SÉQUENCE – Entrée latérale – Caméra n° 01 ; Bar – Caméra n° 02
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtel – Journée
Finch : Celui qui était posté à l’entrée de service vient prendre sa place.
Reese : Des guetteurs. Ils opèrent une rotation pour continuer à couvrir la zone à surveiller. Tactique de reconnaissance militaire. C’est un commando de tueurs.
Finch : (Regardant les caméras où se trouve Mira à un étage.) Eh bien maintenant au moins on sait d’où vient la vraie menace. Qui peut envoyer un commando militaire pour tuer une femme de chambre ?
SÉQUENCES – 29ème étage – Couloir – Caméra n° 02 ; Cuisine – Caméra n° 07 ; 29ème étage – Couloir – Caméra n° 02
Reese : (Via un micro.) Finch, notre guetteur s’apprête à redescendre. Où est Mira ? (L’homme se met à descendre.)
Finch : (Via un micro.) Aux cuisines, elle prend sa pause. (Mira mange sur une table.)
Reese : (Via un micro.) Bon, ben je vais aller inspecter la chambre.
Finch : (Via un micro.) La chambre est enregistrée sous le nom de Peter Krieg. Il a présenté un passeport allemand.
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans la chambre de Peter Krieg – Journée
Reese : Ça pourrait être des faux papiers. Il faut qu’on sache qui a envoyé ces hommes. (Il prend une valise et regarde ce qu’il y a dedans.) On a appris davantage sur Harris ?
Finch : (Au téléphone.) Attendez, son ordinateur…
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtel – Journée
Finch :…est connecté au réseau Wi-Fi de l’hôtel, si j’arrive à passer son pare-feu, j’aurais accès aux infos qu’il peut avoir sur Mira. (Il écrit toute une série de code sur l’ordinateur.)
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans la chambre de Peter Krieg – Journée
John trouve un dossier contenant des articles de journal sur le procès d’un certain Petrovic signé du journaliste Charles Harris.
Reese : Notre guetteur a tout un dossier sur Harris. Je ne sais pas ce qu’il compte faire et en tout cas ça doit être en rapport avec toute une série d’articles du journaliste visant un colonel serbe nommé Rutko Petrovic.
Finch : (Au téléphone.) Ce nom me dit quelque chose. Il est candidat à la vice-présidence du pays.
Reese : Harris l’accuse d’avoir commis des crimes de guerre au Kosovo. Qu’est-ce que Mira vient faire là-dedans ?
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtel – Journée
Finch : Je crois que je viens de trouver. Je viens d’accéder à l’ordinateur. (Il regarde les documents qui s’y trouvent, un certificat ainsi que des notes de Harris.) Non seulement le vrai nom de famille de Mira est Brozi mais elle est d’origine albanaise et non pas serbe. D’après les notes de Harris, Mira a vu sa famille entière exécutée sur les ordres de…
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans la chambre de Peter Krieg – Journée
Finch : (Au téléphone.)…Petrovic. Je comprends qu’elle ait menti sur son nom de…
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtel – Journée
Finch :…famille ainsi que sur ses origines. Elle voulait tout simplement se protéger.
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans la chambre de Peter Krieg – Journée
Reese : Harris a trouvé le seul témoin qui pouvait faire tomber le colonel.
Finch : (Au téléphone.) Les tueurs ont suivi Harris jusqu’ici en espérant qu’il rentrerait en contact avec sa source. (John range le dossier sous la pile de vêtements et ferme la valise.)
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtel – Journée
Finch : Dès qu’ils comprendront que Mira est le témoin, ils l’élimineront.
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans la chambre de Peter Krieg – Journée
Reese : Ils ont peut-être déjà compris. Vous savez quand notre renfort sera là ?
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtel – Journée
Finch : Justement il arrive. (Lionel arrive dans le bar de l’hôtel et s’y installe.)
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans un bar – Journée
Fusco : Toujours des bars. (Il sort son portable et voit l’homme au coin du bar.) Un soda gingembre.
Barman : Tout de suite, monsieur.
