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 Script VF - 2X15 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb

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carine79
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carine79

Série préférée : Lucifer

Script VF - 2X15 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Empty
MessageSujet: Script VF - 2X15 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 2X15 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeJeu 23 Juil - 16:29

Finch : On vous surveille. Le gouvernement possède un dispositif secret, une Machine qui vous espionne jour et nuit, sans relâche. Je l’avais conçue pour prévenir des actes de terrorisme mais la Machine voit, tous les crimes impliquant des citoyens ordinaires. Le gouvernement juge ces crimes non pertinents. Mais pas nous. Traqués par les autorités, nous travaillons dans l’ombre, jamais vous ne nous trouverez. Mais victime ou criminel, si votre numéro apparaît, nous vous trouverons.
 
SÉQUENCES – Quelque chose en serbeCaméra n° 0516 heures 38 minutes 14 secondes ; Quelque chose en serbeCaméra n° 0317 heures 02 minutes 39 secondes ; 48 XTownTraficCaméra n° 288 heures 42 minutes 19 secondes
Charles Harris : Est-ce que vous en avez été témoin ?
Sanja Kadjevic : Non, mais elle oui. Elle a tout vu.
Charles Harris : Et elle est où maintenant ?
Sanja Kadjevic : Vous pouvez garantir qu’il va rien lui arriver.
Charles Harris : Bien sûr.
Finch : Saviez-vous que…
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Finch : …le premier appel téléphonique mobile a été passé depuis l’hôtel Hilton en 73 ? On dit aussi que le martini aurait été inventé à l’hôtel Knickerbocker mais certaines personnes à San Francisco ne sont pas de cet avis.
Reese : Vous devriez peut-être écrire un bouquin.
Finch : Je dois comprendre que vous trouvez ma fascination pour les hôtels un peu étrange, n’est-ce pas ?
Reese : Ce qui est étrange, c’est que vous partagiez quelque chose de personnel.
Finch : Les hôtels sont parmi les rares derniers endroits où l’on peut conserver encore une certaine forme d’anonymat.
Reese : Ce qui facilite la tâche pour faire disparaître des diplomates étrangers dans leur suite.
Finch : Espérons que nous pourrons empêcher un meurtre plutôt que le contraire. (John ouvre la porte et les deux entrent dans un bâtiment.)
Reese : Espérons. (Ils entrent dans un hôtel mais l’entrée du personnel.)
 
INTÉRIEUR – Dans un hôtelVestiaireJournée
Ils sont en train de se mettre en tenue de travail, c’est-à-dire en costume.)
Reese : (Regardant la photo sur son portable.) Mira Dobrica. Vous pensez que la menace est liée à son travail ?
Finch : Mademoiselle Dobrica vit seule, elle n’a guère d’activité sur les réseaux sociaux, et elle fait dans les soixante heures par semaine. Donc, quoi qu’il puisse arriver, il est probable que ça se passera ici. On dit qu’une femme de chambre sait tout de vous selon l’état dans lequel vous laissez les lieux. Il peut se passer des tas de choses dans une chambre d’hôtel. (Pendant ce temps, Mira prépare le linge venant d’un local.)
Reese : Son travail a très bien pu la conduire au mauvais endroit au mauvais moment. On sait quoi de sa vie avant son arrivée aux États-Unis ?
Finch : Mystère, c’était en 99, le fichage informatique était loin d’être aussi développé. J’ai appelé les services de l’immigration en me faisant passer pour un employeur potentiel.
Reese : Laissez-moi deviner, monsieur Wren de la compagnie d’assurances Universal Héritages ?
Finch : (En regardant sa montre.) Dans cinq minutes, son service commence, ce qui veut dire dans quatre commence le nôtre.
 
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtelJournée
Finch : Un poste de concierge ainsi que de bagagiste était à pourvoir. Inutile de dire qui fait quoi. J’ai passé mon entretien hier soir et fait en sorte que votre CV sorte du lot. Ah, j’oubliais, vous avez travaillé à l’hôtel Lutetia à Paris, vous y êtes resté deux ans. En tant que bagagiste, votre pass vous donne accès à toutes les chambres. Tandis que moi je me renseignerai sur les clients et j’accéderai à tous les systèmes depuis le comptoir. (Ils se trouvent désormais dans le hall d’accueil de l’hôtel.) Sept cents clients dans l’hôtel. (Regardant autour de lui.) Et l’un d’eux préparent un meurtre.
Reese : Et par où commencer ?
Derek Fowler : Harold, content que vous ayez pu débuter aussi vite. (Il lui sert la main.)
Finch : J’en suis ravi, Derek.
Derek Fowler : Euh, pendant les heures de travail, appelez-moi monsieur Fowler. Je vous présente Bud, mon portier en chef. (Se tournant vers John.) Et vous, vous êtes ?
Reese : John, j’ai travaillé à l’hôtel le Lutetia.
Derek Fowler : Ah ouais, ouais. (S’adressant à Harold.) Hmm, votre comptoir se trouve là. N’oubliez pas, vous devez toujours recommander notre restaurant avant de suggérer tout autre lieu. (Un couple traverse la pièce.)
Finch : Très bien.
Derek Fowler : Nous accueillons demain un colloque de l’Association des techniciens aéronautique. Heu, la plupart des participants doit arriver aujourd’hui. Alors heu, aucune raison de rester à rien faire. (Il s’adresse à John.) Vous voulez quoi, un carton d’invitation ?
Reese : (S’approchant d’une femme et deux enfants avec des bagages.) Je vais prendre vos valises.
 
SÉQUENCE – Entrée principaleCaméra n° 0211 heures 33 minutes 14 secondes
Une image avec des chiffres s’affiche.
 
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtelJournée
Finch : (Regardant le planning sur l’ordinateur.) Monsieur Reese, Mira doit être en train de faire le ménage au 30ème étage.
 
SÉQUENCE ­– 30ème étageCouloirCaméra n° 03
Reese : Je viens de monter des bagages au 12ème, j’y vais.
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans l’ascenseur - JOurnée
Il appelle l’ascenseur et lorsque la porte s’ouvre, il se trouve nez-à-nez avec Zoe. Il monte et appuie sur le bouton 30, la porte se referme.)
Zoe Morgan : John.
Reese : Zoe.
Zoe Morgan : On ne s’est pas revu depuis notre divorce. Tu travail ?
Reese : Oui, et toi tu travailles ?
Zoe Morgan : Toujours. (En sortant de l’ascenseur.) Joli costume. (Il regarde sa veste.)
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans un couloirJournée
Reese : Je pose une caméra sur son chariot. (Il passe devant et la met.) On pourra savoir où elle se trouve à tout moment.
Mira Drobica : (Hors cadre.) Je n’ai pas pris votre argent.
Tug Brantley : (Hors cadre.) Il y avait cinquante dollars dans mon portefeuille, ils n’y sont plus.
Reese : Finch, chambre 3024, qui est le client ?
Finch : (Au téléphone.) Tug Brantley, PDG de la marque de boisson énergisante Aggro Push.
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans la chambre d’hôtel - Journée
Tug Brantley : Je suis un client platinum de l’hôtel. Vous pouvez réaliser à quel point je peux vous pourrir la vie. (Pendant que Mira fait son lit.) Soyez raisonnable.
Mira Drobica : Qu’est-ce que vous voulez ?
Tug Brantley : Savoir si vos lèvres ont le même goût que le chocolat que vous déposez sur mon oreiller.
Mira Drobica : (Poussant son doigt.) Je reviendrai quand vous serez sorti.
Tug Brantley : Vous croyez que vous avez les moyens de dire non ?
Reese : (Le stoppant.) Il y a un problème monsieur ?
Tug Brantley : Qui vous a dit d’entrer ?
Finch : (Au téléphone.) Monsieur Reese, évitez de perdre…
 
