancarte où se trouve le nom du virus H5N1.
Militaire : C’est ici qu’on se sépare. Vous y allez seuls. D’après nos sources, vous devriez faire face à peu de résistance, et je dois vous prendre tous vos appareils de communication, c’est les ordres. (John et Klara s’exécutent.)
Reese : Et pour s’extraire, on fait comment ?
Militaire : Signalez-vous avec ça. Des bâtons fluorescents. (Il donne les bâtons à John qui les donne à Klara.) Un hélico vous retrouvera dans la zone d’atterrissage. Vous avez 72 heures. On ne vous attend pas, on rentre séparément.
Klara et John se mettent en marche.
SÉQUENCES – Quelque chose en chinois – 11 heures 25 minutes 57 secondes ; quelque chose en chinois – 11 heures 27 minutes 09 secondes
Klara et John sont des menaces car ils ont un carré rouge autour d’eux.
Reese : La grippe aviaire a dû servir de prétexte pour mettre la zone sous quarantaine.
EXTÉRIEUR – Près d’un site industriel – Matinée
Klara Stanton : Et effrayer les gens du coin. (Ils descendent des escaliers.) Beaucoup de précaution pour un virus informatique.
SÉQUENCE – Quelque chose en chinois – 11 heures 27 minutes 15 secondes
Klara Stanton : Je ne suis pas sûre qu’on nous ait tout dit.
EXTÉRIEUR – Près d’un site industriel – Matinée
Reese : Notre boulot, c’est pas de se poser des questions, c’est ce que tu m’as appris, non ?
Klara Stanton : Je croyais que tu n’écoutais pas.
John commence à viser mais voit, avec Klara, des gens assis sur des bancs ou allongés au sol, morts.
Klara Stanton : J’ai l’impression qu’on arrive un peu tard.
SÉQUENCE – Quelque chose en chinois – 11 heures 32 minutes 26 secondes
Finch : (Via un écho.) Monsieur Reese.
2012
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Journée
Finch : (Au téléphone.) Monsieur Reese.
Urgentiste : La perf est en place ?
Finch : (Au téléphone.) Monsieur Reese.
Infirmière : Je vérifie le cathéter.
Urgentiste : On le perd.
John reprend connaissance et voit Murray se trouvant entre la vie et la mort.
Infirmière : Pneumothorax. Tenez-vous prêt pour grenage fleurale.
Urgentiste : Pression 7/5, absence de pouls.
Médecin : (Voyant l’électrocardiogramme plat.) C’est fini, notez l’heure du décès.
John enlève sa perfusion et tente de se lever. C’est à ce moment-là que Joss arrive.
Carter : (Mettant sa main sur l’épaule de John.) On dirait que vous avez besoin d’aide. (Le soutenant.) Allons-y, appuyez-vous sur moi. (Ils s’en vont dans un autre endroit de l’hôpital alors qu’un policier surveille l’endroit où se trouvaient John et Murray.
Carter : La balle qui entre dans le gilet, une déchirure de la peau et quelques ecchymoses, estimez-vous heureux.
Reese : Je n’étais pas censé le sauver. J’étais censé le neutraliser.
Carter : Dans la plupart de ces cas, le convoyeur laisse juste la porte ouverte et il touche sa part. (John boit un verre d’eau.) Mais là, le coup du type qui sort et qui vous arrose, il vaudrait pour lui qu’il ait bien préparé sa sortie.
Reese : Quand je pense que ce type a une famille.
Carter : J’ai demandé à des collègues de fouiller sa maison. Et de m’amener sa femme pour que je l’interroge. (Réfléchissant.) Il y a quelqu’un d’autre derrière, c’est obligé.
Reese : Il a déjà besoin d’un receleur. Le platine, ça ne se vend pas tout seul.
Carter : (Répondant à l’appel car son téléphone a sonné.) Oui. Il est à côté de moi.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Ah, Dieu soit loué.
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Journée
Finch : (Au téléphone mis sur haut-parleur.) J’avais localisé votre téléphone à l’hôpital mais…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch :… j’ignorais.
Reese : (Au téléphone.) Tout va bien.
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Journée
Reese : Mon cœur bat toujours.
