La frise chronologique passe de février 2011 à 2012.
SÉQUENCE – Croisement – 253 – Caméra – 15 heures 33 minutes 21 secondes
INTÉRIEUR – Au centre médico-légale – New Rochelle – Journée
Médecin légiste : Jessica Arndt. Jolie fille, morte sur le coup. Blessure à la tête due à la violence du choc. Elle n’avait pas sa ceinture. (On voit la voiture encore fumante avec Jessica encore à l’intérieur.)
Carter : Vous avez toujours ses radios ?
Médecin légiste : (Affichant une radio sur l’ordinateur.) Arndt, voilà.
Carter : Dans votre rapport, vous avez signalé deux fractures plus anciennes, un poignet et une côte il me semble. (Le médecin fait oui de la tête.) Je peux ? (Affichant la radio du poignet.) C’est une fracture en spirale ?
Médecin légiste : Oui, très probablement.
Carter : Elle aurait eu ça à cause d’une forte torsion pas à cause d’une chute ou d’un choc, n’est-ce pas ?
FLASHBACK
INTÉRIEUR – Dans la maison des Arndt – Soirée
Peter Arndt : Viens ici.
Jessica Arndt : (Souffrante.) Arrête, tu me fais mal. (Peter lui tord les poignets.)
Peter Arndt : Quoi ? Je fais rien du tout.
RETOUR EN 2012
INTÉRIEUR – Au centre médico-légale – New Rochelle – Journée
Carter : Encore une chose. Selon vous, les causes de sa mort sont celles-ci : fractures des vertèbres cervicales et traumatisme crânien, c’est ça ?
Médecin légiste : C’est exact.
Carter : (Pendant qu’on voit la voiture avec Jessica et Peter lors de l’accident.) Est-ce qu’on pourrait avoir ce genre de blessures dans une voiture dont les airbags frontaux et latéraux se seraient déployés ?
Médecin légiste : Sans doute que non, mais dans un tel accident, le corps est soumis à des forces très violentes.
Carter : Est-il possible que ces blessures aient été faites avant l’accident ?
FLASHBACK
INTÉRIEUR – Dans la maison des Arndt – Dans la cuisine - Soirée
Jessica Arndt : (Elle arrive à se dégager de l’emprise de Peter.) Tu me fais mal aux bras.
Peter Arndt : Viens ici. (Il la prend par le bras et la fait tomber contre le rebord de la table. Jessica s’écroule au sol et Peter, paniqué, revient vers elle.) Non, non, chérie, Jess. (Il tente de la réveiller mais préfère appeler les secours mais en réfléchissant, il ne le fait pas et annule l’appel et pose son téléphone sur la table.)
RETOUR EN 2012
INTÉRIEUR – Au centre médico-légale – New Rochelle – Journée
Médecin légiste : Lieutenant, je ne sais pas ce que vous avez l’habitude de voir à Manhattan mais ici, la plupart du temps, j’ai à faire à des accidents de voiture. Ce n’est pas parce qu’une chose est possible qu’elle est forcément probable.
Carter : (Pendant que son téléphone se met à sonner.) Excusez-moi. Carter.
Donnelly : (Au téléphone.) Lieutenant…
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Journée
Donnelly : Je vais rendre visite à la famille proche de Arndt, sa belle-mère, voir si elle était au courant de ses problèmes d’argent.
INTÉRIEUR – Au centre médico-légale – New Rochelle – Journée
Carter : Envoyez-moi son adresse.
Donnelly : (Au téléphone.) C’est d’accord, ça marche.
SÉQUENCES – Toit – Sud – 16 heures 25 minutes 35 secondes ; Bus – Caméra A67T2 – 16 heures 26 minutes 04 secondes
Finch : Je surveille l’appartement de Sarah et de ses déplacements grâce au GPS de son téléphone, monsieur Reese.