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtelJournée
Finch :…votre place dès le premier jour.
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans la chambre d’hôtel - Journée
Reese : Vous avez beau être client platinum, ça ne vous donne aucun droit de harceler sexuellement nos employées. Et si vous êtes d’un autre avis, on peut laisser la police régler l’affaire.
Tug Brantley : Estimez-vous heureux que je n’en parle pas à votre direction. (John s’en va et rejoint Mira.)
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans un couloirJournée
Reese : (À Mira.) Ça va aller ?
Mira Drobica : Ne vous en faites pas, ce genre d’incident arrive tout le temps, j’aurai pu m’en sortir toute seule.
Reese : Plutôt dure comme travail. (Tendant la main.) Je suis John.
Mira Drobica : Mira. (Elle lui serre la main.) Mais comment un homme de votre âge qui a si belle allure peut être bagagiste ? Il y a dû avoir une erreur de parcours.
Reese : Ah, j’ai arrêté de les compter depuis longtemps.
Mira Drobica : Votre travail non plus ne va pas être facile. Notre brillant directeur adjoint aurait dû engager quatre personnes, et au lieu de ça, il n’y a que vous et Randy et il passe plus de temps en pause cigarettes qu’à porter des bagages.
Reese : Vous m’avez l’air de savoir de quoi vous parlez.
Mira Drobica : Diriger un hôtel c’est beaucoup de travail mais pas besoin d’être un génie. En parlant de travail, il faut que j’y retourne. (Elle prend des serviettes et va vers une chambre.)
Reese : On sera appeler à se revoir. (Pendant qu’elle frappe à une porte de chambre, John appaire son téléphone.) Je dois l’avouer Finch, cette femme me plaît vraiment.
Finch : (Au téléphone.) J’ai eu la réponse de l’immigration, Mira Drobica s’est vue accordée l’asile en tant que réfugiée serbe. (Pendant ce temps, elle s’active dans le couloir.) C’est une survivante de la guerre du Kosovo.
Reese : J’étais persuadé que la plupart des réfugiés étaient d’origine albanaise.
 
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtelJournée
Finch : La plupart oui. Mais il y a des victimes dans les deux camps. (Regardant sur son ordinateur.) Je vois qu’elle est arrivée seule aux États-Unis.
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans un couloirJournée
Finch : (Au téléphone.) On peut imaginer que si elle avait de la famille, ils ne s’en sont pas sortis. Elle n’avait que seize ans à l’époque. Elle vit seule depuis ce jour. (Elle entre dans la chambre.)
 
SÉQUENCE – Entrée principaleCaméra n° 0311 heures 41 minutes 21 secondes
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtelJournée
Finch : (Montrant un plan à un client.) Voilà une carte du Mid-town avec le quartier des théâtres, Colombus Circle et le bas de Central Parks, c’est un bon début.
Client : Je vous remercie. (Il s’en va.)
Finch : J’ai piraté le système de sécurité et je me suis branché sur son réseau. Ce qui me permet d’accéder à l’image de chaque caméra. (Il voit des couloirs et un hall. Il passe par d’autres couloirs.)
Cliente : Euh, excusez-moi, où sont les…
Finch : (Montrant à droite.) Oh les dames c’est derrière, (montrant à gauche) et les messieurs de l’autre côté. (Il voit Fowler et son portier dans un couloir.)
 
SÉQUENCE – 30ème étageCouloirCaméra n° 01
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans un couloirJournée
Fowler et Bud entrent dans un local et le premier parle à Mira qui s’y trouve.
Derek Fowler : Mira.
Mira Drobica : (Ayant des serviettes à la main.) Il y a un problème ?
Derek Fowler : La police est venue poser des questions au sujet de notre activité annexe.
 
SÉQUENCE – MaintenanceÉtage n° 30Caméra n° 01
Derek Fowler : Je me suis alors demandé comment ils avaient eu l’idée de venir fouiner chez nous. (Harold regarde la scène.)
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans une salle de maintenanceJournée
Mira Drobica : Je vous jure, ce n’est pas moi.
Derek Fowler : Non, vous n’iriez jamais faire une chose aussi idiote parce que vous savez à quel point ça me contrarierait si jamais c’était vous.
Mira Drobica : Bien sûr, oui. (Il s’en va.)
 
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtelJournée
Finch : Monsieur Reese, je crois qu’il va falloir également avoir un œil sur tout le personnel.
 
SÉQUENCES – Maintenance30ème étageCaméra n° 01 ; 37ème ruePoste 51812 heures 02 minutes 22 secondes
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Le téléphone de Hersh se met à sonner. C’est le conseiller spécial.
Hersh : Monsieur.
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau du Conseiller spécialWashington - Journée
Conseiller spécial : (Pendant que sa secrétaire lui sert un café.) Bon retour au pays de la liberté.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Hersh : Je pensais sortir de Rikers plus rapidement.
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau du Conseiller spécialWashington - Journée
Conseiller spécial : Si j’ai bien compris, notre élément incontrôlé a réussi à vous échapper.
Hersh : (Au téléphone.) Ça ne se reproduira pas maintenant que je connais son visage.
Conseiller spécial : (Il regarde un dossier tandis que la secrétaire est partie.) Il faut agir vite. Notre source n’est plus en sécurité depuis qu’il a attaqué le labo du département de la défense.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Hersh : Plus en sécurité ?
Conseiller spécial : (Au téléphone.) Cet homme est lié à quelqu’un de très dangereux.
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau du Conseiller spécialWashington - Journée
Conseiller spécial : Vous devez impérativement le retrouver et découvrir pour qui il travaille.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Hersh : Ce type ne peut pas s’empêcher de semer la pagaille. Le tout, c’est de trouver la bonne place.
Conseiller spécial : (Au téléphone.) Je suis certain que vous mettrez la main dessus. Et quand vous en aurez fini…
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau du Conseiller spécialWashington - Journée
Conseiller spécial :…faites en sorte qu’on ne le retrouve pas.
Hersh : (Au téléphone.) Reçu. (Après avoir raccroché, il s’approche d’une voiture de police et force la porte, entrant à l’intérieur.)
Policier 1 : On arrive sur les lieux.
Policier 2 : À toutes les unités du secteur, 10/50 en cours à l’angle de la 46ème et la 3ème, code 3. (Hersh s’en va.)
 