Finch : (Au téléphone.) Bien.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Je suis sur les images prises par notre caméra cachée dans le fourgon. (Regardant les images du portable.) Tommy Clay avait un autre téléphone. Il a envoyé un SMS juste avant l’attaque, sûrement pour… pour donner le signal aux autres braqueurs.
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Journée
Reese : On doit le retrouver, Finch. Je dois stopper cet homme avant qu’il ne fasse d’autres victimes. (Il se lève et s’en va.)
EXTÉRIEUR – Dans un parc – Journée
Lionel est en train de regarder son fils jouer du hockey lorsque Lynch arrive.
Lynch : Je me rappelle, je venais jouer ici quand j’étais gosse.
Fusco : Tu as été gosse, toi ?
Lynch : Il y a eu quelques bagarres. J’ai appris à me servir de mes poings. Je vais avoir besoin de toi.
Fusco : Pour quoi ?
Lynch : Prendre un paquet à Brooklyn. Je te dirais où et quand. (En se levant.) Tu n’as pas le droit à l’erreur. Tu sais très ce que ça veut dire.
SÉQUENCES – Parc – Zone 5 – Caméra 3 – 16 heures 04 minutes 41 secondes ; Entrée – Caméra 02 – 16 heures 10 minutes 28 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans une salle d’interrogatoire – Journée
Carter : Où est votre mari, madame Clay ?
Madame Clay : Je n’en sais rien du tout. Tommy ne m’a pas appelée de toute la journée.
Carter : Il faut dire qu’il n’était pas mal pris. Il a braqué son fourgon, tiré sur deux hommes, vous êtes sûre de ne pas lui avoir parlé ?
Madame Clay : Tommy est un homme honnête, je l’ai, je l’ai jamais entendu parler de voler quoi que ce soit.
Carter : Vous en êtes certaine ? (Montrant une boîte.) On a trouvé ça dans un de vos placards. Dedans, il y avait un bracelet en diamants. Bracelet qui faisait partie d’un chargement transporté par Tommy il y a deux jours. J’imagine qu’il a dû tomber du fourgon.
Madame Clay : Un, un bracelet ?
Carter : (Comprenant qu’elle n’est pas au courant.) Il ne vous a jamais offert ce bracelet ?
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Carter – Journée
Carter : Tommy Clay a une maîtresse. Si on trouve la fille, elle nous conduira à lui, forcément.
INTÉRIEUR – Dans un bar – Journée
Finch : (Installé au bar.) Je vous ai devancé, lieutenant. (Cette dernière raccroche son téléphone.)
Ashley : (Regardant dans la tasse d’Harold.) Encore un peu ?
Finch : Avec plaisir, oui. (Elle lui sert du café dans la tasse. Il regarde le poignet et voit le bracelet. Il regarde son téléphone dont il a cloné celui d’Ashley.)
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Reese : (Remettant difficilement sa chemise.) Du nouveau du côté de la fille ?
Finch : (Au téléphone.) Vous ne croyez pas si bien dire.
INTÉRIEUR – Dans un bar – Journée
Finch : (Regardant son téléphone.) Il y a un numéro dans son journal d’appels. Il revient régulièrement depuis une heure. Il n’y a pas de nom d’abonné.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Reese : Notre homme a peut-être un téléphone jetable. Il est localisable ?
Finch : (Au téléphone.) C’est ce qu’on va voir.
INTÉRIEUR – Dans un bar – Journée
Finch : Je lui envoie une photo plutôt engageante d’Ashley prise dans la photothèque de son portable. J’espère que ça va le faire vite répondre. (Il scrute les images d’Ashley.)
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : (Au téléphone ; pendant que John prépare son arme.) Quand il va ouvrir le message…
INTÉRIEUR – Dans un bar – Journée
Finch : …un spyware de type Cheval de Troie va nous communiquer instantanément ses coordonnées.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Reese : Bien.
SÉQUENCES – Vue du ciel – Caméra 332 – 22 heures 11 minutes 16 secondes ; Entrée – Sécurité – Caméra B – 22 heures 13 minutes 04 secondes ; Côté Porte – Sécurité – Caméra A – 22 heures 14 minutes 11 secondes
Finch : (Via un micro.) Monsieur Reese, j’ai localisé le portable de notre convoyeur. Il a consulté ses messages depuis le Royce Motel.
