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 Script VF - 2X20 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb

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carine79
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carine79

Série préférée : Lucifer

Script VF - 2X20 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Empty
MessageSujet: Script VF - 2X20 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 2X20 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeJeu 23 Juil - 16:46

Finch : On vous surveille. Le gouvernement possède un dispositif secret : une Machine qui vous espionne jour et nuit, sans relâche. Je l’avais conçue pour prévenir des actes de terrorisme mais la Machine voit tout, tous les crimes impliquant des citoyens ordinaires. Le gouvernement juge ces crimes non pertinents, mais pas nous. Traqués par les autorités, nous travaillons dans l’ombre, jamais vous ne nous trouverez. Mais victime ou criminel, si votre numéro apparaît, nous vous trouverons.
 
La frise chronologique passe de 2013 à 2011.
 
SÉQUENCE – Poste 210B2 heures 28 minutes 19 secondes
EXTÉRIEUR – Dans un bois - Oyster BayNuit
Lionel traîne le corps du lieutenant Stills en le mettant dans un trou. Il se met à pleurer.
 
SÉQUENCES – Poste n° 210 B2 heures 29 minutes 45 secondes ; TrottoirCaméra n° 0320 heures 22 minutes 21 secondes
Reese : Apparemment, on a à faire à des flics véreux. Ils font main basse sur la drogue, sur le fric et supprime tous les témoins, Stills est de la brigade des stups.
Louis Azarello : Ouais, je sais très bien ce qui est arrivé au lieutenant Stills. Le lieutenant Fusco le sait aussi, je vous dirais tout ce que vous voudrez.
 
SÉQUENCES – 15ème étage- BalconCaméra12 heures 09 minutes 48 secondes ; Entrée n° 01Caméra n° 0212 heures 09 minutes 55 secondes ; AtriumCaméra n° 0412 heures 10 minutes 15 secondes
Une fenêtre de chiffres s’affiche furtivement.
Reese : (Via un micro.) Notre nouveau numéro reçoit un prix aujourd’hui, Finch.
Dr Julianna Di Matteo : Trois décennies consacrées…
 
INTÉRIEUR – Dans une salleJournée
Dr Julianna Di Matteo  :…à l’enseignement et à la recherche médicale. Directeur d’un service de chirurgie cardiaque, chef de file dans le domaine de la transplantation cardiaque et pionnier dans celui de la chirurgie cardio-vasculaire à circulation extracorporel. (Sur un écran, se trouve des images du médecin.) Il a tenu entre ces mains les cœurs et les vies de plusieurs centaines de patients. Nous sommes fiers aujourd’hui de décerner au professeur Richard Nelson, le titre de professeur émérite. (La salle se met à applaudir et le professeur Nelson se lève. John, habillé en serveur, est au bar.)
Reese : J’ai l’impression que notre nouveau numéro a un cerveau aussi gros que le votre.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Si seulement le mien s’accompagnait d’une dextérité de chirurgien. (Regardant les informations sur son ordinateur.) Médecin, chercheur, enseignant.
 
INTÉRIEUR – Dans une salleJournée
Finch : (Au téléphone.) Admiré par ses pairs.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Il est assez loin d’avoir le profil d’un criminel.
 
INTÉRIEUR – Dans une salleJournée
Reese : Oui, du coup je me demande si le tueur pourrait être parmi ces gens.
Richard Nelson : Merci, merci. (John a un plateau avec trois verres de champagne et se met à appairer le téléphone de Nelson qui s’approche du pupitre.) Merci, docteur De Matteo pour ces gentils mots. (Une jeune femme se trouve au bar pendant que John fait le service.) Euh, vous avez oublié de dire que je suis un piètre golfeur. (L’assistance se met à rire. Il se met à boire un verre d’eau tandis que la jeune femme boit son verre de champagne.) Je crois que c’est Platon qui a dit : « La connaissance est la nourriture de l’âme ».
 
SÉQUENCE – Porte BCaméra n° 0112 heures 13 minutes 56 secondes
Alonzo Quinn : Dans ces moments douloureux…
 
EXTÉRIEUR – Dans un cimetièreJournée
Alonzo Quinn : …souvenons-nous des mots de Platon. « Celui qui commet l’injustice est plus malheureux que celui qui la subit ». (Des policiers dont Joss et Lionel y assistent.) Cette injustice n’enlèvera jamais rien à la valeur et aux actes d’un homme bien. Mon filleul, Calvin Beecher, brave jusqu’à la fin, (sa famille le pleure) qu’il repose en paix.
Policier : Présentez arme. Prêts ? Feu ! (Un coup de feu retentit.)
 
INTÉRIEUR – Dans une salleJournée
Richard Nelson : (Pendant que l’assistance continue d’applaudir.) Merci. Merci beaucoup, merci d’être venus. Merci. (La jeune fille du bar s’en va.) Brandon.
Brandon Boyd : Félicitations. Mais alors pour la suite, professeur Nelson, il faut que je trouve un nouveau cardiologue.
Richard Nelson : Qu’est-ce que vous faites ici ?
Brandon Boyd : Voyons docteur, je suis venu saluer le professeur émérite, un titre bien mérité.
Richard Nelson : (Via un micro.) Merci, mais rassurez-vous, (normalement) je ne pars pas tout de suite. (Ils boivent leur verre.)
Reese : Un des patients de Nelson est ici.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Brandon Boyd, trader pour VAC Capital, une société de fonds d’investissement qui gère les portefeuilles d’actions de clients…
 
INTÉRIEUR – Dans une salleJournée
Finch : (Au téléphone.)…fortunés.
Richard Nelson : Il faudrait peut-être que je pense à un placement rentable pour ma retraite. (Brandon se met à rigoler ; via un micro.) Une partie de squash jeudi. Accordez-moi une revanche, j’ai besoin de vos lumières sur (normalement) les marchés émergents dans le secteur de la santé.
Richard Nelson : Jeudi au club, entendu.
Brandon Boyd : Super.
Richard Nelson : Merci.
Garrett Rosmore : Pas si vite, professeur.
Richard Nelson : Oh euh.
Garrett Rosmore : Tant qu’à s’abîmer le foie, autant le faire avec classe, pas vrai.
Richard Nelson : (Voyant une bouteille.) Soixante-deux. Docteur Rosmore, où avez-vous trouvé une potion magique aussi rare ?
Garrett Rosmore : Oh, j’ai un patient qui dirige une très importante distillerie. Il a aussi un tout nouveau cœur, grâce à vous. (Nelson se met à sourire. Ils choquent leur verre et trinquent.)
Richard Nelson : Écoutez Garrett, à propos de l’essai clinique de Philia, je suis vraiment désolé que le comité ait rendu cet avis.
Garrett Rosmore : Je vous rassure, ça n’avait rien à voir avec le comité ou avec vous, notre étude était tout simplement insuffisante.
Finch : (Au téléphone.) Docteur Garrett…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : (S’approchant de la vitre.)…Rosmore, confrère estimé et chercheur lui aussi. Il travaille actuellement pour Philia Pharmacies.
 
INTÉRIEUR – Dans une salleJournée
Reese : Un gros laboratoire, un repère de chimiste. (Un homme met un verre de champagne sur le plateau.)
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : (Apposant la photo sur la vitre.) Rosmore a mis au point une nouvelle statine qui augmente le taux de HDN pour combattre le cholestérol. Le produit a franchi tous les tests cliniques jusqu’à la phase trois où il a fini malheureusement par échouer. (Regardant la photo de Nelson.) Le professeur Nelson faisait partie du comité indépendant qui a émis l’avis…
 
INTÉRIEUR – Dans une salleJournée
Finch : (Au téléphone.)…négatif.
Reese : Et voilà un succès commercial potentiel qui part aux égouts.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Ça représente sûrement quelques milliards de dollars de manque à gagner. Sans parler de ce qu’ont pu coûter les six ans de recherche de Rosmore.
 