SÉQUENCE – EntréeCaméra n° 0214 heures 44 minutes 09 secondes
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police - Journée
Joss entre dans les locaux en souriant avec Cal Beecher.
Carter : Merci.
Cal Beecher : Écoute, il y a une chose dont je voulais te parler. En ce moment, j’ai des emmerdes.
Carter : C’est grave ?
Cal Beecher : Oui. (Joss se met à souffler.) Ma mère fait tout pour me macker avec une femme de sa paroisse. (Elle se met à rire.)
Carter : C’est vrai, c’est plutôt grave.
Cal Beecher : Ouais.
Carter : Tu lui as dit quoi ?
Cal Beecher : Que je fréquentais une femme. Et que ça pouvait bien être sérieux.
Carter : C’est sérieux ?
Cal Beecher : Justement, je n’en sais rien. Ton fils, tu lui as dit quelque chose ?
Carter : Hmm, j’ai peut-être fait une ou deux allusions. J’ai dit que j’avais rencontré un homme qui était drôle et gentil, qui a une jolie gueule. (Il se met à rire.) Taylor a dit qu’il était heureux pour moi. Alors, tu veux que je te le présente ?
Cal Beecher : Pour moi c’est oui, mais toi ?
Carter : Je crois que c’est le moment. (Voyant un agent du FBI.) Je dois y aller, excuse-moi, on se reparle tout à l’heure.
Cal Beecher : À tout à l’heure.
Carter : Ouais. (Elle s’approche de l’agent.) Ça alors, agent Moss. Je ne pensais jamais vous revoir ici.
Agent Moss : En fait, c’est en rapport avec l’agent Donnelly. J’ai décidé, suite à son décès, de reprendre tous ses anciens dossiers. J’ai trouvé quelque chose qui pourrait vous intéresser. Il s’agit d’une recommandation pour vous prendre comme agent de terrain. Donnelly vous en avait parlé ?
Carter : (Pendant que Lionel passe à côté d’eux.) Une à deux reprises, oui.
Agent Moss : Je veux bien soumettre la demande mais êtes-vous toujours intéressée ?
Carter : Oui, toujours.
Agent Moss : Parfait, alors, si vous le permettez, nous allons lancer l’enquête de personnalité. (Lionel s’est assis à son bureau.) Rencontrer vos amis, votre famille, toutes vos relations sur les dix dernières années.
Carter : Oui, faites ce qui est nécessaire.
Agent Moss : Vous pourriez passer au détecteur de mensonges ce soir ?
Carter : On passe au détecteur ?
Agent Moss : C’est la procédure habituelle, on peut très bien le faire ici.
Carter : Oui, je devrais arriver à me libérer.
Agent Moss : Alors à plus tard.
Carter : À plus tard. (Il s’en va et elle rejoint son bureau.)
Fusco : Le FBI, hein ? Tu es vraiment prête à y aller ?
Carter : Oui, oui, je crois bien. (Elle s’assoit.)
 
SÉQUENCES – BoxCaméra n° 1014 heures 46 minutes 29 secondes ; HallCaméra n° 06 ; Devant le bureauCaméra n° 01
Finch : (À un client pendant que John se met à prendre des bagages.) Le spa se trouve juste après les ascenseurs. La porte…
 
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtelJournée
Finch :…vitrée sur la droite, vous ne pouvez pas la manquer.
Client : Parfait.
Finch : (Voyant John arriver.) Tout va bien, monsieur Reese ?
Reese : Oh, j’ai l’impression de repartir en stage commando et on ne sait toujours pas où la menace peut venir. (Il voit un homme assis sur un siège lisant une revue. Il repère une femme.) On a déjà vu cette femme ? Et là, elle est accompagnée d’un autre homme. L’activité annexe dont parlait Derek Fowler, ça pourrait être les filles.
Finch : Oui, je l’avais remarqué moi aussi. Le lieutenant Carter devrait bientôt me recontacter. Elle nous dira s’il y a des antécédents de racolage. (Le patron Fowler arrive.)
Derek Fowler : Je vois qu’on a le temps de discuter. (À John.) Un bus rempli de touristes vient juste d’arriver. Allez les accueillir et surtout faites en sorte qu’ils ne viennent pas encombrer le hall. (Il s’en va.)
Reese : Je ne rêve que d’une chose, c’est que ce soit lui la menace. (Il s’en va tandis qu’Harold a un appel. C’est Joss.)
Finch : Oui lieutenant.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police - Journée
Carter : J’ai contacté les mœurs, ils ont ramassé une prostituée il y a quelques jours à l’hôtel suite à l’appel d’un informateur anonyme. Mais la fille n’a pas décroché un mot et une heure plus tard, on avait réglé sa caution.
Finch : (Au téléphone.) Qui a payé ?
Carter : (Regardant dans le dossier.) Un type qui s’appelle Bud Garrison.
 
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtelJournée
Finch : (Voyant Bud.) Le bulldog du chef. Merci.
Carter : (Au téléphone.) Vous n’avez rien d’autre à me dire ?
Finch : Et pourquoi, je devrais ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss Carter - Journée
Carter : Vous avez dû entendre ma conversation avec Moss.
 
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtelJournée
Finch : J’entends tout lieutenant, vous le savez.
Carter : (Au téléphone.) Alors vous savez qu’ils me considèrent apte à rejoindre le FBI.
Finch : Et vous, qu’en dites-vous ?
Carter : Je me dis que c’est une belle opportunité. À condition qu’ils me prennent.
Finch : Le détecteur de mensonges vous inquiète ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss Carter - Journée
Carter : Étant donné que ça fait plus d’un an que je vous couvre tous les deux, oui…
 
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtelJournée
Carter : (Au téléphone.)…un peu.
Finch : L’appareil ne détecte pas un mensonge, il ne peut que relever des réponses physiologiques. Commencez par mentir à une question basique de départ, cela va…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss Carter - Journée
Finch : (Au téléphone.)…calibrer mal l’appareil et il ne verra plus rien d’anormal à ce que vous direz.
Carter : (En souriant.) Oui, ce n’est qu’une machine, c’est vrai après tout, qu’est-ce qu’elle pourrait bien savoir ?
 
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtelJournée
Finch : C’est ça oui, rien qu’une machine. Oh, je crois par contre…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss Carter - Journée
Finch : (Au téléphone.)…qu’il serait plus prudent d’éviter tout contact avec John et moi. Provisoirement.
Carter : Ouais, je suis aussi de cet avis.
 
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtelJournée
Carter : (Au téléphone.) Merci.
Finch : (Mettant fin à la communication, il recontacte John.) Il semble en effet que Derek soit à la tête d’un réseau de prostituées…
 
INTÉRIEUR – Dans une pièceJournée
Finch : (Au téléphone ; pendant que John s’occupe des bagages.)…si c’est Mira qui l’a dénoncé, il pourrait bien constituer la menace.
Reese : Plus vite on aura la confirmation, plus vite on pourra rentrer chez nous. (Il se met à porter les bagages d’une dame.)
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans un couloirJournée
Mira continue le ménage dans un étage et frappe à la porte d’une chambre.
Mira Drobica : C’est la femme de chambre. (Elle l’ouvre avec son pass.)
Homme : (Devant la porte.) On n’en a pas besoin, désolé, ma femme a oublié de mettre la pancarte. (Il la met sur la poignée de porte.)
Mira Drobica : Je vous en prie. (Elle va en face et fait la même chose.) C’est la femme de chambre.
Charles Harris : S’il vous plaît, il faut qu’on se voie.
Mira Drobica : Non, pas maintenant.
Charles Harris : Vous savez que le temps presse. (Elle se tourne vers le couloir et décide d’aller le voir.)
 
