SÉQUENCES – Plaza – Caméra n° 14 – 14 heures 40 minutes 56 secondes ; Plaza – Caméra n° 02 – 15 heures 02 minutes 42 secondes
Richard Nelson : (Via un micro.) Qui a fait ça ? Il faut que je le sache.
Reese : (Via un micro.) Avant toute chose, vous devriez mettre vos affaires en ordre.
Richard Nelson : (Via un micro.) Vous avez raison, il faut que je voie ma fille.
EXTÉRIEUR – Près de l’université – Journée
Molly Nelson : Merci de votre intérêt. Merci les gars.
Richard Nelson : Molly. Molly, je peux te parler une seconde ?
Étudiant : Hey, elle ne tient pas à vous voir, OK ?
Molly Nelson : Je peux gérer ça toute seule. (Se mettant à l’écart.) Waouh, tu as vraiment fait tout ce chemin pour me faire la morale. Tu n’es pas dans ton jet pour te rendre à un séminaire ou…
Richard Nelson : Non, non, je ne suis pas venu pour te faire la morale. Je voulais savoir comment tu allais.
Molly Nelson : Vraiment ?
Richard Nelson : Oui, ta mère m’a dit que tu faisais une sorte de documentaire. Tu as besoin d’aide ? Tu veux peut-être de l’argent ?
Molly Nelson : (Voyant le regard de son père.) T’es… tu sens bien là, je te trouve pâle.
Richard Nelson : Oui, oui, ça va, ça va, je… je, je voulais juste te dire, voilà, je suis désolé de ne pas m’être davantage impliqué.
Molly Nelson : (En souriant.) Impliqué dans quoi ? Dans mes projets, de ma vie ?
Richard Nelson : C’était peut-être pas une bonne idée, j’en sais rien, tout ce que je souhaite…
Molly Nelson : Pourquoi tu es ici, dis-le-moi ?
Richard Nelson : Écoute, je n’ai pas toujours été très disponible. Le travail est passé avant le reste, c’est sûrement pour ça que ta mère m’a quitté.
Molly Nelson : Tu l’as trompée c’est pour ça qu’elle t’a quitté.
Richard Nelson : Ouais, encore une erreur. En tout cas, ce que je ne regrette pas, c’est… c’est d’avoir eu une fille. D’ailleurs tout à l’heure, au milieu de tout ces gens qui me félicitaient pour ma carrière, et tout ça, je me suis dit qu’en réalité ce dont je suis le plus fier c’est toi. Je suis fier de toi. Voilà ce que je suis venu te dire.
Molly Nelson : Je t’appelle demain, d’accord ?
Richard Nelson : Ouais, ouais. D’accord, j’en serais ravi. (Elle s’en va et John arrive près de lui avec son sac.)
SÉQUENCES – Plaza – Caméra n° 02 – 15 heures 04 minutes 34 secondes ; Nord-Est – Angle de la 53ème et de la 2ème – Caméra n° 02 – 15 heures 12 minutes 26 secondes – Box – Caméra n° 13 – 15 heures 17 minutes 27 secondes
Une fenêtre avec des chiffres s’affiche furtivement.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans une salle d’interrogatoire – Journée
Joseph Soriano : Au début, je n’y comprenais rien, Stills et Azarello, (il ouvre le portable pour voir l’enregistrement d’Azarello) deux gars des narcotiques qui supprimaient des dealers et…
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Journée
Joseph Soriano : (Alors qu’elle clone le portable de Soriano et écoute la conversation.)…empochaient leur stock, mais pas le moindre faux pas. Et tout à coup, j’ai compris, ils…
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans une salle d’interrogatoire – Journée
Joseph Soriano :…avaient un complice bien placé pour les couvrir si nécessaire.
Fusco : Je ne vous suis pas.
Joseph Soriano : Ils avaient besoin de quelqu’un à la criminelle. Votre vieux pote, Azarello du 51ème, il nous a parlé. (Via l’ordinateur.) Alors dites-moi, comment fonctionnait votre équipe.
Louis Azarello : (Via l’ordinateur.) Comme une horloge. D’abord Stills, c’est lui qui avait les tuyaux.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Journée
Louis Azarello : (Via l’ordinateur, pendant que Joss regarde le dossier de Stills.) Ensuite, on faisait un repérage pour voir si ça valait le coup. Et si c’était bon, on débarquait, on sortait l’attirail… (Joss regarde la fiche d’Azarello.)
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans une salle d’interrogatoire – Journée
Louis Azarello :…et on empochait le fric et la camelote. Et quand ça tournait mal, c’est là que Fusco intervenait. (Soriano arrête l’enregistrement.)
