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 Script VF - 1X22 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb

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carine79
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carine79

Série préférée : Lucifer

Script VF - 1X22 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Empty
MessageSujet: Script VF - 1X22 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 1X22 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeDim 19 Juil - 18:18

Finch : On vous surveille. Le gouvernement possède un dispositif secret : une Machine. Elle vous espionne jour et nuit, sans relâche. Je le sais parce que c’est moi qui l’ait créée. Je l’avais conçue pour prévenir des actes de terrorisme, mais la Machine voit tout, tous les crimes impliquant des citoyens ordinaires, tels que vous. Des crimes dont le gouvernement se désintéresse. Alors, j’ai décidé d’agir à sa place. Mais il me fallait un associé, quelqu’un capable d’intervenir sur le terrain. Traqués par les autorités, nous travaillons dans l’ombre, jamais vous ne nous trouverez. Mais victime ou criminel, si votre numéro apparaît, nous, nous vous trouverons.
 
La frise chronologique passe de 2012 à 2009.
 
SÉQUENCE – IFTPlazaSécurité #0516 heures 39 minutes 14 secondes ; 35ème étageSection 89Rangée KCaméra 316 heures 40 minutes 16 secondes
 
Nathan Ingram : (Il traverse une rangée et voit Harold près d’un serveur.) Je pensais que tu l’aurais déjà éteinte.
Finch : Nous devons la leur remettre seulement demain. Je la laisse branchée aussi longtemps que possible.
Nathan Ingram : Harold, le monde a su se passer de ta Machine pendant cinq milliards d’années. Je pense qu’il pourra s’en passer pendant une nuit. (Harold rejoint Nathan près des ordinateurs, défilant des numéros non-pertinents.) Franchement, je serai heureux de me débarrasser de ce truc.
Finch : Ce truc, comme tu dis, a déjà sauvé un nombre de vies incalculables.
Nathan Ingram : Tu veux parler de vies pertinentes.
Finch : Il fallait bien tracer une frontière.
Nathan Ingram : On est toujours pertinent aux yeux de quelqu’un. Tu le saurais si tu avais dans ta vie quelqu’un à qui tu tiens. (Voyant le regard d’Harold.) Oh, je te demande pardon, c’est vrai. Ce que tu as créé est exceptionnel. Personne d’autre que moi ne pourra jamais te le dire. Et je n’aurais pas aimé à avoir à prendre les décisions que tu as dues prendre. Mais je m’inquiète pour toi. Ça fait sept ans que tu observes la vie des autres, leurs projets, ce qui les relie entre eux. Le moment est peut-être venu pour toi de consacrer du temps à ta propre vie.
Finch : Qui te dit que ce n’est pas déjà fait ?
Nathan Ingram : Je sais que tu aimes avoir des secrets, Harold, mais si tu avais rencontré quelqu’un, je n’aurais pas fini de t’en entendre parler.
Ils se mettent à rire. Harold prend un bout de papier et s’en va. Pendant ce temps, Nathan regarde toujours les écrans.
 
La frise chronologique passe de 2009 à 2012.
 
SÉQUENCES – Espace aérienNord-EstCaméra 210 hures 21 minutes 05 secondes ; Wash Square ParcPorte BCaméra10 heures 21 minutes 08 secondes ; 5ème et BowyCaméra 2310 heures 21 minutes 12 secondes
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
John est toujours en train de surveiller Harold qui s’achète un magasine.
Buraliste : Ça fait un dollar cinquante.
Pendant ce temps, le téléphone de John se met à sonner.
Reese : (Activant son oreillette.) Salut Lionel.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel FuscoJournée
Fusco : Prêt à faire tomber du ripou ?
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Fusco : (Au téléphone.) Simmons doit me faire rencontrer les huiles de la DRH la semaine prochaine.
Reese : Alors, rappelle-moi à ce moment-là, je suis sur une enquête.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel FuscoJournée
Fusco : Une enquête ? (Il se met à rigoler.) Tu espionnes encore ton boss, tu veux dire.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : Tu l’as suivi des semaines entières et tu n’as même pas découvert où il vivait.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel FuscoJournée
Fusco : Préviens-moi quand tu auras une adresse, en attendant, on est ex aequo toi et moi.
Il raccroche et se retourne vers le bureau de Carter où elle se trouve. Elle regarde les photos de trois membres de la DRH, elle regarde Lionel et se met à sourire.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
John surveille Harold qui quitte le kiosque à journaux. Son téléphone se met à sonner, le regarde et s’en va. Il se dirige vers une cabine téléphone et prend le combiné, John le suivant de loin. Il prend son journal et appuie sur l’oreillette pour l’activer, il téléphone à John.
Reese : (Activant son oreillette.) Finch ?
Finch : (Au téléphone.) Il faut que je vous vois, monsieur Reese, nous venons d’avoir un nouveau numéro.
Harold quitte la cabine téléphonique et John, ayant suivi toute la scène, se rend vers la cabine et lève puis raccroche le combiné tout en regardant vers le haut où se trouve vraisemblablement une caméra.
 
SÉQUENCE – 34ème rueTraficCaméra 38410 heures 24 minutes 11 secondes
La Machine a intercepté une conversation entre Gibbons et Henry Peck.
Theodore Gibbons : Nous n’avons jamais eu cette conversation, mais je voulais vous remercier personnellement pour votre travail sur le rapport Dubaï. Si vous n’aviez pas repéré Carlson.
Henry Peck : Carlson ?
Theodore Gibbons : C’était lui l’élément clé de toute l’opération. Vous nous avez sauvés jeune homme.
Henry Peck : Merci monsieur.
 
SÉQUENCES – 8ème avenuePoste 87911 heures 01 minute 08 secondes ; Sud-EstCaméra 1211 heures 01 minute 58 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : (Scotchant la photo de Peck sur la vitre.) Henry Peck, 33 ans. Jamais marié, vit seul à Turtle Bay. (Pendant ce temps, John lit un livre et boit une tasse.) Peck travaille comme analyste financier. (Il accole une autre photo sur la vitre.) En vérité, son travail consiste à sélectionner des titres pour une société d’investissement, Decker North et associés. (Voyant John en train de lire.) Dites donc, est-ce que vous m’écoutez ?
Reese : Analyste financier, je suis captivé.
Finch : On ne peut pas tomber que sur des bébés ou des parrains de la Mafia. Pour l’instant, la seule particularité d’Henry Peck, c’est son degré inhabituel de prudence en matière de sécurité. Je n’ai pas pu hacker sa messagerie, pas plus que son e-mail ou n’importe quel autre compte on-line.
Reese : (Refermant son livre.) Secret et solitaire, c’est votre double, Finch. Comment avez-vous eu son numéro ?
Finch : Je vous rappelle John qu’il y a cette Machine.
Reese : Ouais. Mais vous ne l’avez pas reçu ici. (Se levant.) Non, ce serait un peu trop évident. (Il s’approche d’Harold.) Il est temps que vous me disiez comment la Machine communique avec vous.
Finch : Pourquoi ?
Reese : Sans vouloir être brutal, vous ne souhaiteriez pas que je continue si jamais il vous arrivait quelque chose ? (Pendant ce temps, Harold regarde le coin du livre.)
Finch : Si jamais il m’arrive quelque chose, j’ai… un plan de secours.
Reese : Vous serez bien obligé tôt ou tard de vendre la mèche, vous le savez ?
Finch : À vendre la mèche, on risque de tout faire sauter.
 
SÉQUENCES – NYPD Cruiser227BRear13 heures 12 minutes 06 secondes ; XTownTraficCaméra 3513 heures 12 minutes 08 secondes
EXTÉRIEUR – Sur un toitJournée
John est en train de surveiller Henry Peck, qui travaille sur un dossier, avec son appareil photo.
Reese : Tout ce que risque Henry Peck, c’est de se blesser avec un trombone.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Reese : (Au téléphone.) Est-ce que par hasard vous avez trouvé d’autres infos ?
Finch : (Tapant sur son clavier, tentant de hacker la société de Peck.) Par hasard n’est pas le mot. Sa société a un pare-feu plus puissant que celui de Peck.
 