INTÉRIEUR – Dans une salleJournée
Reese : Sacré coup dur. (John retourne dans la pièce avec le plateau dans les mains.)
 
SÉQUENCE – AtriumCaméra n° 0412 heures 21 minutes 20 secondes
EXTÉRIEUR – Près du cimetièreJournée
Fusco : (Rejoignant Simmons.) Je sais que tu n’es pas clair. Tu es impliqué dans le meurtre de Beecher. Tu ne vas pas t’en sortir comme ça.
Simmons : (Se tournant vers Lionel.) Dis-moi Fusco, comment ça se fait que tout le monde se fait tuer autour de toi. Ça commence à paraître louche.
Fusco : Tu vas payer pour ça, je vais te faire tomber.
Simmons : Tu as le vilain défaut d’être vraiment très ingrat. Tous les gars de ta bande ont disparu ou sont en prison. Tu es le seul à en être sorti. Tu crois réellement que c’est parce que tu es plus malin qu’eux ?
Fusco : De quoi tu parles ?
Simmons : De protection. Un avantage qu’à partir de maintenant tu n’as plus. J’entends des trucs tu sais, des rumeurs. Les affaires internes seraient sur le dos d’Azarello, ton ancien copain, au sujet d’une douzaine de meurtres. Ça devrait être intéressant. Le passé a la manie de resurgir un jour ou l’autre. Et quand j’en aurais fini avec toi, Lionel, tu regretteras d’être sous terre avec Beecher. (Il s’en va.)
 
INTÉRIEUR – Dans une salleJournée
Dr Julianna Di Matteo : (Donnant un verre de champagne.) Félicitations professeur. Ça fait plaisir de voir quelqu’un être récompensé pour son travail. J’espère que ça m’arrivera un jour.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : (Regardant un article sur elle.) Julianna di Matteo, l’associée du professeur. Elle est arrivée là comme assistante de recherche de Nelson. (Il va pour apposer la photo sur la vitre.) C’est sa petite protégée.
 
INTÉRIEUR – Dans une salleJournée
Reese : Mais elle n’est toujours pas titularisée.
Richard Nelson : (Via un micro.) Est-ce que tu as vu ma fille ?
Dr Julianna Di Matteo : (Via un micro.) Je crois qu’elle m’a vue en premier, c’est sans doute pour ça qu’elle est partie.
Richard Nelson : Non.
Dr Julianna Di Matteo : (Voyant du sang sous le nez de Nelson.) Richard, est-ce que ça va ? Tu saignes du nez. (Elle essuie le nez.) Oh, attends, je vais chercher quelque chose. (Elle s’en va tandis qu’il essaie de ralentir le saignement en mettant sa tête en arrière. John lui donne quelque chose.)
Reese : Tenez monsieur.
Richard Nelson : Ah, merci. (Il reçoit une serviette pendant que John s’en va.)
Reese : Nelson a une fille ici, Finch.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Oui, Molly Nelson, inscrite comme étudiante. (Sur l’ordinateur, se trouve la photo ainsi que la fiche de Molly.) Mais renvoyée pendant un semestre pour avoir agressé un agent de police pendant une manifestation sur le campus.
 
INTÉRIEUR – Dans une salleJournée
Le professeur se sent de plus en plus mal car il saigne toujours et fait tomber son verre.
Reese : (Retournant vers Nelson.) Besoin d’aide, monsieur ?
Richard Nelson : J’ai un peu la tête qui tourne, il faut juste que je m’assois.
Reese : Tenez.
Richard Nelson : Merci.
Reese : Je vais vous chercher de l’eau.
Richard Nelson : Ouais, c’est gentil.
Reese : Le professeur n’a pas l’air en forme. Il a les mains moites, il saigne du nez. Pourvu qu’il ne soit pas trop tard.
 
SÉQUENCE – EntréeCaméra n° 0213 heures 13 minutes 50 secondes
Une fenêtre bleue avec des chiffres s’affiche furtivement.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée
Lionel entre dans les locaux de la police.
Joseph Soriano : Excusez-moi, lieutenant Fusco. Le lieutenant Soriano des affaires internes. Il faut qu’on discute.
Fusco : Non, je ne crois pas. (Il est arrêté par un autre agent.)
Joseph Soriano : Moi, je crois bien que si. C’est au sujet de la disparition du lieutenant Stills. Vous allez devoir me remettre votre insigne et votre arme de service. (Lionel, après une hésitation, les lui remet. Il l’emmène dans une salle d’interrogatoire sous les yeux de Joss.)
 
SÉQUENCE – EntréeCaméra n° 0113 heures 32 minutes 26 secondes
Une fenêtre bleue s’affiche furtivement.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée
Soriano sort de la salle d’interrogatoire alors que Joss va rejoindre Lionel.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une salle d’interrogatoire - Journée
Carter : Qu’est-ce qu’il se passe, Fusco ?
Fusco : Ça ne te regarde pas, Carter.
Carter : Ah non. Tu es mon coéquipier alors ça me regarde. C’est en rapport avec le meurtre de Cal ?
Fusco : Non.
Carter : Dis-moi ce qu’il se passe. Pourquoi les affaires internes te mettent la pression tout à coup ?
Fusco : J’ai essayé de te le dire un jour, c’était ici même, j’ai voulu te parler de mes erreurs mais tu n’as pas voulu m’écouter.
Carter : Je t’écoute maintenant.
Fusco : Je suppose qu’il faut que je paye les pots cassés. Il arrive de sales trucs aux personnes de mon entourage alors reste à l’écart. (Le téléphone de Joss se met à sonner.)
Carter : (Elle sait qui l’appelle alors elle s’en va.) On reparlera de tout ça.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée
Carter : Besoin de quoi, Finch ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : Toutes mes condoléances, lieutenant.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée
Carter : Ouais, merci. Seulement, je ne comprends pas avec toutes les informations que vous avez, pourquoi vous n’êtes pas intervenus à temps.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : C’est une question qui me préoccupe aussi, j’aimerais bien avoir une réponse à vous donner.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée
Finch : (Au téléphone.) Et, je sais que le moment est mal choisi…
Carter : John et vous avez besoin d’un coup de main.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Carter : (Au téléphone.) Vous plaisantez ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée
Carter : Cal vient d’être tué et…
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Carter : (Au téléphone.)…Fusco est dans le collimateur des affaires internes.
Finch : Je comprends que vous ayez les nerfs à vif mais il y a un homme en grand danger. Il vous suffit d’entrer les noms de certaines…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée
Finch : (Au téléphone.)…personnes pour...
Carter : Non, non, cette fois c’est vous qui allez faire quelque chose pour moi.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : D’accord, lieutenant, qu’est-ce que je peux faire pour vous ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeJournée
Carter : Cette manie que vous avez de cloner les téléphones, c’est mon tour.
 
SÉQUENCES – Haut du toitCaméra S14 heures 01 minute 45 secondes ; PlazaCaméra n° 10 - 14 heures 03 minutes 57 secondes
Une fenêtre de chiffres s’affiche furtivement.
 
INTÉRIEUR – Dans une pièceJournée
John surveille le docteur Nelson depuis une pièce avec une jumelle.
 
INTÉRIEUR – Dans un laboratoireJournée
Molly Nelson : (Au téléphone.) Allô ?
Richard Nelson : Merci d’être venue. C’était bien plus sympa que ce que tu as fait la semaine dernière avec ton pot de peinture rouge.
 