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtel – Journée
Finch : (En regardant les images des caméras de vidéosurveillance des principales pièces de l’hôtel.) Monsieur Reese, les trois guetteurs sont à nouveau à leur position initiale.
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans les cuisines – Journée
Reese : (Hors cadre.) Gardez-les à l’œil, on s’occupera d’eux dès que j’aurai réussi à faire sortir Mira. (Cette dernière sort des cuisines en jetant une serviette dans la poubelle.)
Mira Dobrica : (Voyant John.) Vous n’abandonnez jamais, hein ? (Il la suit.)
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtel – Journée
Finch : (Voyant un des hommes quitter sa position.) John, l’homme de l’entrée de service est en mouvement.
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans les cuisines – Journée
Un homme traverse un couloir. Mira tente de partir pour échapper à John qui prépare son arme.
Mira Dobrica : Pourquoi vous ne me laissez pas tranquille ? (L’homme sort un silencieux tandis que John tire avec son arme. Mira prend peur.)
Reese : Ça vous suffit comme raison. (Il éloigne l’arme avec son pied et donne un coup de pied dans la tête de l’homme. Mira est paniquée. Il l’éloigne et met les mains dans le dos en les entourant avec une ceinture.)
Mira Dobrica : Il allait me tuer parce que j’ai parlé au journaliste.
Reese : Il allait vous tuer parce que vous avez vu ce que Petrovic a fait à votre famille au Kosovo.
Mira Dobrica : Vous êtes qui vous alors ?
Reese : Un type qui s’est trouvé là pile au bon moment.
SÉQUENCES – Balcon – Caméra n° 01 – 18 heures 15 minutes 14 secondes ; Sud-Ouest – Exposure – Caméra n° 02 – 18 heures 15 minutes 20 secondes
La Machine n’arrive pas à voir le 32ème étage car la caméra a été obstruée. Elle tente par le téléphone et parvient à écouter ce qu’il se passe dans la chambre. Trois coups de feu se font retentir. Elle découvre que l’arme utilisée est d’origine serbe.
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtel – Journée
Harold, étant devant les documents concernant Mira disparaissent car il n’a plus la connexion.
Finch : Monsieur Reese, je n’ai plus accès à l’ordinateur de Harris et aucun visuel de son étage. (Regardant les différents secteurs de l’hôtel, il n’y a plus de guetteur et à l’étage, l’image est noire.) Il faut que vous alliez dans sa chambre le plus vite possible.
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans les cuisines – Journée
Reese : Restez près de moi. (Il ferme la grille.)
SÉQUENCES – Entrée principale – Caméra n° 01 – 18 heures 39 minutes 51 secondes ; Salle d’interrogatoire n° 04 – Caméra n° 04 – 18 heures 18 minutes 15 secondes
Agent : Allons-y, on va commencer par quelques questions basiques.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Salle d’interrogatoire – Soirée
Agent : Vous vous appelez Jocelyn Carter ?
Carter : Oui.
Agent : Êtes-vous lieutenant à la division criminelle de la police de New York ?
Carter : Oui. (Elle a des embouts aux doigts reliés à un ordinateur.)
Agent : Avez-vous déjà fumé de la marijuana ?
Carter : (En souriant.) Oui. À l’université. (Les courbes du rythme cardiaque augmentent puis reviennent à un niveau normal.)
Agent : Vous êtes la première à le reconnaître. Bon, allons-y. On va passer aux choses sérieuses.
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans un couloir – Soirée
Finch : (Au téléphone.) Monsieur Reese, Harris apparemment a réglé sa note et il a quitté sa chambre il y a quelques minutes. (John voit quelque chose sur la caméra et l’enlève.)
SÉQUENCE – 32ème étage – Section – Caméra n° 17
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans la chambre de Charles Harris – Soirée
John entre dans la pièce avec son arme prêt à tirer. Il fait le tour de la chambre sans résultat.
Reese : Il n’est pas là. Quelqu’un d’autre aurait pu faire la chambre ?
Mira Dobrica : Non, pas aujourd’hui, c’est mon étage.
Reese : Est-ce que vous voyez quelque chose d’inhabituelle ?