EXTÉRIEUR – Sur un toitJournée
Reese : Moi c’est pareil, j’ai son bureau en visuel, (il prend son téléphone) mais impossible de capter leur réseau Wi-Fi ou GSM. (Sur son téléphone, il est noté qu’il n’a pas de signal.)
Finch : (Au téléphone ; pendant que Peck range un dossier dans son sac.) Les bureaux se trouvent dans l’immeuble de IQZ Telecom.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Les sociétés d’investissements recherchent la proximité de hubs numériques, ça leur permettent de gagner quelques picosecondes sur les passages…
 
EXTÉRIEUR – Sur un toitJournée
Finch : (Au téléphone ; pendant que Peck quitte son bureau.) …d’ordre. Si vous ne captez aucun signal, c’est sûrement dû à des interférences avec des antennes d’IQZ.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Henry Peck sort de l’immeuble d’où il travaille et s’en va dans la rue, pendant ce temps, John met un mouchard dans sa veste.
Reese : (Activant son oreillette.) Je n’ai pas pu le pirater à distance, alors, je l’ai fait à l’ancienne. Un bon vieux mouchard.
Henry Peck : Alicia, c’est Henry Peck, à nouveau. Euh, il faut vraiment qu’on discute tous les deux merci de me rappeler (John écoutant la conversation) on verra où on peut se retrouver.
Reese : Alicia.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Reese : (Au téléphone.) Qui est Alicia ? Une ex-copine…
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : Ou peut-être une fille qui l’intéresse.
Femme : (Se dirigeant vers Henry.) Monsieur Peck, vous n’avez pas vidé votre téléphone.
Reese : Ah, il doit effacer la mémoire de son portable.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : C’est une pratique courante pour les responsables d’entreprise en voyage mais je ne savais pas que ça se faisait ici.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Henry Peck : (Via le micro.) Désolé, je devais avoir la tête ailleurs.
Femme : Vous travaillez trop.
Henry Peck : Ouais.
Femme : On est quelques-uns à boire un verre, si ça vous dit de venir ?
 
SÉQUENCE – Entrée 2Section Caméra A13 heures 23 minutes 20 secondes ; CouloirCaméra A13 heures 23 minutes 24 secondes
Reese : J’ai besoin de savoir ce qu’il se passe dans ces bureaux. Et vu que je ne capte rien de l’extérieur, je vais devoir user de mon charme pour entrer.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Decker North et associésJournée
Secrétaire : (Voyant John essayer de rejoindre Henry.) Vous désirez, monsieur ?
Reese : (Il se tourne vers le bureau de la standardiste.) Euh, bonjour, John Rooney, gestionnaire d’actifs. J’ai rendez avec… (il sort son téléphone)
Finch : (Au téléphone.) Thomas Browster, analyste.
Reese : Thomas Browster. Je suis un peu en avance.
La secrétaire regarde sur son ordinateur pendant qu’Henry Peck entre dans le bureau.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : On a plus de signal du mouchard.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Decker North et associésJournée
Secrétaire : Le rendez-vous ne figure nulle part, je regrette, mais personne ne peut entrer sans rendez-vous. (Prenant une arme.) Vous devriez peut-être convenir d’une autre date.
Reese : Peut-être, oui. (Il s’en va.)
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Voilà qui m’étonne, monsieur Reese.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Decker North et associésJournée
Finch : (Au téléphone.) Cette charmante jeune femme semble être restée insensible à votre charme.
Reese : (Activant son oreillette.) La charmante jeune femme avait un 45 sous son bureau et il était braqué sur moi.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Reese : (Au téléphone.) Il faut passer un vigile…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Decker North et associésJournée
Reese :…et une serrure à combinaison pour accéder au bureau.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Reese : (Au téléphone.) Ce n’est pas une société d’investissements, c’est un Scif.
Finch : (Regardant sur une page sur Internet.) Un centre de cloisonnement d’informations sensibles. Une installation secrète du gouvernement conçu pour protéger des données top-secret.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Decker North et associésJournée
Reese : Et Peck n’a jamais été analyste financier. C’est un nock, un espion si vous préférez.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Et vous qui le preniez pour un homme ennuyeux.
Reese : (Au téléphone.) On fait comment pour espionner un espion ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Decker North et associésJournée
Finch : (Hors cadre ; pendant qu’il pose le carton d’une cafetière, un homme amène toute une cargaison et fait signer le bon à la secrétaire. Harold branche des fils dans un boîtier électrique en mettant un émetteur et la femme installe la cafetière dans le bureau où se trouve Peck et la branche.) Je pense avoir trouvé la solution pour nous infiltrer. Les bureaux de Peck sont conçus pour bloquer les signaux sans fil. Il n’y a plus qu’à utiliser une bonne vieille connexion filaire. Et vue que tous les bureaux du monde tournent à la caféine, il suffit de cacher un micro et une caméra dans une cafetière flambant neuve, de faire en sorte que les données circulent via les circuits électriques et d’attendre qu’elle branche la machine. (Une caméra scrute tout ce qui passe dans le bureau.)
Homme : Je vais vous le faire réécouter.
 
INTÉRIEUR – Dans un fourgonJournée
Reese : Ça y est, on a un signal.
Harold enlève son casque et le jette dans un container.
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau du ScifJournée
Henry Peck : Ça, c’est la voix d’Hassan Ben Amir. Je la connais bien, je l’ai entendue tous les jours à Fort…
 
INTÉRIEUR – Dans un fourgonJournée
Henry Peck : (Via le micro.) …Meade. Ben Amir est l’un des plus gros…
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau du ScifJournée
Henry Peck : … banquiers du terrorisme au Moyen-Orient. S’il contacte New York, il faut être extrêmement vigilant.
 
INTÉRIEUR – Dans un fourgonJournée
Henry Peck : (Via le micro.) Regardez ces interceptions.
Reese : (Pendant qu’Harold monte dans le fourgon.) Peck est analyste de renseignements et un sacré bon analyste d’après ce que j’entends.
Finch : S’ils sont dans cet immeuble, c’est pour pouvoir se connecter directement. C’est une station d’écoute de la NSA.
Reese : Et je crois qu’on a intérêt à écouter.
 
SÉQUENCE – Chargement de fretCaméra B18 heures 01 minutes 11 secondes ; WeathercamNY 318 heures 04 minutes 23 secondes ; 103&BowyNord-EstCaméra – 21 heures 11 minutes 19 secondes ; EntréeSectionCaméra A21 heures 12 minutes 04 secondes
Reese : (Via un micro.) Ça y est, Finch, Peck est rentré chez lui. On va voir ce que notre espion fait de ses nuits. Mais visiblement…
 
INTÉRIEUR – Dans un appartementSoirée
Reese : (Pendant qu’il prend des photos de Peck en train de manger.) …pas grand-chose.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : Tout le monde n’a pas une vie sociale trépidante, monsieur Reese. Certains d’entre nous trouvent une interaction humaine difficile.
 
INTÉRIEUR – Dans un appartementSoirée
Reese : Ça aiderait peut-être si vous parliez d’autre chose que d’ « interaction…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Reese : (Au téléphone.)…humaine ». (Il regarde toujours Peck avec son appareil photo.) Il travaille nuit et jour. Pas de famille, pas d’amis.
 
INTÉRIEUR – Dans un appartementSoirée
Reese : Le pauvre homme n’a pas vraiment de vie, on dirait.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : S’il y a deux personnes mal placées pour le juger, c’est bien nous, nous qui sommes morts aux yeux du monde.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement d’Henry PeckSoirée
Homme : (Derrière la porte ; Peck, entendant frapper, arrête d’écrire et se dirige vers la porte d’entrée.) Monsieur Peck, vous êtes là ? Monsieur Peck ?
Henry Peck : (Ouvrant la porte.) Oui, monsieur Chen.
Policier : Nous avons une plainte de votre propriétaire. Vous permettez qu’on jette un œil, monsieur ?
 