Fusco : Azarello vous a dit n’importe quoi.
Joseph Soriano : La vérité se cache toujours dans les détails, Fusco. (Il remet en route l’enregistrement. Via l’ordinateur.) Parlez-moi de la première fois.
Louis Azarello : (Via l’ordinateur.) Ah, je ne suis pas prêt de l’oublier. Un taudis dans le Queens, infesté de rats.
SÉQUENCE – 4F – Caméra – 1 heure 14 minutes 30 secondes
17 janvier 2004
INTÉRIEUR – Dans un appartement – Nuit
L’équipe de Stills se trouve dans un appartement appartenant à un dealer. Lionel entre dans la pièce.
Fusco : Pourquoi vous m’avez fait venir ? Il y a des renforts pour ça.
James Stills : Tu sais bien qu’on ne peut pas les appeler si on ne veut pas que ça dérape. On a besoin d’un coup de pouce de la criminelle. (Dans la pièce se trouve un mort au sol.)
Fusco : Oh, non d’un chien.
Louis Azarello : Dès que j’ai commencé à empocher, cet abruti a voulu se faire la malle. Il ne m’a pas laissé le choix. Ils vont me broyer les couilles.
James Stills : Pas de panique, on va tout arranger t’en fait pas. On a trouvé cette arme dans la table de nuit. Il faut qu’on élabore un scénario avant que les affaires internes se pointent.
Fusco : Quoi, tu me demandes de couvrir ça ?
Louis Azarello : Sinon, je suis baisé.
James Stills : Hey, attends un peu, c’est quoi le problème ? Je croyais qu’on était potes.
Fusco : Ouais, mais ce que tu me demandes là, c’est beaucoup.
James Stills : Dis donc, quand tu étais dans la merde, qui est venu t’aider, qui a veillé sur toi ? Regarde ce fumier, je parie qu’il vend ces saloperies à des gosses de primaire. Alors quoi ?
Fusco : Je ne sais pas trop.
James Stills : Pour un ami.
Lionel, après une hésitation, prend une serviette et attrape l’arme avec.
Fusco : Mets-toi là, mets deux dans le mur à hauteur de poitrine. Avec ça, tu pourras invoquer la légitime défense. Et efface les empreintes.
James Stills : (Le tapant sur l’épaule.) Ça marche. (Lionel s’en va.) Merci Lionel.
SÉQUENCE – Hall n° 05 – Caméra n° 01 – 1 heures 16 minutes 35 secondes
Azarello tire deux fois dans le mur.
2013
INTÉRIEUR – Dans la prison de Rikers – Dans le parloir - Soirée
Joss va voir Azarello en prison avec un dossier à la main.
Louis Azarello : Tiens, tiens, regardez un peu qui voilà. Mon lieutenant de police préféré. Vous avez l’air en forme.
Carter : Épargnez-moi les compliments. Vous êtes en prison depuis plus d’un an maintenant. Alors, pourquoi est-ce que tout d’un coup, vous parlez de Fusco aux affaires internes ?
Louis Azarello : On a peut-être un code d’honneur, lieutenant, et peut-être que Fusco l’a oublié. Peut-être aussi que la vraie question, c’est pourquoi vous vous intéressez seulement maintenant au passé de votre coéquipier. C’est assez étonnant. Si ça se trouve, il a des photos compromettantes de vous ou autre chose.
Carter : (Montrant quatre photos de Beecher, Stills, Szymanski et Davidson.) Deux agents de police morts, deux qui manquent à l’appel. Ça veut dire quoi ? Que la DRH renaît de ses cendres ?
Louis Azarello : Les secrets sont durs à enterrer. Ouais et parfois, (il prend la photo de Stills et met sa main dessus) des cadavres refont surface.
Carter : Vous savez quoi ? (En souriant.) Vous coopérez, j’en discute avec le juge et peut-être qu’il écourtera votre peine pour bonne conduite.
Louis Azarello : Vous avez un joli sourire, vous savez, mais il est trop tard pour me proposer de conclure un marché. (Il appelle un garde.) Excusez-moi, lieutenant, mais j’ai rendez-vous avec moi. (Il se lève et s’en va.)
SÉQUENCES – Rivière – Caméra F – 20 heures 02 minutes 20 secondes ; Plaza – Caméra n° 11 – 20 heures 08 minutes 50 secondes ; Atrium – Caméra n° 02 – 20 heures 10 minutes 36 secondes
Une fenêtre avec des chiffres s’affiche furtitvement.
Finch : (Via un micro.) Comment ça s’est passé à Rykers, lieutenant ?