INTÉRIEUR – Dans une pièceJournée
Molly Nelson : Désolée, Pa, mais il fallait bien que les gens sachent que la faculté de médecine utilise des animaux pour la recherche.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Finch : On dirait que Nelson a quelques différends avec sa fille.
 
INTÉRIEUR – Dans un laboratoireJournée
Richard Nelson : Et je te rappelle que c’est elle qui me donne les moyens de te nourrir, de t’habiller et de te loger depuis plus de vingt-deux ans.
 
INTÉRIEUR – Dans une pièceJournée
Richard Nelson : (Via un micro.) Sans parler de tes frais d’études.
Molly Nelson : Désolée de t’avoir déçu, Pa.
 
INTÉRIEUR – Dans un laboratoireJournée
Richard Nelson : Bien, ce n’est pas ce que j’ai voulu dire, Molly. (Du sang coule de son nez.)
 
INTÉRIEUR – Dans une pièceJournée
Richard Nelson : (Via un micro.) Il faut que je te laisse. On en reparlera plus tard.
 
INTÉRIEUR – Dans un laboratoireJournée
Il raccroche et s’essuie le nez, commençant à avoir des douleurs. Il se met à cracher.
 
INTÉRIEUR – Dans une pièceJournée
Reese : (Regardant avec sa jumelle.) Nelson vient de vomir du sang.
 
INTÉRIEUR – Dans un laboratoireJournée
Il prend son pouls et se regarde à travers un plateau alors que ses yeux sont jaunis, il se met à perdre ses cheveux.
 
INTÉRIEUR – Dans une pièceJournée
Reese : Il ne se sent pas bien du tout, j’y vais.
 
INTÉRIEUR – Dans un laboratoireJournée
Opératrice : (Au télépone.) Service d’urgence, quel est votre problème ?
Richard Nelson : Bonjour, je suis le professeur Richard Nelson, je, je crois que j’ai ingéré quelque chose de toxique.
Opératrice : (Au téléphone.) Vous êtes médecin, monsieur ?
Richard Nelson : Oui. je crois que quelqu’un a voulu me tuer. (Il s’en va.)
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Nelson sort et bouscule deux personnes. Il semble chercher quelque chose et a failli se faire percuter par un bus.
SÉQUENCE – MTA Bus n° 481ACaméra C14 heures 07 minutes 52 secondes
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueJournée
Reese : Vous avez besoin d’aide on dirait ?
Richard Nelson : (Voyant John.) Vous, vous étiez à la réception. (Il commence à le frapper quand une voiture de police arrive.) N’approchez pas, qui êtes vous ?
Reese : Calmez-vous.
Policier : (Arrivant près de John et Richard.) Hey, vous là, police. (John préfère s’en aller.) Qui appelé les urgences ?
Richard Nelson : Moi. J’ai appelé, je veux signaler un meurtre.
Policier : Mais de qui vous parlez, monsieur ? Qui est mort ?
Richard Nelson : Moi, quelqu’un m’a empoisonné.
Reese : (Activant son oreillette.) Finch, la situation tourne vraiment mal. Et si j’en crois les symptômes, il est déjà trop tard.
 
SÉQUENCES – IntersectionTrafic n° 38714 heures 13 minutes 45 secondes ; EntréeCaméra n° 0814 heures 16 minutes 45 secondes ; Salle d’interrogatoire BCaméra n° 0114 heures 17 minutes 23 secondes
Une fenêtre avec des chiffres s’affiche furtivement.
Joseph Soriano : (Via un micro.) On a reçu de nouvelles informations sur une vieille affaire.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une salle d’interrogatoireJournée
Joseph Soriano : (En montant la photo de Stills.) Vous avez travaillé avec Jimmy Stills au 51ème ?
Fusco : Ouais comme pas mal d’autres flics.
Joseph Soriano : Mais vous étiez proche tous les deux ?
Fusco : Je ne dirais pas vraiment ça.
Joseph Soriano : Alors, qu’est-ce que vous diriez ?
Fusco : On a patrouillé ensemble un moment. Il est entré aux stups, moi à la criminelle, c’est tout ce qui a à dire.
 
SÉQUENCE – Salle d’interrogatoire BCaméra n° 0114 heures 17 minutes 46 secondes
 
La frise chronologique passe de 2013 à 2004.
 
SÉQUENCE – BarCaméra n° 0203 heures 50 minutes 11 secondes
INTÉRIEUR – Dans un barNuit
Barman : (Activant la clochette.) Allez, c’est l’heure.
Fusco : (Soûl.) Hey O’Neill, Ory, O machin chose, sers nous encore un verre. (Il boit son verre.)
Barman : Non, c’est fini. Allez, il est temps de rentrer chez toi.
Fusco : Qu’est-ce que tu racontes ? On n’est pas à cinq minutes.
James Stills : (Arrivant vers Lionel.) T’énerves pas, mon pote. Je te raccompagne chez toi, tu as assez bu.
Fusco : Je suis à la rue. On vient de rompre.
James Stills : Ben, c’est normal, mets-toi à sa place. Être femme de flic, elle reviendra.
Fusco : Pas cette fois. Son avocat m’a adressé des papiers.
James Stills : Sérieusement ? Oh, je suis désolé pour toi.
Fusco : Ouais, bien sûr elle… Elle veut avoir la garde du petit.
James Stills : Bon, allez Lionel. Viens dormir chez moi cette nuit, OK ? Les gosses seront ravis de te sauter dessus demain matin pour te réveiller. Vera nous fera ses fameux pancakes bananes-chocolat. Avec un petit truc contre le mal de tête. D’accord, amigo ?
Fusco : (Le regardant.) Ça ne te dérange pas ?
James Stills : Les amis, ça sert à ça. (Lionel se lève et il le retient.)
 
La frise chronologique passe de 2004 à 2013.
 
SÉQUENCE – Côté estCaméra n° 0314 heures 19 minutes 21 secondes
INTÉRIEUR – Dans un laboratoireJournée
Harold est revenu dans la pièce où se trouve Nelson. Il utilise un appareil pour repérer des traces de radioactivité.
Finch : Je reviens sur les pas du professeur, je détecte déjà un faible taux d’émissions de rayons…
 
INTÉRIEUR – Dans un hôpitalJournée
Finch : (Au téléphone.)…alpha. Ce n’est pas bon signe.
Reese : Donc, des particules radioactives. C’est du polonium.
 
INTÉRIEUR – Dans un laboratoireJournée
Finch : Du polonium ? On en utilise parfois pour des expériences scientifiques et est-ce qu’il aurait pu y être exposé dans son labo ?
 
INTÉRIEUR – Dans un hôpitalJournée
Reese : Ce produit n’est un poison mortel que…
 
INTÉRIEUR – Dans un laboratoireJournée
Reese : (Au téléphone.)…s’il est ingéré et si la personne contaminée n’est pas soignée dès la première heure.
Finch : Eh bientôt, le labo est contaminé mais l’origine de la radioactivité ne semble pas être…
 
INTÉRIEUR – Dans un hôpitalJournée
Finch : (Au téléphone.)…ici. Et lui comment va-t-il ?
Reese : (Arrivant à la chambre de Nelson.) Je ne vais pas tarder à le savoir.
Richard Nelson : Vous, vous êtes ce serveur. Tout ça, c’est à cause de vous. (Il veut appeler l’infirmière pour le faire partir mais John s’y oppose.)
Reese : Je ne suis pas serveur, je suis là pour vous aider.
Richard Nelson : Vous étiez à la réception, vous avez mis quelque chose dans mon verre.
Reese : Non, mais quelqu’un l’a fait. J’étais censé vous sauver. M ais il était trop tard. Vous avez ingéré du polonium. Vous êtes mourant.
Richard Nelson : Voyons, c’est insensé, qu’est… qui êtes-vous ?
Reese : Saignement de nez, jaunisse, chute de cheveux, c’est dû à un empoisonnement au radioactif.
Richard Nelson : Je connais très bien les effets de la radioactivité. Mais vous, comment savez-vous ça ?
Reese : Vous avez été empoisonné il y a quelques heures, ce qui veut dire qu’il ne vous reste que vingt-quatre heures à vivre. Désolé professeur.
Richard Nelson : (Recevant une serviette.) J’ai… Je ne comprends pas. Qui… Qui veut me tuer ? (Il s’essuie le nez.)
Reese : Vous devez le savoir mieux que moi. Écoutez, soit vous restez ici à attendre la mort, soit vous vous levez et vous m’aidez à retrouver votre meurtrier. (Il met le sac de Nelson sur le lit.) L’heure tourne, professeur.