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Harold Finch – Journée
Finch : (Travaillant sur son ordinateur.) J’ai aussi découvert de nouvelles choses sur son mari. Si l’on en croit les archives publiques de Denver, Jennings a été poursuivi à deux reprises pour usage excessive de la force dans l’exercice de ses fonctions. Et à chaque fois, il a été acquitté. Il a falsifié les mandats contre Sarah. Il a inventé des accusations pour s’assurer le soutien de l’US Marshall Service dans la recherche de sa femme.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese : C’est pour ça qu’elle est obligée de fuir.
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Harold Finch – Journée
Reese : (Au téléphone.) Il n’y a qu’une façon de s’occuper de ces types qui dissimulent leur vraie nature…
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese : …en dehors de chez eux.
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Harold Finch – Journée
Finch : (Semblant inquiet.) Qu’est-ce que vous allez faire, monsieur Reese ?
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Journée
Reese : Lui montrer ce qu’est un vrai monstre.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’US Marshall Service – Journée
John est entré dans les locaux de l’US Marshall et se dirige vers Jennings.
Brad Jennings : Ah, lieutenant, c’est quoi votre nom déjà, Stills ? Vous avez changé d’avis de…
John s’en prend à Jennings ainsi qu’à l’un de ses collègues.
Reese : (Prenant Jennings par le cou.) Tes collègues Marshall savent pourquoi tu es ici ? Pourquoi tu cherches ta femme terrorisée. (Jennings grommelant.) Si tu ne la laisses pas tranquille, je te tuerai.
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Harold Finch – Journée
Reese : (Au téléphone ; pendant qu’Harold écoute la conversation.) Personne ne sera capable de te protéger contre moi.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de l’US Marshall Service – Journée
Reese :(Pointant une arme sur la tête de Jennings.) Est-ce que tu comprends ?
Il relâche Jennings et jette l’arme dans la pièce. Un US Marshall arrive armé mais John le neutralise.
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Harold Finch – Journée
Harold voit que le signal avec le portable de Sarah Jennings a été coupé. Il sort de sa voiture et va voir dans l’appartement de Sarah.
SÉQUENCE – Entrée – Caméra B – 16 heures 29 minutes 43 secondes
EXTÉRIEUR – À la porte d’entrée des locaux de l’US Marshall – Journée
Reese : (Activant son oreillette.) Finch, il va falloir que vous emmeniez Sarah dans un endroit plus sûr.
Finch : (Au téléphone.) Je suis d’accord.
INTÉRIEUR – Dans le couloir menant à l’appartement de Sarah – Journée
Finch : Et après ça, vous m’expliquerez en quoi le fait de vous mettre à dos toute une agence de maintien de l’ordre vous a semblé intéressant.
Il est entré dans l’appartement de Sarah et voit le téléphone cassé en deux sur le sol. La fenêtre menant vers l’extérieur grande ouverte.
Finch : (Activant son oreillette.) Monsieur Reese, on a un problème.
SÉQUENCE – Guichet – Grand Central – Foule principale – 17 heures 02 minutes 25 secondes
INTÉRIEUR – Dans le hall d’une gare – Le guichet – Journée
Sarah Jennings : Un aller simple pour New Haven, s’il vous plaît.
Vendeur : Vous avez une pièce d’identité ?
Sarah Jennings : Voilà. (Elle enlève ses lunettes.)
Vendeur : (Regardant la pièce d’identité, il la rend.) Merci.
Sarah Jennings : Merci.
Elle range sa pièce d’identité dans son sac et l’homme prend le combiné pour passer un appel.
Sarah Jennings : Il y a un problème ?
Le vendeur lui demande d’attendre mais elle comprend qu’il est en train d’appeler la sécurité. Elle prend son sac et s’en va.
Policier : Il s’agit d’une femme, elle est encore au guichet, cheveux châtains, par-dessus beige.
Sarah court du hall vers les quais de gare. Elle se fait arrêter.