Carter : (Via un micro.) Pas très bien, j’ai trouvé quelque chose sur l’un de vos individus.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Soirée
Carter : Le gestionnaire d’actifs Brandon Boyd, il est trader pour une société de fonds d’investissement.
Finch : (Au téléphone ; pendant que Joss regarde l’article sur lui.) VAC Capital.
Carter : Ils font l’objet d’une enquête de la SEC, la commission de contrôle. Délit d’initiés, une grosse vente d’actions d’un groupe pharmaceutique a éveillé les soupçons.
INTÉRIEUR – Dans une salle – Soirée
Finch : Laissez-moi deviner, Philia pharmacies c’est ça ?
Carter : (Au téléphone.) D’après mon contact…
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Soirée
Carter :…à la SEC, ils ont eu un tuyau sur l’échec d’un essai clinique. (Sur l’ordinateur est montré Vincent Cochran, le dirigeant de VAC Capital.) Ça vous aide ?
INTÉRIEUR – Dans une salle – Soirée
Finch : Ouais, ça confirme ce que je craignais.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Le professeur Nelson n’arrête pas de vomir.
Reese : VAC Capital, ça vous dit quelque chose ?
Richard Nelson : Oui, bien sûr, ils gèrent mes finances.
Reese : Et bien, ils font l’objet d’une enquête pour délits d’initiés.
Richard Nelson : Délit d’initiés sur quoi ?
Reese : Est-ce que vous avez dit à Brandon Boyd qu’un essai clinique de médicaments allait échouer ?
Richard Nelson : Quoi ? J’en sais rien, peut-être au club.
Reese : Alors, il s’est servi de cette information pour vendre toutes ces actions Philia. Il a empoché cinq cents millions.
Richard Nelson : Non, sans blague, un demi-milliard de dollars ?
Reese : Grâce à une simple indiscrétion dont vous êtes l’auteur.
Richard Nelson : Vous dites qu’il y a une enquête ?
Reese : (Rejoignant Nelson qui s’est assis.) Ils ne savent pas encore d’où vient la fuite. Je suppose que VAC Capital tient à conserver le secret.
Richard Nelson : En se débarrassant de moi ?
Reese : Vous êtes leur point faible, alors ils vous tuent.
Richard Nelson : Je suis médecin, c’est normal qu’on me demande des conseils à longueur de temps sur tel ou tel produit, tel ou tel régime. C’est juste une excuse, je n’aurais pas dû faire ça. Je suis un homme mort. Tout ça parce que je n’ai pas su me taire.
Reese : Vous avez fait une erreur. Ça ne veut pas dire que vous deviez mourir.
Richard Nelson : Vous avez raison. Je vais aller voir Boyd.
INTÉRIEUR – Dans une salle – Soirée
Harold continue de scanner la pièce à la recherche de l’origine de l’empoisonnement. Il découvre que l’intensité augmente lorsqu’il s’approche d’une carafe d’eau.
Finch : Monsieur Reese, je crois que j’ai localisé l’origine de l’empoisonnement. (Il prend la carafe d’eau avec une serviette.) Ça vient de la carafe d’eau qui était sur l’estrade à la cérémonie.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Reese : Il n’y a que deux personnes qui ont fait le service.
INTÉRIEUR – Dans une salle – Soirée
Reese : (Au téléphone.) Moi et une jeune femme. Je crois savoir qui l’a embauchée.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Reese : Il est temps de traquer le trader.
INTÉRIEUR – Dans une salle – Soirée
Harold met de l’eau dans une coupelle pour faire analyser.
SÉQUENCES – Intersection – Trafic n° 122 – 20 heures 45 minutes 09 secondes ; Entrée principale n° 01 – 21 heures 02 minutes 45 secondes
Une fenêtre avec des chiffres s’affiche furtivement.
EXTÉRIEUR – Dans la rue – Soirée
Brandon Boyd : (À un collègue.) Bon, alors, appelle-moi à propos de ces parts en attente. Et aussi pour me donner le numéro de ta copine brésilienne, OK ? Salut chef.
Reese : (Sortant de la voiture de Brandon.) Votre voiture, monsieur.
Brandon Boyd : Un conseil en or comme pourboire, si tu peux être riche, change de métier. (John prend sa tête et la frappe sur la porte de la voiture et le met dedans.)
Reese : (Pendant que Nelson le rattrape et le met derrière.) J’en ai un meilleur pour toi, ne monte pas en voiture avec n’importe qui. (John s’en va avec.)
SÉQUENCE – Quartier – Watch n° 02 – 21 heures 10 minutes 15 secondes
Une fenêtre avec des chiffres s’affiche furtivement.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Brandon Boyd – Soirée
Richard Nelson : Hey, hey. (Il réveille Boyd qui a la main attachée avec des menottes.)