_________________
"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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MessageSujet: Re: Script VF - 2X20 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb Script VF - 2X20 - Crédits : carine79/POI Hypnoweb I_icon_minitimeJeu 23 Juil - 16:47

SÉQUENCES – PlazaCaméra n° 1414 heures 40 minutes 56 secondes ; PlazaCaméra n° 0215 heures 02 minutes 42 secondes
Richard Nelson : (Via un micro.) Qui a fait ça ? Il faut que je le sache.
Reese : (Via un micro.) Avant toute chose, vous devriez mettre vos affaires en ordre.
Richard Nelson : (Via un micro.) Vous avez raison, il faut que je voie ma fille.
 
EXTÉRIEUR – Près de l’universitéJournée
Molly Nelson : Merci de votre intérêt. Merci les gars.
Richard Nelson : Molly. Molly, je peux te parler une seconde ?
Étudiant : Hey, elle ne tient pas à vous voir, OK ?
Molly Nelson : Je peux gérer ça toute seule. (Se mettant à l’écart.) Waouh, tu as vraiment fait tout ce chemin pour me faire la morale. Tu n’es pas dans ton jet pour te rendre à un séminaire ou…
Richard Nelson : Non, non, je ne suis pas venu pour te faire la morale. Je voulais savoir comment tu allais.
Molly Nelson : Vraiment ?
Richard Nelson : Oui, ta mère m’a dit que tu faisais une sorte de documentaire. Tu as besoin d’aide ? Tu veux peut-être de l’argent ?
Molly Nelson : (Voyant le regard de son père.) T’es… tu sens bien là, je te trouve pâle.
Richard Nelson : Oui, oui, ça va, ça va, je… je, je voulais juste te dire, voilà, je suis désolé de ne pas m’être davantage impliqué.
Molly Nelson : (En souriant.) Impliqué dans quoi ? Dans mes projets, de ma vie ?
Richard Nelson : C’était peut-être pas une bonne idée, j’en sais rien, tout ce que je souhaite…
Molly Nelson : Pourquoi tu es ici, dis-le-moi ?
Richard Nelson : Écoute, je n’ai pas toujours été très disponible. Le travail est passé avant le reste, c’est sûrement pour ça que ta mère m’a quitté.
Molly Nelson : Tu l’as trompée c’est pour ça qu’elle t’a quitté.
Richard Nelson : Ouais, encore une erreur. En tout cas, ce que je ne regrette pas, c’est… c’est d’avoir eu une fille. D’ailleurs tout à l’heure, au milieu de tout ces gens qui me félicitaient pour ma carrière, et tout ça, je me suis dit qu’en réalité ce dont je suis le plus fier c’est toi. Je suis fier de toi. Voilà ce que je suis venu te dire.
Molly Nelson : Je t’appelle demain, d’accord ?
Richard Nelson : Ouais, ouais. D’accord, j’en serais ravi. (Elle s’en va et John arrive près de lui avec son sac.)
 
SÉQUENCES – PlazaCaméra n° 0215 heures 04 minutes 34 secondes ; Nord-EstAngle de la 53ème et de la 2èmeCaméra n° 0215 heures 12 minutes 26 secondesBoxCaméra n° 1315 heures 17 minutes 27 secondes
Une fenêtre avec des chiffres s’affiche furtivement.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une salle d’interrogatoireJournée
Joseph Soriano : Au début, je n’y comprenais rien, Stills et Azarello, (il ouvre le portable pour voir l’enregistrement d’Azarello) deux gars des narcotiques qui supprimaient des dealers et…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterJournée
Joseph Soriano : (Alors qu’elle clone le portable de Soriano et écoute la conversation.)…empochaient leur stock, mais pas le moindre faux pas. Et tout à coup, j’ai compris, ils…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une salle d’interrogatoireJournée
Joseph Soriano :…avaient un complice bien placé pour les couvrir si nécessaire.
Fusco : Je ne vous suis pas.
Joseph Soriano : Ils avaient besoin de quelqu’un à la criminelle. Votre vieux pote, Azarello du 51ème, il nous a parlé. (Via l’ordinateur.) Alors dites-moi, comment fonctionnait votre équipe.
Louis Azarello : (Via l’ordinateur.) Comme une horloge. D’abord Stills, c’est lui qui avait les tuyaux.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterJournée
Louis Azarello : (Via l’ordinateur, pendant que Joss regarde le dossier de Stills.) Ensuite, on faisait un repérage pour voir si ça valait le coup. Et si c’était bon, on débarquait, on sortait l’attirail… (Joss regarde la fiche d’Azarello.)
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une salle d’interrogatoireJournée
Louis Azarello :…et on empochait le fric et la camelote. Et quand ça tournait mal, c’est là que Fusco intervenait. (Soriano arrête l’enregistrement.)
Fusco : Azarello vous a dit n’importe quoi.
Joseph Soriano : La vérité se cache toujours dans les détails, Fusco. (Il remet en route l’enregistrement. Via l’ordinateur.) Parlez-moi de la première fois.
Louis Azarello : (Via l’ordinateur.) Ah, je ne suis pas prêt de l’oublier. Un taudis dans le Queens, infesté de rats.
 
SÉQUENCE – 4FCaméra1 heure 14 minutes 30 secondes
17 janvier 2004
INTÉRIEUR – Dans un appartementNuit
L’équipe de Stills se trouve dans un appartement appartenant à un dealer. Lionel entre dans la pièce.
Fusco : Pourquoi vous m’avez fait venir ? Il y a des renforts pour ça.
James Stills : Tu sais bien qu’on ne peut pas les appeler si on ne veut pas que ça dérape. On a besoin d’un coup de pouce de la criminelle. (Dans la pièce se trouve un mort au sol.)
Fusco : Oh, non d’un chien.
Louis Azarello : Dès que j’ai commencé à empocher, cet abruti a voulu se faire la malle. Il ne m’a pas laissé le choix. Ils vont me broyer les couilles.
James Stills : Pas de panique, on va tout arranger t’en fait pas. On a trouvé cette arme dans la table de nuit. Il faut qu’on élabore un scénario avant que les affaires internes se pointent.
Fusco : Quoi, tu me demandes de couvrir ça ?
Louis Azarello : Sinon, je suis baisé.
James Stills : Hey, attends un peu, c’est quoi le problème ? Je croyais qu’on était potes.
Fusco : Ouais, mais ce que tu me demandes là, c’est beaucoup.
James Stills : Dis donc, quand tu étais dans la merde, qui est venu t’aider, qui a veillé sur toi ? Regarde ce fumier, je parie qu’il vend ces saloperies à des gosses de primaire. Alors quoi ?
Fusco : Je ne sais pas trop.
James Stills : Pour un ami.
Lionel, après une hésitation, prend une serviette et attrape l’arme avec.
Fusco : Mets-toi là, mets deux dans le mur à hauteur de poitrine. Avec ça, tu pourras invoquer la légitime défense. Et efface les empreintes.
James Stills : (Le tapant sur l’épaule.) Ça marche. (Lionel s’en va.) Merci Lionel.
 