Policier : Restez où vous êtes. Couchez-vous sur le sol. Karen Garner, on a un arrêt contre vous. (Pendant qu’un policier passe les menottes derrière le dos de Sarah.) Suspecte arrêtée, voie numéro 20.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : (Alors que le téléphone s’est mis à sonner.) Oui, lieutenant.
Fusco : (Au téléphone.) Je viens d’entendre à la radio que la fille s’est fait prendre.
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Près de la voiture de Lionel – Journée
Fusco : À la gare centrale. Un Marshall avait donné son signalement.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Elle est où maintenant ?
Fusco : (Au téléphone.) Sûrement encore là-bas.
EXTÉRIEUR – Dans une rue – Près de la voiture de Lionel – Journée
Fusco : Mais ils la gardent jusqu’à ce que les Marshals viennent la chercher.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Merci lieutenant. (À John.) Il faut qu’on aille à la gare.
SÉQUENCE – Trottoir – Sécurité 3 – 17 heures 25 minutes 35 secondes
EXTÉRIEUR – Près de la voiture d’Harold – Journée
Finch : (Entrant dans la voiture.) C’est trop tard, Jennings l’a déjà emmené.
Reese : Maintenant que son secret est éventé, il ne peut plus la ramener chez lui. Il va la faire disparaître, Finch. Il faut qu’on la retrouve.
Finch : (Prenant son ordinateur.) Il y a peut-être un moyen. (Mettant un portable sur le tableau de bord.) Aujourd’hui, tous les véhicules gouvernementaux sont désormais équipés de façon à offrir un accès Internet, comme celui-ci.
Reese : Même les véhicules des Marshals ?
Finch : Oui. Donc, je peux accéder à leur réseau. Le tout étant de deviner lequel de ces véhicules est celui de Jennings.
Reese : (Montrant un point en haut de l’écran de l’ordinateur.) Celui-là, sur West Side Highway.
Finch : Il l’emmène hors de la ville.
Reese : Sortez.
Finch : Qu’est-ce que vous dites ?
Reese : (Regardant Harold fixement dans les yeux.) Laissez l’ordinateur sur le siège, Harold et sortez.
Harold n’a pas le choix que de sortir et voit partir John à la course contre Jennings.
SÉQUENCES – Quartier NRPD – Caméra 20 - 17 heures 43 minutes 22 secondes ; quartier NRPD – Caméra 124 – 17 heures 44 minutes 06 secondes
INTÉRIEUR – Dans la maison de la belle-famille de Arndt – Journée
Carter : (Voyant les photos de Jessica sur le buffet.) Votre fille était vraiment jolie.
Femme : Oh, merci.
Carter : Vous étiez proches toutes les deux.
Femme : Très proches. On s’appelait pratiquement tous les jours. Vous vouliez me poser des questions sur Peter.
Donnelly : Euh, oui, madame, avant sa disparition, étiez-vous au courant des ennuis financiers de votre gendre ?
Femme : Non, Peter avait un travail stable, il avait une bonne situation.
Donnelly : D’après ce que nous savons, il devait plus de trois millions de dollars à plusieurs créanciers.
Femme : (Ne sachant pas quoi répondre.) Oh, euh, eh bien Jessica m’avait dit qu’ils traversaient une mauvaise passe, mais que Peter veillait à ce que tout s’arrange. C’était juste avant l’accident.
Donnelly : (Prenant l’appel car son téléphone sonne.) Excusez-moi. (Il s’éloigne.)
Carter : Quand vous dites que Jessica vous avait dit qu’ils traversaient une mauvaise passe, elle parlait de ses problèmes d’argent ou d’elle et de Peter ?
Femme : Oh non, Jessica et Peter étaient très heureux en ménage. Bien sûr, ils avaient quelques différends comme tous les couples mais…
Donnelly : Lieutenant, juste une minute.