Brandon Boyd : Professeur Nelson, qu’est-ce que ça veut dire ?
Richard Nelson : (Pendant que John a une arme.) Je n’ai pas beaucoup de temps, d’ailleurs vous non plus si vous me répondez de travers. (Il prend l’arme que John a.) Vous m’avez rencontré au club, vous m’avez pris comme client et vous avez fait semblant d’être mon ami, quand je vous ai parlé de l’essai clinique, vous avez aussitôt vendu toutes vos actions.
Brandon Boyd : Hey, une seconde, j’exerce le métier de trader, c’est ce que je fais, j’achète et je vends.
Richard Nelson : Ouais, seulement vous avez provoqué une enquête. Du coup, avant qu’on m’interroge, vous m’avez empoisonné.
Brandon Boyd : Qu’est-ce que vous racontez ? Hey là, attendez, je ne vois vraiment pas de quoi vous parlez. Je vous conseille d’arrêter la voiture… (Nelson tire sur le siège près des cuisses de Boyd qui panique.) Du calme, OK ? Vous ne vous rendez pas compte, je subis la pression de mon patron vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Il faut trouver un plombier sinon on est viré.
Richard Nelson : Un plombier, qu’est-ce que c’est ?
Brandon Boyd : Quelqu’un susceptible de fournir des tuyaux fiables et avant les autres. On était tous aux aguets sur ce médicament. Il fallait que j’en sache plus sur les essais. Soit je trouvais un tuyau et on faisait de gros bénéfices, soit Dark Vador allait me trancher les couilles.
Richard Nelson : C’est pour ça que vous m’avez recruté.
Brandon Boyd : Il fallait que j’ai un tuyau et vous, vous cherchiez quelqu’un qui sache placer votre argent. Mais je vous jure que je n’ai rien à voir avec ça.
Richard Nelson : Pourtant, vous étiez à la cérémonie.
Brandon Boyd : Ouais le patron m’a dit de ne rien changer à mon emploi du temps.
Reese : Votre patron, c’est bien Vincent Cochran ?
Brandon Boyd : Je vous en ai déjà trop dit. (Nelson tire encore et il s’énerve.) C’est lui ! Vincent Cochran.
Richard Nelson : Et vous lui avez parlé de moi ?
Brandon Boyd : Oui, il y a bien fallu. Il y avait cette enquête et il a demandé si on était vulnérable et il a dit qu’il s’en charger.
Reese : Où est-ce qu’on peut le trouver ?
Brandon Boyd : Vous n’avez pas l’air de comprendre, c’est quelqu’un qui ne vaut mieux pas croiser.
Richard Nelson : Est-ce que je vous ai dit que mes yeux commençaient à me jouer des tours. (Il pose l’arme près de l’entrejambe de Boyd.)
Brandon Boyd : D’accord, j’ai l’adresse. Il est au Windcrest, au nord de la ville.
SÉQUENCES – Angle de la 71ème et Broadway – Sud-Ouest – Caméra n° 01 – 21 heures 16 minutes 45 secondes ; Vue du ciel – Caméra n° 04 – 21 heures 21 minutes 47 secondes ; Entrée – Caméra n° 01 – 21 heures 22 minutes 05 secondes
Une fenêtre avec des chiffres s’affiche furtivement.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Soirée
Fusco : (Via un micro.) Il faut que je parle à Carter pour aller lui demander d’aller chercher mon fils.
Joseph Soriano : (Via un micro.) Dès que vous aurez répondu à quelques questions. Vous savez Fusco…
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans une salle d’interrogatoire – Soirée
Joseph Soriano :…il n’a pas si longtemps, j’ai été à la criminelle moi aussi.
Fusco : Sans blague ?
Joseph Soriano : Sans blague. Mais vous savez quelle différence il y a entre vous et moi ?
Fusco : Je vous écoute.
Joseph Soriano : Je n’ai jamais tué personne.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Soirée
Joseph Soriano : (Via un micro.) Vous voyez…
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans une salle d’interrogatoire – Soirée
Joseph Soriano :…je sais que vous n’avez pas simplement couvert ces types, vous étiez l’un deux. Une fois qu’on y a goûté, on ne peut plus s’en passer.
25 mars 2005
SÉQUENCE – Trottoir – Caméra n° 03 – 00 heure 19 minutes 30 secondes
INTÉRIEUR – Dans un appartement – Nuit
Stills ouvre la porte et fait entrer Lionel.
James Stills : Fusco, amène-toi.
Fusco : (Voyant la tuerie.) Seigneur, quel carnage.
Louis Azarello : Fusco, qu’est-ce qu’il y a ? Ne me dit pas que la vue du sang te rend malade ?