Mira Dobrica : Le fauteuil, (montrant un endroit de la pièce) d’habitude il est là. (John le bouge et voit une tache de sang sur le mur. Mira comprend que quelqu’un a tué Harris.)
Reese : On arrive trop tard. Ils ont agi vite et nettoyé comme ils ont pu.
Mira Dobrica : Je le prenais pour un ivrogne. Hier, il m’a dit qu’il savait qui j’étais. Que c’était Petrovic qui avait exécuté ma famille.
Reese : Comment vous avez pu lui échapper ?
Mira Dobrica : Grâce à Sanja, une femme serbe qui vivait en face. J’ai assisté au meurtre depuis son grenier. Cet homme, Harris, il a retrouvé Sanja il y a un mois. Il a enregistré son témoignage où elle identifiait le colonel. (Sur le point de pleurer.) On l’a retrouvée morte il y a quinze jours, probablement à cause de ce qu’elle avait dit au journaliste. Il a dit que si j’acceptais de parler, je serais alors sous protection mais moi j’ai refusé. Regardez de quoi il est capable, ce monstre. Mais qu’est-ce que je peux faire moi ?
Reese : Je vais vous faire sortir de l’hôtel. Mais je dois comprendre comment ils ont su que c’était vous. Est-ce que vous avez dit à quelqu’un que vous aviez vu Harris ?
Mira Dobrica : Non, à personne.
Reese : Alors, ils n’avaient aucun moyen de savoir que vous étiez son témoin. À moins que… Passez-moi votre portable. (Il le prend et a le sien dans la main, il se met à composer un numéro et un téléphone se met à sonner. Il met le téléphone sous une grille de la chambre. Des interférences se font entendre.) Le champ électromagnétique d’un micro peut créer des interférences lorsqu’on approche un portable. (Il prend le coupe-papier et le met dans un fil sous la grille. Il le fait descendre et voit que c’est un micro.) Ils avaient des oreilles dans la chambre. (Le fil remonte rapidement.) Et ils sont à côté. Restez là.
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans une chambre – Soirée
John entre dans une chambre et voit sur le lit tout le matériel d’écoute ainsi que d’un ordinateur. Il se trouve aux prises avec une femme, se met à tirer ce qui fait peur à Mira, puis il l’assomme en mettant son bras autour de son cou.
Reese : Mira.
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans le couloir – Soirée
Reese : Finch, elle va se jeter dans la gueule du loup. (Il se met à arpenter les couloirs lorsqu’il voit Mira entrer dans l’ascenseur mais un homme s’y trouve déjà. John arrive trop tard devant l’ascenseur.) Finch, elle vient de monter dans l’ascenseur.
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtel – Soirée
Harold regarde les caméras de vidéosurveillance et celle de l’ascenseur. Il voit l’homme obstruer la caméra.
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans l’ascenseur – Soirée
Homme : (La visant avec son arme.) Mira, je vous cherchais justement.
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans le couloir – Soirée
Finch : (Au téléphone.) Monsieur Reese…
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtel – Soirée
Finch :…j’ai bien peur qu’un des tueurs soit dans l’ascenseur avec elle.
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans le couloir – Soirée
Reese : Elle n’a aucun moyen de lui échapper.
SÉQUENCE – Cage d’ascenseur – Caméra n° 02
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans une cage d’ascenseur – Soirée
Homme : Faites exactement ce que je vous dis.
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans l’ascenseur – Soirée
Homme : On va au sous-sol, servez-vous de votre pass. (Elle fait ce qui lui dit.)
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtel – Soirée
Finch : Je dois pouvoir stopper l’ascenseur avant qu’il arrive au sous-sol, ça vous donnera du temps pour la tirer d’affaire. (Il arrive à stopper l’ascenseur.)
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans l’ascenseur – Soirée
Ils sentent une secousse et s’arrêtent.
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans une cage d’escalier – Soirée
Reese : (Il regarde son téléphone qui se met à sonner, c’est Lionel.) Je n’ai pas vraiment le temps, Lionel. (Il brise une vitre et prend une hache.)
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans un bar – Journée
Fusco : (Voyant un des guetteurs partir.) Le tueur posté au bar est en train de foutre le camp.