SÉQUENCE ­– 32ème étage- CouloirCaméra n° 01
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtelJournée
Finch : (Voyant les images de l’étage.) Monsieur Reese, Mira vient de pénétrer dans la chambre 3215 à la demande du client. Son nom est Charles Harris.
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans un couloirJournée
Finch : (Au téléphone ; pendant que John accompagne les bagages dans une chambre avec une femme.) Elle n’avait pas l’air vraiment heureux de le voir.
Femme : Ce doit être épuisant de porter des bagages à longueur de journée.
Finch : (Au téléphone.) À en juger par sa facture en courses…
 
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtelJournée
Finch : …monsieur Harris boit plus qu’il ne mange. Impossible de savoir ce qu’il se passe dans la chambre. Mira a laissé son portable sur son chariot.
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans un couloirJournée
Finch : (Au téléphone.) Elle est à trois étages au-dessus de vous.
Femme : Jusqu’à quelle heure servez-vous en chambre ?
Reese : Je pense que le mieux est de demander au room service.
Femme : Je ne parle pas du room service, je parle de vous. Vous pouvez passer quand vous voulez, à toute heure.
Reese : (En souriant.) Il faut que j’y aille. (Il s’en va et se trouve désormais à l’étage où se trouve Mira.) J’arrive au 32ème.
Mira Drobica : (Dans la chambre.) N’essayez pas de me forcer la main.
Charles Harris : Allons, soyez raisonnable.
Mira Drobica : (Alors que John ouvre la porte avec son pass.) Comment voulez-vous que j’accepte ?
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans la chambre d’Harris - Journée
Charles Harris : Parce que c’est votre devoir.
Mira Drobica : C’est facile à dire.
Charles Harris : (Rangeant un dossier.) On frappe avant d’entrer.
Mira Drobica : Qu’est-ce que vous faites là ?
Reese : (Voyant le dossier avec des photos.) Je suis venu vérifier le mini-bar.
Charles Harris : Ne vous donnez pas cette peine, il est vide.
Mira Drobica : On parlera plus tard.
Charles Harris : Mademoiselle Brozi, mademoiselle Brozi. (Elle se retourne.) Réfléchissez. (Elle s’en va.)
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans un couloirJournée
Mira Drobica : (Après que John ait fermé la porte.) À quoi est-ce que vous jouez ? C’est la deuxième fois que vous entrez comme ça. C’est Derek, c’est ça ? Il vous demande de m’espionner ?
Reese : Est-ce que vous avez des ennuis avec lui ? Je sais qu’il fournit des filles aux clients et aussi que vous êtes impliquée.
Mira Drobica : Je ne fais que mon boulot, nettoyer les chambres. J’ai travaillé trop dur pour être mêlée à ce genre de combines minables.
Reese : C’est pour ça que vous avez prévenu la police ?
Mira Drobica : Ça ne vous regarde pas.
Reese : Et le pilier de bar, il voulait quoi. J’ai entendu crier.
Mira Drobica : Il est inoffensif. C’était rien.
Reese : Vous en êtes sûre, mademoiselle Dobrica ou plutôt Brozi ?
Mira Drobica : (Se tournant vers lui.) Vous ne savez rien de moi, c’est compris ? Ce que j’ai vu, ce que j’ai enduré, je ne veux pas qu’on m’aide et surtout pas une personne comme vous. Alors, ne vous approchez plus de moi, c’est clair ? (Elle s’en va sans son chariot.)
 
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtelJournée
Finch : (À des clients.) Il est vrai que nous avons un très bon gril à l’hôtel, mais je vous conseillerai plutôt « Le Grand », la meilleure entrecôte de New York, faites-moi confiance, vous ne serez pas déçu. Je réserve une table pour 19 heures 30 ?
Client : Oui, très bien merci. (Ils s’en vont alors que John rejoint le comptoir.)
Finch : (En se raclant la gorge.) Je me suis renseigné sur notre client. Charles Harris est un journaliste free-lance qui collabore avec un bon nombre de publications renommées. (Il regarde un article sur Internet.) C’est le genre à ne pas faire de cadeaux à nos grands dirigeants. Ce qui lui vaut d’être persona non grata dans six pays.
Reese : Quel est le lien avec Mira ?
Finch : Je ne sais pas mais si c’est pour lui parler qu’il est venu, il se peut qu’elle lui serve de source.
Reese : Elle a fui son pays et changé de nom, cette fille ne veut pas qu’on la retrouve.
Finch : Mais si elle se cache, elle a peur de qui ?
Reese : Du type avec le col roulé, il est assis là depuis notre arrivée. (L’homme est assis en lisant une revue.) Est-ce que vous l’avez vu se lever ?
Finch : Je ne crois pas, non.
Reese : De là, il peut avoir à la fois un œil sur la réception et sur la porte d’entrée.
Finch : Peut-être qu’il attend quelqu’un ?
Reese : Et si ce n’est pas le cas ? Pourquoi est-ce qu’il reste là ?
Finch : Vous avez un moyen pour le savoir ?
John le regarde comme s’il a une idée en tête. En effet, Zoe s’approche de l’homme avec un verre de vin à la main et une serviette. Elle enlève sa veste et il la regarde intrigué.)
Zoe Morgan : (En soufflant, elle prend son verre.) Vous lisez quoi ?
Homme : Oh, rien, c’était là quand je suis arrivé.
Zoe Morgan : Ah, ça me rassure, tous ces dingues d’aviation ça m’horripile. Il faut vraiment que… (Elle verse son verre de vin sur lui.) Oh, quelle idiote, je vous demande pardon. Oh pardon.
Homme : C’est rien, c’est rien, ne vous inquiétez pas.
Zoe Morgan : Je suis vraiment navrée.
Homme : Ce n’est rien. (Il se lève et semble parler à quelqu’un.) Venez dans le hall.
Finch : À qui parle-t-il ?
Reese : Regardez les caméras du rez-de-chaussée. (Harold regarde les caméras et a une vue sur tout le rez-de-chaussée, y compris du bar.) L’homme au bout du bar. (L’homme quitte le bar et rejoint le hall d’entrée, s’asseyant au même endroit que le premier homme.
Homme 2 : (Activant son oreillette.) En position.
Harold voit également dans un couloir un autre homme quitter les lieux et rejoindre le bar.

_________________
"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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MessageSujet: Re: Script VF - 2X15 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 2X15 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeJeu 23 Juil - 16:30

SÉQUENCE – Entrée latéraleCaméra n° 01 ; BarCaméra n° 02
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtelJournée
Finch : Celui qui était posté à l’entrée de service vient prendre sa place.
Reese : Des guetteurs. Ils opèrent une rotation pour continuer à couvrir la zone à surveiller. Tactique de reconnaissance militaire. C’est un commando de tueurs.
Finch : (Regardant les caméras où se trouve Mira à un étage.) Eh bien maintenant au moins on sait d’où vient la vraie menace. Qui peut envoyer un commando militaire pour tuer une femme de chambre ?
 
SÉQUENCES – 29ème étageCouloirCaméra n° 02 ; CuisineCaméra n° 07 ; 29ème étageCouloirCaméra n° 02
Reese : (Via un micro.) Finch, notre guetteur s’apprête à redescendre. Où est Mira ? (L’homme se met à descendre.)
Finch : (Via un micro.) Aux cuisines, elle prend sa pause. (Mira mange sur une table.)
Reese : (Via un micro.) Bon, ben je vais aller inspecter la chambre.
Finch : (Via un micro.) La chambre est enregistrée sous le nom de Peter Krieg. Il a présenté un passeport allemand.
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans la chambre de Peter KriegJournée
Reese : Ça pourrait être des faux papiers. Il faut qu’on sache qui a envoyé ces hommes. (Il prend une valise et regarde ce qu’il y a dedans.) On a appris davantage sur Harris ?
Finch : (Au téléphone.) Attendez, son ordinateur…
 
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtelJournée
Finch :…est connecté au réseau Wi-Fi de l’hôtel, si j’arrive à passer son pare-feu, j’aurais accès aux infos qu’il peut avoir sur Mira. (Il écrit toute une série de code sur l’ordinateur.)
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans la chambre de Peter KriegJournée
John trouve un dossier contenant des articles de journal sur le procès d’un certain Petrovic signé du journaliste Charles Harris.
Reese : Notre guetteur a tout un dossier sur Harris. Je ne sais pas ce qu’il compte faire et en tout cas ça doit être en rapport avec toute une série d’articles du journaliste visant un colonel serbe nommé Rutko Petrovic.
Finch : (Au téléphone.) Ce nom me dit quelque chose. Il est candidat à la vice-présidence du pays.
Reese : Harris l’accuse d’avoir commis des crimes de guerre au Kosovo. Qu’est-ce que Mira vient faire là-dedans ?
 