James Stills : Hey, ne taquin pas.
Louis Azarello : Cool.
James Stills : Attrape un sac, on a fait une belle prise.
Fusco : Non merci, c’est à vous les gars. Je ne veux pas y toucher.
James Stills : Ah, là c’est un peu tard.
Fusco : (Voyant un homme arriver.) Attention ! (Il lui tire deux balles dans le corps.)
James Stills : Oh, t’as vu ça ? Je savais que tu étais solide. (Il prend une liasse de billets et le met dans la poche de veste de Lionel.) Bienvenue dans l’équipe, Lionel. (Il lui frappe son dos.) Bon allez, on s’en va. (Lionel continue de regarder l’homme qu’il a tué.) Allez, on se tire.
SÉQUENCE – Trottoir – Caméra n°03 – 00 heure 20 minute 53 secondes ; Entrée – Caméra n° 01 – 22 heures 8 minutes 32 secondes ; Salle d’interrogatoire B – Caméra n° 01 – 22 heures 8 minutes 54 secondes
La frise chronologique repasse de 2005 à 2013
Une fenêtre bleue avec des chiffres s’affiche furtivement.
Joseph Soriano : (Via un micro.) Azarello a fini par vous balancer.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans une salle d’interrogatoire – Soirée
Joseph Soriano : On croyait que Stills était parti vers le Belize, mais plus maintenant. Vous vous êtes débarrassé de lui, parce qu’il le fallait.
Fusco : Ce sont des mensonges de flics véreux, aucun tribunal ne les recevra.
Joseph Soriano : Ouais, vous savez ce qu’ils recevront volontiers ? (Posant un sachet sur la table.) Une preuve. Quand des flics véreux veulent faire disparaître des traces d’ADN compromettantes, ils se servent d’eau de Javel. L’inconvénient, c’est que ça fait des taches. Comme celles sur les tapis dans le coffre de la voiture que d’après le registre, vous aviez emprunté le jour de la disparition de Stills.
Fusco : Je ne vois pas de quoi vous parlez.
Joseph Soriano : Votre facture de téléphone détaillée. (Il met une feuille sur la table.) Vous avez passé un appel depuis Oyster Bay à votre domicile la nuit même où Stills a disparu. Vous aviez une raison d’être à Oyster Bay un jeudi à deux heures du matin ?
Fusco : J’aimerais y passer ma retraite. Je voulais voir des terrains.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Soirée
Joseph Soriano : (Via un micro ; pendant que Joss écoute attentivement et avec intérêt.) Vous avez pris des échantillons de sol ?
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans une salle d’interrogatoire – Soirée
Joseph Soriano : (Mettant une photo sur la table.) On n’est jamais trop prudent de nos jours. Ah, les satellites, ils nous changent la vie. On choisit l’heure et l’endroit et hop, on a la photo. On peut voir jusqu’au poil de cul d’une grenouille ou alors, comme c’est le cas ici, des traces de terre remuée à Oyster Bay. C’est lequel de ces quatre endroits, lieutenant ? J’ai deux douzaines d’hommes prêts à se mettre en route équipés de pelles et de pioche, d’un engin excavateur et deux chiens de recherche. Demain, dès la première heure, on organise une grande chasse au trésor.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Soirée
Joseph Soriano : (Via un micro.) Alors, soyez raisonnable, dites-moi où vous avez enterré Stills.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Dans une salle d’interrogatoire – Soirée
Joseph Soriano : (Il se rassoit.) Je sais que vous l’avez tué, comme vous avez tué tous ces malfrats. Vous êtes pourri jusqu’à la moelle et demain, je vais étaler vos crimes au grand jour.
SÉQUENCE – Salle d’interrogatoire B – Caméra n° 01 – 22 heures 10 minutes 43 secondes
Une fenêtre bleue avec des chiffres s’affiche furtivement.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Soirée
Lionel descend des escaliers sous bonne escorte policière avec Soriano. Il se rend dans les toilettes et se lave les mains. Joss arrive vers lui.
Carter : Tu voulais me voir ?
Fusco : (S’essuyant les mains et le visage.) Écoute, les questions que tu m’as posées auxquelles je n’ai pas répondu, (il jette les papiers dans la poubelle) je n’ai pas tué Stills. Quoiqu’il en soit, je vais tomber pour ça. Mais je le mérite parce que… (Hésitant.)
Carter : Parce que ?
Fusco : Parce que j’ai fait d’autres mauvaises choses. Tu sais, au 51ème…
Carter : Ouh là, attends, (elle se met à rigoler) c’était quoi les autres mauvaises choses ?