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtel – Soirée
Finch : (Il voit également un autre guetteur partir.) Celui du hall en fait autant. (Le guetteur prend un grande valise et part.) Il emporte une grosse malle, je me demande bien ce qu’il pourrait… Oh seigneur, c’est Harris. Ils font disparaître le corps.
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans un bar – Journée
Fusco : De quel corps vous parlez ?
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtel – Soirée
Finch : Lieutenant, vous devez les empêcher de quitter l’hôtel. (Lionel, au bar, s’en va.)
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans une cage d’ascenseur – Soirée
John arrive à ouvrir une porte menant à la cage d’ascenseur. L’ascenseur est juste au-dessous de lui.
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans l’ascenseur – Soirée
Homme : Où est l’enregistrement ?
Mira Dobrica : De quel enregistrement vous parlez ?
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans une cage d’ascenseur – Soirée
John a réussi à descendre et se trouve sous l’ascenseur.
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans l’ascenseur – Soirée
Homme : (La menaçant avec une arme.) Celui de Sanja, votre ancienne voisine. Il n’était ni dans la chambre, ni sur son portable.
Mira Dobrica : Je vous jure que je ne l’ai pas. Je vous le jure.
Homme : Ah non ? C’est dommage. (John ouvre la grille et l’homme se met à lui tirer dessus, il riposte mais l’homme prend Mira en otage.) Je ne sais pas qui vous êtes mais je suis prêt à vous descendre ou encore attendre pour obtenir ce que je cherche. (Mira lui donne un coup de tête dans le visage et s’écroule. John arrive à lui tirer dessus, enfonce la grille et entre à l’intérieur de l’ascenseur. Il lui donne un coup de poing.)
Mira Dobrica : Heureusement que vous êtes meilleur tireur que bagagiste.
Reese : Heureusement oui.
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtel – Soirée
Finch : (Regardant les images sur la vidéosurveillance.) Lieutenant, le tueur du bar vient de quitter l’hôtel par une issue de secours.
SÉQUENCE – Sortie de service – Caméra n° 01
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans un sous-sol – Soirée
Fusco : OK, je m’en occupe. (Il se trouve nez-à-nez avec un homme.) Euh, excusez-moi.
Homme : Désolé, je cherchais les toilettes, j’ai dû me perdre, j’ai suivi une pancarte mais…
Fusco : Vous n’avez qu’à regarder dans le hall en haut des escaliers.
Homme : OK, merci bien. (Il s’en va.)
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans l’ascenseur – Soirée
John enlève la protection sur la caméra.
Reese : Le moment est venu de partir, vous ne croyez pas ?
Mira Dobrica : Non, non, attendez, il faut récupérer l’enregistrement de Sanja, c’est la preuve que Petrovic l’a tuée.
Reese : Vous avez dit que vous ne l’aviez pas.
Mira Dobrica : J’ai menti. Harris m’a donné un disque pour que je le regarde. Il pensait qu’après l’avoir vu, j’accepterais de parler. Il est dans mon casier.
Reese : Entre ça et votre témoignage, il y a de quoi mettre Petrovic derrière les barreaux.
Mira Dobrica : Oui, si je ne suis pas morte avant.
Reese : On va d’abord sortir d’ici et je reviendrai rechercher le disque. On ne sait pas combien il reste de tueurs. (Regardant la caméra.)
SÉQUENCE – Ascenseur A – Caméra n° 1
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtel – Soirée
Reese : (Via la caméra.) Faites nous descendre à l’étage inférieur et ensuite vous condamnerai l’ascenseur.
Mira Dobrica : (Via la caméra.) À qui vous parlez ?
Finch : Bonjour.
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans l’ascenseur – Soirée
Finch : (Via l’interphone.) Je m’appelle Harold, je travaille avec John. Ravi de faire votre connaissance, Mira.
Mira Dobrica : Moi aussi.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Les deux tueurs tentent de faire entrer la valise dans la camionnette.
Homme : (Hors cadre.) Attends, attends, on va le poser. Avance encore, oui vas-y.