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtelJournée
Finch : Je crois que je viens de trouver. Je viens d’accéder à l’ordinateur. (Il regarde les documents qui s’y trouvent, un certificat ainsi que des notes de Harris.) Non seulement le vrai nom de famille de Mira est Brozi mais elle est d’origine albanaise et non pas serbe. D’après les notes de Harris, Mira a vu sa famille entière exécutée sur les ordres de…
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans la chambre de Peter KriegJournée
Finch : (Au téléphone.)…Petrovic. Je comprends qu’elle ait menti sur son nom de…
 
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtelJournée
Finch :…famille ainsi que sur ses origines. Elle voulait tout simplement se protéger.
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans la chambre de Peter KriegJournée
Reese : Harris a trouvé le seul témoin qui pouvait faire tomber le colonel.
Finch : (Au téléphone.) Les tueurs ont suivi Harris jusqu’ici en espérant qu’il rentrerait en contact avec sa source. (John range le dossier sous la pile de vêtements et ferme la valise.)
 
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtelJournée
Finch : Dès qu’ils comprendront que Mira est le témoin, ils l’élimineront.
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans la chambre de Peter KriegJournée
Reese : Ils ont peut-être déjà compris. Vous savez quand notre renfort sera là ?
 
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtelJournée
Finch : Justement il arrive. (Lionel arrive dans le bar de l’hôtel et s’y installe.)
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans un barJournée
Fusco : Toujours des bars. (Il sort son portable et voit l’homme au coin du bar.) Un soda gingembre.
Barman : Tout de suite, monsieur.
 
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtelJournée
Finch : (En regardant les images des caméras de vidéosurveillance des principales pièces de l’hôtel.) Monsieur Reese, les trois guetteurs sont à nouveau à leur position initiale.
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans les cuisinesJournée
Reese : (Hors cadre.) Gardez-les à l’œil, on s’occupera d’eux dès que j’aurai réussi à faire sortir Mira. (Cette dernière sort des cuisines en jetant une serviette dans la poubelle.)
Mira Dobrica : (Voyant John.) Vous n’abandonnez jamais, hein ? (Il la suit.)
 
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtelJournée
Finch : (Voyant un des hommes quitter sa position.) John, l’homme de l’entrée de service est en mouvement.
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans les cuisinesJournée
Un homme traverse un couloir. Mira tente de partir pour échapper à John qui prépare son arme.
Mira Dobrica : Pourquoi vous ne me laissez pas tranquille ? (L’homme sort un silencieux tandis que John tire avec son arme. Mira prend peur.)
Reese : Ça vous suffit comme raison. (Il éloigne l’arme avec son pied et donne un coup de pied dans la tête de l’homme. Mira est paniquée. Il l’éloigne et met les mains dans le dos en les entourant avec une ceinture.)
Mira Dobrica : Il allait me tuer parce que j’ai parlé au journaliste.
Reese : Il allait vous tuer parce que vous avez vu ce que Petrovic a fait à votre famille au Kosovo.
Mira Dobrica : Vous êtes qui vous alors ?
Reese : Un type qui s’est trouvé là pile au bon moment.
 
SÉQUENCES – BalconCaméra n° 0118 heures 15 minutes 14 secondes ; Sud-OuestExposureCaméra n° 0218 heures 15 minutes 20 secondes
La Machine n’arrive pas à voir le 32ème étage car la caméra a été obstruée. Elle tente par le téléphone et parvient à écouter ce qu’il se passe dans la chambre. Trois coups de feu se font retentir. Elle découvre que l’arme utilisée est d’origine serbe.
 
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtelJournée
Harold, étant devant les documents concernant Mira disparaissent car il n’a plus la connexion.
Finch : Monsieur Reese, je n’ai plus accès à l’ordinateur de Harris et aucun visuel de son étage. (Regardant les différents secteurs de l’hôtel, il n’y a plus de guetteur et à l’étage, l’image est noire.) Il faut que vous alliez dans sa chambre le plus vite possible.
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans les cuisinesJournée
Reese : Restez près de moi. (Il ferme la grille.)
 
SÉQUENCES – Entrée principaleCaméra n° 0118 heures 39 minutes 51 secondes ; Salle d’interrogatoire n° 04Caméra n° 0418 heures 18 minutes 15 secondes
Agent : Allons-y, on va commencer par quelques questions basiques.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeSalle d’interrogatoireSoirée
Agent : Vous vous appelez Jocelyn Carter ?
Carter : Oui.
Agent : Êtes-vous lieutenant à la division criminelle de la police de New York ?
Carter : Oui. (Elle a des embouts aux doigts reliés à un ordinateur.)
Agent : Avez-vous déjà fumé de la marijuana ?
Carter : (En souriant.) Oui. À l’université. (Les courbes du rythme cardiaque augmentent puis reviennent à un niveau normal.)
Agent : Vous êtes la première à le reconnaître. Bon, allons-y. On va passer aux choses sérieuses.
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans un couloirSoirée
Finch : (Au téléphone.) Monsieur Reese, Harris apparemment a réglé sa note et il a quitté sa chambre il y a quelques minutes. (John voit quelque chose sur la caméra et l’enlève.)
 
SÉQUENCE – 32ème étageSectionCaméra n° 17
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans la chambre de Charles HarrisSoirée
John entre dans la pièce avec son arme prêt à tirer. Il fait le tour de la chambre sans résultat.
Reese : Il n’est pas là. Quelqu’un d’autre aurait pu faire la chambre ?
Mira Dobrica : Non, pas aujourd’hui, c’est mon étage.
Reese : Est-ce que vous voyez quelque chose d’inhabituelle ?
Mira Dobrica : Le fauteuil, (montrant un endroit de la pièce) d’habitude il est là. (John le bouge et voit une tache de sang sur le mur. Mira comprend que quelqu’un a tué Harris.)
Reese : On arrive trop tard. Ils ont agi vite et nettoyé comme ils ont pu.
Mira Dobrica : Je le prenais pour un ivrogne. Hier, il m’a dit qu’il savait qui j’étais. Que c’était Petrovic qui avait exécuté ma famille.
Reese : Comment vous avez pu lui échapper ?
Mira Dobrica : Grâce à Sanja, une femme serbe qui vivait en face. J’ai assisté au meurtre depuis son grenier. Cet homme, Harris, il a retrouvé Sanja il y a un mois. Il a enregistré son témoignage où elle identifiait le colonel. (Sur le point de pleurer.) On l’a retrouvée morte il y a quinze jours, probablement à cause de ce qu’elle avait dit au journaliste. Il a dit que si j’acceptais de parler, je serais alors sous protection mais moi j’ai refusé. Regardez de quoi il est capable, ce monstre. Mais qu’est-ce que je peux faire moi ?
Reese : Je vais vous faire sortir de l’hôtel. Mais je dois comprendre comment ils ont su que c’était vous. Est-ce que vous avez dit à quelqu’un que vous aviez vu Harris ?
Mira Dobrica : Non, à personne.
Reese : Alors, ils n’avaient aucun moyen de savoir que vous étiez son témoin. À moins que… Passez-moi votre portable. (Il le prend et a le sien dans la main, il se met à composer un numéro et un téléphone se met à sonner. Il met le téléphone sous une grille de la chambre. Des interférences se font entendre.) Le champ électromagnétique d’un micro peut créer des interférences lorsqu’on approche un portable. (Il prend le coupe-papier et le met dans un fil sous la grille. Il le fait descendre et voit que c’est un micro.) Ils avaient des oreilles dans la chambre. (Le fil remonte rapidement.) Et ils sont à côté. Restez là.
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans une chambreSoirée
John entre dans une chambre et voit sur le lit tout le matériel d’écoute ainsi que d’un ordinateur. Il se trouve aux prises avec une femme, se met à tirer ce qui fait peur à Mira, puis il l’assomme en mettant son bras autour de son cou.
Reese : Mira.
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans le couloirSoirée
Reese : Finch, elle va se jeter dans la gueule du loup. (Il se met à arpenter les couloirs lorsqu’il voit Mira entrer dans l’ascenseur mais un homme s’y trouve déjà. John arrive trop tard devant l’ascenseur.) Finch, elle vient de monter dans l’ascenseur.
 