SÉQUENCE – Hall n° 05Caméra n° 011 heures 16 minutes 35 secondes
Azarello tire deux fois dans le mur.
 
2013
INTÉRIEUR – Dans la prison de RikersDans le parloir - Soirée
Joss va voir Azarello en prison avec un dossier à la main.
Louis Azarello : Tiens, tiens, regardez un peu qui voilà. Mon lieutenant de police préféré. Vous avez l’air en forme.
Carter : Épargnez-moi les compliments. Vous êtes en prison depuis plus d’un an maintenant. Alors, pourquoi est-ce que tout d’un coup, vous parlez de Fusco aux affaires internes ?
Louis Azarello : On a peut-être un code d’honneur, lieutenant, et peut-être que Fusco l’a oublié. Peut-être aussi que la vraie question, c’est pourquoi vous vous intéressez seulement maintenant au passé de votre coéquipier. C’est assez étonnant. Si ça se trouve, il a des photos compromettantes de vous ou autre chose.
Carter : (Montrant quatre photos de Beecher, Stills, Szymanski et Davidson.) Deux agents de police morts, deux qui manquent à l’appel. Ça veut dire quoi ? Que la DRH renaît de ses cendres ?
Louis Azarello : Les secrets sont durs à enterrer. Ouais et parfois, (il prend la photo de Stills et met sa main dessus) des cadavres refont surface.
Carter : Vous savez quoi ? (En souriant.) Vous coopérez, j’en discute avec le juge et peut-être qu’il écourtera votre peine pour bonne conduite.
Louis Azarello : Vous avez un joli sourire, vous savez, mais il est trop tard pour me proposer de conclure un marché. (Il appelle un garde.) Excusez-moi, lieutenant, mais j’ai rendez-vous avec moi. (Il se lève et s’en va.)
 
SÉQUENCES – RivièreCaméra F20 heures 02 minutes 20 secondes ; PlazaCaméra n° 1120 heures 08 minutes 50 secondes ; AtriumCaméra n° 0220 heures 10 minutes 36 secondes
Une fenêtre avec des chiffres s’affiche furtitvement.
Finch : (Via un micro.) Comment ça s’est  passé à Rykers, lieutenant ?
Carter : (Via un micro.) Pas très bien, j’ai trouvé quelque chose sur l’un de vos individus.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterSoirée
Carter : Le gestionnaire d’actifs Brandon Boyd, il est trader pour une société de fonds d’investissement.
Finch : (Au téléphone ; pendant que Joss regarde l’article sur lui.) VAC Capital.
Carter : Ils font l’objet d’une enquête de la SEC, la commission de contrôle. Délit d’initiés, une grosse vente d’actions d’un groupe pharmaceutique a éveillé les soupçons.
 
INTÉRIEUR – Dans une salleSoirée
Finch : Laissez-moi deviner, Philia pharmacies c’est ça ?
Carter : (Au téléphone.) D’après mon contact…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterSoirée
Carter :…à la SEC, ils ont eu un tuyau sur l’échec d’un essai clinique. (Sur l’ordinateur est montré Vincent Cochran, le dirigeant de VAC Capital.) Ça vous aide ?
 
INTÉRIEUR – Dans une salleSoirée
Finch : Ouais, ça confirme ce que je craignais.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Le professeur Nelson n’arrête pas de vomir.
Reese : VAC Capital, ça vous dit quelque chose ?
Richard Nelson : Oui, bien sûr, ils gèrent mes finances.
Reese : Et bien, ils font l’objet d’une enquête pour délits d’initiés.
Richard Nelson : Délit d’initiés sur quoi ?
Reese : Est-ce que vous avez dit à Brandon Boyd qu’un essai clinique de médicaments allait échouer ?
Richard Nelson : Quoi ? J’en sais rien, peut-être au club.
Reese : Alors, il s’est servi de cette information pour vendre toutes ces actions Philia. Il a empoché cinq cents millions.
Richard Nelson : Non, sans blague, un demi-milliard de dollars ?
Reese : Grâce à une simple indiscrétion dont vous êtes l’auteur.
Richard Nelson : Vous dites qu’il y a une enquête ?
Reese : (Rejoignant Nelson qui s’est assis.) Ils ne savent pas encore d’où vient la fuite. Je suppose que VAC Capital tient à conserver le secret.
Richard Nelson : En se débarrassant de moi ?
Reese : Vous êtes leur point faible, alors ils vous tuent.
Richard Nelson : Je suis médecin, c’est normal qu’on me demande des conseils à longueur de temps sur tel ou tel produit, tel ou tel régime. C’est juste une excuse, je n’aurais pas dû faire ça. Je suis un homme mort. Tout ça parce que je n’ai pas su me taire.
Reese : Vous avez fait une erreur. Ça ne veut pas dire que vous deviez mourir.
Richard Nelson : Vous avez raison. Je vais aller voir Boyd.
 
INTÉRIEUR – Dans une salleSoirée
Harold continue de scanner la pièce à la recherche de l’origine de l’empoisonnement. Il découvre que l’intensité augmente lorsqu’il s’approche d’une carafe d’eau.
Finch : Monsieur Reese, je crois que j’ai localisé l’origine de l’empoisonnement. (Il prend la carafe d’eau avec une serviette.) Ça vient de la carafe d’eau qui était sur l’estrade à la cérémonie.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Reese : Il n’y a que deux personnes qui ont fait le service.
 
INTÉRIEUR – Dans une salleSoirée
Reese : (Au téléphone.) Moi et une jeune femme. Je crois savoir qui l’a embauchée.
 
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Reese : Il est temps de traquer le trader.
 
INTÉRIEUR – Dans une salleSoirée
Harold met de l’eau dans une coupelle pour faire analyser.
 
SÉQUENCES – IntersectionTrafic n° 12220 heures 45 minutes 09 secondes ; Entrée principale n° 0121 heures 02 minutes 45 secondes
Une fenêtre avec des chiffres s’affiche furtivement.
EXTÉRIEUR – Dans la rueSoirée
Brandon Boyd : (À un collègue.) Bon, alors, appelle-moi à propos de ces parts en attente. Et aussi pour me donner le numéro de ta copine brésilienne, OK ? Salut chef.
Reese : (Sortant de la voiture de Brandon.) Votre voiture, monsieur.
Brandon Boyd : Un conseil en or comme pourboire, si tu peux être riche, change de métier. (John prend sa tête et la frappe sur la porte de la voiture et le met dedans.)
Reese : (Pendant que Nelson le rattrape et le met derrière.) J’en ai un meilleur pour toi, ne monte pas en voiture avec n’importe qui. (John s’en va avec.)
 
SÉQUENCE – QuartierWatch n° 0221 heures 10 minutes 15 secondes
Une fenêtre avec des chiffres s’affiche furtivement.
 