Fusco : Dites, euh, excusez-moi les gars, est-ce que vous auriez vu un petit chihuahua à peu près grand comme ça. (Il s’abaisse puis donne un coup de poing à l’un des hommes et tire sur l’autre avec son arme. Il repousse l’arme d’un des tueurs et lui donne un coup de pied sur la tête. Il ouvre la valise.) Oh, non de Dieu. (Son téléphone se met à sonner, c’est John.) Ouais.
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans un couloir – Soirée
Reese : (Sorti de l’ascenseur avec Mira.) J’ai une nouvelle mission pour toi. Je t’attends à la galerie située au sud du hall.
Fusco : (Au téléphone.) Ça marche.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Fusco : Sinon, moi ça va, parce que je te signale que je viens de sécher deux tueurs professionnels.
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans un couloir – Soirée
Reese : Je n’ai jamais douté de toi une seconde. Maintenant, si tu veux bien me rejoindre.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Fusco : J’arrive, juste le temps de signaler ces deux gars.
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans un couloir – Soirée
Reese : (Descendant un escalier.) Oh, n’oublie pas de mentionner celui de la réserve et celui de l’ascenseur.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Fusco : Tu rigoles ?
INTÉRIEUR – Dans le bureau du Conseiller spécial – Washington – Soirée
Conseiller spécial : Du nouveau ?
Hersh : (Au téléphone.) Il y a un gros merdier au Coronet Hôtel.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de police – Soirée
Hersh : Deux types blessés par balle, ligotés et livrés avec un joli ruban. Ça ressemble à notre homme.
INTÉRIEUR – Dans le bureau du Conseiller spécial – Washington – Soirée
Conseiller spécial : Alors qu’est-ce que vous faites encore au…
INTÉRIEUR – Dans la voiture de police – Soirée
Conseiller spécial : (Au téléphone.)…téléphone. (Hersh arrête la communication et se met à partir.)
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans un couloir – Soirée
Mira Dobrica : Cet ami que vous avez appelé, c’est un policier ?
Reese : (Ils s’arrêtent de marcher.) Oui, je vous explique, il va vous conduire au poste. Vous y serez en sécurité jusqu’à que ce soit réglé.
Mira Dobrica : Je ne me suis jamais sentie en sécurité depuis que j’ai quitté le Kosovo. J’étais une gamine quand je me suis enfuie. Nouveau nom, nouveau pays, j’ai tenté de tout oublier. Mais j’ai toujours vécu dans la peur du moment où tout ça me rattraperai. De ce qui se passerait si jamais ça arrivait.
Reese : D’après ce que j’ai pu voir, vous êtes bien plus courageuse que vous ne le croyez.
Mira Dobrica : Je n’ai rien fait pour que les crimes de Petrovic restent impunis. Ma famille, Sanja, maintenant Harris. C’est terminé. Rutko Petrovic doit payer pour ses crimes.
Fusco : (Arrivant vers eux.) Tu m’as demandé ?
Reese : Mira, voici Lionel. C’est quelqu’un de fiable.
Fusco : Enchanté. On peut y aller.
Mira Dobrica : (Lui serrant la main.) Merci John.
Reese : Il n’y a pas de quoi.
Fusco : Allons-y. Par là. (Ils s’en vont tous les deux vers la sortie.)
Reese : (Activant son oreillette.) Finch, je crois que le moment est venu de démissionner.
INTÉRIEUR – Dans le hall de l’hôtel – Soirée
Harold efface toutes les données sur l’ordinateur et s’en va.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Salle d’interrogatoire – Soirée
Agent : Vous ait-il déjà arrivé de mentir à vos collègues ?
Carter : Non.
Agent : (Voyant la courbe monter et descendre.) Vous êtes-vous déjà de façon consciente associé à un criminel ?
Carter : Non.
Agent : Avez-vous… (L’agent Moss entre dans la pièce, lui montre un dossier et lui dit quelque chose. Il s’en va.)
Carter : De quoi vous parliez ?
Agent : Comment pourriez-vous décrire votre relation avec le lieutenant Cal Beecher de la division des stups ?