INTÉRIEUR – Dans un hôtel – Soirée
John entre dans une chambre et la scrute avec sa lampe-torche et braquant son arme, se tenant prêt. Il voit deux hommes morts, les deux braqueurs, allongés sur le sol.
Reese : Il n’est pas là. Mais il y a deux autres morts, sûrement ses complices.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Il ne veut laisser aucune trace.
INTÉRIEUR – Dans un hôtel – Soirée
Finch : (Au téléphone.) Garder tout le butin.
Reese : Les corps n’ont pas eu le temps de refroidir. (À voix basse.) Il est encore là.
John se cache près d’un mur lorsque la porte s’ouvre. Quelqu’un entre et John s’en prend à lui en le mettant sur le lit. C’est Lionel.)
Fusco : (Visant John.) Bouge pas !
La frise chronologique passe de 2012 à 2010.
SÉQUENCES – Quelque chose en chinois – 11 heures 33 minutes 44 secondes ; quelque chose en chinois – 11 heures 34 minutes 03 secondes ; quelque chose en chinois – 11 heures 34 minutes 28 secondes
EXTÉRIEUR – Sur un site industriel – Matinée
Klara Stanton : (Voyant les corps au sol criblés de balles.) Là, ce n’est pas la grippe aviaire. On les a tous descendus.
Reese : Ce sont des ingénieurs informatiques, pas des soldats. Pourquoi les tuer ? (Il retourne un corps qui se met à bouger.) On a un vivant par ici, enfin, pas pour longtemps.
Homme : (En chinois.) S’il vous plaît, donnez-moi quelque chose… pour la douleur.
Klara Stanton : (En chinois.) Que s’est-il passé ici ?
Homme : (En chinois.) Ils sont venus et ils l’ont pris.
Klara Stanton : (En chinois.) Qu’ont-ils pris ?
Homme : (En chinois.) L’ordinateur. L’ordinateur.
Reese : Qu’est-ce qu’il a dit ?
Klara Stanton : (Donnant le coup de grâce à l’homme.) Qu’il voulait quelque chose pour la douleur.
INTÉRIEUR – Dans un bâtiment – Journée
Reese : (Voyant les corps au sol.) C’est du travail propre, rapide. Un groupe de reconnaissance des forces spéciales ou des mercenaires.
John et Klara arrivent dans une zone où se trouvent des câbles, du papier où il est écrit des choses en chinois et aussi une cage où se trouve l’ordinateur.
Klara Stanton : (Voyant l’ordinateur.) Ça ressemble à notre paquet.
Reese : (Ouvrant la cage, il prend l’ordinateur.) Pourquoi tuer autant de monde, si c’est pour le laisser.
Klara Stanton : Peut-être qu’ils l’ont copié ou modifié et qu’ils nous l’ont laissé exprès.
Reese : L’hélico ne pourra nous récupérer qu’une fois la nuit tombée. Il va falloir qu’on se mette à l’abri en attendant.
Klara Stanton : (Rangeant son arme.) À l’abri de qui ? On est les seuls personnes vivantes dans cette ville. (Voyant John avec l’ordinateur.) Après toi.
SÉQUENCE – Quelque chose en chinois – 11 heures 57 minutes 30 secondes
La frise chronologique passe de 2010 à 2012.
2012
SÉQUENCES – Vue du ciel – Caméra 332 – 22 heures 15 minutes 02 secondes ; Entrée – Sécurité Caméra B – 22 heures 16 minutes 24 secondes
INTÉRIEUR – Dans une chambre d’hôtel – Soirée
Fusco : (Tout comme John, il range son arme.) J’aurais dû te descendre, ça m’aurait simplifié la vie.
Reese : Le stress commence à te gagner, Lionel ? Qu’est-ce que tu fais là ?
Fusco : C’est Lynch qui m’envoie. Je dois retrouver un type qui s’appelle Clay.
Reese : La DRH voudrait récupérer une part du butin ?
Fusco : La DRH est mêlée au braquage, ils ont fourni les tireurs. Je viens ramasser leur pourcentage.