INTÉRIEUR – Dans un appartementSoirée
Henry Peck : Une plainte à quel sujet ?
Reese : (Regardant la scène.) C’est la question que je me posais.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement d’Henry PeckSoirée
Policier : Votre détecteur de fumée a eu un problème aujourd’hui. Monsieur Chen est monté pour le réparer, et il a vu ça (il prend un sachet de drogue), Adderail, ce n’est plus considéré comme un délit.
Henry Peck : Quoi ? Non, mais ce n’est pas à moi.
Policier : Vous allez nous expliquer ça au poste.
 
INTÉRIEUR – Dans un appartementSoirée
Policier : (Via un micro.) Allez, venez.
Henry Peck : (Via un micro.) Non, mais attendez, laissez-moi d’abord une chance de vous l’expliquer ici.
Reese : (Regardant l’arrestation de Peck.) Eh bien, Finch, on dirait que la vie de Peck est devenue un peu plus palpitante. (Un bruit sourd se fait entendre.)
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Reese : Finch ?
Finch : Un larsen qui vient du micro. Il doit y avoir autre chose sur le canal. (Travaillant sur son ordinateur.) Je vais tenter de nettoyer le son. C’est le même signal.
 
INTÉRIEUR – Dans un appartementSoirée
Finch : (Au téléphone.) Il y a un autre micro, quelqu’un d’autre l’espionne.
Reese : (Voyant sortir un homme.) Oui, et je crois que je viens de le repéré.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rue - Soirée
John sort de l’appartement et commence à suivre l’homme mais passant devant un camion, l’inconnu disparaît et John perd sa trace.
Reese : Quelqu’un a dû planquer la drogue chez lui. Je crois que Peck a été piégé. Reste à savoir pourquoi.
 
SÉQUENCE – Sud-EstCaméra 138 heures 57 minutes 18 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
John, pendant que son téléphone se met à sonner, regarde des magazines qui se trouvent dans la bibliothèque, il y a plusieurs exemplaires de la même édition.
Reese : Ça vous arrive d’acheter 20 exemplaires du même magazine…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de CarterMatinée
Reese : (Au téléphone.) …Carter ?
Carter : Pardon ?
Reese : (Au téléphone.) Non, oubliez.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Reese : Vous avez du nouveau ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de CarterMatinée
Carter : Peck a payé sa caution, il est sorti il y a une heure.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Carter : (Au téléphone.) J’ai récolté tout ce que j’ai pu sur lui, c’est-à-dire pas grand-chose. (Pendant que John regarde un gobelet où il est noté « vert Sencha ».) Une seule condamnation à son actif, et il a obtenu qu’elle soit rayée de son casier.
Reese : (Écrivant sur un bout de papier.) Ça avait un rapport avec la drogue ?
Carter : (Au téléphone.) Pas du tout. C’était pour excès de vitesse.
Reese : Il s’est donné tout ce mal pour un excès de vitesse.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de CarterMatinée
Carter : Ouais, c’était une question de principe. (Feuilletant un dossier.) C’est en tout cas, c’est ce qu’on peut lire dans le mémo ultra détaillé de 78 pages que Peck a fait parvenir au juge.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Reese : (Jetant le gobelet.) Eh bien, une telle ténacité, ça force le respect.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de CarterMatinée
Reese : (Au téléphone.) Merci Carter.
Carter : De rien. (Elle raccroche.)
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : (Arrivant dans la bibliothèque, un gobelet à la main.) Peck n’est pas toxicomane, on a bien déposé la drogue chez lui. J’ai fait une visite au un bar à vin qui se trouve en face de son bureau, (il regarde vers le poste de travail pour obliger John à laisser la place, ce qu’il fait), j’ai fait mon numéro de charme à leur réseau Wi-Fi, et voilà ce que j’ai téléchargé. Une vidéo d’un homme qui pénètre par effraction dans son appartement.
 
SÉQUENCE – Caméra 214 heures 14 minutes 14 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Reese : (Voyant l’homme entrant dans l’immeuble.) Je suis quasi-sûr qu’il s’agit du même type qu’hier soir. Je ne sais pas qui ça peut être, mais il est efficace.
Finch : (Scotchant une photo de l’homme.) Si quelqu’un veut faire tomber Henry Peck, il faut découvrir pourquoi.
Reese : Tant qu’on ne sait pas qui l’a pris pour cible, je garde un œil sur notre analyste.
 
SÉQUENCE – Angle de la 27ème et BroadwayNord-OuestCaméra 39 heures 09 minutes 13 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Decker North et associésBureau d’Henry PeckMatinée
Johnson : Henry, il faut qu’on parle. Nous savons pour l’arrestation. Cette affaire de drogue.
Henry Peck : Il n’y a aucune affaire de drogue.
 
INTÉRIEUR – Dans un fourgonMatinée
Johnson : En application du décret 13526, votre habilitation de sécurité…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Decker North et associésBureau d’Henry PeckMatinée
Johnson : …vous ait retiré en attendant l’enquête. Vous êtes mis en congé administratif avec prise d’effet immédiate.
Henry Peck : Monsieur, vous…
Johnson : Vous devez partir, Henry. À compter de cet instant, vous ne travaillez plus pour la NSA.
Henry Peck : (En se levant.) Ça fait sept ans que je travaille ici et la drogue la plus forte que j’ai prise, c’était de l’aspirine. Il se passe autre chose, on essaye de me piéger.
Johnson : Si vous prétendez être victime d’un complot, je peux le faire figurer sur votre dossier. Mais ça pourrait vous faire passer pour un instable. Il prend son sac et sort de son bureau et se dirige vers la sortie, en passant par la caméra de la cafetière.
 
INTÉRIEUR – Dans un fourgonMatinée
Reese : Remettez en cause l’autorité et on vous traitera de fou. On l’a contraint à partir.
Finch : (Au téléphone.) Je ne sais pas pour vous, monsieur Reese, mais moi, je voudrais vraiment comprendre pourquoi.
 
SÉQUENCE – Zone de chargement 2Section Caméra 19 heures 34 minutes 18 secondes
Henry Peck : (Via le micro.) Pardon d’appeler sans cesse mais c’est vraiment important.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Henry Peck : (Au téléphone.) Je dois de toute urgence parler à Ted Gibbons. Ma… (La communication a été coupée.) Allô ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Reese : (Au téléphone.) Ce nom vous dit quelque chose, Finch ?
Finch : (Regardant la page où se trouve la biographie de Gibbons sur le site de la NSA.) Theodore Gibbons, directeur adjoint de la NSA.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : (Surveillant Peck se trouvant sur le trottoir d’en face.) Il court-circuite son patron, et il tape très haut. Je ne sais pas à quoi il est mêlé mais c’est du lourd.
Henry Peck : En voyage à l’étranger, vous êtes sûr ?
 
SÉQUENCE – Zone de chargement 2Section Caméra 19 heures 34 minutes 26 secondes
Henry Peck : (Via le micro.) Parce qu’au QG, on m’a dit qu’il était en réunion. Non, je vous en prie…
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Henry Peck:… Je ne fais que poser des questions qu’un analyste consciencieux doit sav… (La communication est encore coupée.) Allô ? Allô ?
Finch : On veut détruire la vie d’Henry Peck parce qu’il a posé certaines questions.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Mais lesquelles ?
 
EXTÉRIEUR – Près de l’appartement d’Henry PeckMatinée
Reese : Finch, est-ce que la caméra de surveillance de l’entrée fonctionnait hier soir ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Oui, pourquoi ?
 