Carter : (Étonnée.) Cal ?
Agent : Vous diriez qu’elle est plutôt platonique ? Intime ?
Carter : On se voit en dehors du travail.
Agent : Êtes-vous au courant des différentes enquêtes internes dont fait l’objet le lieutenant Beecher ?
Carter : Des enquêtes portant sur quoi ?
Agent : Je ne suis pas autorisé à le dire. Donc, vous ne saviez rien, vous n’étiez au courant d’aucune des enquêtes en cours ?
Carter : Non. Je n’étais au courant de rien.
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans le vestiaire des femmes – Soirée
John regarde dans le casier de Mira pour retrouver le disque de l’enregistrement qui se trouve à côté d’un livre, il le met dans sa poche. Il ferme la porte alors que Fowler arrive derrière lui.
Derek Fowler : Où étiez-vous passé ?
Reese : Vous n’avez vraiment aucune idée de ce qui se trame dans votre hôtel, pas vrai ?
Derek Fowler : Mettez-vous à ma place. Vous trouvez un nouvel employé en train de fouiner dans le vestiaire des femmes, vous faites quoi ?
Reese : (Se grattant le visage.) Je ne sais pas, peut-être (il lui donne un coup de poing au visage) ça. (L’homme s’écroule et John s’en va.)
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans un couloir – Soirée
Reese : J’ai le disque, rendez-vous à la bibliothèque. (Il appuie sur le bouton de l’ascenseur mais Hersh se trouve derrière lui.)
Hersh : (Lui mettant l’arme sur la tête.) Tu sais que tu es dur à trouver ? Téléphone. (John lui donne et il l’écrase au sol.) Si on allait dans un coin un peu plus tranquille. (Il l’emmène quelque part.)
SÉQUENCE – Box – Caméra n° 06 – 19 heures 13 minutes 03 secondes
Carter : Ah.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Soirée
Carter : Un vrai interrogatoire. J’espère que la suite est plus facile.
Agent Moss : On va s’arrêter là, malheureusement. Je ne retiens pas votre candidature au FBI. Je suis vraiment navré mais parfois ça ne marche pas comme on voudrait.
Carter : Pourquoi ?
Agent Moss : Je ne peux rien vous dire.
Carter : On m’a posée des tonnes de question auxquels j’ai répondu, là, je ne vous en pose qu’une.
Agent Moss : À l’avenir, choisissez un peu mieux qui vous fréquentez. (Il s’en va, la laissant toute seule. Elle regarde Cal partir.)
Cal Beecher : Faites-moi signe quand il sera là.
Lionel met Mira dans une pièce où elle sera plus tranquille.
Fusco : (Fermant une porte.) Vous voulez un soda ?
Mira Dobrica : (S’asseyant.) Non, merci, ça ira.
Fusco : (S’en allant de la pièce.) Je suis à côté, hein, si vous avez besoin de moi. (Il referme la porte.)
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Lionel Fusco - Soirée
Fusco : (Enlevant la veste.) Tu as loupé le meilleur. Superman et moi on a déclenché un incident international.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter - Soirée
Carter : (Regardant ses dossiers.) Si seulement j’avais pu voir ça. (Lionel met son arme dans son tiroir.)
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Soirée
Policier : (Arrivant près d’un bureau où se trouve un homme.) On vous a volé quelque chose ?
Homme : Oui, le type est parti avec mon portefeuille et aussi ma montre.
Policier : Très bien. Patientez ici monsieur, quelqu’un va venir enregistrer votre plainte.
Homme : Merci bien. (Il regarde vers la pièce où se trouve Mira alors que Lionel est au téléphone.)
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans les cuisines – Soirée
Hersh : (Amenant John dans la cuisine.) Dehors. (En criant.) Dehors. (Les cuisiniers s’enfuient.)
Homme : Grouille, grouille.
Hersh : Il y a deux scénarios possibles.
Reese : Je suppose qu’aucun des deux scénarios ne prévoient que je sorte d’ici vivant. (Hersh le pousse.) Je m’en doutais un peu. (Il a toujours l’arme braqué sur lui.)