Reese : Tu es mal barré, Tommy Clay a foutu le camp, en laissant ses potes derrière lui.
Fusco : (Voyant les deux hommes au sol ainsi que le chargement qui a disparu.) Oh, non de Dieu ! Oh ! (Faisant le tour de la chambre, énervé.) Si je ne leur ramène pas le platine, ils vont croire que je l’ai tiré, autrement dit, je suis mort. (En criant.) Tu vas m’aider sur ce coup-là, c’est toi qui as voulu que je bosse pour ces mecs !
Reese : Je vais retrouver Tommy, maintenant, tu peux t’en aller.
Fusco : Je peux m’en aller, qu’est-ce que je vais leur raconter moi ?
Reese : Allons, Lionel, tu as toujours été doué pour mentir. C’est pour ça que je t’ai choisi. (Lionel quitte la chambre en claquant la porte ; John active son oreillette.) Finch, vous êtes là ?
Finch : (Au téléphone.) Comme toujours. Ne me demandez pas…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : …où est Tommy, je n’en sais rien. Il a détruit son téléphone à peine sortir de l’hôtel.
INTÉRIEUR – Dans une chambre d’hôtel – Soirée
Reese : Vous avez eu le temps de récupérer des infos ?
Finch : (Au téléphone.) Non, rien. Mis à part que…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : …« Ashley » lui sert de mot de passe pour pratiquement tout.
INTÉRIEUR – Dans une chambre d’hôtel – Soirée
Reese : Ashley, la serveuse du snack ?
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Reese : (Au téléphone.) Il doit être amoureux.
Finch : Et c’est réciproque. J’ai épluché son relevé de carte bancaire. J’ai découvert que cette jeune femme venait de s’acheter pour plus de 5000 dollars de valises de luxe.
Reese : (Au téléphone.) Elle va s’enfuir avec lui.
INTÉRIEUR – Dans une chambre d’hôtel – Soirée
Reese : Je vais tenter de trouver la fille, vous, tâchez de localiser Tommy.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : (En s’étirant.) Cet homme mérite-t-il vraiment notre protection, monsieur Reese ?
INTÉRIEUR – Dans une chambre d’hôtel – Soirée
Reese : Il m’a tiré dans le dos et abattu son ami de sang froid. Il ne s’agit pas de le protéger.
SÉQUENCE – Island – Sécurité – Caméra 05 – 23 heures 54 minutes 34 secondes
Lynch : Tu es en train de me dire que ce guignol a réussi à buter tous nos gars et à se tirer avec le platine.
Fusco : Peut-être la chance du débutant ?
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans la salle des pièces à conviction – Nuit
Lynch : Est-ce que tu deviendrais gourmand ? Tu veux jouer au plus malin ?
Fusco : (S’énervant.) Si tu ne me crois pas, va à l’hôtel, il y a deux macchabées et deux mallettes vides.
Lynch : Tout le monde se croit malin, le seul problème c’est qu’il y a toujours plus malin que toi.
Fusco : Si on arrêtait de discuter et qu’on essayait de trouver ce gars avant qu’il ne se barre pour toujours avec notre blé.
Lynch : En admettant que tu n’essayes pas de m’embrouiller, il y a très peu d’endroits où il pourrait refourguer du platine.
Fusco : On fait une liste et on se les répartit.
Lynch : Non, on va y aller ensemble, comme ça je t’aurais à l’œil.
SÉQUENCE – Côté trottoir – Sécurité C – 00 heure 02 minutes 52 secondes
Ashley : Tu m’étonnes, j’ai hâte d’être entré.
EXTÉRIEUR – Près du bar – Nuit
Ashley : On se fera un truc une autre fois. Tchao.
Collègue : On se rappelle.
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Ashley – Nuit
Ashley sort ses clés, ouvre la porte et s’assoit.
Reese : Bonsoir, Ashley.
Ashley : (Surprise.) Sortez de ma voiture.
Reese : Non, je regrette.
Ashley : Vous bossez avec Tommy ? Vous voulez quoi ?