EXTÉRIEUR – Près de l’appartement d’Henry PeckMatinée
Reese : Parce qu’on l’attend dans son appartement.
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement d’Henry PeckMatinée
Henry Peck, arrivant dans son appartement, marche sur des comprimés posés au sol. Il y a une bouteille sur une table.
Henry Peck : C’est quoi ça ? (Il est attaqué par un homme le prenant par derrière, il le prend par le cou et se retourne lorsqu’arrive John. L’inconnu doit relâcher Peck, qui s’enfuit, pendant que John et lui se lancent dans une bagarre.)
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Monsieur Reese, tout va…
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement d’Henry PeckMatinée
Finch : (Au téléphone.)…bien ? (Les deux hommes se retrouvent projetés au sol.)
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : On dirait bien que non. (Il s’en va.)
 
INTÉRIEUR – Dans l’appartement d’Henry PeckMatinée
Pendant ce temps, la bagarre continue et l’homme tente d’étrangler John, qui arrive à se dégager. La bagarre reprend de plus belle jusqu’à ce que l’inconnu le projette contre l’armoire vitrée, John s’écroule et l’homme arrive à s’enfuir.
 
EXTÉRIEUR – Près de l’appartement d’Henry Peck - Matinée
John sort de l’appartement et va à l’extérieur et voit un véhicule noir partir en trombe.
Reese : Finch, je sais reconnaître un tueur à la solde du gouvernement. On ne veut pas simplement virer notre homme, quelqu’un à Washington veut sa mort.
 
SÉQUENCE – 3ème avenuePoste 39111 heures 17 minutes 53 secondes ; NYPD CruiserCaméra684CRear11 heures 15 minutes 09 secondes ; Dock de fretCaméra C11 heures 15 minutes 13 secondes
Finch : (Via un micro.) Il va falloir d’autant plus le protéger, il ne doit pas être bien loin. Je vais le localiser grâce au mouchard.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Harold sort de la voiture et grâce au mouchard, il le traque avec l’aide de son téléphone. Il l’a en visuel.
Jeune femme : (Au téléphone.) Allô ?
Henry Peck : Je voudrais parler à Ted Gibbons, s’il vous plaît.
Jeune femme : (Au téléphone.) Euh, je vous le passe.
Theodore Gibbons : (Au téléphone.) Allô ?
Henry Peck : Monsieur le directeur adjoint, je m’appelle Henry Peck, je travaille pour vous.
Theodore Gibbons : (Au téléphone.) C’est le portable de ma fille, comment avez-vous eu ce  numéro ?
Henry Peck : Je vous demande pardon, monsieur, mais on vient de tenter de me tuer.
Theodore Gibbons : (Au téléphone.) Comment ?
Henry Peck : (Via le téléphone d’Harold.) Il y a trois semaines, vous m’avez appelé pour me féliciter de façon non-officiel pour un rapport que j’avais transmis et qui avait conduit à une grosse prise d’arrestation d’un dénommé Carlson sauf que je n’ai jamais entendu parler de lui.
Theodore Gibbons : (Au téléphone.) Mais son nom figurait dans votre rapport.
Henry Peck : Mais ce n’est pas moi qui l’y est mis. Je ne sais pas qui l’a glissé dans le rapport mais c’est grâce à ce nom-là qu’on a pu déjouer une attaque terroriste majeure. (Harold baisse son téléphone, comprenant de quoi il retourne et le remet à l’oreille.) J’ai juste essayé de comprendre, et depuis on m’a arrêté, on m’a renvoyé du bureau et on a tenté de me tuer. Je veux savoir pourquoi.
Theodore Gibbons : (Au téléphone.) Ne m’appelez plus jamais. (La communication est coupée.)
Henry s’arrête puis se remet à marcher et Harold, qui a compris, s’arrête en plein milieu d’un passage clouté.
Reese : Du nouveau, Finch.
Finch : Je sais qui veut l’éliminer et aussi pourquoi. Je sais maintenant sur quoi portaient ces questions. On veut le tuer à cause de moi. Peck ne le sait pas mais il a posé des questions sur la Machine.

_________________
"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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MessageSujet: Re: Script VF - 1X22 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 1X22 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeDim 19 Juil - 18:20

La frise chronologique passe de 2012 à 2009.
 
2009
SÉQUENCE – 3ème avenueTraficCaméra 1221 heures 23 minutes 11 secondes
INTÉRIEUR – Dans un barSoirée
Alicia Corwin arrive et se met à une table où se trouve Nathan Ingram.
Alicia Corwin : (Voyant Nathan faire un signe pour demander une serveuse.) Non.
Nathan Ingram : Un problème, Alicia ?
Alicia Corwin : Vous voulez dire autre que le fait de participer à une vaste conspiration qui vise à espionner des millions de citoyens américains ?
Nathan Ingram : (Buvant son verre.) C’est vrai, oui, mais c’est pour la bonne cause. (Donnant un papier à Alicia.) C’est pour après-demain, un train qui partira de Des Moines. Les six derniers wagons. Le manifeste en détaillera le contenu, des éléments informatiques déclassés. Mais vous, de votre côté, tout est prêt ?
Alicia Corwin : Le lieu a été conçu conformément à vos exigences techniques. L’endroit est discret, personne n’aura jamais l’idée d’aller le chercher là-bas.
Nathan Ingram : Et pour l’autre point ?
Alicia Corwin : La dispersion ? Nous avons mis en place un protocole. Si la Machine identifie un suspect, le nom parvient de lui-même aux bonnes personnes. Et ça, sans qu’il soit possible de remonter à la source.
Nathan Ingram : C’est indispensable, sans quoi… C’est nous tous qui nous retrouveront dans un endroit où personne n’aura l’idée de chercher. Seuls huit personnes dans le monde connaissent son existence, il ne doit pas en être autrement. (Buvant son verre.)
Alicia Corwin : (Son visage marque l’incompréhension.) Sept personnes, Nathan. Sept personnes seulement sauf si vous l’avez dit à quelqu’un d’autre.
Nathan Ingram : (En rigolant.) Allons, Alicia, vous savez bien que moi et les maths. Et vous, de votre côté ? Vous êtes sûre des vôtres ?
Alicia Corwin : Faire en sorte que personne découvre l’existence de la Machine est notre problème. Nous ferons ce qu’il faut.
Nathan Ingram : Alicia, ça fait longtemps que l’on se connait vous et moi, je vois bien que vous êtes sur les nerfs.
Alicia Corwin : Tout va bien, je vous assure. Seulement, je me sentirais mieux quand tout sera fini et que je reprendrai mon activité normale.
Nathan Ingram : Et cette activité, c’est ?
Alicia Corwin : Top secret. (Ils se sourient.) Maintenant, vous pouvez m’offrir un verre.
 
SÉQUENCE – 3ème avenueTraficCaméra 1221 heures 26 minutes 12 secondes
 
La frise chronologique passe de 2009 à 2012.
 
2012
John et Harold sont vus par une caméra de vidéosurveillance car ils ont un carré jaune autour d’eux.
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : (Activant son oreillette.) Oui, Carter.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterJournée
Carter : Des voisins d’Henry Peck ont appelé les secours. Ils ont dit avoir vu deux hommes se battre dans son appartement, je dois m’inquiéter.
Finch : (Au téléphone.) La situation a été réglée, tout va bien, lieutenant.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Finch : Merci.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterJournée
Carter : (Raccrochant son téléphone.) Ça à l’air tout sauf réglé.
 
