Mesdames et messieurs, Cupidon a frappé dans POI !
Etonnamment, je n’étais pas trop motivée ces derniers jours pour regarder la suite de la saison 2. Mais ce matin au réveil, je me suis rendue compte qu’on était le 11 Septembre, ce qui, chacun le sait, veut bien sûr dire: obligation morale de regarder Person of Interest. Comme je prends mes devoirs très à cœur ( :auréole: ), je me suis immédiatement procuré l’épisode 8 et… je suis tombée sur ça.
Non mais qu’est-ce qu’ils ont fait ? Qu’est-ce que c’est que cette petite chose toute attendrissante et toute pleine d’amuuuuuur ? Ah, non mais c’était génial, hein !
Inutile de tourner autour du pot pendant des plombes, j’ai littéralement
fondu devant Harold et Grace. (Heureusement que mon canapé est déhoussable.
)
Nous tenons clairement là les deux personnages les plus CHOUPI qu’il y aura jamais dans cette série. Autant dire que personnellement, je m’y accroche et NAN je ne les lâcherai pas, laissez moi mouriiiiiiiiiir !
Déjà forcément, comme Harold est assez cher à mon cœur, Grace m’est d’emblée fort sympathique. D’abord, elle est réellement mariée à Michael Emerson, ce qui en fait forcément une fille bien.
(Ou la dernière des connasses à abattre, ça dépend dans quel sens on se place.) Ensuite, Grace est quand même relativement fun. Et puis il faut bien le dire, elle est également relativement adorable. Mais pas adorable dans le genre où en tant que gonzesse, tu veux sa tête au bout d’une pique. Nan, elle est relativement adorable dans le sens où elle est gentille et dégage une aura de bonne copine avec qui tu te sens d’aller prendre un verre. Avec ça, Grace s’avère également être une grosse solitaire et là, n’en jetez plus. C’est bon, je l’adore, votre Grace !
Heureusement qu’elle n’est pas en plus cordon bleu, ça commencerait à devenir louche.
Harold n’est franchement pas en reste. Je l’ai toujours soupçonné d’être un incorrigible romantique dans le fond, mais là… Non, moi qui le trouvais déjà merveilleux avant, là il va falloir que j’invente un autre mot juste pour lui, parce que sérieusement, ce type ne peut pas être humain. La chasse au trésor, le tableau… Et puis la fin où il essaie de dire toute la vérité sur lui… Ayant quelques côtés « finchiens » moi-même, j’imagine assez bien ce que ça a dû lui coûter de prendre cette décision, et à quel point il devait aimer Grace pour le faire. Avec Carrie Preston en face qui est aussi mignonne qu’une portée de bébés cockers et qui joue une Grace toute suffocante d’amour, forcément c’est pas tenable tellement c’est émouvant.
D’ailleurs elle refuse d’en savoir plus, elle aime le mystère, et elle veut qu’il aille à son rythme. Ils étaient faits pour se trouver ! Et ça prouve qu’elle sait vachement bien comment s’y prendre avec son bonhomme. C’est paradoxal quand même, de pouvoir ignorer totalement de quoi est vraiment faite la vie de quelqu’un, et pourtant de le connaitre aussi bien.
Et le pire, c’est que tout le reste de l’épisode est excellent aussi. On nous balance deux POI à première vue particulièrement désagréables, surtout le mari qui passe son temps à traiter les gens de « maniaques » (enfin c’est vrai que Cindy l’a un peu cherché), mais ils sont tellement
cinglés qu’on ne peut pas leur résister ! S’envoyer des tueurs à gages mutuellement, les bonnes idées se rencontrent ! Ah, ils étaient quand même faits l'un pour l'autre, quoi. Des vrais malades. Et il faut reconnaître qu’ils ne manquent pas d’un certain style.
D’ailleurs, ils le réalisent eux-mêmes vu qu’ils se remettent carrément ensemble à la fin, dans une scène complètement surréaliste :
- I’m so sorry I tried to kill you, honey !
- Me too! Snif! :( Ah, on sent que les scénaristes avaient vraiment envie de se faire plaisir avec un happy end. :) Mais j’ai trouvé cette fin-là parfaite pour ces deux grands siphonnés.
La méthode de Finch pour les amener à parler était bien vue. Il n’y avait sans doute que lui pour trouver ça, justement parce qu’on le sentait complètement dépassé par la situation. Quand lui est obligé de vivre loin de la femme qu’il aime, ça doit lui paraitre complètement absurde de voir un couple s’entredéchirer comme ça sans réaliser la chance qu’ils ont.
Et tout le monde a son petit rencard, en plus. Sauf Cindy, Dieu merci. (Quand je dis à ma sœur que les scénaristes lisent dans mon esprit, elle veut pas me croire, mais c’est bien là la preuve !
) Carter avec son grand black, et Fusco qui fait son tout mystérieux avec Rhonda. (Et bien sûr tout le monde s’imagine qu’il trame un truc louche, quel manque de confiance ! J’ai toujours cru en lui, moi. Mais si, arrêtez ces têtes septiques, voyons. Je n’ai pas douté une seule seconde. :around: Hum.)
Ajoutez à cela qu’en plus, on se tord de rire du début à la fin de l’épisode. Mention spéciale au moment où John vient ramasser les POI et les mets dans le coffre l’un après l’autre, sous le regard des deux détectives qui regardent partout autour d’eux et qui ne savent plus où se mettre, avec les cris strident de la femme. Et John, qui reste aussi zen que s’il chargeait des sacs de course dans sa voiture.
John : Good job, Lionel.
Lionel : Yeah, I always wanted to be an accomplice to a kidnapping.
Carter: Multiple kidnapping! T'ain, Carter fait de l'humour, et EN PLUS c’est drôle. Wouhou !
Et puis Rhonda qui arrive là dessus, alors qu’on entend la POI crier et tambouriner dans le coffre ! Ca m’a achevée !
Il ont même trouvé la place de mettre des petits moments pour nos deux croisés. C’est cool de voir à quel point Harold a évolué avec John, il lui fait confiance maintenant, et prends plus sa curiosité comme un jeu que comme une attaque personnelle. Son sourire quand il réalise que Cindy cherche à savoir où il a grandi via les équipes de baseball aurait été complètement inimaginable il y a une saison de ça. :o Et sinon, je ne me lasse pas de le voir dresser sa petite tête dès que John est en danger. Cette fois, c’était avec le désamorçage d’une bombe, mais ça peut être avec n’importe quoi. Ca doit être crevant quand même, de faite 10 mini crises cardiaques par jour parce que ton pote est toujours plus ou moins sur le point d’y passer.
Voilà, c’est ce qui m’a plu dans cet épisode. Je l’ai trouvé rigolo, original… mais surtout très fort en émotions. Tous les épisodes sont très bons dans cette série, mais celui-là je sais d’avance que j’aurais beau le regarder vingt, trente ou quarante fois, je l’aimerais toujours autant. :)