Reese : C’est vrai que c’est un très joli bracelet. Mais ce n’est pas un cadeau de votre grand-mère, n’est-ce pas ? Je sais qu’il vous l’a offert. Où est-ce qu’il est ? Où est Tommy, dites-le-moi.
Ashley : Je n’en sais rien. C’est la vérité, je n’en sais rien.
Reese : Vous m’expliquez.
Ashley : Normalement, je devais l’attendre ici, il devait passer me prendre il y a trois heures. Alors ou bien il lui ait arrivé un truc hyper grave ou bien (en pleurant) il est parti sans moi.
Reese : C’était quoi le plan ?
Ashley : Il a dit qu’il aller m’emmener loin de tout ça, qu’on allait vivre sur une plage au Mexique. Et moi, je l’ai cru comme une idiote.
Reese : Au moins, il vous reste toujours vos jolies valises pour vous consoler. (John sort de la voiture.)
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Reese : (Au téléphone ; pendant qu’Harold tape sur le clavier.) On dirait que notre convoyeur a réussi à manipuler tout le monde.
EXTÉRIEUR – Près du bar – Nuit
Reese : Et maintenant, il est en train de faire le grand ménage.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Reese : (Au téléphone.) Vous avez du nouveau ?
Finch : Notre homme a ses petites habitudes. Il utilise systématiquement le même mot de passe et il achète toujours des téléphones jetables de l’opérateur Simtel. Simtel achète ses lignes par groupes de numéros consécutifs. J’ai rédigé un script qui rentre le mot de passe fait sur tous les numéros de l’opérateur.
EXTÉRIEUR – Près du bar – Nuit
Finch : (Au téléphone.) Et j’ai trouvé sa nouvelle ligne ainsi qu’un…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : …message laissé sur sa boîte vocale. Je vous le fais écouter.
Homme : (Via l’ordinateur.) J’ai eu votre message. Le Arturo Boxing Club. J’y serai dans une heure.
Finch : À mon avis, il s’agit de l’homme à qui il s’apprête à vendre le chargement.
EXTÉRIEUR – Près du bar – Nuit
Finch : (Au téléphone.) Le message date de 45 minutes.
Reese : J’y vais tout de suite. Donnez l’adresse à Carter.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Nuit
Reese : (Au téléphone.) Je vais neutraliser Tommy. Elle n’aura plus qu’à l’embarquer.
Harold fait le numéro de téléphone du portable de Joss.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Nuit
Le téléphone de Joss se met à sonner.
Carter : (Déposant un dossier sur une table.) Je vous écoute.
Finch : (Au téléphone.) On a une adresse pour le braqueur du fourgon blindé.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Nuit
Finch : Le Arturo Boxing Club dans le Queens, John est déjà en route.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Nuit
Mark Snow : (Venu avec un autre agent, voyant Joss Carter au téléphone.) Carter.
Finch : (Au téléphone.) Vous m’avez entendu, lieutenant.
Carter : (Voyant Snow, elle se tourne.) Désolée, il va falloir faire sans moi, la CIA est là, je raccroche. (Elle se retourne vers Snow.) Agent Snow et agent je ne sais quoi.
Evans : Evans.
Carter : Vous voulez quoi ?
Mark Snow : Rien, vous saluer, prendre des nouvelles.
Carter : (En souriant.) Je vais bien. Vous voulez quoi ?
Evans : Nous savons que vous avez parlé de Reese au FBI.
Carter : Il y a une loi qui l’interdit ?
Mark Snow : Comme cela a été prouvé de nombreuses fois, le FBI n’est pas fiable pour les affaires de sécurité nationale.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Nuit
Pendant qu’Harold écoute la conversation.
Mark Snow : (Via l’ordinateur.) Ne dites rien à l’agent Donnelly.
Carter : (Via l’ordinateur.) Oh, au sujet de notre ami commun ?
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Nuit
Carter : Pourquoi ? Vous avez peur que Donnelly le trouve le premier ? C’est ce qu’il risque de lui dire qui vous effraie à ce point ?
Mark Snow : Faites attention, lieutenant. Les mailles du filet se resserrent. John sait se cacher mais moi je sais très bien trouver et quand ce sera fait, il vaudrait mieux que vous soyez du bon côté. Ne dites rien à Donnelly. (Les deux agents s’en vont, laissant Carter qui soupire.)