SÉQUENCE – Madison Square ParcPorte DCaméra 114 heures 31 minutes 41 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Pendant qu’Harold et John surveille Peck, celui-ci raccroche son téléphone.
Reese : (S’étant arrêté avec Harold.) Alors, il a posé des questions sur votre Machine et résultat, on veut le tuer. Vous n’avez rien à me dire, Finch ?
Finch : Comme pour tout système informatique, monsieur Reese, le vrai problème, c’est l’erreur humaine. À vrai dire, la Machine n’est pas légale. J’étais sûr que des mesures auraient été prises pour la protéger, mais… (Ils détournent le regard car Peck les a peut-être repérés.) Mais un jour, j’ai découvert que ceux à qui je l’avais confiée étaient bien plus dangereux que je l’avais imaginé.
Henry Peck : (Son téléphone s’étant mis à sonner.) Allô ?
SÉQUENCE – Angle de la 23ème et de la 5èmeCaméra 0214 heures 32 minutes 22 secondes
La Machine reconnaît Alicia se trouvant près d’une cabine téléphonique, car il y a un carré jaune autour d’elle.
Alicia Corwin : Monsieur Peck ?
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Henry Peck : Alicia Corwin ?
Reese : Corwin. C’est elle, l’Alicia, qu’il voulait voir ? Elle travaillait au Conseil de Sécurité Nationale.
Henry Peck : Allô, vous êtes toujours là ?
 
EXTÉRIEUR – Dans un autre endroit de la villeJournée
Alicia Corwin : Vous avez cherché à me joindre ?
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Henry Peck : Je peux vous voir ?
 
EXTÉRIEUR – Dans un autre endroit de la villeJournée
Alicia Corwin : Non.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Henry Peck : Il y a deux mois, un rapport que j’ai rédigé a été rectifié par votre service.
 
EXTÉRIEUR – Dans un autre endroit de la villeJournée
Henry Peck : (Au téléphone.) Le problème, c’est que ce service a été fermé il y a plus d’un an.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Henry Peck : J’ai besoin de savoir, dites-moi ce que ça signifie. Je veux pouvoir vivre comme avant.
 
EXTÉRIEUR – Dans un autre endroit de la villeJournée
Alicia Corwin : Sibilance.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Henry Peck : OK. Vous avez autre chose à me dire ?
 
EXTÉRIEUR – Dans un autre endroit de la villeJournée
Alicia Corwin : Fuyez.
 
SÉQUENCE – Téléphone 342ACaméra14 heures 33 minutes 03 secondes
Alicia raccroche le téléphone sur le socle. Peck raccroche aussi le sien.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Peck s’en va tandis que John et Harold continuent de le suivre.
 
SÉQUENCES – Madison Square ParcZone BCaméra 2314 heures 33 minutes 26 secondes ; Madison Square ParcZone BCaméra 1814 heures 33 minutes 31 secondes ; Madison Square ParcZone BCaméra 914 heures 33 minutes 32 secondes
EXTÉRIEUR – Dans le parcJournée
Finch : Nous devons le stopper, monsieur Reese. L’empêcher d’en apprendre plus sur la Machine ou sur cette Sibilance dont j’ignore tout. C’est comme un virus qui ne doit pas se répandre. Peck a été contaminé par une idée, mais ça revient au même. Tous ceux à qui il en parle risquent de mourir. Et plus il va se rapprocher de la vérité, plus il va être impossible pour nous de lui sauver la vie.
Reese : Dans ce cas, on a qu’à le conduire en lieu sûr.
Finch : Ce n’est pas aussi simple. Il voudra savoir qui nous sommes. Et s’il le sait, il risque d’autant plus de découvrir la vérité sur la Machine. (Le mouchard a été enlevé.) Il faut trouver le moyen de sauver Herny Peck en protégeant notre identité, il ne doit rien savoir de notre existence. (Dans un écho.) Monsieur Reese, vous m’écoutez ou pas.
Reese : (Trouvant le portable et le mouchard dans une poubelle.) On a un plus gros problème. Il a trouvé le mouchard et nous a faussé compagnie. (Il rejette le mouchard dans la poubelle.)
 
SÉQUENCE – Rivière estWeatherCaméra 1120 heures 11 minutes 04 secondes ; 30ème avenuePoste 23821 heures 18 minutes 03 secondes ; Sud-EstCaméra 1221 heures 19 minutes 16 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Reese : (Regardant sur les écrans d’ordinateur.) Peck a vidé tout le liquide disponible sur ses comptes. Ses cartes de crédit apparaissent dans des tas de petits hôtels et des épiceries un peu partout dans Manhattan. Il les a sûrement données à des SDF. À la NSA, on a dû lui apprendre à brouiller une piste électronique. Finch, qu’est-ce que ça donne avec son téléphone.
Finch : Malheureusement, ils lui ont aussi appris à griller son portable. (Amenant le portable ainsi qu’un câble.) La mémoire flash est irrécupérable. Qu’est-ce que vous savez de ceux qui le poursuivent ?
Reese : (En se levant.) Un groupe d’élite, trois hommes vraisemblablement. Le flingue de celui-là avait été chambré pour des balles de fusil. Ça traverse le kevlar. Je ne connais qu’une unité qui a ces armes en dotations standard : l’ISA, renseignements et soutien opérationnel. Une unité spécialisée dans les opérations si clandestines qu’officiellement, elle n’existe pas.
Finch : Mieux vaut être les premiers à le trouver.
Reese : Ils vont le traquer comme moi je l’aurais fait. (Pendant qu’Harold s’assoit à son poste de travail.) En tablant d’abord sur ses besoins. Dormir, se cacher et pouvoir rester informé.
Finch : Des hôtels où on paie en liquide et ayant un accès Internet. (Il tape sur son clavier.)
 
SÉQUENCES – BroadwayPoste 43422 heures 40 minutes 46 secondes ; PorteCaméra 0122 heures 40 minutes 48 secondes
INTÉRIEUR – Dans un vanSoirée
Fox : (Au téléphone.) On a eu une petite complication. La cible est toujours en…
 
INTÉRIEUR – Dans un bureauWashingtonSoirée
Fox : (Au téléphone.) vie.
Conseiller spécial : Je n’appelle pas ça avoir une complication. J’appelle ça échoué.
Fox : (Au téléphone.) Il a un renfort monsieur.
Conseiller spécial : Qui ?
 
INTÉRIEUR – Dans un vanSoirée
Fox : Un inconnu. Un des nôtres ou en tout cas il l’a été un moment. On aura plus l’effet de surprise et on ne pourra plus maquiller ça en accident.
 
INTÉRIEUR – Dans un bureauWashingtonSoirée
Fox : (Au téléphone.) Quels sont les ordres ?
Conseiller spécial : Employez la méthode radicale. Qu’on en finisse. (Il raccroche.)
 
SÉQUENCES – Weather Cam23B22 heures 7 minutes 42 secondes ; Distributeur automatiqueEntrée 0122 heures 34 minutes 23 secondes ; BroadwayPoste 43222 heures 36 minutes 17 secondes ; Sud-EstCaméra 1222 heures 36 minutes 18 secondes
Finch : (Via un micro.) J’ai une adresse, monsieur Reese.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : Une auberge de jeunesse dans Hell’s Kitchen, je ne sais pas s’il y ait toujours mais ce qui est sûr, c’est qu’il s’est servi de leur ordinateur. Il n’a absolument rien appris sur Sibilance. Non, mais il a trouvé le brochage pour forcer le lecteur de cartes à l’entrée de son bureau.
 