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Brandon BoydSoirée
Richard Nelson : Hey, hey. (Il réveille Boyd qui a la main attachée avec des menottes.)
Brandon Boyd : Professeur Nelson, qu’est-ce que ça veut dire ?
Richard Nelson : (Pendant que John a une arme.) Je n’ai pas beaucoup de temps, d’ailleurs vous non plus si vous me répondez de travers. (Il prend l’arme que John a.) Vous m’avez rencontré au club, vous m’avez pris comme client et vous avez fait semblant d’être mon ami, quand je vous ai parlé de l’essai clinique, vous avez aussitôt vendu toutes vos actions.
Brandon Boyd : Hey, une seconde, j’exerce le métier de trader, c’est ce que je fais, j’achète et je vends.
Richard Nelson : Ouais, seulement vous avez provoqué une enquête. Du coup, avant qu’on m’interroge, vous m’avez empoisonné.
Brandon Boyd : Qu’est-ce que vous racontez ? Hey là, attendez, je ne vois vraiment pas de quoi vous parlez. Je vous conseille d’arrêter la voiture… (Nelson tire sur le siège près des cuisses de Boyd qui panique.) Du calme, OK ? Vous ne vous rendez pas compte, je subis la pression de mon patron vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Il faut trouver un plombier sinon on est viré.
Richard Nelson : Un plombier, qu’est-ce que c’est ?
Brandon Boyd : Quelqu’un susceptible de fournir des tuyaux fiables et avant les autres. On était tous aux aguets sur ce médicament. Il fallait que j’en sache plus sur les essais. Soit je trouvais un tuyau et on faisait de gros bénéfices, soit Dark Vador allait me trancher les couilles.
Richard Nelson : C’est pour ça que vous m’avez recruté.
Brandon Boyd : Il fallait que j’ai un tuyau et vous, vous cherchiez quelqu’un qui sache placer votre argent. Mais je vous jure que je n’ai rien à voir avec ça.
Richard Nelson : Pourtant, vous étiez à la cérémonie.
Brandon Boyd : Ouais le patron m’a dit de ne rien changer à mon emploi du temps.
Reese : Votre patron, c’est bien Vincent Cochran ?
Brandon Boyd : Je vous en ai déjà trop dit. (Nelson tire encore et il s’énerve.) C’est lui ! Vincent Cochran.
Richard Nelson : Et vous lui avez parlé de moi ?
Brandon Boyd : Oui, il y a bien fallu. Il y avait cette enquête et il a demandé si on était vulnérable et il a dit qu’il s’en charger.
Reese : Où est-ce qu’on peut le trouver ?
Brandon Boyd : Vous n’avez pas l’air de comprendre, c’est quelqu’un qui ne vaut mieux pas croiser.
Richard Nelson : Est-ce que je vous ai dit que mes yeux commençaient à me jouer des tours. (Il pose l’arme près de l’entrejambe de Boyd.)
Brandon Boyd : D’accord, j’ai l’adresse. Il est au Windcrest, au nord de la ville.
 
SÉQUENCES – Angle de la 71ème et BroadwaySud-OuestCaméra n° 0121 heures 16 minutes 45 secondes ; Vue du cielCaméra n° 0421 heures 21 minutes 47 secondes ; EntréeCaméra n° 0121 heures 22 minutes 05 secondes
Une fenêtre avec des chiffres s’affiche furtivement.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterSoirée
Fusco : (Via un micro.) Il faut que je parle à Carter pour aller lui demander d’aller chercher mon fils.
Joseph Soriano : (Via un micro.) Dès que vous aurez répondu à quelques questions. Vous savez Fusco…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une salle d’interrogatoireSoirée
Joseph Soriano :…il n’a pas si longtemps, j’ai été à la criminelle moi aussi.
Fusco : Sans blague ?
Joseph Soriano : Sans blague. Mais vous savez quelle différence il y a entre vous et moi ?
Fusco : Je vous écoute.
Joseph Soriano : Je n’ai jamais tué personne.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterSoirée
Joseph Soriano : (Via un micro.) Vous voyez…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une salle d’interrogatoireSoirée
Joseph Soriano :…je sais que vous n’avez pas simplement couvert ces types, vous étiez l’un deux. Une fois qu’on y a goûté, on ne peut plus s’en passer.
 
25 mars 2005
SÉQUENCE – TrottoirCaméra n° 0300 heure 19 minutes 30 secondes
INTÉRIEUR – Dans un appartementNuit
Stills ouvre la porte et fait entrer Lionel.
James Stills : Fusco, amène-toi.
Fusco : (Voyant la tuerie.) Seigneur, quel carnage.
Louis Azarello : Fusco, qu’est-ce qu’il y a ? Ne me dit pas que la vue du sang te rend malade ?
James Stills : Hey, ne taquin pas.
Louis Azarello : Cool.
James Stills : Attrape un sac, on a fait une belle prise.
Fusco : Non merci, c’est à vous les gars. Je ne veux pas y toucher.
James Stills : Ah, là c’est un peu tard.
Fusco : (Voyant un homme arriver.) Attention ! (Il lui tire deux balles dans le corps.)
James Stills : Oh, t’as vu ça ? Je savais que tu étais solide. (Il prend une liasse de billets et le met dans la poche de veste de Lionel.) Bienvenue dans l’équipe, Lionel. (Il lui frappe son dos.) Bon allez, on s’en va. (Lionel continue de regarder l’homme qu’il a tué.) Allez, on se tire.
 
SÉQUENCE – TrottoirCaméra n°0300 heure 20 minute 53 secondes ; EntréeCaméra n° 0122 heures 8 minutes 32 secondes ; Salle d’interrogatoire BCaméra n° 0122 heures 8 minutes 54 secondes
La frise chronologique repasse de 2005 à 2013
Une fenêtre bleue avec des chiffres s’affiche furtivement.
Joseph Soriano : (Via un micro.) Azarello a fini par vous balancer.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une salle d’interrogatoireSoirée
Joseph Soriano : On croyait que Stills était parti vers le Belize, mais plus maintenant. Vous vous êtes débarrassé de lui, parce qu’il le fallait.
Fusco : Ce sont des mensonges de flics véreux, aucun tribunal ne les recevra.
Joseph Soriano : Ouais, vous savez ce qu’ils recevront volontiers ? (Posant un sachet sur la table.) Une preuve. Quand des flics véreux veulent faire disparaître des traces d’ADN compromettantes, ils se servent d’eau de Javel. L’inconvénient, c’est que ça fait des taches. Comme celles sur les tapis dans le coffre de la voiture que d’après le registre, vous aviez emprunté le jour de la disparition de Stills.
Fusco : Je ne vois pas de quoi vous parlez.
Joseph Soriano : Votre facture de téléphone détaillée. (Il met une feuille sur la table.) Vous avez passé un appel depuis Oyster Bay à votre domicile la nuit même où Stills a disparu. Vous aviez une raison d’être à Oyster Bay un jeudi à deux heures du matin ?
Fusco : J’aimerais y passer ma retraite. Je voulais voir des terrains.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterSoirée
Joseph Soriano : (Via un micro ; pendant que Joss écoute attentivement et avec intérêt.) Vous avez pris des échantillons de sol ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une salle d’interrogatoireSoirée
Joseph Soriano : (Mettant une photo sur la table.) On n’est jamais trop prudent de nos jours. Ah, les satellites, ils nous changent la vie. On choisit l’heure et l’endroit et hop, on a la photo. On peut voir jusqu’au poil de cul d’une grenouille ou alors, comme c’est le cas ici, des traces de terre remuée à Oyster Bay. C’est lequel de ces quatre endroits, lieutenant ? J’ai deux douzaines d’hommes prêts à se mettre en route équipés de pelles et de pioche, d’un engin excavateur et deux chiens de recherche. Demain, dès la première heure, on organise une grande chasse au trésor.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterSoirée
Joseph Soriano : (Via un micro.) Alors, soyez raisonnable, dites-moi où vous avez enterré Stills.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeDans une salle d’interrogatoireSoirée
Joseph Soriano : (Il se rassoit.) Je sais que vous l’avez tué, comme vous avez tué tous ces malfrats. Vous êtes pourri jusqu’à la moelle et demain, je vais étaler vos crimes au grand jour.
 