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Nuit
Finch : (Activant l’oreillette.) Monsieur Reese, vous allez vous retrouvez seul, je le crains.
SÉQUENCES – Porte principale – Caméra 2 – 00 heure 17 minutes 25 secondes ; Porte principale – Caméra 5 – 00 heure 17 minutes 27 secondes
Finch : (Via le micro.) Carter vient d’avoir la visite de vos anciens collègues de la CIA.
Reese : (Via le micro.) Bien reçu.
INTÉRIEUR – Dans le Arturo Boxing Club – Nuit
Tommy, assis sur les bords du ring, entend une porte claquer.
Tommy Clay : Qui c’est ?
Reese : (Venant derrière Tommy.) Salut Tommy.
Tommy Clay : (En souriant.) John. (Il se prend un coup de poing dans la figure mais se défend et une bagarre s’engage.)
Reese : (Après la bagarre.) Ça, s’est pour m’avoir tiré dans le dos.
Tommy tente de s’en prendre à John mais ce dernier esquive et arrive à remettre un coup de poing dans la figure avant de plaquer Tommy à une barre.
Reese : Et ça c’est pour Murray. (Prenant Tommy par le T-shirt.) Où est le platine ?
Tommy Clay : (En souriant.) Ah, ça jamais je ne te le dirais.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Nuit
Reese : (Via l’ordinateur.) Si tu crois que tu vas t’en tirer, tu te goures.
INTÉRIEUR – Dans le Arturo Boxing Club – Nuit
Reese : Tu n’as aucune idée de genre de mecs à qui tu as à faire.
Tommy Clay : Tu crois ça ? Je suis aussi malin que n’importe lequel de ces connards.
Reese : Tommy, tu étais honnête. Tu avais une femme, un enfant, aucun antécédent. Mais tu as tout foutu en l’air, pourquoi ?
Tommy Clay : Parce que j’ai passé les dix dernières années à risquer ma peau pour protéger le fric des autres et que moi je suis toujours raide. J’ai rien.
Reese : Et le monde a une dette envers toi, c’est ça ?
Tommy Clay : Non, je sais que non, même si j’ai mis du temps à le comprendre. Tu sais ce que j’ai compris aussi à force de trimbaler tout ce fric ? Dans la vie, il faut se servir. Alors, je prends ce qui me revient.
Reese : Compte pas sur moi pour te laisser faire. Tu avais voulu faire cavalier seul, Tommy, le problème c’est qu’après, on est seul jusqu’à la mort.
Tommy Clay : Ah ouais, sur ce coup-là, je crois que tu te plantes mon ami.
Ashley arrive derrière John et pointe son arme vers lui, prête à tirer.
Ashley : Ça va Tommy ?
Tommy Clay : Ouais, ça va super bébé. Aide-moi juste à dégager cet emmerdeur.
John se relève et lâche Tommy. Pendant ce temps, à la bibliothèque, Harold comprend que John est peut être en danger.
La frise chronologique passe de 2012 à 2010
2010
SÉQUENCE – Quelque chose en chinois – 17 heures 10 minutes 27 secondes
INTÉRIEUR – Sur le site industriel – Journée
John et Klara sont assis dans un endroit où ils attendent l’hélico. Klara est en train de manger.
Klara Stanton : Quand je pense que ça fait des décennies qu’on bosse sur les qualités nutritives des rations de combat.
Reese : Et c’est toujours aussi immonde.
Klara Stanton : (Pendant que John se met à manger.) D’ici peu de temps, tout ça n’existera plus.
Reese : Il faudra toujours se nourrir.
Klara Stanton : Hmm, ce n’est pas des rations que je parle, non. Les satellites remplacent les équipes de surveillance. Les drones remplacent les pilotes de chasse.
Reese : Tu veux dire qu’on a plus de raison d’être ? Qu’on sera bientôt remplacer par un type qui appuie sur un bouton.
Klara Stanton : Tu en dis quoi, toi ?
Reese : Je dis qu’on est toujours là.
Klara Stanton : Tu ne te demande jamais d’où viennent nos renseignements ?