SÉQUENCE – TourSection 03B22 heures 36 minutes 36 secondes
Finch : (Via un micro.) Je pense que monsieur Peck compte entrer par effraction à la NSA.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Decker North et associésDans les locaux de la NSA - Soirée
Henry ouvre le boîtier grâce à une pince, et met la pointe à l’intérieur pour pouvoir ouvrir la porte. Il entre dans la pièce, passe devant la caméra se trouvant dans la cafetière et va vers un ordinateur.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : Ça y est, il est entré.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Decker North et associésDans les locaux de la NSA - Soirée
John arrive également dans la pièce.
Reese : (À voix basse.) Tout comme moi.
Finch : (Au téléphone.) Alors, je vous serai reconnaissant de l’empêcher d’accéder à de nouvelles informations qui lui seront fatales.
Reese : (Voyant Henry Peck regarder des documents.) Arrêtez-moi si je me trompe, mais si je prends les rapports maintenant, il saura forcément que j’existe.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : Je reconnais que la situation est délicate.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de Decker North et associésDans les locaux de la NSA - Soirée
Finch : (Au téléphone.) Mais vous devez éviter tout contact.
Reese : (En criant.) Peck !
John arrive à temps et pousse Peck au sol alors que les trois hommes commencent à tirer dans la pièce. Un homme demande à l’autre de se déplacer.
Finch : (Au téléphone ; regardant les images sur son écran.) Vous aviez raison, monsieur Reese, ils sont trois.
Reese : (Touchant un homme dans les genoux.) Deux et demi.
Peck prend les documents mais se fait canarder, il tente de les éviter. John continue de tirer avec son arme mais arrive à prendre une d’un des hommes. Les tirs pleuvent de toutes parts et John parvient à s’enfuir tout en continuant de tirer.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Henry Peck : (Voyant un véhicule de police.) Hey, hey ! (Il trouve une bouteille en verre dans une poubelle et la jette sur la voiture. Elle explose sur la vitre. Il va vers la porte passager.) Je suis entré par effraction dans l’immeuble, vous m’arrêtez ?
Policier : (Le plaquant sur le capot.) Mais à quoi est-ce que tu joues, toi ?
Henry Peck : (Voyant un autre policier prendre les documents pendant qu’on lui passe les menottes.) Eh, ne perdait pas ça, c’est des preuves, il faut les garder pour mes aveux.
Policier : Du calme mon gars, du calme. Je vais dire tes droits et après tu avoueras tout ce que tu veux. (Mettant Peck dans la voiture.) Attention à la tête.
John voit Peck être emmené par la police.
 
SÉQUENCE – Entrée des marchesCaméra C23 heures 22 minutes 19 secondes
Reese : (Activant l’oreillette.) Finch, je ne suis pas sûr que ça va vous plaire.
 
La frise chronologique passe de 2012 à 2009.
 
2009
SÉQUENCE – IFTPlazaSécurité #0223 heures 38 minutes 11 secondes
Harold est devant les écrans d’ordinateur et Nathan arrive.
Nathan Ingram : C’est bon, tout est prêt. Le transfert d’un point à un autre prendre dix jours.
Finch : Espérons qu’il ne se passe rien de grave dans le monde pendant ces dix jours. (Sur l’un des écrans, les termes « Accès Admin » est mis en surbrillance.)
Nathan Ingram : (Voyant Harold prêt pour appuyer sur un bouton.) Attends. Est-ce qu’on a un plan de secours ?
Finch : Un plan de secours ?
Nathan Ingram : J’ai trouvé Alicia particulièrement nerveuse. Imagine que le gouverne décide de s’en servir de manière abusive, qu’est-ce qu’on fait ?
Finch : Tu les connais, ce sont tes contacts.
Nathan Ingram : Ce sont des êtres humains. À qui ferais-tu assez confiance pour… pour lui confier un tel pouvoir ?
Finch : En dehors de toi, personne. C’est bien pourquoi la Machine a été codée de façon à ce que personne ne puisse s’en servir de manière abusive et de manière générale n’y avoir aucun accès. Elle se met à jour toute seule, s’optimise toute seule, même elle se répare toute seule. Demain, ce sera fini, elle ne pourra plus être modifiée, jamais.
Nathan Ingram : J’ai été moi aussi ingénieur logiciel, je te rappelle, bien avant de devenir ton homme de paille pour le monde des affaires. Je sais qu’aucun système n’est inviolable, ce n’est qu’une affaire de temps. Il faut une entrée de secours pour tout couper si besoin. Et là, c’est notre dernière chance de créer cette entrée.
Finch : Comme ingénieur, tu étais vraiment remarquable, alors tu n’as pas pu oublier, tu sais qu’une petite faille équivaut à une énorme brèche. Une fuite si insignifiante soit elle devient un raz-de-marée. Si on créé un accès de secours à la Machine et que quelqu’un venait à l’apprendre, alors là, ce serait vraiment catastrophique. Nous avons conçu cette Machine, nous devons lui faire confiance. Et laisser faire les choses. (Il appuie sur un bouton pour faire défiler la liste et mettre en surbrillance « Fermeture totale du système ». Il appuie sur un autre bouton et activer la fermeture et tous les serveurs s’éteignent. La Machine est désormais hors ligne. Voyant qu’il est trop tard, Nathan fait une drôle de tête et laisse partir Harold qui transporte une mallette.)
 
SÉQUENCE – IFTPlazaSécurité #0223 heures 41 minutes 05 secondes
 
La frise chronologique passe de 2009 à 2012.
 
2012
SÉQUENCES – Passage cloutéCaméra 23823 heures 42 minutes 13 secondes ; Passage cloutéCaméra 23923 heures 42 minutes 14 secondes ; Zone de chargementCaméra D23 heures 42 minutes 21 secondes ; Arrêt de bus 458Caméra 0123 heures 42 minutes 24 secondes ; Salle d’interrogatoire C0323 heures 45 minutes 17 secondes
Policier 1 : (Via un micro.) Bravo 3 à Central, avons arrêté un suspect, nom : Peck, prénom : Henry.
Policier 2 : (Via un micro.) On a un avis de recherche sur lui, emmenez-le au 8ème, au lieutenant Carter.
Henry Peck : (Via un micro.) Il faut que vous m’écoutiez, ils m’ont fait perdre mon boulot…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une salle d’interrogatoireSoirée
Henry Peck : Ils ont foutu ma vie en l’air. Et je sais à cause de quoi. (Pointant son index sur les documents.) J’en ai la preuve. Là-dedans, il y a six rapports que j’ai rédigés pour la NSA et six comptes-rendus d’opérations basées sur ces rapports. À chaque fois, on a ajouté le nom d’une personne à ce que j’avais écris et à chaque fois, c’est justement grâce à ce nom qu’on a pu empêcher une attaque terroriste. Six sur six. Je ne vois qu’un seul moyen d’obtenir des infos aussi juste avec de la surveillance illégale, mais à une énorme échelle. Et j’ai trouvé ça aussi…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Henry Peck : (Via le micro ; pendant qu’Harold écoute la conversation.) Sibilance, un programme d’audit de l’intranet de la NSA. Un simple contrôle de routine…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une salle d’interrogatoireSoirée
Henry Peck : … jusqu’à ce qu’ils trouvent des signaux cachés au-delà de la limite de Shannon. Il y aurait dû y avoir que des parasites mais il y avait des données.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Henry Peck : (Via le micro.) Quelqu’un fait sortir discrètement toutes les infos que la NSA peut collecter. Si…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une salle d’interrogatoireSoirée
Henry Peck : Si on voulait analyser toutes ces infos cumulées, il faudrait avoir une organisation qui fasse dix fois la nôtre. Humainement, je ne vois pas comm… (Il s’arrête et regarde vers la caméra de surveillance.)
 
SÉQUENCE – Salle d’interrogatoire C0323 heures 49 minutes 15 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une salle d’interrogatoireSoirée
Henry Peck : (À voix basse ; il comprend qu’il s’est de quoi il retourne.) Oh, bon Dieu, ils l’ont fait. (Après une pause, il reprend une voix normale.) Après le 11 septembre, le gouvernement a voulu mettre en place un système, une Machine, qui suivrait tous nos faits et gestes, afin d’arrêter les terroristes avant qu’ils ne frappent. Il y a eu des essais, des programmes Trailblazer, TIA ou Stellar Wind. À chaque fois, ça était un échec.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Henry Peck : (Via le micro.) Mais si c’est bien ce que je crois alors, ils ont fini par l’avoir cette foutue Machine.
 