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtelSoirée
Harold regarde les caméras de vidéosurveillance et celle de l’ascenseur. Il voit l’homme obstruer la caméra.
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans l’ascenseurSoirée
Homme : (La visant avec son arme.) Mira, je vous cherchais justement.
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans le couloirSoirée
Finch : (Au téléphone.) Monsieur Reese…
 
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtelSoirée
Finch :…j’ai bien peur qu’un des tueurs soit dans l’ascenseur avec elle.
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans le couloirSoirée
Reese : Elle n’a aucun moyen de lui échapper.
 
SÉQUENCE – Cage d’ascenseurCaméra n° 02
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans une cage d’ascenseurSoirée
Homme : Faites exactement ce que je vous dis.
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans l’ascenseurSoirée
Homme : On va au sous-sol, servez-vous de votre pass. (Elle fait ce qui lui dit.)
 
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtelSoirée
Finch : Je dois pouvoir stopper l’ascenseur avant qu’il arrive au sous-sol, ça vous donnera du temps pour la tirer d’affaire. (Il arrive à stopper l’ascenseur.)
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans l’ascenseurSoirée
Ils sentent une secousse et s’arrêtent.
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans une cage d’escalierSoirée
Reese : (Il regarde son téléphone qui se met à sonner, c’est Lionel.) Je n’ai pas vraiment le temps, Lionel. (Il brise une vitre et prend une hache.)
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans un barJournée
Fusco : (Voyant un des guetteurs partir.) Le tueur posté au bar est en train de foutre le camp.
 
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtelSoirée
Finch : (Il voit également un autre guetteur partir.) Celui du hall en fait autant. (Le guetteur prend un grande valise et part.) Il emporte une grosse malle, je me demande bien ce qu’il pourrait… Oh seigneur, c’est Harris. Ils font disparaître le corps.
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans un barJournée
Fusco : De quel corps vous parlez ?
 
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtelSoirée
Finch : Lieutenant, vous devez les empêcher de quitter l’hôtel. (Lionel, au bar, s’en va.)
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans une cage d’ascenseurSoirée
John arrive à ouvrir une porte menant à la cage d’ascenseur. L’ascenseur est juste au-dessous de lui.
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans l’ascenseurSoirée
Homme : Où est l’enregistrement ?
Mira Dobrica : De quel enregistrement vous parlez ?
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans une cage d’ascenseurSoirée
John a réussi à descendre et se trouve sous l’ascenseur.
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans l’ascenseurSoirée
Homme : (La menaçant avec une arme.) Celui de Sanja, votre ancienne voisine. Il n’était ni dans la chambre, ni sur son portable.
Mira Dobrica : Je vous jure que je ne l’ai pas. Je vous le jure.
Homme : Ah non ? C’est dommage. (John ouvre la grille et l’homme se met à lui tirer dessus, il riposte mais l’homme prend Mira en otage.) Je ne sais pas qui vous êtes mais je suis prêt à vous descendre ou encore attendre pour obtenir ce que je cherche. (Mira lui donne un coup de tête dans le visage et s’écroule. John arrive à lui tirer dessus, enfonce la grille et entre à l’intérieur de l’ascenseur. Il lui donne un coup de poing.)
Mira Dobrica : Heureusement que vous êtes meilleur tireur que bagagiste.
Reese : Heureusement oui.
 
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtelSoirée
Finch : (Regardant les images sur la vidéosurveillance.) Lieutenant, le tueur du bar vient de quitter l’hôtel par une issue de secours.
 
SÉQUENCE – Sortie de serviceCaméra n° 01
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans un sous-solSoirée
Fusco : OK, je m’en occupe. (Il se trouve nez-à-nez avec un homme.) Euh, excusez-moi.
Homme : Désolé, je cherchais les toilettes, j’ai dû me perdre, j’ai suivi une pancarte mais…
Fusco : Vous n’avez qu’à regarder dans le hall en haut des escaliers.
Homme : OK, merci bien. (Il s’en va.)
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans l’ascenseurSoirée
John enlève la protection sur la caméra.
Reese : Le moment est venu de partir, vous ne croyez pas ?
Mira Dobrica : Non, non, attendez, il faut récupérer l’enregistrement de Sanja, c’est la preuve que Petrovic l’a tuée.
Reese : Vous avez dit que vous ne l’aviez pas.
Mira Dobrica : J’ai menti. Harris m’a donné un disque pour que je le regarde. Il pensait qu’après l’avoir vu, j’accepterais de parler. Il est dans mon casier.
Reese : Entre ça et votre témoignage, il y a de quoi mettre Petrovic derrière les barreaux.
Mira Dobrica : Oui, si je ne suis pas morte avant.
Reese : On va d’abord sortir d’ici et je reviendrai rechercher le disque. On ne sait pas combien il reste de tueurs. (Regardant la caméra.)
 
SÉQUENCE – Ascenseur ACaméra n° 1
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtelSoirée
Reese : (Via la caméra.) Faites nous descendre à l’étage inférieur et ensuite vous condamnerai l’ascenseur.
Mira Dobrica : (Via la caméra.) À qui vous parlez ?
Finch : Bonjour.
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans l’ascenseurSoirée
Finch : (Via l’interphone.) Je m’appelle Harold, je travaille avec John. Ravi de faire votre connaissance, Mira.
Mira Dobrica : Moi aussi.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Les deux tueurs tentent de faire entrer la valise dans la camionnette.
Homme : (Hors cadre.) Attends, attends, on va le poser. Avance encore, oui vas-y.
Fusco : Dites, euh, excusez-moi les gars, est-ce que vous auriez vu un petit chihuahua à peu près grand comme ça. (Il s’abaisse puis donne un coup de poing à l’un des hommes et tire sur l’autre avec son arme. Il repousse l’arme d’un des tueurs et lui donne un coup de pied sur la tête. Il ouvre la valise.) Oh, non de Dieu. (Son téléphone se met à sonner, c’est John.) Ouais.
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans un couloirSoirée
Reese : (Sorti de l’ascenseur avec Mira.) J’ai une nouvelle mission pour toi. Je t’attends à la galerie située au sud du hall.
Fusco : (Au téléphone.) Ça marche.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Fusco : Sinon, moi ça va, parce que je te signale que je viens de sécher deux tueurs professionnels.
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans un couloirSoirée
Reese : Je n’ai jamais douté de toi une seconde. Maintenant, si tu veux bien me rejoindre.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Fusco : J’arrive, juste le temps de signaler ces deux gars.
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans un couloirSoirée
Reese : (Descendant un escalier.) Oh, n’oublie pas de mentionner celui de la réserve et celui de l’ascenseur.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Fusco : Tu rigoles ?
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau du Conseiller spécialWashingtonSoirée
Conseiller spécial : Du nouveau ?
Hersh : (Au téléphone.) Il y a un gros merdier au Coronet Hôtel.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de policeSoirée
Hersh : Deux types blessés par balle, ligotés et livrés avec un joli ruban. Ça ressemble à notre homme.
 