EXTÉRIEUR – Près de la maison de la belle-famille de Arndt – Journée
Donnelly : On vient de me dire qu’un homme en costume a agressé pas moins de quatre Marshals dans leurs bureaux à New York.
Carter : Quoi ? C’est pas vrai.
Donnelly : Je sais, il faut que je rentre pour voir ce qu’il en est. Vous pouvez finir d’interroger la mère mais je crois que ça ne sert à rien.
Carter : D’accord. (Elle prend son portable pour appeler Harold.)
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Oui, lieutenant Carter.
EXTÉRIEUR – Près de la maison de la belle-famille de Arndt – Journée
Carter : C’est quoi cette histoire d’agression sur quatre Marshals ?
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Je contrôle la situation.
Carter : (Au téléphone.) Vous êtes sûr ?
EXTÉRIEUR – Près de la maison de la belle-famille de Arndt – Journée
Carter : Ça me semble pas être le cas.
Finch : (Au téléphone.) Oui, faites-moi confiance.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Alors, comment avance votre enquête à New Rochelle ?
EXTÉRIEUR – Près de la maison de la belle-famille de Arndt – Journée
Carter : Pour Donnelly, venir ici n’a servi à rien mais je suis d’un tout autre avis.
Finch : (Au téléphone.) Ah.
Carter : Ouais, je pense que Arndt a maquillé le meurtre de sa femme, c’est le genre de choses contre lesquelles vous intervenez sauf que cette fois-là, il était trop tard.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Carter : (Au téléphone ; pendant qu’Harold sait de quoi il retourne.) Je ne comprends toujours pas le lien qu’il y a…
EXTÉRIEUR – Près de la maison de la belle-famille de Arndt – Journée
Carter : …entre John et tout ça. Vous êtes sûr que vous ne pouvez rien me dire de plus ?
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Finch : Je pense que vous trouverez par vous-même, lieutenant. (Il raccroche, de même que Joss. Cette dernière rentre dans la maison.)
INTÉRIEUR – Dans la maison de la belle-famille de Arndt – Journée
Carter : Vous parliez de petits problèmes, de différends entre Jessica et Peter.
Femme : (Donnant un verre à Joss.) Oh non, quelques disputes. Rien qui ne mérite d’être évoqué.
Carter : Vous savez si ces disputes ont parfois dépassé les mots ?
Femme : Je ne suis pas sûr de comprendre.
Carter : Aucune violence physique ?
Femme : Qu’est-ce que vous insinuez au juste ?
Carter : (Gênée.) Euh, rien du tout, ce ne sont que des questions de routine. Il faut que je vous laisse (elle se lève), désolée de vous avoir déranger.
Femme : (Mettant son verre sur la table.) Peter avait des défauts, certes, (en se levant) mais il aimait Jessica. Et elle l’aimait aussi, vous savez.
Carter : Ça ne fait aucun doute, madame.
Femme : Et puis, il était tellement mieux que l’autre. Celui qu’elle avait avant.
Carter : (Se retournant.) Elle a connu quelqu’un avant Peter ?
Femme : Elle a eu une aventure avec un soldat. À l’époque où elle vivait à Tacoma.
Carter : Ce soldat, vous savez comment il s’appelait.
Femme : Non, ils ne sont pas restés longtemps ensemble. Il était souvent loin en service et elle se retrouvait seule. Ce n’était pas une vie pour elle. D’ailleurs, il lui avait dit qu’il valait mieux qu’elle ne l’attende pas. Mais quand même, parfois je me demande si elle avait le choix de l’attendre, peut-être qu’aujourd’hui tout serait différent. Peut-être qu’elle serait heureuse. (Sur le point de pleurer.) Et qu’on parlerait encore.
Carter : Est-ce qu’à tout hasard, vous auriez une photo de ce monsieur ?
Femme : Oh, non, mais j’ai certaines choses qui étaient à Jessica, vous pouvez y jeter un œil si vous voulez.
Carter : C’est gentil.