SÉQUENCE – Salle d’interrogatoire BCaméra n° 0122 heures 10 minutes 43 secondes
Une fenêtre bleue avec des chiffres s’affiche furtivement.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeSoirée
Lionel descend des escaliers sous bonne escorte policière avec Soriano. Il se rend dans les toilettes et se lave les mains. Joss arrive vers lui.
Carter : Tu voulais me voir ?
Fusco : (S’essuyant les mains et le visage.) Écoute, les questions que tu m’as posées auxquelles je n’ai pas répondu, (il jette les papiers dans la poubelle) je n’ai pas tué Stills. Quoiqu’il en soit, je vais tomber pour ça. Mais je le mérite parce que… (Hésitant.)
Carter : Parce que ?
Fusco : Parce que j’ai fait d’autres mauvaises choses. Tu sais, au 51ème
Carter : Ouh là, attends, (elle se met à rigoler) c’était quoi les autres mauvaises choses ?
Fusco : Eh bien, au début, je croyais que j’aidais à nettoyer les rues, tu sais, je me disais que l’argent des dealers ne manquera à personne. J’ai pensé la même chose des dealers. C’est vrai qu’on était amis Stills et moi. Il veillait sur moi comme un frère et il était toujours là. Et puis un jour, on se retrouve dans une situation, une mauvaise situation où on ne devrait pas être. J’ai tué des gens, Carter. (Elle est sous le choc.) J’ai été un sale type. Mais, tout ça, c’est fini depuis que je vous ais rencontré toi et les autres. Je ne suis plus un flic véreux. Tu m’as toujours dit que si mon passé ressurgissait, tu ne me couvrirais pas, je te demande pas de le faire. Je veux juste que tu me comprennes.
Carter : Arrête, tais-toi. Je ne veux pas en savoir davantage. Je ne sais pas qui tu es, et si je devrais avoir confiance en toi, Lionel. (Elle fait non de la tête et préfère s’en aller. Il se regarde dans le miroir.)
 
SÉQUENCES – Pier n° 48Caméra n° 0222 heures 41 minutes 39 secondes ; Surveillance du trafic S223 heures 04 minutes 22 secondes
Deux fenêtres bleues s’affichent furtivement. Ils sont sur la route de la région de Poughkeepsie.
INTÉRIEUR – Dans la voiture de Brandon BoydSoirée
Reese : (Voyant le docteur Nelson de plus en plus mal.) Professeur, restez avec moi.
Richard Nelson : Je voulais regarder le salaud qui m’a tué et le regarder dans les yeux.
Reese : Ne baissez pas les bras.
Richard Nelson : Ça ne fait rien, il est temps d’affronter les conséquences.
Reese : On fait tous des erreurs.
Richard Nelson : Oui, mais… (Il se trouve inconscient.)
Brandon Boyd : Merde, je crois qu’il vient de mourir. (John regarde dans son rétroviseur et s’arrête en plein milieu de la route. Il en sort pour prendre le docteur Nelson et le mettre sur le sol avec l’aide de Brandon.) Bon sang, il est mort ?
Reese : La ferme ou t’y passes aussi. (Il ouvre la chemise de Nelson et prend une seringue dans le sac de ce dernier.)
Brandon Boyd : Oh, mon Dieu, vous n’allez quand même pas… (John prend de la force pour planter la seringue dans le cœur de Nelson.)
Reese : Allez, revenez, revenez. (Nelson se met à tousser et les deux tentent de le relever.) Ne mourrez pas maintenant. On a encore une mission à finir.
Richard Nelson : (Reprenant ses esprits.) D’accord.
Reese : Tenez bon. (Il ouvre la portière pour le mettre dedans pendant que Boyd reste dehors.)
Brandon Boyd : C’est de la folie, (John le repoussant.) Vous n’allez quand même pas me laisser debout ici comme un con.
Reese : Vous avez raison. (Il lui met un coup de poing dans le visage et il tombe au sol.)
 
SÉQUENCE – Bord de la routeCaméra C23 heures 46 minutes 36 secondes
INTÉRIEUR – Dans une maisonSoirée
Vincent Cochran se trouve assis chez lui dans son salon. Le professeur Nelson le rejoint et se met sur le siège à côté.
Richard Nelson : Vous me reconnaissez, monsieur Cochran ?
Vincent Cochran : Je devrais ?
Richard Nelson : Je suis l’homme que vous avez tué.
 
SÉQUENCES – Salon BCaméra23 heures 47 minutes 23 secondes ; EntréeCaméra n° 0123 heures 47 minutes 27 secondes
Une fenêtre avec des symboles s’affiche furtivement.
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterSoirée
Joss est à son bureau et elle regarde son téléphone. Elle semble hésiter à appeler et le fait quand même et joint John.
Carter : Qu’est-ce que vous faites pour Fusco ?
 
INTÉRIEUR – Dans une maisonSoirée
Reese : (Regardant dans une armoire.) Pour le moment, rien.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterSoirée
Reese : (Au téléphone.) Je suis occupé.
Carter : Après tout ce qu’on a traversé, je croyais que c’était votre ami.
 
INTÉRIEUR – Dans une maisonSoirée
Reese : Est-ce qu’il n’est pas votre coéquipier ?
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterSoirée
Carter : Vous ne savez pas ce qu’il vient de me dire ? Vous savez ce qu’il a fait ? Je crois que sa place est en prison.
 
INTÉRIEUR – Dans une maisonSoirée
Reese : Écoutez, Carter, on ne me considère pas non plus comme un exemple de moralité. (Il arme son pistolet.) Alors, il va falloir vous débrouiller toute seule sur ce coup-là. (Il pose l’arme dans l’armoire.)
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterSoirée
Carter : Je suis un lieutenant de police honnête. Mais il s’agit de Fusco.
 
INTÉRIEUR – Dans une maisonSoirée
Carter : (Au téléphone.) Ce n’est pas aussi simple que ça.
Reese : J’ai toujours cru que c’était clair dans votre esprit. Qu’un flic fasse un seul faux pas, (il met un costume dans l’armoire) et ce sera toute sa vie…
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterSoirée
Reese : (Au téléphone.)…un ripou, pas vrai ? Bon, maintenant, excusez-moi…
 
INTÉRIEUR – Dans une maisonSoirée
Reese : (En fermant la porte.) Il faut que je retourne au travail.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Joss CarterSoirée
Joss raccroche et se met à réfléchir sur l’attitude à adopter dans cette histoire.
 