SÉQUENCE – Salle d’interrogatoire C0323 heures 49 minutes 15 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une salle d’interrogatoireSoirée
Henry Peck : Et en ce moment même elle nous regarde. (Peck se remet à regarder vers la caméra de vidéosurveillance. Après une pause, c’est Lionel qui rompt le silence.)
Fusco : OK, vous voulez un truc à boire.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeSoirée
Lionel sort de la salle d’interrogatoire et voit Joss Carter.
Carter : Tu as interrogé mon suspect ?
Fusco : Interrogé ton suspect ? Il ne te laisse même pas le temps d’en placer une. Il ne manque que l’entonnoir sur la tête. Arrêté hier pour détention de drogues, ce soir il jette une bouteille sur une patrouille, ce type est cinglé.
John, en tenue de policier, passe à côté de Joss et Lionel qui ne le voient pas. Il se dirige vers la salle d’interrogatoire où se trouve Peck.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une salle d’interrogatoireSoirée
Reese : Il faut vite sortir d’ici, Henry. (Il enlève ses menottes.)
Henry Peck : Mais vous êtes qui ?
Henry, sorti de la salle d’interrogatoire par John, prend un portable posé sur une table d’un officier de police. Il a également les documents dans les mains. John jette son képi au sol de l’entrée des locaux de police.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : On peut s’estimer heureux que le lieutenant Fusco ne soit pas du genre à mitrailler de questions ses suspects.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Finch : (Au téléphone.) Mais Peck est plus que jamais en danger.
Henry Peck : Non, mais je suis sérieux, vous êtes qui ?
John brise une glace d’une voiture de taxi.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : Peck n’a fait que poser des questions et rien d’autre.
 
INTÉRIEUR – Dans un taxiSoirée
Finch : (Au téléphone.) Il a le droit de retrouver une vie normale. Mais si on veut avoir une chance de la lui rendre…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : Il faut détruire tous ces documents et l’empêcher de récolter davantage d’informations.
 
INTÉRIEUR – Dans un taxiSoirée
Henry Peck : (Appelant un numéro à un destinataire inconnu.) Allô, je m’appelle Henry Peck, je suis analyste à la…
Reese : À qui vous téléphonez ?
Henry Peck : Au bureau du conseil spécial...
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Henry Peck : (Via un micro.)…l’agence qui protège les dénonciateurs d’abus.
Finch : Oh, non, vous n’auriez jamais dû le laisser téléphoner, monsieur Reese.
 
INTÉRIEUR – Dans un taxiSoirée
Finch : (Via le téléphone.) Une des rares personnes…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : …à connaître l’existence de la Machine travaille justement pour cette agence.
 
INTÉRIEUR – Dans un taxiSoirée
Henry Peck : (Voyant John jeter le téléphone par la fenêtre.) Mais qu’est-ce que vous faites ? Notre gouvernement nous espionne, ces gens veulent me tuer pour m’empêcher de parler. Je ne vais quand même pas garder ça pour moi.
Reese : Ces personnes que vous appelez, vous vous trompez sur leur compte. Vous ne pouvez pas en parler. Il n’y a personne de fiable.
 
SÉQUENCE – Arrêt de bus 599QCaméra 0123 heures 50 minutes 35 secondes
Conseiller spécial : Il vient de nous contacter.
 
INTÉRIEUR – Dans un bureauWashingtonSoirée
Conseiller spécial : Je vous envoie ses coordonnées au moment de l’appel.
Fox : Ça me suffit.
Le conseiller spécial raccroche.
 
SÉQUENCE – Dépassement 456Caméra 2223 heures 50 minutes 50 secondes
Le taxi passe sous un pont alors que l’homme qui veut tuer Peck y est. Il lance une projectile sur la voiture.
INTÉRIEUR – Dans le taxiSoirée
Reese : Baissez vous !
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
L’homme relance un projectile et fait exploser la voiture.
 
SÉQUENCES – Côté porteSectionCaméra 0123 heures 51 minutes 03 secondes ; Côté porteSectionCaméra 0123 heures 51 minutes 08 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
La voiture, ayant percuté un autre véhicule, est en feu. L’homme se dirige vers la voiture où John est inconscient.
 
SÉQUENCE – Côté porteSection Caméra 0123 heures 51 minutes 14 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
L’homme se dirige tout droit vers la voiture et est prêt à tirer sur Henry Peck lorsque John arrive par derrière. Il arrive à mettre à terre l’homme et en profite pour sortir Henry. L’agent reprend la bagarre en s’en prenant à John. Peck arrive à s’enfuir. L’inconnu sort un couteau et une longue bagarre s’engage. John arrive à retourner le couteau contre l’assaillant.
Reese : Est-ce que tu sais pourquoi on t’a ordonné de le tuer ?
Fox : Je n’ai pas demandé. (L’homme s’écroule et John arrive à se relever.)
Reese : OK, Peck, il faut vite s’en aller. (Activant son oreillette.) Finch, on en n’a pas fini. Cet homme a écrit 78 pages rien que pour un simple excès de vitesse.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : (Devant la vitre, en train de regarder la photo de Peck.) Je sais, il ne renoncera jamais. De même que ceux qui ont connaissance de la Machine.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Reese : Comment on va le sortir de là alors ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueSoirée
Finch : Un jour, un ami proche m’a montré que même face à une situation inextricable, il y a toujours moyen de trouver une solution appropriée.
 
SÉQUENCE – SudCaméra 0523 heures 52 minutes 41 secondes
 
La frise chronologique passe de 2012 à 2009.
 
2009
SÉQUENCE – IFTPlazaSécurité #021 heure 16 minutes 03 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux d’IFTNuit
Nathan s’installe devant les écrans d’ordinateur éteints. Il les rallume, activant du même coup la Machine.
SÉQUENCE ­– 35ème étageMoniteur 11 heure 16 minutes 06 secondes
La Machine reconnaît Nathan Ingram puisqu’il a le carré jaune autour de lui, mais son accès est restreint. Il sélection « Accès admin » et accède au fonctionnement de la Machine.
 
SÉQUENCE – 35ème étageSection 1Caméra 11 heure 16 minutes 20 secondes
Il passe d’ « accès restreint » à « accès autorisé » et il arrive à ajouter une nouvelle fonction : « Porte de secours ».
 
La frise chronologique passe de 2009 à 2012.
 
SÉQUENCES – WeatherCaméraNew York 141 heure 22 minutes 19 secondes ; Staten IslandWeatherCaméra 26 heures 23 minutes 03 secondes ; Water StreetTraficCaméra 079 heures 14 minutes 00 seconde ; Arrêt de bus 573Caméra A11 heures 13 minutes 30 secondes ; EntréeSectionCaméra 115 heures 26 minutes 37 secondes ; Distributeur automatiqueSE2785Vaste17 heures 12 minutes 08 secondes ; À l’extérieurStrongZone BCaméra 01
Conseiller spécial : Vos prédécesseurs ont échoué, résultat Peck s’apprête à tout divulguer à la presse. Il doit rencontrer une journaliste demain. Faites-les taire tous les deux.
Homme : Ça sera fait.
EXTÉRIEUR – Sur la terrasse d’un caféJournée
Henry Peck semble attendre quelqu’un mais c’est Harold qui vient s’assoir en face de lui.
Henry Peck : La journaliste ne viendra pas.
Finch : Non, elle ne viendra pas. Elle ne craint rien. Mon associé est en train de s’occuper des assassins qui étaient censés vous tuer, vous comme elle. (Voyant qu’Henry s’apprête à parler.) La réponse à votre question est oui, oui elle existe. En ce moment-même, elle nous observe. Je vous le dis parce que vous me faites penser à moi d’une certaine manière. Et si j’étais dans votre situation, je sais que jamais je n’arrêterai de chercher, jusqu’à ce que je sache. Maintenant, vous savez. Alors, ne posez plus de questions.
Henry Peck : Où est-celle ? Comment ils ont fait ? Je veux dire, il faudrait une ville entière rien que pour entreposer…
Finch : (Le coupant.) Je sais ce que vous ressentez. Vous avez besoin de comprendre. Mais croyez-moi, monsieur Peck, c’est un mystère qu’il ne vaut mieux pas élucider. Je connais les réponses et cela m’a coûté ce qui pour moi compter encore plus que ma propre vie. (Il donne une enveloppe avec des documents à l’intérieur.)
 