Carter se trouve dans la cave en train de regarder ce qu’il y a dans un carton où se trouvent les affaires de Jessica. Dans un autre carton, elle sort des boîtes dont une avait un fond et là, découvre une photo de John avec Jessica. Elle comprend maintenant le lien entre John et l’affaire Arndt.
FLASH-BACK
Février 2011
INTÉRIEUR – Dans la maison des Arndt – Journée
John est en train de regarder une vidéo de Jessica à une fête. Il se remémore le moment où ils se sont retrouvés à l’aéroport.
INTÉRIEUR – Dans l’aéroport – Journée
Reese : Jessica.
Jessica Arndt : (Alors qu’elle voit qu’il regarde sa bague.) Ah oui, je suis fiancée. Il s’appelle Peter.
INTÉRIEUR – Dans la maison des Arndt – Journée
Reese : (Pendant qu’il regarde toujours la vidéo et voit Peter.) C’est une des choses qu’on apprend dans ce métier. À la fin, on est tout seul. Personne ne vient nous sauver.
INTÉRIEUR – Dans l’aéroport – Journée
Reese : (À l’oreille de Jessica.) Sois heureuse avec Peter.
Jessica Arndt : Tu ne le penses pas. (Alors qu’il se retourne.) Demande-moi juste de t’attendre. Demande-le-moi et je le ferai.
INTÉRIEUR – Dans la maison des Arndt – Journée
Peter Arndt : (Dans la vidéo.) Écoute, c’est une fête, Jess, alors arrête de te montrer.
Jessica Arndt : (Dans la vidéo.) Cheers
Peter Arndt : (Dans la vidéo.) Hey, santé !
John fait un arrêt sur l’image de Peter et Jessica.
Reese : À la fin, on est tous seul, personne ne vient nous sauver.
EXTÉRIEUR – Près de la maison de la belle-famille de Arndt – Journée
Carter : (Au téléphone.) Gene. Salut, c’est Joss Carter. Ça va. Dit, tu peux me rendre un service ? Info d’ordre privé, le prénom est John, membre des forces spéciales, affecté à Fort Lewis entre juin et septembre 2001. À moi uniquement. Ouais, merci Gene. (Elle raccroche.)
SÉQUENCE EN ACCÉLÉRÉE – Pier 14 – Caméra A – 20 heures 06 minutes 22 secondes – 20 heures 15 minutes 56 secondes ; Route Sud – Poste 238 – 19 heures 59 minutes 14 secondes
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Harold - Soirée
John est dans la voiture d’Harold en train de suivre la position de Jennings sur l’ordinateur.
Finch : (Au téléphone.) Monsieur Reese.
Reese : (Activant son oreillette.) Qu’est-ce qu’il y a Finch ?
Finch : (Au téléphone.) Quel est votre plan…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Finch : … une fois que vous aurez attrapé Jennings ?
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Harold - Soirée
Reese : Je mettrai Sarah hors de sa portée.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Finch : Et Jennings ?
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Harold - Soirée
Reese : Jennings a eu sa chance. Il ne l’a pas saisie.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Finch : Je crois que, vu les circonstances, ce serait une bonne idée de faire intervenir la police dans cette affaire.
INTÉRIEUR – Dans la voiture d’Harold - Soirée
Reese : Je vous rappelle que vous m’avez engagé pour que j’agisse. Alors, si mes méthodes ne vous plaisent pas, engagez quelqu’un d’autre. (Il enlève son oreillette.)
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Finch : (Voyant que la communication a été rompue.) Monsieur Reese ? John !
SÉQUENCE – Réception – Caméra C – 20 heures 21 minutes 24 secondes
Jennings vient à la réception d’un hôtel pour prendre une chambre.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Carter : (Au téléphone.) Carter.
Finch : (Debout, ne sachant pas quoi faire.) Bonsoir, lieutenant.