INTÉRIEUR – Dans une maisonSoirée
Richard Nelson : (Pendant que quelqu’un sert du vin à Cochran.) Vous connaissez l’effet du polonium sur le corps humain, monsieur Cochran ?
Vincent Cochran : J’ai le sentiment que vous allez me l’apprendre.
Richard Nelson : Dès que le produit pénètre dans le système sanguin, il se met à détruire les barrières immunitaires. Il s’infiltre dans la moelle osseuse et de ce fait votre corps ne peut plus se défendre contre ses propres bactéries, qui commencent alors à vous ronger de l’intérieur. Ça attaque votre ADN, ça bloque un à un vos organes vitaux. Oui, c’est assez rapide mais je vous assure que c’est extrêmement douloureux.
Vincent Cochran : Je suis épaté que vous soyez toujours là.
Richard Nelson : Ces dernières vingt-quatre heures ont été un enfer, oui, c’est une façon diabolique de faire mourir quelqu’un. Mais bien sûr, je ne suis qu’un simple médecin. Un minus comparé à vous le rusé milliardaire, patron d’une multinationale.
Vincent Cochran : Vous vous sous-estimez il me semble.
Richard Nelson : Oh, non, non, c’est clair maintenant. Vous et votre société au fond vous vous intéressez pas à la recherche médicale. Vous vous cherchez simplement à gagner de l’argent. Même s’il vous faut tricher.
Vincent Cochran : Je suis dans la finance, je gère des actifs. Mais si je fais une erreur comme miser sur le mauvais cheval, alors je reprends mes billes. (Alors que Nelson lui sourit.) De toute façon, je gagne toujours.
Richard Nelson : J’ai fait de bonnes choses dans ma vie et de mauvaises. J’ai réussi à détruire ma famille, ma réputation. Mais je ne mérite pas de mourir. (Cochran boit son verre.) Et la commission de contrôle va épingler votre société.
Vincent Cochran : Non, professeur, vous avez tord. L’enquête de la commission de contrôle mourra en même temps que vous.
Richard Nelson : Oh. (Il sourit.) Alors, en même temps que nous. Euh, vous saignez du nez. Vous avez neuf milliards de dollars mais il vous reste vingt-quatre heures pour les dépenser. (Cochran ne comprend pas ce qu’il se passe alors, il regarde à côté de lui et voit John avec une bouteille à la main. Sûrement lui qui a mis du polonium dans la bouteille.) Je vous souhaite d’en tirer profit.
 
SÉQUENCES – Salon BCaméra23 heures 53 minutes 27 secondes ; Champ n° 02Caméra n° 046 heures 35 minutes 39 secondes ; Champ n° 10Caméra n° 017 heures 03 minutes 36 secondes
EXTÉRIEUR – Dans un champOyster BayMatinée
La voiture de Soriano arrive près de l’endroit où se trouve enterré Stills. Lionel est à l’intérieur. Des voitures de police se trouvent déjà sur place.
Joseph Soriano : Bel endroit pour se débarrasser d’un macchabée. Heureusement, la neige n’empêchera pas les chiens de le retrouver. (Il sort de la voiture et fait descendre Lionel.) Descendez, terminus. (Lionel regarde devant lui la neige recouvrant toute la zone ainsi que le badge et l’arme de Soriano.) Vous savez, au bout du compte, en tant que flic, on est la somme de deux choses. D’une part, les gens qui vous détestent et d’autre part, ceux qui n’ont rien à foutre de vous. Et sincèrement, je ne crois pas qu’il y ait beaucoup de monde qui s’intéresse à vous.
Policier : Lieutenant, s’il vous plaît, venez voir !
Joseph Soriano : Très bien, allons-y. (Il s’avance avec Lionel à l’endroit où il les a appelés.
 
SÉQUENCES – Voiture de policeCôté 283A7 heures 05 minutes 02 secondes ; Porche ACaméra7 heures 06 minutes 20 secondes
Une fenêtre avec des symboles s’affiche furtivement.
Richard Nelson : Oh, ne t’en fais pas chérie…
 
EXTÉRIEUR – Près d’une maisonMatinée
Richard Nelson : (Assis sous un porche.)…tu connaîtras d’autres garçons, crois-moi. (John le rejoint.) Je t’aime aussi ma chérie. Au revoir. (Il raccroche.)
Reese : (Donnant un verre.) Tenez, c’est votre préféré. Du soixante-deux.
Richard Nelson : À votre santé. (Il choque son verre avec celui de John. Il le boit et met sa tête en arrière.) Et merci.
Reese : Pourquoi ?
Richard Nelson : Pour la seconde chance, pour tout ça. (Il émet son dernier soupir avant de lâcher son verre. John pose le sien sur le sol et remet le corps de Nelson sur la chaise après qu’il se soit avachi dessus.)
Reese : (Activant son oreillette.) Le professeur est mort, Finch.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : C’était un homme bien. (Il se lève.)
 
EXTÉRIEUR – Près d’une maisonMatinée
Reese : On est arrivé trop tard pour le sauver.
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : (Se mettant à côté de la fenêtre.) C’est un cas de figure qui se répète souvent depuis quelque temps. Il y a d’abord eu Szymanski, puis Beecher et maintenant le professeur Nelson.
 
EXTÉRIEUR – Près d’une maisonMatinée
Reese : Est-ce qu’il y a un problème avec la Machine ?
 
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueMatinée
Finch : Je n’en sais rien.
 
EXTÉRIEUR – Près d’une maisonMatinée
Reese : Pour qui est-il trop tard maintenant ? (Il s’en va.)
 
EXTÉRIEUR – Dans un champMatinée
Simmons : (Accompagnant Lionel.) C’est plus qu’une question de minutes maintenant. Si ça te dis de t’allonger dans ce trou, je vais chercher une pelle. Allez avance.
Policier : Lieutenant Soriano. (Il lui demande de venir.)
Joseph Soriano : (Pendant que les chiens aboient.) C’est l’heure de vérité, Fusco.
Policier : (Alors que Lionel regarde ce qu’il se passe.) Lieutenant, les chiens se sont arrêtés ici et la terre a été retournée. Il y a bien eu un corps dans ce trou mais…
Joseph Soriano : Quelqu’un l’a retiré. (Lionel semble soulagé alors que Simmons a l’air surpris et voyant qu’il y a un problème.) Vous vous moquez de nous, c’est ça ? Je sais que vous avez tué Stills, espèce d’enfoiré. Qu’est-ce que vous avez fait de son corps ?
Fusco : Je vous emmerde.
Joseph Soriano : Je n’ai pas encore dit mon dernier mot. Je sais que vous êtes un flic corrompu.
Fusco : C’est faux, vous vous trompez. Rendez-moi mon insigne et mon arme. (Il s’en va sous les yeux de Simmons.)
 
SÉQUENCE – Sud-EstCaméra n° 0713 heures 01 minute 21 secondes
INTÉRIEUR – Dans la bibliothèqueJournée
Harold est à son poste de travail et John arrive.
Reese : Des nouvelles de Fusco ?
Finch : Tirez d’affaire, pour l’instant. Mon partenaire de jeu en prison a dit que Azarello a une saute d’humeur et s’est rétracté.
Reese : Échec et mat. Bonne nouvelle.
Finch : Cette tempête à l’horizon dont je parlais la dernière fois, j’ai bien peur qu’elle soit arrivée. (Sur l’ordinateur, le statut du virus change et se met au rouge soit un seuil critique.)
Reese : (Voyant le lit de Balou.) Où est Balou ?
Finch : Oh, oui, c’est un autre sujet dont il faut qu’on discute.
 
INTÉRIEUR – Dans les locaux de la policeBureau de Lionel FuscoJournée
Lionel a récupéré son arme et son insigne et peut continuer à travailler. Joss se lève de son bureau et le rejoint avec un dossier dans les mains.
Carter : J’ai besoin d’un regard neuf sur une piste éventuelle. Tu veux jeter un œil et je reviens un peu plus tard, j’ai eu une longue nuit. (Elle dépose le dossier sur le bureau.)
Fusco : Bien sûr, pas de problème.
Elle s’en va et prend le chien même temps qui a ses pattes recouvertes de terre car il y a des traces au sol. Le dossier concerné est celui sur Cal Beecher.
 
SÉQUENCE – BoxCaméra n° 0416 heures 02 minutes 40 secondes
L’image se brouille de plus en plus signe que la Machine est très mal en point. Son signal est corrompu. Elle trouve une menace à son système et s’éteint.

_________________
"Notre ami commun, roman de Dickens, publié entre 1864 et 1865, le roman est axé autour d'une histoire de FAUSSE IDENTITÉ, tu parles d'une coïncidence" Harold Finch, Crise d'Identité
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