SÉQUENCE - À l’extérieurStrongZone BCaméra 0319 heures 03 minutes 15 secondes
Maintenant qu’Henry Peck est au courant pour la Machine, le carré blanc se transforme en carré jaune autour de lui.
 
EXTÉRIEUR – Sur la terrasse d’un caféJournée
Finch : Un passeport et des billets d’avion à votre nouveau nom, de même qu’une carte bancaire attachée à un compte, vous serez à l’abri du besoin. Je vous en prie, monsieur Peck, dans votre intérêt, et aussi dans le mien, vivez votre vie, découvrez d’autres secrets. Et si vous êtes à cours de mystères, je vous recommande le cœur humain.
Henry Peck : Comment vous savez tout ça ?
Finch : C’est moi qui l’ais conçue. (Harold quitte sa place et s’en va.)
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée
Raymond Turney : Carter.
Carter : Oui.
Raymond Turney : Tu sais, Peck, celui qui vous a faussé compagnie, on vient de relever ses empreintes sur  un taxi carbonisé à côté d’un macchabée non identifié.
Carter : Est-ce qu’au moins on a une idée d’où il est maintenant ?
Raymond Turney : Dans la nature. (Pendant que Lionel les scrute du regard.) On a retrouvé des papiers cramés dans le taxi. Tout ce qu’on a pu sauver, c’est ça.
Carter ouvre le dossier et prend un sachet plastique où se trouve écrit « Sibilance ». Joss et Lionel se regardent et se dernier passe un appel.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée
Fusco : C’est moi, c’est confirmé pour la DRH, on a trois jours pour se préparer, alors on y va ou pas ?
 
EXTÉRIEUR – Près d’une maisonJournée
John se trouve près d’un marchand de boissons chaudes.
Reese : On sera prêt. Je finis ce que je fais et je te rappelle.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée
Fusco : C’est ça, ouais, comme si tu allais arrêter d’espionner ton mec à lunettes.
 
EXTÉRIEUR – Près d’une maisonJournée
Reese : La prochaine fois que tu me vois, il se pourrait que j’aie ton adresse. (Il désactive son oreillette. Il remet son portable dans sa poche.)
Homme : John, votre commande est prête.
John prend un gobelet où il est noté « Sencha Green » et il prend un papier de sa poche où se trouve le numéro noté sous le gobelet.
Reese : Vous êtes tout le temps ici ?
Homme : (Acquiesçant.) Hmm.
John voit une camionnette de livraison où se trouve noté « Boroughs ». Il s’arrête devant les escaliers d’une maison. John va le rejoindre et voit un livreur poser une pile de magazines. Il s’arrête devant la maison.
Reese : Bonjour, Finch.
 
SÉQUENCE – Côté porteSectionCaméra10 heures 17 minutes 15 secondes
EXTÉRIEUR – Près d’une maisonJournée
John traverse la rue et commence à monter les escaliers. Il frappe deux fois à la porte. Une femme ouvre.
Grace Hendricks : C’est pourquoi ?
Reese : Je vous demande pardon. (Montrant son badge.) Lieutenant Stills. On nous a appelés pour signaler du tapage à cette adresse.
Grace Hendricks : Du tapage ? Il n’y a personne d’autre que moi.
Reese : Sûrement une vieille dame qui s’inquiète pour rien ou une blague d’un gamin. Nous nous devons de répondre à chaque appel. (Regardant la pile de magazines.) Vous voulez que je les prenne ?
Grace Hendricks : Oui, merci.
John entre dans la maison avec les magazines dans la main. Grace ferme la porte.
Reese : Il doit bien y avoir une cinquantaine d’exemplaires. (Les posant sur une table.) Vous les collectionnez ?
Grace Hendricks : Euh, si on veut, oui. Ils m’en envoient quand c’est un de mes numéros.
Reese : (Voyant un chevalet avec des dessins dessus.) Vous illustrez les couvertures ?
Grace Hendricks : Oui, ça peut paraître très démodé tout ça, aujourd’hui, à l’air du tout numérique, avec l’imprimerie qui disparaît. Pourtant, à chaque fois que je me dis que je ne travaillerais plus jamais, il y a un magazine ou un journal qui m’appelle, alors je dois avoir un ange gardien.
John regarde autour de lui et voit un cadre avec une photo d’Harold et Grace.
Reese : Qui est-ce ?
Grace Hendricks : C’est Harold, mon fiancé.
Reese : Il a l’air d’un chouette type.
Grace Hendricks : Ouais. Très chouette, oui. Je n’aurais jamais cru qu’un jour je rencontrerai quelqu’un qui me comprenne. Et puis, quand on est tout le temps seul à dessiner, rencontrer quelqu’un, ce n’est pas ce qui a de plus évident. Mais c’est Harold qui est venu à moi. Un jour, je peignais dans Central Park et il y avait cet homme. (John regarde encore la photo du cadre.) On était en janvier, il mangeait une glace et il m’a sourit. Il m’a demandé si j’en voulais une moi aussi.
Reese : Et il vit ici, avec vous ?
Grace Hendricks : (Reprenant le cadre des mains de John.) Non, non, il vivait ici. Je l’ai perdu il y a deux ans, il a eu un accident.
Reese : J’en suis navré.
Pendant qu’elle touche le cadre, émue, John se met à sortir de la maison. Il voit, de loin, Harold qui se trouve sur un banc dans le parc.
 
SÉQUENCE – Washington Square ParcPlazaCaméraZone 110 heures 28 minutes 45 secondes
Reese : (Via un micro.) Bon endroit pour observer.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : Une vue dégagée mais avec assez de mouvement et de distance pour éviter d’être vu.
Finch : (Un gobelet à la main.) J’ai créé une application qui me prévient dès qu’elle se trouve à moins de cent mètres. Je n’ai jamais regretté d’avoir conçu la Machine. Mais je n’ai pas bien réalisé le prix que j’aurais à payer. Je suis doué avec les ordinateurs mais quand aux gens, je veux dire, des gens en dehors de Grace, ils ont toujours été un mystère pour moi. J’ai été incapable de voir jusqu’où ils seraient prêts à aller pour protéger la Machine. Pour en avoir le contrôle. Quand je l’ai finalement compris, il était trop tard. Pour moi. Mais pas pour elle. Si connaître l’existence de la Machine était comme être porteur d’un virus, alors moi je serai le cas numéro zéro. De simplement me côtoyer, elle se trouve elle-même en danger.
Reese : (S’arrêtant avec Harold.) Je suis désolé.
Finch : J’ai eu de la chance. La chance de vivre quatre années d’un grand bonheur. Quand certains n’ont que quatre jours. (Harold quitte John.)
 
SÉQUENCES – Washington Square ParcPlazaZone 910 heures 29 minutes 43 secondes ; Wall Street/NassauPoste 13410 heures 32 minutes 21 secondes ; NYPD Cruiser318 A318 A10 heures 32 minutes 22 secondes
 
Le temps recule du 10 mai 2012 au 09 mai 2012 à 19 heures 03 minutes
SÉQUENCE - À l’extérieurStrongZone BCaméra 0319 heures 03 minutes 34 secondes
Finch : Je vous en prie, monsieur Peck, dans votre intérêt et aussi dans le mien, vivez votre vie. Découvrez d’autres secrets. Et si vous êtes à court de mystères, (via le micro qu’à poser Alicia Corwin sur une table où elle ne se trouve pas loin de Peck et Finch, elle écoute la conversation de manière discrète) je vous recommande le cœur humain.
Henry Peck : Comment vous savez tout ça ?
Finch : C’est moi qui l’ait conçue.
Alicia Corwin a compris qu’elle avait trouvé l’homme qui a créé la Machine.

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"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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