Carter : Toute cette affaire à New Rochelle…
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Joss Carter – Soirée
Carter : …l’assassinat de Jessica maquillé en accident. Vous saviez déjà tout, pas vrai.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Finch : La vérité n’est pas toujours bonne à savoir.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Joss Carter – Soirée
Carter : Exact.
Finch : (Au téléphone.) À vrai dire…
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Finch : J’appelle pour un tout autre problème, John.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Joss Carter – Soirée
Carter : Ne me dites pas que vous l’avez encore perdu.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Soirée
Finch : Non, non, je sais où il est. Je voudrais le résonner, mais je ne peux pas.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Joss Carter – Soirée
Carter commence à comprendre ce que veut dire Harold.
SÉQUENCE – Bloc de chambres 1 – Caméra B – 20 heures 23 minutes 12 secondes
Jennings amène sa femme, qui a toujours les mains menottées dans le dos, dans une chambre.
INTÉRIEUR – Dans une chambre d’hôtel – Soirée
Arrivant dans la chambre, il regarde pour voir s’il n’y a personne puis ferme la porte.
Sarah Jennings : Qu’est-ce qu’on fait ici, Brad ?
Brad Jennings : (Asseyant sa femme sur le lit.) Je voulais qu’on ait un peu de temps ensemble, chérie. Rien que toi et moi. Je, je ne sais pas trop comment les choses ont dérapé à ce point entre nous, mais je te promets que je vais tout arranger. Tu n’as plus aucune raison de t’enfuir. (La prenant par le visage.) Tu me crois, cette fois, hein, pas vrai ? (Sarah, de peur, fait oui de la tête.)
Sarah Jennings : Oui, oui, je te crois, je te crois, je t’assure que.... (Brad embrasse sa femme qui n’en peut plus.) Alors, tu peux me retirer les menottes, maintenant ?
Brad se lève et lui met une gifle au visage et elle s’écroule sur le lit.
Brad Jennings : (S’énervant.) Tu n’as jamais su caché ton jeu.
Sarah se met à pleurer.
SÉQUENCE – Parking – Caméra E – 20 heures 26 minutes 40 secondes
INTÉRIEUR – Dans une chambre d’hôtel – Soirée
Brad Jennings : (Ne tenant plus en place, l’arme à la main.) Je sais ce que tu penses. Tu crois que tout est de ma faute, que quelque part, j’ai eu que ce que je méritais. Mais, mais est-ce que tu t’es seulement rendu compte à quel point c’était dur pour moi. Tout le mal que je me suis donné pour te retrouver. (Sarah pleure de plus belle.) Qu’est-ce qu’il te faut de plus, Sarah ? Je t’aime comme un fou. (Il se met sur le lit à côté de Sarah, l’arme braqué dans le cou de Sarah.) Mais il faut qu’on en finisse.
Sur le point de tirer et pendant qu’elle pleure, le téléphone se met à sonner. Jennings se lève et c’est à ce moment-là que John entre dans la chambre. Un coup de feu retentit et une bagarre éclate entre les deux hommes. John arrive à l’assommer et Sarah pleure dans le coin du lit.
Reese : (Enlevant les menottes de Sarah.) Partez.
Sarah Jennings : Pour aller où ?
Reese : Où vous voulez, vous êtes libre.
Jennings est toujours au sol, le nez en sang pendant que Sarah quitte la chambre.
Sarah Jennings : Merci.
Reese : (À Brad Jennings.) Elle est partie, c’est fini. (Voyant Jennings se mettre à rire.) Qu’est-ce qu’il te fait rire ?
Brad Jennings : Tu n’as jamais été amoureux toi, je parie ? Tu ne sais pas ce que c’est le grand amour.
Reese : (S’étant abaissé pour être au plus près de Jennings.) Pourquoi ?
Brad Jennings : Parce que si c’était le cas, tu saurais, que ça ne sera jamais fini.
Reese : Ça l’est pour toi. (Il lui met un coup de poing au visage.)