Hersh : Je me fous de savoir qui tu es ou comment tu as atterri ici. Ce que je veux savoir c’est pour qui tu travailles.
Reese : Ça se serait à rapporter. (Il se prend un coup sur la tête, tombe presque au sol et se rattrape sur une étagère.) Eh puis d’abord, pourquoi est-ce que je serais forcément au service de quelqu’un ?
Hersh : Toi et moi on est pareil. On ne donne pas d’ordres, on ne fait qu’exécuter.
Reese : Parle pour toi. (Il lui met un saladier sur la tête qui explose en mille morceaux. Une bagarre s’engage entre les deux. John arrive à le désarmer mais la confrontation repart de plus belle. John se trouve projeter derrière la table. Hersh le prend et amène sa tête sur un brûleur qui a une flamme.)
Hersh : Pour la dernière fois, dis-moi pour qui tu travailles.
Reese : Tu… ne… le… saura jamais. (Il lui met son pied sur celui de Hersh. Ce dernier prend un couteau et John une poêle, la pose et prend aussi un couteau. Ils tentent de ne pas se blesser au couteau mais John arrive à lui mettre dans l’abdomen.) Je rentre un peu plus, je te tranche l’artère cœliaque. (Il enlève son couteau couvert de sang.) Dans une vingtaine de minutes, tu seras vidé de ton sang, (il prend l’arme et enlève le chargeur) ou alors tu m’attaques encore une fois ou tu vas vite à l’hôpital. (Il met l’arme déchargée sur la table.) Je me demande si tes employeurs auraient fait preuve d’autant de clémence. (Il s’en va alors que Hersh continue de souffrir.)
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter - Soirée
Cal Beecher : (Rejoignant le bureau de Joss.) Ça va toi ?
Carter : Oui, je suis claquée la journée a été longue.
Cal Beecher : (Il se met à sourire alors que Lionel quitte son bureau.) J’ai réfléchi à ce qu’on pourrait faire avec Taylor. On pourrait aller au jardin botanique ce week-end, qu’est-ce que t’en dis ?
Carter : Oui, moi aussi j’ai réfléchi, et je me dis que c’est peut-être encore un peu tôt.
Cal Beecher : (Déçu.) Ouais, je comprends. Tu sais que si tu as besoin de parler, je…
Carter : Non, Cal, ça va. Il me faut du temps, c’est tout.
Cal Beecher : Le temps qu’il te faudra. Parce que moi, je serais toujours là. (Il s’en va tandis que Mira est toujours dans la pièce.)
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Soirée
L’homme à la casquette regarde si la voie est libre. Joss quitte son bureau et les policiers semblent occuper à discuter avec Lionel. Il se lève et va vers la pièce avec un fil de fer dans la main. Il ouvre la porte et s’en prend à Mira en lui mettant le fil autour du cou.
Homme : C’est ce qui arrive à ceux qui parlent.
Fusco : (Se retournant.) Hey, hey. Carter, il est armé. (Joss tire vers la vitre et touche l’homme par deux fois et tombe au sol.)
Policier : Coups de feu. (Mira se lève.)
Carter : (Se tournant vers Mira.) Ça va aller ?
Fusco : Tu n’as pas tout loupé finalement. (Une policière met sa veste, cette dernière et Joss s’en vont.)
SÉQUENCES – Box – Caméra n° 08 – 19 heures 20 minutes 32 secondes ; Rivière – Caméra n° 01 – 9 heures 10 minutes 11 secondes ; Espace aérien – Caméra n° 70 – 20 heures 12 minutes 01 seconde ; Rivière – Caméra n° 67 – 11 heures 48 minutes 17 secondes ; Côté balcon – Caméra n° 01 – 13 heures 22 minutes 32 secondes
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans un bar - Journée
Reese : (Regardant la télévision où Petrovic est arrêté.) La carrière du colonel est finie. Prochaine étape, la cour internationale de La Haye. (Zoe arrive vers eux.)
Zoe Morgan : Je vais prendre la même chose.
Reese : (Se tournant vers Zoe.) Au fait, qu’est-ce que tu venais faire ici ?