INTÉRIEUR – Dans le bureau du Conseiller spécialWashingtonSoirée
Conseiller spécial : Alors qu’est-ce que vous faites encore au…
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de policeSoirée
Conseiller spécial : (Au téléphone.)…téléphone. (Hersh arrête la communication et se met à partir.)
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans un couloirSoirée
Mira Dobrica : Cet ami que vous avez appelé, c’est un policier ?
Reese : (Ils s’arrêtent de marcher.) Oui, je vous explique, il va vous conduire au poste. Vous y serez en sécurité jusqu’à que ce soit réglé.
Mira Dobrica : Je ne me suis jamais sentie en sécurité depuis que j’ai quitté le Kosovo. J’étais une gamine quand je me suis enfuie. Nouveau nom, nouveau pays, j’ai tenté de tout oublier. Mais j’ai toujours vécu dans la peur du moment où tout ça me rattraperai. De ce qui se passerait si jamais ça arrivait.
Reese : D’après ce que j’ai pu voir, vous êtes bien plus courageuse que vous ne le croyez.
Mira Dobrica : Je n’ai rien fait pour que les crimes de Petrovic restent impunis. Ma famille, Sanja, maintenant Harris. C’est terminé. Rutko Petrovic doit payer pour ses crimes.
Fusco : (Arrivant vers eux.) Tu m’as demandé ?
Reese : Mira, voici Lionel. C’est quelqu’un de fiable.
Fusco : Enchanté. On peut y aller.
Mira Dobrica : (Lui serrant la main.) Merci John.
Reese : Il n’y a pas de quoi.
Fusco : Allons-y. Par là. (Ils s’en vont tous les deux vers la sortie.)
Reese : (Activant son oreillette.) Finch, je crois que le moment est venu de démissionner.
 
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtelSoirée
Harold efface toutes les données sur l’ordinateur et s’en va.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeSalle d’interrogatoireSoirée
Agent : Vous ait-il déjà arrivé de mentir à vos collègues ?
Carter : Non.
Agent : (Voyant la courbe monter et descendre.) Vous êtes-vous déjà de façon consciente associé à un criminel ?
Carter : Non.
Agent : Avez-vous… (L’agent Moss entre dans la pièce, lui montre un dossier et lui dit quelque chose. Il s’en va.)
Carter : De quoi vous parliez ?
Agent : Comment pourriez-vous décrire votre relation avec le lieutenant Cal Beecher de la division des stups ?
Carter : (Étonnée.) Cal ?
Agent : Vous diriez qu’elle est plutôt platonique ? Intime ?
Carter : On se voit en dehors du travail.
Agent : Êtes-vous au courant des différentes enquêtes internes dont fait l’objet le lieutenant Beecher ?
Carter : Des enquêtes portant sur quoi ?
Agent : Je ne suis pas autorisé à le dire. Donc, vous ne saviez rien, vous n’étiez au courant d’aucune des enquêtes en cours ?
Carter : Non. Je n’étais au courant de rien.
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans le vestiaire des femmesSoirée
John regarde dans le casier de Mira pour retrouver le disque de l’enregistrement qui se trouve à côté d’un livre, il le met dans sa poche. Il ferme la porte alors que Fowler arrive derrière lui.
Derek Fowler : Où étiez-vous passé ?
Reese : Vous n’avez vraiment aucune idée de ce qui se trame dans votre hôtel, pas vrai ?
Derek Fowler : Mettez-vous à ma place. Vous trouvez un nouvel employé en train de fouiner dans le vestiaire des femmes, vous faites quoi ?
Reese : (Se grattant le visage.) Je ne sais pas, peut-être (il lui donne un coup de poing au visage) ça. (L’homme s’écroule et John s’en va.)
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans un couloirSoirée
Reese : J’ai le disque, rendez-vous à la bibliothèque. (Il appuie sur le bouton de l’ascenseur mais Hersh se trouve derrière lui.)
Hersh : (Lui mettant l’arme sur la tête.) Tu sais que tu es dur à trouver ? Téléphone. (John lui donne et il l’écrase au sol.) Si on allait dans un coin un peu plus tranquille. (Il l’emmène quelque part.)
 
SÉQUENCE – BoxCaméra n° 0619 heures 13 minutes 03 secondes
Carter : Ah.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeSoirée
Carter : Un vrai interrogatoire. J’espère que la suite est plus facile.
Agent Moss : On va s’arrêter là, malheureusement. Je ne retiens pas votre candidature au FBI. Je suis vraiment navré mais parfois ça ne marche pas comme on voudrait.
Carter : Pourquoi ?
Agent Moss : Je ne peux rien vous dire.
Carter : On m’a posée des tonnes de question auxquels j’ai répondu, là, je ne vous en pose qu’une.
Agent Moss : À l’avenir, choisissez un peu mieux qui vous fréquentez. (Il s’en va, la laissant toute seule. Elle regarde Cal partir.)
Cal Beecher : Faites-moi signe quand il sera là.
Lionel met Mira dans une pièce où elle sera plus tranquille.
Fusco : (Fermant une porte.) Vous voulez un soda ?
Mira Dobrica : (S’asseyant.) Non, merci, ça ira.
Fusco : (S’en allant de la pièce.) Je suis à côté, hein, si vous avez besoin de moi. (Il referme la porte.)
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel Fusco - Soirée
Fusco : (Enlevant la veste.) Tu as loupé le meilleur. Superman et moi on a déclenché un incident international.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss Carter - Soirée
Carter : (Regardant ses dossiers.) Si seulement j’avais pu voir ça. (Lionel met son arme dans son tiroir.)
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeSoirée
Policier : (Arrivant près d’un bureau où se trouve un homme.) On vous a volé quelque chose ?
Homme : Oui, le type est parti avec mon portefeuille et aussi ma montre.
Policier : Très bien. Patientez ici monsieur, quelqu’un va venir enregistrer votre plainte.
Homme : Merci bien. (Il regarde vers la pièce où se trouve Mira alors que Lionel est au téléphone.)
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans les cuisinesSoirée
Hersh : (Amenant John dans la cuisine.) Dehors. (En criant.) Dehors. (Les cuisiniers s’enfuient.)
Homme : Grouille, grouille.
Hersh : Il y a deux scénarios possibles.
Reese : Je suppose qu’aucun des deux scénarios ne prévoient que je sorte d’ici vivant. (Hersh le pousse.) Je m’en doutais un peu. (Il a toujours l’arme braqué sur lui.)
Hersh : Je me fous de savoir qui tu es ou comment tu as atterri ici. Ce que je veux savoir c’est pour qui tu travailles.
Reese : Ça se serait à rapporter. (Il se prend un coup sur la tête, tombe presque au sol et se rattrape sur une étagère.) Eh puis d’abord, pourquoi est-ce que je serais forcément au service de quelqu’un ?
Hersh : Toi et moi on est pareil. On ne donne pas d’ordres, on ne fait qu’exécuter.
Reese : Parle pour toi. (Il lui met un saladier sur la tête qui explose en mille morceaux. Une bagarre s’engage entre les deux. John arrive à le désarmer mais la confrontation repart de plus belle. John se trouve projeter derrière la table. Hersh le prend et amène sa tête sur un brûleur qui a une flamme.)
Hersh : Pour la dernière fois, dis-moi pour qui tu travailles.
Reese : Tu… ne… le… saura jamais. (Il lui met son pied sur celui de Hersh. Ce dernier prend un couteau et John une poêle, la pose et prend aussi un couteau. Ils tentent de ne pas se blesser au couteau mais John arrive à lui mettre dans l’abdomen.) Je rentre un peu plus, je te tranche l’artère cœliaque. (Il enlève son couteau couvert de sang.) Dans une vingtaine de minutes, tu seras vidé de ton sang, (il prend l’arme et enlève le chargeur) ou alors tu m’attaques encore une fois ou tu vas vite à l’hôpital. (Il met l’arme déchargée sur la table.) Je me demande si tes employeurs auraient fait preuve d’autant de clémence. (Il s’en va alors que Hersh continue de souffrir.)
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss Carter - Soirée
Cal Beecher : (Rejoignant le bureau de Joss.) Ça va toi ?
Carter : Oui, je suis claquée la journée a été longue.
Cal Beecher : (Il se met à sourire alors que Lionel quitte son bureau.) J’ai réfléchi à ce qu’on pourrait faire avec Taylor. On pourrait aller au jardin botanique ce week-end, qu’est-ce que t’en dis ?
Carter : Oui, moi aussi j’ai réfléchi, et je me dis que c’est peut-être encore un peu tôt.
Cal Beecher : (Déçu.) Ouais, je comprends. Tu sais que si tu as besoin de parler, je…
Carter : Non, Cal, ça va. Il me faut du temps, c’est tout.
Cal Beecher : Le temps qu’il te faudra. Parce que moi, je serais toujours là. (Il s’en va tandis que Mira est toujours dans la pièce.)
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeSoirée
L’homme à la casquette regarde si la voie est libre. Joss quitte son bureau et les policiers semblent occuper à discuter avec Lionel. Il se lève et va vers la pièce avec un fil de fer dans la main. Il ouvre la porte et s’en prend à Mira en lui mettant le fil autour du cou.
Homme : C’est ce qui arrive à ceux qui parlent.
Fusco : (Se retournant.) Hey, hey. Carter, il est armé. (Joss tire vers la vitre et touche l’homme par deux fois et tombe au sol.)
Policier : Coups de feu. (Mira se lève.)
Carter : (Se tournant vers Mira.) Ça va aller ?
Fusco : Tu n’as pas tout loupé finalement. (Une policière met sa veste, cette dernière et Joss s’en vont.)
 