EXTÉRIEUR – Sur une route – Soirée
Joss Carter roule sur une route et voit une voiture au loin. Elle met en route le gyrophare et la sirène. La voiture n’a pas d’autre choix que de s’arrêter. Elle descend et va voir qui est au volant et il s’agit de John.
Carter : (Voyant John abaisser sa vitre.) Votre ami m’a dit que je vous trouverais dans les parages. Il faut que je vous le reprenne, John. Ça ne peut pas se terminer comme à New Rochelle. Est-ce que je dois regarder dans le coffre ?
Reese : Vous pouvez faire ce que vous voulez. Ça ne changera rien à mes intentions.
Carter : Laissez-moi l’emmener.
Reese : Si je vous le laisse, il sera bientôt libre.
Carter : Je veillerai à ce qu’il soit condamné.
Reese : (Regardant Joss.) Ça ne dépendra pas de vous. Vous comprenez. Il y a des limites aux choses que vous pouvez faire, lieutenant et c’est là que j’interviens.
Carter : (S’énervant.) Ça revient à vous autoriser à exécuter des gens, c’est impossible.
Reese : Ça ne repose pas sur vous, mais sur moi. Tout ce que je demande, c’est votre confiance.
Carter : Pourquoi ? Pour que vous fassiez ce qui est juste ?
Reese : Pour que je fasse ce qui doit être fait.
John s’en va laissant Carter seule.
FLASH-BACK
Février 2011
INTÉRIEUR – Dans la maison des Arndt – Soirée
John est toujours en train de regarder la vidéo où se trouvent Jessica et Peter. Ce dernier entre dans la maison, voyant John.
Peter Arndt : C’est Sullivan qui vous envoie ? (John fait un arrêt sur une image.) C’est supposé être une sorte de… d’intimidation ? Je n’ai pas son argent.
Reese : Vous n’avez plus rien de ce que je veux. Non, plus rien.
Peter Arndt : D’abord, qui êtes-vous ?
Reese : C’est une bonne question. Ça fait un sacré bout de temps que je cherche la réponse. Je sais qui j’étais. (Regardant la photo de Jessica.) J’étais le type qui l’a abandonnée. Et vous savez pourquoi, la vraie raison ? Parce que je pensais qu’elle méritait beaucoup mieux que moi. Je croyais qu’elle trouverait quelqu’un qui saurait s’occuper d’elle. Qui serait là pour elle. (Portant son regard vers Peter.) Je croyais qu’elle méritait quelqu’un comme vous. Alors, je ne sais pas. J’espérais que vous pourriez me le dire.
Peter Arndt : Vous dire quoi ?
Reese : Qui je suis censé être maintenant. Maintenant qu’elle n’est plus là. Vous voyez, quand vous trouvez la personne qui donne un sens à votre vie, vous devenez quelqu’un de différent, quelqu’un de meilleur. Mais quand cette personne vous est enlevée, qu’est-ce que vous devenez ?
Peter prend un tisonnier près de la cheminée et le cache dans son dos. Lorsqu’il est prêt à l’utiliser, John, la colère le montant, se met à venir vers lui.
La frise chronologique passe de février 2011 à 2012.
SÉQUENCES – Angle de la 42ème et le parc – Sud-Ouest – Caméra 04 – 7 heures 04 minutes 22 secondes ; Vue sur la mer – NYPD – 824 – 7 heures 06 minutes 40 secondes
EXTÉRIEUR – Près d’un pont – Matinée
John s’assoit sur le même banc que lors de leur première rencontre.
Finch : Je commençais à me demander quand j’allais avoir de vos nouvelles.
Reese : J’avais des affaires à régler hors de la ville.
Finch : Je suis certain que vous compreniez à présent pourquoi je ne voulais pas vous mêler à l’affaire de Sarah.