Reese : Je croyais que tu te contentais d’obéir. Sans poser de questions.
Klara Stanton : Je n’ai jamais dit que c’était facile.
Reese : Le soleil se couche. On peut y aller.
Klara met le portable dans le sac, se lève et s’en va. Pendant ce temps, John prépare son arme, prêt à tirer.
SÉQUENCE – Quelque chose en chinois – 17 heures 13 minutes 55 secondes
La frise chronologique passe de 2010 à 2012.
2012
SÉQUENCE – Angle de la 74ème et Broadway – Sud-Est – Caméra 01 – 00 heure 21 minutes 02 secondes
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Lynch – Nuit
Le téléphone de Lionel se met à sonner, c’est Harold qui appelle.
Fusco : Ouais.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Nuit
Finch : Notre ami a besoin de vous. Il a des problèmes.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Lynch – Nuit
Lynch : Qui c’est qui t’appelle ?
Fusco : Euh, je ne peux pas parler là, je suis occupé. (Il raccroche.) Mon ex.
INTÉRIEUR – Dans le Arturo Boxing Club – Nuit
Tommy Clay : (Pendant qu’il attache John près d’une colonne.) Et maintenant, tu vas me dire qui sont ces mecs qui doivent nous tomber dessus.
Ashley : Le platine, tu l’as mis où ?
Tommy Clay : Il est là, sous le ring, la boîte à côté des gants. (Ashley va sous le ring pour attraper la boîte.)
Reese : Alors, si je comprends bien, Ashley est le cerveau et toi tu es l’exécutant ?
Tommy Clay : On est associé.
Reese : Elle t’a convaincu que tu méritais bien mieux que ce que tu avais. Qu’il était temps de prendre ta vie en main. (Pendant que Tommy lui attache les pieds.)
Ashley : Ne l’écoute pas, Tommy.
Reese : (Il regarde Ashley puis Tommy et commence à comprendre.) Oh, je suis navré.
Tommy Clay : Navré ? Ouais, tu es navré de quoi ?
Reese : La loi de la jungle. Comment je ne l’ai pas deviné plus tôt.
Tommy Clay : (Se relevant.) De quoi est-ce que tu parles ?
Reese : Je ne sais jamais à l’avance si j’ai affaire à la victime ou au meurtrier, mais cette fois, je crois bien que tu es les deux. (Tommy se prend une balle dans le dos et s’écroule ; vers Ashley.) Et maintenant ? Vous croyez qu’il vous suffit de sortir d’ici et à vous la belle vie ? Vous avez à faire à des gens extrêmement dangereux.
Ashley : Taisez-vous.
Reese : Vous avez la marchandise qu’ils veulent, ils feront tout pour l’avoir. (Pendant qu’Ashley vise son arme vers lui, il regarde vers Tommy.) C’est la première fois que vous tuez quelqu’un. C’est dur la première fois. Vous avez dû passer un bout de temps à y réfléchir. À vous préparer psychologiquement. Mais la deuxième est parfois plus dure encore.
Ashley se fait de plus en plus menaçante mais décide de renoncer et à prendre le platine puis partir. Au moment où elle rejoint la porte, Lynch arrive et lui tire dessus. John comprend que ce n’est pas fini.
Lynch : (Voyant Fusco vérifier le contenu du sac.) Tout y est ?
Fusco : Ouais.
Lynch : Qu’est-ce que tu en sais ? En fait, tu disais la vérité. (Voyant John.) Regardez qui est là. L’ange gardien de Carter. (S’abaissant.) Je savais bien qu’on finirait par se recroiser toi et moi. (Le frappant au visage.) À ton tour de te retrouver suspendu au toit d’un immeuble. (Il le frappe de nouveau au visage mais de l’autre côté.)
Fusco : T’occupes pas de lui, foutons le camp d’ici.
Lynch : (À Fusco.) Tu as raison, je comptais m’amuser un peu. Mais je vais juste le buter. (Sur le point de tuer John, il se fait tirer dans le dos par Lionel.)
Finch : (Au téléphone.) Monsieur Reese, tout va bien ?
Reese : On va avoir besoin de votre coffre, Finch.