SÉQUENCES – BoxCaméra n° 0819 heures 20 minutes 32 secondes ; RivièreCaméra n° 019 heures 10 minutes 11 secondes ; Espace aérienCaméra n° 7020 heures 12 minutes 01 seconde ; RivièreCaméra n° 6711 heures 48 minutes 17 secondes ; Côté balconCaméra n° 0113 heures 22 minutes 32 secondes
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans un bar - Journée
Reese : (Regardant la télévision où Petrovic est arrêté.) La carrière du colonel est finie. Prochaine étape, la cour internationale de La Haye. (Zoe arrive vers eux.)
Zoe Morgan : Je vais prendre la même chose.
Reese : (Se tournant vers Zoe.) Au fait, qu’est-ce que tu venais faire ici ?
Zoe Morgan : Disons que la convention aéronautique a été moins ennuyeuse que je ne le pensais. C’est fou comme les gens croient qu’on peut tout faire dans les hôtels. Je vois que vous avez fait les gros titres. Joli travail quand on songe que vous avez en plus aidé à démanteler un réseau d’escort girls.
Finch : La police venait à peine de menotter le directeur adjoint qu’il s’est mis aussitôt à tout avouer.
Zoe Morgan : Mon téléphone n’a pas arrêté de sonner depuis. Les conseillers de la mairie qu’ils veulent s’assurer que leur nom ne figurera pas sur la liste des clients. Merci de me donner du travail.
Reese : Et pour être sûr qu’il soit diriger comme il se doit, Harold vient de racheter l’hôtel.
Finch : Il manquait de responsables compétents.
Mira Dobrica : (Arrivant dans le bar.) John, Harold. C’est la maison qui invite.
Finch : Mademoiselle Brozi, pourrait-on passer en revue les réservations du mois ?
Mira Dobrica : Oui bien sûr.
 
SÉQUENCE – BarCaméra n° 07
Harold sort du bar en compagnie de Mira.
 
INTÉRIEUR – Dans l’hôtelDans un bar - Journée
Reese : Tu as déjà songé de travailler en interne ? Une gestionnaire de crises serait la bienvenue dans cet établissement.
Zoe Morgan : Non, j’ai toujours aimé bouger, je préfère bosser en indépendante, tu es pareil.
Reese : C’est un très bel hôtel. Et il se pourrait même que j’y reste une nuit supplémentaire.
Zoe Morgan : On m’a dit qu’il n’y avait plus une seule chambre de libre. Mais en même temps, tu connais le propriétaire.
Reese : (Montrant un pass.) Suite prestige avec terrasse. Un autre verre ? (Ils boivent leurs verres.)
 
SÉQUENCE – BarCaméra n° 07 ; Constitution AvenuePoste n° 22113 heures 24 minutes 41 secondes
Zoe Morgan : Je te dois une revanche au poker.
May : (Au téléphone.) Un instant s’il vous plaît, je vous le passe.
 
INTÉRIEUR – Bureau du Conseiller spécialWashingtonJournée
May : (Au téléphone.) Monsieur Hersh au téléphone.
Conseiller spécial : Merci mademoiselle.
 
INTÉRIEUR – Dans un hôpitalDans une chambreJournée
Conseiller spécial : (Au téléphone.) Eh bien, pourquoi ce silence radio ?
Hersh : Il y a eu un accroc.
Conseiller spécial : (Au téléphone.) On a un plus gros problème chez nous.
 
INTÉRIEUR – Bureau du Conseiller spécialWashingtonJournée
Conseiller spécial : Je vais avoir besoin de vous aussi vite que possible.
 
INTÉRIEUR – Dans un hôpitalDans une chambreJournée
Hersh : J’arrive tout de suite. (Il raccroche et enlève son cathéter et s’en va alors que le moniteur cardiaque fait du bruit.)
 
INTÉRIEUR – Bureau du Conseiller spécialWashingtonJournée
Conseiller spécial : (Il raccroche et se met en ligne avec son assistante.) Mademoiselle May, je dois rédiger une lettre destinée au département d’État.
May/Root : (Au téléphone.) J’arrive monsieur. (Entrant dans la pièce avec un costume, on ne voit pas son visage.) Pour le dîner officiel à la Maison Blanche. (Elle le dépose sur le porte-manteau. Elle ouvre une boîte.) J’ai aussi trouvé quelque chose pour votre anniversaire de mariage. (Elle le dépose et dans la boîte se trouve un collier. On s’aperçoit qu’il s’agit de Root qui a un calepin à la main.)
Conseiller spécial : Non, j’avais complètement oublié. Mademoiselle May, vous êtes seulement là depuis deux mois et j’ai l’impression que vous me connaissez déjà mieux que je me connais.
Root : Mais c’est pour ça que je suis là. (Elle s’assoit.) Quand vous voudrez, monsieur.
Conseiller spécial : Le bureau de contrôle spécial à l’intention du secrétaire d’État. (Root le regarde alors qu’il s’est tourné vers la fenêtre.)

_________________
"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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