Zoe Morgan : Disons que la convention aéronautique a été moins ennuyeuse que je ne le pensais. C’est fou comme les gens croient qu’on peut tout faire dans les hôtels. Je vois que vous avez fait les gros titres. Joli travail quand on songe que vous avez en plus aidé à démanteler un réseau d’escort girls.
Finch : La police venait à peine de menotter le directeur adjoint qu’il s’est mis aussitôt à tout avouer.
Zoe Morgan : Mon téléphone n’a pas arrêté de sonner depuis. Les conseillers de la mairie qu’ils veulent s’assurer que leur nom ne figurera pas sur la liste des clients. Merci de me donner du travail.
Reese : Et pour être sûr qu’il soit diriger comme il se doit, Harold vient de racheter l’hôtel.
Finch : Il manquait de responsables compétents.
Mira Dobrica : (Arrivant dans le bar.) John, Harold. C’est la maison qui invite.
Finch : Mademoiselle Brozi, pourrait-on passer en revue les réservations du mois ?
Mira Dobrica : Oui bien sûr.
SÉQUENCE – Bar – Caméra n° 07
Harold sort du bar en compagnie de Mira.
INTÉRIEUR – Dans l’hôtel – Dans un bar - Journée
Reese : Tu as déjà songé de travailler en interne ? Une gestionnaire de crises serait la bienvenue dans cet établissement.
Zoe Morgan : Non, j’ai toujours aimé bouger, je préfère bosser en indépendante, tu es pareil.
Reese : C’est un très bel hôtel. Et il se pourrait même que j’y reste une nuit supplémentaire.
Zoe Morgan : On m’a dit qu’il n’y avait plus une seule chambre de libre. Mais en même temps, tu connais le propriétaire.
Reese : (Montrant un pass.) Suite prestige avec terrasse. Un autre verre ? (Ils boivent leurs verres.)
SÉQUENCE – Bar – Caméra n° 07 ; Constitution Avenue – Poste n° 221 – 13 heures 24 minutes 41 secondes
Zoe Morgan : Je te dois une revanche au poker.
May : (Au téléphone.) Un instant s’il vous plaît, je vous le passe.
INTÉRIEUR – Bureau du Conseiller spécial – Washington – Journée
May : (Au téléphone.) Monsieur Hersh au téléphone.
Conseiller spécial : Merci mademoiselle.
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Dans une chambre – Journée
Conseiller spécial : (Au téléphone.) Eh bien, pourquoi ce silence radio ?
Hersh : Il y a eu un accroc.
Conseiller spécial : (Au téléphone.) On a un plus gros problème chez nous.
INTÉRIEUR – Bureau du Conseiller spécial – Washington – Journée
Conseiller spécial : Je vais avoir besoin de vous aussi vite que possible.
INTÉRIEUR – Dans un hôpital – Dans une chambre – Journée
Hersh : J’arrive tout de suite. (Il raccroche et enlève son cathéter et s’en va alors que le moniteur cardiaque fait du bruit.)
INTÉRIEUR – Bureau du Conseiller spécial – Washington – Journée
Conseiller spécial : (Il raccroche et se met en ligne avec son assistante.) Mademoiselle May, je dois rédiger une lettre destinée au département d’État.
May/Root : (Au téléphone.) J’arrive monsieur. (Entrant dans la pièce avec un costume, on ne voit pas son visage.) Pour le dîner officiel à la Maison Blanche. (Elle le dépose sur le porte-manteau. Elle ouvre une boîte.) J’ai aussi trouvé quelque chose pour votre anniversaire de mariage. (Elle le dépose et dans la boîte se trouve un collier. On s’aperçoit qu’il s’agit de Root qui a un calepin à la main.)
Conseiller spécial : Non, j’avais complètement oublié. Mademoiselle May, vous êtes seulement là depuis deux mois et j’ai l’impression que vous me connaissez déjà mieux que je me connais.
Root : Mais c’est pour ça que je suis là. (Elle s’assoit.) Quand vous voudrez, monsieur.
Conseiller spécial : Le bureau de contrôle spécial à l’intention du secrétaire d’État. (Root le regarde alors qu’il s’est tourné vers la fenêtre.)