Fusco : Eh bien, au début, je croyais que j’aidais à nettoyer les rues, tu sais, je me disais que l’argent des dealers ne manquera à personne. J’ai pensé la même chose des dealers. C’est vrai qu’on était amis Stills et moi. Il veillait sur moi comme un frère et il était toujours là. Et puis un jour, on se retrouve dans une situation, une mauvaise situation où on ne devrait pas être. J’ai tué des gens, Carter. (Elle est sous le choc.) J’ai été un sale type. Mais, tout ça, c’est fini depuis que je vous ais rencontré toi et les autres. Je ne suis plus un flic véreux. Tu m’as toujours dit que si mon passé ressurgissait, tu ne me couvrirais pas, je te demande pas de le faire. Je veux juste que tu me comprennes.
Carter : Arrête, tais-toi. Je ne veux pas en savoir davantage. Je ne sais pas qui tu es, et si je devrais avoir confiance en toi, Lionel. (Elle fait non de la tête et préfère s’en aller. Il se regarde dans le miroir.)
SÉQUENCES – Pier n° 48 – Caméra n° 02 – 22 heures 41 minutes 39 secondes ; Surveillance du trafic S2 – 23 heures 04 minutes 22 secondes
Deux fenêtres bleues s’affichent furtivement. Ils sont sur la route de la région de Poughkeepsie.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Brandon Boyd – Soirée
Reese : (Voyant le docteur Nelson de plus en plus mal.) Professeur, restez avec moi.
Richard Nelson : Je voulais regarder le salaud qui m’a tué et le regarder dans les yeux.
Reese : Ne baissez pas les bras.
Richard Nelson : Ça ne fait rien, il est temps d’affronter les conséquences.
Reese : On fait tous des erreurs.
Richard Nelson : Oui, mais… (Il se trouve inconscient.)
Brandon Boyd : Merde, je crois qu’il vient de mourir. (John regarde dans son rétroviseur et s’arrête en plein milieu de la route. Il en sort pour prendre le docteur Nelson et le mettre sur le sol avec l’aide de Brandon.) Bon sang, il est mort ?
Reese : La ferme ou t’y passes aussi. (Il ouvre la chemise de Nelson et prend une seringue dans le sac de ce dernier.)
Brandon Boyd : Oh, mon Dieu, vous n’allez quand même pas… (John prend de la force pour planter la seringue dans le cœur de Nelson.)
Reese : Allez, revenez, revenez. (Nelson se met à tousser et les deux tentent de le relever.) Ne mourrez pas maintenant. On a encore une mission à finir.
Richard Nelson : (Reprenant ses esprits.) D’accord.
Reese : Tenez bon. (Il ouvre la portière pour le mettre dedans pendant que Boyd reste dehors.)
Brandon Boyd : C’est de la folie, (John le repoussant.) Vous n’allez quand même pas me laisser debout ici comme un con.
Reese : Vous avez raison. (Il lui met un coup de poing dans le visage et il tombe au sol.)
SÉQUENCE – Bord de la route – Caméra C – 23 heures 46 minutes 36 secondes
INTÉRIEUR – Dans une maison – Soirée
Vincent Cochran se trouve assis chez lui dans son salon. Le professeur Nelson le rejoint et se met sur le siège à côté.
Richard Nelson : Vous me reconnaissez, monsieur Cochran ?
Vincent Cochran : Je devrais ?
Richard Nelson : Je suis l’homme que vous avez tué.
SÉQUENCES – Salon B – Caméra – 23 heures 47 minutes 23 secondes ; Entrée – Caméra n° 01 – 23 heures 47 minutes 27 secondes
Une fenêtre avec des symboles s’affiche furtivement.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Soirée
Joss est à son bureau et elle regarde son téléphone. Elle semble hésiter à appeler et le fait quand même et joint John.
Carter : Qu’est-ce que vous faites pour Fusco ?
INTÉRIEUR – Dans une maison – Soirée
Reese : (Regardant dans une armoire.) Pour le moment, rien.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Soirée
Reese : (Au téléphone.) Je suis occupé.
Carter : Après tout ce qu’on a traversé, je croyais que c’était votre ami.
INTÉRIEUR – Dans une maison – Soirée
Reese : Est-ce qu’il n’est pas votre coéquipier ?
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Soirée
Carter : Vous ne savez pas ce qu’il vient de me dire ? Vous savez ce qu’il a fait ? Je crois que sa place est en prison.
INTÉRIEUR – Dans une maison – Soirée
Reese : Écoutez, Carter, on ne me considère pas non plus comme un exemple de moralité. (Il arme son pistolet.) Alors, il va falloir vous débrouiller toute seule sur ce coup-là. (Il pose l’arme dans l’armoire.)