Reese : Je suis certain que vous compreniez maintenant pourquoi vous auriez dû. (Après une pause, il regarde vers Harold.) Vous saviez ? Elle est un de ces numéros qui reviennent encore et encore.
Finch : Ce que je sais, monsieur Reese, c’est que New Rochelle est arrivé avant qu’on commence à travailler ensemble. Et à cause de ça, ni vous ni moi nous pouvions faire quoi que ce soit. (Donnant une carte.) J’ai oublié d’inclure ça à votre cadeau d’anniversaire. Ça m’est sorti de l’esprit. (Sur la carte, il est noté Harold Wren – Universal Heritage Assurances, avec une adresse au dos : 810 Baxter Street – Appartement 5A. Harold s’éloigne de John.)
SÉQUENCES – Queensborough – Caméra 22 – 7 heures 10 minutes 17 secondes ; Entrée – Caméra 02 – 9 heures 17 minutes 55 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Matinée
Joss va à son bureau et voit le paquet contenant le dossier de John en tant que militaire. Un mot est noté : suite à ta demande, Gene. Elle regarde le dossier et voit la photo de John et son nom commence par un H. Dans une autre pièce, elle regarde le dossier et décide de le détruire ainsi que la feuille où se trouve le rapport de l’accident qui a coûté la vie à Jessica. Elle ne garde que la photo où se trouvent John et Jessica, la mettant dans sa poche intérieure de sa veste. Quittant la pièce, son téléphone se met à sonner.
Carter : Allô ?
INTÉRIEUR – Dans une prison – Au Mexique – Matinée
Gustavo Pena : Lieutenant Carter ? Mon nom est Gustavo Pena. Je suis le directeur du pénitencier de Torreon.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Matinée
Carter : Oui.
Gustavo Pena : (Au téléphone.) On m’a chargé de vous informer que nous avons votre fugitif en détention.
Carter : Mon fugitif ?
Gustavo Pena : (Au téléphone.) Oui.
INTÉRIEUR – Dans une prison – Au Mexique – Matinée
Gustavo Pena : Le Marshall Jennings est venu nous le livrer en même temps que dix kilos d’héroïne pure trouvé en sa possession.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Matinée
Carter : Euh, ce Marshall, juste pour le situer, il était grand, cheveux noirs, en costume ?
Gustavo Pena : (Au téléphone.) Oui, c’est lui.
INTÉRIEUR – Dans une prison – Au Mexique – Matinée
Gustavo Pena : Il m’a dit que vous étiez l’officier chargé de l’affaire et m’a demandé de vous informer que nous l’avions en détention.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Matinée
Gustavo Pena : (Au téléphone.) Il va rester ici pendant très longtemps.
Carter : Merci, monsieur le directeur. Euh, une dernière chose, vous avez d’autres américains dans votre prison ?
Gustavo Pena : (Au téléphone.) Un ou deux, oui.
Carter : Merci. (Elle raccroche.)
INTÉRIEUR – Près de l’appartement de John – Journée
John arrive devant la porte de l’appartement que lui a offert Harold. Il prend la clé de la boîte et ouvre la porte. Il entre à l’intérieur et se dirige vers la fenêtre. Il voit en contrebas des joueurs d’échecs et se met à sourire.
SÉQUENCE – Parc – Zone 6 – Caméra 8 – 10 heures 02 minutes 29 secondes
La frise chronologique passe de 2012 à février 2011.
SÉQUENCE – Entrée F – Sécurité 2 – 16 heures 20 minutes 03 secondes
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Journée
Infirmière : Euh, je suis vraiment navrée d’avoir à vous le dire, mais Jessica est morte dans un accident de voiture.
Choqué, John s’en va et percute quelqu’un en fauteuil roulant.
Homme : Désolé. (Il se retourne et il s’agit d’Harold. Il ouvre le dossier et voit les trois photos de John, Jessica et Peter ainsi que leur numéro de sécurité sociale.) Vraiment désolé. (Il voit John quitter l’hôpital.)