Fusco : (Détachant John.) Pas la peine, c’est déjà réglé. C’était son flingue, à elle. Facile de faire croire à une opération qui a merdée. (Il aide à relever John.)
Reese : Tu sais qu’à ce jeu-là, tu deviens bon.
Fusco : Je l’ai toujours été. C’est bien pour ça que tu m’as choisi. Rappelle-toi.
FLASH-BACK
2010
EXTÉRIEUR – Sur le site industriel - Soirée
Klara Stanton : Il est temps qu’on s’en aille.
Pendant que Klara jette les bâtons fluorescents au sol, John braque son arme vers elle. Il préfère la baisser.
Reese : Klara, écoute-moi. Il faut que tu saches une chose. (Il n’a pas le temps de finir qu’il se prend une balle dans l’abdomen par Klara.)
Klara Stanton : Désolée, John. Je n’ai rien contre toi. Ils m’ont dit que tu étais passé à l’ennemi. Et qu’en tant que coéquipière, je devais faire le ménage. (John se met à rire.) Qu’est-ce qu’il y a de drôle ?
Reese : (Parlant difficilement.) J’ai reçu les mêmes ordres que toi. Ceux qui nous ont envoyés ici, ne veulent pas qu’on ramène le paquet. Ils veulent s’assurer qu’il a été détruit. De même que tous ceux qui ont pu être en contact avec. Et tu viens de leur donner notre position.
John s’enfuit et Klara commence à comprendre qu’elle est en danger.
Homme 1 : (Dans un hélicoptère.) Cible verrouillée. (Grâce aux bâtons fluorescents, ils savent où frapper.)
Homme 2 : Feu vert pour engagement.
Homme 1 : Engagement.
Alors que John a réussi à quitter le bâtiment malgré sa blessure, ce dernier est détruit par un missile. John comprend qu’il a perdu sa coéquipière.
La frise chronologique passe de 2010 à 2012.
2012
SÉQUENCES – Angle de la 44ème et 3ème – Caméra 03 – 7 heures 05 minutes 29 secondes ; W – Trottoir – Sécurité 1 – 7 heures 06 minutes 50 secondes ; Sud-Est – Caméra 10 – 7 heures 07 minutes 21 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
Finch : (Regardant la photo de Tommy sur la vitre alors que John arrive.) Avons-nous vraiment servi à quelque chose ?
Reese : Le meurtre de Murray n’est pas resté impuni. C’est déjà ça.
Finch : Clay n’avait aucune chance, n’est-ce pas ?
Reese : (Pendant qu’Harold retourne à son poste de travail, John prend la photo dans sa main.) C’est le problème quand on joue les méchants. Il y a toujours plus méchant que vous. (Il détache la photo.)
SÉQUENCE – Sud-Est – Caméra 15 – 7 heures 08 minutes 33 secondes
Mark Snow : (Via un appel intercepté par la Machine.) Ça y est, on sait peut-être où est Reese. Un informateur en Corée du Nord nous a appris qu’un groupe dissident avait aidé un agent opérationnel de la CIA à s’enfuir d’une ville proche d’Ordos en mai 2010.
Evans : Ordos. C’est sûrement lui.
Mark Snow : Il nous a aussi indiqué un compte bancaire aux îles Caïman. Il y a deux jours, quelqu’un a accédé à ce compte depuis une banque situé en face du Royal Manhattan Hôtel. Retrouve-moi là-bas.
SÉQUENCE – Entrée – Sécurité – Caméra 14 – 15 heures 29 minutes 03 secondes ; Distributeur automatique de billets – RK 0164 – 15 heures 30 minutes 24 secondes
INTÉRIEUR – Dans une chambre d’hôtel – Journée
Evans et Snow entrent dans la chambre et voient des armes ainsi qu’un appareil photo sur un canapé. Snow se dirige vers la salle de bains tandis qu’Evans reste dans la pièce principale, voyant des chaussures à talon. Mais il se fait tirer dessus dans le dos et s’écroule. Snow l’a entendu et va le rejoindre lorsqu’il se prend une balle dans le genou par Klara Stanton.
Klara Stanton : Salut Mark. Assieds-toi, on a plein de choses à se raconter.
Snow souffre de douleur à cause de la balle reçue.