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Soirée
Carter : Je suis un lieutenant de police honnête. Mais il s’agit de Fusco.
INTÉRIEUR – Dans une maison – Soirée
Carter : (Au téléphone.) Ce n’est pas aussi simple que ça.
Reese : J’ai toujours cru que c’était clair dans votre esprit. Qu’un flic fasse un seul faux pas, (il met un costume dans l’armoire) et ce sera toute sa vie…
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Soirée
Reese : (Au téléphone.)…un ripou, pas vrai ? Bon, maintenant, excusez-moi…
INTÉRIEUR – Dans une maison – Soirée
Reese : (En fermant la porte.) Il faut que je retourne au travail.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Joss Carter – Soirée
Joss raccroche et se met à réfléchir sur l’attitude à adopter dans cette histoire.
INTÉRIEUR – Dans une maison – Soirée
Richard Nelson : (Pendant que quelqu’un sert du vin à Cochran.) Vous connaissez l’effet du polonium sur le corps humain, monsieur Cochran ?
Vincent Cochran : J’ai le sentiment que vous allez me l’apprendre.
Richard Nelson : Dès que le produit pénètre dans le système sanguin, il se met à détruire les barrières immunitaires. Il s’infiltre dans la moelle osseuse et de ce fait votre corps ne peut plus se défendre contre ses propres bactéries, qui commencent alors à vous ronger de l’intérieur. Ça attaque votre ADN, ça bloque un à un vos organes vitaux. Oui, c’est assez rapide mais je vous assure que c’est extrêmement douloureux.
Vincent Cochran : Je suis épaté que vous soyez toujours là.
Richard Nelson : Ces dernières vingt-quatre heures ont été un enfer, oui, c’est une façon diabolique de faire mourir quelqu’un. Mais bien sûr, je ne suis qu’un simple médecin. Un minus comparé à vous le rusé milliardaire, patron d’une multinationale.
Vincent Cochran : Vous vous sous-estimez il me semble.
Richard Nelson : Oh, non, non, c’est clair maintenant. Vous et votre société au fond vous vous intéressez pas à la recherche médicale. Vous vous cherchez simplement à gagner de l’argent. Même s’il vous faut tricher.
Vincent Cochran : Je suis dans la finance, je gère des actifs. Mais si je fais une erreur comme miser sur le mauvais cheval, alors je reprends mes billes. (Alors que Nelson lui sourit.) De toute façon, je gagne toujours.
Richard Nelson : J’ai fait de bonnes choses dans ma vie et de mauvaises. J’ai réussi à détruire ma famille, ma réputation. Mais je ne mérite pas de mourir. (Cochran boit son verre.) Et la commission de contrôle va épingler votre société.
Vincent Cochran : Non, professeur, vous avez tord. L’enquête de la commission de contrôle mourra en même temps que vous.
Richard Nelson : Oh. (Il sourit.) Alors, en même temps que nous. Euh, vous saignez du nez. Vous avez neuf milliards de dollars mais il vous reste vingt-quatre heures pour les dépenser. (Cochran ne comprend pas ce qu’il se passe alors, il regarde à côté de lui et voit John avec une bouteille à la main. Sûrement lui qui a mis du polonium dans la bouteille.) Je vous souhaite d’en tirer profit.
SÉQUENCES – Salon B – Caméra – 23 heures 53 minutes 27 secondes ; Champ n° 02 – Caméra n° 04 – 6 heures 35 minutes 39 secondes ; Champ n° 10 – Caméra n° 01 – 7 heures 03 minutes 36 secondes
EXTÉRIEUR – Dans un champ – Oyster Bay – Matinée
La voiture de Soriano arrive près de l’endroit où se trouve enterré Stills. Lionel est à l’intérieur. Des voitures de police se trouvent déjà sur place.
Joseph Soriano : Bel endroit pour se débarrasser d’un macchabée. Heureusement, la neige n’empêchera pas les chiens de le retrouver. (Il sort de la voiture et fait descendre Lionel.) Descendez, terminus. (Lionel regarde devant lui la neige recouvrant toute la zone ainsi que le badge et l’arme de Soriano.) Vous savez, au bout du compte, en tant que flic, on est la somme de deux choses. D’une part, les gens qui vous détestent et d’autre part, ceux qui n’ont rien à foutre de vous. Et sincèrement, je ne crois pas qu’il y ait beaucoup de monde qui s’intéresse à vous.
Policier : Lieutenant, s’il vous plaît, venez voir !
Joseph Soriano : Très bien, allons-y. (Il s’avance avec Lionel à l’endroit où il les a appelés.
SÉQUENCES – Voiture de police – Côté 283A – 7 heures 05 minutes 02 secondes ; Porche A – Caméra – 7 heures 06 minutes 20 secondes
Une fenêtre avec des symboles s’affiche furtivement.
Richard Nelson : Oh, ne t’en fais pas chérie…
EXTÉRIEUR – Près d’une maison – Matinée
Richard Nelson : (Assis sous un porche.)…tu connaîtras d’autres garçons, crois-moi. (John le rejoint.) Je t’aime aussi ma chérie. Au revoir. (Il raccroche.)
Reese : (Donnant un verre.) Tenez, c’est votre préféré. Du soixante-deux.
Richard Nelson : À votre santé. (Il choque son verre avec celui de John. Il le boit et met sa tête en arrière.) Et merci.
Reese : Pourquoi ?
Richard Nelson : Pour la seconde chance, pour tout ça. (Il émet son dernier soupir avant de lâcher son verre. John pose le sien sur le sol et remet le corps de Nelson sur la chaise après qu’il se soit avachi dessus.)
Reese : (Activant son oreillette.) Le professeur est mort, Finch.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
Finch : C’était un homme bien. (Il se lève.)
EXTÉRIEUR – Près d’une maison – Matinée
Reese : On est arrivé trop tard pour le sauver.
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
Finch : (Se mettant à côté de la fenêtre.) C’est un cas de figure qui se répète souvent depuis quelque temps. Il y a d’abord eu Szymanski, puis Beecher et maintenant le professeur Nelson.
EXTÉRIEUR – Près d’une maison – Matinée
Reese : Est-ce qu’il y a un problème avec la Machine ?
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Matinée
Finch : Je n’en sais rien.
EXTÉRIEUR – Près d’une maison – Matinée
Reese : Pour qui est-il trop tard maintenant ? (Il s’en va.)
EXTÉRIEUR – Dans un champ – Matinée
Simmons : (Accompagnant Lionel.) C’est plus qu’une question de minutes maintenant. Si ça te dis de t’allonger dans ce trou, je vais chercher une pelle. Allez avance.
Policier : Lieutenant Soriano. (Il lui demande de venir.)
Joseph Soriano : (Pendant que les chiens aboient.) C’est l’heure de vérité, Fusco.
Policier : (Alors que Lionel regarde ce qu’il se passe.) Lieutenant, les chiens se sont arrêtés ici et la terre a été retournée. Il y a bien eu un corps dans ce trou mais…
Joseph Soriano : Quelqu’un l’a retiré. (Lionel semble soulagé alors que Simmons a l’air surpris et voyant qu’il y a un problème.) Vous vous moquez de nous, c’est ça ? Je sais que vous avez tué Stills, espèce d’enfoiré. Qu’est-ce que vous avez fait de son corps ?
Fusco : Je vous emmerde.
Joseph Soriano : Je n’ai pas encore dit mon dernier mot. Je sais que vous êtes un flic corrompu.
Fusco : C’est faux, vous vous trompez. Rendez-moi mon insigne et mon arme. (Il s’en va sous les yeux de Simmons.)
SÉQUENCE – Sud-Est – Caméra n° 07 – 13 heures 01 minute 21 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèque – Journée
Harold est à son poste de travail et John arrive.
Reese : Des nouvelles de Fusco ?
Finch : Tirez d’affaire, pour l’instant. Mon partenaire de jeu en prison a dit que Azarello a une saute d’humeur et s’est rétracté.
Reese : Échec et mat. Bonne nouvelle.
Finch : Cette tempête à l’horizon dont je parlais la dernière fois, j’ai bien peur qu’elle soit arrivée. (Sur l’ordinateur, le statut du virus change et se met au rouge soit un seuil critique.)
Reese : (Voyant le lit de Balou.) Où est Balou ?
Finch : Oh, oui, c’est un autre sujet dont il faut qu’on discute.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la police – Bureau de Lionel Fusco – Journée
Lionel a récupéré son arme et son insigne et peut continuer à travailler. Joss se lève de son bureau et le rejoint avec un dossier dans les mains.
Carter : J’ai besoin d’un regard neuf sur une piste éventuelle. Tu veux jeter un œil et je reviens un peu plus tard, j’ai eu une longue nuit. (Elle dépose le dossier sur le bureau.)
Fusco : Bien sûr, pas de problème.
Elle s’en va et prend le chien même temps qui a ses pattes recouvertes de terre car il y a des traces au sol. Le dossier concerné est celui sur Cal Beecher.
SÉQUENCE – Box – Caméra n° 04 – 16 heures 02 minutes 40 secondes
L’image se brouille de plus en plus signe que la Machine est très mal en point. Son signal est corrompu. Elle trouve une menace à son système et s’éteint.